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- Catégorie : La voix des étudiants
En tant que femme entrepreneure, tu seras certainement amenée à tirer des leçons et des conseils précieux de tes expériences. Quelqu’un de sage a dit un jour que le premier acte de sagesse est de donner un bon conseil, le second est de le demander et le troisième est de le suivre. Et si cette affirmation s’applique à tous les aspects de la vie, elle résonne encore plus lorsqu’il s’agit de l’entrepreneuriat, un domaine plein de surprises et de rebondissements.
Si tu es une étudiante qui songe à te lancer en affaires, sache que tu es au bon endroit! J’ai eu la chance de discuter avec des femmes inspirantes qui ont décidé de travailler à leur propre compte et cela m’a permis de lister 7 conseils que tu dois savoir avant de te lancer à ton tour.
#1 Prendre son temps
Pour Christen Konan, PDG de son cabinet de coaching financier à Ottawa, KC Consultings, il est important pour toute future entrepreneure de bien réfléchir à son projet et le planifier correctement avant de se lancer. Tu pourras ainsi éviter de « te cogner la tête » comme elle le dit, car tu auras une idée claire de ce que tu veux faire et donc une ligne directrice. Cette étape comprend une bonne définition des avantages de ton produit ou service et de ce que tu veux apporter sur le marché.
#2 Bien s’entourer
Christen Konan en fait son deuxième conseil. Selon elle, l’entourage est l’une des choses les plus importantes pour l’entrepreneure, car c’est lui qui la guide et l’aide à grandir. Il sera donc intéressant pour toi de te bâtir un réseau de professionnels de ton domaine à travers lequel tu peux développer des connexions et partager des informations.
Il ne faut toutefois pas négliger tes proches qui seront les mieux placés pour te soutenir et t’apporter un point de vue différent d’un professionnel de ton domaine (par exemple du fait de leur perspective de client potentiel).
#3 Continuer sa formation
C’est bien connu, on ne finit jamais d’apprendre. Selon Binta Kanté, cofondatrice de Spirits Chocolats, une boutique en ligne de souvenirs et vente au détail de gourmandises à base de chocolat à Abidjan en Côte d’Ivoire, le succès de toute entrepreneure passe par une formation continue en gestion d’entreprise. Bien qu’elle souligne qu’il est très bien de déléguer les tâches, elle admet que l’entrepreneure doit avoir un minimum de connaissances dans chacune des fonctions de son entreprise.
Que ce soit en marketing, en comptabilité ou encore en finance, il est important d’avoir des notions qui lui permettront, surtout lorsqu’il s’agit d’une petite entreprise, d’avoir l'œil sur ses activités et de pouvoir déceler des problèmes et erreurs. Binta conseille de visionner des vidéos YouTube, de suivre des séminaires et d’entrer en contact avec des entrepreneures de ton milieu, afin de poursuivre ta formation.
#4 Être humble
Ce conseil donné par Christen Konan, fait écho au précédent. Elle explique qu’afin de bien réussir en affaires, tu te dois d’être humble. En effet, cette humilité te permettra d’être toujours ouverte aux critiques constructives et à l’apprentissage continu, ce qui améliorera ta performance.
#5 Accepter les obstacles
Tout entrepreneur, encore plus lorsqu’il s’agit d’une femme, doit se préparer à rencontrer des obstacles, souligne Marcelle Goran, directrice d’une structure d’accompagnement des entreprises pour le recrutement et la rétention de la main-d'œuvre immigrante au Québec. Qu’ils surviennent dans ta vie personnelle ou encore dans ton micro-environnement, elle soutient le fait qu’ils sont inévitables.
Elle te conseille donc d’affronter ces obstacles en les prenant comme des leviers qui t'aideront à grandir et à t'améliorer, et t’invite ainsi à relativiser lorsqu’ils surviennent.
#6 Croire en soi
On ne le dira jamais assez, la confiance en soi est primordiale en entrepreneuriat. Comme le dit Christen Konan : « si tu ne crois pas toi-même en ton projet, tu ne parviendras pas à convaincre une autre personne de te faire confiance et d’embarquer avec toi dans ton projet. »
#7 Oser foncer!
Ce dernier conseil nous vient d’Ama Ouattara, photographe-journaliste pigiste. Elle souligne l’importance de se libérer de l’hésitation et de la peur qui conduisent bien souvent à l’inaction. Une fois que tu sens que c’est ce que tu veux faire et que tu as bien réfléchi à ton projet, elle te conseille d’éviter de trop cogiter, mais plutôt de foncer et de te lancer. Après tout, ce n’est qu’ainsi que tu sauras si ton projet peut marcher ou non.
Tu as désormais quelques clés essentielles qui t’aideront à naviguer sur les eaux mouvementées de l’entrepreneuriat. Si ton projet est mûrement réfléchi, une seule chose te reste à faire… lance-toi!
- Catégorie : Actualités
Après avoir remporté trois titres en 2020, l’équipe d’Enactus de l’Université d’Ottawa s’est de nouveau distinguée lors du concours régional d’Enactus du Canada central. La chapitre Enactus de l’uOttawa a reçu le titre de champion régional du Canada central dans les trois compétitions où elle a participé. Elle a également remporté le prix prestigieux de Best Project Idea (Meilleure idée de projet) - toutes catégories confondues, dans le cadre du défi Scotiabank Climate Action Challenge.
« Je suis heureux de dire que nous avons eu beaucoup de succès lors de la compétition », a dit Carter Barrett, président d’Enactus uOttawa et étudiant de quatrième année au B.Com. avec spécialisation en systèmes d’information de gestion et affaires électroniques. « Nous nous sommes classés premiers dans nos bassins respectifs pour les trois défis auxquels nous avons participé, et nous nous sommes classés premiers au pays pour le concours de Scotiabank Climate Action Idea Pitch Competition avec une nouvelle idée de projet. Nous continuerons de participer au niveau national dans les trois défis! »
« La compétition régionale d’Enactus a été une excellente occasion de célébrer nos réalisations et de réfléchir à de nouvelles idées pour de futurs travaux axés sur l’impact », a ajouté Alexander Parsan, étudiant de première année en comptabilité. Il poursuit : « C'était agréable de travailler avec certains membres de l'équipe que l'on n'a pas l'habitude de côtoyer. »
Alors que le concours se déroulait à distance pour la deuxième année consécutive, Catherine Gingras, étudiante de deuxième année en marketing, a expliqué comment le concours de cette année était important pour elle, étant donné qu’il avait lieu en ligne : « Les concours régionaux d’Enactus Canada sont vraiment le moment cumulatif de l’année, surtout cette année, puisque nous avons travaillé à distance tout le long. C’est là que nous réalisons que tous les efforts accomplis de mai à mars en valent la peine, que ce soit par l’impact que nous avons créé en réduisant les émissions de gaz à effet de serre ou en offrant une éducation financière aux jeunes. »
Les champions régionaux du club d’entrepreneuriat social participeront au concours national d’Enactus du 21 au 29 avril. Bonne chance à toute l’équipe!
Résultats de la compétition
Défi éducation financière du groupe CWB
Canada central – Ligue A champions régionaux
Université d’Ottawa - Poly et Shyne Eyewear
Shyne Eyewear est une entreprise sociale qui crée des lunettes respectueuses de la société et de l’environnement en utilisant du plastique 100 % recyclé localement à l’aide de machines de déchiquetage et de moulage par injection à petite échelle. Le produit de ces ventes sert à financer leur principal objectif, qui est de fournir des lunettes d’ordonnance à ceux qui en ont le plus besoin, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde.
Finaliste :
Deuxième finaliste :
Défi Action climat de la Banque Scotia
Canada central – Ligue B champions régionaux
Université d’Ottawa - Poly et Shyne Eyewear
Poly vise à lutter contre les conséquences environnementales massives des déchets plastiques grâce à la fabrication de machines à petite échelle qui peuvent déchiqueter le plastique et le transformer en nouveaux produits à l’aide de techniques de moulage par injection. Leur mission est de permettre à n’importe quelle communauté, n’importe où, de faire du recyclage non seulement une initiative environnementale positive et une infrastructure bénéfique, mais aussi d'en faire un créateur d’emplois et un générateur de profits.
Finaliste :
Deuxième finaliste :
Présentation d’idées de projets - Meilleure idée de projet
Université d’Ottawa - MushPack
MushPack offre une alternative d’emballage durable fait à partir de champignons.
Finaliste :
Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse
Deuxième finaliste :
Défi TD en entrepreneuriat
Ligue C – champions régionaux
Université d'Ottawa - Projet F.L.Y. - Perfect Pitch
Le projet F.L.Y. est un programme qui vise à responsabiliser et à guider les jeunes au moyen d’ateliers pratiques et expérientiels.
Perfect Pitch est un concours de présentation bilingue organisé par Enactus uOttawa dans le cadre du projet F.L.Y. et s’adresse aux élèves du secondaire de l’Ontario dans le but de leur enseigner l’entrepreneuriat et sa viabilité. Il permet aux jeunes d’acquérir des compétences de base en affaires, de faire preuve de créativité et d’initiative.
Finaliste :
Université de Toronto – St. George
Deuxième finaliste :
*Mention spéciale: Certaines photos utilisées dans cette article sont des images d'archives pré-pandémiques.
- Catégorie : Annonces Telfer
Le 18 janvier 2021, la Telfer Nation a célébré une étape importante dans la jeune histoire de son programme de doctorat en gestion lorsque Vusal Babashov a soutenu sa thèse avec succès et est devenu le premier diplômé du doctorat de l’École. À l’instar des défis du parcours doctoral d’un candidat, les célébrations étaient de mise, car il a fallu beaucoup d’effort, de recherche et le travail de la part de toute une équipe de professeurs et de membres du personnel pour finalement créer ce qui est maintenant le célèbre programme de doctorat de l’École de gestion Telfer.
L'histoire du doctorat de Telfer
L’élaboration d’un nouveau programme d'études, en particulier un programme de doctorat, est un long processus et un défi stimulant pour toute équipe universitaire. L’équipe de direction de Telfer, les membres du corps professoral et le Bureau des études supérieures se sont réunis pour créer un programme qui reflète la vision de l’École, la valeur d’un doctorat et des expériences d’apprentissage inestimables et de pointe pour les étudiants. L’évolution du programme illustre également le leadership des professeures et du personnel féminin à toutes les étapes du développement, y compris la création, la conception, la mise en œuvre et l’évaluation.
L'École était en discussion sur la création d'un programme de doctorat depuis près de 40 ans.
L’ancien doyen de Telfer, François Julien, a fait part des défis qui accompagnent la création d’un nouveau programme : « Les programmes de doctorat les plus crédibles et les plus réputés reposent sur l’excellence en recherche. La condition préalable à la création d’un programme de doctorat était d'instaurer une culture de recherche au sein de l’École et de former des membres du corps professoral en supervision de diplômés. La culture de recherche à l’École s’est développée au cours des vingt dernières années grâce à divers incitatifs visant à stimuler la productivité et l’excellence de la recherche, et grâce au recrutement de professeurs qui étaient non seulement d'excellents éducateurs et professeurs, mais qui étaient aussi activement engagés dans des programmes de recherche influents et ayant un impact. »
Au moins quatre tentatives précédentes d’élaboration et de lancement du programme de doctorat de Telfer ont été entreprises en 1995, en 1999 et en 2004 avec l’Université Clarkson, puis en 2008 avec le Babson College. La mise sur pied d’un programme de doctorat est vraiment une longue épreuve, car de nombreux aspects importants doivent être mis en place avant que quoi que ce soit d’officiel puisse se produire.
Les progrès en vue d'élever l'excellence de la recherche à l'École dans l'espoir de lancer un jour le doctorat étaient déjà bien engagés lorsque l'École a créé deux programmes de maîtrise en sciences fondés sur la recherche. La création de la maîtrise ès sciences en gestion en 2007 a été manœuvrée par le professeur Ajax Persaud, qui a dirigé des collègues dans les domaines de l’innovation et de l’entrepreneuriat. La maîtrise ès sciences en systèmes de santé a été créée en 2008 avec le professeur Wojtek Michalowski, qui a dirigé des collègues dans le domaine de la gestion des systèmes de santé.
Le doyen Julien a réfléchi à sa participation à ces programmes à titre de doyen associé des programmes et de vice-doyen de l’École entre 2005 et 2010 : « J’ai eu le plaisir de participer au recrutement des professeurs et de travailler avec des collègues à la création des premiers programmes axés sur la recherche de l’École. Par la suite, en tant que doyen, j’ai appuyé la professeure Barbara Orser dans l’élaboration du programme de doctorat, ainsi que les professeures Silvia Bonaccio, Mirou Jaana et Samia Chreim, qui sont successivement devenues les directrices du programme de doctorat. »
En 2009, Telfer a mis sur pied un groupe de travail portant sur les études supérieures chargé de considérer la possibilité d’un doctorat « intégré à Telfer », et en 2010, le Comité de doctorat de Telfer a été créé pour établir des normes pour le programme et mener des recherches sur les doctorats canadiens et internationaux existants.
Par la suite, 2011 et 2012 ont été les années où les détails du programme, tels que les cursus, les disciplines et la structure, ont été établis. Ces décisions ont été prises en collaboration, par le biais de consultations avec les membres du corps professoral et divers partenaires, d’analyses comparatives et d’études de marché de programmes concurrents. De nombreuses propositions volumineuses ont été rédigées, y compris des plans pour de nouveaux postes de professeurs. La professeure Barbara Orser a présidé le Comité de doctorat de Telfer de 2010 à 2013 et a travaillé à la mise en place de ces détails de programme aux côtés de Danielle Bennett, la gestionnaire en chef aux études supérieures de Telfer à l’époque.
En 2013, des approbations ont été obtenues auprès du Sénat de l’Université d’Ottawa et d’un certain nombre de ses comités, du ministère des Collèges et Universités de l’Ontario et du Conseil d’assurance de la qualité des universités de l’Ontario.
Cela a ensuite conduit à une discussion évolutive sur les études interdisciplinaires, et à l'embauche de nouveaux étudiants au doctorat. Cinq domaines d’études clés ont été créés dans le cadre du programme : comptabilité et contrôle, entrepreneuriat, finance, systèmes de santé et gestion des ressources humaines et comportements organisationnels. Chaque doctorant choisirait l’un de ces domaines dans lequel il se spécialiserait grâce à des recherches et des séminaires.
Avant 2016, Telfer offrait déjà plusieurs programmes ciblant différents publics : un baccalauréat pour les candidats qui débutent leur parcours professionnel, des programmes de maîtrise professionnelle pour les gestionnaires en début ou en milieu de carrière et les leaders émergents, des programmes de maîtrise axés sur la recherche pour les analystes, les chercheurs et les consultants en gestion, ainsi que des programmes pour cadres destinés aux professionnels chevronnés.
En 2016, le programme a officiellement ouvert ses portes lorsque la professeure Silvia Bonaccio a dirigé le programme en tant que première directrice du programme de doctorat. Elle était contente de l’ajout du programme de doctorat à notre offre : « C’était la prochaine étape dans la croissance de Telfer nous avions une liste de professeurs de renommée mondiale qui étaient impatients de travailler aux côtés de doctorants et de former la prochaine génération de chercheurs. J'ai été ravie de me voir attribuer la responsabilité d'être la première directrice. »
L’ancien vice-doyen de la recherche et ancien doyen par intérim, Wojtek Michalowski, a exprimé que le programme était vraiment le fruit d’un effort soutenu : « Le programme a été créé grâce au leadership du doyen François Julien, et au travail acharné et au dévouement de la professeure Barbara Orser. »
Le doyen Julien parle de la valeur ajoutée à Telfer une fois que les portes ont été ouvertes aux étudiants du doctorat en gestion : « L’ajout d’un programme de doctorat à notre offre nous a permis de compléter notre portfolio de programmes. Ce programme place Telfer à un tout autre niveau. Il témoigne de la rigueur et de l’excellence académique de ses membres et nous permet d’attirer et de recruter des professeurs et des étudiants talentueux. »
Une fois le programme paré pour le succès, il n’a fallu que le bon leader pour diriger le navire qu'est le doctorat de Telfer. La professeure Silvia Bonaccio s'est montrée à la hauteur de la situation.
Lancement du programme
Silvia Bonaccio, professeure Ian Telfer en psychologie du travail et des organisations, a été nommée la première directrice du programme de doctorat et a joué un rôle déterminant dans la création de ce programme. Elle y a été à la tête pendant cinq ans, de 2013 à 2018, et a travaillé dans les coulisses pendant plus de deux ans à l’élaboration du programme avant son lancement officiel en 2016. Avoir enfin la chance d’accueillir la première cohorte d’étudiants au doctorat de Telfer est encore un souvenir frais dans la mémoire de la professeure Bonaccio : « Les premières semaines ont été parmi les plus palpitantes de mes presque 15 ans à Telfer. Ma plus grande réalisation en tant que directrice a été d'accueillir la première cohorte afin qu’elle puisse travailler avec nos professeurs sur des recherches essentielles, percutantes et passionnantes. »
L'ajout du doctorat à notre portfolio de programmes d’études supérieures axés sur la recherche est le changement le plus important à Telfer depuis la dernière décennie, selon la professeure Bonaccio : « Cet ajout nous a permis de faire partie d'un nouveau groupe de pairs institutionnels, puisque les établissements qui octroient des doctorats sont un groupe restreint. »
Grâce à son leadership, le programme a continué d'évoluer et de s’améliorer depuis son lancement. Le nombre de candidats et d'admissions augmentant chaque année, l'École a pu maintenir les normes les plus élevées pour son groupe diversifié d'étudiants admis.
Lorsque la professeure Mirou Jaana, actuelle directrice du programme de MGSS Telfer, a pris la direction du programme de doctorat, Telfer avait également accueilli un grand nombre de nouveaux professeurs qui étaient des chercheurs actifs de divers domaines en gestion.
Cette croissance, ainsi que la réussite des étudiants de Telfer en matière de recherche (p. ex., les publications, les présentations dans le cadre de conférences ou de réunions, les récipiendaires de prix ou de subventions), témoignent de l'évolution et de la maturité du programme. « Depuis son lancement, le doctorat a acquis une visibilité croissante et une solide réputation, ce qui lui a permis d’attirer un nombre de plus en plus important de candidats de partout à travers le monde », a indiqué la professeure Jaana.
Selon cette dernière, le succès du programme repose avant tout sur le soutien offert aux étudiants tout au long de leur programme d’études et sur la qualité de l’expérience d’enseignement. « Le programme offre un financement et un soutien avantageux aux étudiants sur une période de quatre ans », a-t-elle ajouté. « Au cours de leurs études, les doctorants peuvent se spécialiser dans ce qui est maintenant devenu six champs d’études dirigés par des professeurs expérimentés, dévoués et de renommée mondiale. »
Le mandat de la professeure Jaana en tant que directrice a été marqué par une révision du programme. « La plus grande réalisation pendant mon mandat a été le lancement de la première révision du programme de doctorat, qui a entraîné, parmi d'autres changements, l’ajout d'un nouveau champ d'études nommé organisation et stratégie », souligne-t-elle. « Ce nouveau champ offrira des possibilités de recherche aux doctorants qui souhaitent se spécialiser dans ce domaine. La révision du programme a également mené à des améliorations et à des changements, ce qui a renforcé l’expérience des étudiants et a permis plus de flexibilité en ce qui a trait à la prestation du programme. »
La troisième et actuelle directrice du programme de doctorat depuis juillet 2020, la professeure Samia Chreim, professeure Ian Telfer en études des organisations, partage le même enthousiasme que son prédécesseur à l’égard de ces changements : « Nous avons récemment effectué une révision du programme en fonction des commentaires que nous avons reçus au cours des quatre premières années du programme de la part de divers groupes, y compris les étudiants et les professeurs. Dans le cadre de cette révision, nous avons accordé plus de flexibilité aux étudiants dans le choix de leurs cours. L’ajout d’un sixième domaine de spécialisation donne plus de choix aux étudiants qui s’intéressent à notre programme de doctorat. »
La professeure Chreim a également voulu célébrer les efforts de ses prédécesseurs et de toutes les personnes impliquées dans la création du programme de doctorat de Telfer. « Le lancement du programme de doctorat en 2016 a été le résultat du dévouement de nombreuses personnes qui ont été largement consultées, tant à l’interne qu’à l’externe », a-t-elle ajouté. « Le programme a évolué au fil des ans et est maintenant le programme de choix pour près de 40 doctorants qui travaillent avec des chercheurs accomplis à titre de superviseurs. Les étudiants ont développé un fort sentiment d’appartenance à la communauté. Ils ont aussi été très impliqués dans la recherche, participant activement à des présentations de conférences et à des publications d'article de revue. »
Selon la professeure Chreim, le concours de thèse, que les étudiants au doctorat et à la maîtrise ès sciences organisent et animent chaque année avec l’aide de la direction de la recherche de Telfer, témoigne de l'esprit de communauté et d'engagement en recherche.
Les échos du programme
Alors doyen par intérim, le professeur Michalowski a été l’un des premiers à féliciter Vusal et à célébrer cette étape importante du programme. « Ce fut un grand privilège et un honneur pour moi d’annoncer notre premier diplômé au doctorat. Ce programme était en préparation depuis longtemps, et avoir enfin un diplômé donne l'impression qu'on est enfin “arrivé à destination”. » Il poursuit : « Le doctorat de Telfer est notre programme, et j’aimerais remercier tous mes collègues du corps professoral et le personnel du Bureau des études supérieures et de la direction de la recherche pour leur bon travail et leur dévouement. Pour conclure, je suis très fier de nos étudiants au doctorat. Ils seront les ambassadeurs de Telfer et nous feront honneur. »
Le professeur Michalowski souligne que le travail n’est pas encore terminé. « Nous devons travailler fort pour nous assurer que la qualité du programme répond aux attentes des étudiants, afin d’attirer les meilleurs et les plus brillants, et de veiller à ce que le programme contribue à des activités de recherche à Telfer. Le lancement du programme a favorisé notre cheminement vers l’excellence en recherche - un catalyseur des débats universitaires et intellectuels à Telfer », a-t-il conclu.
Pour le doyen Julien, le succès du programme de doctorat est indéniable : « Il ne fait aucun doute que le programme nous a permis de recruter d’excellents membres du corps professoral très actifs en recherche qui ont été attirés par la chance de travailler avec nos chercheurs et de superviser des doctorants. La qualité des étudiants que nous avons recrutés pour le doctorat, ainsi que pour nos programmes de maîtrise de recherche, est excellent. »
Selon lui, ce n'est que le début : « Avec le temps, je m’attends à ce que la réputation du diplôme de doctorat et, par conséquent, celle de l’École soient confirmées par l’excellence et la réputation des organisations où les diplômés de ce programme seront embauchés et par l’impact de leur travail. Nous suivrons et encouragerons la carrière de nos diplômés du doctorat avec grand intérêt! »
Ayant été impliquée dans la création du programme, la professeure Barbara Orser fait part de ce qu'elle espère voir au doctorat à l’avenir : « Il serait bien d'avoir plus de disciplines au doctorat, une intégration plus poussée des candidats au doctorat dans les portfolios de recherche multidisciplinaires, la création de centres pour appuyer les doctorants et de voir Telfer devenir l’école ‘incontournable’ pour les candidats potentiels. »
Le programme de doctorat sera lié à jamais à l'héritage du doyen Julien, longtemps après qu'il aura mis fin à son mandat de dix ans en 2020. Le point le plus important à retenir pour lui est que l’institution en tirera plusieurs avantages dans les années à venir. « Je suis heureux d’avoir participé d’une façon ou d’une autre au processus depuis le début », a-t-il ajouté avec humilité.
« Je crois sincèrement que ce programme porte Telfer à un nouveau niveau d’excellence et que ce programme et ses diplômés contribueront de façon importante à renforcer la réputation de Telfer en tant qu’école de gestion de premier plan au Canada et dans le monde! » a-t-il fièrement conclu.
Puisque Telfer est engagée et unie par une conviction commune selon laquelle de meilleures affaires mènent à un meilleur Canada, le programme de doctorat et sa contribution au monde universitaire favoriseront plus que jamais un Canada plus vert, plus en santé, plus heureux et plus prospère pour toutes et tous.
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La septième édition de la Compétition de cas interne de Telfer (CCIT), commandité par Advison Young d’Ottawa, a eu lieu les 13 et 14 mars, où 60 étudiants se sont réunis en ligne pour s'affronter dans un cas de marketing numérique de 24 heures. La cérémonie de clôture du gala a mis en vedette Liora Raitblat, une diplômée de Telfer (B.Com., 2015), qui est aujourd’hui coach en distribution numérique et en méthodologie agile chez Exportation et développement Canada et professeure à temps partiel à l’École de gestion Telfer à titre de conférencière invitée.
Un succès en ligne
La compétition bilingue organisée par le Comité des compétitions Telfer (CCT) était dirigée par trois coordonnatrices et étudiantes de troisième année, Alise Gertsenchtein, Emma Rankin et Patricia Felthman. C’était la première fois que la compétition avait lieu en ligne, mais cela n’a pas empêché les étudiants d’y exceller.
« Nous n’avons même pas les mots pour exprimer à quel point nous sommes fières de tous ceux qui ont participé à la compétition virtuelle et ont surmonté le défi », a déclaré Emma au nom de ses collègues. « Il a fallu beaucoup de temps, d’effort et de polyvalence, mais ce fut une excellente fin de semaine et nous avons très hâte de voir Telfer participer à des futures compétitions de cas! Un grand merci à tous les bénévoles et juges qui ont contribué au succès de cet événement! S’il y a bien quelque chose que nous avons appris, c’est qu’il faut un village pour organiser une compétition de cas », a-t-elle ajouté.
L’enthousiasme s’est également fait sentir chez les étudiants tout au long de la compétition. « Comme je n’avais jamais participé à une compétition de cas auparavant, la CCIT était l’occasion idéale pour moi de vivre ma première expérience », a exprimé Dasser Kamran, étudiant de quatrième année en marketing et président du tout nouveau Club des céateurs de contenu de Telfer. Il a ajouté : « La compétition n’était pas trop facile ni trop difficile, c’était parfait pour les débutants comme moi. Même si mon équipe n’a pas gagné de prix, l’expérience que j’ai acquise est inestimable. »
La compétition était tout aussi amusante pour les pros de résolution de cas comme Liz Tran, étudiante de troisième année en marketing. « La CCIT 2021 a vraiment été un moment amusant à passer avec mes amis. Le commanditaire nous a mis au défi de créer une campagne de marketing numérique réaliste et créative qui a sans aucun doute mis à l’épreuve nos compétences en tant que spécialistes en marketing. C’est une expérience que j’aimerais beaucoup refaire et j’encourage tous les étudiants de Telfer à y participer », a-t-elle conclu.
Reana Mouaj Agil, étudiante de deuxième année en finance, a également fait part de son expérience lors de la compétition : « La CCIT a été la parfaite première expérience de compétition de cas pour moi. C’était la première fois que je vivais une résolution de cas et que je me trouvais dans cet environnement, et j’ai beaucoup appris. Je sais quoi examiner et comment mieux analyser, et j’ai hâte aux années à venir! J’encourage tous ceux qui le peuvent à s’inscrire l’an prochain! »
De plus, Cole Dumelie, étudiant de deuxième année avec une mineure en gestion à l’uOttawa, a hâte d’assister à la prochaine Compétition de cas interne de Telfer : « J’ai passé une fin de semaine incroyable à résoudre mon premier cas lors de la CCIT! Mon équipe et moi avons pu mettre en valeur nos compétences en matière de résolution de problèmes - tout en étant sous pression - et aborder un vrai cas d’affaires. Je n’ai pas beaucoup dormi et j’ai bien travaillé pendant ces 24 heures, ce qui a été un beau défi et une expérience vraiment inestimable! La CCIT a fait un excellent travail d'organisation de l'événement! J’ai hâte de participer à des compétitions de cas de ce genre à l’avenir! »
Après avoir regardé les présentations des 20 équipes participantes, les 9 juges ont eu la lourde tâche de remettre les prix à trois équipes des catégories juniors et séniors.
Résultats de la compétition
Juniors
1re place : Maryam Rana, Chau Nguyen et Cole Dumelie
2e place : Arash Jeyrani, Sean Butler et Callum Cameron
3e place : Guangtai Wei, Joy Liu et Xilong Zheng
Séniors
1re place : Liz Tran, Emily Chiazza et Nicole Sauvé
2e place : Kristelle Rivard, Émilie Lebel et Charles Doray
3e place : Clarissa Tremblay-Filion, Alexis Raymond et Jean-Simon Lavoie Albert
Félicitations à tous les gagnants et toutes les gagnantes! Nous avons déjà hâte à la CCIT de l’année prochaine!
- Catégorie : Annonces Telfer
En ce Mois de la francophonie, Telfer souligne l’inclusion de la langue française et de la culture francophone dans notre communauté.
À l’École de gestion Telfer, le Centre des services aux étudiants de Telfer (CSE) est au cœur de l’expérience étudiante. Son rôle est de guider les étudiants tout au long de leurs études à Telfer, de l’admission jusqu’à l’obtention du diplôme. Comme la communauté francophone représente près de 30 % de notre population étudiante et après avoir reçu 2 500 candidatures pour le programme en français du B.Com. cette année seulement, les services en français sont une composante importante de l’offre du Centre.
Depuis ses débuts en 1969, notre École offre des services dans les deux langues officielles à nos étudiants. En plus de cette accessibilité au bilinguisme, le Centre offre des services et programmes qui sont adaptés aux membres locaux et internationaux de notre communauté francophone par le biais du Bureau des études du premier cycle, des Programmes d’échanges internationaux et des bourses, puis du Centre des carrières de Telfer.
Un des principaux objectifs du Centre est de s’assurer que les étudiants se sentent à l’aise dès le début de leur parcours à Telfer; et c’est exactement ce que fait le programme de mentorat par les pairs.
Programmes de mentorat pour les étudiants
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Programme de mentorat par les pairs
Le but principal du programme de mentorat par les pairs à Telfer est de faciliter l’intégration d’étudiants de première année au B.Com. en s’assurant que ceux-ci soient accompagnés par un mentor, pour les étudiants canadiens ou par un guide international, pour les étudiants internationaux. « Chaque étudiant est jumelé à un étudiant mentor ou un guide, selon une série de critères de priorité, le premier étant la langue de correspondance », explique Marilou Charbonneau, adjointe à l’expérience étudiante et aux événements du Centre des carrières de Telfer. « De cette façon, nous nous assurons que chaque étudiant francophone en première année soit jumelé avec un mentor ou un guide francophone, pour poser leurs questions et obtenir une variété de ressources en français », ajoute-t-elle.
De ce fait, être francophone ou bilingue est un critère des plus importants dans le processus de sélection annuel des guides et des mentors. Il est primordial que la majorité des membres de l’équipe soit en mesure d’appuyer les étudiants francophones.
Priyesh Sarju, étudiant de quatrième année en comptabilité, est un des guides internationaux du programme. Originaire de l’Île Maurice, Priyesh représente bien la diversité francophone présente à Telfer : « Le français est certes l’un de mes principaux atouts, en tant que guide international à l’École de gestion Telfer », dit-il. « Cela dit, un grand nombre d’étudiants internationaux qui rentrent à l’université proviennent de pays francophones du monde entier, et pouvoir interagir efficacement en français avec eux est essentiel pour leur bonne expérience étudiante », ajoute-t-il.
De plus, en tant que guide, Priyesh peut non seulement aider les étudiants internationaux avec leurs études en offrant de nombreuses séances de révision, mais il peut aussi animer divers évènements de Telfer en français.
Camély Gendron est une autre mentore étudiante de quatrième année à Telfer et elle termine bientôt son baccalauréat en sciences commerciales et Juris Doctor. Elle a fait part de son expérience en tant que guide pour les membres de la communauté francophone de Telfer : « Lorsque je pense à mon expérience en tant que mentore francophone, je pense immédiatement au mot communauté », dit-elle fièrement. « Les étudiants que je côtoie sont heureux de pouvoir parler en français à quelqu’un qui a eu un parcours similaire. Il est aussi agréable de voir à quel point les mentors francophones sont unis et s’entraident au quotidien! »
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Programme de mentorat par les cadres
Une autre possibilité de mentorat offerte par le CSE est le programme de mentorat par les cadres. Ce dernier met en contact des étudiants de troisième et quatrième année avec des cadres et des entrepreneurs de l’industrie afin qu’ils puissent partager leurs idées, fournir une orientation informelle et accroître leur réseau. C'est une façon pour un étudiant d'apprendre dans un cadre individuel avec un professionnel du monde des affaires.
Isabelle Décarie, gestionnaire de l’expérience étudiante au Centre des services aux étudiants explique à quel point cette expérience peut être unique pour un étudiant francophone à Telfer : « Les étudiants peuvent être jumelés à différents leaders francophones de la communauté. Par exemple, un de nos étudiants au B.Com./J.D. est jumelé avec le président du Regroupement des gens d’affaires (RGA). » C’est également une expérience unique pour les mentors, car ils ont l’occasion de rencontrer des étudiants qui s’intéressent à leur domaine, d’avoir des conversations agréables et d’en découvrir plus sur ce qui se passe à Telfer.
Aller au-delà avec la communauté francophone
Cette année, Telfer a reçu 2 500 demandes d’inscriptions à son programme en français du B.Com. L'une des principales raisons de ce succès est la liberté de choix offerte par le programme. « Nous voulons que les étudiants sachent qu’ils peuvent faire leurs études dans la langue de leur choix, que ce soit en français, en anglais ou dans les deux langues », explique Émilie Desrosiers, coordonnatrice de marketing et liaison des programmes de premier cycle de Telfer. « Nous sommes vraiment fiers du fait que l’Université d’Ottawa soit une institution bilingue », ajoute-t-elle.
La communauté francophone de Telfer compte également parmi ses rangs les étudiants anglophones qui parlent aussi le français comme langue seconde ou qui s’efforcent de pratiquer leur français grâce aux diverses possibilités offertes à Telfer. Cela comprend le Régime d’immersion en français, qui est admissible à la Bourse d’accès aux études en français.
Les étudiants étrangers provenant de pays francophones peuvent aussi profiter de l’environnement bilingue offert à l’Université et dans la ville d’Ottawa. « Notre population étudiante internationale apprécie le fait qu’elle puisse étudier en français, vivre dans une ville canadienne et que nous lui offrons une bourse généreuse », explique Émilie. Un autre facteur clé qui intéresse nos étudiants internationaux et les autres aussi est le programme coop. « Les étudiants peuvent acquérir une véritable expérience de travail et recevoir un salaire pendant leur stage coop », conclut-elle.
Plusieurs bourses d’études sont offertes aux étudiants francophones, à ceux qui font leurs études dans le cadre du Régime d’immersion en français et aux étudiants internationaux :
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La bourse d’études Bernard et Valérie Marcil est offerte aux étudiants du B.Com. option comptabilité qui démontrent un besoin d’aide financière. Cette bourse porte le nom de Bernard Marcil, diplômé de Telfer et cofondateur de Marcil Lavallée.
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La Bourse Legico-CHP Fleur de Lys est offerte à un étudiant francophone de Telfer, originaire du Québec, qui a un excellent dossier scolaire, mais qui ne peut pas assumer les frais de scolarité. La bourse porte le nom de Legico-CHP, une organisation issue de la fusion de deux entreprises qui étaient des acteurs majeurs dans les projets de construction internationaux et locaux.
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La Bourse d’admission Fleur de lys de l’École de gestion Telfer a été créée afin de fournir une assistance financière aux étudiants francophones qui veulent s’inscrire au B.Com. à Telfer, mais qui ne peuvent pas assumer les frais de scolarité. La bourse a été créée grâce à un don généreux de monsieur Ian Telfer, à qui l’École doit son nom, et elle est conçue afin d’aider les étudiants venant étudier en Ontario et faisant face à des frais de scolarité beaucoup plus élevés.
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La Bourse Marcil Lavallée en comptabilité est décernée à un étudiant inscrit au programme de comptabilité et qui fait preuve d’engagement envers sa communauté. Cette bourse a été généreusement créée par le cabinet comptable d’Ottawa Marcil Lavallée.
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La Bourse d’accès aux études en français est une bourse d’admission de 1 000 $ décernée aux étudiants inscrits à temps plein au Régime d’immersion en français qui suivent, chaque trimestre, au moins 2 cours (6 unités) donnés en français (y compris les cours de français langue seconde). Cette bourse peut être renouvelée pour les trois prochaines années et atteindre jusqu’à 4 000 $ au total.
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La bourse d’exonération partielle des droits de scolarité est offerte à un étudiant international francophone et francophile admis au baccalauréat ou à la maîtrise à compter de septembre 2021. Cette contribution importante au financement de leur projet d’études permet de réduire les droits de scolarité à un niveau avoisinant ceux payés par les citoyennes et citoyens canadiens.
- Catégorie : Annonces Telfer
Le 9 mars a marqué la première journée du parcours du doyen Brutus à l’École de gestion Telfer. Bien que tous les cours aient lieu en ligne, le nouveau doyen était très enthousiaste à l’idée de découvrir son nouvel environnement : « J’étais à Montréal lorsque j’ai signé le contrat et quelque chose n’allait pas. La première chose que j’ai faite lors de mon premier jour a été de me rendre à Ottawa, d’obtenir les clés de mon bureau et de travailler à partir de là », a avoué le doyen Brutus. « Il était important pour moi d’être présent et de “rentrer en contact” avec Telfer et de vraiment me mettre dans le rôle dès le premier jour. La prochaine étape est d’avoir tout le monde sur le campus pour que je me fasse une vraie idée et que je puisse sympathiser avec eux quand ce sera permis. Mais c’est un début! », ajoute-t-il.
Depuis le début de son mandat il y a une semaine, le doyen Stéphane Brutus était impatient de rencontrer les étudiants lors de la conversation informelle : « J’ai apprécié l’opportunité de discuter avec les étudiants », dit-il. « Avec le confinement, c’est difficile pour moi de prendre le pouls de l’École et l’événement de ce matin m’a permis de le faire. Certaines questions étaient directes et j’apprécie le fait que les étudiants ont eu le courage de me les poser. »
La conversation s’est déroulée lundi matin, le 15 mars, sur Zoom en compagnie d’étudiants de divers programmes et des membres de notre personnel.
Connaissez-vous votre doyen?
Animé par Isabelle Décarie, gestionnaire de l’expérience étudiante au Centre des services aux étudiants, la conversation informelle était une bonne occasion pour tous les étudiants de poser des questions au doyen et d’obtenir son opinion sincère sur d’importants sujets relatifs à Telfer.
Pour commencer l’événement, Stéphane Brutus avait préparé une vidéo spéciale intitulée « Connaissez-vous votre doyen? » où il a été mis à l’épreuve et a répondu à des questions générales sur sa vision en ce qui concerne l’École, et même à quelques questions anecdotiques sur Telfer et l'Université d'Ottawa. Sa performance dans cette dernière section n'a pas manqué d'impressionner. Il a également eu l’occasion de nous en dire un peu plus sur lui en répondant à une série de questions rapides sur ses passe-temps et ses intérêts.
Découvrez la vision du doyen Brutus
Avant la période de questions-réponses avec les étudiants, le doyen Brutus a eu l’occasion de parler un peu plus de ses objectifs à court et à long terme pour Telfer : « Je veux augmenter la visibilité de l’École en renforçant les piliers d’un meilleur Canada comme mentionné dans la vidéo (NDLR : plus vert, plus en santé, plus heureux et plus prospère) grâce à un soutien continu de notre recherche », a-t-il déclaré. « Je veux améliorer l’expérience étudiante, qui est déjà excellente, et mettre l’accent sur l’engagement avec les diplômés, car leur participation est vraiment importante, comme pour toute école de gestion. »
Le doyen Brutus a eu la chance de parler davantage de son plan en ce qui concerne l’expérience étudiante : « Les compétitions de cas sont vraiment importantes pour l’expérience globale des étudiants. Ayant travaillé pendant 23 ans à l'École de gestion John Molson (EGJM), ces compétitions étaient un élément important de l’expérience étudiante et je suis un grand fan. » Il en a dit plus sur le sujet en décrivant l’avantage « gagnant-gagnant » de ce genre de compétition : « Cela permet aux étudiants de se surpasser quand ils sont “mis dans le feu de l’action”. La faculté bénéficie également de cette visibilité en participant, mais aussi en l’organisant. La communauté de Telfer en bénéficie aussi en participant en tant que juges et commanditaires. C’est une bonne façon de faire participer tout le monde », explique-t-il.
Les questions des étudiants de la Telfer Nation
Dans le dernier tiers de l’événement, le doyen Brutus a eu l’occasion de répondre aux questions reçues par le biais du formulaire d’inscription et à d’autres questions posées directement au cours de la séance de clavardage.
De nombreux sujets ont été abordés par les étudiants participants, notamment la reconnaissance mondiale de notre École, l’enseignement en ligne, la présence de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) dans la vision du doyen, ainsi que l’avenir des possibilités de recherche pour les étudiants de l’École.
Le doyen Brutus a rapidement montré qu’il est à l’écoute de toutes rétroactions, toutes suggestions et tous commentaires de la population étudiante. « Le doyen semble très motivé et excité de se joindre à Telfer », a remarqué Saida Sambour, étudiante de troisième année en marketing au B.Com. « Ses réponses étaient toujours bien pensées et ça paraît qu’il a fait ses recherches sur l’école! En entendant ces expériences à l’EGJM et ses compétences, le doyen me semble plus que prêt à entreprendre son rôle au sein de Telfer. Pendant la conversation, il n’avait pas de difficulté à répondre aux questions. Il y en avait des plus difficiles que d’autres, mais il trouvait toujours une manière de répondre honnêtement et de manière consciencieuse », a-t-elle conclu.
Nous nous réjouissons à l’idée des prochaines années avec le doyen Brutus et de son développement de notre vision pour un meilleur Canada.
Il est toujours possible de regarder la séance enregistrée de la « Conversation informelle avec le doyen ». (Veuillez noter que les liens MS Streams sont uniquement accessibles aux membres de la communauté d'uOttawa)
- Catégorie : ImpactTelfer
Le programme de doctorat en gestion de l’École de gestion Telfer a ouvert ses portes pour accueillir la première cohorte de doctorants à l’automne 2016. Parmi les 28 candidatures, huit audacieux candidats ont été admis dans le tout nouveau programme. Ils se sont engagés à entreprendre le parcours du doctorat, sans vraiment être conscients des défis et des victoires qui les attendaient. Quatre ans et un trimestre plus tard, Vusal Babashov est le premier étudiant à avoir soutenu sa thèse avec succès le 18 janvier 2021, devenant ainsi le premier diplômé du programme de doctorat en gestion de Telfer. Étant donné les obstacles survenus à cause de la pandémie de la COVID-19, il s’agit d’une réalisation remarquable.
Choisir le bon programme de doctorat
Tout étudiant qui envisage un doctorat doit d’abord décider de consacrer les 4 à 6 prochaines années de sa vie à la formation doctorale. Le choix du domaine d'études est également une décision importante, car il sera lié au sujet de la thèse, à l'identité du directeur de thèse et pourrait avoir un impact sur l'orientation de leur future carrière.
Il s’agit d’une décision importante pour tous les doctorants, mais comment un étudiant décide-t-il de franchir le pas et de poser sa candidature dans le domaine de son choix?
Marwa Soliman a rejoint le programme en 2016. Sa décision de poursuivre un doctorat à Telfer était évidente étant donné l’expertise variée de l’école : « J’ai travaillé dans le milieu universitaire toute ma vie et faire un doctorat en comptabilité était l’un de mes rêves. Avant de rejoindre Telfer, j’ai vécu dans le nord de l’État de New York pendant deux ans et, pendant cette période, j’ai souvent visité Ottawa. J’ai commencé à lire davantage au sujet de Telfer et de leur nouveau programme de doctorat, et j’ai vraiment aimé ce que l’École avait à offrir. J’ai communiqué avec le professeur Walid Ben Amar et il a eu la gentillesse de me fournir tous les renseignements nécessaires au sujet du programme. J’ai tellement apprécié notre conversation que j’ai décidé de rejoindre Telfer. Compte tenu de l’expertise diversifiée dans les disciplines de la comptabilité et de la finance et des résultats de recherche exceptionnels des dernières années, j’ai senti que je pouvais m’épanouir dans cet environnement de recherche dynamique et encourageant. »
Vusal Babashov n’a pas hésité à choisir son programme : « J’ai choisi le programme de doctorat de Telfer principalement en fonction des superviseurs avec lesquels j’allais travailler pendant les 4 à 5 prochaines années. J’ai fait beaucoup de recherches sur mon superviseur. Tout d’abord, le professeur Jonathan Patrick était très présent et avait une bonne réputation au sein de la communauté de la recherche opérationnelle en santé. De plus, il était actif en recherche et dans l’édition. Finalement, après une rencontre préliminaire avec lui, il m’est apparu évident que nous pourrions bien travailler ensemble. Le professeur Antoine Sauré s’est joint au programme peu après que j’ai commencé mon doctorat. Il était le choix idéal comme co-superviseur, car nous avions des intérêts communs en matière de recherche. De plus, il commençait tout juste son parcours menant à la permanence, et son engagement et sa motivation ont créé plus de synergie et ont stimulé mon engagement en recherche au doctorat. »
Trois grandes étapes de la formation doctorale
Après avoir officiellement commencé le programme et avoir terminé quatre trimestres de cours obligatoires, les étudiants au doctorat doivent passer l’examen de synthèse. Il s’agit d’un examen en deux parties (écrit et oral) supervisé par le comité examinateur. La réussite de cet examen prouve que l’étudiant a acquis les connaissances nécessaires et qu’il est prêt à entreprendre un projet de thèse.
Avant la fin de leur troisième année du programme, les étudiants doivent choisir leur sujet de thèse, préparer une proposition de thèse et la défendre oralement. Bien que la plupart des étudiants à ce stade soient très enthousiastes à l’idée de commencer leur collecte de données, il s’agit d’un obstacle important et d’un rite de passage clé. Ne pas réussir à défendre leur proposition entraîne leur retrait du programme – ce qui est très stressant! Nous avons demandé à Andrea Ghazzawi ce qu’elle pensait de ce défi. « Je savais à quoi m’attendre, car j’avais aussi défendu ma proposition lors de ma maîtrise. J’adore mon sujet de recherche, la pédiatrie sociale, et j’ai investi beaucoup de temps dans l’élaboration de mon étude de recherche avec l’appui de mon superviseur, le professeur Craig Kuziemsky, et la directrice clinique du Centre de pédiatrie sociale, la Dre Anne Marie Bureau. Pour cette raison, je me suis sentie très bien préparée pour ma défense. »
Nous avons demandé à Marwa comment elle se sentait face à ce défi. Elle ajoute que le soutien et les conseils de ses professeurs l’ont aidée à franchir ces étapes : « J’ai été l’une des premières étudiantes de la première cohorte de doctorants de Telfer à rejoindre le programme. C’était à la fois un défi et une opportunité. Même si nous n’avions pas les antécédents des étudiants précédents pour nous guider et nous donner quelques trucs et astuces pour gérer notre parcours de doctorat, j’ai eu la chance de toujours trouver le soutien et les conseils de mes professeurs pendant toutes les étapes de mon doctorat, y compris lors de mon examen de synthèse, du choix de mon sujet de thèse et même pendant ma défense de proposition. »
Après ces étapes, les doctorants sont en bonne voie pour devenir des chercheurs indépendants et ce, après avoir passé d’innombrables heures à lire, à planifier et à concevoir la bonne approche de recherche, à s’assurer de poser les bonnes questions de recherche et à définir une méthodologie, un processus de collecte de données et une analyse. Leur grand triomphe est d’avoir réussi à publier leurs travaux de recherche, dans l’espoir d’avoir un impact et de contribuer à façonner l’avenir de leur domaine. À ce stade, les doctorants sont prêts à rédiger et à défendre leur thèse, puis à célébrer cette extraordinaire réalisation.
Le soutien de Telfer
La formation doctorale est un parcours intense de développement scolaire et professionnel. Les superviseurs de thèse jouent un rôle important dans ce processus, mais de nombreux autres membres du corps professoral, du personnel de soutien et des pairs ont une influence majeure sur cette formation. Pour Marwa, la professeure agrégée Qiu Chen a vraiment laissé une forte impression pendant son doctorat. « J’ai aimé travailler avec la docteure Qiu Chen. Elle apporte toujours son soutien à l’intérieur et à l’extérieur de nos cours. Je me souviens de la première journée de classe lorsqu’elle a dit que l’une des bonnes choses sur le fait d’enseigner à des étudiants au doctorat, c’est que vous travaillez avec vos collègues, et non avec vos étudiants. Je lui ai récemment demandé une lettre de recommandation alors que j’étais à deux jours de la date limite, et elle a été très gentille de m’offrir son aide. Elle est revenue me demander plus d’information pour écrire une lettre de recommandation de qualité même dans ce peu de temps. »
Rejoindre la communauté étudiante
La Telfer Graduate Research Programs Student Association (TGRPSA) joue un rôle important dans l’amélioration de l’expérience des étudiants au doctorat à Telfer, en partageant les opinions ou les réflexions des étudiants et en veillant à ce que leurs besoins soient satisfaits. Parmi la première cohorte de doctorants, Alexander Chung a été le premier représentant des étudiants au doctorat au sein de l’association et a été président jusqu’en 2019. Ce dernier offre un point de vue unique sur l’expérience étudiante au doctorat : « Depuis la création du programme de doctorat, l’association a joué un rôle déterminant dans l’organisation d’activités visant à unir les étudiants et à promouvoir notre recherche. Deux exemples comprennent des activités de “partage des compétences” et des ateliers intensifs de rédaction. Les activités de partage des compétences ont permis aux étudiants de partager leurs connaissances et leurs passe-temps avec d’autres, tout en offrant un environnement social pour aider à alléger le stress des études supérieures. Les ateliers d’écriture étaient quant à eux des séances hebdomadaires qui offraient un environnement motivant où les étudiants se réunissaient et écrivaient de façon productive. De plus, nous avons aidé à organiser et à présenter la compétition de thèse pour les étudiants aux études supérieures. »
Le programme de doctorat de Telfer accueille maintenant cinq cohortes de candidats ambitieux, tous animés par une quête de connaissances et un désir de développer l'expertise et les compétences de recherche nécessaires pour conquérir le monde. Je les félicite tous de s’être engagés à relever le défi. Nous souhaitons à tous nos étudiants beaucoup de succès dans leurs parcours respectifs et nous avons hâte de célébrer avec chacun d’entre eux l’obtention de leur doctorat.
- Catégorie : Annonces Telfer
En tant que partie intégrante de l’Université d’Ottawa, l’École de gestion Telfer est fière d’offrir de multiples opportunités de bilinguisme au sein de la plus grande université francophone et anglophone au monde. Neuf des onze programmes de baccalauréat en commerce sont offerts en français, ce qui signifie qu’un étudiant qui maîtrise l’anglais et le français peut choisir d’étudier en anglais et en français, ou dans l’une de ces deux langues.
D’autres possibilités et incitatifs sont offerts aux étudiants pour qu’ils perfectionnent leurs compétences en langue seconde. Les anglophones qui souhaitent améliorer leurs compétences en français, mais qui suivent quand même la plupart de leurs cours en anglais, peuvent profiter du Régime d'immersion en français. Ce régime permet aux étudiants de suivre certains de leurs cours réguliers en français, tout en ayant la chance de bénéficier d’une bourse de 1 000 $ pour chaque année qu’ils y participent, s’ils répondent aux critères d’admissibilité. Au cours de leurs deux premières années, les étudiants ont la possibilité de suivre des cours d’encadrement linguistique afin d'acquérir une base solide en français. En troisième et quatrième années, les étudiants passent à des cours plus avancés liés à la communication orale et écrite.
En ce Mois de la francophonie, Telfer met en valeur quatre clubs et comités qui valorisent l’inclusion de la langue française et de la culture francophone dans la communauté Telfer.
Le Comité des compétitions Telfer
Chaque année, des étudiants de premier cycle de Telfer participent à plusieurs compétitions de cas où les francophones peuvent s’exprimer dans leur langue maternelle, dont les Jeux du commerce (JDC), le Happening Marketing (HM), le Symposium GRH et l’Omnium Financier (OF). Le Comité des compétitions Telfer (CCT) recrute et organise les équipes de Telfer qui représenteront l’École à ces compétitions. « Le Comité des compétitions Telfer permet aux étudiants d’utiliser ce qu’ils ont appris en classe dans une situation de consultation réelle », mentionne le président du CCT, Elias Azzi. Les participants du CCT peuvent développer leurs compétences en matière d’analyse, de résolution de problèmes et de communication en français et en anglais en apportant des solutions à des problèmes d’affaires réels lors d’une étude de cas.
Les JDC sont une grande compétition pour les étudiants offerte aux Canadiens dans le cadre de leurs études de premier cycle dans l’Est du Canada, qui attire habituellement 1 300 participants de 13 écoles différentes chaque année. La compétition se déroule principalement en français, bien que les études de cas puissent être présentées dans la langue de choix de chacun des groupes. Par ailleurs, Happening Marketing est la plus importante compétition de marketing interuniversitaire dans l’Est du Canada, avec 10 universités concurrentes. Le HM comprend 6 cas universitaires, 1 quiz et 3 volets : sociale, participation et sports. Enfin, Omnium Financier est la plus grande compétition universitaire en finance et en comptabilité dans l’Est du Canada. L’événement vise à promouvoir les carrières dans ces deux domaines, à regrouper les étudiants de différentes universités et à leur permettre de réseauter avec des experts de l’industrie.
Ces compétitions, supervisées par le Regroupement étudiant des facultés d’administration de l’Est du Canada (RÉFAEC), sont entièrement bilingues, mais se déroulent majoritairement en français en raison de la démographie des universités concurrentes. « Une bonne maîtrise du français permet aux étudiants de mieux interagir avec les commanditaires et les délégués des autres universités », déclare Elias. Ce dernier aime aussi ces compétitions parce qu’elles lui permettent d’élargir son réseau : « En tant qu’étudiant bilingue, c’est agréable de participer à un événement où le français prévaut. C’est agréable également de rencontrer de nouvelles personnes et de réseauter dans la langue de son choix. »
Les membres francophones du club contribuent largement à l’avancement du Comité des compétitions Telfer. « Les dirigeants francophones apportent énormément. », exprime Elias. Certaines compétitions sont organisées en français dans différentes régions du Canada et du Québec. Par conséquent, l’équipe doit avoir des représentants qui peuvent communiquer en français avec d’autres comités. « Nous avons vraiment besoin d’une équipe de direction bilingue pour bien juger et servir chaque étudiant sur un pied d’égalité », dit Elias. La langue française occupe également une place importante dans le processus de recrutement pour les compétitions.
En tant qu’ancien élève du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE), Elias a choisi d’étudier principalement en français à Telfer. « C’était près de chez moi, mais plus important encore, c’était complètement bilingue », raconte Elias. En 2020, il est devenu président du Comité des compétitions Telfer et il est fier d’en faire partie, « Je crois que CCT est le club/comité le plus bilingue que Telfer ait à offrir, car la plupart de nos compétitions ont lieu au Québec. Le CCT est entièrement inclusif et attire des étudiants unilingues et bilingues qui participent à ses compétitions et à son comité exécutif. »
Place à la jeunesse
Les Jeux du commerce ont également fondé l’initiative Place à la jeunesse (PALJ) en 2004. Cet événement francophone consiste en une compétition de cas de niveau universitaire offert uniquement aux élèves franco-ontariens du secondaire. En plus de promouvoir la langue française, PALJ permet aux élèves de se familiariser avec le monde des affaires et d’obtenir des bourses d’études à l’Université d’Ottawa. « Nous croyons aussi qu’il est important d’avoir la possibilité d’étudier dans sa langue maternelle dans le cadre d’études postsecondaires », mentionne Émilie Desrosiers, coordonnatrice pour Place à la jeunesse. La compétition est l’occasion idéale de rencontrer de nouvelles personnes : « Tu peux aussi tisser des liens et améliorer tes compétences en réseautage avec des membres d’autres écoles, des étudiants de l’Université d’Ottawa et nos juges invités. »
La compétition commence par une ronde préliminaire au cours de laquelle plus de 90 élèves franco-ontariens du secondaire résoudent des cas dans trois matières universitaires, soit le marketing, l’entrepreneuriat et la comptabilité. Le comité principal choisit ensuite 24 équipes, huit par sujet, pour le dernier tour. De même, pour les JDC, les équipes de chacune des trois catégories universitaires reçoivent le même cas à étudier. Même si l’événement se déroule entièrement en français, les équipes peuvent présenter dans la langue de leur choix. Un groupe d’universitaires et d’experts en affaires évalue le travail de chaque équipe pour déterminer le gagnant.
Place à la jeunesse est l’un des rares clubs sur le campus où le français est prédominant au sein du comité organisateur. Catherine Gringas, présidente de Place à la Jeunesse, a partagé son expérience et ses motivations à participer à ce club : « Je suis vraiment fière de dire que chaque année, notre comité organisateur est composé d’étudiants qui étudient en français, apprécient la langue et croient en l’importance de l’éducation postsecondaire en français. » Catherine travaille à PALJ depuis 2019 et est devenue présidente en 2021. « J'ai commencé à m'impliquer dans Place à la jeunesse en tant que bénévole en 2019 et j'ai adoré le concept de la compétition, le mandat du club et les personnes qui en font partie. »
Malgré le défi inévitable d'un environnement virtuel cette année, il était important pour le groupe de s'assurer que PALJ ait quand même lieu pour que les élèves aient l'occasion de se dépasser. « Nous sommes tous très fiers d’accueillir cette compétition tous les ans, même si nous devons l’adapter », mentionne Émilie. Place à la jeunesse organisera deux compétions cette année, en avril et en novembre, et commencera le recrutement pour son comité au cours de l’été. « Nous sommes toujours à la recherche de personnes passionnées qui ont à cœur l’éducation, l’entrepreneuriat et le français pour nous aider à organiser l’événement. », a déclaré Catherine.
L'organisation caritative CASCO
Tous les ans, l’organisation caritative étudiante de Telfer CASCO recueille des fonds pour le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) et met en valeur les étudiants et leurs talents lors du gala annuel. L’événement comprend différentes formes d’art, comme la danse, la musique et la mode. CASCO réunit des étudiants, des membres de la communauté d’affaires et des résidents d’Ottawa autour de la cause commune de la collecte de fonds pour le CHEO. L’an dernier, l’organisme a réussi à recueillir plus de 53 000 $ pour le programme de thérapie récréative du CHEO.
L’équipe de CASCO recrute des membres sur les plateformes de médias sociaux comme Instagram et Facebook. Au sein de son équipe, l’organisation encourage les membres à parler la langue de leur choix : « Ce qui, espérons-le, permettra à nos membres francophones de se sentir plus à l’aise tout en posant des questions et en sachant qu’ils peuvent s’exprimer dans la langue avec laquelle ils sont le plus confortables. », mentionne Danika Dumoulin, v.-p. du développement de CASCO. L’équipe communique également avec son public francophone au moyen de questions et réponses sur Instagram, où les réponses sont données en anglais et en français afin que tous les étudiants se sentent à l’aise de participer.
Les étudiants impliqués dans l'organisation caritative CASCO peuvent s’attendre à « développer des compétences interpersonnelles en travaillant en équipe et en collaborant avec les autres. » En effet, le club travaille ensemble dans le but commun d’aider ceux qui sont dans le besoin. « CASCO enseigne aussi aux étudiants l’importance d’aider les autres et de démontrer que n’importe qui peut faire une différence s’il le veut », explique Danika. En tant que vice-présidente et étudiante francophone, Danika a rejoint CASCO avec l’objectif d’en faire un club bilingue : « En rejoignant CASCO et en rencontrant tous ces autres étudiants en gestion, j'avais l'impression que le programme en français était un peu une bulle fermée. »
Les étudiants qui se joignent à CASCO ont l’occasion de rencontrer des gens en dehors de leur programme et d’établir des liens qui peuvent durer toute une vie. Danika a fait part de son conseil aux futurs étudiants qui souhaitent se joindre au club, « J’encourage certainement les étudiants francophones à se joindre à CASCO, c’est une excellente façon de rencontrer de nouvelles personnes qui étudient dans le même domaine que vous. Le programme en français n’inclut pas tous les étudiants de Telfer, et je pense qu’il est très important de s’en rappeler! Je ne pourrais imaginer une meilleure façon de me souvenir de mon expérience universitaire. Non seulement j’y ai rencontré certains de mes meilleurs amis, mais ils m’ont donné une deuxième famille sur laquelle je pouvais compter. »
Conseil étudiant Telfer
Le Conseil étudiant Telfer (CéTSC) représente plus de 4 000 étudiants de premier cycle inscrits au baccalauréat en sciences commerciales de Telfer. L’équipe, composée d’environ 25 représentants de milieux différents, organise des événements annuels dédiés à la communauté Telfer et aide d’autres clubs de Telfer à financer et à gérer leurs différents événements. Ils accueillent à l’école chaque nouvelle cohorte d’étudiants de première année du B.Com., organisent une célébration pour chaque classe de finissants et organisent un événement reconnaissant les innombrables réalisations de la communauté des clubs de Telfer.
Le CéTSC accorde de l’importance aux communautés francophones et anglophones, mais s'efforce de mettre en place des initiatives davantage axées sur le français au sein du club : « Nous avons la responsabilité de veiller à ce que notre matériel et nos services de communication soient offerts dans les deux langues officielles. », explique Nick Gratton, v.-p. marketing au CéTSC. Il ajoute également qu’il espère voir plus de francophones s’impliquer au sein du conseil étudiant à l’avenir : « Les étudiants qui cherchent à pousser de l'avant la culture francophone et la fierté francophone à Telfer devraient sans aucun doute s’impliquer auprès du CéTSC. Si quelque chose vous passionne, qu’il s’agisse d’un changement général, d’un sujet ou d’une cause en particulier, joignez-vous au CéTSC et participez aux clubs de Telfer. C’est vraiment la meilleure façon de contribuer à la culture étudiante et à l’expérience étudiante à Telfer. »
Chaque année, les étudiants peuvent poser leur candidature pour participer à l'élection annuelle, puis, une fois la campagne terminée, les étudiants de Telfer votent pour les personnes qu’ils souhaitent voir assumer chaque rôle au sein du CéTSC. Certains rôles exigent le bilinguisme comme les postes de v.-p. marketing et v.-p. académique, qui exigent la réussite d’une évaluation des compétences linguistiques pour assurer la maîtrise du français et de l’anglais, afin qu’ils puissent s’assurer de communiquer avec le corps étudiant dans les deux langues officielles.
De nombreux clubs de Telfer s'assurent de donner aux étudiants francophones l'opportunité de s'impliquer dans des activités académiques, professionnelles et sociales. La diversité apportée par les étudiants qui maîtrisent le français permet aux clubs de participer à des compétitions à plus grande échelle, d’organiser des événements en français, de réseauter en anglais et en français, et de recruter des étudiants dont la langue maternelle est le français. Nous nous réjouissons de continuer à voir des initiatives centrées sur le français et des opportunités pour les étudiants francophones de s'impliquer dans l'expérience étudiante à Telfer.
- Catégorie : Actualités
La 6e compétition de cas annuelle sur la diversité et l'inclusion, qui s'est tenue à l’École de gestion Telfer, s’est terminée le 5 mars dernier. Organisée en étroite collaboration avec Exportation et développement Canada (EDC), Deloitte et la Banque Royale du Canada (RBC), la compétition s’est déroulée sur une période de 2 semaines au cours de laquelle les participants de 10 équipes se sont affrontés. Ces derniers ont dû examiner de nouveaux enjeux et proposer des solutions relatives à un cas assigné sur le thème de cette année : le racisme systémique envers les Noirs dans le milieu de travail canadien.
Au cours de ces 2 semaines, les participants ont été invités périodiquement à assister à des séances interactives avec les partenaires fondateurs. L’équipe du Programme Greenhouse de Deloitte a commencé la journée d’ouverture de la compétition par une séance interactive en direct, adaptée au sujet du cas, afin d'engager les participants intellectuellement, émotionnellement et physiquement et de les préparer à réussir à résoudre le cas de cette année.
Une semaine plus tard, et ce après avoir soumis chacun leur plan exécutif du cas, les équipes ont été invitées à une séance d’experts en diversité organisée par EDC, une organisation qui donne l’exemple lorsqu’il s’agit de promouvoir une culture inclusive.
C’est lors de la deuxième phase de la compétition que les participants ont dû préparer une présentation vidéo. Chaque équipe devait présenter leurs idées novatrices pour relever cet important défi de l’inclusion en milieu de travail, dans l’espoir de convaincre le jury d’experts sur la créativité, de la faisabilité et de la pertinence de leurs solutions sur le thème suivant :
Comment les entreprises canadiennes peuvent créer un environnement dans lequel les employés peuvent s’épanouir et atteindre les objectifs suivants :
• avoir 3,5 % des postes de direction et de conseil d’administration occupés par des dirigeants noirs d’ici 2025, et
• avoir au moins 5 % des nouveaux employés provenir de la communauté noire d’ici 2025.
Un message pour promouvoir le changement
Alors que la compétition de cas tirait à sa fin pour une autre année, le mot de la fin a résonné dans l’esprit des participants lors des discours émouvants prononcés par les invités spéciaux de The BlackNorth Initiative : la directrice exécutive, Dahabo Ahmed-Omer et le président exécutif et fondateur, Dr Wesley J. Hall.
« Amenez-nous à un endroit où les Canadiens noirs peuvent prospérer et bénéficier d'une égalité des chances », a déclaré Ahmed-Omer, espérant que la compétition de cas sur la diversité et l’inclusion du MBA peut aider à façonner les rôles de nos futurs dirigeants.
Ahmed-Omer s’est exprimé sur le racisme anti-Noir systémique en milieu de travail au Canada : « Pour que nous puissions voir le problème, nous devons le reconnaître, pour que nous puissions tous agir. »
Du virtuel à l’international
En plein milieu de la pandémie actuelle, la sixième édition de la compétition a été faite en ligne, ouvrant les portes à une autre première pour la compétition, le monde entier. La compétition de cas de cette année a accueilli 10 équipes du MBA, dont 8 équipes de partout au Canada et 2 équipes internationales, soit la FIA Business School du Brésil et la Barna Management School de la République dominicaine. Même si le cas dépeint une réalité canadienne, on peut tous convenir que les enjeux concernant le racisme contre les Noirs en milieu de travail sont mondiaux et tous les juges se sont entendus sur la qualité globale des stratégies et des présentations offertes par toutes les écoles participantes. Nos représentants de la Telfer Nation, Sinatrio Raharjo, Krishna Venkatasubramanian, Roxy Lu et Sushant Garg, mieux connus sous leur pseudonyme collectif Awesome Possum pendant la compétition, étaient dirigés par la coach Sylvie Albert, responsable de l’internationalisation et des nouvelles initiatives à l’Université d’Ottawa.
Au final, la Beedie School of Business de l’Université Simon Fraser (équipe InCahoots) a remporté la première place avec une solution que les juges ont décrite comme un argument convaincant pour une question importante : « Ils se sont montrés prêts à faire un pas en avant dans l’élaboration d’une solution pour réduire les écarts actuels en milieu de travail, tout en présentant une stratégie non seulement fondée sur des solutions subventionnées, mais remplie d’idées audacieuses également. », a déclaré Justine Hendricks, première vice-présidente, Commerce durable et facilitation des affaires chez EDC. Mme Hendricks a remis un prix partagé de 5 000 $ à l’équipe InCahoots composée de Bessie Chow, Kelly Woo, Viksit Jain, Raymond So et la coach Shelley Graham.
1re Place - 5 000$ | Beedie School of Business - Université Simon Fraser |
2e Place - 2 500$ | John Molson School of Business - Université Concordia |
3e Place - 1 250$ | DeGroote School of Business - Université McMaster |
Le comité de direction planifie déjà la 7e édition de l’événement, qui aura lieu au début de 2022. Toute organisation qui s’intéresse aux questions et aux sujets liés à la diversité et à l’inclusion est invitée à communiquer avec le Bureau des études supérieures de Telfer pour discuter d’une éventuelle participation à la compétition de l’an prochain au courriel suivant :
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De nos jours, il n’est désormais plus un secret que le chemin de l’entrepreneuriat est loin d’être un fleuve tranquille et ce, davantage pour les femmes qui sont confrontées à beaucoup plus de défis que leurs homologues masculins. Cela dit, on retrouve malgré tout, aux quatre coins du globe, un nombre croissant de femmes qui quittent leur emploi conventionnel pour travailler à leur propre compte.
Je me suis donc penchée sur la question et ai interrogé quelques femmes d’affaires pour comprendre leurs motivations en entrepreneuriat. Voici ce que j’ai trouvé :
Des motivations communes
En discutant avec ces femmes, ce fut rapidement clair qu’on retrouve parmi elles des motivations communes en ce qui concerne la décision de se tourner vers l’entrepreneuriat :
1. Le désir d’indépendance
Beaucoup de femmes voient en l’entrepreneuriat une source d’émancipation et d’autonomie. Pour Ama Ouattara, photographe-journaliste pigiste, c’est le besoin de se distancier des institutions hiérarchiques qui l’a mené vers l’entrepreneuriat et la flexibilité de travailler sur les projets qu’elle désire, de la manière dont elle le souhaite.
Pour Marcelle Goran, qui dirige une structure d’accompagnement des entreprises pour l’embauche et la rétention de la main-d'œuvre immigrante au Québec, ce désir d'indépendance s’est traduit par l’envie de « contrôler ce qu’elle représentait et avoir une mainmise sur les résultats », mais aussi par la volonté de gérer son temps et son horaire.
2. La volonté de faire quelque chose de significatif
L’entrepreneuriat apparaît pour beaucoup de femmes comme une manière de faire quelque chose qui a un sens pour elles. La plupart du temps, il s’agit d’aider la société ou encore de combler un besoin non-satisfait dans leur environnement. C’est le cas pour Christen Konan, qui a lancé son cabinet de coaching financier (KC Consultings, Canada) afin de répondre au manque d’éducation dans le secteur.
Dans le même esprit, Binta Kanté, cofondatrice de Spirits Chocolats, une boutique en ligne de souvenirs et vente au détail de gourmandises à base de chocolat à Abidjan en Côte d’Ivoire, utilise l’entrepreneuriat pour « partager avec les autres et les rendre heureux ». De son côté, le choix de la spécialisation de Marcelle Goran est intimement lié à son propre parcours professionnel au Québec.
3. La recherche d’un meilleur équilibre travail-vie personnelle
Cette motivation est sans doute la plus dominante chez les mères entrepreneures. Ces dernières trouvent que l’entrepreneuriat permet une plus grande flexibilité de leur emploi du temps, et permet de mieux s’adapter à leurs contraintes et obligations familiales. C’est le cas de Mme Goran, à qui l’entrepreneuriat permet de travailler tout en ayant du temps à consacrer à ses enfants.
4. La recherche de meilleurs revenus
Moins dominante que les autres, mais tout aussi importante, l’une des motivations des femmes à se lancer en affaires est l’opportunité de meilleures perspectives économiques. Cette motivation survient en général lorsqu’elles sont soit en situation de chômage ou encore à la recherche d’une autre source de revenus.
Des différences liées au contexte
Bien que ces motivations en entrepreneuriat s’appliquent à la majorité des femmes d’affaires, des nuances subsistent selon les contextes culturels et les territoires dans lesquels elles évoluent. Ainsi, d’une région du monde à une autre, on peut trouver des raisons dominantes différentes.
Par exemple, tandis qu’en Europe du côté de la France et de la Grande Bretagne le désir d’indépendance domine, en Afrique, où les sociétés sont souvent très traditionnelles, les entrepreneures ont comme principales motivations la nécessité économique suivi d’un désir de confirmation de soi, d’émancipation et d’autonomie (principalement dans les pays du Maghreb comme l’Algérie).
Au final, en ce qui concerne les motivations derrière le choix des femmes de se lancer en affaires, bien qu’elles aient des points communs, leurs motivations divergent lorsqu’on passe d’une région du monde à une autre. On comprend donc que les femmes entrepreneures ont des profils bien différents et pour mieux les comprendre, il est important de les considérer dans leur environnement.
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