Actualités
- Catégorie : Actualités
L’École de gestion Telfer vient de dévoiler sa Vision pour un meilleur Canada. Le directeur des Programmes pour cadres Telfer, Glen Orsak, répond aux questions sur la façon dont les programmes pour cadres Telfer contribuent à la réalisation de cette vision audacieuse.
Que proposent les Programmes pour cadres de Telfer?
Nous nous concentrons presque exclusivement sur le développement du leadership. De nombreux établissements de formation pour cadres ont un éventail de sujets beaucoup plus large : comment devenir un meilleur ceci ou cela. Nous avons choisi de nous concentrer sur le leadership. Le leadership est un sujet qui fait évoluer les choses, tandis que les compétences en gestion permettent aux choses de fonctionner efficacement. Nous travaillons avec des leaders pour transformer leurs capacités de leadership. Nous travaillons également avec des organisations qui souhaitent développer leurs capacités de leadership. Il y a toujours ce double objectif. Nous répondons à un besoin organisationnel — un impératif stratégique — et nous répondons aux besoins du leader lui-même pour sa carrière ou son développement professionnel.
Comment ces programmes contribuent-ils à un « meilleur Canada »?
Vous savez, c’est drôle. À un moment donné, notre équipe a rédigé un énoncé d’objectifs clair et précis qui déclare que nous voulons : Transformer les leaders. Façonner les communautés. Changer le monde. Cette déclaration n’a pas encore fait l’objet d’une grande attention du public, mais elle est toujours au cœur de nos conversations. Notre objectif est de transformer les dirigeants. Ce faisant, nous contribuons à façonner les organisations et les communautés. Et en façonnant et en transformant les organisations et les communautés, cela mène à un monde meilleur. Transformer les leaders pour un meilleur Canada renforce cette orientation pour nos programmes, notre communauté de pratique et nos clients.
Je sais que ça semble être un objectif ambitieux — et ça l’est. Ça nous a amenés à nous arrêter et à nous dire : « Vraiment? Nous ne sommes que 17! » Mais nous avons réalisé que, oui, c’est ce que nous faisons. Nous travaillons tous les jours avec des personnes qui deviendront des leaders très accomplis et influents, des personnes qui cherchent à avoir un impact dans leur propre coin du monde en se basant, en partie, sur les expériences qu’elles ont vécues avec nous. Alors pourquoi viserions-nous moins haut?
Le fait d’avoir un nombre croissant de meilleures entreprises au Canada, de meilleures institutions gouvernementales ou de meilleurs organismes de soins de santé fera certainement du Canada un endroit meilleur.
À qui s’adressent vos Programmes pour cadres?
Beaucoup de nos clients œuvrent dans le secteur public, pour le bien public — littéralement pour faire du Canada un endroit meilleur. Beaucoup de nos clients sont dans le secteur des soins de santé et, encore une fois, ils font littéralement du Canada un endroit plus sain. Ces personnes sont absolument déterminées à bâtir un meilleur Canada. C’est ce qui me motive chaque jour.
L’une des choses que nous avons tendance à faire vraiment bien est de créer des programmes d’apprentissage personnalisés au sein de certaines communautés et de certains secteurs. Au sein du gouvernement fédéral, il existe des communautés de personnes partageant les mêmes idées. Nous avons donc créé un programme de leadership pour la communauté des politiques. Nous avons un programme de leadership pour la communauté de la sécurité et du renseignement. Nous en avons un pour les avocats et les personnes du ministère de la Justice. Nous avons un programme de leadership pour les personnes travaillant dans le secteur de la défense nationale et les secteurs connexes centrés sur d’énormes projets complexes — pensez aux achats militaires. Nous essayons de trouver des moyens d’élaborer des programmes de leadership qui sont contextualisés, personnalisés et pertinents pour ces communautés, de sorte que vous n’acquérez pas seulement des compétences génériques en matière de leadership, mais que vous apprenez la pratique du leadership dans votre propre contexte unique.
Comment vos programmes aident-ils les leaders à avoir un impact plus large?
Certaines personnes ont participé à nos programmes et, cinq ans plus tard, y envoient également leurs propres équipes de direction. Ils ont décrit l’énorme impact que cela a eu sur la culture de leur organisation. Toute la conversation sur le leadership peut changer. Parfois, mon équipe connaît toute l’équipe de direction de tel ou tel établissement de soins de santé ou de tel ou tel ministère parce que presque tous ont suivi l’un de nos programmes. De toute évidence, cela a un impact important sur ces organisations et ces communautés.
Je dirais également que notre activité a une mission sociale très forte. Lorsque vous travaillez dans le secteur des soins de santé ou le secteur public, vous travaillez avec des personnes engagées dans le développement social, économique et communautaire. Nous essayons d’aider les leaders à faire évoluer leur culture et à introduire des changements progressifs qui transformeront leur lieu de travail. Nous devons susciter ce genre de discussions, car nos clients le souhaitent.
Quel effet pensez-vous que vos programmes ont sur la carrière des participants?
Pouvons-nous attribuer leur succès entièrement à nos programmes? Bien sûr que non. Il n’y a pas de corrélation directe, mais ce n’est pas nécessaire. Je ne m’attribuerais pas le mérite de votre réussite, mais je m’attribuerais certainement le mérite de vous avoir poussé dans la bonne direction. Et un coup de pouce est suffisant pour moi. Je pense que c’est une intention valable, je pense que c’est la vérité sur ce que nous faisons et que ce n’est pas de l’orgueil démesuré. Nous ne nous posons pas en gourous héroïques du leadership. Nous nous positionnons plutôt comme des co-pèlerins dans un voyage de leadership — dans le pèlerinage pour faire du Canada un endroit meilleur.
Les choses ont-elles changé depuis le début de la pandémie?
Avant le 13 mars 2020, nous n’avions pas beaucoup de programmes en ligne. Depuis le premier confinement pandémique, chaque minute de programme a été diffusée dans un environnement virtuel. La conversion à l’Internet a été rapide et incroyablement réussie. On pourrait dire que la réponse à la pandémie dans l’espace d’apprentissage des cadres nous a tous ouvert l’esprit à l’apprentissage virtuel — et je pense que nous ne reviendrons jamais à l’ancienne méthode. Impossible de ne pas voir les possibilités. Oh, nous allons certainement revenir à l’expérience d’apprentissage en personne, cela ne fait aucun doute, mais il y a une tonne de choses que nous ne ferons plus en personne, parce que cela n’a plus de sens.
Cela nous a donné toute l’impulsion nécessaire pour innover et améliorer la façon dont nous offrons nos programmes — et cela nous donne accès à un plus grand nombre de clients potentiels. Nous avons déjà eu des gens de tout le pays qui se sont joints à nos programmes et qui ne l’auraient probablement pas fait autrement. Maintenant, tout d’un coup, nous pouvons enrichir notre engagement avec des communautés à l’extérieur d’Ottawa et peut-être avoir un impact encore plus grand sur le façonnement d’un meilleur Canada.
Vous pouvez vous renseigner sur les Programmes pour cadres Telfer à telfer.uottawa.ca/fr/executiveprograms/
- Catégorie : Futurs diplômés
Les étudiants en finance de 4e année à Telfer suivent leur cours intégrateur (Évaluation d’entreprises, ADM 4750) à la fin de leur baccalauréat. C’est l’occasion pour les étudiants de prendre tout ce qu’ils ont appris au cours de leurs études et de l’appliquer à une situation réelle. Ils effectuent une analyse de cas pour évaluer la valeur d’une entreprise donnée et proposent ensuite un plan d’action visant à améliorer son rendement économique.
Ce trimestre, une autre grande compétition du cours intégrateur a eu lieu le 9 avril quand les étudiants du cours d’Évaluation d’entreprises ont travaillé sur une étude de cas visant à évaluer Clearwater Seafoods Inc., le plus grand producteur de fruits de mer en Amérique du Nord. Située à Bedford en Nouvelle-Écosse, l’entreprise a récemment été achetée par Premium Brands Holdings et une coalition de Premières Nations Mi’kmaq, le 25 janvier 2021.
Après une compétition acharnée, les finalistes ont présenté leur travail à distance devant un panel de juges afin de découvrir l’équipe gagnante avec la meilleure stratégie.
Félicitations aux membres de l’équipe gagnante :
- Griffin Brown;
- Fawad Hedjran;
- Harley K. Hubbard;
- Melissa Reyes Chinchilla
L’expérience de l’équipe gagnante
Nous avons parlé aux gagnants et au panel de juges pour en apprendre davantage sur la compétition de ce trimestre. Hubbard a fait part des moments forts de son expérience : « Notre aspect préféré de la compétition était de pouvoir entendre les commentaires de neuf juges distingués. Ken Paul, directeur des pêches à l’Assemblée des Premières Nations, a été très instructif, tout comme Alexander Comeau de Fiera Capital. Dans l’ensemble, ce fut une très belle expérience, rendue possible grâce au soutien du professeur Michael Reynolds. »
Lorsqu’on lui a demandé quels étaient les plus grands défis auxquels a dû faire face son équipe, la charge de travail est la première chose qui lui est venue à l’esprit : « Notre plus grand défi a été au niveau du temps et de la charge de travail requise. Chacun d’entre nous devait trouver un équilibre entre une charge de cours à temps plein, nos activités parascolaires, et nos stages. Nous sommes parvenus au succès en tirant parti de nos forces respectives et en travaillant en équipe », a-t-il conclu.
De plus, Ken Paul a partagé des commentaires très informatifs de la perspective autochtone. Il a affirmé que l’évaluation et la fusion-acquisition de l’entreprise Clearwater ont donné aux étudiants la chance de réfléchir à d’importantes considérations éthiques autochtones : « Une des plus grandes différences entre les pêcheurs autochtones et les pêcheurs non autochtones est le fait que dans notre société canadienne, nous tenons toujours à maximiser le profit. Dans le milieu autochtone, il est essentiel de laisser une partie des ressources aux générations futures. Des notions telles que la responsabilité sociale des entreprises et la durabilité environnementale sont extrêmement importantes et sont au cœur des valeurs des peuples des Premières Nations. »
Paul a insisté sur le fait qu’il fallait « s’assurer que les communautés des Premières Nations abordent cette fusion-acquisition sur une base commerciale afin qu’ils en bénéficient sur le plan économique. » Il a souligné que l'acquisition de Clearwater était commerciale et n’était pas liée aux questions relatives aux traités, comme la question de la pêche autochtone au homard maritime qui a fait la une de l'actualité nationale durant l'automne 2020.
Félicitations encore une fois à l’équipe gagnante pour leur travail et leur excellente présentation!
- Catégorie : La voix des étudiants
Cette dernière année a été pour le moins inhabituelle, mais la section régionale de DECA à l’Université d’Ottawa en a tiré le meilleur parti. Plus la vie quotidienne changeait, plus les cours et les activités des clubs se donnaient en ligne, plus nous comprenions que nos événements annuels se dérouleraient quelque peu différemment. Néanmoins, les deux co‑présidents de notre club, Ethan Koloditzky et moi-même, Sydney Hutchison, étions déterminés à offrir aux délégués une expérience authentique de DECA.
Le club DECA uOttawa accueille les étudiants de premier cycle de toutes les facultés. Il se spécialise dans les compétitions de cas d’affaires, offrant aux délégués un choix de plus de 10 catégories pour résoudre des cas basés sur des problèmes d'affaires réels, en équipe ou en solo. Les étudiants acquièrent une expérience précieuse en matière de résolution de problèmes et de raisonnement, et peuvent se faire des amis formidables en cours de route.
Cette année, malgré les défis que posait le déroulement des compétitions en ligne, DECA uOttawa a accueilli plus de délégués que jamais. Notre équipe a organisé plusieurs activités sociales avec des jeux et des prix pour permettre aux délégués de se rencontrer. Les dirigeants du club ont travaillé très fort pour organiser le concours de cas interne annuel en ligne. Pour la première fois, le club a accueilli des concurrents de l’Université Trent, de l’Université Tech Ontario et de l’Université de Toronto à St. George. L’événement était parrainé par Ross Video et Celtic House Venture Partners. Des conférenciers de Ross Video ainsi que Pete Grieve, PMP, et Elizabeth Audette-Bourdeau, diplômée de l’Université d’Ottawa, ont également participé au concours.
Chaque année en janvier, les délégués des sections régionales de DECA venant de partout au pays se réunissent à Toronto pour participer à la compétition nationale. Cette année, pour la première fois, l'événement s'est déroulé en ligne. De leur chambre à coucher et de leur bureau à domicile, les délégués se sont branchés à Internet pour se mesurer dans l’une des nombreuses catégories proposées. La section régionale de l’Université d’Ottawa a réussi au‑delà de toute attente. Cinq de ses délégués se sont classés dans leurs catégories respectives et se sont qualifiés pour les concours internationaux.
Pour son dernier événement de l’année, la section régionale de l’Université d’Ottawa a décidé d’organiser son propre concours Quizbowl, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Le Quizbowl est un événement habituellement tenu lors du volet national que DECA a dû annuler à cause de la COVID. Habituellement, des équipes de quatre participants se mesurent dans le cadre d’un jeu-questionnaire de type Jeopardy. Pour reproduire cette expérience, un tournoi à la ronde a été organisé sur Microsoft Teams, ce qui permettait aux membres des équipes de lever la main pour répondre aux questions.
L'année touchant à sa fin, DECA uOttawa est fière de célébrer son succès et d’encourager ses quatre délégués qui participeront à la compétition internationale de DECA ce printemps : Parker O’Neill, Hussain Kapadia, Antonia Romanisin et Megan Brink.
Nous laissons maintenant la section régionale DECA uOttawa entre les bonnes mains de ses nouvelles co‑présidentes, Geneviève Marquis et Camille Pélet, qui feront de l’année 2021‑2022 une nouvelle réussite.
- Catégorie : La voix des étudiants
En tant qu’étudiants, nous savons à quel point il est difficile de s’accorder du temps pour prendre soin de soi, mais il importe tout de même de veiller à faire de notre santé mentale une priorité. Il ne suffit pas de se perdre dans les images d’Instagram ou de TikTok; vous pouvez faire beaucoup plus pour intégrer l’amour de soi dans votre vie.
Voici trois conseils pour y parvenir : vous célébrer, vous fixer des limites et participer à la vie sociale. Vous vous demandez peut-être ce que cela signifie de vous fixer des limites et ce que vous pouvez faire pour vous célébrer vous-même? Vous avez de la chance, car j’ai pour vous des suggestions éprouvées! Par exemple, si vous prenez le temps de faire preuve d’auto-compassion, vous augmenterez votre productivité.
1. Célébrez-vous constamment et non pas SEULEMENT pendant les victoires
Se célébrer soi-même ne signifie pas célébrer une réalisation ou une victoire. Cela signifie simplement célébrer le fait d’être VOUS. Se célébrer, c’est prendre un bain et relaxer avec un verre de vin. C’est savourer ses mets préférés et en faire un moment « juste pour soi ». Il n’est pas nécessaire que ce soit pour une raison précise; vous pouvez le faire pour vous et juste pour vous. Pour en revenir au bain, imaginez pouvoir simplement relaxer dans le bain avec des sons de spa en arrière-plan, peut-être avec une boule de bain effervescente, en vous éclairant à la chandelle.
Saviez-vous que des études ont démontré que le fait de prendre un bain améliore votre humeur? On a déterminé que les participants qui prenaient des bains chauds tous les jours étaient de meilleure humeur, s’endormaient plus facilement et affichaient un score plus faible sur une échelle de dépression.
2. Il est IMPÉRATIF de se fixer des limites
Établir vos limites est l’une des choses les plus faciles que vous pouvez faire et qui peut être très gratifiante. Ça peut être aussi simple que de dire que vous allez prendre une pause : « Fini les études et les lectures ce soir, je vais cuisiner! » Le fait de vous donner la permission de prendre une soirée ou une journée de congé peut être très stimulant et vous apporter beaucoup de bonheur. Vous pouvez prendre du temps pour méditer, programmer des rappels pour prendre des pauses, lire votre livre favori ou écouter en rafale votre série préférée. Il n’est pas nécessaire que ces limites soient immuables, elles peuvent changer de jour en jour ou de semaine en semaine. Essayez de vous fixer des limites pour le plaisir! La prochaine fois que vous serez debout tard le soir à vous demander quand arrêter de travailler, fixez-vous une limite. Essayez de remplacer le travail par quelque chose que vous aimez vraiment : lire, cuisiner, faire de la pâtisserie, bricoler ou méditer. La période des examens pourrait être le moment idéal pour essayer cela au profit de votre santé mentale.
3. Entretenez vos relations sociales
C’est vrai, la socialisation est une autre façon de se faire plaisir à soi-même! Nous avons tous un souvenir d’une soirée parfaite passée avec nos amis ou notre famille. Cela peut aussi être de consacrer une soirée à jaser avec un ami sur FaceTime ou WhatsApp. Quoi qu’il en soit, la socialisation est différente d’une personne à l’autre. Bien sûr, pendant la COVID‑19, le temps que nous passons avec nos amis doit l’être à distance.
La prochaine fois que vous prévoyez passer une soirée avec vos amis, essayez des jeux virtuels, comme le toujours populaire Among Us, qui vous permet de découvrir lequel de vos amis est le plus rusé de votre groupe. Vous pouvez essayer Jackbox Games!, qui offre des tonnes de mini-jeux tous plus distrayants les uns que les autres. Il y a aussi Backyard, un jeu de Scrabble avec une touche spéciale. Ce genre d’activités peut vous permettre d’avoir du plaisir et de socialiser, en plus d’apporter de la créativité dans votre esprit, de la souplesse dans vos pensées et de la jeunesse dans votre cœur.
J’espère que vous avez apprécié ces trois conseils pour améliorer votre santé mentale! Essayez de découvrir lequel vous convient le mieux. Encore une fois, assurez-vous de prendre le temps de vous célébrer, de vous fixer des limites et de socialiser. Si cela ne fonctionne pas pour vous, essayez de nouvelles idées de passe-temps, que ce soit le yoga, la marche à l’extérieur, la fabrication de bijoux, le tricot ou la rédaction d’un livre de recettes. Prenez soin de vous pendant la Semaine de la santé mentale et continuez de le faire par la suite!
- Catégorie : Futurs diplômés
Le 6 avril dernier, l'École de gestion Telfer présentait la compétition de marketing Michel Cloutier, une compétition de cas où les étudiants de marketing de 4e année présentent un plan de marketing qui vise à résoudre un problème d'affaires réel pour une entreprise existante. Cette année, l'organisation à l’étude était Postes Canada.
Les étudiants ont reçu le mandat d’élaborer un plan de marketing intégré pour le nouveau produit de prêt simple de Postes Canada afin de capter leur intérêt, les amener à utiliser le service et susciter leur rétention à long terme via l’achat répété. Les équipes finalistes ont ensuite présenté leur travail devant un panel de six juges provenant de l’industrie.
Félicitation à l'équipe gagnante :
- James Cormier;
- Estevao Costa;
- Ryan Coughlan;
- Jackson Hines;
- Paula Jaramillo Palacio;
- Maclain Van Eindhoven
Estevao Costa, membre de l’équipe gagnante, a mentionné que le plus grand défi auquel son équipe a dû faire face était au sujet de l’élaboration de leur plan : « Je crois que notre plus grand défi était de sélectionner l’information que nous voulions utiliser alors qu’il y avait tant de données disponibles. Nous savions que ceci était primordial, puisque l’information sélectionnée serait à la base de notre plan. C’est la raison pour laquelle nous étions l’équipe ayant consacré le plus de temps à l’étude de marché, mais en bout de ligne, nous avons obtenu la première place dans cette catégorie! »
Estevao attribue le succès de son équipe à une grande chimie d'équipe et à l'ambition partagée de chacun de ses membres. Cela leur a permis de créer un espace libre et créatif, leur permettant de proposer de nouvelles idées cohérentes au cas présenté : « Pour moi, la meilleure partie de ce projet a été les séances de remue-méninges lorsque nous travaillions sur la présentation finale pour Postes Canada. » Il poursuit : « Je crois que nous devons l’entièreté de notre succès à la qualité de notre travail d’équipe. Nous nous entendions tous à merveille et savions ce que nous avions à faire pour contribuer au succès de l’équipe. Je crois que cela était mon aspect préféré de la compétition; il est rare qu’un groupe travaille aussi bien ensemble, et c’est quand vous vous retrouvez dans une telle équipe que vous constatez toute la différence que cela peut faire », conclut-il de son expérience.
Félicitations à tous les étudiants en marketing de quatrième année qui ont terminé leur module intégrateur de marketing ce trimestre.
- Catégorie : Dons et collectes de fonds
Un message spécial de Stéphane Brutus, doyen de l’École de gestion Telfer
Chaque jour à Telfer, nous travaillons à propulser notre vision pour un meilleur Canada. Certains jours, comme aujourd’hui, cette vision en pleine ascension atteint de nouveaux sommets.
Aujourd’hui, la campagne Investir autrement et intelligemment à l’appui de la Vision pour un meilleur Canada de Telfer prend son essor. Nous vous invitons à prendre part à cette aventure qui selon nous changera le cours de l’histoire de Telfer et transformera le Canada à jamais.
Notre vision se bâtit depuis 50 ans
Nous aspirons à créer un Canada plus vert, plus en santé, plus heureux et plus prospère pour le bien de tous, à l’aide de laboratoires et instituts uniques dédiés à la recherche, à l’apprentissage et aux pratiques de gestion. Vous pouvez faire partie des visionnaires qui aideront à bâtir ces centres et à provoquer de profonds changements sociaux. Investir autrement et intelligemment, c’est aussi être un moteur du progrès.
L’École Telfer a toujours été un investissement judicieux
Sinon, pourquoi Ian Telfer nous aurait-il choisis pour le plus gros don jamais fait à une école de gestion canadienne à l’époque? Pourquoi le CEO Magazine aurait-il classé — à deux reprises! — notre programme de MBA pour cadres au premier rang de son palmarès mondial?
Ils ont vu en nous une École en avance sur son temps, animée depuis toujours par une volonté de travailler pour le profit de tous. Une École située à proximité du siège du pouvoir au Canada et prête à mettre toute la force de son potentiel inexploité au service du Canada.
Le monde a besoin d’un meilleur Canada, et le Canada a besoin de notre École visionnaire
Aidez-nous à concrétiser cette vision en appuyant la campagne Investir autrement et intelligemment.
En faisant un don dès maintenant, vous doublez votre impact : chaque dollar sera égalé par Ian Telfer lui-même jusqu’à concurrence de 50 000 $ (maximum de 5000 $ par donateur).
Vous pouvez faire un don ponctuel ou récurrent. Vous trouverez toute l’information au telfer.uottawa.ca/fr/donnez, où le Fonds de la Telfer Nation et le Fonds Telfer pour un meilleur Canada sont décrits.
Ensemble, investissons dans la start-up suprême
Sous bien des angles, concrétiser notre vision équivaut à démarrer une entreprise d’une envergure inégalée dont le RCI sera d’une importance cruciale pour nos enfants et petits-enfants.
Vous pouvez faire partie des visionnaires qui investissent dans un meilleur Canada. J’en suis. Notre corps professoral et notre personnel aussi. Joignez-vous à nous!
Cordialement,
Le doyen Stéphane Brutus
- Catégorie : Dons et collectes de fonds
James Price, directeur général du développement et de l’engagement communautaire à Telfer, mène, avec toute son équipe, la campagne Investir autrement et intelligemment à l’appui de notre Vision pour un meilleur Canada. Quelques heures seulement avant le coup d’envoi de la plus ambitieuse campagne de sensibilisation et de financement de toute l’histoire de Telfer, il a pris quelques minutes pour expliquer le but de la campagne, ce qu’elle permettra d’accomplir à Telfer et au Canada et pourquoi il faut s’y mettre dès maintenant. Toute personne qui rêve d’un meilleur Canada, qu’elle soit diplômée ou non de Telfer, peut y avoir un rôle à jouer.
Sur quoi repose la nouvelle vision de Telfer?
Nous croyons que le domaine des affaires a un rôle central à jouer dans la résolution des plus grands défis sociaux, économiques et financiers de notre pays. Nous générons de nouvelles connaissances, idées et pratiques par la recherche. Surtout, nous utilisons ces découvertes pour former de jeunes étudiants et des cadres chevronnés.
Quel est le rôle de la campagne Investir autrement et intelligemment dans tout ça?
Cette campagne de cinq ans est un effort ciblé pour stimuler des investissements judicieux et stratégiques dans l’avenir par la recherche, l’apprentissage expérientiel et le renouvellement des programmes.
Pourquoi la campagne fait-elle une si grande place à l’enseignement basé sur la recherche?
La recherche amène de nouvelles perspectives et se traduit par une meilleure expérience en classe, chose d’une importance absolue. Selon les évaluations étudiantes, nos meilleurs chercheurs et praticiens sont aussi nos meilleurs professeurs et une source constante de nouvelles idées, de nouveaux défis et de nouvelles études de cas. Ils sont aussi à la fine pointe des connaissances dans leur domaine.
Cette approche favorise également de meilleures pratiques d’affaires
Oui, et non seulement pour nos étudiants, mais aussi pour les cadres. Dans le contexte de notre vision et de ses quatre thèmes, ça se traduit notamment par des initiatives visant la mise en œuvre de nouvelles pratiques d’affaires pour favoriser l’inclusion au travail, structurer les entreprises familiales de façon à encourager la relève, intégrer les préoccupations écologiques aux décisions d’affaires et aux rapports aux actionnaires, et repenser les systèmes de santé pour offrir de meilleurs soins de façon plus efficace.
Vous avez mentionné les entreprises familiales. Ces entreprises jouent un rôle important dans l’économie canadienne, n’est-ce pas?
Oui, et nous avons tout un groupe de chercheurs et de praticiens de renommée mondiale pour nous guider. Nous travaillons à mettre sur pied un programme complet de formation pour la relève des entreprises familiales.
Est-ce innovateur de se préoccuper de la relève plutôt que de se concentrer sur l’entreprise elle-même ou sur la figure du patriarche ou de la matriarche?
Nous nous intéressons à la prochaine génération, c’est-à-dire les personnes qui pourraient prendre — ou pas — la relève de l’entreprise familiale. Nous étudions différentes choses, comme la façon dont les enfants et petits-enfants utilisent le patrimoine familial pour créer de nouvelles entreprises qui sont souvent connexes. Notre perspective va au-delà de l’entreprise familiale elle-même.
Quelles sont les trois grandes idées maîtresses pour les cinq prochaines années?
Premièrement, l’apprentissage expérientiel. Notre doyen est convaincu que c’est en vivant des expériences concrètes que les étudiants peuvent réaliser leur plein potentiel. C’est pourquoi nous voulons ajouter une composante d’apprentissage expérientiel à tous nos programmes et activités d’apprentissage, et intégrer le plus possible cette approche à l’expérience étudiante. Nos équipes compétitives et nos clubs font un excellent travail en ce sens et sont très forts, mais nous voulons que les étudiants aient accès à ce type d’apprentissage là où ça compte le plus.
L’enseignement basé sur la recherche, dont nous avons déjà parlé, est la deuxième grande idée maîtresse.
La troisième est l’occasion de réinventer le Canada après la pandémie. Notre nouveau doyen a donc demandé le renouvellement complet de nos programmes. La campagne de financement va nous permettre d’innover dans tous nos programmes de premier cycle et d’études supérieures.
Il y a aussi de nouvelles infrastructures de prévues?
Oui, quand la situation l’exige. Dans le cas du Laboratoire des organisations et sociétés en croissance, de grands travaux sont prévus pour aménager un espace de pointe où il sera réellement possible d’étudier les dynamiques organisationnelles et le stress au travail en tirant parti de l’expertise de grands spécialistes canadiens de la santé psychologique au travail.
Certains pensent que la vision a été conçue dans la foulée de la pandémie
En fait, le travail sur la vision a commencé avant la pandémie. À l’approche de notre 50e anniversaire, célébré récemment, nous avions mené un processus de consultation pour déterminer nos pôles stratégiques d’impact. En réfléchissant à notre passé et à notre avenir, nous nous sommes rendu compte que notre École travaille depuis toujours à bâtir un meilleur Canada. Ça fait partie de son ADN. Il se trouve que la nouvelle vision répond aussi au besoin actuel de rebâtir le Canada sur de meilleures bases.
La santé est un des piliers de cette vision. Regardez ce qui s’est passé pendant la pandémie : beaucoup des problèmes sont de nature opérationnelle ou logistique. Le bonheur est un autre pilier de la vision : or, le milieu de travail a complètement changé. Les équipes travaillent à distance depuis un an. Quelles seront les conséquences sur les milieux de travail, les équipes et le bien-être des travailleurs?
N’oublions pas non plus les problèmes systémiques liés à l’équité, à la diversité et à l’inclusion. Nos chercheurs étudient ces choses depuis longtemps, mais ont récemment suscité beaucoup d’intérêt par leurs travaux démontrant que les groupes marginalisés sont frappés plus durement que les autres par la pandémie et qu’il faut mettre ces personnes au centre de tout effort de reprise économique.
Impossible de rester les bras croisés. C’est le moment d’agir et nous sommes déterminés à le faire.
Diriez-vous que notre message aux diplômés qui veulent s’impliquer n’est pas « nous sommes les meilleurs, donnez-nous votre argent », mais bien « bâtissons cet avenir ensemble »?
Totalement! Nous avons une excellente École et une direction claire, mais nous avons besoin de votre aide. Cette vision et cette campagne sont ambitieuses. D’ici cinq ans, tout le monde saura que notre École fait partie des meilleures, mais nous ne pouvons y arriver sans vous.
Il y a tant de façons de contribuer
Oui, et chaque don compte. Bien sûr, nous avons besoin de dons d’envergure pour bâtir ces instituts et recruter de nouvelles chaires et leaders de renom, mais il nous faut aussi développer notre équipe actuelle, déjà très forte, et faire rayonner son travail. Nos efforts de recrutement des dernières années ont porté d’excellents fruits. Notre corps professoral est un groupe motivé et moderne, et chaque dollar nous aide à avancer sur la voie de l’excellence.
Autre exemple de vos dons à l’œuvre : nos instituts ne sont pas des tours d’ivoire. La présence de cadres en résidence permet à nos professeurs de travailler main dans la main avec des praticiens de façon à ancrer la recherche et l’enseignement dans la pratique. En contribuant au Fonds Telfer pour un meilleur Canada, vous appuyez la poursuite de ce travail qui contribue à la fois à la qualité de l’enseignement et à l’amélioration des pratiques.
D’autre part, vos contributions au Fonds de la Telfer Nation, qui appuient notre engagement envers l’apprentissage expérientiel et l’expérience étudiante, nous aideront à offrir toute une gamme de possibilités uniques à nos étudiants et étudiantes, quel que soit leur programme.
À quels fonds peut-on contribuer?
Vous pouvez faire un don au Fonds de la Telfer Nation, qui porte sur l’apprentissage expérientiel et l’amélioration de l’expérience étudiante, ou au Fonds Telfer pour un meilleur Canada, qui appuie la recherche et son application à l’enseignement et à la pratique.
Chaque don, qu’il soit de l’ordre de 100 $, 1000 $ ou 1 000 000 $, sera mis à contribution de façon extrêmement judicieuse. Le but ultime est de créer l’École, les entreprises et, oui, le pays que nous voulons et qu’il nous faut d’ici cinq ans.
Il n’y a donc pas de temps à perdre. Il faut s’y mettre tout de suite
Extraits d'un entretien avec James Price
- Catégorie : Futurs diplômés
Du 19 au 21 mars, les étudiants de 4e année au B.Com. à Telfer ont participé à la simulation de stratégie Intopia, une compétition qui fait partie du cours de management stratégique de 4e année (ADM 4711). Les étudiants ont dû appliquer des concepts de management stratégique dans un univers simulé en ligne, où ils doivent prendre des décisions rapides dans une période déterminée et négocier avec leurs pairs pour développer leur entreprise simulée pendant le week-end.
Cet hiver, la compétition s'est déroulée pour la deuxième fois dans un format virtuel. Lorsque questionnée sur les plus grands défis à relever à Intopia ce trimestre, Hanae Merdas, membre de l'équipe gagnante, a répondu : « Je dirais que de vendre l’entièreté de notre inventaire [était notre plus grand défi]. Alors que la compétition avançait, certaines équipes ont eu des difficultés à respecter les contrats au niveau financier. Cela dit, nous avons décidé d’ajouter une clause dans nos contrats pour répondre à ce genre de situation, afin de nous protéger en tant que Producteur X et de nous assurer que l’inventaire était bien livré à chaque équipe. » Dans l'ensemble, l'expérience d'Hanae n'a pas été affectée par l'environnement en ligne : « Même si c'était en ligne, j'ai eu un plaisir fou à rencontrer de nouvelles personnes et surtout à travailler au sein de mon équipe », conclut-elle.
En fait, même si la simulation s'est déroulée virtuellement, cela n'a rien enlevé à l'aspect collaboratif d'Intopia. « Ce que j'ai préféré, c'est collaborer et négocier avec les autres équipes et essayer de voir quelle était leur stratégie », a déclaré Jade Ladouceur, membre de l’équipe gagnante. Elle ajouta : « J’ai vraiment aimé interagir avec les autres et établir des contrats avec eux! Nous nous sommes vraiment efforcés à travailler ensemble afin d’obtenir le plus de succès possible et plusieurs de nos partenaires ont félicité notre équipe à la fin de la compétition, ce que j’ai vraiment apprécié! Je pense que cela montre à quel point nous étions tous solidaires les uns des autres. »
Félicitations à l’équipe gagnante et aux meilleurs producteurs de composants
- Hugo With
- Hanae Merdas
- Jade Ladouceur
- Katerine Delev
- Martin Arnold
Félicitations aux équipes suivantes, qui se sont distinguées dans d’autres catégories prisées
Meilleur producteur de produits finaux : Équipe 56
- Austyn Gaspar
- Jared Coyle
- Josh Joy
- James Cormier
- Angie Gomez
- Kian Pezeshki
Meilleure entreprise intégrée : Équipe 46
- Alexis Raymond
- Nikolas Belanger
- Joy Xu
- Michael Kreshewski
- Shaambhavi Kumar
Meilleur fournisseur de services : Équipe 2
- Amedeo Maurat
- Nicolas Bourdin
- Paul Servant
- William Simard
- Anthony Mahfouz
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Chantal Butler (B.Com. 1994) croit qu’il faut profiter de l’engouement pour la durabilité dans le secteur du commerce de détail alimentaire et prendre les mesures qui s’imposent au sein des chaînes d’approvisionnement. Mme Butler est vice-présidente des ventes et directrice générale de Loblaw Business, une filiale de Weston Foods. Elle collabore avec plusieurs de ses clients et clientes qui cherchent à influencer le secteur du commerce de détail alimentaire afin de le rendre plus durable. Comment les chaînes d’approvisionnement du commerce de détail alimentaire peuvent-elles contribuer à la création d’un monde plus vert et quels sont les principaux obstacles au verdissement de ce secteur? Nous nous sommes entretenus avec Chantal Butler pour en apprendre davantage sur les changements positifs qui s’annoncent.
Changements à l’horizon
Partout dans le monde, de plus en plus d’entreprises sont déterminées à réduire leur empreinte carbone et à créer une société meilleure. Or, pour entraîner de véritables changements en matière de durabilité, les mesures qu’elles prennent doivent à même leurs chaînes d’approvisionnement. Une étude menée par Sara Hajmohammad, professeure à l’École de gestion Telfer, suggère que les entreprises peuvent apporter des améliorations stratégiques à l’échelle sectorielle en orientant et transformant les pratiques et comportements de leurs fournisseurs sur les plans social et environnemental.
Chantal Butler déborde d’optimisme à ce sujet. Selon elle, le secteur du commerce de détail alimentaire peut jouer un rôle d’avant-garde en intégrant des pratiques durables à même ses chaînes d’approvisionnement. « Les choses ont beaucoup progressé dans le secteur depuis dix ans, et je crois vraiment que ce n’est que le début. »
Alors que les gens prennent davantage conscience des impacts environnementaux de leur consommation et tentent de trouver des produits plus verts, nombreux sont les détaillants alimentaires qui voient plus loin, non seulement en adoptant des pratiques durables à l’interne, mais en encourageant leurs fournisseurs à faire de même. Mme Butler explique « que les entreprises ont actuellement une occasion en or d’influencer à long terme toute la chaîne d’approvisionnement ».
La taille importe
Les géants du commerce de détail alimentaire collaborent avec de multiples fournisseurs de produits de base, notamment les aliments crus et les emballages. Selon Chantal Butler, lorsque d’importantes entreprises comme Weston Foods se fixent des objectifs de durabilité, elles peuvent influencer leurs fournisseurs. « Si certains fournisseurs ne contribuent pas activement à la réalisation de ces objectifs, nous en trouvons d’autres qui partagent notre vision », ajoute-t-elle.
L’union fait la force
Dans son étude, la professeure Hajmohammad soutient que si les entreprises d’un même secteur élaborent des stratégies communes pour influencer leurs fournisseurs, elles ont plus de chances de forcer ces derniers à adopter des mesures durables dans l’ensemble du secteur. Chantal Butler est d’accord avec ce point de vue. En effet, l’union est un vecteur efficace de changement au sein d’un secteur : « Les principales entreprises de commerce de détail alimentaire sont peut-être en concurrence les unes avec les autres, mais si elles se mettent toutes à exiger les mêmes normes en matière de durabilité, forçant leurs fournisseurs à s’ajuster et à répondre à leurs demandes, elles peuvent provoquer un véritable changement. »
Des alliances se sont d’ailleurs formées entre les géants du secteur afin d’encourager les fournisseurs à verdir leurs pratiques, en particulier en ce qui concerne l’emballage. « Les grandes comme les petites entreprises s’unissent pour contraindre les fournisseurs à s’approvisionner en plastique recyclable ou à éliminer certains types de produits dans leurs matières plastiques », affirme Chantal Butler.
Défis
Si la taille et la puissance d’une entreprise peuvent jouer en sa faveur au moment d’influencer sa chaîne d’approvisionnement, elles peuvent également compliquer l’innovation. Selon Chantal Butler, les grandes entreprises ont souvent de la difficulté à innover ou à implanter des changements à grande échelle qui touchent plusieurs aspects de leur portefeuille d’activités.
Or, elles devront innover davantage si elles veulent se donner de nouveaux objectifs et répondre aux attentes des consommateurs et consommatrices, dont la prochaine génération pourrait, par exemple, ne chercher à acheter que des produits provenant d’entreprises à l’approche « zéro déchet ».
Bien que l’importance de la durabilité soit largement admise de nos jours, il n’est ni simple ni rapide de transformer une chaîne d’approvisionnement. « Certains fournisseurs ont tendance à sélectionner quelles idées ils veulent adopter, certains autres sont prêts à innover avec vous, alors que d’autres s’inquiètent de la façon d’y arriver », explique-t-elle, ajoutant que les questions d’argent peuvent parfois entraver les démarches d’entreprises souhaitant devenir plus vertes.
Les politiques de durabilité peuvent, au bout du compte, augmenter les dépenses pour tout le monde. Les entreprises doivent donc faire pression pour que les gouvernements mettent en place des politiques appropriées et des mesures d’allègement fiscal. Autrement, les consommateurs et consommatrices risquent de devoir assumer les coûts supplémentaires : « Même si les organisations s’efforcent d’absorber le plus possible ces coûts, les prix risquent d’augmenter. »
Weston Foods, moteur de changement
Depuis deux ans, Chantal Butler met en œuvre le plan de durabilité décennal dont Weston Foods s’est doté. Comme l’emballage est une des préoccupations principales des consommateurs et consommatrices, l’entreprise en a fait une de ses priorités clés. « De nos jours, les gens veulent éliminer et remplacer autant que possible les plastiques très toxiques. »
En vue d’atteindre ses objectifs de durabilité et de réduire les répercussions environnementales des emballages, Weston Foods s’est associée à des fournisseurs afin de s’approvisionner de manière plus durable. Par exemple, l’entreprise élabore actuellement avec un de ses clients un projet pilote visant à évaluer si les emballages réutilisables ont leur place dans le domaine des produits emballés, alimentaires ou non.
Conseils aux entreprises en quête de vert
Selon Chantal Butler, la durabilité n’est pas l’apanage des grandes entreprises; les petites et moyennes entreprises (PME) ont aussi un rôle à jouer dans la transformation de la chaîne d’approvisionnement. Voici ses conseils aux PME qui souhaitent devenir plus durables :
- Toutes les grandes organisations possèdent maintenant des stratégies de durabilité et de responsabilité sociale, qu’elles publient et dont elles suivent la progression. Examinez ce qu’elles font et adoptez les pratiques qui correspondent à votre modèle d’affaires.
- Les plus petites entreprises disposent parfois d’une plus grande flexibilité et peuvent essayer des propositions durables plus créatives ou plus ambitieuses. Mettez à profit la taille de votre entreprise pour innover davantage et aller plus loin que ne le peuvent les plus grands joueurs.
Peu importe leur taille, les entreprises de tous les secteurs peuvent contribuer au développement d’un Canada plus vert et d’un avenir meilleur. En tant que mère, Chantal Butler sait à quel point il est important de mettre de l’avant la durabilité de l’environnement : « À quoi ressemblera le monde de nos enfants, et celui de leurs enfants, si, collectivement, nous ne nous occupons pas maintenant de ces problématiques? »
Chantal Butler (B.Com. 1994), Vice-présidente des ventes, Les Compagnies Loblaw Limitée
- Catégorie : La voix des étudiants
Au Canada, le nombre de femmes entrepreneures ne cesse de croître chaque année. Selon Statistiques Canada, en 2019, ce sont 15,6 % des PME qui étaient détenues par des femmes et elles représentaient 37,4 % de la population de travailleurs autonomes. Générant plus de 117 milliards de dollars d’activité économique par an, nous pouvons constater que les femmes s’imposent de plus en plus comme des actrices essentielles du développement économique.
Cela dit, contrairement à leurs homologues masculins dont les secteurs d’activités sont variés, on remarque que les femmes ont tendance à créer leur entreprise dans les secteurs du service. Découvrons donc quels sont ces différents secteurs.
Le choix d’une industrie de services
Comme mentionné précédemment, les femmes entrepreneures au Canada sont plus susceptibles de créer leur entreprise dans le secteur du service, et sont moins représentées dans certains secteurs comme l’agriculture, la foresterie, la pêche ou encore la construction.lesquel
Ainsi, dans le rapport 2020 du Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat, une étude des PME détenues par des femmes en fonction des secteurs d’activités, nous permet d’établir le classement suivant :
- L’enseignement et les soins de santé (63 %)
- L’hébergement et les services de restauration (52,8 %)
- L’industrie de l’information, l’industrie culturelle et les loisirs (44,1 %)
- La finance, les assurances et les services immobiliers (38,5 %)
- Les services professionnels (38,1 %)
De même, au niveau des travailleuses autonomes, elles déclarent généralement que leurs activités se situent dans les secteurs suivants :
- Les services publics (65,7 %)
- Les soins de santé (57,6 %)
- Le commerce (55,7 %)
- Les services professionnels (54,2 %)
- L’industrie de l’information, l’industrie culturelle et les loisirs (54,1 %)
Tandis que certaines études tendent à expliquer cette concentration par des facteurs liés à l’histoire ou encore à la socialisation, je pense qu’il ne faudrait pas négliger les motivations des femmes entrepreneures, qui bien souvent se lancent en affaires dans le but d’avoir un impact social significatif. Elles trouvent donc leur compte dans les secteurs du service, là où le rapport à autrui est plus élevé.
D’ailleurs, elles sont beaucoup plus nombreuses à se déclarer comme faisant de l'entrepreneuriat dit “social” (11 % des entreprises détenues majoritairement par des femmes le déclarent, contre 5,3 % pour les entreprises de leurs homologues masculins), ce qui montre leur enclin à se lancer dans des affaires servant des causes qu’elles valorisent.
Les secteurs en croissance
Tout comme le nombre de femmes qui décident de se lancer en affaires, les secteurs d’activités dans lesquels elles décident de travailler évoluent aussi.
Selon une étude de Statistiques Canada, entre 1987 et 2018 le nombre de travailleuses autonomes dans les industries des soins de santé et de l’assistance sociale a pratiquement doublé. De même que les secteurs de la finance, des assurances, des services immobiliers et des industries connexes, dont le chiffre a été multiplié par cinq en 30 ans.
L’art et la création, un secteur oublié?
Lorsqu’on parle d’entrepreneuriat féminin et même d’entrepreneuriat en général, on mentionne peu le secteur de l’art et de la création, alors que la plupart des artistes ont tendance à travailler de manière indépendante (généralement à la pige, ou encore à contrat) et peuvent être considérés comme des entrepreneurs.
Au Canada, 52% des artistes sont des travailleurs autonomes et le recensement de 2016 indique que les femmes dominent le secteur artistique, en représentant plus de la moitié des artistes. On peut donc voir que les femmes entrepreneures sont très présentes dans ce secteur.
Le délaissement de l’art et de la création dans le dialogue sur l'entrepreneuriat peut s’expliquer par la volonté de certains artistes de se distinguer du monde des affaires ou encore les débats existants autour de la définition même du mot « artiste » (en partie lié aux distinctions entre les différents domaines culturels tels que les beaux-arts, l’art publicitaire, le design et l’artisanat).
Au final, on ne peut nier la croissance de l’entrepreneuriat féminin au Canada et sa contribution au développement économique du pays. Cela dit, la concentration des femmes entrepreneures dans les secteurs du service témoigne des inégalités qui demeurent dans le milieu des affaires. Bien qu’elles soient de plus en plus nombreuses, les femmes sont encore en marge des secteurs à fort potentiel de croissance. Selon moi, une chose est certaine, c’est qu’il reste un travail à accomplir pour enfin briser les barrières auxquelles elles sont confrontées.
Néanmoins, à mesure que je rêve d’un monde plus inclusif, je garde en mémoire les victoires que les femmes ont déjà remportées au fil du temps et les changements qu’elles continuent d’apporter chaque jour. Les grandes choses prennent du temps, et il semblerait que la cause féminine en fasse partie. Alors certes, nous devons garder un oeil sur l’avenir, mais que cela ne nous empêche pas de nous réjouir et d'être fières du parcours accompli!
Sous-catégories
La voix des étudiants
L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez