Actualités
- Catégorie : Actualités
Les 15 derniers mois ont été pour le moins turbulents. De nombreux changements ont chamboulé notre façon de vivre, de travailler et de se situer. Que cela nous plaise ou non, nous avons dû faire appel à notre résilience personnelle et la renforcer. Aujourd’hui, nous avons tout entendu, depuis les conseils pour mieux manger, faire du yoga et prendre des bains à bulles, nous savons comment renforcer notre résilience individuelle afin de pouvoir « nous adapter au stress, […] exploiter les ressources pour assurer le bien-être, et croire que la croissance personnelle joue le rôle de mesure d’adaptation saine à la crise » (Southwick, Frederick et coll.).
Bien que l’établissement de pratiques personnelles qui nous aident à nous remettre de l’adversité soit un élément essentiel de la capacité de vivre et de bien diriger, comment les dirigeants peuvent-ils s’assurer que leurs équipes font aussi preuve de résilience? La résilience individuelle et celle de l’équipe ne sont pas les mêmes – selon Alliger et coll., la résilience d’une équipe consiste à se remettre des défis qui peuvent mettre en péril la cohésion et le rendement d’une équipe. L’accent n’est pas seulement mis sur le rétablissement individuel, mais sur le maintien d’une dynamique positive et la capacité d’apprendre ensemble, en groupe.
À mesure que les restrictions s’assouplissent et que de nombreuses organisations recommencent à travailler ensemble sur place, les dirigeants devront guider leurs équipes pendant une autre période de changement et d’adaptation. Au cours des mois à venir, les dirigeants se concentreront sur la création d’un environnement qui soutient le sentiment d’appartenance et la motivation dont leurs équipes ont besoin, non seulement pour se rétablir de la fatigue causée par la pandémie, mais aussi pour contribuer à la transformation de ce nouveau milieu de travail.
Former et renforcer des chefs et des équipes résilients fait partie de ce que nous faisons au sein des Programmes pour cadres de Telfer. Dans un article récent du Harvard Business Review, les auteurs indiquent qu’une composante majeure du développement de la résilience en tant que leader consiste à établir des réseaux et à créer des liens avec des pairs qui font face à des défis semblables (Cross et coll., 2021). Nos programmes vous aident à établir ces réseaux et à créer des possibilités de croissance, deux caractéristiques essentielles d’équipes très performantes.
Comment prévoyez-vous soutenir votre équipe au cours de la prochaine phase? Pendant que vous vous préparez à la période de changement à venir, nous vous encourageons à envisager de créer un environnement où votre équipe peut apprendre, en groupe. Une partie de nos rôles au sein des Programmes pour cadres de Telfer consiste à concevoir des programmes personnalisés qui répondent aux besoins particuliers de votre équipe. Les programmes personnalisés permettent aux participants de partager une expérience d’apprentissage commune qui peut faciliter le processus de gestion du changement, et aider à promouvoir les sentiments d’inclusion, d’engagement et de motivation au sein de votre équipe afin que vous puissiez commencer cette prochaine phase avec confiance.
Si vous avez des questions ou si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur la programmation personnalisée, communiquez avec nous à l’adresse
À propos des auteures
Margaux Carson est gestionnaire de prestation de programmes pour les Programmes de cadres de Telfer, et supervise la conception, l’élaboration et la prestation de tous les programmes offerts. Elle apporte à ce poste sa formation et son expérience internationale en matière de conseil en développement du leadership. Margaux est passionnée par la conception et la prestation de programmes à fort impact qui aident les dirigeants à développer et à créer des cultures de confiance, de connexion et de perfectionnement au sein de leurs équipes afin qu’elles puissent réussir.
Christina Tector est accompagnatrice de cadres et facilitatrice en développement du leadership. Elle compte plus de 20 ans d’expérience de travail dans la fonction publique fédérale à titre de facilitatrice en leadership, d’accompagnatrice en développement personnel, de mentor en leadership du changement, de conseillère en changement organisationnel et d’enseignante pleine conscience. Elle a à cœur d’aider, de soutenir et de guider les leaders pour qu’ils découvrent leurs propres limites de développement personnel, réalisent leur potentiel et élèvent les équipes qu’ils dirigent. Christina souhaite par-dessus tout créer un climat de confiance, de compassion et d’authenticité pour que les humains en bonne santé puissent s’épanouir dans des systèmes sains.
Références :
Alliger et coll. (2015). Team Resilience : How Teams Flourish Under Pressure. https://iranarze.ir/wp-content/uploads/2017/01/E3365.pdf
Cross et coll. (2021). The Secret to Building Resilience. https://hbr.org/2021/01/the-secret-to-building-resilience
Southwick, Frederick et Martini, Brenda et Charney, Dennis et Southwick, Steven. (2017). Leadership and Resilience. 10.1007/978-3-319-31036-7_18.
- Catégorie : La voix des étudiants
En tant qu’étudiante internationale, j’ai dû relever de nombreux défis à l’Université d’Ottawa au cours de ma première année. Lorsque je suis arrivée au Canada, j’étais aux anges et mon rêve s’était finalement réalisé. Cependant, la vie au Canada est tout à fait différente de ce que j’imaginais. Il faisait beaucoup plus froid et c’était beaucoup plus difficile que je ne le pensais. Je vivais dans un nouveau pays, je rencontrais de nouvelles personnes de plusieurs origines et j’avais une charge de travail scolaire élevée. Toutefois, être ouverte d’esprit, développer des habitudes d’apprentissage stratégiques et chercher des conseils de façon proactive vous aideront à surmonter ces défis au cours de votre première année.
Défi no 1 : Faire face au choc culturel
Le choc culturel est une émotion que la plupart des gens ressentent au cours de leur première année dans un nouveau pays. Il s’agit d’une expérience commune qui change la façon dont vous vous comportez dans un nouvel environnement. Voici quelques trucs pour surmonter le choc culturel :
- Faites des recherches sur la culture canadienne avant d’arriver au Canada : J’ai fait des recherches sur la culture populaire et j’ai appris à m’adapter à la culture canadienne. Les Canadiens sont très polis, et il est important de ne pas oublier vos manières si vous voulez faire bonne impression. Assurez-vous de dire « merci » et « s’il vous plaît » de façon appropriée et significative, mais ne l’utilisez pas à outrance.
- Fixez des attentes réalistes : Accepter le choc culturel fait partie de l’adaptation à un nouveau pays. Donnez-vous le temps nécessaire pour découvrir et vous adapter à votre nouvel environnement. Ne vous poussez pas trop fort. Laissez le temps faire son œuvre, surtout pour une nouvelle transition comme celle-ci. Le fait de puiser de l'énergie positive dans les loisirs vous aide également à surmonter vos difficultés au lieu de vous concentrer principalement sur elles.
- Participez à des activités de groupe, à des événements universitaires et à des festivals sociaux : Les festivals communautaires prennent de l’ampleur au fil du temps pour refléter les valeurs, les intérêts et les aspirations des résidents. Ces activités vous aideront à développer votre capacité à apprendre les langues, à vous familiariser avec les cultures et à faire de nouvelles connexions. Vous trouverez les festivals à venir sur le site web de Festivals d’Ottawa.
- Rencontrez votre mentor international : Telfer nous aide aussi à nous adapter à un nouvel environnement. Les étudiants internationaux se voient attribuer un mentor international lors de leur première année. Avoir une conversation avec eux et leur poser des questions vous aidera à améliorer votre expérience. Ils sont également des étudiants internationaux et comprennent donc vos problèmes et ont des conseils utiles pour les régler. De plus, ils sont très sympathiques et prêts à aider, alors ne soyez pas timides.
Défi no 2 : Faire de nouvelles rencontres
J’ai beaucoup d’amis du secondaire et de l’université dans mon pays d’origine, mais j’en avais moins lorsque j’étudiais au Canada. Le français et l’anglais sont les langues officielles au Canada, donc si la langue est un obstacle au moment de vous faire des amis, acceptez-le et soyez fiers de votre accent propre à votre langue maternelle. L’Université d’Ottawa offre de nombreux programmes linguistiques qui peuvent vous aider à améliorer vos compétences en communication. Le Programme intensif d’anglais est offert pour vous aider à développer votre confiance et à acquérir de nouvelles compétences linguistiques.
De plus, des ateliers de conversations sont également offerts pour vous aider à vous faire de nouveaux amis qui ont des niveaux linguistiques semblables et qui vous permettent d’être plus à l’aise à parler anglais. J’ai rencontré tellement d’amis dans le cadre de cet atelier et j’ai finalement amélioré mes compétences en expression orale. En plus, le fait de vous faire des amis et de tisser des liens avec vos collègues de classe vous aidera à surmonter votre peur de parler l’anglais. Votre première année est le meilleur moment pour vous faire des amis, alors que la plupart des gens ne se connaissent pas encore. Ne soyez pas timide au début! Si vous ne tentez pas votre chance, il vous sera plus difficile de trouver de nouveaux amis lors de votre deuxième ou troisième année d’études.
Défi no 3 : Gérer une charge de travail élevée
Le troisième défi est la charge de travail scolaire élevée que vous devez assumer lorsque vous êtes à l’université. Je crois que bon nombre d’entre vous ont eu beaucoup de devoirs et de remises à respecter lorsque vous étiez à l’école secondaire. Cependant, c’est tout à fait différent à l’université. La vie universitaire est beaucoup plus stressante que l’école secondaire. Parfois, vous pouvez être fatigué et vouloir abandonner. Voici quelques raisons pour lesquelles vous êtes si anxieux et comment les surmonter :
-
Ne pas bien connaître votre horaire : La plupart des étudiants sont plus stressés lorsqu’ils ont énormément de devoirs et un horaire chargé. Vous créer un plan détaillé est la meilleure façon de gérer votre temps et de prioriser les choses les plus importantes. Vous ne pouvez pas modifier vos heures de cours ou votre horaire de travail, mais vous pouvez essayer de tirer le meilleur parti de votre temps. Accorder un certain temps pour les devoirs et la relaxation vous aidera à créer une routine qui vous rendra moins stressé.
-
Avoir peur de poser des questions : C’est probablement la situation la plus courante à laquelle les étudiants internationaux sont confrontés à l’uOttawa. Ils ont peur de communiquer leurs problèmes et de dire leurs opinions. Selon moi, la langue est un obstacle pour de nombreuses personnes ne parlant pas l’anglais, et elle les empêche de dire ce qu’ils pensent. Les personnes qui maîtrisent moins bien l’anglais peuvent éprouver des difficultés en classe, ce qui les conduit naturellement à rester silencieux. Il existe de nombreuses façons de poser des questions : rencontrer votre professeur après le cours, leur envoyer un courriel ou même poser des questions à vos collègues de classe. Vous ne maîtrisez peut-être pas encore la langue, mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron.
-
Avoir un mode de vie malsain : souvent les étudiants ne boivent pas assez d’eau, ne font pas assez d’exercice, ne dorment pas selon un bon horaire et mangent de la malbouffe. C’est plus difficile pour les étudiants internationaux de prendre soin d’eux-mêmes pendant leur première année parce qu’ils étaient habitués de compter sur leurs parents à la maison, ce qui peut mener à de mauvaises habitudes. Par conséquent, il est essentiel et utile d’établir une routine saine, de prendre des pauses, d’instaurer des habitudes et de travailler avec des amis pour surmonter le stress et obtenir suffisamment d’énergie positive pour mieux affronter les obstacles. L’Université d’Ottawa offre également des services en santé mentale et mieux-être qui vous aideront à vous sentir mieux dans votre peau.
J’espère que vous trouverez ces conseils utiles et qu’ils vous aideront à gérer les défis que vous aurez à relever lors de votre première année à l’uOttawa. Une fois que vous aurez surmonté ces défis, vous serez plus à l’aise lors de votre prochain trimestre. Si vous avez des questions ou des problèmes, n’hésitez pas à communiquer avec moi. Je serai ravie de vous aider pour tout ce qui a trait à votre première année!
- Catégorie : La voix des étudiants
Si j’avais une machine à remonter le temps, voici tout ce que je ferais différemment et tout ce que je ferais de la même façon pour réussir mes études sans regret. Si vous lisez cet article avant de commencer votre première année, c’est le moment parfait pour vous faire un plan. Si vous êtes à la moitié de votre baccalauréat et que vous ne vous sentez pas entièrement comblé, je vous encourage à lire et à explorer certaines des opportunités mentionnées; il n’est jamais trop tard!
Quel que soit votre programme d’études, tirer le meilleur parti de votre éducation va au-delà de la salle de classe. Il s’agit des rencontres que vous faites, des amitiés que vous créez et des défis que vous vous lancez. Il n’est pas nécessaire de se mettre trop de pression, d’ailleurs j’ai quelques stratégies pour vous aider à garder le juste milieu tout en vous amusant pendant vos études en gestion.
Mes bons coups :
Il n’y a pas de formule magique, mais c’est en suivant de bons conseils et en créant mes propres occasions que les choses se sont bien déroulées pour moi.
1. Utiliser un agenda ou un planificateur
C’est simple et essentiel! Si vous le faites déjà, continuez comme ça.
J’ai eu la chance d’en recevoir un dans ma trousse de semaine 101 Telfer, mais si vous n’en avez pas reçu, la SÉUO en donne parfois au début du trimestre.
La gestion du temps est la clé de la réussite. Notez toutes vos dates limites et planifiez votre journée en conséquence afin d’avoir du temps pour étudier et du temps pour relaxer.
Les téléphones intelligents et les calendriers en ligne fonctionnent très bien pour beaucoup de gens, mais si vous avez tendance à vous sentir étouffé par les notifications, il est préférable d’envisager une autre option pour minimiser les distractions et aider à la visualisation.
Je vous recommande fortement ce Textagenda QUO VADIS (voir la photo ci-jointe). Il a des caractéristiques géniales et il est à un prix raisonnable, soit moins de 20 $, dans un format parfait. Le papier est recyclable et la couverture peut être réutilisée. J’ai acheté le mien à la Boutique Campus.
2. S’inscrire à des clubs
On vous le suggérera au moins 416 fois au cours de votre baccalauréat, alors autant l’accepter : rejoindre des clubs étudiants est une expérience très enrichissante. En vous joignant à l’équipe de direction, vous organiserez des événements pour vos membres, ce qui paraît bien sur votre CV, mais qui est également beaucoup de plaisir!
Si vous n'avez pas le temps de vous engager, joignez-vous aux clubs en tant que membre pour avoir accès à des événements gratuits ou à un tarif réduit pour les événements payants.
J’ai fait partie du Club des entrepreneurs (TECDE) avant de rejoindre l’équipe des ambassadeurs du Centre des carrières de l’École de gestion Telfer.
Jetez un coup d’œil à la liste complète des clubs et associations de Telfer et découvrez ce qui vous intéresse!
3. Parler aux professeurs en dehors de la classe
Les heures de bureau sont idéales pour poser des questions précises à vos professeurs et obtenir des renseignements de façon individuelle, mais au-delà de ça, apprenez à les connaître!
Apprenez-en davantage sur leurs passions et leurs expériences. Certaines des conversations les plus percutantes et significatives que j’ai eu ont eu lieu ainsi. Le fait d’être à distance et de façon virtuelle ne devrait pas vous en empêcher. Je peux dire avec certitude que j’ai établi d’excellentes relations sur Zoom au cours de la dernière année. Les professeurs peuvent vous offrir d’excellents conseils professionnels et vous mettre en contact avec des personnes de leur réseau qui peuvent vous guider si ils ne le peuvent pas.
4. Participer à des compétitions de cas
Prendre part à des activités parascolaires comme des compétitions de cas qui sont offertes à l’interne par Telfer et à l’externe par l’entremise de CABS est l’une des meilleures choses que vous pouvez faire en tant qu’étudiant en gestion.
J’ai participé aux Jeux du Commerce Central (JDCC) lors de ma troisième année et je peux dire qu’avec le bon encadrement, votre capacité de travailler sous pression et de présenter des exposés efficaces s’améliorera de façon exponentielle.
Mis à part le fait que vous pouvez vous épanouir, vous avez souvent la possibilité de gagner des prix en argent ou autre, et si vous n’êtes toujours pas convaincu (vous devriez l’être), les employeurs adorent voir ce genre d’accomplissement sur un CV. Cela témoigne de votre capacité à gérer votre temps, à collaborer et à surmonter des défis. Pour en savoir plus, consultez l’article « Trois raisons pour lesquelles tu devrais participer à une compétition de cas à Telfer ».
Employeur : « Parlez-moi d’une fois où vous avez dû gérer un conflit. »
Vous : Aux JDCC!
Employeur : « Parlez-moi d’une fois où vous avez dû faire preuve de leadership. »
Vous : Aux JDCC!
Employeur : « Wow! D’accord, mais à part les JDCC, parlez-moi de… »
Vous : (Parlez de la façon dont vous avez saisi toutes les opportunités que j’ai décrites ici et comment elles vous ont aidé à développer des compétences et à grandir.)
5. Participer à des événements de réseautage
Le Centre des carrières de Telfer offre d’excellentes occasions de parler à des recruteurs provenant d’une multitude d’entreprises.
- Connectez-vous à Destination Carrière pour jeter un coup d’œil au calendrier des événements, puis prenez le temps d’y assister. Faites des recherches sur les entreprises qui vous intéressent à l’avance.
- Programme de mentorat par les cadres de Telfer
Recevez de l’encadrement par un professionnel de l’industrie, profitez de conseils professionnels, posez des questions, révisez votre curriculum vitæ, visitez son bureau, et essayez de participer à certaines réunions. - Séminaires innovants
Surveillez ces sections spéciales : ADM4797 - séminaires innovants, ADM3396 - fusion entrepreneuriale, ou ADM3713 - Esprit entrepreneurial : création d’une nouvelle entreprise! Ce sont des occasions uniques qui vous aident à tirer le meilleur parti des cours complémentaires que vous devez suivre en administration. Je recommande fortement les cours Préparation et participation à la compétition de cas d’affaires I (ADM3994) et II (ADM4994).
6. Postuler comme assistant à l’enseignement
Postulez, postulez, postulez! L’université vous enverra un courriel avant la période de soumission. Notez-la dans votre agenda! Si vous avez étudié fort et obtenu des notes exceptionnelles, postulez à tous les postes qui vous intéressent. Si vous aimez travailler directement avec les étudiants, envisagez de postuler pour ADM1700 - Introduction à la gestion des affaires, ou ADM2781 - Habiletés de communication d'affaires.
7. Étudier à l’extérieur de votre chambre
La bibliothèque a des étages désignées au silence. Mettez votre téléphone sur silencieux et hors de vue pour vraiment vous y mettre et être productif. Il y a plein d’endroits propices où étudier sur le campus; prenez le temps de les découvrir!.
8. Découvrir les sports intra-muros
L’activité physique est tellement bénéfique. C’est une excellente occasion de socialiser, de se faire des amis et de s’amuser. Structurez votre semaine et assurez-vous de prendre du temps pour vous-même. Découvrez les options de ligues intra-muros de l’uOttawa.
9. Naviguer le travail et les études
Si vous êtes admissible à un soutien financier et souhaitez travailler à temps partiel pendant le trimestre, explorez le Régime travail-études pour les emplois sur le campus. Les heures sont habituellement très raisonnables, ce qui vous permet de gagner de l’argent tout en gérant votre charge de travail.
Ce que je referais différemment :
1. M’inscrire à des programmes pratiques spécialisés de Telfer
Si vous aimez le défi de résoudre des problèmes et de présenter des solutions dans le cadre de compétition de cas, une carrière en consultation pourrait être pour vous. Si je pouvais revenir en arrière, je ne passerais pas à côté de ce programme. Le Programme de la profession de consultant en gestion (PMCP) est un programme de développement de deux ans destiné aux étudiants de l’École de gestion Telfer qui s’intéressent à la consultation. Ceux-ci participent à des ateliers et à des simulations animés par des professionnels de l’industrie.
Si les finances vous intéressent, le Programme sur les marchés financiers (CMP) est pour vous. Consultez les autres programmes offerts ici.
2. Rester dans le programme coop
J’ai quitté le programme coop en deuxième année pour des raisons personnelles, avec l’intention de trouver un stage par moi-même. On m’en a offert un, mais les choses n’ont pas marché. Ça arrive!
Les stages coop sont plus sûrs (les employeurs reçoivent des incitatifs concurrentiels au moyen de crédits d’impôt pour études, de sorte qu’ils profitent grandement de l’embauche d’étudiants), et vous aurez la garantie d’obtenir votre diplôme avec une certaine expérience de travail officielle liée à votre domaine. Ne vous méfiez pas des frais ou de la charge de travail : ça en vaut la peine.
Quelques conseils importants :
- Réseautez avec des personnes travaillant dans ces entreprises dès le début; souvent, les candidats sont pris en considération avant même de faire une entrevue, alors passez du temps avec les recruteurs. Démontrez de l’intérêt, posez des questions et trouvez à qui vous devriez parler.
- Si vous le pouvez, envisagez d'expérimenter à la fois le secteur public et le secteur privé pour déterminer le rythme et l'environnement qui vous conviennent.
3. Rencontrer des gens de différentes facultés et de différents programmes
Si les compétitions de cas vous intéressent, surveillez les facultés d’ingénierie et de sciences. Explorez la possibilité de joindre leurs clubs, d’assister à des activités sociales, même si ce sont des soirées de jeux en ligne, des tournois et plus encore. Vous pouvez collaborer avec d’autres étudiants de ces facultés et offrir vos connaissances entrepreneuriales pour créer une équipe hautement fonctionnelle.
Vous aimiez les arts au secondaire? Il y a un certain nombre de clubs de danse à l’UCU en tout temps. Joignez-vous à un club d’improvisation ou de théâtre! Créez votre propre club, ici!
4. Explorer Ottawa
Trouvez un ami et allez vous promener; prenez du temps pour vous aventurer et découvrir. Si vous n’avez pas choisi le forfait alimentaire, songez à soutenir certains restaurants ou cafés locaux.
Profitez de l’expérience complète. Les études sont importantes, mais je vous encourage à prioriser votre temps de façon à pouvoir faire des excursions personnelles périodiquement. Profitez de l’automne et du printemps, car les randonnées d’hiver peuvent être difficiles. Ne manquez pas de patiner sur le canal, c’est un rite de passage.
Je n’ai jamais vécu tout un été à Ottawa et je le regrette énormément. J’avais prévu de passer l’été 2020 à explorer, mais ça ne s’est pas tout à fait déroulé comme prévu! Apprenez de mes erreurs!
5. Faire des demandes de bourses d’études
La grande majorité des bourses d’études offertes par l’entremise du portail des bourses en ligne de l’Université d’Ottawa ont des dates limites au début et au milieu de l’automne. Faites autant de demandes que possible, et gardez un bon dossier sur les exigences de chacune. Conservez des copies des demandes que vous soumettez, et améliorez-les.
De nombreuses bourses d’études exigent que vous rédigiez une dissertation, mais elles portent souvent sur un sujet qui vous intéresse! Écrivez sur quelque chose de spécial qui vous tient à cœur. Vous pouvez réutiliser la même dissertation pour de multiples occasions différentes, alors soumettez-les continuellement! Si vous vous y consacrez dès le début et faites preuve de diligence, ce sera bénéfique pour vous.
Si vous êtes prêts à faire du bénévolat, je vous le recommande fortement. Non, en fait, je vous SUPPLIE d’en faire. Utilisez le navigateur de l’engagement communautaire pour trouver les meilleures occasions afin de vous impliquer et d’obtenir votre attestation de bénévolat. Cela fera de vous un candidat extraordinairement intéressant pour les bourses, en plus des nombreux avantages permanents qui y sont associés.
6. Devenir un conseiller communautaire ou un mentor
Si vous êtes un bon candidat bilingue et qui a aimé la commodité et l’ambiance de la vie en résidence, envisagez de devenir conseiller communautaire ou mentor. Un avantage de l’emploi est de vivre en résidence gratuitement!
Résumé des principaux points à retenir :
Si vous vous êtes rendu aussi loin dans l’article, vous avez ce qu’il faut pour réaliser de grandes choses.
N’oubliez pas :
- Les relations sont importantes! La situation mondiale actuelle rend le réseautage difficile, mais vos efforts en valent la peine;
- Mettez-vous au défi! Le stress peut être nuisible, mais c’est la source du progrès;
- Trouver un équilibre entre vos cours et vos passions personnelles. Respectez vos engagements et les obligations de votre groupe, mais prenez du temps pour vous;
- Soyez ouvert d’esprit! N’ayez pas peur de nouvelles idées et activités. Vous apprendrez tellement de choses et vous vous ferez de nouveaux amis.
- Catégorie : Engagement communautaire
Une nouvelle étude de Telfer montre que les familles traditionnelles ayant des entreprises traitent souvent leurs enfants différemment en fonction de leur genre, y compris dans la planification de la relève et l’éducation entrepreneuriale. Nous avons parlé à deux femmes qui ont grandi au sein de familles d’entrepreneurs pour apprendre comment les préjugés sexistes peuvent influencer la carrière et l’expérience des femmes en entrepreneuriat. Elles ont également donné des conseils aux entreprises familiales.
Emma O’Dwyer
Emma O’Dwyer, directrice régionale chez Family Enterprise Canada, a été témoin de préjugés dans sa propre famille. Elle affirme qu’elle n’a pas reçu de soutien, même si elle a obtenu « deux MBA d’universités prestigieuses, acquis une expérience externe et établi un réseau professionnel au-delà de l’entreprise familiale ». Elle se demande souvent si cela ne l’a pas empêchée de développer la confiance nécessaire pour emprunter une voie plus entrepreneuriale.
O’Dwyer affirme que les préjugés de genre peuvent nuire tant aux filles qu’aux fils. « Aujourd’hui, je constate que beaucoup d’hommes qui sont appelés à hériter de l’entreprise familiale ou à démarrer leur propre entreprise subissent une pression pour réussir. » Elle croit que « forcer les fils à diriger l’entreprise familiale limite leurs possibilités d’acquérir de l’expérience à l’extérieur de l’entreprise familiale et d’acquérir les connaissances professionnelles dont ils ont besoin. »
Susan St. Amand
Susan St. Amand est la fondatrice et présidente de Sirius Group Inc. et de Sirius Financial Services. Tout comme O’Dwyer, St. Amand a toujours eu un intérêt pour le monde des affaires. « Mon père et un groupe d’entrepreneurs locaux se rencontraient tous les jours pour prendre un café, et j’adorais me joindre à eux à l’occasion et écouter leurs histoires. » C’est la raison pour laquelle elle a fait des études en commerce.
Bien que St. Amand ait acquis de l’expérience et une formation en entrepreneuriat, son frère était quand même celui qui devait prendre la relève à la retraite de son père. « Il n’était tout simplement pas courant pour les femmes de diriger une entreprise familiale ou d’en hériter, donc on ne m’a pas pris en compte. » Cela ne l’a pas empêché de faire carrière dans une grande organisation financière avant de démarrer sa propre entreprise. Malgré son succès, on lui demandait souvent quand elle allait vendre son entreprise et assumer un rôle plus traditionnellement féminin.
Conseils aux familles pour lutter contre les préjugés de genre
O’Dwyer et St. Amand ont fait part de quelques suggestions pour aider les familles à lutter contre les préjugés de genre et à préparer la prochaine génération à réussir dans l’entreprise familiale et ailleurs :
- Traitez les enfants le plus équitablement possible et assurez-vous que les attentes et la pression soient les mêmes pour tous.
- Identifiez les besoins des enfants en matière d’activités et d’expériences, ainsi que le soutien dont ils ont besoin pour développer leurs compétences et réussir dans n'importe quelle carrière.
- De grandes choses naissent de l'échec et de l'apprentissage. Laissez la prochaine génération essayer des choses, échouer, apprendre, essayer de nouveau et répéter pour réussir, et ça dans un environnement sain.
- L’héritage de votre famille ne devrait pas être uniquement l’entreprise, quel que soit le nombre de générations qui la composent. Laissez la prochaine génération trouver sa passion et explorer autre chose. Vous serez surpris des résultats.
- Donnez l’occasion aux enfants de rencontrer des modèles et des mentors de tous les genres très tôt dans leur vie.
- Impliquez-les aux conversations sur l’entreprise et les finances. Ne prenez pas pour acquis que les enfants ne s’intéressent pas aux chiffres, aux investissements ou aux affaires en raison de leur genre.
- Utilisez des histoires pour partager des connaissances et rendre l’information accessible.
- Apprenez aux enfants à prendre des décisions et à assumer leurs responsabilités dès le plus jeune âge. Être à l’aise avec le risque est essentiel pour se sentir confiant et indépendant.
O’Dwyer rappelle aux parents qui dirigent une entreprise familiale : « Vous jouez un rôle important dans le succès de la famille et de l’entreprise. » St. Amand souligne la nécessité de remettre en question les normes rigides, car « les familles sont membres de communautés et les communautés partagent des normes culturelles qui sont ancrées pendant des générations. Il faut de la force et du courage pour engendrer un changement et du temps pour évaluer les résultats. »
Susan St. Amand, TEP , FEA , IAS.A. est fondatrice et présidente de Sirius Group Inc. et de Sirius Financial Services à Ottawa, et présidente de Family Enterprise Canada. Apprenez-en davantage sur son travail auprès des familles multigénérationnelles.
Emma O’Dwyer est directrice régionale de Family Enterprise Canada.
- Catégorie : La voix des étudiants
Ce qu’il faut savoir à mon sujet, c’est que je suis un grand amateur de compétition de cas. J’ai participé à plus de sept d’entre elles au cours de mes quatre années à Telfer, et je pense quand même que ce n’est pas assez.
J’apprécie particulièrement les Jeux du Commerce (JDC), car c’est la première compétition à laquelle j’ai participé, et c’est celle que je préfère le plus. J’ai tellement aimé mon expérience que j’ai décidé d’être l’un des deux coordonnateurs pour l’édition 2021, avec mon bon ami Scott Dowell. Ensemble, nous avons pour objectif de faire de 2021 l’année de Telfer!
Pour ceux et celles d’entre vous qui n’ont jamais participé à une compétition de cas, en voici la présentation. Vous arrivez à l’hôtel avec 50 à 100 autres étudiants de Telfer, portant tous les mêmes vêtements exclusifs pour représenter fièrement l’école. Il y a une cérémonie d’ouverture, une célébration, puis tu te reposes avant le début de la compétition le lendemain. Il y a trois grands volets auxquels tu peux participer :
- Social : une occasion de mettre en valeur ta créativité et ton esprit d’équipe dans le cadre de divers défis;
- Sport : où tu peux participer à une compétition sportive choisie par le comité organisateur;
- Académique : ton équipe doit résoudre une étude de cas réelle présentée par un commanditaire.
Tout au long de la fin de semaine, lorsque tu ne participes pas à une compétition, tu encourages les autres équipes, fais du réseautage avec les commanditaires et te lies d’amitié avec les étudiants des autres universités participantes. Enfin, l’événement se termine par un gala où les commanditaires et les organisateurs annoncent les gagnants de chaque catégorie.
Regarde la vidéo récapitulative pour découvrir ce qu’il en est!
Participe à une compétition de cas
Maintenant que tu as une idée générale de ce qu’est une compétition de cas, pourquoi y participer à Telfer? Bien qu’il y ait plusieurs raisons, je les ai résumées en trois catégories :
1. Pour réseauter
Participer à une compétition de cas est une occasion unique de réseauter, et en tant qu’étudiant en gestion, tu devrais déjà savoir que le réseautage est l’une des choses les plus importantes que tu peux faire à l’université. Je crois sincèrement que je n’aurais pas eu autant de chance de trouver un emploi si ça n’avait pas été des contacts que j’ai établis dès le début à Telfer. Bon nombre de ces relations sont nées lors des compétitions de cas.
Premièrement, une délégation c’est comme une famille, et grâce aux pratiques, aux événements sociaux, aux réunions et à la compétition elle-même, tu peux créer des liens avec les autres étudiants. Ceux-ci peuvent facilement devenir tes meilleurs amis et même agir à titre de références pour un futur emploi.
Deuxièmement, beaucoup d’entreprises parrainent des compétitions de cas pour réseauter avec les étudiants et les embaucher. Que tu fasses partie de l’équipe du volet social, sport ou académique, cet événement te donne la chance de tisser des liens avec ces recruteurs et de donner ton CV. Si les commanditaires te voient à l’œuvre en train de résoudre un cas, ils pourraient t’inviter à un événement cocktail V.I.P. pour apprendre à mieux te connaître. Plusieurs fois, des étudiants ont trouvé un emploi lors de ces compétitions. Tu pourrais être le prochain!
2. Pour développer des compétences
En participant à une compétition de cas, tu as un entraîneur et tu pratiques fréquemment avec ton équipe. Ce sont d’excellentes occasions pour améliorer tes compétences en matière de résolutions de cas, qui sont extrêmement importantes lorsque tu tentes d’obtenir un emploi dans des domaines concurrentiels comme la consultation. De nombreux cabinets comme Deloitte et Accenture ont une étude de cas dans le cadre de leur processus d’entrevue; le fait d’avoir fait des semaines de pratique et reçu des commentaires d’un coach expérimenté te donnera un avantage concurrentiel.
Les autres compétences que tu développeras et qui sont encore plus importantes, à mon avis, sont les techniques de présentation, la gestion du temps et le travail d’équipe. Ces trois compétences sont essentielles pour postuler à un emploi. Ainsi, participer à cette compétition peut t’aider à trouver le travail de tes rêves.
3. Pour s’amuser
Bien que les deux raisons mentionnées ci-dessus soient bonnes et essentielles à la réussite de tes études en gestion, je n’aurais pas participé à sept compétitions si elles n’avaient pas été amusantes. Certains des meilleurs souvenirs de ma carrière universitaire proviennent de ces diverses compétitions de cas. Que ce soit en regardant l’équipe de l’ultimate frisbee de Telfer remporter la finale de bronze aux JDC 2019, quitter la salle de présentation avec mes coéquipiers Josh et Nafim après avoir présenté notre solution aux JDC 2020, ou voir mon ami Bobby gagner le prix MVP au Happening Marketing 2019, ce sont tous des moments que je chérirai pendant très longtemps.
Cela dit, mes expériences n’ont pas toutes été agréables. Malheureusement, aux JDC 2019, j’ai disloqué mon genou et déchiré mon ligament latéral interne (LLI) dans les 30 minutes suivant le début du premier match de soccer que nous avons joué. Cela signifiait que mon tournoi était terminé et que je devais passer le reste de la journée à l’hôpital. Je pense que le fait que j’adore encore les compétitions de cas après avoir vécu cela prouve à quel point elles sont amusantes!
Dans l’ensemble, je t’ai donné trois bonnes raisons pour lesquelles tu devrais t’inscrire à une compétition de cas à Telfer. D’après moi, le simple fait de recevoir des trucs sympas devrait suffire à te convaincre, mais sinon, cet article devrait le faire.
Je suis actuellement le V.-p. des technologies de l’information et du marketing au comité organisateur des JDC 2022 et je peux te dire que nous planifions quelque chose d’énorme pour tout le monde. Après une année très difficile, nous allons allumer la flamme chez tous les délégués, et tu ne voudras pas le manquer!
Suis le Comité compétitions Telfer et les Jeux du Commerce sur les réseaux sociaux pour plus d’information et d’autres nouvelles.
*Avertissement : toutes les compétitions sont différentes, mais je partage mon expérience d'un format traditionnel, en personne, pour garder les choses simples.
- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
Version originale anglaise publiée sur LinkedIn le 14 mai 2021
Nous sommes ravis d’annoncer la publication du rapport intitulé Entrepreneurship Policies through a Gender Lens par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ce rapport, qui arrive à point nommé, regroupe 27 notes de réflexions sur des questions politiques de longue date concernant le soutien à l'entrepreneuriat féminin. Les données de l'OCDE et les commentaires de la rédaction renforcent les conclusions de ces notes. Ce rapport intéressera les femmes entrepreneures, les décideurs, les défenseurs de l’entrepreneuriat féminin et les universitaires, à un moment où il est nécessaire d'avoir des points de vue fondés sur des preuves pour conduire les mesures de redressement post-pandémie.
Contexte
Ce rapport est le fruit d’une collaboration entre l’OCDE et le Global Women’s Entrepreneurship Policy Research Project (Global WEP), un réseau de chercheuses chevronnées provenant de plus de 34 pays. Le projet a été dirigé par Jonathan Potter (chef de la Entrepreneurship Policy and Analysis Unit) de l’OCDE, la professeure Colette Henry, présidente de Global WEP - (Institut de Technologie de Dundalk, Irlande; présidente, Global WEP), la professeure Susan Coleman (Université de Hartford, États-Unis) et la professeure Barbara Orser (Université d’Ottawa, Canada). Des extraits du sommaire exécutif suivent.
Qu’apprendrez-vous de ce rapport?
Les enjeux relatifs à l’entrepreneuriat féminin sont devenus encore plus pertinents, alors que la pandémie de la COVID-19 menace de faire reculer de 20 ans l’entrepreneuriat féminin. Les notes contenues dans ce rapport couvrent un éventail de défis politiques, notamment en ce qui concerne les institutions formelles et informelles, l’accès au financement, l’accès aux compétences et à la conception de politiques, et les instruments politiques qui peuvent être utilisés pour les relever. Les notes soulignent les principes fondamentaux et les bonnes pratiques à suivre dans la conception et la mise en œuvre des politiques.
Ce rapport offre également un aperçu de l’état de l’entrepreneuriat féminin dans les pays de l’OCDE et ailleurs, en utilisant des indicateurs ventilés par genre sur la création d’entreprises, le travail autonome et les obstacles au démarrage, à la pérennité et à la croissance des entreprises. Ces indicateurs illustrent les écarts entre les genres dans l’entrepreneuriat, non seulement dans les taux d’activité, mais aussi dans la proportion d’entrepreneurs qui créent des emplois pour d’autres personnes. Les écarts persistants entre les genres appellent les politiques publiques à continuer de s’attaquer aux inégalités de genre dans l’entrepreneuriat.
Dans l’ensemble, ce rapport fournit une source importante de nouvelles réflexions pour aider les décideurs et militants politiques qui cherchent à renforcer les interventions holistiques à l’appui de l’entrepreneuriat féminin, ainsi que pour encourager et faciliter l’apprentissage par les pairs à travers le monde.
Points saillants du rapport
Les conclusions de ce rapport font valoir que les politiques et les programmes entrepreneuriaux dominants ne sont pas neutres du point de vue du genre. Des approches explicites sont nécessaires pour éliminer les obstacles à l’entrepreneuriat qui sont vécus différemment par les hommes et les femmes, et pour veiller à ce que les femmes aient un même accès au soutien politique destiné aux entrepreneurs.
D’une certaine manière, cette réalité est reconnue par le large éventail d’interventions politiques dédiées aux femmes entrepreneures qui ont été mises en place à l’échelle internationale dans de nombreux contextes. Les interventions abordent les obstacles dans les domaines de la culture et des compétences entrepreneuriales, de l’accès au financement, des réseaux et écosystèmes entrepreneuriaux, des institutions réglementaires, ainsi que sur les approches de conception et de mise en œuvre de politiques visant à atteindre l’égalité des genres. Ces approches illustrent la nature dynamique de la politique de l’entrepreneuriat féminin, ainsi que le progrès réalisé alors que les décideurs reconnaissent les besoins et les contributions des femmes entrepreneures.
Cependant, les initiatives de politique d’entreprise des femmes sont souvent fragiles - limitées dans le temps, à petite échelle, éparses, axées sur les symptômes - et ne sont pas suffisamment soutenues par une vision et un cadre véritables pour l’entrepreneuriat féminin. Pour combler ces lacunes, il faut accroître la sensibilisation et les connaissances au sujet des politiques qui mobilisent et soutiennent les femmes entrepreneures dans les écosystèmes entrepreneuriaux. L’adhésion à des politiques d’entrepreneuriat sans distinction de genre ne permettra pas d’obtenir les avantages qui découleront d’une véritable stimulation de l’égalité des chances dans l’entrepreneuriat.
Il y a trois grandes priorités pour l’élaboration de nouvelles politiques :
Des cadres stratégiques communs pour l’entrepreneuriat féminin doivent être adoptés
Dans certains pays, les cadres politiques pour l’entrepreneuriat féminin sont bien développés et les programmes pour les femmes entrepreneures contribuent efficacement à la réalisation des priorités et des objectifs globaux énoncés dans ces cadres. Cependant, dans d’autres pays, les politiques d’entrepreneuriat féminin sont incomplètes ou inefficaces, souvent parce que les programmes ne sont pas conformes aux objectifs de la politique mondiale; les gouvernements devraient en faire plus pour renforcer les cadres politiques. Ils doivent également consacrer davantage de ressources pour veiller à ce que les programmes s’appuient sur des cadres et soient durables à long terme.
Les interventions politiques en faveur de l’entrepreneuriat féminin doivent refléter le contexte
Les gouvernements doivent veiller à ce que les interventions politiques soient adaptées au contexte institutionnel, culturel et social. Les notes de réflexions politiques décrivent des contextes très différents, notamment des pays développés où les inégalités entre les genres persistent, mais sont relativement subtiles au sein de pays avec un régime fortement patriarcale. La politique d’entrepreneuriat féminin peut être efficace dans n’importe quel contexte, mais les objectifs, les instruments et les mécanismes d’exécution doivent être choisis en conséquence.
Plus de données d’évaluation sont nécessaires comme fondation pour l’expansion des initiatives stratégiques
De nombreux pays ont mis en place une grande variété d’instruments de politique et d’approches d’exécution. L’un des principaux défis consiste à évaluer l’efficacité de ces approches dans différentes situations et dans différentes combinaisons, et à évaluer et à transférer les approches les plus efficaces. Il faut davantage de preuves sur l’efficacité du soutien à l’entrepreneuriat féminin dans différents contextes. Cela comprend, par exemple, les répercussions des mesures de formation et de mentorat, le financement et le rôle des mesures qui influencent les conditions institutionnelles sous-jacentes. Il faut aussi savoir à quel point les mesures doivent être appliquées en bloc. L’absence de preuves d’évaluation est une occasion manquée d’apprendre des interventions politiques à fort impact et pourrait contribuer à la vulnérabilité du financement des programmes d’entrepreneuriat féminin.
Téléchargez le rapport Entrepreneurship Policies through a Gender Lens
- Catégorie : La voix des étudiants
Après avoir écrit plusieurs examens, j’ai mis au point trois méthodes clés pour préparer mes notes de cours. C’est pénible d’étudier pendant des heures et des heures et d’avoir l’impression que ce n’est toujours pas assez. Si c’est le cas pour vous, sachez que vous n’êtes pas seul.
La première méthode consiste à prendre vos notes et à les transformer en cartes visuelles, ainsi qu’à créer des exercices où vous devez compléter les phrases. La deuxième méthode regroupe les outils qui peuvent être utilisés pour prendre vos notes ou les modifier. La dernière méthode consiste à utiliser vos notes pour créer des cartes-éclair à l’aide de Quizlet et Anki.
Au fil des ans, je me suis rendu compte que certaines méthodes d’étude étaient bonnes pour certains types d’examens en particulier. Par exemple, vous pouvez utiliser la première méthode mentionnée pour les examens à choix multiples ou les questions de type vrai ou faux. Il est utile d’intégrer la technologie dans votre prise de notes, car cela pourrait vous faire gagner du temps et vous épargner du stress. Il n’y a rien de plus énervant que d’avoir à trier des centaines de feuilles de notes. Même si vous êtes organisé, il est très fastidieux de relire toutes vos notes écrites. Maintenant, gagnez du temps et épargnez du stress avec ces trois conseils d’étude!
1. Donnez vie à vos notes
Lors des cours, beaucoup d’étudiants prennent des notes en écrivant mot pour mot ce que dit le professeur. Il ne s’agit pas nécessairement de la méthode la plus efficace pour prendre des notes. Vous avez peut-être l’impression d’être productif et de réussir vos examens, mais ce style « d’étude » est loin d’être le bon. Commencez par prendre vos notes de cours et rendez-les visuellement plus attrayantes. Par exemple, lorsque vous devez mémoriser ou comprendre un diagramme, simplifiez-vous la tâche en l’organisant en petites parties. Faites un code de couleur pour chaque petite partie pour qu’ainsi certains éléments se démarquent du reste de l’information. En plus d’ajouter de la couleur et du design à vos notes, vous pouvez créer des exercices de phrases à trous. Selon le Center for Teaching de l’Université Vanderbilt, la récupération répétée aide les étudiants à améliorer la rétention d’information à long terme. La méthode de phrases à trous vous aide également à obtenir un retour instantané de vos mauvaises réponses. Autrement dit, lorsque vous étudiez au moyen de cette méthode, vous vous souvenez encore plus de certains concepts en recevant une rétroaction rapide des bonnes et mauvaises réponses.
2. Faites de la technologie votre ami, et non votre ennemi
Chaque étudiant veut le plus récent ordinateur portable ou la nouvelle tablette pour ses cours. D’autres ne jurent que par le papier et crayon pour prendre des notes. Et si nous combinions le meilleur des deux mondes? La première chose à faire en tant qu’étudiant est de s’acheter un appareil pour prendre des notes. Il peut s’agir d’un ordinateur portable ou d’une tablette. Si vous avez de la chance, l’achat d’une tablette et d’un laptop peut être la meilleure combinaison d’outils pour prendre des notes. Une fois que vous avez au moins un des appareils mentionnés, commencez à utiliser OneNote ou Notability. Ces deux applications vous permettent de convertir des notes écrites à la main en texte numérique, d’organiser toutes vos notes par cours, de stocker vos notes dans le nuage et de transférer ces notes entre appareils. L’avantage d’utiliser OneNote par rapport à Notability est que tous vos documents Word peuvent être modifiés. Comme je disais plus haut, il faut donner vie à vos notes et c’est encore plus facile à faire avec une tablette. Ne craignez plus les longues équations mathématiques avec un accès sans fin à du “papier” sur une tablette. Enfin, surlignez vos notes avec une couleur, ce qui rend vos notes plus amusantes et intéressantes. N’oubliez pas que nous essayons d’améliorer vos notes tout en ayant du plaisir!
3. Les programmes de cartes-éclair et leur efficacité
Les cartes-éclair sont utilisées depuis des années lors d’allocutions en public, alors pourquoi pas pour étudier? Il y a deux programmes de cartes-éclair très utiles que beaucoup d’étudiants ne connaissent pas. Le premier s’appelle Quizlet. Ce programme est gratuit et vous permet de créer vos propres cartes-éclair ou de chercher des cartes-éclair identiques à la matière de vos cours. La configuration est simple : nommez votre paquet de cartes-éclairs et commencez à ajouter des cartes pour étudier. Pendant que vous répondez aux cartes-éclair, vous pouvez indiquer dans quelle mesure vous connaissez bien une carte-éclair, ce qui a une incidence sur la fréquence à laquelle elle apparaît. L’avantage d’utiliser Quizlet est de pouvoir créer et d’avoir accès à vos cartes sur n’importe quel appareil.
Anki est un autre programme intéressant à découvrir; la version pour PC est même gratuite. Tout comme pour Quizlet, vous pouvez répondre à chaque carte-éclair en indiquant si vous connaissez bien le sujet, et à partir de là, il retournera dans le jeu de cartes ou dans un autre paquet pour être étudié plus tard. Le seul inconvénient de Anki, c’est qu’on doit payer pour la version mobile. Il existe de nombreux autres programmes de cartes-éclair gratuits qui offrent les mêmes fonctionnalités que Anki, mais qui permettent de partager des cartes sur n’importe quel appareil. L’efficacité de ces programmes change d’année en année. Une étude récente a démontré que les étudiants qui utilisaient des cartes-éclair pour étudier obtenaient des résultats plus élevés que les étudiants qui étudiaient seulement leurs notes de cours.
À ce stade, soit vous vous dîtes « J’adore ces conseils! » ou « Je ne vais pas les essayer. », mais avant, récapitulons le tout. Commencez par rendre vos notes visuellement plus attrayantes pour vous, pas pour votre professeur. C’est vous qui les lisez, pas votre professeur. Assurez-vous de bien comprendre ce que vous avez dans vos notes, de cette façon, lorsque vous faites un plan de travail, vous pouvez relier les idées secondaires à l’idée principale. N’ayez pas peur de la technologie, je vous promets qu’elle est là pour vous faciliter la vie! La capacité et le luxe d’organiser toutes vos notes en un seul endroit simplifieront votre préparation à l’examen. Enfin, essayez différentes méthodes d’étude comme les phrases à trous ou les programmes de cartes-éclair. N’étudiez pas à la dernière minute, et prenez l’habitude de garder votre mémoire aiguisée et à l’affût!
- Catégorie : La voix des étudiants
Dès le début de mes études de premier cycle, j’ai été absorbé par les activités d’entrepreneuriat à l’Université d’Ottawa et, au fil des ans, j’ai été ravi de voir la culture entrepreneuriale prendre de l’ampleur sur le campus. Après avoir fait partie de la cohorte de l’été 2018 du programme de Garage Démarrage au Carrefour de l’entrepreneuriat de l’uOttawa (eHub), j’ai été impressionné par le nombre d’idées novatrices produites sur le campus et j’ai été davantage motivé à collaborer avec les étudiants et les diplômés de l’uOttawa.
Les programmes eHub et Garage Démarrage de l’Université d’Ottawa ont été d’excellents outils pour m’aider à développer mon esprit entrepreneurial et à faire croître mes entreprises en démarrage antérieures et actuelles. L’Atelier Makerspace et eHub dans le complexe STEM offrent un espace où les futurs entrepreneurs peuvent collaborer et réseauter avec d’autres étudiants sur le campus.
Tout au long de mon baccalauréat, j'ai eu la chance de bénéficier d'un large éventail d'opportunités de création d'entreprise, notamment en travaillant dans une entreprise axée sur l'intelligence artificielle et en lançant une plateforme de commerce électronique.
Mon expérience la plus récente dans une entreprise en démarrage
Je travaille actuellement sur une startup en technologie de l’éducation appelée The GlobalPass. C’est une application web qui permet aux étudiants de découvrir des universités à travers le monde et de s’y inscrire facilement. Nous les aidons à trouver des écoles qui répondent à leurs besoins, à leurs objectifs financiers et à leurs intérêts scolaires. De plus, le GlobalPass offre aux étudiants des centaines de bourses d’études et donne à ceux qui sont marginalisés accès à des options de financement.
Venir étudier au Canada (ou dans n’importe quel autre pays) peut être intimidant, et le GlobalPass vise à faciliter les choses en offrant un soutien professionnel concernant le visa et en cherchant des logements étudiants abordables.
Dans l’ensemble, le GlobalPass permet aux étudiants d’accéder à des débouchés internationaux et de s’établir dans le nouveau pays qu’ils exploreront en leur fournissant des informations sur les visas, la communauté et le mentorat.
Les possibilités offertes sur le campus
Selon mon expérience, j’ai remarqué que les entrepreneurs peuvent grandement bénéficier de la collaboration avec des pairs dans la communauté des entreprises en démarrage. Si vous voulez lancer une entreprise, je vous recommande donc fortement d’explorer et de profiter de toutes les ressources que vous offre l’Université d’Ottawa pendant vos études. L’École de gestion Telfer et le Carrefour de l’entrepreneuriat de l’uOttawa ont beaucoup de mentors et de fondateurs qui sont prêts à échanger des idées et à vous aider à démarrer votre projet.
Si vous vous intéressez à GlobalPass ou à la technologie de l’éducation, ou si vous souhaitez voir comment votre institution peut tirer profit de notre technologie, n’hésitez pas à me contacter.
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
Rédigé par Mirou Jaana, professeure titulaire à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa, et directrice du programme de maîtrise en gestion des soins de santé. Cet article a d'abord été publié sur Options Politiques le 5 mai 2021.
Il est impossible d’imaginer le monde d’aujourd’hui sans Internet, sans transactions numériques, sans vidéoconférences ou sans communications avec la famille et les collègues au moyen d’un ordinateur ou d’un cellulaire. Pourtant, nous vivons toujours avec l’idée que notre système de soins de santé n’a pas d’échange d’information électronique transparent entre les organismes de soins de santé, les fournisseurs et les patients. Bien que certains progrès aient été réalisés à cet égard, c’est une réalité qui, aujourd’hui, persiste à divers degrés.
Ce fut un long voyage. Les services de santé ont suivi de près le parcours de la connectivité numérique, mais n’ont pas su profiter pleinement de la vague. Les raisons peuvent varier selon les points de vue des différents acteurs, mais une chose est certaine : il est difficile d’évaluer et de comprendre pleinement l’état de la connectivité numérique dans notre système de santé aujourd’hui.
Si nous examinons le système de santé comme une toile d’araignée, nous remarquons que des parties de cette toile sont bien construites et connectées, alors que d’autres sections sont moins bien ficelées. Au Canada, il y a d’importants écarts entre les provinces et les territoires en matière de connectivité numérique en santé, et la nature complexe du système de santé complique davantage la situation. Cette complexité se manifeste par une double compétence provinciale/territoriale et fédérale avec des politiques, un financement et des structures de remboursement bien institutionnalisées; une disparité numérique entre plus d’une dimension — rural contre urbain, génération âgée vs jeune, conditions sociales diverses; et une fragmentation déconcertante des services de santé.
Après les premiers efforts nationaux en matière de TI au Canada à la fin des années 1990, Inforoute Santé du Canada (ISC), un organisme indépendant sans but lucratif financé par le gouvernement fédéral, a été créé en 2001 avec le mandat de diriger les efforts nationaux en matière de TI. Cela comprenait l’élaboration d’un dossier de santé électronique interfonctionnel pour tous les Canadiens. Depuis sa création, l’ISC a reçu 2,45 milliards de dollars de financement fédéral et a joué un rôle actif et important en tant qu’investisseur stratégique dans des projets de TI en santé dans les provinces et les territoires, ce qui a contribué à améliorer la connectivité numérique. Ces investissements ont évolué au fil du temps et ont pris de l’ampleur, passant de projets liés à l’infrastructure à des projets axés sur les outils numériques utilisés par les cliniciens, ainsi que sur des applications permettant aux patients eux-mêmes de recueillir, d’extraire et de gérer leurs données liées à la santé.
Notre société a fait beaucoup de progrès sur le plan de la connectivité numérique en général. Selon Statistique Canada, 88 % des Canadiens et 60 % des personnes de 65 ans et plus possèdent un téléphone intelligent. La plupart des Canadiens (91 %) utilisent Internet et 75 % utilisent également des sites Web et des applications de réseaux sociaux.
Une étude récente a révélé qu’environ 40 % des Canadiens font le suivi d’un ou de plusieurs aspects de leur santé à l’aide de technologies de soins connectées. Cela témoigne de la demande croissante de la connectivité numérique dans les soins de santé. En retour, les organisations de santé instaurent de plus en plus de nouveaux systèmes et de nouvelles technologies sur les lieux de soins qui appuient la connectivité numérique. Environ 85 % des cabinets médicaux utilisent des dossiers médicaux électroniques (DME), et les hôpitaux ont accéléré l’implémentation du DME intégral qui remplace les systèmes non intégrés existants. Ainsi, l’Hôpital d’Ottawa, en partenariat avec cinq autres organismes de la région d’Ottawa, a opté pour le même système de DME qui permettra l’échange d’information rapidement et une meilleure connectivité et intégration de soins.
Selon l’ISC, l’utilisation de la télésanté a également augmenté au fil du temps, atteignant 1,5 million de consultations par année, mais cela représente encore une portion relativement faible de l’ensemble des services de santé. Depuis 2019, deux initiatives ont vu le jour et visent à améliorer la connectivité en matière de prescriptions électroniques et à appuyer l’accès des patients à leurs renseignements médicaux au moyen de portails pour les patients. Toutefois, ces initiatives en sont encore aux premières étapes, et leur développement varie considérablement d’une province à l’autre.
Malgré les progrès réalisés, des défis et des écarts considérables persistent, et l’accès aux renseignements médicaux est limité pour les patients. À moins de recevoir des soins d’un même organisme, d’un système intégré ou d’un réseau de fournisseurs de soins de santé, un patient qui navigue le système de santé constate que c’est souvent à lui de communiquer tous les renseignements pertinents liés à ses antécédents médicaux et les médicaments qu’il prend à chaque point de service. C’est particulièrement difficile dans le cas des personnes âgées atteintes de maladies chroniques qui interagissent fréquemment avec le système de santé.
Une étude récente sur l’utilisation de technologies mobiles de santé chez les personnes de 65 ans et plus, comparée à celle de la population adulte générale, révèle que la majorité des Canadiens qui utilisent des applications et dispositifs mobiles, comme les montres et bracelets intelligents pour l’autosuivi de leur santé, ne partagent pas ces données avec leur professionnel de la santé. L’adhésion aux programmes de télésoins pour la gestion de maladies chroniques demeure également limitée malgré l’abondance de données scientifiques démontrant son efficacité à réduire l’hospitalisation et les taux de mortalité, et à améliorer l’état clinique des patients. Le succès de l’intégration des programmes pilotes de télésoins dans les soins standard, semblables à celui de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, est faible.
Selon l’Association médicale canadienne, l'interopérabilité des systèmes et l'intégration des informations dans l'ensemble des soins restent limitées. L’instauration de DME a progressé, mais seule une faible proportion des cabinets médicaux canadiens permet la communication électronique avec les patients. Par exemple, peu d'entre eux fournissent des demandes de rendez-vous et des renouvellements d’ordonnance électroniques. La transmission d’informations entre les omnipraticiens et les spécialistes, ou les hôpitaux et les maisons de retraite, et le partage des sommaires d’études cliniques ou des résultats des tests sont limités et incohérents.
De plus, les hôpitaux d'une même ville qui peuvent se transférer ou s'adresser mutuellement des patients ont parfois des systèmes de DME qui ne communiquent pas. Plus important encore, la connectivité numérique en contexte de soins de longue durée et aux aînés est minime. La récente pandémie de la COVID-19 a révélé les défis majeurs observés dans ces contextes par rapport à la correspondance entre les personnes âgées et leurs familles, les soignants et les fournisseurs de soins de santé. Elle a également mis en évidence les problèmes existants en matière de saisie et de partage en temps utile d'informations cliniques pertinentes avec d'autres organisations de soins de santé.
Une question évidente se pose : que faire maintenant? À ce stade, se regrouper et comprendre notre situation actuelle est essentiel pour façonner les décisions que nous prenons concernant l'état futur de la connectivité numérique dans le domaine des soins de santé.
Une vaste expérience et des données probantes issues de plus de 20 ans de projets de TI en santé dans toutes les provinces sont disponibles. Il nous revient d’exploiter ces connaissances pour éclairer les changements stratégiques et pratiques, et d’appliquer des principes de gestion fondés sur des données probantes alors que nous planifions les prochaines étapes. Le leadership fédéral est essentiel pour appuyer un exercice de planification stratégique à l’échelle nationale et permettre les changements de politiques et de règlements qui lui sont nécessaires. Le gouvernement canadien peut jouer un rôle important dans l’avancement du programme de santé numérique au moyen d’incitatifs et de politiques qui peuvent stimuler des changements nationaux pour combler le déséquilibre numérique et les écarts actuels.
En temps de crise, nous découvrons nos limites et nos capacités. La pandémie actuelle a démontré que le système de santé peut être agile et s’adapter rapidement en cas de besoin. En réponse à la COVID-19, la prestation des soins de santé a changé du jour au lendemain au Canada. Nous avons mis fin à l’inertie et avons fait ce qui était considéré comme impossible avant la pandémie en passant à la prestation de différents types de soins virtuels partout au pays. Les autorités sanitaires provinciales ont rapidement mis en place des codes de tarification pour couvrir les services de santé virtuels. C’était un appel à l’action, et le système de santé et les autorités sanitaires y ont répondu. Toutefois, cette crise a aussi révélé le « talon d’Achille » de notre système de santé, soit les soins de longue durée et aux personnes âgées, qui bénéficieraient grandement de la connectivité numérique.
Il est temps que les soins de santé s’aventurent dans la connectivité numérique. Une réforme pancanadienne qui intègre officiellement les soins virtuels et la connectivité dans la discussion sur l’avenir des soins de santé est méritée. C’est un très long voyage dans le domaine de la santé, mais nous l’avons déjà commencé.
Cet article fait partie du dossier spécial « La connectivité numérique à l’ère de la COVID et au-delà » publié par Options Politiques.
Cet article a d'abord été publié sur Options Politiques et est republié ici sous une licence Creative Commons.
- Catégorie : Annonces Telfer
Principles for Responsible Management Education (PRME) est une initiative soutenue par l’ONU dont la mission est de transformer la formation en gestion, la recherche et le leadership de l’éducation intellectuelle à l’échelle mondiale en fournissant le programme PRME, en développant des communautés d’apprentissage et en promouvant la sensibilisation aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.
En 2020, l’École de gestion Telfer a rejoint plus de 800 grandes écoles de commerce du monde entier qui se sont engagées à bâtir un avenir plus durable, en mettant en œuvre les six principes et en s’efforçant d’atteindre les ODD.
Ultimement, la vision du PRME est de faire en sorte que les objectifs de développement durable des Nations Unies soient atteints grâce à une éducation en gestion responsable. Les six principes du PRME sont fondés sur des valeurs reconnues internationalement par les États membres des Nations unies et fournissent un cadre d’engagement permettant aux établissements d’enseignement supérieur d’intégrer la responsabilité et la durabilité dans les pratiques en éducation, en recherche et sur le campus grâce à un processus d’amélioration continue. Les établissements d’enseignement supérieur qui deviennent signataires du PRME prennent un engagement public à l’égard de la création du savoir et de l’éducation qui soutient et forme des dirigeants capables de gérer les défis complexes auxquels font face les entreprises et la société au XXIe siècle. Le PRME est une plateforme multi-acteurs dotée d’un réseau dynamique de communautés d’apprentissage locales et mondiales, y compris des groupes de travail thématiques et des sections régionales, qui collaborent sur des projets et des événements. Depuis son lancement officiel en 2007 par Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies de l’époque, l’initiative PRME compte maintenant plus de 800 écoles de commerce de premier plan dans plus de 80 pays à travers le monde.
En tant que signataire du PRME, Telfer s’engage à investir dans l’avenir de notre monde et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la pérennité de la planète. Figurant au sein du pôle stratégique d’impact sur la mondialisation, la gouvernance et le développement durable, l’Institut pour le développement durable en entreprise de Telfer place la durabilité au centre de la prise de décision, influençant une nouvelle ère de la pensée commerciale.
La planification stratégique axée sur la durabilité, les pratiques commerciales renouvelables et les valeurs plus écologiques ont un impact positif sur notre environnement mondial et nous permettent de bâtir un meilleur Canada. Afin d'établir des bases solides pour notre avenir, il faut complètement repenser et réorienter les pratiques d’affaires à la base de notre économie. Si les entreprises canadiennes investissent dans des technologies et des pratiques qui favorisent une économie écoresponsable, il sera possible, au fil du temps, de progresser vers un monde durable.
Sous-catégories
La voix des étudiants
L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez