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- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
La reconnaissance de la nécessité de la réconciliation dans le cadre de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est un pas dans la bonne direction, mais il reste encore du chemin à faire, car des centaines de collectivités autochtones sont actuellement visées par des avis concernant la qualité de l’eau.
De tels avis signifient que, pour consommer et utiliser l’eau acheminée par leurs réseaux d’aqueduc existants, les collectivités autochtones doivent d’abord la faire bouillir pour qu’elle soit considérée comme salubre. Dans certaines collectivités, l’eau est totalement inutilisable.
Alexandra Whiteduck, qui étudie à l’Université d’Ottawa et qui est gestionnaire du projet Nibi d’Enactus uOttawa, a grandi à un endroit où l’eau était insalubre, même si cet endroit ne se trouve qu’à une heure et demie de la capitale nationale.
« J’ai grandi dans une collectivité située à une heure et demie au nord d’Ottawa où il n’y avait pas d’eau potable », explique Alexandra.
Du fait qu’elle a elle-même vécu ce problème, Alexandra travaille maintenant à l’initiative Nibi, qui est menée par des étudiants en vue d’offrir des solutions concernant la salubrité de l’eau potable à d’autres collectivités autochtones, grâce à des tests et des mesures d’épuration.
La carte (à gauche) démontre le nombre de collectivités autochtones au Canada qui sont sous le coup d’avis concernant la qualité de l’eau (ce qui ne comprend pas les avis de non-consommation) – selon watertoday.ca
L’importance d'une eau potable salubre
Sans un accès à une eau potable salubre, il est difficile de satisfaire aux besoins fondamentaux de la vie. Alexandra vous encourage à vous poser les questions suivantes :
« Quelles tâches avez-vous au programme aujourd’hui? Allez-vous vous réveiller et prendre un café? Boire un verre d’eau? Prendre une douche? Vous brosser les dents? Laver la vaisselle? Tous ces gestes du quotidien ne sont pas à la portée des collectivités autochtones.
Tout au long de votre journée, réfléchissez à ces questions et demandez-vous si vous pourriez faire ces activités sans accès à de l’eau potable. Dans de nombreux cas, la réponse est non, et pour les collectivités autochtones, c’est une réalité à laquelle elles sont confrontées quotidiennement.
Si nous faisons le nécessaire pour qu’à l’avenir, toutes les collectivités autochtones aient accès à de l’eau potable, leur vie et leur productivité changeront radicalement au quotidien.
La solution Nibi
Quelles sont les mesures prises
Alexandra est devenue membre de l’équipe de Nibi à titre de deuxième gestionnaire de projet. Les deux gestionnaires de projet précédentes, qui ont lancé l’initiative, étaient d’autres étudiantes de l’Université d’Ottawa, Michelle Wronski et Elisabeth Mercier.
« Michelle et Elisabeth ont créé ce projet parce qu’elles ont constaté une importante lacune dans la recherche et le soutien pour la crise de l’eau dans les collectivités autochtones. Elles étaient extrêmement passionnées par la question et voulaient trouver une solution au problème. »
Les deux fondatrices ont entendu Alexandra s’exprimer sur la question et l’ont immédiatement vue comme une bonne candidate pour se joindre à l’équipe. En tant que personne qui a vécu sans accès à l’eau potable, Alexandra est en mesure d’apporter une perspective de première main sur les lacunes dans le soutien et sur les changements à apporter pour améliorer la situation des collectivités autochtones.
L’initiative menée par des étudiants met maintenant l’accent sur trois piliers de soutien : les tests, les mesures d’épuration et les ateliers.
Pour les tests, Nibi met les collectivités en contact avec des partenaires certifiés qui leur enseignent comment assurer une surveillance de l’eau sur place. Cela permet aux populations autochtones de prendre en charge le traitement de l’eau et la surveillance des systèmes.
Nibi aide également les collectivités autochtones à trouver des mesures d’épuration qui correspondent à leur situation socioéconomique. Contrairement à ce qui se passe lorsqu’elles collaborent avec des organismes gouvernementaux, les collectivités ne sont pas forcées d’accepter de l’aide ou de prendre des mesures une fois les résultats obtenus.
« Nous effectuons des évaluations fondées sur les besoins, afin de trouver des mesures d’épuration qui y répondent. Les collectivités ont le choix de travailler avec nous, si elles le souhaitent. Autrement, il n’y a pas de problème. » L’équipe d’Enactus trouve ensuite les contaminants dans l’eau et demande aux collectivités ce qu’elles attendent du processus d’épuration.
Enfin, Nibi organise des ateliers pour permettre aux jeunes de garder le contrôle de la qualité de l’eau qu’ils consomment et de leurs infrastructures. L’équipe de Nibi s’entretient également avec des jeunes Autochtones pour voir ce qu’ils entrevoient pour leurs collectivités à l’avenir.
Comment participer
Pour vous joindre à la cause de Nibi, vous pouvez assister à leurs ateliers et mieux comprendre cet enjeu clé. L’équipe souhaite également embaucher un certain nombre d’étudiants pour doubler sa taille cet automne, y compris dans les domaines suivants :
- Science
- Sensibilisation
- Relations d’affaires
- Relations avec les Autochtones
- Marketing
- Ventes
En cette journée de la vérité et de la réconciliation, il est important de se rappeler qu’il reste encore beaucoup à faire. Nous espérons que tous profiteront de cette journée pour continuer de s’informer sur la vie des Autochtones et sur la façon dont ils sont touchés par les mesures prises par notre gouvernement.
- Catégorie : ImpactTelfer
Déménager dans une grande ville peut souvent sembler logique au moment de choisir de poursuivre des études postsecondaires, mais cela demeure une décision importante, surtout pour les personnes qui ont grandi dans une petite ville. Étudier à Ottawa est souvent assorti de nombreuses possibilités, en raison de la réalité politique et économique de la ville et de sa vie culturelle bouillonnante, alimentée par la diversité de sa population, qui vient de partout dans le monde. Cependant, la vie à Ottawa serait très différente sans sa grande communauté francophone.
Dans le cadre de cette journée de célébration des Franco-Ontariens, nous avons rencontré deux étudiants, Émilie Lebel et Alex Dalcourt, qui sont nés et ont grandi dans des communautés francophones du nord de l’Ontario. Leurs expériences à l’École de gestion Telfer permettent de comprendre pourquoi ils ont choisi Telfer pour leurs études postsecondaires et pourquoi ils ne l’ont jamais regretté par la suite.
Le français au cœur du processus décisionnel
Alex, qui a grandi dans un foyer bilingue de la communauté majoritairement francophone de Hearst, en Ontario, a fréquenté l’école en français toute sa vie et a eu accès à des services et à des activités en français sans même avoir à y penser. « La présence d’une communauté francophone à l’Université d’Ottawa a été déterminante dans ma décision de poursuivre mes études postsecondaires ici, à Ottawa », raconte Alex. Après avoir vécu sur l’île de Vancouver pendant un an, l’étudiant au baccalauréat en sciences commerciales / Juris Doctor, qui en est à la dernière année de son programme, s’est rendu compte à quel point il avait eu de la chance de pouvoir parler et vivre en français.
Émilie a eu un parcours scolaire similaire, au primaire et au secondaire, dans lequel le français prédominait. « Kapuskasing, en Ontario, est une petite ville où la majorité de la population est bilingue, mais dans la communauté, le français a toujours été la principale langue parlée », selon l’étudiante de quatrième année en marketing, qui est également inscrite au programme coopératif en français.
C’était donc une décision facile à prendre pour elle de poursuivre ses études postsecondaires en français, mais elle voulait aussi rester en Ontario pour être le plus près possible de sa famille. « La possibilité de terminer mon programme en français et de participer à des activités dans ma langue maternelle à l’école Telfer a facilité mon choix d’université. Telfer est non seulement une excellente école qui m’offre des possibilités professionnelles au-delà de la salle de classe, mais c’est aussi un endroit où je peux m’exprimer librement dans la langue dans laquelle je me sens le plus à l’aise. »
Vivre dans un environnement francophone
En plus de permettre d’étudier, les universités sont un lieu d’épanouissement, tant sur le plan personnel qu’interpersonnel.
Par conséquent, il était important pour Émilie de pouvoir s’exprimer en français, tant en classe qu’en participant à des activités parascolaires. La communauté Telfer lui a toujours offert cette chance. « Je n’ai pratiquement jamais participé à une activité où il n’y avait pas d’autres étudiants francophones, explique-t-elle. Tout au long de mes études, je n’ai jamais été dans une situation où je ne pouvais pas m’exprimer dans ma langue. J’ai participé à de nombreuses compétitions de cas d’affaires, y compris les Compétitions de cas internes de Telfer, Pitch Your Brand avec l’Association marketing de Telfer, le Happening Marketing et les Jeux du Commerce, et j’ai toujours été en mesure de présenter mes exposés oraux et mes arguments de vente en français. » Émilie a également eu la chance d’accroître la présence française au sein de l’équipe de CASCO avec d’autres étudiants francophones, ce qui a amélioré la communication avec la communauté.
Alex apprécie également la possibilité qu’il a eue de tirer parti de son patrimoine et de sa culture francophones tout au long de son expérience étudiante à Telfer. Il a rencontré des pairs aux vues similaires dans le processus. « J’ai trouvé une communauté avec laquelle je peux communiquer librement en français », explique-t-il. Par exemple, Alex a été bénévole, membre, puis coprésident, du comité exécutif de Place à la jeunesse pendant trois ans. « Cette compétition de cas en français est un exemple parfait de la façon dont je peux travailler avec des collègues, le corps professoral, des personnes et des organismes à l’extérieur de l’Université, toujours en français, vers un objectif commun », ajoute-t-il.
S’épanouir en français
Quitter sa ville natale pour la grande ville est toujours le fruit d’une réflexion difficile et suscite des défis, mais Émilie et Alex s’entendent sur un point : on n’est jamais seul dans cette aventure.
« N’ayez pas peur de parler votre langue! ajoute Émilie. Vous serez surpris de l’ampleur de la communauté francophone et de l’ouverture et du soutien des élèves non francophones. Vous ne serez jamais empêché de vous exprimer en français, dans les clubs et les activités de Telfer », a‑t‑elle conclu.
Alex voulait donner un conseil aux élèves des communautés francophones éloignées, « Chérissez votre langue pour l’utiliser à votre avantage, que ce soit pour profiter de différentes occasions ou pour rencontrer de nouvelles personnes. Vous savez déjà à quel point votre langue et votre culture sont précieuses. Vous pouvez maintenant vous épanouir dans votre vie personnelle et professionnelle à Ottawa et partout dans le monde. »
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Wiam Ben Karroum a obtenu un double diplôme en finance et systèmes d’information de gestion et analytique d’affaires (SIGA) de l'École de gestion Telfer en avril 2021. Elle a déjà obtenu un poste à temps plein chez Deloitte au sein de l'équipe Technologie, stratégie et transformation, après y avoir effectué un stage coop pendant ses études.
Wiam est également impliquée activement avec la Fondation Oublie Pour Un Instant, qui se concentre sur la sensibilisation des établissements de santé en incorporant la nature à l’intérieur. Organisme de bienfaisance enregistré depuis 2012, la fondation a été lancée par une diplômée de l'Université d'Ottawa, Jeannine Lafrenière, qui a elle-même été atteinte du cancer et souhaitait voir autre chose que des magazines dans les salles d'attente des hôpitaux pour les patients, les familles et le personnel.
Nous avons rencontré Wiam virtuellement pour mieux comprendre comment son implication parascolaire dans des clubs comme le Women in Management Network (WMN) l'a aidée à s'impliquer dans la Fondation Oublie Pour Un Instant. Comme beaucoup d'autres diplômés de Telfer, Wiam aide maintenant à bâtir un meilleur Canada.
Pourquoi était-il important de vous impliquer dans des activités parascolaires lorsque vous étiez étudiante? Qu'avez-vous appris en faisant du bénévolat dans des clubs?
« S'impliquer dans plusieurs clubs dirigés par des étudiants à Telfer m'a aidé à me développer personnellement et professionnellement. J'ai eu la chance d'acquérir plus de compétences en leadership et en communication et cela m'a permis de découvrir mes intérêts et mes passions en dehors des cours ! J'ai tissé des amitiés significatives avec des étudiants partageant les mêmes valeurs qui ont aidé et soutenu ma croissance tout au long de l'expérience universitaire et encore à ce jour.
J'ai également lancé le podcast « Words with WMN » pendant la pandémie ! Faire partie du Women in Management Network (WMN) m'a permis de rencontrer des femmes leaders incroyables et m'a fait comprendre où nous en sommes aujourd'hui sur le sujet de la diversité et de l'égalité et qu’il reste encore énormément à accomplir dans ce domaine. J'ai pu redonner à ma communauté et faire partie de causes qui me tiennent à cœur, ce qui m'a finalement amené à la Fondation Oublie Pour Un Instant. »
En tant que récente diplômée, qu’avez-vous tiré de votre expérience à Telfer?
« La meilleure chose que j'ai tirée de mon expérience à Telfer est ma capacité maintenant raffinée de réseauter et de maintenir des liens véritables. Dans l'ensemble, j'ai vécu une expérience merveilleuse, en essayant des nouvelles choses et en explorant la communauté, en passant par mon implication dans des clubs et le Programme de la profession de consultant en gestion (PMCP). J'ai compris le pouvoir de dire « oui » et de continuer à m'impliquer après l'obtention de mon diplôme. Telfer m'a fait réaliser que je m'intéresse à des choses que je ne connaissais même pas, dont la curiosité et les opportunités que j'ai saisies sont si importantes. »
Wiam s’est jointe à la Fondation Oublie Pour Un Instant en tant que coordinatrice de campagne au cours de sa dernière année d'université, grâce à la suggestion d'Omer Livvarcin, son professeur d'entreprise numérique. La fondation œuvre pour financer la construction de structures naturelles à l'intérieur des établissements de santé ainsi qu’appuyer leur première année d'entretien. Présentement, elle amasse des fonds pour le mur végétal du Carrefour santé d'Orléans, et ils ne le font pas simplement parce que les plantes sont jolies. De nombreuses études ont prouvé que le simple fait de regarder des plantes dans un environnement de soins aide les patients, les familles et le personnel à réduire leur stress.
La Fondation cherche à offrir aux malades, à leurs proches, à leurs soignants et au personnel un jardin naturel, sain et agréable pour leur permettre de faire une pause momentanée de leur peur, de leur douleur et de leur stress.
Wiam travaille avec des gens et des entreprises intéressées à joindre le programme de partenariat ou faire un don directement via leur site Web. La Fondation a pour objectif d'inclure systématiquement la nature dans la conception de dix hôpitaux, établissements de soins de longue durée ou foyers pour personnes âgées au cours de la prochaine décennie.
La passion de Wiam pour cette cause brille de mille feux et c'est un parfait exemple de la mission de Telfer de créer un changement social profond grâce à l'initiative d’un meilleur Canada. En plus de ce beau projet, nous avons également interrogé Wiam sur son avenir :
Quels sont vos plans pour l'avenir? Qu'attendez-vous avec le plus d'impatience?
« Mes plans sont de continuer à travailler avec les fondatrices du WMN pour étendre le réseau et de m'impliquer avec la Fondation Oublie Pour Un Instant pour le développer au niveau national. Je suis également ravie de commencer ma carrière à temps plein en tant que consultante technologique ! »
Nous sommes si fiers de toutes les réalisations de Wiam et que son implication dans la Telfer Nation ait pu lui donner la confiance et les compétences en leadership pour poursuivre un travail à but non-lucratif parallèlement à un emploi à temps plein. Nous sommes également ravis de voir une jeune diplômée s’unir à notre vision de bâtir un meilleur Canada. Nous souhaitons à Wiam du succès dans ses projets futurs.
- Catégorie : La voix des étudiants
Au niveau mondial, le Canada se classe comme étant l’un des pays les plus propices à l’entrepreneuriat. On l’explique non seulement par la facilité des démarches pour la création d’entreprises, mais aussi par son cadre législatif favorable et ses divers programmes de soutien aux entrepreneurs. Avec un tel contexte, on pourrait s’interroger sur l’origine des inégalités qui caractérisent l’entrepreneuriat féminin de nos jours. Un rapport du Women Entrepreneurship Knowledge Hub a tenté de démontrer que le réel problème de l’entrepreneuriat féminin au Canada se situe non pas au niveau de la création des entreprises, mais surtout au niveau de leur croissance et de leur développement. Dans un environnement où de nombreuses conditions sont réunies, mais qui se heurte encore à des difficultés, réfléchissons ensemble sur l’avenir de l’entrepreneuriat féminin au Canada.
Un contexte favorable
Le Canada est un pays dont le contexte est favorable au développement de l’entrepreneuriat, et particulièrement de l’entrepreneuriat féminin. En effet, s’ajoutant au cadre législatif qui vise à garantir l’égalité des sexes dans le milieu du travail, on retrouve la présence de politiques et de programmes publics dont le but est d’assurer le développement de l’entrepreneuriat féminin. C’est le cas de la Stratégie pour les femmes entrepreneures (SFE) lancée en 2018. Elle comprend des programmes de financement et de soutien, ainsi que la création de réseaux pour les femmes afin d’améliorer leur accès au financement, aux talents, et à l'expertise dont elles ont besoin pour démarrer et se développer.
On retrouve aussi, dans l’écosystème de l’entrepreneuriat canadien, des organismes de soutien aux femmes entrepreneures (Women’s Enterprise Organizations
of Canada), des sociétés de capital-risque dirigées par des femmes (Fonds pour les femmes en technologie de BDC Capital), ainsi que des organisations de femmes tels que YWCA et la Fondation canadienne des femmes et le Native Women’s Resource Centre.
De plus, on remarque au fil du temps une croissance à grande ou petite échelle de ces organisations. Ainsi, à Telfer au sein même de notre école de gestion, on dispose du réseau Women in Management Network (WMN), fondée par Polly Leung. Cette association est née suite à un manque perçu dans la communauté étudiante de regroupements de femmes s’entraidant au niveau professionnel. WMN cherche à combler cela grâce à un programme de mentorat au sein d’une communauté solidaire et inclusive, dans laquelle les étudiantes pourront développer leurs compétences, et se bâtir un réseau pour l’avenir. Comme le dit Mme Leung elle-même, avec ce réseau, elle voulait « changer les relations transactionnelles, pour les rendre beaucoup plus significatives. »
J’ai aussi eu la chance de rencontrer Marie-Emmanuelle Kouadio, ambassadrice de SEPHIS Canada, une association basée à Abidjan, Côte d’Ivoire et dont le but est de promouvoir le genre, le leadership féminin et l’entrepreneuriat. Mme Kouadio, qui a eu l'idée de créer l’ambassade de SEPHIS au Canada, y voyait un moyen d'accroître la réputation de l’association, et ainsi continuer son combat à l’échelle mondiale, tout en gardant une connexion avec son pays natal qu’est la Côte d’Ivoire. Sur le territoire canadien, l’association se concentre essentiellement sur les étudiants internationaux africains et organise des évènements tels que des panels et des webinaires au cours desquels ils peuvent en apprendre plus sur le monde professionnel, mais aussi avoir les outils pour surmonter les défis qu’ils pourraient rencontrer.
Des difficultés persistantes
Dans le cas de l’entrepreneuriat féminin, on remarque des problèmes persistants qui sont en majorité liés aux stéréotypes de genre dont est marqué le milieu. Le rapport du Women Entrepreneurship Knowledge Hub sur l'état de l'entreprenariat féminin au Canada témoigne de l’omniprésence de ces stéréotypes. Par exemple, une étude d’analyse du contenu du journal canadien The Globe and Mail entre 2017 et 2019 a révélé qu’une majorité des articles sur l’entrepreneuriat se concentrait sur les hommes. Au niveau du contenu, tandis que les hommes apparaissent tels des entrepreneurs « nés », les femmes y sont présentées comme entrepreneures par « nécessité », ce qui ici révèle la présence d’identité de genre, selon laquelle on attribue l’homme à l’entrepreneuriat. Ces stéréotypes socialement construits font partie des facteurs expliquant la faible proportion de femmes dans les programmes de formation à l’entrepreneuriat, et donc aussi leur sous-représentation dans le milieu. Ils nuisent à la croissance de leurs entreprises, car ils sont en partie à la source de leur difficulté d’accès au financement, et leur ferment la porte à certains secteurs comme c’est le cas des STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie, Mathématiques).
Si je pouvais visualiser l’avenir de l’entrepreneuriat féminin au Canada, je verrais sûrement un secteur fructueux et beaucoup plus inclusif. La mise en place de la SFE en 2018, et du comité d’experts composé de femmes provenant de secteurs variés, mais aussi de différentes cultures, témoigne de l’envie du gouvernement de réellement soutenir toutes les femmes entrepreneures, et cette fois-ci en travaillant main dans la main avec celles-ci.
Bien qu’il y ait encore des progrès à faire, notamment au niveau des stéréotypes et de la diversité culturelle, c’est essentiellement en donnant à toutes les femmes la possibilité de prendre leur place que ceux-ci pourront être brisés petit à petit. En leur transmettant les clés nécessaires pour se développer avec des services sexospécifiques de formation, un meilleur accès à l’information, au financement, mais aussi un soutien à l’internationalisation, elles seraient en mesure de démontrer leur plein potentiel. Associé à cela le phénomène croissant des organismes de soutien aux femmes entrepreneures, ce sont tout autant de facteurs qui ne pourront qu’avoir un impact positif sur l’entrepreneuriat féminin.
Cela dit, comme le souligne Mme Kouadio, les femmes devraient également se mettre moins de barrières de leur côté, mais oser et se lancer en se donnant les moyens d’y arriver. D’autant plus lorsqu’on sait que la présence accrue de femmes dans le secteur servirait de modèles aux plus jeunes, ce qui les aiderait d’une part à développer une identité entrepreneuriale autre que celle imposée par la société, mais d’autre part à les motiver pour se lancer à leur tour.
Je terminerai avec cette citation de Marcelle Goran, qui dirige sa propre structure d’accompagnement des entreprises pour l’embauche et la rétention de la main-d'œuvre immigrante au Québec : « Cela ne peut être que bénéfique de laisser les femmes s’insérer dans le tissu économique. »
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
En 2017, Peyman Varshoei, candidat au doctorat de Telfer, a commencé son parcours de doctorant lorsqu’il a quitté l’Iran pour s’installer à Ottawa. Depuis, il a commencé les trois chapitres de sa thèse pour son doctorat en gestion avec une spécialisation en systèmes de santé. Il a rencontré sa femme (Emira Mirbahaeddin), qui est également une doctorante dans le même programme de doctorat, à l’École de gestion Telfer.
Ses travaux portent sur les différents problèmes de la planification médicale : la planification des rendez-vous des patients, la planification du personnel, l’ordonnancement par période des cliniques, la planification de soins infirmiers à domicile et de routage et plus encore. Après le début de la pandémie de la COVID-19, l’importance de son travail de recherche est devenue plus évidente que jamais. Son travail contribue à renforcer le redressement à la suite d’une vague épidémique en prévenant un retard important des opérations chirurgicales non urgentes annulées au début de la COVID-19.
Devenir un étudiant au doctorat à Telfer
Peyman a découvert le programme de doctorat alors qu’il consultait une diplômée qui travaillait sur un projet de maîtrise en Iran. En faisant ce projet, il a rencontré le professeur Jonathan Patrick.
« [Le professeur Patrick] m’a encouragé à m’inscrire au programme de doctorat à l’École Telfer. J’avais déjà entendu parler de Telfer auparavant et je savais que l’École offrait des forfaits généreux aux étudiants étrangers et qu’elle avait des laboratoires informatiques qui pourraient faciliter mes recherches », a expliqué Peyman. « J’étais ravi de m’inscrire et d’être admis à Telfer. »
C’est ainsi que Peyman a commencé son doctorat et il attaque sa cinquième année en septembre 2021. Peyman a déjà obtenu un baccalauréat ès sciences en génie industriel avec distinction et a été invité par la même école en Iran à faire une maîtrise en génie des systèmes. Sa formation en génie lui a permis d’acquérir une perspective interdisciplinaire et les compétences nécessaires pour travailler sur des problèmes mathématiques complexes, particulièrement dans le domaine de l’analytique en soins de santé.
« J’ai choisi de faire mon doctorat en gestion avec spécialisation en systèmes de santé parce que j’ai fait des recherches dans ce domaine pendant mes études de premier cycle et mes études supérieures en Iran. Je cherchais l’occasion d’élargir mes connaissances en techniques avancées analytiques et d’explorer également les liens entre mon domaine d’intérêt et la gestion des systèmes de santé. »
Sa formation et son désir d’apprendre l’ont poussé à explorer de nouveaux sujets comme l’optimisation des affaires et la planification médicale.
« J’ai toujours aimé travailler sur des concepts originaux qui pourraient optimiser le système de santé. Choisir ce programme de doctorat et me concentrer sur l’optimisation de la planification m’a donné l’occasion d’améliorer mes compétences et de mettre en pratique ce que j’ai appris pour résoudre des problèmes de santé dans le monde réel. »
Apprentissage et acquisition de compétences
Peyman a toujours voulu « apprendre comment apprendre ». En se confrontant à de nouveaux sujets et de nouveaux problèmes, il a beaucoup appris de ses erreurs.
« J’apprends des choses tous les jours sans arrêt. Je dois perfectionner mes compétences régulièrement, alors j’essaie de trouver de nouvelles façons d’apprendre rapidement. Je suis satisfait de tout ce que j’ai exploré pendant mes recherches », déclare-t-il en soulignant l’importance de prendre des risques pour améliorer ses compétences pendant son doctorat.
Peyman a rencontré de nombreux défis qu’il a surmontés en étant ouvert d’esprit et curieux. Il a expliqué : « J’ai consulté beaucoup de documents étant donné que j’en savais peu sur l’optimisation. J’ai surtout travaillé dans le domaine de la modélisation de simulation. » Il ajoute : « J’ai dû trouver un moyen de résoudre de nouveaux problèmes d’optimisation pendant mes recherches. Par exemple, dans mon premier chapitre, j’ai dû trouver un compromis entre plusieurs objectifs contradictoires en établissant un lien entre un modèle d’optimisation stochastique et d’optimisation déterministe. J’ai appris de nouveaux langages de programmation ainsi que diverses méthodes de résolution pour aborder les problèmes sur lesquels je travaille. »
Travailler avec mes superviseurs
Pour acquérir de nouvelles connaissances, il a puisé chez des professeurs et chercheurs qui étaient disposés à l’aider et bien informé sur le sujet de ses recherches. Peyman a également eu l’occasion de travailler avec d’autres membres du corps professoral de Telfer lors de ses recherches et de ses activités d’enseignement. Il a donc pu enrichir son expérience grâce à divers projets de recherche et en donnant des cours de premier cycle. Quand Peyman parle des professeurs à Telfer, il n’en dit que du bien : « ils ont rendu mon expérience au programme de doctorat encore plus fructueuse en me faisant part de leurs connaissances. »
Le professeur Jonathan Patrick s’est également exprimé sur l’enthousiasme de Peyman pour l’apprentissage : « L’une des raisons pour lesquelles j’ai adoré travailler avec Peyman est sa volonté d’assumer de nouvelles tâches et d’apprendre de nouvelles méthodes ou de nouveaux logiciels. Il n’hésite pas à apprendre de nouvelles méthodologies et demande volontiers des conseils quand il en a besoin. Il possède des caractéristiques qui l’aideront à poursuivre sa carrière de chercheur sans problème. »
Lors de ses deux premières années au doctorat, Peyman a suivi tous les cours dont ils avaient besoin. Il a expliqué : « mes superviseurs m’ont appuyé à bien des égards, comme pour choisir les bonnes méthodes à utiliser dans mes cours et dans les hauts et les bas auxquels peut faire face un nouvel arrivant d’un autre système éducatif. Ils m’ont également orienté vers les compétences et les méthodes supplémentaires dont j’avais besoin pour me préparer à l’examen de synthèse et à ma thèse. Je crois que ce soutien personnalisé a été d’une grande aide dans le déroulement de ma thèse. »
Être un étudiant au doctorat pendant la COVID-19
Effectuer des recherches sur une pandémie de la maison
Lorsque la pandémie a sévi en 2020, Peyman, comme beaucoup d’autres, n’avait aucune idée de ce qui allait se passer pour son éducation. Cependant, il s’est avéré que c’est la pandémie elle-même qui l’a amené à élaborer ce qui serait le premier chapitre de sa thèse.
« Alors que j’explorais différents problèmes de soins à domicile pour commencer à écrire le premier problème d’optimisation de ma thèse, la pandémie a frappé. Nous avons cerné un nouveau problème lié à l’admission de patients à traitement facultatif à l’hôpital pendant les pandémies, qui est devenu plus tard mon premier chapitre. Le problème était de savoir comment admettre ces patients dans un hôpital pendant une pandémie tout en veillant à ce que les hôpitaux soient prêts à libérer une certaine capacité pour les patients affectés par la COVID-19 en cas d’augmentation subite de la demande de ces derniers », a expliqué Peyman. Ce problème s’est manifesté après la première vague de la COVID-19, alors que les hôpitaux faisaient face à des retards très importants en ce qui concerne les opérations chirurgicales non urgentes à la suite d’annulations.
« Ce qui s’est passé pendant la première vague était nouveau pour les hôpitaux. Ils croyaient qu’il y aurait énormément de demandes en lien avec la COVID-19, donc ils ont laissé beaucoup de lits et de ressources vides pour ces patients là, mais ils ne sont jamais venus. Leurs ressources sont donc demeurées sous-utilisées alors qu’ils avaient dû annuler de nombreuses opérations chirurgicales non urgentes, ce qui a entraîné un nombre élevé de patients à traitement facultatif qui attendaient d’être soignés. »
Peyman s’est concentré sur ce nouveau sujet, malgré l’incertitude entourant le sujet et sa méthode de solutions. Ses recherches sur la COVID-19 ont été menées à la maison, comme le veut une pandémie.
« J’étais tout le temps à la maison pendant la pandémie. J’ai suivi les nouvelles qui étaient pertinentes pour mes recherches », a exprimé Peyman. Il a précisé qu’étant donné que c’était un nouvel enjeu, il avait encore beaucoup de travail à faire de la maison. « J’ai lu les nouvelles, j’ai cherché des mots-clés et des articles spécifiques. J’ai travaillé d’arrache-pied pour créer une nouvelle méthodologie. »
Bref, il a réussi à trouver une solution à ce problème, soit un programme de planification des rendez-vous des patients à traitement facultatif qui permettrait d’admettre des patients pendant les vagues épidémiques, tout en veillant à ce que l’hôpital puisse libérer suffisamment de lits pour ceux qui sont affectés par la COVID-19 sur une courte période de préavis.
Gérer les répercussions des prochaines vagues épidémiques
Peyman espère atténuer l’impact négatif de la COVID-19 et des autres vagues épidémiques à l’avenir grâce à ses recherches.
« Il y aura peut-être plus de prochaines vagues épidémiques. À l’avenir, nous pouvons tirer des leçons de la première vague, et je crois que les résultats de mon travail de recherche peuvent aider les hôpitaux à réduire les annulations », a-t-il expliqué.
Le modèle aiderait les hôpitaux à s’adapter plus rapidement et plus efficacement que lors de la première vague de la COVID-19, ce qui permettrait une reprise post-pandémie plus rapide.
Participer à des conférences
Lorsque Peyman a poursuivi ses recherches et élaboré la structure des chapitres à venir, ses superviseurs l’ont invité à présenter les conclusions de son premier chapitre au congrès annuel de la Société canadienne de recherche opérationnelle (SCRO) de 2021. « Ce fut une excellente occasion pour moi de faire part de ce travail de recherche et d’obtenir la rétroaction de participants et d’experts dans ce domaine. Heureusement, nous avons reçu des commentaires encourageants, surtout au sujet de la nouveauté et de l’actualité du sujet, ainsi que de la méthode novatrice développée », a-t-il dit. Peyman a aussi fait une présentation à la conférence annuelle de 2021 de l’Association canadienne pour la recherche sur les services et les politiques de la santé (ACRSPS).
Terminer une thèse
Peyman explique que l’objectif principal de ses travaux est d’« établir un équilibre entre les besoins des patients et de l’utilisation des ressources de soins de santé et de trouver une solution optimale/quasi-optimale. » Il en tient compte dans l’achèvement des deux prochains chapitres de sa thèse.
Les prochaines étapes qu’il entamera consisteront à approfondir les méthodes de solution pour les problèmes complexes qu’il tente de résoudre dans la planification des soins infirmiers à domicile et dans le routage, ainsi que dans l’ordonnancement par période des centres anticancéreux.
« Je vais développer une méthode heuristique/métaheuristique capable de fournir une bonne solution dans un délai raisonnable. C’est ce que font les analystes en recherche opérationnelle lorsqu’il est très difficile d’atteindre la solution optimale à des problèmes mathématiques combinatoires. »
L’impact de son travail de recherche est non seulement d’actualité, mais pourrait aussi améliorer l’efficacité de la planification et de l’ordonnancement au sein du système de santé canadien.
- Catégorie : Futurs diplômés
Les étudiants au B.Com. à Telfer savent qu'un grand projet les attend lorsqu'ils s'inscrivent à leur cours de synthèse de quatrième année, le cours Management stratégique - ADM 4711. Ce dernier comprend une simulation de stratégie en ligne qui compte pour une grande partie de la note globale du cours.
Du 10 au 11 juillet, les étudiants de 4e année au B.Com. ont participé à la simulation Intopia, où ils ont appliqué les concepts de management stratégique appris en classe dans un monde d'affaires virtuel simulé. Ils devaient prendre des décisions rapides et négocier avec leurs pairs pour développer leur entreprise simulée au cours du week-end, en jouant les rôles de producteurs, de grossistes ou de distributeurs au sein d'une même industrie.
Le meilleur du travail d'équipe
Bien que la simulation Intopia comprend son lot de défis, l'aspect le plus positif et le plus mémorable est souvent la collaboration entre les joueurs : « Le fait de passer le week-end à travailler avec ses amis et collègues a été l’élément le plus agréable de la compétition. Collaborer avec d’autres équipes et avec nos pairs que nous avons appris à connaître au fil des derniers quatre ans était un point culminant des plus gratifiants de nos années à Telfer », a partagé Aarun Senathirajah, étudiant en comptabilité et membre de l’équipe gagnante.
Lorsque questionné sur les plus grands défis à relever à Intopia ce trimestre, Aarun a répondu : « S’adapter à un marché en constante évolution et aux dynamiques de pouvoir changeantes entre les producteurs et les grossistes représentait un défi d’envergure tout au long du jeu. En nous assurant que notre stratégie était flexible et dynamique, nous étions en mesure de prédire les changements du marché afin de s’adapter en conséquence. Une communication claire entre les membres de notre équipe était indispensable afin de s’adapter rapidement. »
Félicitations à l’équipe gagnante et à la meilleure entreprise intégrée : Équipe 18
- MacKenzie Erbach
- Philip Kaczmarczyk
- Julia Magahey
- Aarun Senathirajah
- Liam Woodside
Félicitations aux équipes suivantes, qui se sont distinguées dans d’autres catégories prisées.
Meilleur producteur de produits finaux : Équipe 33
- Livia Banu
- El adla Dounia
- Karly Labbe
- Mengjiao Liu
- Shelby O’Breza
- Alsu Zubairova
Meilleurs producteurs de composants : Équipe 6
- Francine Bellama
- Marissa Bourdeau
- Elie Eid
- Ana Maria Lleras
- Kaleigh Shantz
Meilleur fournisseur de services : Équipe 34
- Linh Cao
- Dimitri Guerin
- Claudia Dushime
- Quyen Pham
- Chantal Shirokova
- Catégorie : Engagement communautaire
L’Association des étudiants du MBA (AEMBA) à l’École de gestion Telfer a mis sur pied un évènement unique en son genre : un Consult-a-thon pour les petites et moyennes entreprises (PME) qui vise à fournir en peu de temps des solutions stratégiques aux entreprises locales.
Au cours de la fin de semaine du 17 au 18 juillet, 46 participants, y compris des étudiants, des représentants d’entreprises, des professeurs et des experts de Telfer, ont consacré au total plus de 170 heures à la résolution de cas pour aider ces entreprises à prospérer et ainsi redonner à la communauté. « Cela représente vraiment l’essence même de l’École de gestion Telfer : rassembler l’énergie créative et l’expertise des étudiants, des dirigeants d’entreprises locales et des experts de l’industrie pour se concentrer sur un défi commercial auquel font face les organisations locales », exprime Catherine Elliott, professeure et directrice du programme MBA de Telfer.
Repenser la structure des compétitions de cas
Les organisateurs ont complètement repensé la structure des compétitions de cas, en mettant l’accent sur la collaboration, la valeur communautaire et le bien collectif plutôt que sur la compétitivité. « Lorsqu’on a mis au point ce cadre, nous voulions mettre l’accent sur des solutions rapides et sur la valeur communautaire plutôt que sur la compétitivité », a révélé Karthik Chivakula Venkata, un des 6 organisateurs de l’évènement et étudiant au MBA de Telfer. « Nous pensions également que cela donnerait aux participants un aperçu des défis commerciaux du monde réel et l’occasion de mettre à l’épreuve ce qu’ils ont appris et leurs talents », a-t-il ajouté.
Trouver le défi idéal
En raison de l’omniprésence de la pandémie, les PME sont aujourd’hui confrontées à de véritables et graves problèmes qui nécessitent des solutions novatrices. Pour avoir du succès, les entreprises et les étudiants ont besoin de l’aide et des conseils des partisans de la communauté des affaires locale.
De nombreuses entreprises locales ayant manifesté leur intérêt à participer à l’évènement, l’équipe organisatrice a dû rencontrer chaque propriétaire d’entreprise pour mieux comprendre les cas. Après avoir été pleinement informée, l’équipe a travaillé en étroite collaboration avec les propriétaires d’entreprise et les membres de l’équipe de direction de la AEMBA pour créer conjointement des documents de cas qui contenaient des renseignements détaillés, exacts et à jour sur le marché.
Résolution de cas intensif
Lors du Consult-a-thon on comptait quatre équipes composées de quatre étudiants, qui viendraient à connaître les entreprises et les cas seulement pendant l’évènement. Les équipes ont ensuite dû travailler sur les cas fournis par chaque entreprise participante à différents moments pendant l’évènement.
Le moment le plus attendu lors d’une compétitions de cas est la résolution du cas en tant que tel. Chaque équipe a eu quatre heures pour examiner le dossier d'affaires. Pendant la première heure, les équipes ont posé leurs questions et exprimé leurs idées aux propriétaires d’entreprises et aux experts consultants afin de bien comprendre la situation et la problématique. À la fin du temps alloué, les équipes ont présenté leurs idées et solutions finales aux propriétaires d’entreprises et aux experts du panel.
À la fin des présentations, les experts ont fait part de leurs commentaires et donné des conseils aux étudiants pour mieux appliquer leurs idées.
Pour la première édition de l’évènement, les étudiants du MBA de Telfer ont eu l’occasion de travailler avec des entreprises en démarrage dynamiques telles que :
- Shyne Eyewear, une petite entreprise sociale d’Ottawa dirigée par Enactus uOttawa qui fabrique et vend des lunettes de soleils et anti-lumière bleue créées à partir de matériaux entièrement recyclés ;
- Ekidna Sensing, une entreprise en démarrage de biotechnologie située à Ottawa qui met au point des solutions technologiques pour l’industrie légale du cannabis ;
- Empower'em est une entreprise sociale locale qui vise à offrir une communauté et du soutien aux femmes de couleur afin de les aider à développer leurs compétences en leadership, à acquérir de la confiance en soi et à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels.
Tous ensemble pour les entreprises locales
Étant donné qu’il ne s’agissait pas d’une compétition de cas traditionnelle, les panélistes ont évalué les idées de façon qualitative au lieu de façon quantitative. L’évaluation était axée sur la clarté de l’identification et de l’articulation des défis, le niveau de l’analyse approfondie, la créativité et la facilité de fournir des commentaires et des recommandations aux entreprises participantes.
En bout de ligne, les vrais gagnants du Consult-a-thon ont été... les entreprises locales, bien sûr! Les étudiants ont acquis une expérience précieuse et ont reçu des commentaires sur leurs idées et leurs techniques de présentation, mais ce sont les entreprises qui ont le plus gagné de cet évènement, partant avec de nouvelles idées et des solutions concrètes pour leurs problèmes commerciaux. La professeure Elliot a ajouté que « c’était un partenariat gagnant-gagnant pour tout le monde le fait d’apporter des solutions innovantes et pratiques à ces entreprises locales. Félicitations aux membres de l’AEMBA et aux étudiants qui ont participé! J’ai été très impressionné par l’initiative des étudiants dans le lancement de ce tout premier Consult-a-thon des PME de Telfer. »
Un évènement réussi
Les principaux bénéficiaires les ont également félicités. « Nous avions besoin d’une orientation stratégique et ces présentations nous ont donné de nouvelles idées créatives sur la manière d’aborder ce problème. Les recommandations fournies par les étudiants étaient réalisables et nous sommes heureux et emballés par l’ensemble de l’évènement », a déclaré Alexander Parsan, gestionnaire de projet chez Shyne Eyewear et étudiant en comptabilité au B.Com. de Telfer.
Nicolas Boileau, PDG chez Ekidna Sensing, était aussi heureux d’obtenir le point de vue externe provenant des étudiants du MBA de Telfer. Il a hâte de voir comment l’entreprise progressera dans les 6 prochains mois à un an grâce aux nouvelles idées et stratégies qu’il a reçues en fin de semaine.
Le comité est déjà en train de planifier la prochaine édition de l’évènement, qui aura lieu en 2022 et promet d’être de plus grande envergure en comptant sur la participation d’un plus grand nombre d’entreprises locales. Toutes les entreprises locales et tous les étudiants de tous les horizons qui souhaitent participer à cette initiative incroyable sont invités à contacter, par
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Les diplômées de Telfer Kim Ades (MBA 1993) et Nichole Grenier (B.Com. 1990) expliquent comment surmonter l’anxiété à la veille d’une entrevue et utiliser des stratégies vraiment efficaces pour faire bonne impression.
Kim Ades : Trois étapes pour surmonter la peur de se faire évaluer en entrevue
Présidente-fondatrice de Frame of Mind Coaching, Kim Ades détient un baccalauréat avec majeure en psychologie et un MBA de l’Université d’Ottawa. Elle s’intéresse depuis toujours aux déclencheurs du stress et de l’anxiété. « L’anxiété peut survenir lorsqu’on anticipe un revers, qu’on se prépare à une entrevue, à une présentation au travail ou à un événement marquant dans notre vie », explique-t-elle.
La diplômée accompagne des cadres depuis une vingtaine d’années; elle les guide dans une démarche en trois étapes pour surmonter l’anxiété générée par la peur de l’échec, ou de la réussite! La première étape consiste à décrire ce que l’on vit lorsqu’on échoue. « Je leur demande de se représenter le pire scénario imaginable, une situation de flop monumental », explique-t-elle. Elle les invite ensuite à écrire ce qu’ils ressentent dans un journal et à le partager avec elle, tâche que beaucoup estiment particulièrement difficile.
Deuxième étape : ne pas faire abstraction des sentiments pénibles qui viennent souvent avec la préparation à une entrevue d’embauche. Elle appelle plutôt les candidates et candidats à s’attaquer de front à la possibilité de faire chou blanc. « Je leur demande de visualiser une entrevue ratée, puis de s’imaginer en train de se relever. » Cet exercice de visualisation les aide à acquérir la résilience et la force dont ils ont besoin pour faire face à une évaluation négative.
La dernière étape, elle, consiste à se représenter une réussite totale. Elle les encourage à se voir arriver en entrevue, répondre correctement à toutes les questions et sortir de l’expérience en sachant qu’ils viennent d’accorder leur meilleur entretien d’embauche à vie.
Nichole Grenier : La préparation, stratégie par excellence pour se montrer sous son meilleur jour
Nichole Grenier est fondatrice de Grenier Executive & Business Coaching et diplômée de l’École de gestion Telfer avec majeure en comptabilité. Après plusieurs années sur le terrain en tant que comptable agréée, elle s’est fait demander pourquoi elle se concentrait davantage sur les gens que sur les chiffres. Son amour des relations interpersonnelles l’a incitée à se réorienter en ressources humaines pour accompagner les gens sur le plan professionnel.
Selon elle, ceux et celles qui font de l’accompagnement et de la recherche sur les effets de l’anxiété en entrevue ne doivent pas simplement s’intéresser à la personnalité, mais aussi à la façon dont la culture, le genre et l’âge agissent sur la crainte de se savoir évalués. « L’entrevue est une grande source de stress qui peut provoquer toutes sortes de réactions. » Il y a de multiples façons de bien se positionner en entrevue, souligne-t-elle, mais la réussite est avant tout une question de préparation et de pratique. Les simulations d’entrevue avec ses proches ou une personne qui s’y connaît en la matière aident notamment à y arriver. « C’est en se préparant adéquatement qu’on met toutes les chances de son côté. »
Nichole recommande de faire ses recherches sur l’employeur et sa culture organisationnelle. « En quoi consiste la culture, et comment comptez-vous vous y intégrer? Par exemple, travailleriez-vous dans des bureaux au code vestimentaire strict ou décontracté? »
Elle leur conseille aussi d’analyser attentivement la description de poste pour en faire ressortir les principales compétences recherchées. En décodant ce que cherche l’employeur, on peut mieux démontrer que l’on détient les aptitudes, les compétences et l’expérience exigées pour l’emploi. « Même s’il vous manque un exemple pour un des éléments sur la liste, vous pouvez réfléchir à des compétences transférables acquises dans le cadre d’un autre poste. »
Les conseils de nos deux diplômées pour impressionner les employeurs tout en restant soi-même
Kim Ades et Nichole Grenier ont ajouté leur grain de sel à la nouvelle étude cosignée par Silvia Bonaccio, professeure titulaire à l’École de gestion Telfer. L’équipe de recherche y avance que certaines personnes anxieuses sont susceptibles de déformer la vérité pour impressionner un employeur potentiel. Les deux diplômées avaient de précieux conseils pour faire bonne impression tout en jouant franc-jeu en entrevue.
Prouvez ce que vous avancez
Les personnes extraverties qui souhaitent faire sensation en entrevue n’ont pas nécessairement à mettre la pédale douce pour décrire leurs bons coups, estime Kim. Par contre, elle leur conseille de fournir des données tangibles et vérifiables à l’appui. Par exemple : « L’an dernier, j’ai fait bondir les recettes de l’entreprise de 50 %. »
Renforcez votre crédibilité
Nichole recommande de se préparer à raconter certaines de ses expériences et, idéalement, à fournir le nom et les coordonnées d’une personne en mesure de confirmer ses dires pour accroître sa crédibilité tout en se montrant à la hauteur du poste. On peut aussi faire excellente impression en racontant ses tours de force au comité de sélection. « Vous avez récemment optimisé un processus qui touche un millier d’employés? Dites-le! », conseille-t-elle.
Ne sous-estimez pas le pouvoir de la curiosité
Kim se veut rassurante envers les personnes introverties : il n’y a pas de mal à rester soi-même. « En tant qu’introvertie, je crois que la curiosité et l’intérêt qu’on manifeste en entrevue comptent parfois plus qu’un penchant pour l’extroversion. » Lorsque quelqu’un démontre un intérêt réel pour l’organisation et sa mission, l’employeur peut évaluer non pas son expansivité, mais plutôt son état de préparation et sa compétence au regard du poste, ajoute-t-elle.
Faites preuve d’assurance
Nichole soutient elle aussi que les personnes introverties ont de quoi se montrer confiantes en entrevue. Il est important de souligner sa capacité à travailler en équipe et de pouvoir parler des réalisations collectives sans faire abstraction de ses collègues, mais on doit aussi s’exprimer au « je » pour démontrer en quoi on y a contribué. « L’employeur veut savoir ce que vous avez fait pour cultiver l’esprit d’équipe. Vous pouvez donc parler d’une excursion en vélo de montagne que vous avez fait avec votre équipe, mais si vous en êtes à l’origine, assurez-vous de le mentionner. » Se montrer trop modeste peut s’avérer risqué, surtout si l’on aspire à un poste de leadership.
Agissez selon vos convictions
Kim demande souvent aux candidates et candidats ce qu’ils souhaitent projeter, et si leurs actions vont en ce sens. « Les gens ont souvent tendance à agir à l’encontre de ce qu’ils veulent réellement. Il est important d’aider les personnes candidates à comprendre que déformer la vérité ne mène pas nécessairement au résultat recherché. » Nicole abonde dans le même sens : si une personne estime qu’il lui faut déformer la vérité pour obtenir l’emploi de ses rêves, elle devrait chercher à se faire accompagner pour trouver une autre façon d’y arriver. « À moins de convoiter un poste de cambrioleur, mieux vaut laisser la manipulation et les ruses de côté en entrevue », ajoute-t-elle à la blague.
Évaluez vous aussi votre employeur potentiel
Kim suggère de s’inspirer de ce que l’on aura appris pendant le processus de recrutement pour évaluer mentalement l’organisation en question. Nichole, elle, estime que les personnes qui font leurs recherches seront prêtes à poser les bonnes questions pour déterminer si elles souhaitent bien travailler à cet endroit.
L’anxiété vous tenaille avant une entrevue? Préparez-vous, exercez-vous et dominez votre peur de vous faire évaluer.
Kim Ades (Frame of Mind Coaching) a développé une méthode d’encadrement pour aider les têtes dirigeantes et les propriétaires d’entreprise à devenir de meilleurs leaders. À propos de Kim Ades (en anglais)
Nichole Grenier (Grenier Executive & Business Coaching) propose des services d’encadrement sur mesure aux groupes, aux équipes et aux personnes qui souhaitent optimiser leur potentiel, surmonter des obstacles et optimiser leur rendement. À propos de Nichole Grenier (en anglais)
- Catégorie : La voix des étudiants
Pour bon nombre d’étudiants universitaires canadiens, les derniers trimestres ont été présentés complètement en ligne, ce qui veut dire que c’est le temps de faire les examens virtuels. Étant donné que ceux-ci arrivent à grands pas, je voulais vous présenter un guide qui regroupe mes 5 meilleurs conseils qui ont joué un rôle important lors de mes examens à l’université, et qui pourraient vous être utiles pour préparer vos examens virtuels.
1. Avoir une saine alimentation
Mon premier conseil est de s’alimenter sainement parce qu’il est important de bien se nourrir au moment de faire un examen. Personnellement, j’aime commencer ma journée en mangeant un petit-déjeuner santé qui comprend du gruau et des toasts. Manger de l’avoine vous donne beaucoup d’énergie parce qu’il s’agit d’un aliment à digestion lente. Au courant de la journée, je mange des fruits séchés ou des légumes pour maintenir mon énergie jusqu’au souper. Arrive le temps du souper, il est important d’avoir un repas complet accompagné d’une source de protéine afin de pouvoir bien étudier en soirée.
J’ai découvert beaucoup de délicieuses recettes ce trimestre grâce au livre de recettes The College Vegetarian Cookbook. Pour plus de recettes, allez faire un tour sur le blogue Grateful Grazer!
2. Maintenir une bonne hygiène de sommeil
Les étudiants à l’université sont reconnus pour manquer de sommeil. De plus en plus d’étudiants souffrent d’un sommeil de mauvaise qualité et cela affecte souvent leur succès à l’école. À mon avis, les étudiants devraient dormir huit heures par nuit les trois jours avant un examen final; j’appelle ça « rentrer dans la routine ». J’ai réussi plusieurs cours en choisissant de dormir au lieu d’étudier plus longtemps. Cela m’a permis de me sentir mieux, d’être plus concentré et d’être plus productif chaque jour jusqu’à mes examens finaux.
3. Prendre des pauses
C’est très important de faire une pause de temps en temps parce que nous passons tous beaucoup trop de temps assis et les yeux virés sur un écran - surtout en ce moment, pendant la pandémie. Mes pauses consistent souvent à faire une marche, à jouer à des jeux vidéos ou à écouter des balados. Les promenades et les balados me permettent de m’éloigner des écrans où je passe beaucoup de temps; je peux laisser reposer mes yeux et sortir de mon bureau. J’aime aussi les jeux vidéos parce qu’il n’y a pas de règles et une expérience en ligne est une excellente activité pour se détendre. Planifiez la durée de vos pauses avant d’en faire afin de vous assurer d’avoir terminé d’étudier. Le plus souvent, je vais marcher quand c’est une journée ensoleillée et je prends beaucoup de photos.
4. Avoir un espace de travail propre
Pour moi, un espace de travail organisé veut dire ne pas avoir de vaisselle et de verres qui traînent à la fin de la journée. Ce genre d’objets prennent de la place dans ce que j’aime appeler « l’espace de bureau primordial » et personne ne veut ça, surtout quand il y a beaucoup de tâches à accomplir. D’ailleurs, il n’y a rien de mieux que de commencer sa journée dans un espace de travail propre. Pour d’autres personnes, cela pourrait vouloir dire s’assurer que tous ses outils et documents sont organisés. Ne pas trouver un outil ou un document peut vous empêcher de tirer le maximum de toutes les heures d’études précieuses menant à votre examen.
5. Optimiser son bureau ou sa salle d’étude
Ce trimestre, certaines mises à niveau de mon bureau m’ont aidé dans l’avancement de mes études. Ma première mise à niveau a été l’installation d’un deuxième moniteur afin d’être mieux organisé. J’adore avoir un écran supplémentaire parce que ça me permet de vraiment augmenter mon efficacité lorsque j’étudie. Je peux afficher plusieurs documents et présentations de cours simultanément en toute clarté. Une autre optimisation qui m’a aidé physiquement fut de changer ma chaise de bureau. Étant donné que je passe énormément de temps assis devant mon ordinateur, j’ai pensé que je devrais songer à ma posture davantage et m’acheter une chaise de bureau confortable pour passer de longues heures à étudier.
En somme, ce sont mes 5 conseils et j’espère qu’ils vous apporteront le plus grand succès pour vos examens, ce trimestre. Bonne chance à tous!
- Catégorie : Annonces Telfer
Le 23 juin dernier, l’École de gestion Telfer a tenu son Assemblée annuelle de reconnaissance de l’excellence. Organisée pour la première fois par le doyen Stéphane Brutus, cette assemblée annuelle estivale est l’occasion de souligner les efforts et le travail exceptionnel du corps professoral et des membres du personnel de Telfer en les récompensant avec des prix attribués par vote de leurs collègues et de leurs pairs.
Prix d’excellence Telfer remaniés
Les lauréates et lauréats des Prix d’excellence Telfer (« Telfie »)sont des membres du personnel et du corps professoral qui se sont distingués par l’excellence de leur service et de leur dévouement à leur travail, tout en faisant preuve de leadership et d’initiative qui ont grandement bénéficié à la communauté de Telfer. Pour la première fois depuis sa création, les membres du corps professoral à temps partiel pouvaient également prendre part au vote, créant ainsi trois prix supplémentaires en reconnaissance à la contribution des professeur.e.s à temps partiel. Les gagnant.e.s des Prix d’excellence Telfer 2021 sont :
Membres du personnel administratif
- Marielle Brabant, analyste financière
- Rania Nasrallah-Massaad, conseillère à la recherche
- Nathalie Paré, spécialiste du succès scolaire et de l’expérience étudiante
Membres du corps professoral à temps plein
- Wojtek Michalowski, professeur titulaire en informatique de la santé et aide à la décision, et ancien doyen intérimaire
- Jane O’Reilly, professeure agrégée et boursière Telfer sur le bien-être au travail
- Shantanu Dutta, vice-doyen (recherche) et boursier Telfer en finance internationale
Membres du corps professoral à temps partiel
- Jasmin Manseau, professeur à temps partiel sous nomination à long terme, candidat au Ph. D.
- Marc Tassé, expert en éthique des entreprises et en crimes financiers et professeur à temps partiel
- Dorra Jlouli, fondatrice et PDG de Green & Smart Alternatives et professeure à temps partiel
Prix d’excellence en service Patricia Ann O’Rourke
Introduit en 2014, ce prix rend hommage à Patricia Ann O’Rourke, une personne qui a rendu des services exceptionnels tout au long de sa carrière, au profit de l’École Telfer et de ses partenaires. Elle personnifiait l’excellence en service et était une source d’inspiration pour chacun de ses collègues, qu’ils soient membres du corps professoral ou du personnel administratif. Patricia a pris sa retraite cette même année, après 32 ans de service.
Ce prix annuel reconnaît les employé.e.s (du corps professoral ou du personnel administratif) qui ont démontré une forte volonté et une capacité d’aider les autres et, ce faisant, de promouvoir les intérêts de l’École Telfer et de contribuer au développement d’une culture d’excellence en service.
Le gagnant du Prix d’excellence en service Patricia Ann O’Rourke 2021 est :
- Jeff Lanthier, gestionnaire principal du support informatique
Félicitations à tou.te.s les gagnant.e.s de 2021 qui, à leur façon et de manière unique, adhèrent à la vision de Telfer pour bâtir un meilleur Canada grâce à leur travail et à leur dévouement envers notre École!
Sous-catégories
La voix des étudiants
L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez