Blogue de carrière

- Détails
Passer une entrevue pour le job de vos rêves, qu’il s’agisse d’un poste coop, d’un stage ou d’un emploi à temps plein, peut être un exercice stressant. C’est le moins qu’on puisse dire. Si nombre d’entrevues ont lieu en personne, il est fort probable que vous serez convoqué à une entrevue téléphonique au cours de votre carrière.
Les employeurs recourent souvent à cette solution en appui au processus de présélection. On s’imagine souvent qu’il est moins intimidant de faire une entrevue téléphonique qu’une entrevue en personne, car l’employeur ne tient pas compte de la gestuelle ni de la tenue professionnelle. Cela dit, il y a d’autres éléments à prendre en compte lorsque l’on parle à un employeur au téléphone, comme l’enthousiasme que vous manifestez en répondant aux questions et l’intérêt sincère que vous exprimez pour le poste et l’entreprise.
Dans les lignes qui suivent, je vous propose quelques conseils qui vous aideront à briller à votre prochaine entrevue téléphonique et qui augmenteront vos chances d’être convoqué à une seconde entrevue.
-
Concentrez-vous et éliminez les sources de distraction
Assurez-vous de livrer votre entrevue dans un lieu silencieux et exempt de distractions où vous pouvez parler en privé. Cela vous aidera à éliminer toute source possible de bruit de fond que l’employeur pourrait percevoir. Si vous faites votre entrevue téléphonique à partir de la maison, je vous recommande de vous asseoir à une table ou à un bureau pour la durée de l’appel. Lorsque je suis entouré de sources de distraction, je tends à perdre ma concentration et le fil de mes pensées; par conséquent, je trouve important de préparer un « poste » de travail en prévision de l’entrevue.
-
Préparez vos notes
Comme pour une entrevue en personne, vous devriez réunir vos pensées et coucher sur papier quelques éléments de réponse aux questions courantes auxquelles vous vous attendez. Dans le cas d’une entrevue téléphonique, la différence est que vous pouvez vous référer à vos notes. Bien que cela puisse soulager vos nerfs un peu, ne préparez pas des réponses toutes faites aux questions, car il est possible qu’en les lisant mot à mot, vous sembliez manquer d’authenticité.
-
Écoutez attentivement
Au cours d’une entrevue téléphonique, tout particulièrement, il est courant de n’écouter que le premier segment d’une question et de ne pas porter attention à ce que l’employeur veut savoir globalement. Beaucoup de candidats sautent aux conclusions trop rapidement et commencent à répondre aux questions avec empressement, sans prendre une pause de 10 à 15 secondes pour mettre de l’ordre dans leurs idées et se concentrer sur la façon de mettre en valeur leurs aptitudes et leur expérience en fonction des besoins de l’entreprise. Il est parfois difficile de savoir quand s’arrêter de parler pendant un appel téléphonique, car un long silence inconfortable peut survenir lorsque l’intervieweur rédige ses notes.
-
Faites un suivi
Nombreux sont ceux et celles qui omettent cette étape cruciale du processus d’entrevue, étape qui peut pourtant faire la différence entre votre sélection pour l’étape suivante ou votre élimination du bassin de candidats. Bien que nous n’ayez pas rencontré les intervieweurs en personne, il est tout de même primordial que vous fassiez un suivi auprès de ces derniers dans les 48 heures suivant l’entrevue pour les remercier de leur temps et de leur attention.
J’espère que, grâce à ces conseils, vous vous sentirez plus à l’aise au moment de livrer votre prochaine entrevue téléphonique ! Je vous souhaite bon succès dans vos entrevues futures !

- Détails
Quelle est la carrière de vos rêves, et comment vous y préparez-vous en ce moment ?
« En ce qui a trait à la carrière de mes rêves, je n’ai pas de rôle précis en tête en ce moment. Cela dit, j’envisage de travailler en politique internationale dans le futur, et aussi dans le service diplomatique. Avant, j’aimerais peut-être faire de la consultation en risques politiques, car j’ai toujours trouvé l’économie mondiale fascinante. D’ailleurs, je me passionne aussi pour les autres cultures et façons de vivre. J’adore faire des rencontres et tisser des liens aux quatre coins du monde. Pour me préparer à une telle carrière, j’ai essentiellement élargi mon réseau mondial en investissant des efforts considérables dans l’apprentissage de langues et dans l’établissement de relations avec des gens de partout dans le monde. Aujourd’hui, je parle couramment le français, l’anglais, le hindi, l’allemand, l’espagnol et l’italien. Mon objectif est de parler toutes les langues officielles de l’ONU; il ne m’en reste donc que trois à apprendre (le mandarin, le russe et l’arabe). J’aimerais aussi gagner de l’expérience au sein d’ambassades canadiennes autour du monde par le truchement du régime coop. »
Ayaan Virani, étudiant de 2e année en gestion internationale
Dans l’esprit de l’œuvre Humans of New York de Brandon Stanton, le blogue du Centre des carrières présentera chaque semaine une photographie d’une personne au sein de la communauté de l’École de gestion Telfer et un récit narratif correspondant qui nous donne un aperçu de leur vie.

- Détails
L’image de marque. En tant qu’étudiants en commerce, ça nous connaît. Nous devons savoir ce que c’est. C’est une question de survie.
D’accord. J’exagère peut-être un peu, mais ce n’est pas entièrement faux. Une école de commerce est un milieu naturellement compétitif, et comme on vous l’a répété mainte et mainte fois, vous devez apprendre à vous distinguer. Nous savons comment y arriver : nous devons réseauter, participer à des activités parascolaires, faire du bénévolat, et j’en passe. Et c’est la vérité : à défaut de nous mobiliser et de réseauter au sein de notre communauté, nous n’aurons aucune longueur d’avance face à toute cette concurrence. Cependant, si je vous écris tout ceci aujourd’hui, ce n’est pas pour vous dire ce que vous savez déjà. En tant que camarade de l’École Telfer, je veux vous rappeler que votre image de marque portera ses fruits si elle demeure personnelle et, comme l’expression le suggère, vôtre.
En qualité d’étudiants, vous avez sans doute remarqué le manque de personnalité autour de vous, voire en vous-même. Nous tendons à séparer, d’une part, notre personnalité, nos véritables passions et les facettes personnelles de notre vie et, d’autre part, notre identité « d’affaires » que nous associons à notre image de « marque ». L’image de marque, c’est l’impression ou la représentation précise de soi que l’on s’efforce de laisser dans l’esprit des gens. C’est essentiellement une forme de marketing, et nous avons tendance à croire que le marketing consiste à mettre en relief le bon et à camoufler le mauvais. Or, lorsqu’il s’agit de vous créer une image de marque personnelle, la meilleure façon de vous distinguer auprès de vos pairs, des employeurs, des professeurs et des membres de votre réseau LinkedIn, c’est d’afficher toutes vos facettes. Votre personnalité. Votre véritable attitude. Vos passions. En d’autres mots, demeurez authentique, même lorsque vous établissez une image précise dans le monde des affaires.
Demeurer authentique, c’est agir en accord avec sa marque. Si vous dites aux employeurs que vous rencontrez à une activité de réseautage que vous vous passionnez pour la finance et que vous avez un fort esprit d’équipe, demandez-vous si vous incarnez ces caractéristiques dans la vie de tous les jours. Communiquez-vous habilement avec vos camarades de classe dans les projets de groupe ? Parlez-vous de finance en dehors du cadre scolaire ? Si ce n’est pas le cas, vous n’êtes pas vraiment authentique, et les employeurs finiront par s’en rendre compte.
Laissez-moi vous donner un peu de contexte. J’étudie les ressources humaines, et bien que la concurrence dans ce secteur soit moins féroce que dans d’autres domaines de spécialisation, je dois déployer des efforts pour atteindre mes objectifs et trouver un emploi au terme de mes études, au sein d’une entreprise qui me parle vraiment. Pour y arriver, je me suis jointe à l’Association des ressources humaines et je suis devenue ambassadrice du Centre des carrières. Or, d’autres étudiants le font aussi. Qu’est-ce qui me distingue réellement ? Eh bien, j’essaie de demeurer authentique dans tout ce que j’entreprends. Je me passionne réellement pour le champ des ressources humaines, et mes collègues de l’Association peuvent le confirmer. J’adore occuper un poste de direction, et les camarades avec qui je réalise des projets de groupe le savent fort bien. Mon image de marque correspond donc tout à fait avec la dimension professionnelle de ma personnalité, dimension qui, en fin de compte, me correspond elle aussi.
J’espère qu’en écrivant ces quelques lignes, je vous aurai encouragé à demeurer vous‑même dans tout ce que vous entreprenez. N’ayez pas peur de vous exprimer et de faire valoir les idées qui vous passionnent : de cette manière, vous agirez toujours en accord avec l’image de marque que vous diffusez autour de vous, que ce soit auprès de vos pairs, de vos coéquipiers et des employeurs. Et croyez-moi, ce que vos pairs savent de vous, les employeurs finiront par le savoir également.

- Détails
« Étudier à Telfer m’a ouvert tant d’avenues. J’ai découvert un club, la Telfer Law Society, ce qui m’a permis de rencontrer des gens aspirant aux mêmes objectifs que moi. Me joindre à ce club m’a incitée à apprendre, à évoluer et à devenir la meilleure version de moi-même. Je suis reconnaissante pour toutes les connaissances et compétences que j’ai acquises, plus particulièrement la capacité d’atteindre un parfait équilibre entre mon travail, mes cours et ma vie personnelle. »
- Sisina Tucciarone
Étudiant de 4e année en marketing
Dans l’esprit de l’œuvre Humans of New York de Brandon Stanton, le blogue du Centre des carrières présentera chaque semaine une photographie d’une personne au sein de la communauté de l’École de gestion Telfer et un récit narratif correspondant qui nous donne un aperçu de leur vie.

- Détails
Certains d’entre nous ont déjà entendu parler du ghosting (de l’anglais ghost, qui veut dire « fantôme ») dans le contexte des fréquentations entre personnes célibataires. C’est une notion assez vague. Si certains définissent le ghosting comme le fait d’interrompre toute forme de communication avec une personne, que l’on ait eu ou non un premier rendez-vous avec elle, d’autres estime qu’on ne peut ghoster quelqu’un qu’après un premier rendez-vous, par exemple en cessant de répondre aux messages texte (probablement par peur de confronter la personne en lui admettant son désintérêt).
Cela dit, dans l’univers des ressources humaines, le ghosting peut désigner tout autre chose : c’est lorsqu’un recruteur cesse de retourner vos appels ou vos courriels après que vous avez effectué plusieurs entrevues.
Selon les recruteurs professionnels, cette pratique constitue un problème croissant. Les candidats qui en font l’objet n’en sont pas très heureux et estiment d’ailleurs que le ghosting est très grossier et non professionnel. Lorsqu’on investit temps et efforts dans la préparation de sa candidature et de son entrevue (quand il n’y a qu’une seule entrevue !), est-il déraisonnable de s’attendre au moins à un bref courriel indiquant que l’entreprise a choisi un autre candidat ?
Certaines entreprises ont adopté des politiques en cette matière : elles communiquent avec chacun des candidats interviewés, mêmes ceux qui n’ont pas été retenus. Naturellement, l’erreur est humaine, et il arrive qu’un gestionnaire omette de faire ses suivis et qu’un candidat ne reçoivent aucune nouvelle. Qu’il s’agisse d’un oubli ou non, vous devriez toujours faire un suivi après une entrevue pour remercier l’employeur de vous avoir reçu. Pour en savoir plus sur le sujet, cliquez ici.
Si un recruteur ne vous répond pas, attendez avant de le relancer. Je vous recommande d’attendre quelques semaines avant d’effectuer un suivi par courriel. Certains suggèrent aussi d’appeler le recruteur pour aller droit au but en disant quelque chose comme ceci : « Bonjour, je m’appelle XYS, et j’appelle au sujet de l’entrevue que j’ai faite pour tel ou tel poste. Je n’ai pas eu de nouvelles depuis, et je me demandais quel était le statut de ma candidature. » On devrait être en mesure de répondre à votre question.
Cependant, il arrive aussi parfois qu’un gestionnaire cesse complètement de répondre aux appels et aux courriels d’un candidat. Je n’irai pas dans les détails : nombre de chercheurs d’emploi déçus et insatisfaits ont des anecdotes à raconter en cette matière. Certains diront qu’un courriel d’un ton passif-agressif est la meilleure solution (voir le message suggéré [en anglais] par Jane Turkewitz [en anglais]). Cela dit, j’estime qu’il vaut mieux attendre huit semaines (à moins que vous soyez convaincu que le processus exigera plus de temps) après l’entrevue, après quoi il est possible de présumer simplement que l’employeur a retenu un autre candidat. Non seulement cet employeur est‑il passé à côté d’un candidat aussi formidable et éduqué que vous, mais il a aussi procédé d’une manière grossière et non professionnelle qui vous a laissé un sentiment d’amertume. Voudriez‑vous vraiment travailler pour une telle entreprise ? Relevez la tête et postulez ailleurs. Vous l’avez échappé belle.

- Détails
« Jusqu’ici, ma troisième année d’études se passe très bien ! J’ai plus de plaisir, car je peux me spécialiser et en apprendre plus sur mon domaine, le marketing. Les cours comportent moins d’étudiants qu’en première et deuxième années, ce qui signifie qu’on a plus de temps pour parler aux professeurs.
De plus, j’ai récemment obtenu un poste dans une banque. Tout, à Telfer, m’a aidé à décrocher cet emploi. J’ai appris à bien gérer mon temps entre l’école, le travail, la famille et mes amis.
Telfer offre également de nombreuses occasions de trouver du travail, qu’il s’agisse d’un stage ou d’un placement coop. Je peux en témoigner moi-même. C’est en effet une conseillère en carrières de Telfer qui m’a parlé de ce stage d’été à la banque. J’ai postulé, et j’ai obtenu le poste ! »
- Tareq Farah
Étudiant de 3e année en marketing
Dans l’esprit de l’œuvre Humans of New York de Brandon Stanton, le blogue du Centre des carrières présentera chaque semaine une photographie d’une personne au sein de la communauté de l’École de gestion Telfer et un récit narratif correspondant qui nous donne un aperçu de leur vie.

- Détails
« Quelle est ta plus grande source d’inspiration dans la vie ? »
Ma plus grande source d’inspiration dans la vie, ce sont mes parents. Ayant grandi dans la pauvreté au Pakistan, mes parents n’avaient rien des choses pourtant simples que beaucoup d’entre nous tiennent pour acquises. En 2008, j’ai eu l’occasion de visiter la maison où ma mère a grandi. À mon arrivée, la vue de la cuisine m’a laissé bouche bée et incrédule. Il y avait à peine de la place pour deux personnes. Ce qui m’a encore plus choquée, c’est d’apprendre que mon père avait grandi dans une maison dont la cuisine était encore plus petite. Mon père est issu d’une famille défavorisée. Les fruits représentaient un luxe pour lui, et sa famille ne s’en offrait que deux fois par an. En y repensant maintenant, je comprends pourquoi quand j’étais petite, mon père achetait toujours des fruits pour le dessert. Il me gâtait en me préparant des boissons frappées aux fruits et en m’apportant des fruits coupés dans ma chambre.
En 1995, mes parents ont pris la courageuse décision de quitter le Pakistan et d’entamer un nouveau chapitre de leur vie au Canada. Je suis fière de dire que mes parents ont travaillé extrêmement fort pour arriver où ils en sont aujourd’hui. Ils sont aujourd’hui les heureux propriétaires d’une petite entreprise à Toronto. Ma mère travaille encore toutefois sans relâche, 10 heures et plus par jour, sept jours par semaine. Cela m’attriste parfois, mais je trouve aussi réconfortant et inspirant de savoir que j’ai des parents aussi aimants et inspirants. J’espère que je réaliserai un jour quelque chose qui s’approche un tant soit peu de ce que mes parents ont accompli eux‑mêmes, afin de leur procurer autant de fierté que j’en ai pour eux.
- Mishal Butt
Étudiante de 3e année en marketing, membre de WMN
Dans l’esprit de l’œuvre Humans of New York de Brandon Stanton, le blogue du Centre des carrières présentera chaque semaine une photographie d’une personne au sein de la communauté de l’École de gestion Telfer et un récit narratif correspondant qui nous donne un aperçu de leur vie.

- Détails
« J’aimerais vraiment aller à l’étranger pendant une période de temps prolongée, mais je ne suis qu’un pauvre étudiant sans argent. »
Je ne peux pas vous dire combien de fois j’ai entendu des gens dire ça, moi y compris! C’est presque comme si être étudiant et voyager à l’étranger s’excluaient mutuellement. Cependant, il existe un moyen de contourner cet obstacle : en faisant un stage ou en trouvant un emploi à l’étranger! La tâche n’est pas facile, mais avec de la persévérance et de la motivation, vous aurez des résultats.
En faisant un stage à l’étranger, vous aurez non seulement la chance d’acquérir de l’expérience de travail, mais surtout de vous faire des souvenirs pour la vie! Je voulais visiter l’Allemagne depuis longtemps, mais il m’était impossible de partir en vacances en raison de ma participation au régime coop. J’ai toujours pensé que j’y irais seulement en échange et, encore là, uniquement si j’obtenais mon premier choix d’université. Vu mon option de programme (gestion internationale), je suis tenu de participer à un échange, ce qui est fantastique, mais ce n’est pas le cas pour beaucoup d’étudiants dans d’autres options du B.Com.
Maintenant, vous vous demandez peut-être comment trouver ― à partir du Canada ― des affichages de postes à l’autre bout de monde. C’est simple! Utilisez Google! Certaines sociétés ont des bureaux dans des pays du monde entier, comme Deloitte, EY et KPMG, parmi tant d’autres. Par exemple, lorsque je cherchais des possibilités de stage en Allemagne, j’écrivais simplement « (Nom de l’entreprise) Deutschland (Allemagne) Karriere » dans mon moteur de recherche. Si vous vouliez la France, vous utiliseriez le même principe, mais avec « France » et « carrière ». J’ai également cherché sur Google des termes tels que « Grandes banques suisses » ou « Grandes entreprises allemandes ». Les résultats ont été nombreux et les sites Web de ces entreprises proposaient souvent des options spéciales pour les étudiants à la recherche d’un stage.
Après cela, vous devrez filtrer vos résultats afin de trouver un emploi dans votre domaine d’études (p. ex. : la finance). Il y a habituellement des cases à cocher pour cela. Par la suite, vous devrez lire toutes les offres d’emploi et ajouter à vos signets celles pour lesquelles vous aimeriez postuler. Ici, vous vous heurterez peut-être à votre plus grand obstacle. Beaucoup d’emplois exigent que vous parliez la langue locale, et c’est de toute façon un atout énorme de connaître la langue du pays dans lequel vous souhaitez travailler, en plus de l’anglais. Si vous parlez anglais et français, certains pays comme la France et le Royaume-Uni vous sont déjà totalement ouverts. Si vous souhaitez postuler dans des pays comme l’Espagne ou l’Italie, il est évident qu’il vous faudra pour beaucoup de postes parler suffisamment l’espagnol ou l’italien. Si vous êtes prêt à y mettre le travail, vous allez certainement augmenter vos chances.
Après avoir trouvé les emplois qui vous conviennent et auxquels vous souhaitez postuler, vous devez d’abord réécrire votre CV dans le format accepté du pays où vous souhaitez travailler. Par exemple, en Allemagne, on utilise à peine plus que quelques mots pour chaque expérience ou activité et on inclut une photo dans son CV, choses qui ne sont pas courantes au Canada ou dans d’autres pays. Il est donc important de faire des recherches sur le format de CV accepté et de revoir le sien en conséquence. Il peut parfois être nécessaire d’utiliser la langue locale pour présenter sa candidature et il est fort probable que vous fassiez des erreurs. Cependant, vous pouvez trouver de l’aide juste ici à Ottawa. Habituellement, il y a un certain nombre d’étudiants en échange à Telfer à tout moment, et on peut les rencontrer aux événements organisés par Telfer International (je ne peux pas garantir que vous trouverez une personne de votre pays cible, mais cela vaut la peine d’essayer). Ils peuvent vous aider à structurer votre curriculum vitæ et à corriger toute erreur. La deuxième étape consiste à rédiger une lettre d’accompagnement adaptée au poste et dans le bon format. Encore une fois, il serait idéal d’obtenir l’aide de quelqu’un qui vient du pays pour préparer votre lettre de présentation.
D’après mon expérience (allemande), il est généralement nécessaire d’inclure une preuve de votre diplôme d’études secondaires et de votre inscription à l’université. Si le pays où vous postulez exige que votre curriculum vitæ soit rédigé dans une autre langue, incluez quand même votre curriculum vitæ en anglais parce qu’un grand nombre d’offres d’emploi indiquent clairement que les candidats qui ont une bonne maîtrise de l’anglais ont un atout énorme.
Une fois que vous aurez tous les documents requis, n’hésitez pas à présenter votre demande. J’ai dû attendre une à deux semaines pour recevoir les réponses des entreprises, alors il faut être patient et ne pas trop y penser. Il est également important d’être prêt à s’essuyer à de nombreux refus. Souvent, les entreprises préfèrent embaucher des candidats locaux ou ont des tas d’autres raisons de ne pas vous embaucher. Le message à retenir ici est que vous ne réussirez probablement pas immédiatement, ce qui n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Il est essentiel de persévérer et de ne pas abandonner. Mon ratio d’entrevues par rapport au nombre de demandes soumises était d’environ 1:23. Malgré cela, je n’ai jamais abandonné et j’ai eu la chance d’être convoqué en entrevue avec Ernst & Young, en Allemagne. Alors n’oubliez pas, continuez à travailler fort et vous obtiendrez les résultats que vous méritez.
Les entrevues varieront selon le poste pour lequel vous postulez, mais selon mon expérience, mon entrevue avec EY était assez semblable à celles que j’avais déjà eues au Canada. Je n’ai pas de conseil particulier pour cette partie, bien que, comme je l’ai déjà dit, mon expérience n’a été qu’avec des intervieweurs allemands alors il est possible que d’autres intervieweurs, là-bas ou ailleurs, aient des styles différents.
Après l’entrevue, on m’a informé que j’avais obtenu l’emploi pour lequel j’avais postulé (en déclaration fiscale internationale – prix de transfert) et que je me rendrai en Allemagne pour mon premier stage en mai 2019! J’espère que mon expérience vous a été utile et qu’elle vous donne la motivation qu’il vous faut pour faire votre propre chemin dans ce monde!

- Détails
Qu’est-ce que ça signifie être leader?
Un « leader » ne se contente pas de « diriger » un groupe. Un « leader » n’est pas simplement une personne que d’autres suivent et admirent. Un « leader » n’est pas simplement quelqu’un qui sait déléguer.
Un leader est quelqu’un qui s’efforce de faire d’autres leaders. En tant que leader, votre premier objectif est de donner des moyens d’action aux membres de votre équipe et de les rendre autonomes.
Mais comment y parvenir? Voici ce que j’ai appris en tant qu’étudiante dans un poste de leadership.
1. Déléguez, déléguez, déléguez
Il ne s’agit pas de simplement donner des ordres aux gens. La délégation est la façon dont toute organisation progresse, et c’est l’un de vos principaux rôles en tant que leader. Cependant, il est important de trouver un équilibre entre le manque d’implication et la microgestion lorsque vous déléguez. Les membres de votre équipe ont besoin d’apprendre par eux-mêmes et de vivre les mêmes difficultés que vous afin de se développer professionnellement et personnellement, mais ils ont besoin de pouvoir faire appel à vous comme ressource. Il est essentiel de trouver ce juste milieu entre la délégation et la microgestion. Vous voulez donner à vos employés l’espace dont ils ont besoin pour accomplir leurs tâches comme ils le souhaitent, tout en restant disponibles au cas où ils auraient des difficultés. Pour ce faire, vous pouvez demander à vos employés les tâches pour lesquelles ils ont besoin d’aide, ce qu’ils trouvent facile ou difficile, comment leurs tâches se déroulent jusqu’à maintenant, et ainsi de suite. Puis, vous pouvez intervenir au besoin.
2. Motivez votre équipe
C’est probablement mon conseil le plus important. Il peut être difficile de motiver votre équipe, mais ce n’est pas impossible. Tout d’abord, encouragez vos membres. Rappelez-leur l’importance de leur travail, ne les laissez pas oublier qu’ils ont un rôle crucial à jouer au sein de l’organisation. Deuxièmement, célébrez leurs succès. Donnez-leur un sentiment de fierté à l’égard de ce qu’ils ont accompli. Vous leur donnerez ainsi la confiance nécessaire pour viser encore plus haut la prochaine fois. Enfin, montrez-leur que vous comptez sur eux et que vous êtes persuadé qu’ils feront le meilleur travail possible. Ainsi, ils ne voudront pas vous décevoir et mettront beaucoup d’effort dans leur travail.
3. Soyez accessible et compréhensif
Les membres de votre équipe feront des erreurs et il est important qu’ils se sentent à l’aise de venir vous voir lorsqu’ils éprouvent des difficultés. Parlez-leur d’égal à égal. Ne laissez pas votre ego d’avoir été nommé leader faire obstacle au succès de l’organisation. Un lien hiérarchique rigide est intimidant et vous rend plus inaccessible. N’ayez pas peur de faire part de vos erreurs ou d’admettre que vous avez tort. Les membres de votre équipe seront ainsi moins susceptibles de cacher leurs erreurs. Enfin, encouragez une forte dynamique d’équipe; vous voulez développer une amitié avec votre équipe. Vous pouvez le faire en planifiant des activités sociales, en organisant des repas pour célébrer des occasions et en parlant de choses qui ne sont pas liées au travail. Apprenez à réellement connaître les membres de votre équipe et vous serez plus facile d’approche.
Pour conclure, il est impossible d’apprendre à diriger une équipe dans un court article de blogue. C’est quelque chose qu’on apprend avec le temps. Mais n’oubliez pas mes trois conseils et vous partirez du bon pied. En cas de doute, pensez à chaque leader, gestionnaire ou superviseur pour qui vous avez travaillé : qu’ont-ils fait pour vous motiver… ou au contraire, pour vous démotiver?
- Détails
Si je suis devenu ambassadeur du Centre des carrières de l’École Telfer, c’est surtout parce qu’on m’avait dit que ce serait un excellent moyen d’apprendre à réseauter. Le Centre m’a effectivement permis de m’initier au réseautage sans aucune pression. En commençant à travailler comme bénévole aux événements de réseautage et aux séances d’information offertes par divers employeurs, j’ai pu apprendre à réseauter à mon aise. Dans nombre de ces activités, je devais communiquer avec nos employeurs invités pour m’assurer que tout se passe bien. Le plus beau, c’est que j’étais jumelé à un autre étudiant, habituellement un bénévole. Ce jumelage s’est avéré particulièrement utile à mes premiers événements de réseautage. Savoir que j’avais un partenaire à mes côtés a complètement changé la donne.
Me joindre aux bénévoles de Telfer m’a aussi permis de voir toutes les occasions offertes aux étudiants. J’ai eu la possibilité de rencontrer les personnes participant à certaines de mes activités préférées. Lorsque j’ai appris qu’il était possible pour les clubs de mettre sur pied des concours d’études de cas et de se mesurer à des écoles d’autres villes, j’étais abasourdi. Dans d’autres clubs, les bénévoles sont appelés à participer à l’organisation d’événements comme le gala annuel de CASCO, qui illustre le travail acharné de tous à l’appui d’une noble cause. Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses occasions et expériences auxquelles les étudiants ont accès en devenant ambassadeurs du Centre des carrières de l’École Telfer. Si ce n’avait été de mon travail comme bénévole, certaines de ces initiatives m’auraient passé sous le nez, et je n’aurais jamais compris la logistique complexe derrière leur organisation.
Enfin, se joindre aux bénévoles de Telfer constitue, à mon avis, l’une des meilleures façons de se faire des amis. Avant de devenir ambassadeur, il m’arrivait souvent de voir les mêmes personnes en classe, mais j’avais à peine l’occasion de faire leur connaissance. Lorsque je me suis joint à l’équipe, je me suis rendu compte qu’un grand nombre de mes camarades étaient eux aussi bénévoles ! Mon travail comme ambassadeur a été pour moi une occasion fantastique d’apprendre à connaître beaucoup plus d’étudiants de mon programme et de me bâtir un réseau. Tout ça a été rendu possible grâce au Centre des carrières !