Blogue de carrière

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Lundi dernier, j’ai décidé d’assister seule à un événement de réseautage organisé sur le campus.
Comme beaucoup d’étudiants, je veux décrocher le poste de mes rêves dans mon domaine de spécialisation. L’une des façons dont vous pouvez vous distinguer est le réseautage. À mon grand désarroi, lorsque j’ai voulu assister à un certain événement organisé par un certain cabinet comptable qui m’intéresse, tous mes amis étaient occupés ou avaient mieux à faire. Sans mes amis à mes côtés, je trouve difficile de circuler dans une salle pleine d’étrangers ou de démarrer une conversation avec des recruteurs. Qu’à cela ne tienne : j’ai tout de même décidé de me lancer et d’assister à l’événement… et j’en ai tiré quelques leçons qui, selon moi, pourraient être utiles aux autres étudiants qui se trouveront un jour dans la même situation.
Voici trois conseils que je vous recommande fortement de suivre au moment d’assister en solo à un événement de réseautage.
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Faites vos recherches.
Si vous avez quelques questions en tête au moment d’assister à un événement de réseautage, vous trouverez un peu plus facile d’engager la conversation avec un recruteur potentiel. De plus, si vous connaissez une entreprise ou une personne en particulier qui sera sur place, assurez‑vous d’effectuer vos recherches. En prenant l’initiative d’en apprendre plus sur un employeur donné, vous partirez du bon pied. De plus, si vous faites vos recherches au préalable, vous pourrez puiser dans un vaste éventail de sujets au moment d’avoir une conversation en tête-à-tête avec quelqu’un, surtout sans un ami à vos côtés pour vous faire part de ses idées.
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Approchez une personne seule.
Un moyen génial de vous familiariser avec vos environs à un événement est de trouver une personne dans la même situation que vous. Les participants veulent établir des liens, alors n’hésitez pas à les approcher pour vous présenter. Donnez‑leur votre nom, votre domaine d’études et la raison pour laquelle vous avez décidé d’assister à l’événement. Ensuite, ils se présenteront, et vous pourrez après leur poser une première question. Portez attention aux petites choses que vous avez en commun avec eux; ils pourraient même vous fournir des détails au sujet de leur entreprise que vous ne saviez pas. Si vous vous présentez en seul à un événement, parler à un étudiant que vous ne connaissez pas déjà tiendra lieu de réchauffement alors que vous vous apprêtez à approcher des professionnels.
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Détendez-vous.
Dans tous les cas, restez vous‑même. Si ces événements peuvent vous intimider lorsque vous n’êtes pas entouré de visages familiers, ils constituent néanmoins pour vous une occasion d’explorer et de rencontrer des gens dont vous ne feriez probablement pas la connaissance si vous étiez accompagné. Exprimez-vous avec assurance, et soyez authentique.
N’oubliez pas de relaxer : il est probable que de nombreux participants à l’événement soient dans la même situation que vous et qu’ils cherchent eux aussi à tisser des liens véritables. Dans le fond, chacun d’entre nous est unique, possède un éventail de compétences donné et souhaite trouver un emploi dans lequel s’épanouir. Les événements de réseautage sont utiles en ce sens, et ce, même si vous y assistez en solo.
*Dans le présent article, le masculin a valeur de genre neutre.

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« Parmi les souvenirs les plus heureux que je garde de mes études à Telfer figurent les amitiés incroyables que j’y ai tissées. Encore aujourd’hui, je suis encore épatée par l’esprit de communauté qui règne en ces murs et par le fait que chaque personne qui gagne les rangs de Telfer intègre en fait une grande famille.
Les relations que j’ai bâties dans me cours, avec mes professeurs de même qu’au seins de clubs et dans le cadre d’activités parascolaires, m’ont ouvert les yeux et ont fait de moi une meilleure personne. J’ai toujours senti que j’avais quelque chose à apporter et que je faisais partie de quelque chose de grand, et ce, même si j’étais venue au Canada en tant qu’étudiante internationale. Mes amis ont facilité mon intégration et mon adaptation à la vie canadienne, et c’est le meilleur souvenir que je garde de mes études à Telfer.
En qualité d’ancienne, j’ai le privilège de faire revivre cet accueil aux nouveaux étudiants grâce à mon rôle de coordonnatrice de l’engagement de carrière au Centre des carrières de Telfer. Je veux que les étudiants vivent la même expérience que j’ai connue, qu’ils en bénéficient tout au long de leurs études et que cela continue de les servir au cours de leur carrière. »
– Gaëlle Faye
Coordonnatrice de l’engagement de carrière
Centre des carrières de Telfer
Dans l’esprit de l’œuvre Humans of New York de Brandon Stanton, le blogue du Centre des carrières présentera chaque semaine une photographie d’une personne au sein de la communauté de l’École de gestion Telfer et un récit narratif correspondant qui nous donne un aperçu de leur vie.

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Lorsque vous postulez pour un emploi, l’on vous demande souvent, sinon toujours, d’annexer une lettre de présentation à votre CV. Beaucoup s’imaginent que l’on peut escamoter cette étape du processus de recrutement. Or, la lettre de présentation n’est pas optionnelle. Loin de là.
Une lettre de présentation constitue le meilleur moyen de personnaliser une candidature donnée. En tant que jeune professionnel, vous postulez à plusieurs emplois à la fois. Idéalement, vous devriez adapter votre CV en fonction de chaque poste. Cela dit, la portée des changements que vous pouvez apporter à votre CV est somme toute limitée. Voilà pourquoi la lettre de présentation est si importante : elle montre à l’employeur que vous vous intéressez réellement au poste et que vous avez pris le temps de déterminer pourquoi vous seriez le candidat idéal. De plus, elle vous donne l’occasion de vous vendre auprès de l’employeur.
Voici quatre conseils qui vous aideront à créer une lettre de présentation convaincante.
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Rappelez-vous que vous n’êtes pas le sujet central
Votre objectif, en écrivant une lettre de présentation, n’est pas de parler de vous, mais de montrer que vous possédez les compétences et l’expérience exigées par l’employeur et que vous êtes le candidat idéal pour le poste. Prenez le temps de lire la description du poste et de cerner, parmi vos compétences, celles qui vous permettraient de répondre aux attentes liées à cet emploi.
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N’hésitez pas à vous vendre.
Si vous n’êtes pas le sujet central de votre lettre de présentation, cela ne signifie pas que vous deviez laisser la peur de vous vanter vous empêcher de faire valoir vos points forts. Dans votre lettre de motivation, assurez-vous de mettre en relief vos réalisations pertinentes.
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Ne dépassez pas une page.
Les employeurs ne consacrent pas beaucoup de temps à la lecture de chaque candidature. Il est donc impératif que votre lettre de présentation soit claire et concise. Respectez l’employeur et le temps dont il dispose : ne dépassez pas une page.
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Trouvez une finale positive.
Ne terminez pas votre lettre sur une note passive. Exprimez clairement votre souhait de passer à la prochaine étape. Faites preuve de créativité et essayez de trouver une nouvelle façon de dire la fameuse formule « Je me réjouis à la perspective d’avoir de vos nouvelles. »
La prochaine fois que vous devrez joindre une lettre de présentation à votre CV, prenez le temps d’en rédiger une qui soit personnalisée en suivant ces conseils !
Si vous voulez créer une lettre de présentation pour un poste particulier et que vous souhaitiez recevoir des conseils professionnels, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’équipe du Centre des carrières par l’entremise de Destination carrière.
*Dans le présent article, le masculin a valeur de genre neutre.

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J’ai été recrutée au gouvernement il y a environ neuf mois. En tant qu’étudiante travaillant comme commis aux finances au sein du service des comptes créditeurs, je peux observer l’entièreté du processus depuis la réception d’une facture jusqu’à l’étape finale : le règlement.
Au bout d’un certain temps, j’ai compris que je voulais en savoir plus. Cependant, je me suis heurtée à un mur dont la majorité d’entre vous ont déjà fait l’expérience dans divers postes : « Comment puis-je aller au-delà de mes fonctions établies et me voir confier un peu plus de responsabilités ? » Eh bien je peux vous garantir que dans mon cas, ce fut un long processus. Je vous promets toutefois que nous pouvons tous y arriver.
Après avoir participé à une journée d’orientation au travail et entendu le conférencier affirmer que la majorité des employeurs adorent lorsque leurs employés demandent à relever de nouveaux défis, j’ai commencé à y réfléchir. Quelques semaines plus tard, j’ai fait part à mon gestionnaire de mon intention d’approfondir mes connaissances. Et devinez quoi ? Ça s’est passé mieux que je ne l’avais anticipé ! En fin de compte, j’ai eu la possibilité de travailler à de nouveaux projets, ce qui a complètement transformé ma routine. Et j’adore ça ! Voici les deux choses que j’ai apprises au cours du processus :
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Ne vous fiez pas uniquement à l’évaluation de votre superviseur : évaluez-vous également !
Le rôle d’un superviseur consiste à s’assurer que vous faites votre travail correctement. Parfois, cela dit, votre supérieur ne peut pas suivre vos progrès d’assez près pour être en mesure vous confier plus de responsabilités. Vous ne pouvez donc pas automatiquement vous attendre à ce qu’il vous donne plus de travail dès le départ. Vous pourriez devenir votre propre superviseur et juger par vous-même si vous êtes prêt ou non à relever un nouveau défi. Ainsi, votre superviseur ne vous verra pas uniquement comme une personne qui se contente de faire ce qu’on lui demande, mais comme un professionnel qui est prêt à atteindre le prochain échelon dans son perfectionnement.
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Prenez les rênes de votre perfectionnement professionnel
Vous avez sans doute entendu le conseil suivant auparavant, mais je vais néanmoins vous le rappeler : Donnez-vous à fond, ou pas du tout. Vous ne pouvez pas toujours attendre que vos parents ou vos amis vous aident à décrocher un emploi ou à obtenir une promotion. Vous voulez obtenir une bonne note ? Étudiez ! Vous voulez trouver du travail au sein d’une entreprise donnée ? Commencez à réseauter et soumettez votre candidature ! Vous voulez avoir l’occasion d’en apprendre davantage dans l’exercice de vos fonctions ? Demandez à rencontrer votre patron pour discuter avec lui des différentes possibilités qui s’offrent à vous ! Voilà comment vous deviendrez un chef de file inspirant pour les autres.
En terminant, nous savons tous, en tant qu’étudiants, que nous avons du potentiel. Utilisons donc ce potentiel pour établir autant d’objectifs que possible et pour en faire une réalité. J’espère que ces quelques lignes vous ont appris quelque chose d’utile.
Pour recevoir des conseils additionnels sur la façon de canaliser votre potentiel de façon optimale et de prendre les devants dans votre développement de carrière, communiquez avec le Centre des carrières de Telfer.
*Dans le présent article, le masculin a valeur de genre neutre.*

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« Je n’ai pas vu le temps passer. Il y a trois ans, quand je suis arrivée à Ottawa pour entreprendre ma première année, j’étais pleine d’appréhensions, hésitante et incertaine de ce qui m’attendait. Aujourd’hui en quatrième année, bien que je ressente encore une certaine dose d’incertitude, je suis en pleine évolution et je déborde de curiosité.
Maintenant que j’en suis à ma dernière année d’université, je redoute inévitablement la fameuse question « Et ensuite ? » de la part de mes amis et des membres de ma famille. Au cours des trois dernières années à Telfer, j’ai sollicité l’appui de mon réseau de pairs, de collègues, de professeurs et même de personnes au-delà de mon réseau. Au fil des mois, la réponse à la question « Et ensuite ? » a évolué, passant de titres bien précis à une série d’étapes tenant lieu de tremplins vers autre chose. Alors que je me prépare pour cette année (et celles qui suivront), je suis reconnaissante à ceux et celles qui m’ont apporté leur soutien tout au long de mon parcours. »
– Annesha Mendes, étudiante de 4e année en finance, mentore de Telfer
Dans l’esprit de l’œuvre Humans of New York de Brandon Stanton, le blogue du Centre des carrières présentera chaque semaine une photographie d’une personne au sein de la communauté de l’École de gestion Telfer et un récit narratif correspondant qui nous donne un aperçu de leur vie.

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Nouvelle année scolaire, nouvelle plateforme ! Au début de septembre, le Centre des carrières a officiellement amorcé sa transition vers son nouveau portail, Destination carrière !
Destination carrière est accessible à tous les étudiants de premier cycle de Telfer, et vous pouvez y accéder avec votre adresse électronique uOttawa et votre mot de passe uOzone. Cette plateforme intègre tous les outils autrefois accessibles sur le site Web du Centre des carrières de Telfer, y compris le Calendrier des événements et le Babillard d’offres d’emploi !
Voici trois éléments clés de Destination carrière que vous avez intérêt à explorer :
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Calendrier des événements
Il est possible d’accéder au Calendrier des événements à partir du menu de gauche dans Destination carrière. Les activités et événements à venir apparaîtront également sur le Tableau de bord. En cliquant sur Toggle Filters (« Sélectionner les filtres »), vous pouvez filtrer les événements en fonction de ce qui vous intéresse, par exemple, les activités étudiantes, les séances d’information et les activités spéciales. Maintenant que le Calendrier est lié à votre compte uOzone, il vous suffit de cliquer sur « S’inscrire à cet événement » pour y participer. En cliquant sur un événement en particulier, vous obtiendrez plus de détails comme l’heure et le lieu ainsi les renseignements sur l’organisation (s’il y en a une). Septembre est l’un des mois les plus occupés de l’année pour le Centre des carrières, alors tirez parti de tous les événements que nous vous proposons !
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Babillard d’offres d’emploi
Sous l’onglet « Babillard d’offres d’emploi », vous pouvez personnaliser votre recherche en fonction de vos domaines d’intérêt (votre option de programme/spécialisation). Une fois que vous aurez filtré votre recherche, vous verrez des renseignements tels que le titre du poste, l’organisation, la division et la ville. Destination carrière vous permet aussi de créer et de téléverser différentes versions de votre CV et de votre lettre de présentation adaptées à diverses offres. De plus, vous avez la possibilité de sauvegarder une offre dans le but d’y revenir plus tard pour consulter la description du poste et les qualifications requises.
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Rendez-vous
Que vous souhaitiez faire une simulation d’entrevue ou parler à notre conseillère en carrière, Destination carrière vous permet de prendre rendez-vous avec diverses professionnelles du Centre des carrières. Lorsque vous soumettez une demande de rendez-vous, vous êtes invités à indiquer vos disponibilités ou vos dates et heures de préférence. Vous pouvez aussi rencontrer une employée du Centre des carrières pour en savoir plus sur certains programmes offerts à Telfer (Certificat de développement de carrière, Programme de stage d’observation, Programme de la profession de consultant en gestion, etc.)
Demeurez à l’affût : au cours des prochaines semaines sur les médias sociaux, le Centre des carrières diffusera quelques tutoriels sur l’utilisation de Destination carrière !

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Voici trois petits trucs pour vous aider à vous distinguer en entrevue.
Vous aimeriez faire carrière dans le secteur lucratif de la finance, mais n’avez travaillé que comme caissier dans un supermarché ? Vous craignez de ne pas être en mesure de répondre adéquatement à des questions d’ordre technique au cours d’une entrevue ? Lisez ce qui suit, et découvrez trois façons dont vous pouvez vous distinguer parmi un bassin de candidats qualifiés.
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Développez une nouvelle habileté ou obtenez une certification professionnelle
Souvent, le simple fait de posséder une habileté particulière, de détenir une certification donnée ou de présenter une compétence précise permet de se distinguer en entrevue. Voici quelques façons dont vous pouvez ressortir du lot dans votre champ de spécialisation sans faire des années d’étude ou acquérir une quelconque expérience.
- Si vous étudiez en marketing, renseignez-vous sur le certificat en marketing numérique offert à Telfer. À l’ère des médias sociaux et du marketing par bases de données, ce programme vous apprendra à tirer pleinement parti des plateformes numériques pour atteindre votre marché cible.
- Si vous avez choisi l’option des systèmes d’information de gestion et analytique d’affaires (SIGA), armez-vous de compétences en analytique de données en suivant le cours d’introduction à la certification Google Analytics. C’est entièrement gratuit ! Vous pouvez aussi vous familiariser avec un nouveau langage de programmation tel que Python, C ou Java.
- Si vous étudiez en finance que vous souhaitiez bâtir une carrière dans le secteur des investissements, adressez-vous au gestionnaire du Laboratoire de recherche et d’apprentissage en finance, situé au 2e étage du pavillon Desmarais, et demandez-lui comment vous pourriez suivre le Cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada (CCVM) ou obtenir la certification Bloomberg Market Concepts (en anglais). Si le CCVM peut s’avérer très coûteux et exiger beaucoup de temps, il constitue une bonne base pour l’apprentissage de la matière couverte dans l’examen du CFA® (Chartered Financial Analyst®). De plus, la majorité des cabinets s’engagent de toute façon à rembourser les frais d’agrément aux candidats qu’ils embauchent: vous pouvez donc y voir une situation gagnant-gagnant !
- Vous vous intéressez à la comptabilité ? Pourquoi ne pas apprendre à maîtriser des logiciels tels que Quickbooks, Sage ou SAP, simplement sur YouTube ? Ces derniers sont utilisés par la majorité des petites entreprises et des agences gouvernementales. J’ai moi-même raté un concours pour un poste de comptabilité, car l’employeur cherchait un étudiant qui savait utiliser QuickBooks.
- Si vous étudiez la gestion internationale, pourquoi ne pas consacrer une part de votre temps libre à l’apprentissage d’une autre langue ? Vous pouvez aussi profiter de vos matins pour lire les nouvelles sur les marchés internationaux ou écouter des balados en vous rendant à vos cours. Vous n’en reviendrez pas de l’épatement que vous susciterez chez vos interviewers.
Ce ne sont-là que quelques exemples de ce que vous pouvez faire pour présenter un avantage comparatif par rapport aux autres candidats dans votre option ou spécialisation. Bien que ces mesures exigent une bonne dose d’autoapprentissage et de discipline, vous en retirerez des avantages inestimables.
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Lisez des ouvrages spécialisés et glissez-les dans la conversation pendant l’entrevue
Le fait que vous ayez lu des ouvrages spécialisés montre que vous avez soif d’apprendre, même en dehors de votre charge de cours. C’est aussi un excellent moyen de montrer à vos interviewers que vous connaissez bien un secteur d’activité donné, bien que vous n’ayez pas travaillé dans ce secteur.
Attendez ! Il y a plus !
En lisant régulièrement, vous enrichirez votre vocabulaire, ce qui contribuera à renforcer vos aptitudes de communication. Vous aurez ainsi une longueur d’avance sur les autres candidats, puisque vous saurez vous exprimer avec plus d’assurance et de sophistication.
Parmi les classiques qui devraient figurer à la liste de lectures de tout étudiant en gestion, notons : L’investisseur intelligent, de Benjamin Graham, De la performance à l’excellence, de Jim Collins, Comment se faire des amis et influencer les autres, de Dale Carnegie, et Le management multiplicateur, d’Andrew S. Grove.
Je suis persuadé qu’après avoir lu ces ouvrages, vous serez en mesure de répondre habilement aux questions de nature technique que l’on vous posera en entrevue.
Naturellement, vous n’avez pas à vous limiter aux livres. Je me souviens d’avoir fait allusion à l’émission Suits (Suits : Les deux font la paire en français) dans ma réponse à une question d’entrevue.
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Faites un suivi après votre entrevue
Avez-vous déjà entendu parler de l’effet de position sérielle ? Les gestionnaires recruteurs effectuent généralement des entrevues individuelles, et prennent une décision après avoir évalué tous les candidats. La recherche indique que le cerveau humain tend à se souvenir davantage de la première interaction (effet de primauté) et de la dernière interaction (effet de récence) que de celles survenues entre les deux. La probabilité que vous passiez à l’étape suivante du processus de recrutement dépend donc non seulement de votre mérite, mais aussi de la mesure dans laquelle le gestionnaire recruteur se souvient de votre évaluation.
Voilà pourquoi une étape cruciale de votre recherche d’emploi consiste à effectuer un suivi auprès des interviewers après une entrevue. Il suffit, par exemple, de leur envoyer un petit courriel pour les remercier de leur temps. Cela leur rafraîchira la mémoire et, grâce à l’effet de récence, ils tendront davantage à retenir votre nom subconsciemment.
Vous en apprendrez davantage à ce sujet dans le cadre du cours Comportement organisationnel, en 2e année.
Enfin, rappelez-vous que les employeurs savent que vous en êtes à vos débuts. Cela signifie qu’ils seront épatés par votre interprétation de la notion d’expérience et de la manière dont leurs questions font écho chez vous. Mon conseil : soyez vous-même, demeurez honnêtes et recourez aux stratégies ci-dessus pour une impression du tonnerre ! Bonne chance !

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Soyons francs. Si la majorité des étudiants de Telfer espéraient décrocher un emploi d’été dans leur champ d’études, beaucoup ont passé les derniers mois à vendre des vêtements ou à servir de la nourriture. Parfois, il faut tout simplement commencer quelque part et/ou payer ses factures. Si vous croyez que votre modeste emploi d’été ou que votre petit boulot à temps partiel actuel n’apportera rien à votre cheminement professionnel, repensez-y. Voici comment vous pouvez utiliser un emploi en apparence prosaïque comme tremplin vers la réussite en affaires.
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Bâtissez votre CV
Que vous soyez serveur dans un pub local ou commercial dans un grand magasin, vous avez l’occasion d’acquérir l’un des éléments cruciaux d’un CV solide : des compétences transférables. Ne misez pas tant sur vos tâches subalternes, mais sur la manière dont vous les avez accomplies et sur les compétences que vous avez acquises :
- Commerce de détail
Exactitude et efficacité : réaliser un nombre incalculable d’opérations financières par quart de travail
Compétences relationnelles : traiter avec BEAUCOUP de clients avec courtoisie
Aptitude à résoudre des problèmes : proposer des solutions aux clients et aux collègues - Restauration
Tact : répondre aux besoins des clients, poliment et avec le sourire
Capacité de faire du multitâche : réaliser de nombreuses tâches concurrentes de façon rapide et stratégique
Aptitude à travailler en équipe : assister l’équipe de cuisine et les autres serveurs - Centre d’appels
Compétences en communication : communiquer clairement les arguments de vente ou le script établis
Empathie : écouter activement les clients pour bien comprendre leurs préoccupations
Sang-froid : demeurer calme et posé face à des personnes difficiles - Camp d’été
Créativité : offrir une expérience amusante, éducative et mémorable à tous les participants
Leadership : donner l’exemple en tant que capitaine d’un groupe et bâtir l’esprit d’équipe
Éthique de travail : respecter le code de conduite établi
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Obtenez des références
Il est possible qu’a votre emploi actuel, vous exécutiez des tâches qui n’ont rien à voir avec la comptabilité ou la gestion. Vous évoluez néanmoins dans un milieu professionnel, entouré d’autres professionnels qui pourraient, un jour ou l’autre, vous endosser et vous aider à obtenir l’emploi de vos rêves. Si votre conduite au travail est digne de celle d’un comptable ou d’un gestionnaire des ressources humaines débutant, qu’importe que vous retourniez des hamburgers ou vendiez des chaussures de sport : votre éthique de travail vous mènera là où vous voulez aller.
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Élargissez votre réseau
On entend souvent dire que dans plus de 80 % des cas, c’est le réseautage qui mène aux occasions d’emploi. Prenez le temps d’en apprendre plus sur vos collègues et vos superviseurs et sur leur cheminement professionnel (et pas uniquement sur ce qu’ils font le weekend ;0), et demandez‑leur de se joindre à votre réseau LinkedIn. On ne sait jamais : le barista ou l’étalagiste que vous côtoyez toutes les semaines pourrait détenir la clé de votre première expérience de travail liée aux affaires.
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Tirez-en de la fierté
Vous pensez que votre modeste emploi dans un grand magasin, une pizzeria ou un camp de jour n’a rien d’impressionnant ? Sachez que la majorité des gestionnaires recruteurs ont déjà occupé un emploi similaire et qu’ils saisissent parfaitement la valeur d’une telle expérience. Exécutez vos fonctions avec fierté et dignité en sachant que vous jetez les bases de quelque chose de plus grand.
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Grandissez sur le plan professionnel
Si l’on vous a confié un ensemble clair de responsabilités, cela ne veut pas dire que vous ne deviez pas aller au-delà de vos fonctions pour faciliter la vie de vos collègues, accroître la satisfaction de vos clients, ou optimiser le déroulement des activités courantes. Si vous voulez rehausser votre profil en tant que candidat aux yeux de votre employeur idéal, ne vous contentez pas de faire le strict minimum : observez, réfléchissez et agissez.
- Une tâche a été négligée, mais il faut de toute évidence s’y attaquer ? Faites preuve d’initiative en demandant à votre gestionnaire si vous pourriez l’entreprendre.
- Vous avez remarqué quelques éléments laissant place à amélioration ? Apportez votre soutien à la direction en proposant des solutions stratégiques.
- Vos collègues semblent débordés ? Manifestez votre esprit d’équipe en portant assistance à votre équipe.
- Vous composez avec des situations délicates ou des clients difficiles ? Renforcez vos aptitudes pour le service à la clientèle en demandant à faire le point régulièrement avec votre gestionnaire.
Aussi prosaïque que puisse vous sembler vos petits emplois d’été et à temps partiel, rappelez‑vous qu’ils sont plus qu’une manière de gagner un peu d’argent : ils vous forgent en tant que professionnel.
Pour obtenir des conseils sur la manière de présenter votre récente occupation estivale avec brio dans votre CV, prenez rendez-vous avec un professionnel du Centre des carrières.

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Nous en sommes déjà à la moitié de l’été, et cette pause bienfaisante constitue pour chacun de nous l’occasion de dresser un bilan de ce que nous avons accompli jusqu’ici et de réfléchir à ce que nous voulons réaliser prochainement dans notre cheminement scolaire et professionnel. C’est dans cet esprit que les membres du personnel du Centre des services aux étudiants (CSS) ont décidé de vous offrir quelques conseils d’ordre professionnel qu’elles auraient aimé recevoir plus tôt dans leur carrière.
« Sachez quand exprimer vos observations et quand recevoir celles des autres. J’ai toujours eu une attitude très volontaire et voulu “me joindre à la conversation”, que ce soit pour faire mes preuves en tant que professionnelle ou pour m’assurer d’avoir voix au chapitre. J’ai souvent choisi de parler quand il aurait été plus sage d’écouter. L’écoute est une compétence qui s’acquiert, et il est extrêmement utile d’écouter les gens autour de soi, d’assimiler ce qu’ils ont à dire et d’apprendre de leur expérience. »
Amanda Richardson
Gestionnaire
Centre des carrières de Telfer
« Je n’ai jamais eu de plan de match arrêté pour décider de ce que je voulais faire “quand je serais être grande”. J’ai occupé plusieurs types d’emplois : vendeuse au détail, enseignante et chercheuse, gestionnaire de projet, éditrice, puis administratrice à Telfer ! Deux choses m’ont aidée à progresser dans chacun de mes emplois : 1) l’ouverture et 2) la souplesse. Lorsqu’on me proposait un projet ou une tâche que je n’avais jamais accomplie auparavant, je me portais volontaire avec enthousiasme et j’utilisais cette occasion comme un tremplin vers l’acquisition d’une nouvelle compétence. »
Esther Ouellet
Administratrice scolaire par intérim
Centre des services aux étudiants
« J’ai horreur des entrevues. Vous me répondrez sans doute que nous devons tous y passer. Cela dit, quand la confiance en soi manque, il devient difficile d’afficher l’assurance que cherchent les employeurs. Malgré tout, avec un peu de recul, je m’offrirais le conseil suivant : « Prépare-toi ». La recherche sur l’employeur, les simulations, l’organisation des idées... Ce sont toutes des aptitudes que je possède déjà. D’ailleurs, s’il y a bien une chose qui montre la volonté de travailler, c’est la préparation. »
Karianne Lessard
Adjointe de projets spéciaux et d'événements
Centre des carrières de Telfer
« Concentrez‑vous sur vous. Beaucoup d’entre nous sont tentés de se comparer aux autres sur différents plans (ce qu’ils ont étudié, la rapidité avec laquelle ils ont terminé, l’endroit où ils travaillent, leur salaire, etc.) En vérité, nous sommes tous différents et possédons chacun un ensemble unique d’intérêts et de talents. Ne vous en faites pas avec ce que les autres font… Prenez simplement les décisions qui vous conviennent à vous. Concentrez‑vous sur votre propre cheminement et n’oubliez pas de profiter du voyage. »
Marion Lajoie
Conseillère en carrière
Centre des carrières de Telfer
« Apprenez à vous connaître. Apprenez à connaître votre personnalité, vos valeurs, ce que vous aimez et ce qui vous déplaît, de même vos points forts et vos points faibles. Acceptez le tout, et prenez‑en compte. Ensuite, poursuivez des occasions qui vous permettent de mettre tout cela en pratique. Choisissez des carrières, des relations et des passe-temps qui correspondent avec ce que vous êtes. Et n’oubliez pas d’évaluer vos expériences au fur et à mesure. Au final, vous aurez vécu une vie réellement satisfaisante. »
Stéphanie Dion
Spécialiste, cheminement et rétention scolaire
Centre des services aux étudiants
Nous espérons que ces petites perles de sagesse éclaireront votre réflexion alors que vous vous préparez (sans trop d’empressement, espérons-le) à votre retour en classe. N’oubliez jamais : que vous ayez besoin d’une opinion professionnelle, d’un aiguillage avisé, d’un conseil amical ou d’un mot d’encouragement énergisant, sachez que vous pouvez toujours compter sur le personnel du Centre des services aux étudiants.

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Lentement mais sûrement, au fur et à mesure que vous évoluerez à l’École de gestion Telfer et intégrerez le milieu des affaires, vous aurez à revêtir une « tenue professionnelle », que ce soit à une entrevue ou à un événement de réseautage. À l’instar de la technologie et du monde du travail, la conception de « tenue professionnelle » s’est transformée considérablement au cours des dernières décennies. Il vaut donc la peine de revisiter ce code vestimentaire et de défaire certains des mythes qui en font une notion trop compliquée et contraignante.
Mythe no 1 : Il faut tout coordonner.
Si les tailleurs-jupes, tailleurs-pantalons et costumes deux-pièces demeurent des valeurs sures de la garde-robe professionnelle, il se peut que vous trouviez le tout un peu trop formel, oppressant ou similaire à un déguisement. Heureusement, une merveilleuse solution de rechange s’offre à vous : les hauts et les bas habillés interchangeables, comme un pantalon ou une robe/jupe habillés et un blazer d’une couleur différente. Exemples : une robe droite prune portée sous un blazer noir; un pantalon habillé marine et un blazer charbon; une jupe crayon gris perle et un blazer crème, etc.
Astuce : N’essayez pas d’agencer un haut et un bas de la « même » couleur comme s’il s’agissait d’un tailleur ou d’un costume; si vous combinez un haut et un bas qui ne sont pas taillés exactement dans la même matière, assurez-vous qu’ils sont de couleurs assez contrastantes. Et oui, vous pouvez tout à fait marier le marine et le noir. ;0)
Mythe no 2 : Le noir est toujours le meilleur choix.
Si vous envisagez d’acheter un nouveau costume ou tailleur (ou votre tout premier !), et que vous songez à le choisir noir, pensez-y à deux fois avant de faire un tel investissement. Si le noir est une couleur conservatrice qui évoque l’autorité, il peut avoir l’air sévère sur beaucoup de gens. Si vous trouvez que le noir vous donne un air terne, essayez une autre couleur neutre sombre comme marine, charbon, gris souris, olive ou, si vous avez le teint très pâle, bleu acier.
Astuce : On devrait réserver les costumes et tailleurs noirs à des occasions formelles très précises (obsèques, galas, mariages, etc.)
Mythe no 3 : Une couturière ou un tailleur, ce n’est bon que pour les ourlets.
Les costumes, tailleurs et vêtements mal ajustés, aussi chers et luxueux soient-ils, ne vous donneront jamais l’air professionnel. Et il est probable que même les blazers, vestons, jupes et pantalons les mieux ajustés que vous puissiez trouver en magasin ne vous fassent pas tout à fait à 100 %. La bonne nouvelle, c’est que couturiers et tailleurs sont des faiseurs de miracles : ils peuvent réaliser une myriade de retouches qui feront passer votre vêtement de « passable » ou de « visiblement emprunté » à « WOW ! »
Astuce : Si les retouches ne sont pas incluses avec votre achat, prévoyez dépenser entre 10 $ et 35 $ par vêtement pour obtenir un ajustement parfait qui vous vous donnera fière allure.
Mythe no 4 : Une tenue professionnelle, ça peut sembler étrange et inconfortable… et c’est normal.
Si vous ne « sentez pas » une tenue donnée, vous ne tromperez personne. Si un vêtement professionnel ne rehausse pas immédiatement votre degré d’assurance, c’est qu’il n’est tout simplement pas pour vous. Trouvez ce qui vous convient : tous les banquiers ne portent pas un costume à rayures, et toutes les apprenties comptables ne portent pas un veston sévère en laine bouclée avec un rang de perles. Tous les hommes ne se sentent pas à l’aise dans un costume prince‑de-Galles, et toutes les femmes ne se plaisent pas en talons hauts et en jupe crayon. Prenez le temps de vous familiariser avec ce qui vous convient, et suivez votre instinct.
N’oubliez pas : Votre tenue professionnelle vous appartient, et c’est vous qui la portez, et non l’inverse.
Mythe no 5 : Il faut éviter à tout prix la moindre touche personnelle.
Se conformer à un code vestimentaire exigeant une tenue professionnelle ne signifie pas qu’il faille s’abstenir complètement d’exprimer sa personnalité. Il est tout à fait approprié d’intégrer un bijou vintage, des escarpins colorés (à bout fermé), des chaussettes à motif, un haut à volants ou une cravate de couleur vive à sa tenue, tant et aussi longtemps que ces éléments soient de bon ton et que l’ensemble dise : « Je suis prêt. Je suis brillant. Je suis compétent. »
Astuce : Si votre instinct vous dit qu’une tenue ou un vêtement ne conviendrait pas à une rencontre avec le premier ministre, alors il est probable que ça ne soit pas conforme au code vestimentaire exigeant une « tenue professionnelle ».
J’espère que cet article facilitera votre sélection d’une tenue professionnelle dans le futur. N’oubliez pas : Dans toute circonstance où vous devez afficher aisance et assurance, comme une entrevue ou un événement de réseautage, la clé est de s’y préparer. N’attendez pas à la dernière minute pour décider ce que vous porterez : trouvez quelques solutions, demandez l’opinion de vos proches, et photographiez-vous de la tête aux pieds pour avoir une meilleure idée.