Blogue de carrière

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En tant qu’étudiant de Telfer, vous êtes à une étape déterminante de votre vie : l’une au cours de laquelle vous pouvez expérimenter, croître et, naturellement, faire des erreurs. La bonne nouvelle, c’est que vos années à Telfer constituent pour vous le moment idéal d’apprendre de ces erreurs et de rompre avec les vilaines habitudes qui pourraient éventuellement nuire à votre carrière. Voici donc cinq mauvaises habitudes courantes chez de nombreux d’étudiants (qu’ils en soient conscients ou non) et quelques conseils pour s’en défaire.
Mauvaise habitude no 1 : Se présenter en retard et/ou non préparé
Si vous tendez à arriver échevelé, en retard ou non préparé à vos cours, rendez-vous et réunions, soyez conscient que ce comportement risque d’être perçu comme une marque d’indifférence et un manque de respect. Il se peut que vos camarades de classe, professeurs et fournisseurs de services ne semblent que vaguement agacés par votre négligence, mais sachez que vos futurs gestionnaires et collègues ne sauront la tolérer.
Que faire ? Commencez tôt. Dès que vous fixez un rendez-vous ou planifiez une réunion, assurez‑vous : i) de préparer ce dont vous avez besoin (documents, renseignements personnels, questions, recherche, etc.); ii) de créer une alerte (ou plusieurs) sur votre téléphone. Si vous ne savez pas quoi préparer en vue d’un rendez-vous ou d’une réunion, demandez simplement à la personne responsable ! Se renseigner à l’avance est en soi une marque de considération.
Les occasions ne perdent pas de temps
avec ceux qui manquent de préparation.
– Idowu Koyenikan
Mauvaise habitude no 2 : Imputer ses erreurs aux autres (ou aux circonstances, ou encore au milieu)
Personne ne s’attend à ce que vous soyez parfait. Il nous arrive TOUS, parfois, d’oublier, de nous laisser aller à la procrastination et de livrer un rendement insatisfaisant. Et lorsque cela se produit, notre première réaction est de protéger notre ego. Ce mécanisme de défense, si vous n’apprenez pas à le maîtriser, vous fera paraître immature et mal préparé au monde professionnel.
Que faire ? Soyez honnête avec vous‑mêmes : réfléchissez à ce qui s’est passé, et essayez de déterminer ce que vous auriez pu faire autrement pour obtenir un résultat différent. N’oubliez pas : reconnaître ses erreurs n’est pas un signe d’incompétence ou de faiblesse. C’est une marque d’humilité et de maturité, mais surtout une preuve de sa capacité à grandir. Et ça, c’est un facteur de réussite.
Toutes les erreurs sont pardonnables
si leur auteur a le courage de les admettre.
– Bruce Lee
Mauvaise habitude no 3 : Ne pas exprimer de la gratitude
En qualité d’étudiants de Telfer, vous recevez l’aiguillage, l’encadrement, les encouragements, l’endossement, les enseignements et les rétroactions de nombreuses personnes. Certaines de ces personnes sont payées pour vous offrir un tel soutien, d’autres, non. Or, que vous ressentiez ou non de la gratitude envers ces personnes n’a pas d’importance : ne pas exprimer de la gratitude envers les gens qui contribuent à votre réussite est impoli, voire grossier.
Que faire ? Faites de la gratitude votre attitude par défaut. Témoigner une sincère appréciation à vos camarades de classe, collègues, intervieweurs, professeurs, superviseurs et fournisseurs de services est plus qu’une marque de savoir-vivre : c’est une façon ingénieuse (et économique) de créer une impression positive durable autour de vous. La recherche a démontré que l’expression de la gratitude, que cette dernière soit méritée ou non, est aussi bénéfique pour le donneur que pour le receveur, car elle génère invariablement une réponse positive. En d’autres mots, un petit « merci » ne fait JAMAIS de tort.
La gratitude est une monnaie que l’on peut frapper pour soi-même et dépenser sans craindre la faillite.
– Fred De Witt Van Amburgh
Mauvaise habitude no 4 : Faire ce qui est demandé, et rien de plus
Si faire son travail avec diligence constitue le moyen naturel d’impressionner son employeur au moment d’entrer en fonction, se conformer religieusement à sa description de tâche sans jamais aller au-delà de ce qui est attendu n’est pas nécessairement le meilleur moyen de faire sa marque. En réalité, en attendant passivement de recevoir des directives de votre patron, vous réduisez activement vos chances de recevoir une recommandation favorable de sa part dans le futur.
Que faire ? Lorsque vous commencez à vous sentir plus à l’aise dans votre rôle, commencez à porter attention aux projets et tâches auxquels vos collègues et supérieurs immédiats travaillent. Il est possible que vous ayez été embauchés pour exécuter un ensemble de tâches bien précises, mais cela ne signifie pas que vous deviez vous abstenir de faire autre chose. Demandez à votre gestionnaire si votre aide est requise ailleurs, et tentez de voir s’il n’y a pas d’autres projets négligés auxquels vous pourriez vous attaquer. Si vous cherchiez une façon de montrer votre « créativité », votre « sens de l’initiative » et votre « leadership » (vous l’avez deviné, dans le but de bâtir un CV solide), c’est le moment d’agir.
Les personnes qui ne font jamais plus que ce pour quoi
elles sont payées ne seront jamais payées plus que pour
ce qu’elles font.
– Elbert Hubbard
Mauvaise habitude no 5 : Avoir une attitude négative
Certains de vos proches vous ont peut-être répété ceci à plusieurs reprises par le passé : « Entoure-toi de gens positifs. » Et ils avaient raison : personne n’a besoin dans son cercle de « vampires » bouffeurs d’énergie qui se nourrissent de ragots et de drame. Les éviter est une chose. Ne pas devenir l’un d’entre eux en est une autre. Si vous recourez souvent aux vociférations et aux rumeurs pour attirer l’attention de vos collègues, ou si vous tendez à souligner l’aspect moins reluisant de chaque chose, faites attention : votre négativité pourrait devenir votre pire ennemi sur le plan professionnel.
Que faire ? Incarnez votre idéal
Avant de parler, demandez-vous si ce que vous vous apprêtez à dire est bienveillant, utile et édifiant. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut reformuler. Cultivez la pensée et le dialogue positifs dans tous les aspects de votre vie, et les choses (et les personnes) positives se manifesteront d’elles‑mêmes !
Incarnez l’attitude que vous voulez
attirer autour de vous.
– Tim DeTellis
De temps en temps, nous devons tous appuyer sur « Pause » pour savoir si nous sommes sur la bonne voie. J’espère que ces quelques lignes vous inciteront à réfléchir à ce que vous voulez devenir en tant que professionnels et à ajuster votre attitude, au besoin, pour atteindre la version optimale de vous-mêmes.

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Une gestionnaire recruteuse très sage m’a dit un jour : « Ne pas poser de questions en entrevue, c’est se tirer dans le pied. En tant que recruteuse, j’y vois un manque de préparation et/ou d’intérêt. Dans un cas comme dans l’autre, pour le candidat, c’est la fin du processus. » Si les recruteurs peuvent tirer de précieux renseignements de vos réponses à leurs questions, ils peuvent déduire autant d’information à partir de vos questions. Et ils le feront assurément.
Comme le mot le suggère, une « entrevue » est un processus mutuel : à l’instar des recruteurs, qui doivent vous poser des questions pour déterminer si vous êtes le bon candidat, vous devez vous aussi leur poser des questions pour savoir si le poste vous convient. Voici donc une série de questions qui pourront vous aider à prendre une meilleure décision (et à faire une meilleure impression) au cours du processus de recrutement.
Renseignez-vous sur les attentes de l’employeur
Poser des questions précises sur les attentes de l’employeur est une excellente façon de manifester clairement votre intérêt à l’égard du poste et votre désir d’y réussir.
- À quels atouts/qualités attribuez-vous le succès de mes prédécesseurs ?
- Sur quels critères vous fonderez-vous pour évaluer mon rendement ?
- Quel type d’objectifs d’apprentissage/de formation devrai-je atteindre au cours des six premiers mois suivant mon entrée en poste ?
N’oubliez pas : PRENEZ DES NOTES. Ces questions peuvent souvent mener à des éléments d’information cruciaux qui n’apparaissent pas dans la description du poste.
Renseignez-vous sur la culture organisationnelle
En cherchant à en savoir plus sur le milieu de travail, vous envoyez un important message : vous savez ce qui vous convient, et vous voulez vous assurer que vous serez heureux au travail et que vous y excellerez.
- Comment décririez-vous l’atmosphère de travail en trois mots ?
- Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail pour cette entreprise/organisation ?
- Quelle est la période de l’année la plus occupée/riche en défis, et pourquoi ?
N’oubliez pas : Pensez aussi à ce que VOUS voulez. Vous êtes vous-même, dans une certaine mesure, en train d’interviewer un employeur potentiel. Profitez de l’occasion pour avoir une idée plus précise des valeurs que l’organisation tient en haute estime pour vérifier qu’elles correspondent aux vôtres.
Renseignez-vous sur l’évolution de l’entreprise/organisation
Le fait que vous exprimiez une réelle curiosité au regard de l’entreprise/organisation en posant des questions précises prouve que vous avez fait vos recherches et que votre candidature mérite d’être examinée sérieusement.
- Quels sont actuellement les principaux défis à relever/occasions à saisir pour votre entreprise/organisation ?
- Quel est votre plus grand compétiteur, et pourquoi ?
- Comment l’entreprise/organisation a-t-elle évolué au cours des dernières années ?
N’oubliez pas : RÉFLÉCHISSEZ-Y. Évitez de poser des questions auxquelles il serait facile de répondre avec un peu de recherche. D’abord, passez en revue le site Web de l’entreprise/organisation. Prenez le temps d’examiner soigneusement son énoncé de mission, ses valeurs, ses pages « Carrières » et « Médias », de même que son plan stratégique. Préparez ensuite vos questions à la lumière de ce que vous avez appris.
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Quelques règles d’or
- ÉCOUTEZ ACTIVEMENT les réponses des intervieweurs, et PRENEZ DES NOTES.
- AJUSTEZ votre liste de questions au fur et à mesure que l’entrevue avance.
- MANIFESTEZ UN INTÉRÊT RÉEL pour les points de vue, les projets et le travail de vos intervieweurs. Nous aimons tous parler de nous-mêmes. Donnez-leur l’occasion de le faire, et faites-leur sentir qu’ils reçoivent votre attention et votre validation. L’entrevue se terminera ainsi sur une note positive, et cela rendra votre candidature plus MÉMORABLE.
Comme vous pouvez le constater, ces questions vont bien au-delà de la typique question : « Quand devrais-je m’attendre à avoir des nouvelles de votre part ? » J’espère que ces quelques conseils vous aideront à créer une liste unique de questions judicieuses grâce auxquelles vous pourrez épater vos intervieweurs et prendre une décision plus éclairée.
IMPORTANT : Naturellement, les questions énumérées ci-dessus ne sont que des suggestions. Vous devriez toujours vous en remettre à votre propre jugement pour déterminer si une question est appropriée et pertinente ou non. Par exemple, si l’employeur met l’accent sur les occasions d’avancement dans son offre d’emploi, vous auriez sans doute intérêt à vous renseigner sur la question au cours de l’entrevue.

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De tous les codes vestimentaires, la « tenue d’affaires décontractée » est certainement la plus difficile à définir, et pourtant la plus courante en milieu de travail. Pour la majorité des étudiants de Telfer, cette notion omniprésente peut s’avérer aussi indéchiffrable que les concepts comptables les plus avancés. Pratiquement absente de la sphère professionnelle jusqu’au milieu des années 1960, la « tenue d’affaires décontractée » a évolué pour devenir une norme dans de nombreux milieux de travail. Pourtant, il n’existe aucune définition claire de ce que la tenue d’affaires décontractée constitue ou devrait être. Voici quelques conseils qui vous aideront à saisir ce code vestimentaire et à vous présenter au travail sous votre meilleur jour sans commettre d’impair.
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Observez et apprenez
L’un de principaux indicateurs de la manière dont vous devriez vous vêtir dans un milieu de travail exigeant une tenue d’affaires décontractée est la manière dont s’habillent la majorité des employés à votre échelon ou à l’échelon supérieur. Les premiers jours, mieux vaut être prudent et choisir des tenues plus conservatrices et habillées, le temps de tâter le terrain. Au cours des deux premières semaines, soyez attentif à ce que portent vos collègues et votre supérieur immédiat, et prenez des notes : la culture organisationnelle vous guidera dans la bonne direction.
N’oubliez pas : Porter une tenue plus habillée que nécessaire n’offensera personne et plaira aux regards avisés, alors qu’une tenue trop décontractée pourra être perçue comme un manque de soin ou de respect. Dans le doute, relevez le niveau.
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Trouvez l’équilibre
En règle général, adopter une tenue d’affaires décontractée consiste à ancrer un vêtement décontracté avec un autre, impeccable, parfaitement coupé et repassé. Par exemple, vous pourriez combiner une chemise col boutonné et un jean foncé (vérifiez d’abord auprès de votre gestionnaire si le denim est accepté), ou encore un pantalon élégant et un polo. Vous pourriez aussi porter un haut ou une blouse en jersey avec un pantalon 7/8, ou encore une robe droite imprimée sous un blazer uni structuré.
N’oubliez pas : Quelle que soit la combinaison que vous choisissiez, assurez-vous d’y ajouter la chaussure appropriée. La chaussure détermine très souvent le ton général d’une tenue.
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Privilégiez l’uniformité
Les étudiants en marketing le savent déjà : l’un des facteurs clés d’une image de marque réussie est l’uniformité. Le même principe qui s’applique aux grandes marques s’applique à votre style : maintenir une image uniforme au travail vous aidera à établir votre crédibilité et à susciter la confiance. Comment y arriver ? En créant une garde-robe capsule exclusivement pour le travail, ou en sélectionnant un certain nombre de combinaisons gagnantes représentant une palette de 8 ou 9 couleurs maximum.
N’oubliez pas : Vous pouvez toujours vous réinventer aussi souvent que vous le désirez à l’extérieur du travail ! La vingtaine est la période idéale pour expérimenter divers styles.
« Votre tenue devrait correspondre au degré de respect et de confiance que vous souhaitez inspirer chez les autres. »
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Pensez blazers
Quel que soit le genre auquel vous vous identifiez, le blazer structuré et bien coupé constitue la bête de somme de la garde-robe professionnelle, car il peut élever presque n’importe quelle tenue et rehausser le niveau d’assurance. Un volume croissant de recherche sur la cognition vestimentaire, ou le pouvoir qu’ont nos vêtements d’influencer nos pensées et notre perception de nos capacités, suggère que porter un blazer ou un costume peut renforcer l’estime de soi et la productivité.
N’oubliez pas : Choisissez des tons sombres, comme marine, charbon, rouge Bordeaux ou vert forêt, car ils évoquent l’autorité.
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« d’affaires » l’emporte sur « décontractée »
Les tailleurs et costumes deux-pièces s’avèrent peut-être trop formels pour votre milieu de travail, car ils ont souvent l’air austères et peuvent créer une distance indésirable entre vous et vos clients quand vous voulez au contraire paraître aimable et accessible. Cela étant dit, votre tenue devrait correspondre au degré de respect et de confiance que vous souhaitez inspirer chez les autres. Évitez à tout prix les gros logos, les illustrations offensantes, les vêtements déchirés, élimés, ou encore trop révélateurs, de même que les vêtements athlétiques que vous portez pour faire du sport.
N’oubliez pas : Dans l’expression « tenue d’affaires décontractée », « d’affaires » vient avant « décontractée ».
J’espère que ces quelques conseils vous aideront à prendre des décisions plus judicieuses la prochaine fois que vous aurez à adopter une « tenue d’affaires décontractée ». Gardez l’œil ouvert : si vous remarquez qu’un collègue ou un camarade de classe dégage beaucoup d’assurance et inspire la confiance, essayez de relever les patrons dans la manière dont il/elle se vêtit, et voyez si vous pouvez en dégager une formule qui vous conviendra à vous !
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« Le mentorat est un processus réciproque – une relation entre deux humains – et non une transaction. »
(Fawal, 2018)
Derrière toute personne qui connaît du succès se cachent une ribambelle d’intervenants, y compris des mentors. L’apprentissage auprès d’un mentor est un facteur crucial dans la réussite d’un candidat. Un mentor peut vous aider à mieux comprendre ce qu’il fait dans la vie et, surtout, les expériences qui l’ont modelé en tant que professionnel.
Trouver un mentor, c’est bien, mais encore faut-il profiter pleinement de sa relation avec lui. Ayant été moi-même mentorée et mentore, j’ai voulu vous faire part de trois enseignements que j’ai tirés du mentorat et qui vous aideront assurément à optimiser votre relation avec votre mentor.
1. Faites preuve d’initiative
En tant que mentoré, c’est à vous de faire le premier pas. Si vous ne semez rien, vous ne récolterez rien. De même, vous ne pourrez pas apprendre de votre mentor si vous n’engagez pas la conversation avec lui. Par conséquent, prenez l’initiative : invitez votre mentor à prendre un café avec vous ou demandez‑lui si vous pouvez le suivre et l’observer pendant une journée. Au final, plus vous vous investirez dans votre relation avec votre mentor, plus vous en bénéficierez.
2. Déterminez vos attentes
En tant que mentoré, prenez soin de fixer vos attentes. Si vos objectifs ne sont pas bien définis, comment votre mentor pourra‑t‑il alors vous aider efficacement à les atteindre ? Si vous communiquez clairement vos attentes à votre mentor, ce dernier comprendra ce que vous voulez tirer de la relation, et vous pourrez alors l’aider à élaborer une stratégie parfaitement axée sur vos besoins. Par conséquent, une communication concise et efficace améliorera vos rapports professionnels.
3. Soyez respectueux
Les mentors se démènent pour vous soutenir dans vos efforts : ils prennent le temps, en dépit de leur horaire chargé, de répondre à vos questions, de vous présenter à de nouvelles personnes, etc. Par conséquent, il est crucial que vous leur témoigniez de la considération en étant ponctuel. Vous devriez également respecter leur opinion et garder l’esprit ouvert. La relation mentoré-mentor repose sur l’échange et le dialogue.
Recevoir du mentorat est résolument une excellente façon de progresser sur le plan professionnel. Si vous vous apprêtez à entreprendre votre stage coop ou un emploi d’été et que vous vous voyez attribuer un mentor, entretenez cette relation : on ne sait jamais où celle-ci pourrait vous mener dans votre carrière !

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Vous voulez acquérir de l’expérience de travail en finance et en comptabilité ? Vous aimeriez représenter le Canada à l’étranger ? Étant l’un des plus importants employeurs de la région de la capitale nationale, la fonction publique fédérale offre des milliers de postes pour étudiants dans plus de 150 agences et ministères. Et grâce au Programme fédéral d’expérience de travail étudiant (PFETE), il est archi-simple d’accéder à ces postes.
Qu’est-ce que le PFETE ?
Le PFETE est un mécanisme de recrutement utilisé par les agences et ministères fédéraux pour offrir des postes d’entrée pour étudiants dans des centaines d’avenues professionnelles et aux quatre coins du pays. Cette initiative a été mise sur pied pour permettre aux étudiants d’acquérir une expérience de travail riche et pertinente dans une vaste gamme de secteurs allant de l’administration à la conduite d’une surfaceuse ! La majorité des offres comportent un poste d’été à temps plein qui peut être prolongé si l’étudiant souhaite continuer à travailler à temps partiel durant l’année scolaire. Un tel poste constitue une source de revenu stable, et votre charge de travail est calibrée en fonction de votre charge de cours.
Que puis-je en retirer ?
Personnellement, j’ai eu la chance d’intégrer un service assez nouveau il y a trois ans. J’ai été recruté au poste d’adjoint administratif étudiant au bureau du président et du chef de l’exploitation de Services partagés Canada (SPC). J’avais notamment pour fonction d’accueillir les visiteurs, de préparer la documentation en vue des réunions du président et du chef des opérations de SPC, et j’en passe. Grâce à ce travail, j’ai pu faire la démonstration de mes compétences, et j’ai été recommandé aux Services de consultation en gestion financière, où j’entreprendrai le Programme de recrutement et de perfectionnement des agents financiers (RPAF) en juin prochain en vue d’obtenir mon agrément CPA.
Où peut mener le PFETE ?
Je vous recommande fortement de soumettre votre candidature au PFETE pour intégrer le bassin de candidats. Votre CV sera ainsi transmis à des gestionnaires de partout au pays (ou selon vos préférences géographiques) qui souhaitent recruter des étudiants. Il existe beaucoup d’occasions très intéressantes, dont le Programme de guides étudiants en France (offert en collaboration avec Anciens Combattants Canada) et les postes d’analyste des politiques étudiant, qui vous permettent de modeler les futures mesures législatives qui toucheront les Canadiens et les Canadiennes. Travailler au sein de la fonction publique est une expérience vraiment gratifiante, car vous savez que vos contributions font du Canada un lieu où il fait mieux vivre.
Si vous avez envie de découvrir ce que le gouvernement fédéral a à vous offrir, vous pouvez trouver de plus amples renseignements sur le PFETE et présenter votre candidature pour les différents bassins à l’adresse suivante :

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« Cela fait plus d’un an que je suis à Telfer. En première année, je me suis surtout efforcé de faire des rencontres, de me concentrer sur mes études, etc. Au cours de ma deuxième année cependant, j’ai commencé à m’engager auprès du Conseil étudiant et des clubs et à apprendre en profondeur le curriculum de mes cours. C’est ce que j’appellerais « l’expérience Telfer ». Selon moi, nous devrions tous demeurer ouverts aux différentes possibilités qui s’offrent à nous.
Je voulais initialement étudier le droit. Cela dit, après avoir participé à la compétition Place à la jeunesse et remporté la première place dans la catégorie « Marketing » avec mon équipe, l’École de gestion Telfer m’est apparue comme un choix évident.
J’envie beaucoup les personnes qui ont pu vivre de belles expériences de ce genre au début de leur première année.
Je n’ai pas eu cette chance. Voilà pourquoi en qualité de futur vice-président, Marketing, au sein du Conseil étudiant Telfer, je souhaite donner à tous les étudiants la possibilité se mobiliser, et ce, dès le début de leurs études. Et ce, grâce à mes prochaines idées d’intégration. »
– Samuel Benhamou, prochain vice-président, Marketing, du Conseil étudiant Telfer

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« Wow, vous n’êtes qu’en première année ? C’est formidable de voir quelqu’un commencer à réseauter aussi tôt ! » Voilà ce que m’ont répondu la plupart des recruteurs en apprenant que j’en étais à ma toute première année d’études à Telfer, à l’occasion de la réception Vins et fromages tenue par le Club de comptabilité quelques semaines après la rentrée.
J’ai fait beaucoup de réseautage. Lorsque j’ai entrepris mes études en comptabilité, j’ai commencé à assister à des activités de réseautage dès mes premières semaines de cours, alors que le recrutement des étudiants du régime coop battait son plein. Je m’en souviens : je ne connaissais personne et je me sentais seule et un peu perdue. Cela dit, sortir ainsi de ma zone de confort m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences et une audace absolument indispensable lorsque l’on participe à des activités de réseautage. Commencer à réseauter tôt dans sa carrière comporte de nombreux avantages. En voici quelques-uns :
Comprendre son programme
Les activités de réseautage vous permettent de rencontrer une multitude de professionnels de votre domaine d’étude. Vous pouvez parler avec eux de ce qu’ils aiment de leur emploi, de ce à quoi ressemble leur horaire, des divers avantages et désavantages de leur emploi et des attentes à l’égard des employés qui occupent cette fonction. Si vous n’êtes pas tout à fait convaincu d’avoir choisi la bonne option ou d’aimer votre programme dans le futur, une activité de réseautage est un bon endroit pour vous renseigner directement auprès de professionnels pour savoir à quoi ressemble un emploi dans votre domaine.
Gagner de l’assurance
Lorsque j’ai commencé à assister à des activités de réseautage en première année, j’étais décidément nerveuse. Toutefois, plus vous pratiquerez l’art de vous glisser doucement dans une conversation de groupe et de quitter une conversation avec tact lorsque cette dernière s’étire, plus vous deviendrez habile. Une fois en troisième année, lorsque je me présentais à diverses séances de réseautage pendant la saison de recrutement du régime coop, je n’étais pas nerveuse du tout, et ce, même si c’était sans contredit la saison de recrutement la plus importante de mon baccalauréat (je cherchais alors mon premier stage). J’avais déjà assisté à tant d’événements auparavant que j’étais tout à fait à l’aise au moment de rencontrer de nouvelles personnes et les recruteurs. Lorsque l’on fait du réseautage, il faut absolument se rappeler que les gens à qui l’on s’adresse sont des personnes ordinaires qui ont déjà été aux études ! Ne vous laissez pas intimider et restez vous-mêmes.
Faire des rencontres
Naturellement, l’objectif du réseautage est de faire des rencontres ! Lorsque vous assistez à des activités de réseautage, il est fort probable que vous y croisiez les mêmes étudiants. C’est donc une excellente occasion d’apprendre à mieux connaître les membres de votre programme.
Mieux se connaître
Après avoir vécu une deuxième saison de recrutement en deuxième année, j’ai vraiment commencé à mieux connaître les différentes entreprises (surtout en comptabilité) grâce à mes rencontres. Une fois venue la saison de recrutement coop de troisième année, je me sentais mieux renseignée et plus à l’aise de choisir ou non l’un des quatre grands cabinets d’expertise comptable (communément appelés les « Big Four »). Après avoir compris pour qui je voulais (ou ne voulais pas) travailler, je me suis fait connaître à maintes occasions auprès des personnes que je devais vraiment rencontrer pour atteindre mes objectifs. J’ai ainsi tissé des relations plus significatives.
J’espère que ces arguments en faveur d’une initiation hâtive au réseautage vous inciteront à agir pour faire de nouvelles rencontres tôt dans votre carrière ! N’oubliez pas : s’exercer est la clé de la perfection ! Il n’est pas nécessaire d’assister à tous les événements au calendrier, mais rappelez-vous qu’une seule activité de plus vous permettra de gagner beaucoup plus d’expérience.
Bonne chance !

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« J’adore Telfer, car les notions que nous apprenons en classe s’appliquent à ce que nous vivrons sur le marché du travail.
Par exemple, le cours Habiletés de communication d’affaires m’a vraiment aidée à renforcer mon aptitude à parler en public. J’ai plus d’assurance lorsque je donne une présentation, et je sais que cela me sera utile dans le futur. Un autre exemple est le cours Strategic Management, axé sur la gestion stratégique, et tout particulièrement la simulation Intopia, grâce à laquelle j’ai vraiment appris ce que c’est de diriger une entreprise. Dans l’ensemble, Telfer offre le parfait équilibre entre la théorie et la pratique, ce qui, à mon avis, nous prépare bien au monde du travail. »
Ifrah Yusuf, étudiante de 4e année en comptabilité
Dans l’esprit de l’œuvre Humans of New York de Brandon Stanton, le blogue du Centre des carrières présentera chaque semaine une photographie d’une personne au sein de la communauté de l’École de gestion Telfer et un récit narratif correspondant qui nous donne un aperçu de leur vie.

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C’est le mois de mars, au cours duquel vos examens, projets et travaux de mi-trimestre s’accumulent juste avant la fin de l’année scolaire. Vient ensuite le redouté mois d’avril, une période stressante d’examens finaux. Il est difficile de maintenir un certain équilibre et de demeurer fixé sur son objectif lorsque toutes ces échéances approchent à grands pas et que l’arrivée de l’été est imminente.
La clé d’une fin d’année scolaire réussie est de prendre quelques minutes pour réfléchir aux objectifs personnels, scolaires et professionnels que l’on souhaite atteindre pour le trimestre en cours. Essayez-vous de décrocher le poste de vos rêves qui marquera le début d’une carrière fructueuse ? Souhaitez-vous poursuivre vos études en entreprenant une maîtrise ? Pourriez-vous mettre la main sur une bourse particulière ? Quel que soit votre objectif, maintenez le cap et n’abandonnez pas.
Dans le présent article, je vous fournis quelques conseils qui vous aideront à demeurer motivé au cours des prochaines semaines et à terminer votre trimestre sur une bonne note !
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Établissez vos priorités
Tout le monde en convient : pour accomplir plusieurs tâches dans les délais prescrits, il est crucial d’établir ses priorités. Et c’est absolument vrai ! Bien que chaque personne ait sa propre façon d’organiser et de suivre tous les éléments à son agenda, je trouve que la méthode la plus efficace de visualiser ce que j’ai à accomplir est de mettre toutes mes tâches quotidiennes par écrit. Rayer les tâches accomplies au fur et à mesure (même les plus modestes) est encourageant, et cela m’incite à demeurer productif. N’oubliez pas de fixer un laps de temps estimatif pour chaque tâche (réservez cette plage dans votre calendrier électronique ou sur votre liste manuscrite).
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Adaptez-vous
S’il est important d’apprendre à cerner les stratégies d’apprentissage et d’étude qui vous conviennent le plus, il est parfois utile de s’ajuster à un nouvel environnement. Au fil de mes études universitaires, j’ai recueilli un éventail de techniques d’étude dont l’utilité varie en fonction du cours. Par exemple, si le contenu à réviser est riche en mathématiques, j’utilise un tableau blanc, et je répète continuellement les exercices tirés des cours magistraux et du recueil de textes. Pour les autres cours dont la matière exige plus de mémorisation, je trouve que lire mes notes à haute voix et les retaper sont les deux méthodes les plus utiles. Étudier à différents endroits peut aussi être un facteur de productivité. Changer de lieu d’étude permet à l’esprit de se reposer et de s’ajuster à un nouvel environnement, ce qui est énergisant. Il est aussi important d’observer le moment de la journée où l’on se sent le plus productif et d’en tirer parti pour achever le plus de tâches possible. Dans mon cas, j’ai observé que j’étais plus alerte et que j’arrivais à accomplir plus de choses efficacement en matinée. Lorsque la météo est plus clémente, j’aime faire une courte promenade à l’extérieur pour m’éclaircir les idées. Je me sens ensuite revigoré et prêt à reprendre l’étude.
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Concentrez-vous
Lorsque je croule sous le stress et que j’ai le sentiment d’avoir trop d’échéances à respecter dans un court laps de temps, je m’arrête quelques minutes pour respirer profondément afin de me détendre et de retrouver ma concentration. Vous devez prendre en compte la ligne d’arrivée et les étapes qui la précèdent. Arrêtez‑vous quelques minutes pour vous concentrer sur les objectifs du trimestre et pour réfléchir à ce que vous ressentirez lorsque vous aurez tout terminé.
Il ne reste que quelques semaines avant la fin du trimestre. Vous pouvez y arriver ! Maintenez le cap, et finissez l’année scolaire en beauté !

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« Au fil des ans, j’ai eu le privilège de rencontrer un certain nombre d’étudiants brillants et ambitieux de l’École de gestion Telfer. Depuis l’estrade le 7 mars dernier, à l’occasion du brunch célébrant les femmes oeuvrant dans le milieu du droit, j’ai pu admirer un auditoire diversifié, et cela m’a rassurée.
Cette nouvelle génération de jeunes intervenants, de chefs de file et de penseurs se mobilisent et sont enclins à apprendre et à employer leurs compétences pour s’attaquer à des enjeux mondiaux complexes, et ce, en commençant à l’échelle locale. Ils sont aussi conscients de l’importance d’établir un équilibre travail‑vie personnelle, ainsi que d’aspirer à une bonne santé mentale et physique. En tant qu’activiste bénévole et qu’avocate en droit des affaires, j’ai l’impression que ces étudiants sont en bonne posture pour stimuler la progression de notre collectivité vers un meilleur avenir pour tous. »
- Naomi Morisawa De Koven
Avocate-gestionnaire, MDK Business Law Professional Corporation