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- Catégorie : Dons et collectes de fonds
James Price, directeur général du développement et de l’engagement communautaire à Telfer, mène, avec toute son équipe, la campagne Investir autrement et intelligemment à l’appui de notre Vision pour un meilleur Canada. Quelques heures seulement avant le coup d’envoi de la plus ambitieuse campagne de sensibilisation et de financement de toute l’histoire de Telfer, il a pris quelques minutes pour expliquer le but de la campagne, ce qu’elle permettra d’accomplir à Telfer et au Canada et pourquoi il faut s’y mettre dès maintenant. Toute personne qui rêve d’un meilleur Canada, qu’elle soit diplômée ou non de Telfer, peut y avoir un rôle à jouer.
Sur quoi repose la nouvelle vision de Telfer?
Nous croyons que le domaine des affaires a un rôle central à jouer dans la résolution des plus grands défis sociaux, économiques et financiers de notre pays. Nous générons de nouvelles connaissances, idées et pratiques par la recherche. Surtout, nous utilisons ces découvertes pour former de jeunes étudiants et des cadres chevronnés.
Quel est le rôle de la campagne Investir autrement et intelligemment dans tout ça?
Cette campagne de cinq ans est un effort ciblé pour stimuler des investissements judicieux et stratégiques dans l’avenir par la recherche, l’apprentissage expérientiel et le renouvellement des programmes.
Pourquoi la campagne fait-elle une si grande place à l’enseignement basé sur la recherche?
La recherche amène de nouvelles perspectives et se traduit par une meilleure expérience en classe, chose d’une importance absolue. Selon les évaluations étudiantes, nos meilleurs chercheurs et praticiens sont aussi nos meilleurs professeurs et une source constante de nouvelles idées, de nouveaux défis et de nouvelles études de cas. Ils sont aussi à la fine pointe des connaissances dans leur domaine.
Cette approche favorise également de meilleures pratiques d’affaires
Oui, et non seulement pour nos étudiants, mais aussi pour les cadres. Dans le contexte de notre vision et de ses quatre thèmes, ça se traduit notamment par des initiatives visant la mise en œuvre de nouvelles pratiques d’affaires pour favoriser l’inclusion au travail, structurer les entreprises familiales de façon à encourager la relève, intégrer les préoccupations écologiques aux décisions d’affaires et aux rapports aux actionnaires, et repenser les systèmes de santé pour offrir de meilleurs soins de façon plus efficace.
Vous avez mentionné les entreprises familiales. Ces entreprises jouent un rôle important dans l’économie canadienne, n’est-ce pas?
Oui, et nous avons tout un groupe de chercheurs et de praticiens de renommée mondiale pour nous guider. Nous travaillons à mettre sur pied un programme complet de formation pour la relève des entreprises familiales.
Est-ce innovateur de se préoccuper de la relève plutôt que de se concentrer sur l’entreprise elle-même ou sur la figure du patriarche ou de la matriarche?
Nous nous intéressons à la prochaine génération, c’est-à-dire les personnes qui pourraient prendre — ou pas — la relève de l’entreprise familiale. Nous étudions différentes choses, comme la façon dont les enfants et petits-enfants utilisent le patrimoine familial pour créer de nouvelles entreprises qui sont souvent connexes. Notre perspective va au-delà de l’entreprise familiale elle-même.
Quelles sont les trois grandes idées maîtresses pour les cinq prochaines années?
Premièrement, l’apprentissage expérientiel. Notre doyen est convaincu que c’est en vivant des expériences concrètes que les étudiants peuvent réaliser leur plein potentiel. C’est pourquoi nous voulons ajouter une composante d’apprentissage expérientiel à tous nos programmes et activités d’apprentissage, et intégrer le plus possible cette approche à l’expérience étudiante. Nos équipes compétitives et nos clubs font un excellent travail en ce sens et sont très forts, mais nous voulons que les étudiants aient accès à ce type d’apprentissage là où ça compte le plus.
L’enseignement basé sur la recherche, dont nous avons déjà parlé, est la deuxième grande idée maîtresse.
La troisième est l’occasion de réinventer le Canada après la pandémie. Notre nouveau doyen a donc demandé le renouvellement complet de nos programmes. La campagne de financement va nous permettre d’innover dans tous nos programmes de premier cycle et d’études supérieures.
Il y a aussi de nouvelles infrastructures de prévues?
Oui, quand la situation l’exige. Dans le cas du Laboratoire des organisations et sociétés en croissance, de grands travaux sont prévus pour aménager un espace de pointe où il sera réellement possible d’étudier les dynamiques organisationnelles et le stress au travail en tirant parti de l’expertise de grands spécialistes canadiens de la santé psychologique au travail.
Certains pensent que la vision a été conçue dans la foulée de la pandémie
En fait, le travail sur la vision a commencé avant la pandémie. À l’approche de notre 50e anniversaire, célébré récemment, nous avions mené un processus de consultation pour déterminer nos pôles stratégiques d’impact. En réfléchissant à notre passé et à notre avenir, nous nous sommes rendu compte que notre École travaille depuis toujours à bâtir un meilleur Canada. Ça fait partie de son ADN. Il se trouve que la nouvelle vision répond aussi au besoin actuel de rebâtir le Canada sur de meilleures bases.
La santé est un des piliers de cette vision. Regardez ce qui s’est passé pendant la pandémie : beaucoup des problèmes sont de nature opérationnelle ou logistique. Le bonheur est un autre pilier de la vision : or, le milieu de travail a complètement changé. Les équipes travaillent à distance depuis un an. Quelles seront les conséquences sur les milieux de travail, les équipes et le bien-être des travailleurs?
N’oublions pas non plus les problèmes systémiques liés à l’équité, à la diversité et à l’inclusion. Nos chercheurs étudient ces choses depuis longtemps, mais ont récemment suscité beaucoup d’intérêt par leurs travaux démontrant que les groupes marginalisés sont frappés plus durement que les autres par la pandémie et qu’il faut mettre ces personnes au centre de tout effort de reprise économique.
Impossible de rester les bras croisés. C’est le moment d’agir et nous sommes déterminés à le faire.
Diriez-vous que notre message aux diplômés qui veulent s’impliquer n’est pas « nous sommes les meilleurs, donnez-nous votre argent », mais bien « bâtissons cet avenir ensemble »?
Totalement! Nous avons une excellente École et une direction claire, mais nous avons besoin de votre aide. Cette vision et cette campagne sont ambitieuses. D’ici cinq ans, tout le monde saura que notre École fait partie des meilleures, mais nous ne pouvons y arriver sans vous.
Il y a tant de façons de contribuer
Oui, et chaque don compte. Bien sûr, nous avons besoin de dons d’envergure pour bâtir ces instituts et recruter de nouvelles chaires et leaders de renom, mais il nous faut aussi développer notre équipe actuelle, déjà très forte, et faire rayonner son travail. Nos efforts de recrutement des dernières années ont porté d’excellents fruits. Notre corps professoral est un groupe motivé et moderne, et chaque dollar nous aide à avancer sur la voie de l’excellence.
Autre exemple de vos dons à l’œuvre : nos instituts ne sont pas des tours d’ivoire. La présence de cadres en résidence permet à nos professeurs de travailler main dans la main avec des praticiens de façon à ancrer la recherche et l’enseignement dans la pratique. En contribuant au Fonds Telfer pour un meilleur Canada, vous appuyez la poursuite de ce travail qui contribue à la fois à la qualité de l’enseignement et à l’amélioration des pratiques.
D’autre part, vos contributions au Fonds de la Telfer Nation, qui appuient notre engagement envers l’apprentissage expérientiel et l’expérience étudiante, nous aideront à offrir toute une gamme de possibilités uniques à nos étudiants et étudiantes, quel que soit leur programme.
À quels fonds peut-on contribuer?
Vous pouvez faire un don au Fonds de la Telfer Nation, qui porte sur l’apprentissage expérientiel et l’amélioration de l’expérience étudiante, ou au Fonds Telfer pour un meilleur Canada, qui appuie la recherche et son application à l’enseignement et à la pratique.
Chaque don, qu’il soit de l’ordre de 100 $, 1000 $ ou 1 000 000 $, sera mis à contribution de façon extrêmement judicieuse. Le but ultime est de créer l’École, les entreprises et, oui, le pays que nous voulons et qu’il nous faut d’ici cinq ans.
Il n’y a donc pas de temps à perdre. Il faut s’y mettre tout de suite
Extraits d'un entretien avec James Price
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Chantal Butler (B.Com. 1994) croit qu’il faut profiter de l’engouement pour la durabilité dans le secteur du commerce de détail alimentaire et prendre les mesures qui s’imposent au sein des chaînes d’approvisionnement. Mme Butler est vice-présidente des ventes et directrice générale de Loblaw Business, une filiale de Weston Foods. Elle collabore avec plusieurs de ses clients et clientes qui cherchent à influencer le secteur du commerce de détail alimentaire afin de le rendre plus durable. Comment les chaînes d’approvisionnement du commerce de détail alimentaire peuvent-elles contribuer à la création d’un monde plus vert et quels sont les principaux obstacles au verdissement de ce secteur? Nous nous sommes entretenus avec Chantal Butler pour en apprendre davantage sur les changements positifs qui s’annoncent.
Changements à l’horizon
Partout dans le monde, de plus en plus d’entreprises sont déterminées à réduire leur empreinte carbone et à créer une société meilleure. Or, pour entraîner de véritables changements en matière de durabilité, les mesures qu’elles prennent doivent à même leurs chaînes d’approvisionnement. Une étude menée par Sara Hajmohammad, professeure à l’École de gestion Telfer, suggère que les entreprises peuvent apporter des améliorations stratégiques à l’échelle sectorielle en orientant et transformant les pratiques et comportements de leurs fournisseurs sur les plans social et environnemental.
Chantal Butler déborde d’optimisme à ce sujet. Selon elle, le secteur du commerce de détail alimentaire peut jouer un rôle d’avant-garde en intégrant des pratiques durables à même ses chaînes d’approvisionnement. « Les choses ont beaucoup progressé dans le secteur depuis dix ans, et je crois vraiment que ce n’est que le début. »
Alors que les gens prennent davantage conscience des impacts environnementaux de leur consommation et tentent de trouver des produits plus verts, nombreux sont les détaillants alimentaires qui voient plus loin, non seulement en adoptant des pratiques durables à l’interne, mais en encourageant leurs fournisseurs à faire de même. Mme Butler explique « que les entreprises ont actuellement une occasion en or d’influencer à long terme toute la chaîne d’approvisionnement ».
La taille importe
Les géants du commerce de détail alimentaire collaborent avec de multiples fournisseurs de produits de base, notamment les aliments crus et les emballages. Selon Chantal Butler, lorsque d’importantes entreprises comme Weston Foods se fixent des objectifs de durabilité, elles peuvent influencer leurs fournisseurs. « Si certains fournisseurs ne contribuent pas activement à la réalisation de ces objectifs, nous en trouvons d’autres qui partagent notre vision », ajoute-t-elle.
L’union fait la force
Dans son étude, la professeure Hajmohammad soutient que si les entreprises d’un même secteur élaborent des stratégies communes pour influencer leurs fournisseurs, elles ont plus de chances de forcer ces derniers à adopter des mesures durables dans l’ensemble du secteur. Chantal Butler est d’accord avec ce point de vue. En effet, l’union est un vecteur efficace de changement au sein d’un secteur : « Les principales entreprises de commerce de détail alimentaire sont peut-être en concurrence les unes avec les autres, mais si elles se mettent toutes à exiger les mêmes normes en matière de durabilité, forçant leurs fournisseurs à s’ajuster et à répondre à leurs demandes, elles peuvent provoquer un véritable changement. »
Des alliances se sont d’ailleurs formées entre les géants du secteur afin d’encourager les fournisseurs à verdir leurs pratiques, en particulier en ce qui concerne l’emballage. « Les grandes comme les petites entreprises s’unissent pour contraindre les fournisseurs à s’approvisionner en plastique recyclable ou à éliminer certains types de produits dans leurs matières plastiques », affirme Chantal Butler.
Défis
Si la taille et la puissance d’une entreprise peuvent jouer en sa faveur au moment d’influencer sa chaîne d’approvisionnement, elles peuvent également compliquer l’innovation. Selon Chantal Butler, les grandes entreprises ont souvent de la difficulté à innover ou à implanter des changements à grande échelle qui touchent plusieurs aspects de leur portefeuille d’activités.
Or, elles devront innover davantage si elles veulent se donner de nouveaux objectifs et répondre aux attentes des consommateurs et consommatrices, dont la prochaine génération pourrait, par exemple, ne chercher à acheter que des produits provenant d’entreprises à l’approche « zéro déchet ».
Bien que l’importance de la durabilité soit largement admise de nos jours, il n’est ni simple ni rapide de transformer une chaîne d’approvisionnement. « Certains fournisseurs ont tendance à sélectionner quelles idées ils veulent adopter, certains autres sont prêts à innover avec vous, alors que d’autres s’inquiètent de la façon d’y arriver », explique-t-elle, ajoutant que les questions d’argent peuvent parfois entraver les démarches d’entreprises souhaitant devenir plus vertes.
Les politiques de durabilité peuvent, au bout du compte, augmenter les dépenses pour tout le monde. Les entreprises doivent donc faire pression pour que les gouvernements mettent en place des politiques appropriées et des mesures d’allègement fiscal. Autrement, les consommateurs et consommatrices risquent de devoir assumer les coûts supplémentaires : « Même si les organisations s’efforcent d’absorber le plus possible ces coûts, les prix risquent d’augmenter. »
Weston Foods, moteur de changement
Depuis deux ans, Chantal Butler met en œuvre le plan de durabilité décennal dont Weston Foods s’est doté. Comme l’emballage est une des préoccupations principales des consommateurs et consommatrices, l’entreprise en a fait une de ses priorités clés. « De nos jours, les gens veulent éliminer et remplacer autant que possible les plastiques très toxiques. »
En vue d’atteindre ses objectifs de durabilité et de réduire les répercussions environnementales des emballages, Weston Foods s’est associée à des fournisseurs afin de s’approvisionner de manière plus durable. Par exemple, l’entreprise élabore actuellement avec un de ses clients un projet pilote visant à évaluer si les emballages réutilisables ont leur place dans le domaine des produits emballés, alimentaires ou non.
Conseils aux entreprises en quête de vert
Selon Chantal Butler, la durabilité n’est pas l’apanage des grandes entreprises; les petites et moyennes entreprises (PME) ont aussi un rôle à jouer dans la transformation de la chaîne d’approvisionnement. Voici ses conseils aux PME qui souhaitent devenir plus durables :
- Toutes les grandes organisations possèdent maintenant des stratégies de durabilité et de responsabilité sociale, qu’elles publient et dont elles suivent la progression. Examinez ce qu’elles font et adoptez les pratiques qui correspondent à votre modèle d’affaires.
- Les plus petites entreprises disposent parfois d’une plus grande flexibilité et peuvent essayer des propositions durables plus créatives ou plus ambitieuses. Mettez à profit la taille de votre entreprise pour innover davantage et aller plus loin que ne le peuvent les plus grands joueurs.
Peu importe leur taille, les entreprises de tous les secteurs peuvent contribuer au développement d’un Canada plus vert et d’un avenir meilleur. En tant que mère, Chantal Butler sait à quel point il est important de mettre de l’avant la durabilité de l’environnement : « À quoi ressemblera le monde de nos enfants, et celui de leurs enfants, si, collectivement, nous ne nous occupons pas maintenant de ces problématiques? »
Chantal Butler (B.Com. 1994), Vice-présidente des ventes, Les Compagnies Loblaw Limitée
- Catégorie : La voix des étudiants
Au Canada, le nombre de femmes entrepreneures ne cesse de croître chaque année. Selon Statistiques Canada, en 2019, ce sont 15,6 % des PME qui étaient détenues par des femmes et elles représentaient 37,4 % de la population de travailleurs autonomes. Générant plus de 117 milliards de dollars d’activité économique par an, nous pouvons constater que les femmes s’imposent de plus en plus comme des actrices essentielles du développement économique.
Cela dit, contrairement à leurs homologues masculins dont les secteurs d’activités sont variés, on remarque que les femmes ont tendance à créer leur entreprise dans les secteurs du service. Découvrons donc quels sont ces différents secteurs.
Le choix d’une industrie de services
Comme mentionné précédemment, les femmes entrepreneures au Canada sont plus susceptibles de créer leur entreprise dans le secteur du service, et sont moins représentées dans certains secteurs comme l’agriculture, la foresterie, la pêche ou encore la construction.lesquel
Ainsi, dans le rapport 2020 du Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat, une étude des PME détenues par des femmes en fonction des secteurs d’activités, nous permet d’établir le classement suivant :
- L’enseignement et les soins de santé (63 %)
- L’hébergement et les services de restauration (52,8 %)
- L’industrie de l’information, l’industrie culturelle et les loisirs (44,1 %)
- La finance, les assurances et les services immobiliers (38,5 %)
- Les services professionnels (38,1 %)
De même, au niveau des travailleuses autonomes, elles déclarent généralement que leurs activités se situent dans les secteurs suivants :
- Les services publics (65,7 %)
- Les soins de santé (57,6 %)
- Le commerce (55,7 %)
- Les services professionnels (54,2 %)
- L’industrie de l’information, l’industrie culturelle et les loisirs (54,1 %)
Tandis que certaines études tendent à expliquer cette concentration par des facteurs liés à l’histoire ou encore à la socialisation, je pense qu’il ne faudrait pas négliger les motivations des femmes entrepreneures, qui bien souvent se lancent en affaires dans le but d’avoir un impact social significatif. Elles trouvent donc leur compte dans les secteurs du service, là où le rapport à autrui est plus élevé.
D’ailleurs, elles sont beaucoup plus nombreuses à se déclarer comme faisant de l'entrepreneuriat dit “social” (11 % des entreprises détenues majoritairement par des femmes le déclarent, contre 5,3 % pour les entreprises de leurs homologues masculins), ce qui montre leur enclin à se lancer dans des affaires servant des causes qu’elles valorisent.
Les secteurs en croissance
Tout comme le nombre de femmes qui décident de se lancer en affaires, les secteurs d’activités dans lesquels elles décident de travailler évoluent aussi.
Selon une étude de Statistiques Canada, entre 1987 et 2018 le nombre de travailleuses autonomes dans les industries des soins de santé et de l’assistance sociale a pratiquement doublé. De même que les secteurs de la finance, des assurances, des services immobiliers et des industries connexes, dont le chiffre a été multiplié par cinq en 30 ans.
L’art et la création, un secteur oublié?
Lorsqu’on parle d’entrepreneuriat féminin et même d’entrepreneuriat en général, on mentionne peu le secteur de l’art et de la création, alors que la plupart des artistes ont tendance à travailler de manière indépendante (généralement à la pige, ou encore à contrat) et peuvent être considérés comme des entrepreneurs.
Au Canada, 52% des artistes sont des travailleurs autonomes et le recensement de 2016 indique que les femmes dominent le secteur artistique, en représentant plus de la moitié des artistes. On peut donc voir que les femmes entrepreneures sont très présentes dans ce secteur.
Le délaissement de l’art et de la création dans le dialogue sur l'entrepreneuriat peut s’expliquer par la volonté de certains artistes de se distinguer du monde des affaires ou encore les débats existants autour de la définition même du mot « artiste » (en partie lié aux distinctions entre les différents domaines culturels tels que les beaux-arts, l’art publicitaire, le design et l’artisanat).
Au final, on ne peut nier la croissance de l’entrepreneuriat féminin au Canada et sa contribution au développement économique du pays. Cela dit, la concentration des femmes entrepreneures dans les secteurs du service témoigne des inégalités qui demeurent dans le milieu des affaires. Bien qu’elles soient de plus en plus nombreuses, les femmes sont encore en marge des secteurs à fort potentiel de croissance. Selon moi, une chose est certaine, c’est qu’il reste un travail à accomplir pour enfin briser les barrières auxquelles elles sont confrontées.
Néanmoins, à mesure que je rêve d’un monde plus inclusif, je garde en mémoire les victoires que les femmes ont déjà remportées au fil du temps et les changements qu’elles continuent d’apporter chaque jour. Les grandes choses prennent du temps, et il semblerait que la cause féminine en fasse partie. Alors certes, nous devons garder un oeil sur l’avenir, mais que cela ne nous empêche pas de nous réjouir et d'être fières du parcours accompli!
- Catégorie : La voix des étudiants
En tant que femme entrepreneure, tu seras certainement amenée à tirer des leçons et des conseils précieux de tes expériences. Quelqu’un de sage a dit un jour que le premier acte de sagesse est de donner un bon conseil, le second est de le demander et le troisième est de le suivre. Et si cette affirmation s’applique à tous les aspects de la vie, elle résonne encore plus lorsqu’il s’agit de l’entrepreneuriat, un domaine plein de surprises et de rebondissements.
Si tu es une étudiante qui songe à te lancer en affaires, sache que tu es au bon endroit! J’ai eu la chance de discuter avec des femmes inspirantes qui ont décidé de travailler à leur propre compte et cela m’a permis de lister 7 conseils que tu dois savoir avant de te lancer à ton tour.
#1 Prendre son temps
Pour Christen Konan, PDG de son cabinet de coaching financier à Ottawa, KC Consultings, il est important pour toute future entrepreneure de bien réfléchir à son projet et le planifier correctement avant de se lancer. Tu pourras ainsi éviter de « te cogner la tête » comme elle le dit, car tu auras une idée claire de ce que tu veux faire et donc une ligne directrice. Cette étape comprend une bonne définition des avantages de ton produit ou service et de ce que tu veux apporter sur le marché.
#2 Bien s’entourer
Christen Konan en fait son deuxième conseil. Selon elle, l’entourage est l’une des choses les plus importantes pour l’entrepreneure, car c’est lui qui la guide et l’aide à grandir. Il sera donc intéressant pour toi de te bâtir un réseau de professionnels de ton domaine à travers lequel tu peux développer des connexions et partager des informations.
Il ne faut toutefois pas négliger tes proches qui seront les mieux placés pour te soutenir et t’apporter un point de vue différent d’un professionnel de ton domaine (par exemple du fait de leur perspective de client potentiel).
#3 Continuer sa formation
C’est bien connu, on ne finit jamais d’apprendre. Selon Binta Kanté, cofondatrice de Spirits Chocolats, une boutique en ligne de souvenirs et vente au détail de gourmandises à base de chocolat à Abidjan en Côte d’Ivoire, le succès de toute entrepreneure passe par une formation continue en gestion d’entreprise. Bien qu’elle souligne qu’il est très bien de déléguer les tâches, elle admet que l’entrepreneure doit avoir un minimum de connaissances dans chacune des fonctions de son entreprise.
Que ce soit en marketing, en comptabilité ou encore en finance, il est important d’avoir des notions qui lui permettront, surtout lorsqu’il s’agit d’une petite entreprise, d’avoir l'œil sur ses activités et de pouvoir déceler des problèmes et erreurs. Binta conseille de visionner des vidéos YouTube, de suivre des séminaires et d’entrer en contact avec des entrepreneures de ton milieu, afin de poursuivre ta formation.
#4 Être humble
Ce conseil donné par Christen Konan, fait écho au précédent. Elle explique qu’afin de bien réussir en affaires, tu te dois d’être humble. En effet, cette humilité te permettra d’être toujours ouverte aux critiques constructives et à l’apprentissage continu, ce qui améliorera ta performance.
#5 Accepter les obstacles
Tout entrepreneur, encore plus lorsqu’il s’agit d’une femme, doit se préparer à rencontrer des obstacles, souligne Marcelle Goran, directrice d’une structure d’accompagnement des entreprises pour le recrutement et la rétention de la main-d'œuvre immigrante au Québec. Qu’ils surviennent dans ta vie personnelle ou encore dans ton micro-environnement, elle soutient le fait qu’ils sont inévitables.
Elle te conseille donc d’affronter ces obstacles en les prenant comme des leviers qui t'aideront à grandir et à t'améliorer, et t’invite ainsi à relativiser lorsqu’ils surviennent.
#6 Croire en soi
On ne le dira jamais assez, la confiance en soi est primordiale en entrepreneuriat. Comme le dit Christen Konan : « si tu ne crois pas toi-même en ton projet, tu ne parviendras pas à convaincre une autre personne de te faire confiance et d’embarquer avec toi dans ton projet. »
#7 Oser foncer!
Ce dernier conseil nous vient d’Ama Ouattara, photographe-journaliste pigiste. Elle souligne l’importance de se libérer de l’hésitation et de la peur qui conduisent bien souvent à l’inaction. Une fois que tu sens que c’est ce que tu veux faire et que tu as bien réfléchi à ton projet, elle te conseille d’éviter de trop cogiter, mais plutôt de foncer et de te lancer. Après tout, ce n’est qu’ainsi que tu sauras si ton projet peut marcher ou non.
Tu as désormais quelques clés essentielles qui t’aideront à naviguer sur les eaux mouvementées de l’entrepreneuriat. Si ton projet est mûrement réfléchi, une seule chose te reste à faire… lance-toi!
- Catégorie : Annonces Telfer
Le 18 janvier 2021, la Telfer Nation a célébré une étape importante dans la jeune histoire de son programme de doctorat en gestion lorsque Vusal Babashov a soutenu sa thèse avec succès et est devenu le premier diplômé du doctorat de l’École. À l’instar des défis du parcours doctoral d’un candidat, les célébrations étaient de mise, car il a fallu beaucoup d’effort, de recherche et le travail de la part de toute une équipe de professeurs et de membres du personnel pour finalement créer ce qui est maintenant le célèbre programme de doctorat de l’École de gestion Telfer.
L'histoire du doctorat de Telfer
L’élaboration d’un nouveau programme d'études, en particulier un programme de doctorat, est un long processus et un défi stimulant pour toute équipe universitaire. L’équipe de direction de Telfer, les membres du corps professoral et le Bureau des études supérieures se sont réunis pour créer un programme qui reflète la vision de l’École, la valeur d’un doctorat et des expériences d’apprentissage inestimables et de pointe pour les étudiants. L’évolution du programme illustre également le leadership des professeures et du personnel féminin à toutes les étapes du développement, y compris la création, la conception, la mise en œuvre et l’évaluation.
L'École était en discussion sur la création d'un programme de doctorat depuis près de 40 ans.
L’ancien doyen de Telfer, François Julien, a fait part des défis qui accompagnent la création d’un nouveau programme : « Les programmes de doctorat les plus crédibles et les plus réputés reposent sur l’excellence en recherche. La condition préalable à la création d’un programme de doctorat était d'instaurer une culture de recherche au sein de l’École et de former des membres du corps professoral en supervision de diplômés. La culture de recherche à l’École s’est développée au cours des vingt dernières années grâce à divers incitatifs visant à stimuler la productivité et l’excellence de la recherche, et grâce au recrutement de professeurs qui étaient non seulement d'excellents éducateurs et professeurs, mais qui étaient aussi activement engagés dans des programmes de recherche influents et ayant un impact. »
Au moins quatre tentatives précédentes d’élaboration et de lancement du programme de doctorat de Telfer ont été entreprises en 1995, en 1999 et en 2004 avec l’Université Clarkson, puis en 2008 avec le Babson College. La mise sur pied d’un programme de doctorat est vraiment une longue épreuve, car de nombreux aspects importants doivent être mis en place avant que quoi que ce soit d’officiel puisse se produire.
Les progrès en vue d'élever l'excellence de la recherche à l'École dans l'espoir de lancer un jour le doctorat étaient déjà bien engagés lorsque l'École a créé deux programmes de maîtrise en sciences fondés sur la recherche. La création de la maîtrise ès sciences en gestion en 2007 a été manœuvrée par le professeur Ajax Persaud, qui a dirigé des collègues dans les domaines de l’innovation et de l’entrepreneuriat. La maîtrise ès sciences en systèmes de santé a été créée en 2008 avec le professeur Wojtek Michalowski, qui a dirigé des collègues dans le domaine de la gestion des systèmes de santé.
Le doyen Julien a réfléchi à sa participation à ces programmes à titre de doyen associé des programmes et de vice-doyen de l’École entre 2005 et 2010 : « J’ai eu le plaisir de participer au recrutement des professeurs et de travailler avec des collègues à la création des premiers programmes axés sur la recherche de l’École. Par la suite, en tant que doyen, j’ai appuyé la professeure Barbara Orser dans l’élaboration du programme de doctorat, ainsi que les professeures Silvia Bonaccio, Mirou Jaana et Samia Chreim, qui sont successivement devenues les directrices du programme de doctorat. »
En 2009, Telfer a mis sur pied un groupe de travail portant sur les études supérieures chargé de considérer la possibilité d’un doctorat « intégré à Telfer », et en 2010, le Comité de doctorat de Telfer a été créé pour établir des normes pour le programme et mener des recherches sur les doctorats canadiens et internationaux existants.
Par la suite, 2011 et 2012 ont été les années où les détails du programme, tels que les cursus, les disciplines et la structure, ont été établis. Ces décisions ont été prises en collaboration, par le biais de consultations avec les membres du corps professoral et divers partenaires, d’analyses comparatives et d’études de marché de programmes concurrents. De nombreuses propositions volumineuses ont été rédigées, y compris des plans pour de nouveaux postes de professeurs. La professeure Barbara Orser a présidé le Comité de doctorat de Telfer de 2010 à 2013 et a travaillé à la mise en place de ces détails de programme aux côtés de Danielle Bennett, la gestionnaire en chef aux études supérieures de Telfer à l’époque.
En 2013, des approbations ont été obtenues auprès du Sénat de l’Université d’Ottawa et d’un certain nombre de ses comités, du ministère des Collèges et Universités de l’Ontario et du Conseil d’assurance de la qualité des universités de l’Ontario.
Cela a ensuite conduit à une discussion évolutive sur les études interdisciplinaires, et à l'embauche de nouveaux étudiants au doctorat. Cinq domaines d’études clés ont été créés dans le cadre du programme : comptabilité et contrôle, entrepreneuriat, finance, systèmes de santé et gestion des ressources humaines et comportements organisationnels. Chaque doctorant choisirait l’un de ces domaines dans lequel il se spécialiserait grâce à des recherches et des séminaires.
Avant 2016, Telfer offrait déjà plusieurs programmes ciblant différents publics : un baccalauréat pour les candidats qui débutent leur parcours professionnel, des programmes de maîtrise professionnelle pour les gestionnaires en début ou en milieu de carrière et les leaders émergents, des programmes de maîtrise axés sur la recherche pour les analystes, les chercheurs et les consultants en gestion, ainsi que des programmes pour cadres destinés aux professionnels chevronnés.
En 2016, le programme a officiellement ouvert ses portes lorsque la professeure Silvia Bonaccio a dirigé le programme en tant que première directrice du programme de doctorat. Elle était contente de l’ajout du programme de doctorat à notre offre : « C’était la prochaine étape dans la croissance de Telfer nous avions une liste de professeurs de renommée mondiale qui étaient impatients de travailler aux côtés de doctorants et de former la prochaine génération de chercheurs. J'ai été ravie de me voir attribuer la responsabilité d'être la première directrice. »
L’ancien vice-doyen de la recherche et ancien doyen par intérim, Wojtek Michalowski, a exprimé que le programme était vraiment le fruit d’un effort soutenu : « Le programme a été créé grâce au leadership du doyen François Julien, et au travail acharné et au dévouement de la professeure Barbara Orser. »
Le doyen Julien parle de la valeur ajoutée à Telfer une fois que les portes ont été ouvertes aux étudiants du doctorat en gestion : « L’ajout d’un programme de doctorat à notre offre nous a permis de compléter notre portfolio de programmes. Ce programme place Telfer à un tout autre niveau. Il témoigne de la rigueur et de l’excellence académique de ses membres et nous permet d’attirer et de recruter des professeurs et des étudiants talentueux. »
Une fois le programme paré pour le succès, il n’a fallu que le bon leader pour diriger le navire qu'est le doctorat de Telfer. La professeure Silvia Bonaccio s'est montrée à la hauteur de la situation.
Lancement du programme
Silvia Bonaccio, professeure Ian Telfer en psychologie du travail et des organisations, a été nommée la première directrice du programme de doctorat et a joué un rôle déterminant dans la création de ce programme. Elle y a été à la tête pendant cinq ans, de 2013 à 2018, et a travaillé dans les coulisses pendant plus de deux ans à l’élaboration du programme avant son lancement officiel en 2016. Avoir enfin la chance d’accueillir la première cohorte d’étudiants au doctorat de Telfer est encore un souvenir frais dans la mémoire de la professeure Bonaccio : « Les premières semaines ont été parmi les plus palpitantes de mes presque 15 ans à Telfer. Ma plus grande réalisation en tant que directrice a été d'accueillir la première cohorte afin qu’elle puisse travailler avec nos professeurs sur des recherches essentielles, percutantes et passionnantes. »
L'ajout du doctorat à notre portfolio de programmes d’études supérieures axés sur la recherche est le changement le plus important à Telfer depuis la dernière décennie, selon la professeure Bonaccio : « Cet ajout nous a permis de faire partie d'un nouveau groupe de pairs institutionnels, puisque les établissements qui octroient des doctorats sont un groupe restreint. »
Grâce à son leadership, le programme a continué d'évoluer et de s’améliorer depuis son lancement. Le nombre de candidats et d'admissions augmentant chaque année, l'École a pu maintenir les normes les plus élevées pour son groupe diversifié d'étudiants admis.
Lorsque la professeure Mirou Jaana, actuelle directrice du programme de MGSS Telfer, a pris la direction du programme de doctorat, Telfer avait également accueilli un grand nombre de nouveaux professeurs qui étaient des chercheurs actifs de divers domaines en gestion.
Cette croissance, ainsi que la réussite des étudiants de Telfer en matière de recherche (p. ex., les publications, les présentations dans le cadre de conférences ou de réunions, les récipiendaires de prix ou de subventions), témoignent de l'évolution et de la maturité du programme. « Depuis son lancement, le doctorat a acquis une visibilité croissante et une solide réputation, ce qui lui a permis d’attirer un nombre de plus en plus important de candidats de partout à travers le monde », a indiqué la professeure Jaana.
Selon cette dernière, le succès du programme repose avant tout sur le soutien offert aux étudiants tout au long de leur programme d’études et sur la qualité de l’expérience d’enseignement. « Le programme offre un financement et un soutien avantageux aux étudiants sur une période de quatre ans », a-t-elle ajouté. « Au cours de leurs études, les doctorants peuvent se spécialiser dans ce qui est maintenant devenu six champs d’études dirigés par des professeurs expérimentés, dévoués et de renommée mondiale. »
Le mandat de la professeure Jaana en tant que directrice a été marqué par une révision du programme. « La plus grande réalisation pendant mon mandat a été le lancement de la première révision du programme de doctorat, qui a entraîné, parmi d'autres changements, l’ajout d'un nouveau champ d'études nommé organisation et stratégie », souligne-t-elle. « Ce nouveau champ offrira des possibilités de recherche aux doctorants qui souhaitent se spécialiser dans ce domaine. La révision du programme a également mené à des améliorations et à des changements, ce qui a renforcé l’expérience des étudiants et a permis plus de flexibilité en ce qui a trait à la prestation du programme. »
La troisième et actuelle directrice du programme de doctorat depuis juillet 2020, la professeure Samia Chreim, professeure Ian Telfer en études des organisations, partage le même enthousiasme que son prédécesseur à l’égard de ces changements : « Nous avons récemment effectué une révision du programme en fonction des commentaires que nous avons reçus au cours des quatre premières années du programme de la part de divers groupes, y compris les étudiants et les professeurs. Dans le cadre de cette révision, nous avons accordé plus de flexibilité aux étudiants dans le choix de leurs cours. L’ajout d’un sixième domaine de spécialisation donne plus de choix aux étudiants qui s’intéressent à notre programme de doctorat. »
La professeure Chreim a également voulu célébrer les efforts de ses prédécesseurs et de toutes les personnes impliquées dans la création du programme de doctorat de Telfer. « Le lancement du programme de doctorat en 2016 a été le résultat du dévouement de nombreuses personnes qui ont été largement consultées, tant à l’interne qu’à l’externe », a-t-elle ajouté. « Le programme a évolué au fil des ans et est maintenant le programme de choix pour près de 40 doctorants qui travaillent avec des chercheurs accomplis à titre de superviseurs. Les étudiants ont développé un fort sentiment d’appartenance à la communauté. Ils ont aussi été très impliqués dans la recherche, participant activement à des présentations de conférences et à des publications d'article de revue. »
Selon la professeure Chreim, le concours de thèse, que les étudiants au doctorat et à la maîtrise ès sciences organisent et animent chaque année avec l’aide de la direction de la recherche de Telfer, témoigne de l'esprit de communauté et d'engagement en recherche.
Les échos du programme
Alors doyen par intérim, le professeur Michalowski a été l’un des premiers à féliciter Vusal et à célébrer cette étape importante du programme. « Ce fut un grand privilège et un honneur pour moi d’annoncer notre premier diplômé au doctorat. Ce programme était en préparation depuis longtemps, et avoir enfin un diplômé donne l'impression qu'on est enfin “arrivé à destination”. » Il poursuit : « Le doctorat de Telfer est notre programme, et j’aimerais remercier tous mes collègues du corps professoral et le personnel du Bureau des études supérieures et de la direction de la recherche pour leur bon travail et leur dévouement. Pour conclure, je suis très fier de nos étudiants au doctorat. Ils seront les ambassadeurs de Telfer et nous feront honneur. »
Le professeur Michalowski souligne que le travail n’est pas encore terminé. « Nous devons travailler fort pour nous assurer que la qualité du programme répond aux attentes des étudiants, afin d’attirer les meilleurs et les plus brillants, et de veiller à ce que le programme contribue à des activités de recherche à Telfer. Le lancement du programme a favorisé notre cheminement vers l’excellence en recherche - un catalyseur des débats universitaires et intellectuels à Telfer », a-t-il conclu.
Pour le doyen Julien, le succès du programme de doctorat est indéniable : « Il ne fait aucun doute que le programme nous a permis de recruter d’excellents membres du corps professoral très actifs en recherche qui ont été attirés par la chance de travailler avec nos chercheurs et de superviser des doctorants. La qualité des étudiants que nous avons recrutés pour le doctorat, ainsi que pour nos programmes de maîtrise de recherche, est excellent. »
Selon lui, ce n'est que le début : « Avec le temps, je m’attends à ce que la réputation du diplôme de doctorat et, par conséquent, celle de l’École soient confirmées par l’excellence et la réputation des organisations où les diplômés de ce programme seront embauchés et par l’impact de leur travail. Nous suivrons et encouragerons la carrière de nos diplômés du doctorat avec grand intérêt! »
Ayant été impliquée dans la création du programme, la professeure Barbara Orser fait part de ce qu'elle espère voir au doctorat à l’avenir : « Il serait bien d'avoir plus de disciplines au doctorat, une intégration plus poussée des candidats au doctorat dans les portfolios de recherche multidisciplinaires, la création de centres pour appuyer les doctorants et de voir Telfer devenir l’école ‘incontournable’ pour les candidats potentiels. »
Le programme de doctorat sera lié à jamais à l'héritage du doyen Julien, longtemps après qu'il aura mis fin à son mandat de dix ans en 2020. Le point le plus important à retenir pour lui est que l’institution en tirera plusieurs avantages dans les années à venir. « Je suis heureux d’avoir participé d’une façon ou d’une autre au processus depuis le début », a-t-il ajouté avec humilité.
« Je crois sincèrement que ce programme porte Telfer à un nouveau niveau d’excellence et que ce programme et ses diplômés contribueront de façon importante à renforcer la réputation de Telfer en tant qu’école de gestion de premier plan au Canada et dans le monde! » a-t-il fièrement conclu.
Puisque Telfer est engagée et unie par une conviction commune selon laquelle de meilleures affaires mènent à un meilleur Canada, le programme de doctorat et sa contribution au monde universitaire favoriseront plus que jamais un Canada plus vert, plus en santé, plus heureux et plus prospère pour toutes et tous.
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Le 9 mars a marqué la première journée du parcours du doyen Brutus à l’École de gestion Telfer. Bien que tous les cours aient lieu en ligne, le nouveau doyen était très enthousiaste à l’idée de découvrir son nouvel environnement : « J’étais à Montréal lorsque j’ai signé le contrat et quelque chose n’allait pas. La première chose que j’ai faite lors de mon premier jour a été de me rendre à Ottawa, d’obtenir les clés de mon bureau et de travailler à partir de là », a avoué le doyen Brutus. « Il était important pour moi d’être présent et de “rentrer en contact” avec Telfer et de vraiment me mettre dans le rôle dès le premier jour. La prochaine étape est d’avoir tout le monde sur le campus pour que je me fasse une vraie idée et que je puisse sympathiser avec eux quand ce sera permis. Mais c’est un début! », ajoute-t-il.
Depuis le début de son mandat il y a une semaine, le doyen Stéphane Brutus était impatient de rencontrer les étudiants lors de la conversation informelle : « J’ai apprécié l’opportunité de discuter avec les étudiants », dit-il. « Avec le confinement, c’est difficile pour moi de prendre le pouls de l’École et l’événement de ce matin m’a permis de le faire. Certaines questions étaient directes et j’apprécie le fait que les étudiants ont eu le courage de me les poser. »
La conversation s’est déroulée lundi matin, le 15 mars, sur Zoom en compagnie d’étudiants de divers programmes et des membres de notre personnel.
Connaissez-vous votre doyen?
Animé par Isabelle Décarie, gestionnaire de l’expérience étudiante au Centre des services aux étudiants, la conversation informelle était une bonne occasion pour tous les étudiants de poser des questions au doyen et d’obtenir son opinion sincère sur d’importants sujets relatifs à Telfer.
Pour commencer l’événement, Stéphane Brutus avait préparé une vidéo spéciale intitulée « Connaissez-vous votre doyen? » où il a été mis à l’épreuve et a répondu à des questions générales sur sa vision en ce qui concerne l’École, et même à quelques questions anecdotiques sur Telfer et l'Université d'Ottawa. Sa performance dans cette dernière section n'a pas manqué d'impressionner. Il a également eu l’occasion de nous en dire un peu plus sur lui en répondant à une série de questions rapides sur ses passe-temps et ses intérêts.
Découvrez la vision du doyen Brutus
Avant la période de questions-réponses avec les étudiants, le doyen Brutus a eu l’occasion de parler un peu plus de ses objectifs à court et à long terme pour Telfer : « Je veux augmenter la visibilité de l’École en renforçant les piliers d’un meilleur Canada comme mentionné dans la vidéo (NDLR : plus vert, plus en santé, plus heureux et plus prospère) grâce à un soutien continu de notre recherche », a-t-il déclaré. « Je veux améliorer l’expérience étudiante, qui est déjà excellente, et mettre l’accent sur l’engagement avec les diplômés, car leur participation est vraiment importante, comme pour toute école de gestion. »
Le doyen Brutus a eu la chance de parler davantage de son plan en ce qui concerne l’expérience étudiante : « Les compétitions de cas sont vraiment importantes pour l’expérience globale des étudiants. Ayant travaillé pendant 23 ans à l'École de gestion John Molson (EGJM), ces compétitions étaient un élément important de l’expérience étudiante et je suis un grand fan. » Il en a dit plus sur le sujet en décrivant l’avantage « gagnant-gagnant » de ce genre de compétition : « Cela permet aux étudiants de se surpasser quand ils sont “mis dans le feu de l’action”. La faculté bénéficie également de cette visibilité en participant, mais aussi en l’organisant. La communauté de Telfer en bénéficie aussi en participant en tant que juges et commanditaires. C’est une bonne façon de faire participer tout le monde », explique-t-il.
Les questions des étudiants de la Telfer Nation
Dans le dernier tiers de l’événement, le doyen Brutus a eu l’occasion de répondre aux questions reçues par le biais du formulaire d’inscription et à d’autres questions posées directement au cours de la séance de clavardage.
De nombreux sujets ont été abordés par les étudiants participants, notamment la reconnaissance mondiale de notre École, l’enseignement en ligne, la présence de l’équité, de la diversité et de l’inclusion (EDI) dans la vision du doyen, ainsi que l’avenir des possibilités de recherche pour les étudiants de l’École.
Le doyen Brutus a rapidement montré qu’il est à l’écoute de toutes rétroactions, toutes suggestions et tous commentaires de la population étudiante. « Le doyen semble très motivé et excité de se joindre à Telfer », a remarqué Saida Sambour, étudiante de troisième année en marketing au B.Com. « Ses réponses étaient toujours bien pensées et ça paraît qu’il a fait ses recherches sur l’école! En entendant ces expériences à l’EGJM et ses compétences, le doyen me semble plus que prêt à entreprendre son rôle au sein de Telfer. Pendant la conversation, il n’avait pas de difficulté à répondre aux questions. Il y en avait des plus difficiles que d’autres, mais il trouvait toujours une manière de répondre honnêtement et de manière consciencieuse », a-t-elle conclu.
Nous nous réjouissons à l’idée des prochaines années avec le doyen Brutus et de son développement de notre vision pour un meilleur Canada.
Il est toujours possible de regarder la séance enregistrée de la « Conversation informelle avec le doyen ». (Veuillez noter que les liens MS Streams sont uniquement accessibles aux membres de la communauté d'uOttawa)
- Catégorie : La voix des étudiants
De nos jours, il n’est désormais plus un secret que le chemin de l’entrepreneuriat est loin d’être un fleuve tranquille et ce, davantage pour les femmes qui sont confrontées à beaucoup plus de défis que leurs homologues masculins. Cela dit, on retrouve malgré tout, aux quatre coins du globe, un nombre croissant de femmes qui quittent leur emploi conventionnel pour travailler à leur propre compte.
Je me suis donc penchée sur la question et ai interrogé quelques femmes d’affaires pour comprendre leurs motivations en entrepreneuriat. Voici ce que j’ai trouvé :
Des motivations communes
En discutant avec ces femmes, ce fut rapidement clair qu’on retrouve parmi elles des motivations communes en ce qui concerne la décision de se tourner vers l’entrepreneuriat :
1. Le désir d’indépendance
Beaucoup de femmes voient en l’entrepreneuriat une source d’émancipation et d’autonomie. Pour Ama Ouattara, photographe-journaliste pigiste, c’est le besoin de se distancier des institutions hiérarchiques qui l’a mené vers l’entrepreneuriat et la flexibilité de travailler sur les projets qu’elle désire, de la manière dont elle le souhaite.
Pour Marcelle Goran, qui dirige une structure d’accompagnement des entreprises pour l’embauche et la rétention de la main-d'œuvre immigrante au Québec, ce désir d'indépendance s’est traduit par l’envie de « contrôler ce qu’elle représentait et avoir une mainmise sur les résultats », mais aussi par la volonté de gérer son temps et son horaire.
2. La volonté de faire quelque chose de significatif
L’entrepreneuriat apparaît pour beaucoup de femmes comme une manière de faire quelque chose qui a un sens pour elles. La plupart du temps, il s’agit d’aider la société ou encore de combler un besoin non-satisfait dans leur environnement. C’est le cas pour Christen Konan, qui a lancé son cabinet de coaching financier (KC Consultings, Canada) afin de répondre au manque d’éducation dans le secteur.
Dans le même esprit, Binta Kanté, cofondatrice de Spirits Chocolats, une boutique en ligne de souvenirs et vente au détail de gourmandises à base de chocolat à Abidjan en Côte d’Ivoire, utilise l’entrepreneuriat pour « partager avec les autres et les rendre heureux ». De son côté, le choix de la spécialisation de Marcelle Goran est intimement lié à son propre parcours professionnel au Québec.
3. La recherche d’un meilleur équilibre travail-vie personnelle
Cette motivation est sans doute la plus dominante chez les mères entrepreneures. Ces dernières trouvent que l’entrepreneuriat permet une plus grande flexibilité de leur emploi du temps, et permet de mieux s’adapter à leurs contraintes et obligations familiales. C’est le cas de Mme Goran, à qui l’entrepreneuriat permet de travailler tout en ayant du temps à consacrer à ses enfants.
4. La recherche de meilleurs revenus
Moins dominante que les autres, mais tout aussi importante, l’une des motivations des femmes à se lancer en affaires est l’opportunité de meilleures perspectives économiques. Cette motivation survient en général lorsqu’elles sont soit en situation de chômage ou encore à la recherche d’une autre source de revenus.
Des différences liées au contexte
Bien que ces motivations en entrepreneuriat s’appliquent à la majorité des femmes d’affaires, des nuances subsistent selon les contextes culturels et les territoires dans lesquels elles évoluent. Ainsi, d’une région du monde à une autre, on peut trouver des raisons dominantes différentes.
Par exemple, tandis qu’en Europe du côté de la France et de la Grande Bretagne le désir d’indépendance domine, en Afrique, où les sociétés sont souvent très traditionnelles, les entrepreneures ont comme principales motivations la nécessité économique suivi d’un désir de confirmation de soi, d’émancipation et d’autonomie (principalement dans les pays du Maghreb comme l’Algérie).
Au final, en ce qui concerne les motivations derrière le choix des femmes de se lancer en affaires, bien qu’elles aient des points communs, leurs motivations divergent lorsqu’on passe d’une région du monde à une autre. On comprend donc que les femmes entrepreneures ont des profils bien différents et pour mieux les comprendre, il est important de les considérer dans leur environnement.
- Catégorie : Actualités
Cet article a été écrit par Stephanie Thompson, agente de programme des Programmes pour cadres Telfer. Elle gère la logistique et l’administration d’une gamme de programmes, assure un service à la clientèle de qualité supérieure et maintient les standards d’excellence dans la prestation des programmes. Elle gère, entre autres, le programme Leadership sans limites : un programme pour femmes.
La Journée internationale de la femme a une longue histoire et tout comme d’autres journées liées à des mouvements sociaux, elle s’est en partie éloignée de sa signification politique d’origine. Alors que j’obtenais mon diplôme en études de genre de l’université Queen’s, la Journée internationale de la femme était un jour de manifestation mettant en avant les injustices que vivaient encore les femmes, en particulier les femmes pauvres, de classe ouvrière, racialisées, immigrantes, trans et autochtones. Aujourd’hui, mon expérience de spécialiste des sciences sociales me permet de revendiquer la justice sociale à travers mon travail au sein des Programmes pour cadres Telfer et de maintenir une opinion et une perspective balancées.
À titre d’agente de programme des Programmes pour cadres Telfer, j’ai eu l’occasion de gérer Leadership sans limites : un programme pour femmes, un programme conçu tout particulièrement pour répondre aux besoins et questions des femmes leaders actuelles et émergentes. Ce fut une très belle expérience que de participer à un programme où j’étais entourée de femmes accomplies, de qui j’ai pu apprendre et qui m’ont motivée à développer mes compétences en leadership.
Dans le cadre de mon rôle, j’appuie la prestation du programme, ce qui me permet d’assister aux séances du programme. Il y a quelques semaines, lors d’une des séances, une de nos conférencières a utilisé une phrase à laquelle je continue à penser : la « tyrannie du quotidien ».
Ce message semble avoir trouvé appui chez les participantes du programme et continue de toucher cette cohorte. Je pense que c’est parce qu’il pointe vers une vérité profonde que nous vivons toutes actuellement. Nous travaillons de plus longues heures, avons plus de réunions, écrivons plus de courriels, cuisinons plus de repas, et passons plus de temps et d’énergie mentale à nous garder, ainsi que notre famille, à l’abri du virus… Nous n’avons pas le temps de faire le point et de réfléchir. Nous n’avons pas non plus le temps de considérer les difficultés que nous subissons tous, si nous allons dans la bonne direction, ou si nous façonnons le monde pour les générations futures comme nous le voudrions.
J’espère que cette année, pour la Journée internationale de la femme, nous pouvons prendre un moment pour nous sortir de la tyrannie du quotidien pour réfléchir. Réfléchir aux progrès que nous avons faits, et au travail qu’il reste à faire. Je fais partie de l’union du Personnel de soutien de l’Université d’Ottawa, qui compte plus de 75 % de femmes, et je vois le travail inestimable que nous faisons pour appuyer une institution massive telle que l’Université. À titre d’agente de programme des Programmes pour cadres Telfer, j’ai eu la chance de pouvoir échanger avec de nombreuses femmes occupant des postes de direction, de pouvoir apprendre de leur cheminement de carrière, et même de les voir progresser vers des rôles plus élevés. J’ai eu l’occasion de voir des femmes comme la docteure Virginia Roth obtenir un MBA pour cadres Telfer et devenir la première femme chef de personnel de l’Hôpital d’Ottawa. Je vois tellement de réalisations à célébrer, sur lesquelles nous pouvons faire le point avant de respirer profondément et de faire face au travail qu’il reste à faire.
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- Catégorie : La voix des étudiants
Force est de constater que l’entrepreneuriat s’est imposé au fil de l’évolution de la société comme étant un moteur de nos économies modernes. Suivant les différents progrès réalisés en matière de droits et d’émancipation de la femme dans le monde, ce n’était qu’une question de temps avant que la femme se lance à la conquête du monde entrepreneurial.
Alors que nous célébrons en mars la Journée internationale des droits des femmes et faisons le bilan sur la place qu’elle occupe au sein de nos sociétés, laissez-moi vous partager ma pensée d’étudiante en business sur l’entrepreneuriat féminin.
L’entrepreneuriat féminin : qu’est-ce que c’est?
L'entrepreneuriat, il me semble, est l’un de ces termes que l’on entend à tout bout de champ sans réellement savoir comment le définir. Pour ceux et celles qui s'identifient à ce que je viens de dire, laissez-moi vous filer un petit coup de main. L’entrepreneuriat se définit comme la création d’une activité économique pour atteindre un objectif et dont la conséquence première est la création de valeur.
Maintenant que nous comprenons mieux la notion, qu’en est-il de l’entrepreneuriat féminin? Cela se définit comme étant la création et le développement d’activités économiques, mais tout simplement par des femmes. Que ce soit pour des raisons personnelles et professionnelles telles que l’accomplissement de soi, la recherche d’un meilleur équilibre travail-vie personnelle, ou encore des motivations économiques comme la hausse des revenus, de plus en plus de femmes décident d’échanger leur 9 à 5 pour la vie d’entrepreneure.
Selon les données de la Banque mondiale, il est admis qu’à l’échelle globale, une entreprise sur trois est détenue par une femme. Au Canada, plusieurs entreprises appartenant à des femmes opèrent majoritairement dans les secteurs du service tels que l’hébergement, le commerce de détail et les services de restauration et de tourisme.
À la découverte de l’entrepreneuriat
D’aussi loin que je me souvienne, entreprendre a toujours été une chose à laquelle j’aspirais avant même d’être en mesure de définir la notion. Ayant été élevée par une mère multitâche et à la tête de plusieurs petites entreprises, j’ai développé ma personnalité avec ce modèle de femme entreprenante et indépendante, ce qui explique probablement mon choix aujourd’hui d’étudier dans une école de gestion.
À l’adolescence, lorsque j’ai eu mes premières idées de projets, bien que j’étais alors loin de m’imaginer les enjeux de l’entrepreneuriat féminin, j’étais rassurée à l’idée de vivre dans un monde en constante évolution. C’est en grandissant, et en rencontrant sur mon chemin des femmes entrepreneures, dont certaines amies qui ont choisi cette voie, que j’ai réellement pris conscience de la réalité de l’entrepreneuriat féminin. Cela m’a permis de :
- Découvrir un milieu en développement marqué par des enjeux importants. C’est le cas par exemple du financement, qui est encore difficile d’accès pour les femmes entrepreneures. En effet, sur la base de stéréotypes socioculturels, elles manquent de crédibilité, ce qui nuit bien sûr à leur productivité.
- Comprendre l’importance de l’entrepreneuriat féminin non seulement pour son impact dans le combat des femmes, mais aussi pour les perspectives de croissance économique que cela représente pour les nations.
Que signifie l’entrepreneuriat féminin pour moi aujourd’hui?
Tout d’abord, étant moi-même une fervente partisane du leadership féminin, je vois en l’entrepreneuriat une manière pour les femmes d’affirmer leur position de leader, de prouver leurs capacités managériales et ainsi de détruire tous les clichés et stéréotypes qui ont longtemps influencé la société.
De plus, désormais en dernière année de mon programme de B.Com., je sens le monde du travail se rapprocher de moi à grands pas, d’où ma sensibilité grandissante à la lutte de la cause féminine dans le milieu, et surtout dans le domaine de l’entrepreneuriat vers lequel je compte me diriger un jour.
Tout étudiant diplômé aimerait être en mesure d’obtenir la chance d’appliquer ce qu’il a appris et de réussir dans ce qu’il entreprendra. Il est important que ces chances demeurent égales pour chacun et chacune d’entre nous.
Je vois donc en l’entrepreneuriat féminin une source d’opportunités que les femmes peuvent largement exploiter si on leur remet les clés nécessaires pour le faire. Il s’agit d’un secteur en développement où les femmes sont encore confrontées à des inégalités qu’il faut combattre afin de leur permettre d’atteindre leur plein potentiel. La prise de conscience mondiale pour changer les choses, et le développement de plus en plus nombreux de groupes associatifs apportant leur soutien aux femmes entrepreneures présagent peut-être le début d’un changement prometteur. Du moins, c’est ce qu’on espère!
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Félicitations à Vusal Babashov, maintenant diplômé au doctorat de Telfer, pour avoir terminé avec succès son programme de doctorat. Il a soutenu sa thèse sur les problèmes pratiques de l'analyse des soins de santé il y a tout juste quelques semaines.
Premier d'une longue série de doctorants
Vusal a présenté un récapitulatif de sa thèse et a défendu celle-ci à la suite de deux séries de questions pointues posées par les membres du jury. Satisfaits de ses réponses, ils ont unanimement reconnu qu'il avait soutenu sa thèse avec succès. Il sera donc le tout premier étudiant à avoir officiellement complété son doctorat à l'École de gestion Telfer.
Vusal a commencé ses recherches sur les systèmes de santé en 2016 lors de la création du doctorat en gestion de Telfer. « Ces quatre années de doctorat ont été incroyables, stimulantes et parfois même stressantes. », a déclaré Vusal en faisant le point sur son parcours à Telfer. « C'est une aventure longue et unique par laquelle vous devenez non seulement un expert dans votre domaine de recherche, mais aussi une meilleure personne, plus motivée et dotée de compétences en matière de résolution de problèmes et de leadership. Il y a certainement beaucoup à apprendre de cette expérience. Je suis profondément reconnaissant à tous, y compris à mes superviseurs, pour le soutien et les conseils qu'ils m'ont apportés tout au long de ce parcours. Je suis heureux d'avoir pu enfin atteindre la ligne d'arrivée de ce marathon, et je souhaite bonne chance aux autres candidats au doctorat. »
La ligne d’arrivée
Vusal a travaillé en étroite collaboration avec ses codirecteurs de thèse, Jonathan Patrick, professeur titulaire et vice-doyen (faculté) à Telfer, et le professeur adjoint Antoine Sauré, tout au long de son parcours de thèse. Le professeur Patrick a fait part de ses réflexions sur sa collaboration avec son étudiant : « Ce fut pour moi une grande satisfaction de voir Vusal soutenir sa thèse. L'élaboration d'une thèse digne d'être défendue est un processus long et difficile. Chaque recherche comporte ses obstacles - des pistes prometteuses qui ne mènent nulle part, des éléments déroutants qui prennent des mois à comprendre - et je sais qu'à de nombreuses reprises, Vusal a été tenté d'abandonner. Le fait qu'il ait persévéré et qu'il soit maintenant capable de récolter les fruits de cette détermination témoigne de son caractère. Alors, félicitations à Vusal d’être le premier diplômé du programme de doctorat de Telfer! »
Le professeur Sauré a également témoigné de son sentiment de fierté envers ce fait d’arme : « L’expérience que Vusal a acquise, son dévouement, sa détermination à maîtriser de nouveaux concepts et son désir de faire une différence positive dans son travail sont des atouts qui feront de lui un excellent professionnel peu importe le cheminement de carrière qu'il choisira. J'attends de lui qu'il continue à enrichir notre domaine de différentes manières, car sa contribution est très précieuse ».
Vusal a jusqu'au 18 février pour compléter la révision suite aux commentaires reçues lors de la présentation de sa thèse, qui sera ensuite approuvée par ses directeurs de thèse avant d'être officiellement soumise à la bibliothèque de l'Université d'Ottawa.
Sujet de la thèse :
Trois problèmes pratiques dans l'analyse des soins de santé
Jury/examinateurs :
Gilles Reinhardt, professeur associé à l'Université d'Ottawa
Jonathan Li, professeur associé à l'Université d'Ottawa
Onur Ozturk, professeur adjoint à l'Université d'Ottawa
Peter Vanberkel, professeur associé à l'Université de Dalhousie
Codirecteurs de thèse :
Jonathan Patrick, professeur titulaire à l'Université d'Ottawa
Antoine Sauré, professeur adjoint à l'Université d'Ottawa
Présidente du jury :
Samia Chreim, professeure titulaire à l'Université d'Ottawa
Date de la soutenance :
Le lundi 18 janvier de 9 h à 12 h (HNE)
Vusal est le premier des nombreux étudiants qui termineront leur doctorat cette année à Telfer. Nous sommes extrêmement fiers de tous nos candidats au doctorat et nous nous réjouissons de leur succès.
Restez à l'écoute pour en savoir plus sur cet important jalon pour Telfer. Félicitations à tous les professeurs, membres du personnel et étudiants qui ont aidé Vusal tout au long de son parcours et ont rendu cet exploit possible.
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La voix des étudiants
L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez