Cet article a été écrit par Stephanie Thompson, agente de programme des Programmes pour cadres Telfer. Elle gère la logistique et l’administration d’une gamme de programmes, assure un service à la clientèle de qualité supérieure et maintient les standards d’excellence dans la prestation des programmes. Elle gère, entre autres, le programme Leadership sans limites : un programme pour femmes.

La Journée internationale de la femme a une longue histoire et tout comme d’autres journées liées à des mouvements sociaux, elle s’est en partie éloignée de sa signification politique d’origine. Alors que j’obtenais mon diplôme en études de genre de l’université Queen’s, la Journée internationale de la femme était un jour de manifestation mettant en avant les injustices que vivaient encore les femmes, en particulier les femmes pauvres, de classe ouvrière, racialisées, immigrantes, trans et autochtones. Aujourd’hui, mon expérience de spécialiste des sciences sociales me permet de revendiquer la justice sociale à travers mon travail au sein des Programmes pour cadres Telfer et de maintenir une opinion et une perspective balancées.

À titre d’agente de programme des Programmes pour cadres Telfer, j’ai eu l’occasion de gérer Leadership sans limites : un programme pour femmes, un programme conçu tout particulièrement pour répondre aux besoins et questions des femmes leaders actuelles et émergentes. Ce fut une très belle expérience que de participer à un programme où j’étais entourée de femmes accomplies, de qui j’ai pu apprendre et qui m’ont motivée à développer mes compétences en leadership.

Dans le cadre de mon rôle, j’appuie la prestation du programme, ce qui me permet d’assister aux séances du programme. Il y a quelques semaines, lors d’une des séances, une de nos conférencières a utilisé une phrase à laquelle je continue à penser : la « tyrannie du quotidien ».

Ce message semble avoir trouvé appui chez les participantes du programme et continue de toucher cette cohorte. Je pense que c’est parce qu’il pointe vers une vérité profonde que nous vivons toutes actuellement. Nous travaillons de plus longues heures, avons plus de réunions, écrivons plus de courriels, cuisinons plus de repas, et passons plus de temps et d’énergie mentale à nous garder, ainsi que notre famille, à l’abri du virus… Nous n’avons pas le temps de faire le point et de réfléchir. Nous n’avons pas non plus le temps de considérer les difficultés que nous subissons tous, si nous allons dans la bonne direction, ou si nous façonnons le monde pour les générations futures comme nous le voudrions.

J’espère que cette année, pour la Journée internationale de la femme, nous pouvons prendre un moment pour nous sortir de la tyrannie du quotidien pour réfléchir. Réfléchir aux progrès que nous avons faits, et au travail qu’il reste à faire. Je fais partie de l’union du Personnel de soutien de l’Université d’Ottawa, qui compte plus de 75 % de femmes, et je vois le travail inestimable que nous faisons pour appuyer une institution massive telle que l’Université. À titre d’agente de programme des Programmes pour cadres Telfer, j’ai eu la chance de pouvoir échanger avec de nombreuses femmes occupant des postes de direction, de pouvoir apprendre de leur cheminement de carrière, et même de les voir progresser vers des rôles plus élevés. J’ai eu l’occasion de voir des femmes comme la docteure Virginia Roth obtenir un MBA pour cadres Telfer et devenir la première femme chef de personnel de l’Hôpital d’Ottawa. Je vois tellement de réalisations à célébrer, sur lesquelles nous pouvons faire le point avant de respirer profondément et de faire face au travail qu’il reste à faire.

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