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À l’École de gestion Telfer, la direction des programmes de cycle supérieur ainsi que des programmes destinés aux cadres se renouvelle régulièrement. Sur la recommandation favorable du comité de sélection, Stéphane Brutus, doyen de l’École de gestion Telfer, a annoncé la nomination du professeur Walid Ben Amar à la fonction de directeur du programme de doctorat en gestion pour un mandat de trois ans, soit du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025.
Portrait du nouveau directeur
Titulaire d’une maîtrise ès sciences comptables de l’Université du Québec à Montréal et d’un doctorat en administration des affaires de l’École de gestion HEC Montréal, Walid Ben Amar est actuellement professeur agrégé de comptabilité à Telfer, où il enseigne la finance et la comptabilité de gestion au premier cycle ainsi qu’au programme de MBA. Il siège par ailleurs au comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion, qui œuvre à intégrer ces principes dans les programmes à Telfer.
Évolution du programme de doctorat en gestion de Telfer
La création d’un programme de doctorat, projet que L’École de gestion Telfer nourrissait depuis 40 ans, s’est réalisé sous la direction du doyen François Julien. La professeure Barbara Orser, de concert avec Danielle Bennette, s’est attelée à la tâche, avec l’appui du doyen Julien. Au bout de plusieurs années de dévouement et d’efforts, le programme a obtenu les approbations nécessaires en 2013, pour enfin voir le jour en 2016.
Ayant travaillé pendant deux ans à l’élaboration du programme, la professeure Silvia Bonaccio en a été la première directrice, en plus d’être une des principales artisanes de sa réussite. Au terme du mandat de cette dernière, la professeure Mirou Jaana a repris le flambeau et mené la première révision du doctorat, auquel s’est ajouté le volet « stratégie et organisation ».
Aujourd’hui, le programme compte six domaines d’études clés : comptabilité et contrôle, entrepreneuriat, finance, systèmes de santé, gestion des ressources humaines et comportements organisationnels, et stratégie et organisation.
En 2021, après avoir brillamment défendu sa thèse, Vusal Babashov est devenu le premier diplômé du programme de doctorat en gestion de Telfer. Il affirme que ces années d’études ont fait de lui une « meilleure personne, plus motivée et dotée de compétences en matière de résolution de problèmes et de leadership ».
Nos sincères remerciements à la professeure Chreim
La professeure Samia Chreim, directrice sortante du programme de doctorat, y a aussi laissé sa marque. « Grâce à elle, les doctorantes et doctorants ont accompli des progrès remarquables, en dépit de circonstances très difficiles », a souligné le doyen Brutus lors de l’annonce du changement de direction. En effet, la professeure Chreim a intégré de la souplesse et du soutien mental pour les étudiantes et étudiants pendant la pandémie, en plus d’organiser grand nombre de séances d’information et de mettre sur pied le salon étudiant du programme de doctorat. Nous remercions chaleureusement la professeure Samia Chreim pour son travail exceptionnel et son dévouement envers le programme de doctorat et sa communauté étudiante.
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À l’École de gestion Telfer, la direction des programmes d’études supérieures ainsi que des programmes destinés aux cadres se renouvelle périodiquement. À la recommandation du comité de sélection, deux postes ont récemment été combinés en un seul à la tête des programmes de maîtrise ès sciences (M.Sc.) de l’École. Or, c’est le professeur Lavagnon Ika qui a été nommé par le doyen Stéphane Brutus pour tenir les rênes des programmes de M.Sc. en systèmes de santé et en gestion. Son mandat, d’une durée de trois ans, s’échelonnera du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025.
Lavagnon Ika à la tête des programmes de maîtrise ès sciences
Professeur titulaire en gestion de projets et chargé du dossier des partenariats de l’Université d’Ottawa avec les universités africaines, Lavagnon Ika a déjà piloté le programme de M.Sc. en gestion. Il est par ailleurs directeur fondateur de l’Observatoire des grands projets à l’École de gestion Telfer, et professeur affilié à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa. Lavagnon Ika a fait ses premiers pas en pédagogie à l’Université du Québec, où il a effectué sa maîtrise et son doctorat en gestion de projets; il y est demeuré 11 ans à titre de chargé de cours, puis de professeur.
Récapitulatif des programmes
L’École de gestion Telfer a lancé deux programmes de maîtrise ès sciences en 2008 : l’un en gestion, l’autre en systèmes de santé. Ces deux dernières années, le programme de gestion s’est enrichi de nouvelles concentrations, y compris en gestion de l’innovation, ainsi que d’une option avec projet de recherche. Les étudiantes et étudiants qui s’inscrivent à cette option acquièrent des compétences en recherche appliquée dans un domaine lié à la gestion, ce qui les prépare à une carrière stimulante dans le secteur de leur choix. Elle leur permet par ailleurs de se positionner en tant que spécialiste dès l’obtention du diplôme, et ce, au terme d’une seule année d’études. Enfin, le programme avec projet de recherche étant aussi offert en version coop, les personnes inscrites ont la possibilité de vivre une expérience de travail concrète à même leur domaine.
Il est désormais possible de faire une demande d’admission directe au programme de baccalauréat en sciences commerciales et de maîtrise ès sciences (avec projet de recherche) avant le début des études de premier cycle. La transition du premier au deuxième cycle s’effectue alors en douceur, sans interruption, et les deux grades peuvent être obtenus en l’espace de cinq ans.
Vision d’avenir
Ravi d’être affecté à ce nouveau poste, le professeur Ika se réjouit à la perspective de travailler avec les différents acteurs affiliés à ces programmes. Le nouveau directeur, soulignons-le, a déjà contribué à conceptualiser la M.Sc. en gestion à base de projet de recherche, et n’en est donc pas à ses premières collaborations avec celui-ci. Il a indiqué vouloir, au cours des trois prochaines années, « promouvoir activement le programme à Telfer comme au-delà de l’École, multiplier les partenariats avec l’industrie, travailler avec le Bureau de la recherche à faciliter l’obtention de financement Mitacs pour le corps professoral et la population étudiante (tout particulièrement au sein de la maîtrise avec projet de recherche), offrir une expérience étudiante de plus grande qualité et recruter la crème de la relève à l’étranger. » Son leadership aura assurément un excellent impact sur ces programmes.
Remerciements aux professeurs Patrick et Lapierre
Cédant leurs places à la tête des programmes de M.Sc., les professeurs Jonathan Patrick et Laurent Lapierre auront tous deux contribué à leur expansion et à leur réussite au fil des dernières années. En dépit des défis à surmonter à l’ère de la pandémie, le programme de maîtrise en systèmes de santé a prospéré sous la gouverne du professeur Patrick.
Le professeur Lapierre a lui aussi fait progresser le programme de gestion qui lui avait été confié. En plus d’y ajouter une composante de projet de recherche, il a su mettre sur pied trois nouvelles concentrations en comptabilité, en finance, de même qu’en gestion des ressources humaines et comportements organisationnels.
Le doyen a tenu à exprimer sa gratitude aux deux professeurs dans un courriel à l’ensemble du personnel et du corps professoral de Telfer. « Grace au travail de ses deux collègues, nos programmes de M.Sc. sont plus populaires que jamais. Mes remerciements aux professeurs Patrick et Lapierre pour leur généreuse contribution. » Merci à tous les deux d’avoir œuvré avec tant de dévouement à ces programmes de renom.
- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
Lancer son entreprise tout en poursuivant ses études est un tour de force qui exige beaucoup de temps, mais qui procure en revanche une grande satisfaction. Karim Alibhai, diplômé de l’Université d’Ottawa, et Alina Jahani, diplômée de l’École de gestion Telfer, en savent long à ce sujet.
Les deux acolytes ont lancé leur entreprise en recrutement, HireFast, tout en poursuivant leurs études de premier cycle en sciences et au programme de système d’information de gestion, respectivement. Une grande société américaine a décidé de l’acquérir pour des centaines de milliers de dollars.
Les premiers pas
Karim, ingénieur de logiciels, raconte comment l’idée a germé dans son esprit : « J’étais dans un autobus à Ottawa avec un ami. Il m’expliquait qu’au cours de leurs entrevues, les employeurs demandaient aux personnes postulant aux postes d’ingénieure ou ingénieur en logiciels de résoudre divers problèmes. Ces problèmes portaient sur des algorithmes, ce qui est assez éloigné du travail d’une ingénieure ou d’un ingénieur en logiciels. »
C’est ainsi qu’est né HireFast, un outil d’évaluation qui mesure avec plus d’exactitude les aptitudes des personnes candidates aux postes d’ingénieure ou ingénieur en logiciels. Karim a ensuite rallié Alina pour la gestion du projet et le développement de l’entreprise. Aujourd’hui, HireFast s’appuie sur des connaissances et des données afin d’accélérer le processus d’embauche et de rehausser la qualité des candidatures et des emplois.
Concilier la vie étudiante et l'entrepreneuriat
Après avoir clairement défini leur idée d’entreprise, Karim et Alina ont demandé l’aide de Stephen Daze, professeur d’entrepreneuriat en troisième et quatrième années à Telfer, qui s’est avéré une ressource essentielle.
« Le professeur Daze a joué un rôle crucial pour notre entreprise, reconnaît Karim. Il a été extraordinaire! Il n’a jamais hésité à nous dire, avec une franchise parfois brutale, que [nous faisions fausse route]. »
Lorsque leur entreprise a commencé à prendre de l’expansion, Alina et Karim ont constaté à quel point il est éprouvant de concilier le travail à temps plein et les études. Le duo a dû s’attaquer à deux grands problèmes : la gestion du temps et le financement.
« La gestion du temps a été un véritable casse-tête, poursuit Karim. C’était très difficile de trouver un juste équilibre entre l’entreprise et les études. Nos résultats [scolaires] en ont souffert. De plus, les contraintes financières nous ont obligés à faire des économies de bouts de chandelle sur des choses que d’autres pouvaient aisément se permettre. »
Cela dit, étant à la fois aux études et en création d’entreprise, Karim et Alina ont pu bénéficier de possibilités et de concours offerts par l’Université d’Ottawa, comme le Garage Démarrage.
Les programmes d’entrepreneuriat et accélérateurs d’entreprises de l’Université d’Ottawa
HireFast a participé au programme Garage Démarrage du Carrefour de l’entrepreneuriat de l’Université d’Ottawa avec la cohorte de 2019. Karim et Alina ont choisi de s’inscrire à ce programme, car il leur permettait de mettre leurs études entre parenthèses pendant huit mois pour se consacrer à temps plein à l’entreprise.
« Le programme nous a donné bien plus que ça, affirme Karim. Nous avons travaillé au sein d’une communauté de personnes qui partagent nos points de vue, et ça a été très enrichissant. On peut se sentir dévasté après un échec, et dans ces moments, le soutien de personnes qui ont vécu la même situation est précieux. »
Karim voit un autre avantage au programme : la possibilité de consulter des spécialistes dans son domaine. « Nous avons pris contact avec Nolan Beanlands, un ancien responsable du Garage Démarrage. Il nous a beaucoup aidés. »
Les deux partenaires soulignent que leur entreprise a bénéficié du soutien financier de l’Université par l’intermédiaire de ses programmes et concours, outre le Garage Démarrage.
Quelques conseils sur la création d’entreprise
Karim a quelques conseils à donner à celles et ceux qui souhaitent donner vie à leur projet d’entreprise : « Prenez appui sur des spécialistes du domaine, des diplômées et des diplômés, et quiconque qui peut vous aider, dit-il. L’apport de gens formidables comme Stephen Daze et Nolan Beanlands a été crucial pour notre réussite. Nous entretenons toujours des liens avec eux. J’avais souvent une vision trop étroite des choses, et ils m’ont éclairé de leurs conseils. »
Pour Alina, ce qui compte le plus, c’est de ne jamais renoncer : « Quelle que soit l’ampleur du problème, la dernière chose à faire, c’est de s’enfermer dans une pièce pour trouver soi-même la solution, soutient-elle. Faites appel à vos ressources – utilisatrices et utilisateurs bêta, clientèle, spécialistes – pour vous aider à trouver la solution. Menez des expériences, petites mais efficaces, pour valider vos hypothèses et itérer ensuite. »
L’acquisition
Une société-conseil en recrutement de New York a fait l’acquisition de HireFast récemment.
Karim raconte les circonstances de la transaction : « Nous cherchions l’entreprise qui correspondait parfaitement à la nôtre, explique-t-il. Nous avons trouvé cette société-conseil en recrutement new-yorkaise, qui souhaitait justement étendre ses activités. HireFast est pour elle, en quelque sorte, un tremplin vers les logiciels de recrutement. »
Le nouvel acquéreur prévoit de lancer le logiciel en 2022.
Karim et Alina poursuivent maintenant leurs carrières respectives au sein de deux jeunes entreprises; Karim travaille à New York dans le secteur des services dentaires, tandis qu’Anita occupe le poste d’analyste de produits dans le domaine des régimes de retraite.
L’Université d’Ottawa et l’École de gestion Telfer savent à quel point il est difficile de concilier études et entrepreneuriat, et soutiennent les étudiantes et les étudiants qui se lancent à la poursuite de leur rêve.
Renseignez-vous sur le programme Garage Démarrage et les autres ressources d’aide à l’entrepreneuriat offertes par l’Université.
Crédit photos: Mélanie Provencher, photographer
- Catégorie : ImpactTelfer
L’événement annuel Place à la jeunesse, organisé par l’École de gestion Telfer, offre une occasion extraordinaire d’apprentissage par l’expérience à des élèves de la communauté franco-ontarienne.
Il s'agit d'un programme destiné aux jeunes élèves intéressés par le monde de l'entreprise, comprenant une composante en classe axée sur des sujets commerciaux clés suivi d’un concours de cas. Ce dernier, inspiré par les Jeux du commerce, amène des élèves du secondaire à s’épanouir depuis sa première édition en 2004. La compétition réunie plus de 90 adolescents âgés de 15 à 19 ans provenant d’écoles secondaires de langue française de partout en Ontario.
Le programme est également une excellente occasion de promouvoir la poursuite d'études postsecondaires en français et, en même temps, d'enrichir les connaissances des étudiants dans le domaine des affaires grâce à une expérience pratique immersive et extraordinaire.
Les élèves du secondaire apprennent beaucoup au cours de leur parcours scolaire. Cela dit, la possibilité de mettre la théorie en pratique dans un contexte qui encourage la créativité, l’innovation et la pensée critique est une plus-value importante dans leur perfectionnement scolaire.
Les élèves participants ont également la possibilité de concourir pour des bourses d'études qu'ils peuvent obtenir pour leurs futures études à l’Université d’Ottawa.
La compétition
Le compétition Place à la jeunesse (PALJ) crée un environnement qui encourage les participants à grandir et à partager leurs idées, à contextualiser des problèmes réels et à les résoudre.
Traditionnellement, le concours est divisé en plusieurs sections académiques :
• le marketing;
• la comptabilité;
• l’entrepreneuriat;
• le débat oratoire.
Les élèves ont trois heures pour analyser une étude de cas, cibler des problèmes primaires et secondaires, établir des solutions, puis préparer leurs réponses et en faire la présentation devant des juges.
Leur présentation est évaluée par un jury composé de membres de la communauté, de l’École de gestion Telfer ou d’autres professionnels de la région. Les juges fournissent une rétroaction essentielle à chaque équipe, applicable au perfectionnement de sa compétence au-delà de la compétition.
« Quel bonheur de voir nos élèves participer à une activité aussi stimulante qui leur permet de vivre de telles expériences », explique Shelley Ryan, enseignante à l’école secondaire E.J. La jeunesse, qui a eu la chance de voir ses élèves participer à l’édition 2021.
En lien avec les objectifs d'apprentissage par l'expérience de Telfer
L’École de gestion Telfer prône l’apprentissage par l’expérience pour l’ensemble de ses étudiants. L’apprentissage par l’expérience est intégré au cœur de nos programmes via nos cours d'apprentissage actif, nos laboratoires de recherche et d’apprentissage et notre programme d'enseignement coopératif, entre autres occasions. Les étudiants de Telfer profitent grandement de telles expériences d’apprentissage et ils peuvent aussi mettre à profit l’activité pour s’épanouir et explorer de nouveaux sujets.
Pour des élèves franco-ontariens, Place à la jeunesse est une excellente occasion d’initiation à l'apprentissage par l’expérience à laquelle participer et qui donne un avant-goût de ce qui les attend pendant leurs études universitaires. L’activité pédagogique se déroule dans le cadre idéal de la capitale nationale, cœur du bilinguisme ontarien. Elle figure parmi les rares occasions d’apprentissage expérientiel du genre.
De plus, un document du curriculum du gouvernement de l'Ontario sur l'apprentissage par l'expérience soutien que cette approche permet aux élèves d’acquérir des compétences transversales touchant notamment la présentation orale, la pensée critique et la rédaction synthétisée.
Toute au long de la compétition Place à la jeunesse, les élèves ont l’occasion de faire valoir leurs connaissances théoriques et de les appliquer à des situations réelles pour mériter la reconnaissance de leurs paires et pairs, ainsi que de potentiellement décrocher des bourses d’études.
Comment vous impliquer
Si vous, ou une personne de votre entourage, fréquentez une école secondaire de langue française en Ontario, vous fera vivre une expérience inoubliable et vous préparera à la vie universitaire, en plus de vous faire rencontrer des élèves et membres de toute la communauté franco-ontarienne.
Par ailleurs, les élèves participants courent la chance de décrocher des bourses universitaires. À l’automne 2021, on a remis aux lauréates et lauréats de chaque volet du concours des bourses d’études à l’Université d’Ottawa totalisant 58 500 $.
Si vous souhaitez vous impliquer dans le comité d'organisation, il vous est également possible de participer de cette façon. « Nous sommes toujours à la recherche de personnes passionnées qui ont à cœur l’éducation, l’entrepreneuriat et le français pour nous aider à organiser l’événement », précise Catherine Gingras, présidente du comité organisateur de l’édition 2021 et étudiante au B.Com. à Telfer.
Apprenez-en davantage sur Place à la jeunesse et inscrivez-vous à la prochaine édition.
- Catégorie : La voix des étudiants
Cet été, quatre étudiants de Telfer ont dirigé le Programme de mentorat Telfer de six semaines, en collaboration avec le Conseil scolaire du district d’Ottawa-Carleton (CSDOC). Ce programme vise à donner aux élèves du secondaire qui sont à la recherche d’un stage coop l’occasion d’en apprendre davantage sur le monde des affaires. Des étudiants et des diplômés récents, Wiam Ben Karroum, Jamie Harvie, Laura Oris-Naidenova et Priyesh Sarju, ont agi comme mentors pour l’École de gestion Telfer.
Programme de mentorat et certificat
Il est devenu de plus en plus difficile pour les élèves du secondaire de trouver un stage coopératif en personne cette année. Par conséquent, le CSDOC a lancé plusieurs programmes de mentorat virtuel en partenariat avec l’Université d’Ottawa, dont un avec Telfer. Le but de ce programme est de créer des occasions authentiques et réelles en matière de résolution de problèmes pour les élèves et d’offrir la possibilité de réseauter avec des professionnels des affaires et des étudiants universitaires.
Pendant six semaines, les mentors ont animé des séances thématiques, planifié des activités stimulantes et invité des conférenciers. Chaque semaine, les mentors présentaient un sujet différent, puis attribuaient une activité aux élèves pour qu’ils puissent appliquer ce qu’ils avaient appris. Des concepts comme le réseautage, le leadership, la comptabilité, le marketing numérique et l’entrepreneuriat étaient au cœur du programme. Les élèves du secondaire ont terminé l’été avec des crédits et un certificat présentés par l’École de gestion Telfer.
Voici quelques points saillants du programme :
- Jamie Harvie a fait une présentation sur LinkedIn et une conférencière, Tania D’Iorio de la Financière Banque Nationale, s’est jointe au groupe pour discuter de conseils en marketing.
- Wiam Ben Karroum a fait une présentation sur le leadership en collaboration avec Tina Cantrill, coach professionnelle.
- En compagnie du professeur Marc Tassé de Telfer, Priyesh Sarju a présenté aux élèves la comptabilité et leur a attribué des études de cas.
- Laure Oris-Naidenova a présenté un atelier sur le marketing numérique et a donné aux élèves la chance de créer leur propre logo sur Canva.
- Jamie Harvie a fait une présentation sur l’entrepreneuriat, en compagnie d’une conférencière, Anne Khazzam, une entrepreneure de 19 ans qui a lancé The S’moresBox à Ottawa.
Témoignages d’élèves du secondaire
William Driscoll, un élève du secondaire du CSDOC, a parlé des grandes lignes du programme en ces termes : « Au moment de choisir mon stage coop à l’école secondaire, le programme de mentorat en ligne Telfer a attiré mon attention et j’en suis heureux.
Dirigé par des étudiants de Telfer qualifiés et engagés, j’ai pu rencontrer des conférenciers avertis, participer à des discussions de groupe et travailler à des tâches comme des présentations et des études de cas.
Chaque séance que nous avons eue ensemble était axée sur un certain domaine du monde des affaires, comme le marketing numérique, la comptabilité, le leadership, l’entrepreneuriat et le réseautage, ce qui m’a permis d’acquérir une connaissance précieuse de chacun de ces domaines.
Bien que ce programme ait été limité dans certains domaines par l’exigence actuelle de le tenir en ligne, je crois qu’il sera encore amélioré à mesure qu’il passera à l’apprentissage en personne.
En tant qu’élève qui cherche à exercer une profession liée aux affaires à l’avenir, ce programme m’a certainement aidé à entamer ce processus. »
Roha Abourd, une élève du CSDOC, a aussi vécu une expérience positive en participant au programme. « J’ai vraiment aimé participer au programme de mentorat Telfer. Mes mentors ont été très gentils avec moi et avec les autres. Ce que j’ai vraiment aimé de ce programme, c’est qu’il n’y avait pas de pression concernant nos affectations ou notre participation aux réunions. Nos tâches étaient faciles et simples, et nous n’avions qu’à assister aux réunions du lundi et du vendredi. »
Le point de vue du mentor : Jamie
« En tant qu’ancien élève du CSDOC, j’ai beaucoup aimé le rôle de mentor. C’était formidable de retourner à mon ancien conseil scolaire quelques années après l’obtention de mon diplôme et d’établir des liens avec des élèves qui sont dans la même situation que celle où j’étais il n’y a pas si longtemps », a déclaré Jamie Harvie.
Prochaines étapes
Après le succès obtenu par le programme de mentorat virtuel cet été, Telfer et le CSDOC espèrent poursuivre le programme l’an prochain. Idéalement, le programme serait offert en mode hybride, afin de donner aux élèves la souplesse d’apprendre de la maison, mais aussi de permettre certaines activités en personne. L’une des suggestions était d’inviter les élèves sur le campus une fois par semaine pour explorer différents secteurs, comme l’Atelier Makerspace de l’Université d’Ottawa ou le Laboratoire de recherche et d’apprentissage en finance au Pavillon Desmarais.
L’équipe du CSDOC est optimiste et croit qu’en faisant la promotion du programme plus tôt dans l’année, un plus grand nombre d’élèves seront incités à s’inscrire, ce qui permettra à un plus grand nombre d’entre eux d’explorer leurs intérêts dans le domaine des affaires.
- Catégorie : ImpactTelfer
Déménager dans une grande ville peut souvent sembler logique au moment de choisir de poursuivre des études postsecondaires, mais cela demeure une décision importante, surtout pour les personnes qui ont grandi dans une petite ville. Étudier à Ottawa est souvent assorti de nombreuses possibilités, en raison de la réalité politique et économique de la ville et de sa vie culturelle bouillonnante, alimentée par la diversité de sa population, qui vient de partout dans le monde. Cependant, la vie à Ottawa serait très différente sans sa grande communauté francophone.
Dans le cadre de cette journée de célébration des Franco-Ontariens, nous avons rencontré deux étudiants, Émilie Lebel et Alex Dalcourt, qui sont nés et ont grandi dans des communautés francophones du nord de l’Ontario. Leurs expériences à l’École de gestion Telfer permettent de comprendre pourquoi ils ont choisi Telfer pour leurs études postsecondaires et pourquoi ils ne l’ont jamais regretté par la suite.
Le français au cœur du processus décisionnel
Alex, qui a grandi dans un foyer bilingue de la communauté majoritairement francophone de Hearst, en Ontario, a fréquenté l’école en français toute sa vie et a eu accès à des services et à des activités en français sans même avoir à y penser. « La présence d’une communauté francophone à l’Université d’Ottawa a été déterminante dans ma décision de poursuivre mes études postsecondaires ici, à Ottawa », raconte Alex. Après avoir vécu sur l’île de Vancouver pendant un an, l’étudiant au baccalauréat en sciences commerciales / Juris Doctor, qui en est à la dernière année de son programme, s’est rendu compte à quel point il avait eu de la chance de pouvoir parler et vivre en français.
Émilie a eu un parcours scolaire similaire, au primaire et au secondaire, dans lequel le français prédominait. « Kapuskasing, en Ontario, est une petite ville où la majorité de la population est bilingue, mais dans la communauté, le français a toujours été la principale langue parlée », selon l’étudiante de quatrième année en marketing, qui est également inscrite au programme coopératif en français.
C’était donc une décision facile à prendre pour elle de poursuivre ses études postsecondaires en français, mais elle voulait aussi rester en Ontario pour être le plus près possible de sa famille. « La possibilité de terminer mon programme en français et de participer à des activités dans ma langue maternelle à l’école Telfer a facilité mon choix d’université. Telfer est non seulement une excellente école qui m’offre des possibilités professionnelles au-delà de la salle de classe, mais c’est aussi un endroit où je peux m’exprimer librement dans la langue dans laquelle je me sens le plus à l’aise. »
Vivre dans un environnement francophone
En plus de permettre d’étudier, les universités sont un lieu d’épanouissement, tant sur le plan personnel qu’interpersonnel.
Par conséquent, il était important pour Émilie de pouvoir s’exprimer en français, tant en classe qu’en participant à des activités parascolaires. La communauté Telfer lui a toujours offert cette chance. « Je n’ai pratiquement jamais participé à une activité où il n’y avait pas d’autres étudiants francophones, explique-t-elle. Tout au long de mes études, je n’ai jamais été dans une situation où je ne pouvais pas m’exprimer dans ma langue. J’ai participé à de nombreuses compétitions de cas d’affaires, y compris les Compétitions de cas internes de Telfer, Pitch Your Brand avec l’Association marketing de Telfer, le Happening Marketing et les Jeux du Commerce, et j’ai toujours été en mesure de présenter mes exposés oraux et mes arguments de vente en français. » Émilie a également eu la chance d’accroître la présence française au sein de l’équipe de CASCO avec d’autres étudiants francophones, ce qui a amélioré la communication avec la communauté.
Alex apprécie également la possibilité qu’il a eue de tirer parti de son patrimoine et de sa culture francophones tout au long de son expérience étudiante à Telfer. Il a rencontré des pairs aux vues similaires dans le processus. « J’ai trouvé une communauté avec laquelle je peux communiquer librement en français », explique-t-il. Par exemple, Alex a été bénévole, membre, puis coprésident, du comité exécutif de Place à la jeunesse pendant trois ans. « Cette compétition de cas en français est un exemple parfait de la façon dont je peux travailler avec des collègues, le corps professoral, des personnes et des organismes à l’extérieur de l’Université, toujours en français, vers un objectif commun », ajoute-t-il.
S’épanouir en français
Quitter sa ville natale pour la grande ville est toujours le fruit d’une réflexion difficile et suscite des défis, mais Émilie et Alex s’entendent sur un point : on n’est jamais seul dans cette aventure.
« N’ayez pas peur de parler votre langue! ajoute Émilie. Vous serez surpris de l’ampleur de la communauté francophone et de l’ouverture et du soutien des élèves non francophones. Vous ne serez jamais empêché de vous exprimer en français, dans les clubs et les activités de Telfer », a‑t‑elle conclu.
Alex voulait donner un conseil aux élèves des communautés francophones éloignées, « Chérissez votre langue pour l’utiliser à votre avantage, que ce soit pour profiter de différentes occasions ou pour rencontrer de nouvelles personnes. Vous savez déjà à quel point votre langue et votre culture sont précieuses. Vous pouvez maintenant vous épanouir dans votre vie personnelle et professionnelle à Ottawa et partout dans le monde. »
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
En 2017, Peyman Varshoei, candidat au doctorat de Telfer, a commencé son parcours de doctorant lorsqu’il a quitté l’Iran pour s’installer à Ottawa. Depuis, il a commencé les trois chapitres de sa thèse pour son doctorat en gestion avec une spécialisation en systèmes de santé. Il a rencontré sa femme (Emira Mirbahaeddin), qui est également une doctorante dans le même programme de doctorat, à l’École de gestion Telfer.
Ses travaux portent sur les différents problèmes de la planification médicale : la planification des rendez-vous des patients, la planification du personnel, l’ordonnancement par période des cliniques, la planification de soins infirmiers à domicile et de routage et plus encore. Après le début de la pandémie de la COVID-19, l’importance de son travail de recherche est devenue plus évidente que jamais. Son travail contribue à renforcer le redressement à la suite d’une vague épidémique en prévenant un retard important des opérations chirurgicales non urgentes annulées au début de la COVID-19.
Devenir un étudiant au doctorat à Telfer
Peyman a découvert le programme de doctorat alors qu’il consultait une diplômée qui travaillait sur un projet de maîtrise en Iran. En faisant ce projet, il a rencontré le professeur Jonathan Patrick.
« [Le professeur Patrick] m’a encouragé à m’inscrire au programme de doctorat à l’École Telfer. J’avais déjà entendu parler de Telfer auparavant et je savais que l’École offrait des forfaits généreux aux étudiants étrangers et qu’elle avait des laboratoires informatiques qui pourraient faciliter mes recherches », a expliqué Peyman. « J’étais ravi de m’inscrire et d’être admis à Telfer. »
C’est ainsi que Peyman a commencé son doctorat et il attaque sa cinquième année en septembre 2021. Peyman a déjà obtenu un baccalauréat ès sciences en génie industriel avec distinction et a été invité par la même école en Iran à faire une maîtrise en génie des systèmes. Sa formation en génie lui a permis d’acquérir une perspective interdisciplinaire et les compétences nécessaires pour travailler sur des problèmes mathématiques complexes, particulièrement dans le domaine de l’analytique en soins de santé.
« J’ai choisi de faire mon doctorat en gestion avec spécialisation en systèmes de santé parce que j’ai fait des recherches dans ce domaine pendant mes études de premier cycle et mes études supérieures en Iran. Je cherchais l’occasion d’élargir mes connaissances en techniques avancées analytiques et d’explorer également les liens entre mon domaine d’intérêt et la gestion des systèmes de santé. »
Sa formation et son désir d’apprendre l’ont poussé à explorer de nouveaux sujets comme l’optimisation des affaires et la planification médicale.
« J’ai toujours aimé travailler sur des concepts originaux qui pourraient optimiser le système de santé. Choisir ce programme de doctorat et me concentrer sur l’optimisation de la planification m’a donné l’occasion d’améliorer mes compétences et de mettre en pratique ce que j’ai appris pour résoudre des problèmes de santé dans le monde réel. »
Apprentissage et acquisition de compétences
Peyman a toujours voulu « apprendre comment apprendre ». En se confrontant à de nouveaux sujets et de nouveaux problèmes, il a beaucoup appris de ses erreurs.
« J’apprends des choses tous les jours sans arrêt. Je dois perfectionner mes compétences régulièrement, alors j’essaie de trouver de nouvelles façons d’apprendre rapidement. Je suis satisfait de tout ce que j’ai exploré pendant mes recherches », déclare-t-il en soulignant l’importance de prendre des risques pour améliorer ses compétences pendant son doctorat.
Peyman a rencontré de nombreux défis qu’il a surmontés en étant ouvert d’esprit et curieux. Il a expliqué : « J’ai consulté beaucoup de documents étant donné que j’en savais peu sur l’optimisation. J’ai surtout travaillé dans le domaine de la modélisation de simulation. » Il ajoute : « J’ai dû trouver un moyen de résoudre de nouveaux problèmes d’optimisation pendant mes recherches. Par exemple, dans mon premier chapitre, j’ai dû trouver un compromis entre plusieurs objectifs contradictoires en établissant un lien entre un modèle d’optimisation stochastique et d’optimisation déterministe. J’ai appris de nouveaux langages de programmation ainsi que diverses méthodes de résolution pour aborder les problèmes sur lesquels je travaille. »
Travailler avec mes superviseurs
Pour acquérir de nouvelles connaissances, il a puisé chez des professeurs et chercheurs qui étaient disposés à l’aider et bien informé sur le sujet de ses recherches. Peyman a également eu l’occasion de travailler avec d’autres membres du corps professoral de Telfer lors de ses recherches et de ses activités d’enseignement. Il a donc pu enrichir son expérience grâce à divers projets de recherche et en donnant des cours de premier cycle. Quand Peyman parle des professeurs à Telfer, il n’en dit que du bien : « ils ont rendu mon expérience au programme de doctorat encore plus fructueuse en me faisant part de leurs connaissances. »
Le professeur Jonathan Patrick s’est également exprimé sur l’enthousiasme de Peyman pour l’apprentissage : « L’une des raisons pour lesquelles j’ai adoré travailler avec Peyman est sa volonté d’assumer de nouvelles tâches et d’apprendre de nouvelles méthodes ou de nouveaux logiciels. Il n’hésite pas à apprendre de nouvelles méthodologies et demande volontiers des conseils quand il en a besoin. Il possède des caractéristiques qui l’aideront à poursuivre sa carrière de chercheur sans problème. »
Lors de ses deux premières années au doctorat, Peyman a suivi tous les cours dont ils avaient besoin. Il a expliqué : « mes superviseurs m’ont appuyé à bien des égards, comme pour choisir les bonnes méthodes à utiliser dans mes cours et dans les hauts et les bas auxquels peut faire face un nouvel arrivant d’un autre système éducatif. Ils m’ont également orienté vers les compétences et les méthodes supplémentaires dont j’avais besoin pour me préparer à l’examen de synthèse et à ma thèse. Je crois que ce soutien personnalisé a été d’une grande aide dans le déroulement de ma thèse. »
Être un étudiant au doctorat pendant la COVID-19
Effectuer des recherches sur une pandémie de la maison
Lorsque la pandémie a sévi en 2020, Peyman, comme beaucoup d’autres, n’avait aucune idée de ce qui allait se passer pour son éducation. Cependant, il s’est avéré que c’est la pandémie elle-même qui l’a amené à élaborer ce qui serait le premier chapitre de sa thèse.
« Alors que j’explorais différents problèmes de soins à domicile pour commencer à écrire le premier problème d’optimisation de ma thèse, la pandémie a frappé. Nous avons cerné un nouveau problème lié à l’admission de patients à traitement facultatif à l’hôpital pendant les pandémies, qui est devenu plus tard mon premier chapitre. Le problème était de savoir comment admettre ces patients dans un hôpital pendant une pandémie tout en veillant à ce que les hôpitaux soient prêts à libérer une certaine capacité pour les patients affectés par la COVID-19 en cas d’augmentation subite de la demande de ces derniers », a expliqué Peyman. Ce problème s’est manifesté après la première vague de la COVID-19, alors que les hôpitaux faisaient face à des retards très importants en ce qui concerne les opérations chirurgicales non urgentes à la suite d’annulations.
« Ce qui s’est passé pendant la première vague était nouveau pour les hôpitaux. Ils croyaient qu’il y aurait énormément de demandes en lien avec la COVID-19, donc ils ont laissé beaucoup de lits et de ressources vides pour ces patients là, mais ils ne sont jamais venus. Leurs ressources sont donc demeurées sous-utilisées alors qu’ils avaient dû annuler de nombreuses opérations chirurgicales non urgentes, ce qui a entraîné un nombre élevé de patients à traitement facultatif qui attendaient d’être soignés. »
Peyman s’est concentré sur ce nouveau sujet, malgré l’incertitude entourant le sujet et sa méthode de solutions. Ses recherches sur la COVID-19 ont été menées à la maison, comme le veut une pandémie.
« J’étais tout le temps à la maison pendant la pandémie. J’ai suivi les nouvelles qui étaient pertinentes pour mes recherches », a exprimé Peyman. Il a précisé qu’étant donné que c’était un nouvel enjeu, il avait encore beaucoup de travail à faire de la maison. « J’ai lu les nouvelles, j’ai cherché des mots-clés et des articles spécifiques. J’ai travaillé d’arrache-pied pour créer une nouvelle méthodologie. »
Bref, il a réussi à trouver une solution à ce problème, soit un programme de planification des rendez-vous des patients à traitement facultatif qui permettrait d’admettre des patients pendant les vagues épidémiques, tout en veillant à ce que l’hôpital puisse libérer suffisamment de lits pour ceux qui sont affectés par la COVID-19 sur une courte période de préavis.
Gérer les répercussions des prochaines vagues épidémiques
Peyman espère atténuer l’impact négatif de la COVID-19 et des autres vagues épidémiques à l’avenir grâce à ses recherches.
« Il y aura peut-être plus de prochaines vagues épidémiques. À l’avenir, nous pouvons tirer des leçons de la première vague, et je crois que les résultats de mon travail de recherche peuvent aider les hôpitaux à réduire les annulations », a-t-il expliqué.
Le modèle aiderait les hôpitaux à s’adapter plus rapidement et plus efficacement que lors de la première vague de la COVID-19, ce qui permettrait une reprise post-pandémie plus rapide.
Participer à des conférences
Lorsque Peyman a poursuivi ses recherches et élaboré la structure des chapitres à venir, ses superviseurs l’ont invité à présenter les conclusions de son premier chapitre au congrès annuel de la Société canadienne de recherche opérationnelle (SCRO) de 2021. « Ce fut une excellente occasion pour moi de faire part de ce travail de recherche et d’obtenir la rétroaction de participants et d’experts dans ce domaine. Heureusement, nous avons reçu des commentaires encourageants, surtout au sujet de la nouveauté et de l’actualité du sujet, ainsi que de la méthode novatrice développée », a-t-il dit. Peyman a aussi fait une présentation à la conférence annuelle de 2021 de l’Association canadienne pour la recherche sur les services et les politiques de la santé (ACRSPS).
Terminer une thèse
Peyman explique que l’objectif principal de ses travaux est d’« établir un équilibre entre les besoins des patients et de l’utilisation des ressources de soins de santé et de trouver une solution optimale/quasi-optimale. » Il en tient compte dans l’achèvement des deux prochains chapitres de sa thèse.
Les prochaines étapes qu’il entamera consisteront à approfondir les méthodes de solution pour les problèmes complexes qu’il tente de résoudre dans la planification des soins infirmiers à domicile et dans le routage, ainsi que dans l’ordonnancement par période des centres anticancéreux.
« Je vais développer une méthode heuristique/métaheuristique capable de fournir une bonne solution dans un délai raisonnable. C’est ce que font les analystes en recherche opérationnelle lorsqu’il est très difficile d’atteindre la solution optimale à des problèmes mathématiques combinatoires. »
L’impact de son travail de recherche est non seulement d’actualité, mais pourrait aussi améliorer l’efficacité de la planification et de l’ordonnancement au sein du système de santé canadien.
- Catégorie : Futurs diplômés
Les étudiants au B.Com. à Telfer savent qu'un grand projet les attend lorsqu'ils s'inscrivent à leur cours de synthèse de quatrième année, le cours Management stratégique - ADM 4711. Ce dernier comprend une simulation de stratégie en ligne qui compte pour une grande partie de la note globale du cours.
Du 10 au 11 juillet, les étudiants de 4e année au B.Com. ont participé à la simulation Intopia, où ils ont appliqué les concepts de management stratégique appris en classe dans un monde d'affaires virtuel simulé. Ils devaient prendre des décisions rapides et négocier avec leurs pairs pour développer leur entreprise simulée au cours du week-end, en jouant les rôles de producteurs, de grossistes ou de distributeurs au sein d'une même industrie.
Le meilleur du travail d'équipe
Bien que la simulation Intopia comprend son lot de défis, l'aspect le plus positif et le plus mémorable est souvent la collaboration entre les joueurs : « Le fait de passer le week-end à travailler avec ses amis et collègues a été l’élément le plus agréable de la compétition. Collaborer avec d’autres équipes et avec nos pairs que nous avons appris à connaître au fil des derniers quatre ans était un point culminant des plus gratifiants de nos années à Telfer », a partagé Aarun Senathirajah, étudiant en comptabilité et membre de l’équipe gagnante.
Lorsque questionné sur les plus grands défis à relever à Intopia ce trimestre, Aarun a répondu : « S’adapter à un marché en constante évolution et aux dynamiques de pouvoir changeantes entre les producteurs et les grossistes représentait un défi d’envergure tout au long du jeu. En nous assurant que notre stratégie était flexible et dynamique, nous étions en mesure de prédire les changements du marché afin de s’adapter en conséquence. Une communication claire entre les membres de notre équipe était indispensable afin de s’adapter rapidement. »
Félicitations à l’équipe gagnante et à la meilleure entreprise intégrée : Équipe 18
- MacKenzie Erbach
- Philip Kaczmarczyk
- Julia Magahey
- Aarun Senathirajah
- Liam Woodside
Félicitations aux équipes suivantes, qui se sont distinguées dans d’autres catégories prisées.
Meilleur producteur de produits finaux : Équipe 33
- Livia Banu
- El adla Dounia
- Karly Labbe
- Mengjiao Liu
- Shelby O’Breza
- Alsu Zubairova
Meilleurs producteurs de composants : Équipe 6
- Francine Bellama
- Marissa Bourdeau
- Elie Eid
- Ana Maria Lleras
- Kaleigh Shantz
Meilleur fournisseur de services : Équipe 34
- Linh Cao
- Dimitri Guerin
- Claudia Dushime
- Quyen Pham
- Chantal Shirokova
- Catégorie : Engagement communautaire
L’Association des étudiants du MBA (AEMBA) à l’École de gestion Telfer a mis sur pied un évènement unique en son genre : un Consult-a-thon pour les petites et moyennes entreprises (PME) qui vise à fournir en peu de temps des solutions stratégiques aux entreprises locales.
Au cours de la fin de semaine du 17 au 18 juillet, 46 participants, y compris des étudiants, des représentants d’entreprises, des professeurs et des experts de Telfer, ont consacré au total plus de 170 heures à la résolution de cas pour aider ces entreprises à prospérer et ainsi redonner à la communauté. « Cela représente vraiment l’essence même de l’École de gestion Telfer : rassembler l’énergie créative et l’expertise des étudiants, des dirigeants d’entreprises locales et des experts de l’industrie pour se concentrer sur un défi commercial auquel font face les organisations locales », exprime Catherine Elliott, professeure et directrice du programme MBA de Telfer.
Repenser la structure des compétitions de cas
Les organisateurs ont complètement repensé la structure des compétitions de cas, en mettant l’accent sur la collaboration, la valeur communautaire et le bien collectif plutôt que sur la compétitivité. « Lorsqu’on a mis au point ce cadre, nous voulions mettre l’accent sur des solutions rapides et sur la valeur communautaire plutôt que sur la compétitivité », a révélé Karthik Chivakula Venkata, un des 6 organisateurs de l’évènement et étudiant au MBA de Telfer. « Nous pensions également que cela donnerait aux participants un aperçu des défis commerciaux du monde réel et l’occasion de mettre à l’épreuve ce qu’ils ont appris et leurs talents », a-t-il ajouté.
Trouver le défi idéal
En raison de l’omniprésence de la pandémie, les PME sont aujourd’hui confrontées à de véritables et graves problèmes qui nécessitent des solutions novatrices. Pour avoir du succès, les entreprises et les étudiants ont besoin de l’aide et des conseils des partisans de la communauté des affaires locale.
De nombreuses entreprises locales ayant manifesté leur intérêt à participer à l’évènement, l’équipe organisatrice a dû rencontrer chaque propriétaire d’entreprise pour mieux comprendre les cas. Après avoir été pleinement informée, l’équipe a travaillé en étroite collaboration avec les propriétaires d’entreprise et les membres de l’équipe de direction de la AEMBA pour créer conjointement des documents de cas qui contenaient des renseignements détaillés, exacts et à jour sur le marché.
Résolution de cas intensif
Lors du Consult-a-thon on comptait quatre équipes composées de quatre étudiants, qui viendraient à connaître les entreprises et les cas seulement pendant l’évènement. Les équipes ont ensuite dû travailler sur les cas fournis par chaque entreprise participante à différents moments pendant l’évènement.
Le moment le plus attendu lors d’une compétitions de cas est la résolution du cas en tant que tel. Chaque équipe a eu quatre heures pour examiner le dossier d'affaires. Pendant la première heure, les équipes ont posé leurs questions et exprimé leurs idées aux propriétaires d’entreprises et aux experts consultants afin de bien comprendre la situation et la problématique. À la fin du temps alloué, les équipes ont présenté leurs idées et solutions finales aux propriétaires d’entreprises et aux experts du panel.
À la fin des présentations, les experts ont fait part de leurs commentaires et donné des conseils aux étudiants pour mieux appliquer leurs idées.
Pour la première édition de l’évènement, les étudiants du MBA de Telfer ont eu l’occasion de travailler avec des entreprises en démarrage dynamiques telles que :
- Shyne Eyewear, une petite entreprise sociale d’Ottawa dirigée par Enactus uOttawa qui fabrique et vend des lunettes de soleils et anti-lumière bleue créées à partir de matériaux entièrement recyclés ;
- Ekidna Sensing, une entreprise en démarrage de biotechnologie située à Ottawa qui met au point des solutions technologiques pour l’industrie légale du cannabis ;
- Empower'em est une entreprise sociale locale qui vise à offrir une communauté et du soutien aux femmes de couleur afin de les aider à développer leurs compétences en leadership, à acquérir de la confiance en soi et à atteindre leurs objectifs personnels et professionnels.
Tous ensemble pour les entreprises locales
Étant donné qu’il ne s’agissait pas d’une compétition de cas traditionnelle, les panélistes ont évalué les idées de façon qualitative au lieu de façon quantitative. L’évaluation était axée sur la clarté de l’identification et de l’articulation des défis, le niveau de l’analyse approfondie, la créativité et la facilité de fournir des commentaires et des recommandations aux entreprises participantes.
En bout de ligne, les vrais gagnants du Consult-a-thon ont été... les entreprises locales, bien sûr! Les étudiants ont acquis une expérience précieuse et ont reçu des commentaires sur leurs idées et leurs techniques de présentation, mais ce sont les entreprises qui ont le plus gagné de cet évènement, partant avec de nouvelles idées et des solutions concrètes pour leurs problèmes commerciaux. La professeure Elliot a ajouté que « c’était un partenariat gagnant-gagnant pour tout le monde le fait d’apporter des solutions innovantes et pratiques à ces entreprises locales. Félicitations aux membres de l’AEMBA et aux étudiants qui ont participé! J’ai été très impressionné par l’initiative des étudiants dans le lancement de ce tout premier Consult-a-thon des PME de Telfer. »
Un évènement réussi
Les principaux bénéficiaires les ont également félicités. « Nous avions besoin d’une orientation stratégique et ces présentations nous ont donné de nouvelles idées créatives sur la manière d’aborder ce problème. Les recommandations fournies par les étudiants étaient réalisables et nous sommes heureux et emballés par l’ensemble de l’évènement », a déclaré Alexander Parsan, gestionnaire de projet chez Shyne Eyewear et étudiant en comptabilité au B.Com. de Telfer.
Nicolas Boileau, PDG chez Ekidna Sensing, était aussi heureux d’obtenir le point de vue externe provenant des étudiants du MBA de Telfer. Il a hâte de voir comment l’entreprise progressera dans les 6 prochains mois à un an grâce aux nouvelles idées et stratégies qu’il a reçues en fin de semaine.
Le comité est déjà en train de planifier la prochaine édition de l’évènement, qui aura lieu en 2022 et promet d’être de plus grande envergure en comptant sur la participation d’un plus grand nombre d’entreprises locales. Toutes les entreprises locales et tous les étudiants de tous les horizons qui souhaitent participer à cette initiative incroyable sont invités à contacter, par
- Catégorie : Futurs diplômés
Les étudiants en finance de 4e année à Telfer suivent leur cours intégrateur (Évaluation d’entreprises, ADM 4750) à la fin de leur baccalauréat. C’est l’occasion pour les étudiants de prendre tout ce qu’ils ont appris au cours de leurs études et de l’appliquer à une situation réelle. Ils effectuent une analyse de cas pour évaluer la valeur d’une entreprise donnée et proposent ensuite un plan d’action visant à améliorer son rendement économique.
Ce trimestre, une autre grande compétition du cours intégrateur a eu lieu le 9 avril quand les étudiants du cours d’Évaluation d’entreprises ont travaillé sur une étude de cas visant à évaluer Clearwater Seafoods Inc., le plus grand producteur de fruits de mer en Amérique du Nord. Située à Bedford en Nouvelle-Écosse, l’entreprise a récemment été achetée par Premium Brands Holdings et une coalition de Premières Nations Mi’kmaq, le 25 janvier 2021.
Après une compétition acharnée, les finalistes ont présenté leur travail à distance devant un panel de juges afin de découvrir l’équipe gagnante avec la meilleure stratégie.
Félicitations aux membres de l’équipe gagnante :
- Griffin Brown;
- Fawad Hedjran;
- Harley K. Hubbard;
- Melissa Reyes Chinchilla
L’expérience de l’équipe gagnante
Nous avons parlé aux gagnants et au panel de juges pour en apprendre davantage sur la compétition de ce trimestre. Hubbard a fait part des moments forts de son expérience : « Notre aspect préféré de la compétition était de pouvoir entendre les commentaires de neuf juges distingués. Ken Paul, directeur des pêches à l’Assemblée des Premières Nations, a été très instructif, tout comme Alexander Comeau de Fiera Capital. Dans l’ensemble, ce fut une très belle expérience, rendue possible grâce au soutien du professeur Michael Reynolds. »
Lorsqu’on lui a demandé quels étaient les plus grands défis auxquels a dû faire face son équipe, la charge de travail est la première chose qui lui est venue à l’esprit : « Notre plus grand défi a été au niveau du temps et de la charge de travail requise. Chacun d’entre nous devait trouver un équilibre entre une charge de cours à temps plein, nos activités parascolaires, et nos stages. Nous sommes parvenus au succès en tirant parti de nos forces respectives et en travaillant en équipe », a-t-il conclu.
De plus, Ken Paul a partagé des commentaires très informatifs de la perspective autochtone. Il a affirmé que l’évaluation et la fusion-acquisition de l’entreprise Clearwater ont donné aux étudiants la chance de réfléchir à d’importantes considérations éthiques autochtones : « Une des plus grandes différences entre les pêcheurs autochtones et les pêcheurs non autochtones est le fait que dans notre société canadienne, nous tenons toujours à maximiser le profit. Dans le milieu autochtone, il est essentiel de laisser une partie des ressources aux générations futures. Des notions telles que la responsabilité sociale des entreprises et la durabilité environnementale sont extrêmement importantes et sont au cœur des valeurs des peuples des Premières Nations. »
Paul a insisté sur le fait qu’il fallait « s’assurer que les communautés des Premières Nations abordent cette fusion-acquisition sur une base commerciale afin qu’ils en bénéficient sur le plan économique. » Il a souligné que l'acquisition de Clearwater était commerciale et n’était pas liée aux questions relatives aux traités, comme la question de la pêche autochtone au homard maritime qui a fait la une de l'actualité nationale durant l'automne 2020.
Félicitations encore une fois à l’équipe gagnante pour leur travail et leur excellente présentation!
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L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez