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APPEL DE CANDIDATURES : PRIX DE RECONNAISSANCE 2020 POUR LES DIPLÔMÉ(ES) TELFER
Nominez un(e) diplomé(e) pour un prix de reconnaissance
Si vous connaissez un(e) diplômé(e) dont leurs contributions méritent de se faire reconnaître, nominez-les pour un prix.
Ce ne sont pas des diplômés remarquables qui manquent à l’École de gestion Telfer. En 2019, Mari Teitelbaum (MGSS 1992), Marc Tassé (MBA 1997) et Luc Fortin (B.Com. 1993), ont été les récipiendaires de la médaille Trudeau en reconnaissance de leurs contributions exceptionnelles au monde des affaires et de la santé, à la communauté et à leur alma mater. De plus, Derek D. Ricci (B.Com. 2007) s'est mérité le prix Jeune Phénix pour avoir relevé d'importants défis dans une courte période de temps.
Connaissez-vous un(e) diplômé(e) qui mérite un de nos prix pour les diplômés ? Les détails des deux catégories de prix, ainsi que le formulaire de mise en candidature, se trouvent ci-dessous.
Les candidatures seront acceptées dès le 30 janvier 2020. Ces prix sont remis lors du prochain Gala de l'excellence, qui aura lieu à Ottawa le 17 octobre 2020.
La date limite pour les nominations est le 15 juin 2020 à 12 h.
Si vous avez des questions au sujet du processus de mise en candidature, ou pour avoir de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :
Anne-Marie Roy
613-562-5800 poste 2934
Programme des PDG-en-résidence
Le 13 mai dernier, l’École de gestion Telfer a accueilli Helen Angus, sous-ministre de la Santé et des soins de longue durée pour la série de conférences de PDG en résidence.
Helen Angus a été nommée sous-ministre de la Santé et des Soins de longue durée en juin 2018. Plus récemment, Mme Angus a occupé les fonctions de sous-ministre du Secrétariat du Conseil du Trésor, de secrétaire du Conseil du Trésor et du Conseil de gestion du gouvernement.
Pendant la conférence, Mme Angus a parlé à une classe d’étudiants(es) de la MGSS au sujet de son parcours professionnel et des leçons apprises en cours de route. Elle a aussi donné une présentation sur les transformations des soins de santé en Ontario. C’était particulièrement opportun puisque le gouvernement de l’Ontario a déployé ses plans de réforme de soins de santé. Dans sa présentation, elle a mis l’accent sur les défis auxquels le ministère est confronté et a expliqué sa vision pour les soins interconnectés. L’objectif est d’améliorer l’expérience des aidants naturels et des patients, les résultats en terme de santé, la valeur et l’efficacité, ainsi que l’expérience des fournisseurs.
La longue carrière de Helen Angus dans la direction de l’innovation et du changement, ainsi que ses compétences exceptionnelles de leadership et son expérience relative à la planification et aux politiques de santé, sont tous des éléments qui ont contribué au succès de cet événement.

Alida Burke : Future Diplômée
Alida Burke a vécu toute sa vie à Ottawa, et a décidé d'étudier à l'École de Gestion Telfer afin d'avoir un impact positif sur sa communauté. Elle a récemment terminé sa quatrième année d'études, se spécialisant en comptabilité. Alida a toujours eu la volonté d’avoir un impact positif sur les communautés à travers le Canada. C'est pour cela qu’elle a rejoint Enactus lors de sa première année d'études. Enactus est un club étudiant de Telfer qui vise à créer des entreprises sociales qui s'attaquent aux problèmes sociaux et environnementaux affectant notre communauté. Lors de sa quatrième année d’études, elle a occupé le poste de Vice-président aux finances. À travers Enactus, Alida a rencontré un autre étudiant qui partageait sa passion pour le bien-être des communautés canadiennes. Ensemble, ils ont créé leur propre startup appelée The Growcer.
Cliquez ici pour visitez leur site web.
Tout a commencé quand Alida a décidé d’agir pour résoudre les problèmes de sécurité alimentaire dans les populations vivant au nord du Canada. Sa compagnie fournit des systèmes agricoles à la pointe de la technologie qui permettent aux gens de cultiver facilement des plantes durant toute l’année. Ces systèmes conviennent à pratiquement toutes les températures et ne nécessitent aucune expérience agricole pour les utiliser. Ce qui est intéressant, c’est que cette entreprise permet aux gens de produire de manière durable, tout en réalisant des bénéfices tout au long de l’année. Vous pouvez voir un de ses systèmes agricoles à l’Université d’Ottawa, proche de la bibliothèque Morisset. Alida est même apparue à l’émission « The Dragon’s Den » avec son partenaire d’affaires pour lancer son entreprise, où elle a impressionné tout le monde avec sa capacité à gérer une entreprise aussi révolutionnaire tout en étudiant à Telfer.
Cliquez ici pour voir son apparition à « The Dragon’s Den ».
Alida a non seulement participé à Enactus, elle a également été mentor de Telfer, ambassadrice du Centre des carrières et assistante à l’enseignement pour le cours de Comptabilité Financière! Lorsqu'elle n’est pas en train de s’impliquer dans sa communauté, Alida aime faire de la randonnée dans le parc de la Gatineau et trouver d'excellentes librairies locales. Son implication dans la communauté Telfer lui a offert de nombreuses opportunités et lui a permis de rencontrer des personnes partageant les mêmes intérêts, ce qui a grandement enrichi son expérience étudiante. Alida encourage tout le monde à faire de même!
Ses aspirations professionnelles actuelles sont d'obtenir son CPA et de travailler dans un domaine qui la passionne, ce qui est présentement à The Growcer. Ses réalisations impressionnantes nous laissent à penser qu’elle aura du succès peu importe le domaine qu’elle choisira de poursuivre.
Nous souhaitons à Alida bonne chance dans ses projets futurs!
Connectez-vous avec Alida Burke: https://www.linkedin.com/in/alidaburke/

Confessions d’une éternelle optimiste - Sarah E Downey
J’ai toujours été optimiste. Il arrive quand même que les personnes qui voient le bon côté des choses se posent parfois des questions sur ce que l’avenir leur réserve. Lorsque j’ai terminé mes études à l’Université du Nouveau-Brunswick avec un baccalauréat ès sciences, j’étais profondément incertaine du parcours de carrière que je devrais emprunter. J’ai ensuite entendu parler de la maîtrise en gestion des services de santé de l’École de gestion Telfer et ma vie professionnelle a commencé à prendre forme.
C’était en 1990 et des changements importants se préparaient dans le secteur canadien des soins de santé. La Loi canadienne sur la santé était en vigueur depuis moins d’un an. De nouveaux mécanismes de financement gagnaient du terrain. Les politiciens faisaient pression sur les organismes pour qu’ils unissent leurs efforts afin de devenir plus efficients. Le secteur devenait donc plus complexe, ses défis plus redoutables et sa place de plus en plus grande dans notre conversation nationale.
Tout cela me passionnait grandement. Oui, les soins de santé au Canada sont une entreprise complexe. C’est toutefois une entreprise marquée par l’altruisme et la générosité — une entreprise qui fonctionne grâce à des relations importantes sur lesquelles elle compte pour faire de notre pays un endroit meilleur et plus sécuritaire. En somme, elle est faite sur mesure pour une éternelle optimiste comme moi.
Vingt-huit ans plus tard, non seulement ma carrière est dédiée aux soins de santé, mais j’ai aussi réussi à maintenir un lien avec l’endroit où tout a commencé pour moi. Je suis présidente du conseil régional des diplômés de Toronto pour l’Université d’Ottawa et l’organisme que je dirige —l’Hôpital Michael Garron (anciennement l’Hôpital Toronto East General) — remet un prix chaque année à l’étudiant du programme de maîtrise en gestion des services de santé (MGSS) de l’École de gestion Telfer qui fait la meilleure présentation finale de son projet de résidence. Les étudiants qui font leur stage dans notre hôpital s’assurent aussi que mes connaissances sont à jour et me donnent de nouvelles idées. Je suggère aux diplômés de l’École de gestion Telfer de garder à l’esprit que pour toute nouvelle approche viable qu’ils apprendront en soins de santé, ils devront en désapprendre une qui est désuète. Croyez-en une éternelle optimiste : c’est la meilleure façon de fonctionner dans ce secteur complexe et altruiste.

Michelle Savoy – Prix Philos du Doyen
Vers une culture d’entraide
Je suis arrivée à l’École Telfer il y a presque 30 ans en tant que jeune étudiante, incertaine de mes compétences. Je n’avais nullement besoin de m’inquiéter : mes professeurs m’ont donné tous les outils dont j’avais besoin pour réussir. Mieux encore, ils ont éveillé en moi une confiance dont je n’avais pas conscience – l’assurance de me voir dans un poste de haut niveau, d’être la dirigeante d’une organisation prospère et d’améliorer les conditions de ma collectivité grâce à des dons.
J’ai donc fait de cette vision une réalité, en devenant une haute dirigeante dans l’une des premières banques en importance au Canada et en contribuant activement à de nombreux organismes de bienfaisance. Pourtant, en gravissant les échelons professionnels, j’ai pu constater qu’il y avait encore moins de femmes en philanthropie qu’il n’y en avait dans des postes de direction. Des générations d’hommes ont pu s’appuyer sur d’autres hommes en tant que mentors et guides dans leurs vies professionnelles, mais les femmes n’ont pas eu ce luxe, que ce soit en tant que cadres ou en tant que philanthropes.
J’ai décidé de changer cela. Pour offrir aux femmes de carrière en devenir les modèles dont elles avaient besoin, j’ai commencé à agir à titre de mentore en matière de philanthropie. À mesure que ces dernières jeunes femmes s’impliquaient de plus en plus en tant que philanthropes, elles devenaient mentores à leur tour. Nous avons créé une communauté féminine qui encourage d’autres femmes à cultiver la générosité parallèlement à leurs réussites professionnelles. Lentement, mais sûrement, ce groupe grandissant de femmes a ouvert la voie à des relations basées sur l’entraide.
Notre travail est loin d’être terminé. Nous devons nous assurer que les femmes continuent d’avoir des exemples éloquents de philanthropie qu’elles peuvent reproduire. Nous devons favoriser une culture d’entraide et, ce faisant, laisser derrière nous un chemin parsemé d’une générosité plus claire et plus grande dans l’espoir de guider les autres.

Gabriel Bouchard-Phillips – prix Jeune Phénix 2018
C’est la philanthropie qui compte le plus pour moi. L’importance de donner du temps, de l’argent et des connaissances aux autres est l’une des leçons les plus précieuses que j’ai apprises en tant qu’étudiant de l’École de gestion Telfer. Mes expériences en tant que membre de l’équipe des Jeux du Commerce de l’École, de la Société de Finance et du Club des entrepreneurs m’ont transmis cette vérité et l’ont renforcée.
Ma participation au Club des entrepreneurs a été particulièrement enrichissante. Non seulement j’ai compris le rôle que joue la philanthropie dans une carrière gratifiante, mais j’ai aussi découvert la valeur d’un mentor pour m’aider à orienter ma carrière dans la bonne direction. Heureusement pour moi, j’ai depuis lors trouvé deux conseillers qui, entre autres, ont insisté sur le fait qu’il était essentiel pour un professionnel de renouer avec son alma mater. En bref, toute personne qui prospère en affaires a le devoir de partager son succès de façon significative.
En ma qualité d’associé et de gestionnaire de portefeuille d’une société de placement, je contribue à l’École Telfer de plusieurs façons : en prenant la parole lors d’événements, en agissant comme mentor et en finançant des bourses d’études qui mettent l’accent sur la réussite scolaire et l’engagement communautaire. Il y a quelques années, j’ai basé ma philanthropie sur un principe simple : soutenir deux étudiants par an et progresser à partir de là. J’encourage les jeunes diplômés de l’École Telfer et les futurs diplômés à s’inspirer de mon exemple. Trouvez un mentor passionné par son entreprise, adoptez un principe de don qui vous convient le mieux et commencez à partager votre succès.

Félicitations à cinq diplômés remarquables
De gauche à droite : Sarah E Downey, Debbie Fischer, Deanna Monaghan, Gabriel Bouchard-Phillips et Michelle Savoy
Dans le cadre du Gala de l’excellence 2018 de l’École de gestion Telfer, cinq diplômés remarquables recevront les médailles Trudeau, le prix Jeune Phénix et le prix Philos du doyen pour leurs contributions exceptionnelles au monde des affaires, aux soins de santé, à leur collectivité et à leur alma mater. Le gala, qui aura lieu au Centre Shaw le samedi 20 octobre 2018, est également l’occasion de célébrer collectivement l’École de gestion Telfer et de souligner l’anniversaire de la remise des diplômes des promotions de 1968, de 1978, de 1993 et de 2008.
Médailles Trudeau
Sarah E Downey, MGSS 1992
Sarah Downey est entrée au service du Michael Garron Hospital (MGH) (anciennement le Toronto East General Hospital) en tant que présidente et chef de la direction en 2015. Avant de joindre l’équipe du MGH, Sarah a occupé des postes de haute direction au centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) et au Princess Margaret Hospital du Réseau universitaire de santé. Elle travaille dans le milieu hospitalier, depuis 25 ans, suite à l’obtention de sa maîtrise en gestion des services de santé à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa. Tout au long de sa carrière, Sarah a eu la chance de diriger des programmes cliniques, des services de soutien et de grands projets de réaménagement. Sarah est aussi la présidente du conseil régional à Toronto pour les diplômés de l’Université d’Ottawa.
Debbie Fischer, MGSS 1979
Debbie Fischer a occupé des postes de haute direction dans divers domaines dont celui de la consultation professionnelle, des soins de santé et du fonction publique. Elle est actuellement dirigeante exécutive de KPMG où elle agit comme consultante en matière de changements organisationnels et de transformation de systèmes à grande échelle dans les secteurs de la santé et du secteur public. Debbie est membre de plusieurs conseils d'administration, dont les Instituts de recherche en santé du Canada, le Marché Éducationnel Collaboratif de l’Ontario, l’Hôpital général North York, le Health Care Advisory Council of GS1 et Pro-demnity.
Deanna Monaghan, B.Com. 1983
Deanna Monaghan est devenue associée chez EY en 1994 et a été associée directrice du bureau d’Ottawa pendant plus de 11 ans. En outre, elle est leader nationale des Services en certification du groupe Gouvernement et secteur public et leader du marché du groupe Certification d’Ottawa. Elle continue de faire du bénévolat dans la collectivité, notamment à l’Université d’Ottawa ou elle occupe le poste de présidente du Comité de vérification et est membre du Bureau des gouverneurs. Elle est également présidente du comité d’audit de la Fondation pour la santé mentale Royal d’Ottawa.
Prix Jeune Phénix
Gabriel Bouchard-Phillips, B.Com. 2005
Gabriel est associé et gestionnaire de portefeuille chez Van Berkom et associés, une société montréalaise spécialisée dans la gestion de portefeuilles d’actions à petite capitalisation boursière pour les grands fonds de retraite, sociétés, fondations et fonds de dotation d’Amérique du Nord. En tant que gestionnaire de portefeuille de l’équipe d’actions canadiennes à petite capitalisation boursière, il est responsable de la recherche fondamentale sur les titres d’un large éventail de secteurs du marché canadien des actions à petite capitalisation boursière.
Prix Philos du doyen
Michelle Savoy, B.Adm. 1982
Michelle Savoy est présidente de Quill Ridge Capital. Elle est une philanthrope engagée qui a siégé au Conseil des champions de Grands Frères Grandes Sœurs et au Conseil de la Fondation Investir dans l’enfance; elle a aussi coprésidé plusieurs activités de collectes de fonds liées à la santé mentale des adolescents. À l’heure actuelle, Michelle appuie les droits des femmes au sein de l’organisation Human Rights Watch et participe activement à l’organisme Women United de Centraide United Way. Michelle est une Activator à SheEO et présidente-directrice générale et fondatrice de GROW (Giving Ring of Women), un groupe composé de femmes qui se consacrent à l’apprentissage de la philanthropie, à aider les femmes canadiennes à atteindre l’autosuffisance économique et à créer une communauté de donatrices.

L’apprentissage continu grâce à la collaboration
Le 24 mai 2018, trois conférenciers ont présenté des exposés impressionnants sur trois sujets uniques à l’occasion de l’événement d’apprentissage collaboratif des diplômés de l’École de gestion Telfer intitulé Tendances émergentes en matière de leadership et de gestion. Les trois exposés, qui portaient sur la cybersécurité, l’intelligence émotionnelle, et la diversité et l’inclusion, ont été suivis par une discussion entre experts et une séance de questions-réponses avec tous les participants.
Voici un récapitulatif de certaines des leçons retenues de chaque session.
La diversité et l’inclusion en milieu de travail
Justine Hendricks (MBA 2004), vice-présidence de Working Capital Solutions, Programmes de garanties et de cautions, Exportation et développement Canada
« Ce n’est pas parce nous sommes invités à une fête que nous sommes invités à danser. »
Afin de bien faire comprendre le concept de diversité et d’inclusion, Mme Hendricks s’est empressée de nous expliquer qu’elle ne parlait pas uniquement du genre et de l’ethnicité, mais également du besoin organisationnel d’employer un éventail de salariés avec des bagages professionnels et des mentalités différentes afin d’encourager l’innovation en milieu de travail.
Mme Hendricks a poursuivi en soulignant que la diversité sans inclusion n’était pas suffisante, que l’inclusion était une condition nécessaire à la réussite et que c’était quelque chose de difficile à atteindre au sein d’une organisation. Les entreprises où règne l’inclusion sont deux fois plus susceptibles de satisfaire ou de dépasser leurs objectifs, six fois plus à même d’être souples et innovantes, et ont huit fois plus de chance d’obtenir de meilleurs résultats opérationnels.
Tout au long de son exposé, Mme Hendricks a répété que ce n’était pas parce que nous étions invités à une fête que nous étions forcément invités à danser, une métaphore visant à expliquer qu’il est non seulement important d’écouter les propositions des employés, mais également de les mettre en œuvre, ce qu’un grand nombre d’organisations ont tendance à ne pas faire. Il est important de faire évoluer la culture d’entreprise, d’évaluer les résultats, de fixer des objectifs et d’observer si des changements se produisent dans des domaines clés.
Cybersécurité et tendances émergentes : quelqu’un s’apprête-t-il à pirater mon stimulateur cardiaque?
Mari Teitelbaum (MGSS 2010), vice-présidente, chef des services technologiques et dirigeante principale de l’information, CHEO
La cybersécurité est un sujet bien réel et est considérée comme une priorité par les organisations publiques et privées. Bien qu’il ait été possible par le passé de pirater un stimulateur cardiaque, aujourd’hui notre connaissance de ces possibilités d’intrusions rend les choses bien plus compliquées. Les pirates doivent être plus agiles et créatifs et savent bien comment exploiter les utilisateurs. Après tout, comme le mentionne Mari, le problème est humain et c’est grâce à lui que la porte s’ouvre. La solution réside donc dans la sensibilisation et conscientisation du personnel.
Au sein de CHEO et du secteur de la santé, bien qu’il n’y ait pas de transactions monétaires si importantes se déroulant, la confidentialité des patients et leur dossier médical constituent des sujets sensibles dont les données doivent être protégées à tout prix. Mari explique que bien des tentatives sont effectuées sur une base quotidienne afin d’atteindre les bases de données, mais c’est grâce à une stratégie de prévention et de gestion du risque qu’aucune intrusion n’est possible au sein de son organisation.
Il est essentiel de ne pas perdre de vue le risque, mais la clé réside dans la notion de partage du risque. Lorsqu’elle doit prendre une décision, Mari mentionne que le travail de son équipe est crucial dans l’élaboration de sa stratégie de prévention et c’est de pair avec le conseil d’administration qu’ils établissent les lignes directrices.
L’intelligence émotionnelle pour dépasser les conflits sur le lieu de travail
Manali Haridas Scott, formatrice en bien-être spirituel
L’Intelligence émotionnelle débute par la connaissance de soi. Ce sont les premiers mots qu'énonce Manali tout en abordant la différence entre le quotient intellectuel (Q.I.) et l’intelligence émotionnelle (IE). Bien que les deux contribuent grandement au développement de chacun, c’est l’intelligence émotionnelle qui permet de faire face aux multiples défis de chaque jour.
Manali mentionne à plusieurs reprises qu’une personne adoptant des pensées négatives continues affecte négativement l’individu au point d’inhiber le cerveau et allouer à ce dernier une pensée ultimement rationnelle. Il faut donc se conditionner à penser positivement afin de conserver un équilibre et une meilleure capacité à gérer l’imprévu et les situations demandant un engagement émotionnel.
Ses conseils? Soyez ouvert et curieux, oubliez les anciens modèles émotionnels et apprenez-en de nouveaux. Lorsque vous êtes face à l’échec, pratiquez l’autodiscipline et la compassion, vivez le moment présent et allez de l’avant. En somme, les conseils sont multiples, mais cinq facteurs de réussite résument bien ces leçons : trouvez la solution, notez, conciliez, regroupez-vous et soyez heureux.
Prix des donateurs de l'année de l'École Telfer 2018
Chaque année, nous reconnaissons les donateurs exceptionnels de l’École de gestion Telfer et nous démontrons notre gratitude afin de créer des liens significatifs avec les membres de notre communauté qui nous ont choisis parmi une multitude de possibilités. Cette année, les prix des donateurs de l’année de l’École de gestion Telfer seront présentés lors de notre Gala de l’excellence annuel, qui aura lieu le 20 octobre 2018. Lors de cet événement, nous célébrons aussi l’anniversaire des promotions de 1968, 1978, 1993 et 2008, et nous ferons la présentation de nos prix pour les diplômés.
Félicitations à nos récipiendaires des prix des donateurs de l’année de 2018 :
Donateurs de l’année :

Rob Ashe (B.Com. 1982) & Sandra Herrick (B.Com. 1984)
C’est grâce au généreux don offert par Rob et Sandra que nous avons pu créer le poste d’entrepreneur en résidence Dom Herrick, et ainsi engager Stephen Daze. Il a fortement contribué à la progression observée dans le programme d’entrepreneuriat, les activités étudiantes, le soutien aux entreprises en démarrage et l’engagement communautaire à l’École Telfer. Prolongé pour une durée de 5 ans, le renouvellement de leur engagement saura créer un impact d’une grande envergure pour nos étudiants.Rob a agi en tant qu’allié et fier partisan de l’École pendant près de 15 ans. D’abord par l’entremise de Cognos et IBM, pour finalement renouveler son engagement personnel. Il est un des récipiendaires de la médaille Trudeau en 2000 et possède un doctorat honorifique de l’Université d’Ottawa.
Donateur fidèle de l’année :

David Bishop (B.Com. 1967)
David a obtenu son Baccalauréat en sciences commerciales à l’Université d’Ottawa en 1967. S’étendant sur plus de 30 ans, ses contributions auprès de l’École font de lui le récipiendaire pour le prix du Donateur fidèle de l’année.
Jeune donateur de l’année :

Alex Dettman (B.Com. 2008)
Alex appui l’École de gestion Telfer depuis l’année 2012 et a été l’un des premiers donateurs au Fonds de capital de l’École de gestion Telfer en 2014. Encore aujourd’hui, l’implication d’Alex auprès de son alma mater peut être observée à travers ses gestes, un exemple parmi tant d’autres étant sa participation et son engagement à la campagne Mardi je donne 2017 sur les réseaux sociaux.
Bénévoles de l’année (collectes de fonds) :

George Khalife (B.Com. 2015)
Depuis l’obtention de son diplôme, George reste très engagé auprès de l’Université, mais cette fois-ci sous un angle différent. Troquant son rôle habituel pour celui d’un juge, George a consacré son temps à évaluer différentes activités et compétitions financières étudiantes. En plus de cela, il a aussi dédié ses efforts à devenir un mentor/coach pour la simulation boursière à l’Omnium Financier 2017, une activité qui a eu lieu à l’Université d’Ottawa. George était très engagé sur les réseaux sociaux lors de la campagne Mardi je donne 2017 et a contribué à son succès.

Diana Kolesarova (B.Com. 2016)
Toujours aussi impliquée auprès de l’École, et ce, depuis l’obtention de son diplôme, Diana est maintenant présidente de l’Association des diplômés de l’École de gestion Telfer. En tant qu’étudiante, Diana avait participé à une multitude d’événements et d’activités tenus par les clubs étudiants de l’École Telfer. En plus de son rôle au sein de l’Association, Diana a su être très engagée lors de la campagne Mardi je donne 2017 sur les réseaux sociaux et a contribué à son succès.
Pour faire des dons aux programmes et aux projets qui compte le plus pour vous, cliquez ici.

L’École de gestion Telfer offrira une formation tenant compte des genres dans les écosystèmes entrepreneuriaux de l’Ontario
Le Centre de leadership de l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa, en collaboration avec le Diversity Institute de la Ryerson University, a lancé la Ontario Inclusive Innovation (I2) Action Strategy (stratégie d’action d’innovation inclusive (I2) de l’Ontario).
Le Brookfield Institute of Entrepreneurship + Innovation a accordé un contrat de 225 000 $ au Centre de leadership de l’École de gestion Telfer, en collaboration avec le Diversity Institute de l’Université Ryerson, afin de préparer un rapport sur l’état du soutien offert aux entreprises fondées par des femmes en Ontario, offrir des ateliers sur l’entrepreneuriat tenant compte des disparités entre les sexes, mettre sur pied un programme de certification et tenir une conférence pour présenter des pratiques factuelles visant à habiliter les entrepreneures. Parmi les partenaires de l’industrie : Les femmes en communications et technologie, WEConnect International – Canada, Canadian Aboriginal and Minority Supplier Council, WBE Canada, YWCA et les Services d’emploi des jeunes.
Des études menées par l’École Telfer et le Diversity Institute font état de la nécessité d’une culture favorable aux femmes et de services d’entrepreneuriat tenant compte de la spécificité des sexes. Le soutien offert aux entreprises communautaires met l’accent principalement sur la technologie, malgré l’importance d’autres secteurs dans lesquels œuvrent un très grand nombre d’entrepreneures. Les entrepreneures sont moins susceptibles d’obtenir des contrats d’investissements et gouvernementaux, et perdent ainsi des occasions d’affaires.
« Il s’agit d’un impératif économique de traduire des perspectives factuelles en programmes et en outils pour habiliter les entrepreneures. Le fait de ne pas soutenir les entreprises à fort potentiel de croissance et divers types d’entreprises dirigées par des femmes est un gaspillage de ressources intellectuelles et renforce les inégalités économiques et sociales », explique Barbara Orser, PhD, membre du corps professoral de l’École de gestion Telfer et chef de projet. « Cette stratégie d’action d’une durée de 12 mois devrait transformer l’Ontario en l’un des écosystèmes entrepreneuriaux les plus inclusifs au monde. »
Selon Wendy Cukier, directrice du Diversity Institute et coauteure d’Innovation Nation, « Les femmes jouent un rôle essentiel pour ce qui est de stimuler la croissance économique. Nous devons éliminer les obstacles imposés à diverses femmes et veiller à ce que les processus et les soutiens ne reflètent pas de préjugés conscients ou inconscients. Nos dernières études ont démontré que les entrepreneures immigrantes, appartenant à des groupes racialisés et autochtones se heurtent à des difficultés supplémentaires. La diversité favorise l’innovation et nous pouvons tirer profit de ce que nous savons sur l’innovation pour éliminer les disparités. »