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Anie Rouleau (B.Com. 1992) est la fondatrice et PDG de l’entreprise durable à propriété féminine certifiée BCorp The Unscented Company. Cette année, Telfer souligne le leadership et le parcours fructueux de Mme Rouleau en tant qu’entrepreneure durable en lui remettant la médaille R. Trudeau.
Attribuée pour la première fois en 1989, la médaille R. Trudeau est la plus prestigieuse distinction de ce genre accordée par l’École de gestion Telfer. Elle été instaurée en l’honneur du révérend père Roland Trudeau, directeur du Département de commerce de l’Université d’Ottawa de 1950 à 1965, pour récompenser le leadership et le sens de l’initiative des diplômées et diplômés d’exception, ainsi que leurs contributions au monde des affaires, à la collectivité et à leur alma mater. Voilà qui résume bien notre relation de longue date avec Anie Rouleau.
Mme Rouleau est un exemple exceptionnel et inspirant pour les membres de la communauté étudiante et diplômée du baccalauréat en sciences commerciales. Son parcours illustre parfaitement ce qu’une leader forte et une dirigeante canadienne extraordinaire peut accomplir à la tête d’une entreprise durable à propriété féminine.
Influencée par des valeurs familiales
L’entrepreneuriat occupe une place importante dans la vie d’Anie Rouleau depuis son plus jeune âge. « Un jour tu auras ta propre entreprise », disait son père à la fillette de huit ans, assise à la table pour le repas.
Le fait d’être élevée dans une famille d’entrepreneurs lui a appris très tôt qu’elle devait avoir confiance en elle : « À l’époque, les femmes ne jouissaient pas du même accès aux ressources que les hommes, et mon père en était conscient. Il a fait en sorte de forger mon caractère pour que je puisse faire face à cette situation. »
En 1992, elle obtient son baccalauréat en sciences commerciales de l’École de gestion Telfer et se joint à l’entreprise familiale, Hydrocom International. Elle occupe ensuite des postes prestigieux au sein de l’entreprise Maclean Power Systems et de la Société de Gestion du Commensal jusqu’en 2011.
À l’âge de 42 ans, Anie Rouleau fonde Baleco/The Unscented Company, s’engageant ainsi sur les traces de ses parents. La décision de faire le saut est le fruit de plusieurs décennies à fréquenter le monde des affaires : « L’entrepreneuriat a toujours occupé mon esprit en grandissant et durant mes années d’études. C’est à Telfer que j’ai suivi mes premiers cours sur l’entrepreneuriat, et que j’ai participé à des compétitions comme les Jeux du Commerce. »
Ses valeurs familiales ont aussi servi de base à son parcours : « Ma mère et mon père étaient des entrepreneurs, et j’ai vu de mes propres yeux qu’il était possible de réussir et de faire vivre sa famille. Pour ma part, en tant que femme et mère de jeunes enfants, je me suis rendu compte que ma vie pouvait être plus équilibrée comme entrepreneure. »
Prendre le risque de l’entrepreneuriat durable
Selon Anie Rouleau, l’entrepreneuriat s’inscrit dans un processus cumulatif : il arrive un moment où quelque chose vous pousse à vous lancer. Une personne qui choisit cette voie doit être à l’aise avec l’échec et capable de l’accepter. Elle nous invite à accepter les refus et à ne pas nous offusquer de nous faire dire « non ». À son avis, c’est peut-être la capacité à prendre des risques, notamment financiers, qui compte le plus.
On peut dire sans se tromper que le risque a été payant pour elle! En 2021, The Unscented Company a été classée parmi les entreprises les plus florissantes du Canada par The Globe and Mail, affichant une progression de 526 % de ses recettes en trois ans, lesquelles se situaient entre 5 et 10 millions de dollars en 2020. En 2019, après son passage à l’émission de CBC Dragon’s Den, Canadian Tire a annoncé l’introduction des produits durables de l’entreprise The Unscented Company dans ses 500 établissements répartis dans tout le pays. « J’ai misé sur le bon cheval il y a dix ans », de commenter Anie Rouleau.
L’importance de l’éducation, de l’instruction et des valeurs
La contribution d’Anie Rouleau au monde des affaires et sa réussite professionnelle ne sont pas le fruit du hasard. Selon elle, les connaissances qu’elle a acquises pendant son baccalauréat en sciences commerciales à l’École de gestion Telfer l’ont aidée à mettre sur pied une entreprise fructueuse. Elle affirme avec certitude : « Il n’y a aucun doute dans mon esprit. J’aime l’École Telfer; j’aime que le personnel enseignant et de direction soit accessible. Encore aujourd’hui, je suis en contact avec le doyen, et j’ai un fort sentiment d’appartenance. Pour moi, du côté francophone, c’était comme fréquenter une plus petite université. Aujourd’hui, en tant qu’entrepreneure, je suis très reconnaissante d’avoir étudié dans un programme comme celui-là, qui offrait des cours en marketing et aussi en ressources humaines. Je suis chanceuse d’avoir mis en pratique ce que j’ai étudié, et ma formation a certainement contribué à me préparer à ma carrière. »
C’est cet engagement indéfectible envers la durabilité qui distingue Anie Rouleau et son entreprise. Convaincue que tout le monde au sein de l’entreprise a un rôle à jouer en matière d’entrepreneuriat durable, Mme Rouleau a obtenu la certification BCorp. Très convoitée, cette désignation met en relief l’impact social et environnemental de l’entreprise, et vient raffermir ses valeurs fondamentales.
Défis et occasions
Dans un contexte économique incertain, les gens d’affaires ont l’occasion de montrer leur engagement indéfectible envers les valeurs qui les animent par le biais de l’entrepreneuriat durable. Avec l’inflation et la hausse des prix, il est tentant d’opter pour la voie de la facilité. Ce n’est pas le cas d’Anie Rouleau : « Lorsque le marché se transforme, il ne faut pas tout arrêter; il faut rééquilibrer les choses. C’est dans notre nature; notre entreprise est impliquée dans la collectivité. Les valeurs sont mises à l’épreuve lorsque les temps sont durs, mais y renoncer n’est pas envisageable. Il faut simplement faire ce qui est juste. Se soutenir mutuellement sur le marché, et faire ce qu’il faut pour s’en sortir ensemble. »
Well-Deserved Recognition
« Si je réussis à influencer une personne au quotidien, alors c’est mission accomplie », de déclarer avec passion la récipiendaire de la médaille R. Trudeau en réfléchissant à la récompense qui lui est attribuée. Elle espère que son leadership et son esprit d’entreprise en inspireront d’autres, particulièrement des femmes, à franchir le pas.
« J’ai réussi et c’est un peu comme la soirée des Oscars, je n’arrive pas à y croire », dit-elle en souriant.
Apprenez-en davantage sur Anie Rouleau et son engagement indéfectible envers la conception écologique dans notre vidéo intitulée L’impact d’Unscented Co : Anie Rouleau et son empire écoresponsable.
L’Université d’Ottawa reçoit la certification en matière d’accessibilité de la Fondation Rick Hansen
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Au Canada, près d’une personne sur cinq de plus de 15 ans vit avec un ou plusieurs handicaps. De plus, le risque de développer un handicap augmente avec l’âge. Pour les nombreuses personnes à mobilité réduite, il est important que l’environnement bâti tienne compte des contraintes physiques. C’est une condition essentielle à l’inclusivité.
Du 29 mai au 4 juin, nous avons célébré la Semaine nationale de l’accessibilité. Chaque année, le dernier dimanche de mai marque le début de cette semaine, qui met en valeur l’apport important dans nos sociétés des personnes se définissant comme handicapées.
C’est aussi l’occasion de reconnaître les efforts individuels, organisationnels et communautaires accomplis en ce sens, et de rappeler l’importance de la Loi canadienne sur l’accessibilité, adoptée en 2019 en vue de supprimer tous les obstacles à l’accessibilité au pays d’ici 2049.
Nous sommes fiers d’annoncer que cinq immeubles de l’Université d’Ottawa ont reçu la certification en matière d’accessibilité de la Fondation Rick Hansen, soit le pavillon Desmarais de l’École de gestion Telfer, le pavillon des Sciences sociales, le Complexe sportif Minto, le Complexe STEM et la résidence Henderson.
Le programme de certification en matière d’accessibilité de la Fondation Rick Hansen est voué à l’amélioration de l’accessibilité des immeubles partout au pays, évaluée selon l’expérience des personnes à mobilité réduite. Le programme appuie en outre la campagne #Envision2030 des Nations Unies, qui fait la promotion d’un monde plus inclusif pour les personnes handicapées dans le cadre de ses objectifs de développement durable.
À l’instar de la Fondation Rick Hansen, l’Université d’Ottawa et l’École de gestion Telfer mettent tout en œuvre pour répondre aux besoins des personnes handicapées et respecter les normes en matière d’accessibilité.
Renseignez-vous sur l’accessibilité à l’Université d’Ottawa.
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Le mois dernier, le Club des entrepreneurs de Telfer (TECDE) a tenu son 31e souper d’honneur « Lever votre verre au succès ». Cette année, le thème de la soirée visait à célébrer la diversité dans le monde des affaires, tout particulièrement les personnes marginalisées. L’événement affichant complet a mis en vedette un percussionniste ouest-africain et des artistes des communautés noire et ukrainienne; Wes Hall, président et fondateur de Kingsdale Advisors, fondateur de BlackNorth Initiative et nouveau panéliste de l’émission Dragon’s Den, diffusée par la CBC, y a également prononcé un discours.
M. Hall a rappelé les moments clés de sa carrière, en plus de fournir des conseils aux futurs entrepreneurs et entrepreneuses qui se trouvaient dans la salle. Au cours de la soirée, on a annoncé la création de deux nouvelles bourses Wes-Hall, des bourses d’études complètes de quatre ans destinées à des étudiantes et étudiants noirs et autochtones inscrits en sciences commerciales à Telfer, et qui ont l’intention de faire carrière en finance.
Ces bourses exclusives visent à leur faciliter l’accès aux études en diminuant leur besoin de travailler durant l’année universitaire. Les bénéficiaires des bourses Wes Hall se verront également offrir du mentorat, possiblement par M. Hall lui-même, afin de favoriser leur succès scolaire, leur intégration à la vie extrascolaire de Telfer et leur transition réussie vers le monde professionnel.
En outre, l’École Telfer est fière d’annoncer la création de neuf bourses en équité et diversité en vue d’améliorer la vie d’étudiantes et étudiants issus de communautés racialisées ou autochtones. Nous vous invitons, comme Wes Hall, à promouvoir l’équité et la diversité à Telfer pour nous mener collectivement vers un meilleur Canada.
Faites un don pour les bourses en équité et diversité de l'École Telfer.
Revivez les moments forts de la soirée en lisant l’article sur le souper d’affaires annuel « Lever votre verre au succès » de l’Ottawa Business Journal (en anglais).
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Ce 8 mars, nous célèbrerons la Journée internationale de la femme. Cette année, du 28 février au 11 mars (et au-delà), Invest Ottawa et ses partenaires organisent la troisième Semaine internationale de la femme (IWW) avec un objectif commun : inspirer, équiper et autonomiser les femmes sur le plan professionnel. Il nous faudra tous travailler ensemble pour accélérer le changement. C'est pourquoi l'Université d'Ottawa s’associe à Invest Ottawa pour vous proposer neuf journées bien remplies d'événements virtuels. Visitez le site web de Invest Ottawa pour plus d'informations et pour vous inscrire aux autres événements dans la communauté.
Activités et événements à uOttawa
Faire une percée : Pourquoi est-ce important? >
Mardi le 8 mars de 12 h 00 à 13 h 00 (HNE) - Événement en anglais
Cet événement fait partie de la série d'apprentissage Femmes en innovation de l'Université d'Ottawa.
Vous voulez savoir comment percer ? Ces femmes leaders extraordinaires partageront comment elles réussissent à percer et à avoir un impact sur leurs communautés. Joignez-vous à nous pour une heure de réflexion au cours de laquelle trois femmes leaders exceptionnelles partageront leur parcours professionnel individuel et la façon dont elles maintiennent le cap. Apprenez leurs outils et techniques pour percer tout en partageant quelques rires ensemble. Sophia Leong (MBA pour cadres 1995) sera la modératrice de la table ronde, qui sera introduite par Martin Bernier, DPI de l'Université d'Ottawa. Ces leaders extraordinaires partageront leur parcours individuel, leurs stratégies pour s'imposer et avoir un impact sur leurs communautés, tout en partageant quelques rires :
- Jeanne Lam, Présidente, Wattpad
- Lindy Ledohowski, Vice-Présidente des opérations, Wize
- Sarah Paquet, PDG, FINTRAC
Veuillez noter que cet événement se déroulera en anglais
Propulser l'entreprenariat autochtone ›
Le jeudi 10 mars de 12 h 00 à 13 h 00 (HNE) - Événement en anglais
Joignez-vous au Conseil des diplômées et diplômés autochtones en ligne pour assister en direct à la première de la websérie Le lien avec l’entrepreneure Anishinabeg et militante pour le droit à l’eau potable Sunshine Tenasco (B.Éd. 2004; B.A. 2003), PDG de Pow Wow Pitch, fondatrice de l’entreprise Her Braids et auteure du livre « Nibi’s Water Song».
Par la suite, vous aurez l'occasion de poser quelques questions à Sunshine Tenasco lors d'une séance de questions et de réponses animée par le Conseil des diplômées et diplômés autochtones !
Veuillez noter que cet événement se déroulera en anglais et que l'épisode de la websérie Le lien sera sous-titré en français.
Partagez ses histoires : Les femmes en STIM ›
Le jeudi 10 mars de 13 h 30 à 14 h 30 (HNE) - Événement en anglais
Saviez-vous que la bibliothèque de l’Université d’Ottawa héberge les Archives canadiennes des femmes en STIM? En collaboration avec Bibliothèque et Archives Canada et l'Institut Canadien pour les femmes en ingénierie et les sciences (ICFIS), les Archives et collections spéciales de la Bibliothèque uOttawa consistent en un centre d'expertise pour documenter l’histoire de la contribution des femmes dans les quatre disciplines suivantes au Canada : science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM).
Joignez-vous à nous pour une discussion avec trois pionnières dans le domaine des STIM au Canada. Nos panélistes discuteront de leurs parcours et de l'importance de partager et d'archiver les histoires de femmes afin de mieux encourager la prochaine génération dans les domaines de STIM.
Veuillez noter que l’événement se déroulera en anglais, mais les questions peuvent être posées en français.
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La réussite de Brennan Loh, diplômé de l’École de gestion Telfer, l’inspire à soutenir et à guider la nouvelle génération d’entrepreneures et d’entrepreneurs.
Il n’y a pas deux chemins semblables qui mènent à la réussite, mais certains sont plus sûrs que d’autres. Celui qu’a tracé Brennan Loh est une bonne voie à suivre pour les entrepreneures et entrepreneurs en herbe. Aujourd’hui membre de la haute direction de Shopify, ce diplômé de l’École de gestion Telfer s’est lancé tôt dans l’aventure, s’est constitué un réseau et a su saisir les occasions. Son parcours l’ayant mené dans les hautes sphères du monde des affaires canadien l’inspire à soutenir la jeune génération à Telfer par de généreux dons, son investissement personnel et des activités bénévoles.
Se lancer tôt
Brennan a toujours eu un lien étroit avec l’entrepreneuriat. Enfant, il rêvait de démarrer une entreprise, de bâtir quelque chose à partir de rien. Son penchant naturel pour l’entrepreneuriat n’y est pas étranger, mais il a aussi trouvé l’inspiration auprès de son père, un Singapourien qui a immigré au Canada.
Après avoir perdu son emploi, cet homme a pris le risque de créer son entreprise pour subvenir aux besoins de sa famille. Fier de son père, Brennan a également compris l’importance de cultiver l’esprit d’entreprise chez les personnes qui y aspirent, mais aussi chez celles qui y sont contraintes financièrement. Il s’est inscrit à Telfer en 2007, déterminé à développer ses qualités d’entrepreneur. Impatient de s’y mettre, il a adhéré au Club des entrepreneurs avant même le début des cours. Un tel enthousiasme promettait beaucoup pour son avenir.
Le Club a été pour Brennan un lieu de rencontre accueillant et stimulant, où il a fait la connaissance de personnes partageant sa passion. Il y a beaucoup appris et, dans ce milieu rassurant, il a pu faire des tentatives audacieuses, sans succès, mais sans crainte d’en subir les conséquences personnelles ou financières. Très attaché au Club, il a fait partie de sa direction pendant quatre ans, dont deux à la présidence.
« Le Club des entrepreneurs était un terrain idéal pour Brennan, affirme le professeur Stephen Daze, entrepreneur en résidence Dom Herrick à l’École de gestion Telfer. Il sait depuis toujours comment créer de la valeur pour les commanditaires et motiver les autres. C’était déjà un entrepreneur obstiné, et il l’est encore aujourd’hui! »
Se constituer un réseau pour multiplier les possibilités
En entrepreneuriat, il ne faut jamais faire cavalier seul. Là encore, Brennan en est la preuve incarnée. Dans le cadre d’un cours de troisième année, il a créé, avec deux amis de la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa, une jeune entreprise de technologie nommée Avitu. À la fin de l’année scolaire, tous trois ont décidé de maintenir les activités de leur jeune pousse.
Cet été-là, ils travaillaient avec acharnement au projet Avitu dans un appartement surchauffé jusqu’à ce qu’un autre ancien étudiant de l’Université leur offre de partager les locaux de Shopify. Cet homme, c’est Harley Finkelstein, diplômé du programme conjoint de licence en droit et de maîtrise en administration des affaires, alors principal responsable de plateforme chez Shopify. Brennan a profité de la proximité avec Shopify pour discuter chaque semaine de pratiques éprouvées et de stratégies d’affaires avec Harley. En fait, le dévouement et les efforts acharnés des trois associés de Avitu ont tellement impressionné Harley et la haute direction de Shopify que l’entreprise leur a offert des emplois.
Saisir les occasions et en récolter les fruits
Brennan travaillait plus de 40 heures par semaine chez Shopify lorsqu’il a obtenu, en 2011, son baccalauréat en sciences commerciales spécialisé en marketing. Malgré les efforts énormes qu’il a dû déployer pour terminer ses études en travaillant à temps plein, l’expérience qu’il a acquise a renforcé sa confiance en lui et l’a incité à s’attaquer à de plus grands défis au sein de l’entreprise.
En une dizaine d’années, Brennan a contribué à faire de Shopify le géant du commerce électronique qu’il est aujourd’hui. Son ascension au sein de l’entreprise a de quoi impressionner : de responsable du développement des affaires, il est passé au poste de directeur du développement des affaires, puis à celui de directeur des marchés internationaux. Il a pris part à des projets variés, notamment des productions média et Shopify Rebellion, la branche de sports électroniques de l’entreprise.
Aujourd’hui directeur de la marque et des partenariats de marketing, Brennan confie que sa motivation vient en partie de sa fierté d’avoir réussi des projets qu’il croyait voués à l’échec. Malgré son parcours et ses réalisations remarquables, il reste modeste et n’aime pas attirer l’attention sur lui. D’ailleurs, à l’époque où il voyageait fréquemment pour son travail, il s’amusait du fait que peu de gens au siège social de Shopify savaient qui il était.
Un parcours inspirant au profit de la jeune génération
De nature humble, Brennan est prompt à louanger les personnes qui l’ont généreusement aidé à lancer et à propulser sa carrière. Il est reconnaissant à ses professeures et professeurs, à ses camarades et à ses collègues à Shopify de leur confiance et de leurs encouragements.
À son tour, Brennan s’inspire de sa réussite pour soutenir et guider les entrepreneures et entrepreneurs en devenir à Telfer. En tant que mentor officieux auprès de ces jeunes, il les encourage à chercher dès maintenant les occasions qui pourraient façonner leur avenir. Pour les aider à étendre leur réseau, il reste actif au sein du conseil d’administration du Club des entrepreneurs, à titre de conseiller. Enfin, pour les motiver et les soutenir, il agit comme mentor au Garage Démarrage du Carrefour de l’entrepreneuriat. Il est également investisseur providentiel dans le domaine des technologies.
Brennan a établi la Bourse Loh pour l’expérience entrepreneuriale, en appui aux initiatives audacieuses. Cette bourse offre aux étudiantes et étudiants de n’importe quelle faculté de l’Université d’Ottawa du soutien financier et du mentorat pendant leur cheminement entrepreneurial. « Il faut donner aux entrepreneures et entrepreneurs en herbe la possibilité d’échouer sans risque, soutient Brennan. Une des façons de le faire, c’est de leur fournir un filet de sécurité financière qui leur permettra de se consacrer à leur projet entrepreneurial pendant quatre mois, avec un coût minimal de renonciation à leurs études (en d’autres mots, en obtenant des crédits). J’aimerais que les universités fassent le pari de favoriser l’innovation entrepreneuriale de la population étudiante. »
En reconnaissance de sa contribution généreuse et intelligente, l’École de gestion Telfer a décerné à Brennan le Prix du jeune donateur de l’année 2021. Cet honneur pose un autre jalon dans sa carrière remarquable.
Si vous souhaitez soutenir l'expérience des étudiants à l'École de gestion Telfer, cliquez ici pour faire un don au Fond Telfer Nation. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à contacter un membre de notre équipe.
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Le Canada a besoin d’un catalyseur d’innovation et d’entrepreneuriat dans l’industrie spatiale, estime le président de Télésat.
La course à l’espace, ça vous dit quelque chose? Elle a débuté le 4 octobre 1957, lorsque l’Union soviétique a lancé en orbite autour de la terre le premier satellite artificiel, Spoutnik 1. Pendant douze ans, Soviétiques et Américains se sont livré une féroce concurrence pour la conquête de l’espace, à coups de surenchères technologiques, et au prix de nombreuses vies. Cette course a culminé en 1969, année où les astronautes américains ont fait les premiers pas sur la lune avant de rentrer sains et saufs au bercail.
Daniel Goldberg, président et chef de la direction de Télésat, principale société de télécommunications par satellite au Canada, affirme qu’une nouvelle course à l’espace se déroule en ce moment, et qu’elle s’engage dans une voie bien différente. Selon ses propos, que nous avons récemment recueillis, il s’agit d’une voie toute commerciale, dont le but ultime est la suprématie de l’orbite terrestre basse à renfort de satellites, synonyme d’emplois bien rémunérés, d’énormes revenus et de forte croissance économique.
Autrement dit, les acteurs des secteurs public et privé travaillent maintenant main dans la main. Tandis que les grandes sociétés perfectionnent les satellites de télécommunications, l’État surveille, réglemente et soutient le développement de technologies de plus en plus élaborées. Or, l’interaction complexe et évolutive entre les deux secteurs a créé des conditions extraordinaires pour l’essor de l’industrie.
Le Canada, un redoutable concurrent
Wadid Lamine, Ph.D. et professeur agrégé d’entrepreneuriat à l’École de gestion Telfer, s’intéresse de très près à l’innovation et à l’entrepreneuriat dans l’industrie spatiale. Son dernier article attire d’ailleurs l’attention sur des barrières érigées par certaines politiques européennes, lesquelles ont favorisé la domination de deux géants français : Airbus et Thales. Ce milieu fermé et contraignant décourage les jeunes entreprises de tenter une percée dans le marché aérospatial.
M. Goldberg, et Télesat, connaissent bien les conditions décrites par le professeur Lamine. Avec sa constellation Lightspeed, composée de 298 satellites en orbite terrestre basse à la fine pointe de la technologie, l’entreprise livre une concurrence sérieuse à SpaceX et à Amazon, les deux géants américains. « Le marché spatial est sans pitié, déclare le président de la société canadienne. La plupart de nos concurrents peuvent compter sur des ressources financières astronomiques, dont une grande partie provient de leurs gouvernements. »
SpaceX en est un bel exemple. Selon l’entrepreneur, la société doit principalement son succès fulgurant à ses étroites relations avec Washington, son grand pourvoyeur de fonds de développement. Il en va de même pour les autres concurrents de Télésat partout dans le monde. En Russie et en Chine, par exemple, les grandes sociétés spatiales sont soit des organismes d’État, soit généreusement soutenues par leurs gouvernements sous forme de fonds ou d’achats. « Pour maximiser ses chances de réussite, le Canada doit rallier le milieu et saisir les occasions les plus prometteuses », poursuit M. Goldberg.
Collaboration, innovation et entrepreneuriat
Le président de Télésat voit une solution. Il croit fermement que l’industrie spatiale canadienne a besoin d’un catalyseur ou d’une structure rassembleuse afin d’unir les forces gouvernementales, entrepreneuriales et universitaires vers un objectif commun. C’est la seule façon d’obtenir une vision claire des occasions qui méritent d’importants investissements, le point de vue éclairé des chercheuses et chercheurs et les innovations technologiques émanant du milieu universitaire dans son ensemble.
L’idée d’un catalyseur de l’industrie spatiale n’a rien de nouveau. Reconnaissant l’importance stratégique de la collaboration des secteurs public et privé, nos voisins du sud ont établi le Conseil national de l’espace, présidé par le vice-président des États-Unis. Le Royaume-Uni leur a emboîté le pas. Quant au Canada, il applique lui déjà cette approche dans divers autres secteurs d’activité. En témoignent nos Supergrappes d’innovation, qui agissent comme des créateurs d’écosystèmes d’innovation dans plusieurs industries, notamment les technologies numériques et la fabrication de pointe.
Le cri de ralliement lancé par M. Golberg fait écho aux dernières constatations du professeur Lamine. En effet, ce dernier estime que l’innovation et l’entrepreneuriat dans l’industrie spatiale ne décolleront réellement que lorsque les responsables politiques, les entrepreneuses et entrepreneurs, les entreprises établies et les équipes de recherche universitaires tisseront de solides alliances. « Le monde politique doit créer des espaces de collaboration régionaux réunissant les acteurs universitaires, industriels et politiques, pour stimuler la circulation des savoirs, les échanges et le transfert de connaissances », écrit-il.
L’apport crucial de la recherche universitaire dans les partenariats avec l’industrie spatiale
Le professeur Lamine et M. Goldberg s’entendent pour dire que les universitaires doivent être intégrés à toute relation de partenariat dans l’industrie spatiale. Le président de Télésat y voit deux grands avantages en particulier. D’abord, et par-dessus tout, les milieux de recherche apportent un nouvel éclairage.
« Bon nombre de chercheuses et de chercheurs font d’importantes percées dans les domaines des télécommunications spatiales et des technologies de batteries, explique-t-il. Le secteur privé et les universités ont donc tout intérêt à engager et à nourrir un dialogue sur leurs activités et leurs observations. »
Ce dernier entrevoit également un avantage pour le marché du travail. « Nous engageons un grand nombre d’étudiantes et d’étudiants coop, ou qui viennent d’obtenir leur diplôme, explique-t-il. Il est important que cette nouvelle main-d’œuvre acquière les compétences requises. » Le professeur Lamine abonde dans le même sens. Selon lui, la création de partenariats étroits et multidimensionnels que prône M. Golberg se traduirait par une « relation à triple hélice » entre les universités, les sociétés et les responsables et institutions politiques.
Ainsi, deux figures de premier plan, l’une dans le secteur privé et l’autre dans le milieu universitaire, réclament d’une même voix un dialogue permanent et des partenariats fructueux au profit de l’industrie spatiale canadienne. Voilà peut-être les catalyseurs dont nous avons tant besoin pour accélérer notre course à l’espace!
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Les résultats d’une nouvelle étude réalisée par la professeure de l’École de gestion Telfer Darlene Himick tendent à montrer que la lutte aux changements climatiques ne peut être menée sans la pression du public sur le système financier. Malgré l’importance du dialogue, le diplômé de Telfer Sean Sirois (B.Com. 1983, CFA, ICD.D, RIPC) est toutefois d’avis qu’il faut surtout prendre des mesures concrètes dès maintenant. Nous nous sommes entretenus avec M. Sirois au sujet des nouvelles recherches et pratiques, du désinvestissement sélectif à l’investissement responsable, et avons cerné certaines transformations majeures nécessaires pour augmenter la durabilité de notre système financier.
Définir l’investissement durable : une tâche complexe, mais essentielle
Dans le domaine de l’investissement, de nombreux novices se tournent vers le soi-disant « investissement durable », espérant ainsi contribuer à réduire les émissions de carbone et à résoudre la crise climatique. Pour Sean Sirois, diplômé de l’École de gestion Telfer, qui a longuement œuvré dans le secteur des marchés financiers au sein de grandes sociétés, telles que Valeurs mobilières TD, J.P. Morgan et la Deutsche Bank, et qui est maintenant conseiller principal chez KingsRock, une société de conseil stratégique mondiale, dans bien des cas, il ne s’agit pas d’un investissement durable.
On leur laisse croire qu’ils achètent des fonds durables ou responsables, mais l’incidence réelle de leur action est minime. « Par l’écoblanchiment du système économique, Wall Street ne fait que retarder l’adoption de mesures globales qui se font de plus en plus pressantes », affirme Sean Sirois, également fondateur de Demeter Advisors Inc., qui offre des conseils en matière de durabilité.
L’investissement durable, ou responsable, est un concept récent, et il n’en existe pas de définition universelle. Les organismes de réglementation nationaux et provinciaux, et d’autres organisations, notamment le Chartered Financial Analyst Institute, doivent préciser ce qui peut être qualifié de « fonds verts » et quels sont les autres types d’investissements durables, en tenant compte des questions sociales, environnementales et liées à la gouvernance. M. Sirois espère que les capitaux pourront ainsi être orientés « vers les bons secteurs et pour les bonnes raisons », et que les organismes de réglementation seront plus à même de décourager l’écoblanchiment et de responsabiliser les entreprises.
De nombreuses organisations ont d’ailleurs établi des modèles d’investissement responsable. Les Principes pour l’investissement responsable (PRI), une initiative lancée par l’ONU, énoncent par exemple six lignes directrices reconnues mondialement pour faciliter l’instauration de pratiques d’investissement responsable et faire valoir publiquement son engagement en ce sens. À ce jour, plus de 2 500 entreprises, organismes et particuliers ont adhéré aux PRI, pour une somme de quelque 121 billions de dollars américains.
Le poids de la pression publique dans le système financier
Le mouvement de désinvestissement de l’industrie pétrolière et gazière fait partie des nombreuses initiatives environnementales qui poussent le système financier à s’écologiser. À ce jour, 1 300 entreprises et organismes totalisant des investissements de plus de 14 billions de dollars américains se sont engagés en faveur du désinvestissement des combustibles fossiles.
La pression exercée par ces groupes publics pourrait entraîner une réduction des capitaux investis dans ces titres, mais M. Sirois, qui collabore également auprès d’une entreprise innovante du Royaume-Uni proposant un substitut écologique aux matières plastiques à usage unique destiné au commerce électronique, de même qu’avec une société de Singagour dont les innovations techniques permettent d’améliorer l’efficience et l’efficacité du transport par conteneurs, rappelle que l’effet de certaines de ces actions sur le système financier pourrait être limité.
L’engagement à désinvestir de l’industrie pétrolière et gazière est relativement faible : le capital flottant sur les marchés financiers et publics mondiaux étant estimé à plus de 230 billions de dollars américains d’actifs à investir. Or, les actions du pétrole, du gaz, du charbon et de l’énergie ne représentent que 3 % du total des actifs des marchés financiers. « Nous devons également avoir à l’esprit que […] d’autres entreprises ou investisseurs seront prêts à acquérir des actifs pétroliers et gaziers à un prix inférieur, auquel cas les activités à émissions de gaz nocifs vont se poursuivre », ajoute M. Sirois.
Orienter les capitaux vers des secteurs prometteurs
M. Sirois conseille aux gens d’investir dans des secteurs qui leur permettront de réduire les émissions de carbone. « L’un des domaines de pointe à cet égard est celui des énergies renouvelables. » D’après la liste des engagements financiers dans les énergies renouvelables de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le marché mondial de ce secteur a généré des revenus de 700 milliards de dollars américains en 2020. Ce secteur offre des occasions d’investissement : « Dans un marché en croissance, votre investissement pourrait être plus rentable que dans un secteur en déclin », souligne Sean Sirois.
Le soutien de l’efficacité énergétique, de l’électrification, des infrastructures et d’autres domaines du même acabit nécessitera un investissement massif totalisant 110 billions de dollars américains, selon un rapport de l’IRENA sur les besoins d’investissement publié en 2020. « Il nous faut dès maintenant une réorientation majeure des capitaux pour être en mesure d’atteindre certains objectifs internationaux de développement durable et d’assainir l’environnement pour les générations futures », estime M. Sirois.
Des progrès accomplis, mais encore bien du chemin à faire
Au Canada, les particuliers investisseurs sont de plus en plus nombreux à miser sur des fonds et des produits qui soutiennent l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la purification de l’eau et d’autres initiatives connexes. Les grands régimes de retraite du secteur public s’efforcent aussi de réduire la part des émissions de carbone dans leurs portefeuilles, et certains donnent à leurs gestionnaires d’actifs des directives précises en matière d’investissement responsable. M. Sirois évoque l’appel à l’action de l’Association pour l’investissement responsable : « L’Association a récemment appelé ses membres à s’engager à prendre des mesures qui pourront nous aider à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. »
En dépit d’un progrès certain, Sean Sirois croit qu’une transformation plus étendue doit se produire pour que le Canada puisse atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. « La pandémie de COVID-19 nous aura appris l’importance d’écouter les scientifiques. Et nous devons aussi encourager nos leaders politiques à mettre en place des normes et des règlements qui imposeront un véritable changement », ajoute-t-il. En outre, l’établissement d’un dialogue ouvert est primordial. « Il s’agit notamment de comprendre les points de vue des autres et de communiquer les moyens que nous prenons pour atteindre nos objectifs », poursuit M. Sirois.
Efforts de l’École de gestion Telfer pour un développement durable
Les programmes et travaux de recherche de l’École de gestion Telfer portant sur l’investissement responsable peuvent aider les gestionnaires financiers, les décisionnaires et les entreprises à soutenir un avenir plus vert pour la population canadienne.
- Le Programme sur les marchés financiers de Telfer est un programme de perfectionnement échelonné sur deux ans destiné aux étudiants qui souhaitent acquérir des connaissances sur les marchés financiers. Il combine apprentissage pratique en finance, mentorat, réseautage et gestion d’un véritable portefeuille de placements.
Sean Sirois, qui est membre du conseil consultatif du Programme, en explique la nouvelle orientation. « Nous sommes en train de réorganiser le Fonds de capital de l’École de gestion Telfer pour en faire un programme de formation qui tient compte des facteurs sociaux, environnementaux et de gouvernance, et qui se concentre sur l’investissement de capitaux dans les entreprises qui favoriseront la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. »
- L’un des pôles stratégiques d’impact de l’École de gestion Telfer regroupe la mondialisation, la gouvernance et le développement durable. Les chercheuses et chercheurs font évoluer notre compréhension du rôle et de l’incidence des organisations sur la durabilité sociale, économique et environnementale au Canada et ailleurs dans le monde.
Parmi ces scientifiques figure la professeure Darlene Himick. Les récents travaux de recherche de Himick portent sur l’effet de la pression populaire sur le désinvestissement de l’industrie pétrolière et gazière par les fonds publics. Selon Sirois, « les gouvernements doivent changer les règles du jeu afin d’inciter l’industrie à revoir ses pratiques et les investisseurs à placer leurs capitaux dans des secteurs qui favoriseront la création d’un avenir durable ».
Par Lidiane Cunha
- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
La reconnaissance de la nécessité de la réconciliation dans le cadre de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est un pas dans la bonne direction, mais il reste encore du chemin à faire, car des centaines de collectivités autochtones sont actuellement visées par des avis concernant la qualité de l’eau.
De tels avis signifient que, pour consommer et utiliser l’eau acheminée par leurs réseaux d’aqueduc existants, les collectivités autochtones doivent d’abord la faire bouillir pour qu’elle soit considérée comme salubre. Dans certaines collectivités, l’eau est totalement inutilisable.
Alexandra Whiteduck, qui étudie à l’Université d’Ottawa et qui est gestionnaire du projet Nibi d’Enactus uOttawa, a grandi à un endroit où l’eau était insalubre, même si cet endroit ne se trouve qu’à une heure et demie de la capitale nationale.
« J’ai grandi dans une collectivité située à une heure et demie au nord d’Ottawa où il n’y avait pas d’eau potable », explique Alexandra.
Du fait qu’elle a elle-même vécu ce problème, Alexandra travaille maintenant à l’initiative Nibi, qui est menée par des étudiants en vue d’offrir des solutions concernant la salubrité de l’eau potable à d’autres collectivités autochtones, grâce à des tests et des mesures d’épuration.
La carte (à gauche) démontre le nombre de collectivités autochtones au Canada qui sont sous le coup d’avis concernant la qualité de l’eau (ce qui ne comprend pas les avis de non-consommation) – selon watertoday.ca
L’importance d'une eau potable salubre
Sans un accès à une eau potable salubre, il est difficile de satisfaire aux besoins fondamentaux de la vie. Alexandra vous encourage à vous poser les questions suivantes :
« Quelles tâches avez-vous au programme aujourd’hui? Allez-vous vous réveiller et prendre un café? Boire un verre d’eau? Prendre une douche? Vous brosser les dents? Laver la vaisselle? Tous ces gestes du quotidien ne sont pas à la portée des collectivités autochtones.
Tout au long de votre journée, réfléchissez à ces questions et demandez-vous si vous pourriez faire ces activités sans accès à de l’eau potable. Dans de nombreux cas, la réponse est non, et pour les collectivités autochtones, c’est une réalité à laquelle elles sont confrontées quotidiennement.
Si nous faisons le nécessaire pour qu’à l’avenir, toutes les collectivités autochtones aient accès à de l’eau potable, leur vie et leur productivité changeront radicalement au quotidien.
La solution Nibi
Quelles sont les mesures prises
Alexandra est devenue membre de l’équipe de Nibi à titre de deuxième gestionnaire de projet. Les deux gestionnaires de projet précédentes, qui ont lancé l’initiative, étaient d’autres étudiantes de l’Université d’Ottawa, Michelle Wronski et Elisabeth Mercier.
« Michelle et Elisabeth ont créé ce projet parce qu’elles ont constaté une importante lacune dans la recherche et le soutien pour la crise de l’eau dans les collectivités autochtones. Elles étaient extrêmement passionnées par la question et voulaient trouver une solution au problème. »
Les deux fondatrices ont entendu Alexandra s’exprimer sur la question et l’ont immédiatement vue comme une bonne candidate pour se joindre à l’équipe. En tant que personne qui a vécu sans accès à l’eau potable, Alexandra est en mesure d’apporter une perspective de première main sur les lacunes dans le soutien et sur les changements à apporter pour améliorer la situation des collectivités autochtones.
L’initiative menée par des étudiants met maintenant l’accent sur trois piliers de soutien : les tests, les mesures d’épuration et les ateliers.
Pour les tests, Nibi met les collectivités en contact avec des partenaires certifiés qui leur enseignent comment assurer une surveillance de l’eau sur place. Cela permet aux populations autochtones de prendre en charge le traitement de l’eau et la surveillance des systèmes.
Nibi aide également les collectivités autochtones à trouver des mesures d’épuration qui correspondent à leur situation socioéconomique. Contrairement à ce qui se passe lorsqu’elles collaborent avec des organismes gouvernementaux, les collectivités ne sont pas forcées d’accepter de l’aide ou de prendre des mesures une fois les résultats obtenus.
« Nous effectuons des évaluations fondées sur les besoins, afin de trouver des mesures d’épuration qui y répondent. Les collectivités ont le choix de travailler avec nous, si elles le souhaitent. Autrement, il n’y a pas de problème. » L’équipe d’Enactus trouve ensuite les contaminants dans l’eau et demande aux collectivités ce qu’elles attendent du processus d’épuration.
Enfin, Nibi organise des ateliers pour permettre aux jeunes de garder le contrôle de la qualité de l’eau qu’ils consomment et de leurs infrastructures. L’équipe de Nibi s’entretient également avec des jeunes Autochtones pour voir ce qu’ils entrevoient pour leurs collectivités à l’avenir.
Comment participer
Pour vous joindre à la cause de Nibi, vous pouvez assister à leurs ateliers et mieux comprendre cet enjeu clé. L’équipe souhaite également embaucher un certain nombre d’étudiants pour doubler sa taille cet automne, y compris dans les domaines suivants :
- Science
- Sensibilisation
- Relations d’affaires
- Relations avec les Autochtones
- Marketing
- Ventes
En cette journée de la vérité et de la réconciliation, il est important de se rappeler qu’il reste encore beaucoup à faire. Nous espérons que tous profiteront de cette journée pour continuer de s’informer sur la vie des Autochtones et sur la façon dont ils sont touchés par les mesures prises par notre gouvernement.
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Wiam Ben Karroum a obtenu un double diplôme en finance et systèmes d’information de gestion et analytique d’affaires (SIGA) de l'École de gestion Telfer en avril 2021. Elle a déjà obtenu un poste à temps plein chez Deloitte au sein de l'équipe Technologie, stratégie et transformation, après y avoir effectué un stage coop pendant ses études.
Wiam est également impliquée activement avec la Fondation Oublie Pour Un Instant, qui se concentre sur la sensibilisation des établissements de santé en incorporant la nature à l’intérieur. Organisme de bienfaisance enregistré depuis 2012, la fondation a été lancée par une diplômée de l'Université d'Ottawa, Jeannine Lafrenière, qui a elle-même été atteinte du cancer et souhaitait voir autre chose que des magazines dans les salles d'attente des hôpitaux pour les patients, les familles et le personnel.
Nous avons rencontré Wiam virtuellement pour mieux comprendre comment son implication parascolaire dans des clubs comme le Women in Management Network (WMN) l'a aidée à s'impliquer dans la Fondation Oublie Pour Un Instant. Comme beaucoup d'autres diplômés de Telfer, Wiam aide maintenant à bâtir un meilleur Canada.
Pourquoi était-il important de vous impliquer dans des activités parascolaires lorsque vous étiez étudiante? Qu'avez-vous appris en faisant du bénévolat dans des clubs?
« S'impliquer dans plusieurs clubs dirigés par des étudiants à Telfer m'a aidé à me développer personnellement et professionnellement. J'ai eu la chance d'acquérir plus de compétences en leadership et en communication et cela m'a permis de découvrir mes intérêts et mes passions en dehors des cours ! J'ai tissé des amitiés significatives avec des étudiants partageant les mêmes valeurs qui ont aidé et soutenu ma croissance tout au long de l'expérience universitaire et encore à ce jour.
J'ai également lancé le podcast « Words with WMN » pendant la pandémie ! Faire partie du Women in Management Network (WMN) m'a permis de rencontrer des femmes leaders incroyables et m'a fait comprendre où nous en sommes aujourd'hui sur le sujet de la diversité et de l'égalité et qu’il reste encore énormément à accomplir dans ce domaine. J'ai pu redonner à ma communauté et faire partie de causes qui me tiennent à cœur, ce qui m'a finalement amené à la Fondation Oublie Pour Un Instant. »
En tant que récente diplômée, qu’avez-vous tiré de votre expérience à Telfer?
« La meilleure chose que j'ai tirée de mon expérience à Telfer est ma capacité maintenant raffinée de réseauter et de maintenir des liens véritables. Dans l'ensemble, j'ai vécu une expérience merveilleuse, en essayant des nouvelles choses et en explorant la communauté, en passant par mon implication dans des clubs et le Programme de la profession de consultant en gestion (PMCP). J'ai compris le pouvoir de dire « oui » et de continuer à m'impliquer après l'obtention de mon diplôme. Telfer m'a fait réaliser que je m'intéresse à des choses que je ne connaissais même pas, dont la curiosité et les opportunités que j'ai saisies sont si importantes. »
Wiam s’est jointe à la Fondation Oublie Pour Un Instant en tant que coordinatrice de campagne au cours de sa dernière année d'université, grâce à la suggestion d'Omer Livvarcin, son professeur d'entreprise numérique. La fondation œuvre pour financer la construction de structures naturelles à l'intérieur des établissements de santé ainsi qu’appuyer leur première année d'entretien. Présentement, elle amasse des fonds pour le mur végétal du Carrefour santé d'Orléans, et ils ne le font pas simplement parce que les plantes sont jolies. De nombreuses études ont prouvé que le simple fait de regarder des plantes dans un environnement de soins aide les patients, les familles et le personnel à réduire leur stress.
La Fondation cherche à offrir aux malades, à leurs proches, à leurs soignants et au personnel un jardin naturel, sain et agréable pour leur permettre de faire une pause momentanée de leur peur, de leur douleur et de leur stress.
Wiam travaille avec des gens et des entreprises intéressées à joindre le programme de partenariat ou faire un don directement via leur site Web. La Fondation a pour objectif d'inclure systématiquement la nature dans la conception de dix hôpitaux, établissements de soins de longue durée ou foyers pour personnes âgées au cours de la prochaine décennie.
La passion de Wiam pour cette cause brille de mille feux et c'est un parfait exemple de la mission de Telfer de créer un changement social profond grâce à l'initiative d’un meilleur Canada. En plus de ce beau projet, nous avons également interrogé Wiam sur son avenir :
Quels sont vos plans pour l'avenir? Qu'attendez-vous avec le plus d'impatience?
« Mes plans sont de continuer à travailler avec les fondatrices du WMN pour étendre le réseau et de m'impliquer avec la Fondation Oublie Pour Un Instant pour le développer au niveau national. Je suis également ravie de commencer ma carrière à temps plein en tant que consultante technologique ! »
Nous sommes si fiers de toutes les réalisations de Wiam et que son implication dans la Telfer Nation ait pu lui donner la confiance et les compétences en leadership pour poursuivre un travail à but non-lucratif parallèlement à un emploi à temps plein. Nous sommes également ravis de voir une jeune diplômée s’unir à notre vision de bâtir un meilleur Canada. Nous souhaitons à Wiam du succès dans ses projets futurs.
- Catégorie : Engagement communautaire
Une nouvelle étude de Telfer montre que les familles traditionnelles ayant des entreprises traitent souvent leurs enfants différemment en fonction de leur genre, y compris dans la planification de la relève et l’éducation entrepreneuriale. Nous avons parlé à deux femmes qui ont grandi au sein de familles d’entrepreneurs pour apprendre comment les préjugés sexistes peuvent influencer la carrière et l’expérience des femmes en entrepreneuriat. Elles ont également donné des conseils aux entreprises familiales.
Emma O’Dwyer
Emma O’Dwyer, directrice régionale chez Family Enterprise Canada, a été témoin de préjugés dans sa propre famille. Elle affirme qu’elle n’a pas reçu de soutien, même si elle a obtenu « deux MBA d’universités prestigieuses, acquis une expérience externe et établi un réseau professionnel au-delà de l’entreprise familiale ». Elle se demande souvent si cela ne l’a pas empêchée de développer la confiance nécessaire pour emprunter une voie plus entrepreneuriale.
O’Dwyer affirme que les préjugés de genre peuvent nuire tant aux filles qu’aux fils. « Aujourd’hui, je constate que beaucoup d’hommes qui sont appelés à hériter de l’entreprise familiale ou à démarrer leur propre entreprise subissent une pression pour réussir. » Elle croit que « forcer les fils à diriger l’entreprise familiale limite leurs possibilités d’acquérir de l’expérience à l’extérieur de l’entreprise familiale et d’acquérir les connaissances professionnelles dont ils ont besoin. »
Susan St. Amand
Susan St. Amand est la fondatrice et présidente de Sirius Group Inc. et de Sirius Financial Services. Tout comme O’Dwyer, St. Amand a toujours eu un intérêt pour le monde des affaires. « Mon père et un groupe d’entrepreneurs locaux se rencontraient tous les jours pour prendre un café, et j’adorais me joindre à eux à l’occasion et écouter leurs histoires. » C’est la raison pour laquelle elle a fait des études en commerce.
Bien que St. Amand ait acquis de l’expérience et une formation en entrepreneuriat, son frère était quand même celui qui devait prendre la relève à la retraite de son père. « Il n’était tout simplement pas courant pour les femmes de diriger une entreprise familiale ou d’en hériter, donc on ne m’a pas pris en compte. » Cela ne l’a pas empêché de faire carrière dans une grande organisation financière avant de démarrer sa propre entreprise. Malgré son succès, on lui demandait souvent quand elle allait vendre son entreprise et assumer un rôle plus traditionnellement féminin.
Conseils aux familles pour lutter contre les préjugés de genre
O’Dwyer et St. Amand ont fait part de quelques suggestions pour aider les familles à lutter contre les préjugés de genre et à préparer la prochaine génération à réussir dans l’entreprise familiale et ailleurs :
- Traitez les enfants le plus équitablement possible et assurez-vous que les attentes et la pression soient les mêmes pour tous.
- Identifiez les besoins des enfants en matière d’activités et d’expériences, ainsi que le soutien dont ils ont besoin pour développer leurs compétences et réussir dans n'importe quelle carrière.
- De grandes choses naissent de l'échec et de l'apprentissage. Laissez la prochaine génération essayer des choses, échouer, apprendre, essayer de nouveau et répéter pour réussir, et ça dans un environnement sain.
- L’héritage de votre famille ne devrait pas être uniquement l’entreprise, quel que soit le nombre de générations qui la composent. Laissez la prochaine génération trouver sa passion et explorer autre chose. Vous serez surpris des résultats.
- Donnez l’occasion aux enfants de rencontrer des modèles et des mentors de tous les genres très tôt dans leur vie.
- Impliquez-les aux conversations sur l’entreprise et les finances. Ne prenez pas pour acquis que les enfants ne s’intéressent pas aux chiffres, aux investissements ou aux affaires en raison de leur genre.
- Utilisez des histoires pour partager des connaissances et rendre l’information accessible.
- Apprenez aux enfants à prendre des décisions et à assumer leurs responsabilités dès le plus jeune âge. Être à l’aise avec le risque est essentiel pour se sentir confiant et indépendant.
O’Dwyer rappelle aux parents qui dirigent une entreprise familiale : « Vous jouez un rôle important dans le succès de la famille et de l’entreprise. » St. Amand souligne la nécessité de remettre en question les normes rigides, car « les familles sont membres de communautés et les communautés partagent des normes culturelles qui sont ancrées pendant des générations. Il faut de la force et du courage pour engendrer un changement et du temps pour évaluer les résultats. »
Susan St. Amand, TEP , FEA , IAS.A. est fondatrice et présidente de Sirius Group Inc. et de Sirius Financial Services à Ottawa, et présidente de Family Enterprise Canada. Apprenez-en davantage sur son travail auprès des familles multigénérationnelles.
Emma O’Dwyer est directrice régionale de Family Enterprise Canada.
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