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Le monde du travail traverse actuellement de fortes turbulences. Des forces macroscopiques inévitables, comme les effets de la COVID-19 sur les marchés financiers, le vieillissement de la main-d’œuvre canadienne et les défis de gestion pendant la pandémie, font pression sur les organisations et modifient les attentes des gens face au travail. Bien que parfois déstabilisant, le changement offre l’occasion de croître par l’adoption de pratiques organisationnelles plus saines et la promotion du bien-être du personnel.
L’École de gestion Telfer a récemment accueilli Ruth Kanfer, professeure à l’Institut de technologie de Géorgie et experte de renommée mondiale en motivation au travail et gestion de la main-d’œuvre, dans le cadre de sa série de conférenciers de renom sur la prospérité organisationnelle et sociale.
La professeure Kanfer a fait le point sur ses trente années et plus à étudier la motivation au travail et de la façon dont les organisations peuvent s’adapter au changement après la pandémie. Voici quelques éléments à retenir :
Passer d’un modèle basé sur l’emploi à un modèle axé sur le lieu de travail peut accroître la compétitivité
Il est important de reconnaître que les employées et employés ont constamment soif d’apprendre. Lorsqu’ils acquièrent des compétences, développent des intérêts et se donnent des buts, ils ajoutent de la valeur à une organisation et celle-ci doit adapter les emplois afin qu’ils évoluent aussi. Ce modèle axé sur le lieu de travail peut maintenir la compétitivité des organisations et leur capacité à s’adapter aux changements du marché. En revanche, le modèle basé sur l’emploi risque de les empêcher d’apprendre de leur main-d’œuvre.
Accepter la notion de carrière non linéaire contribue à la rétention des talents
La main-d’œuvre est de nos jours hautement qualifiée, et les employées et employés potentiels souhaitent poursuivre leur apprentissage et leur développement. C’est pourquoi les trajectoires de carrière des générations plus jeunes ressemblent davantage aux branches d’un arbre qu’à une ligne droite. La création de programmes qui répondent à ce besoin, comme des congés sabbatiques, des projets spéciaux et la possibilité de mentorer des collègues moins expérimentés, peut aider à la rétention des meilleurs talents tout en entretenant et en diversifiant les compétences du personnel.
Concevoir la formation continue comme un investissement à long terme contribue au succès d’une entreprise
Les organisations doivent considérer la formation comme un investissement essentiel à long terme afin de favoriser des carrières durables. Au lieu de faire de la formation une formalité dont on se débarrasse, les organisations doivent constamment la revoir et l’ajuster pour qu’elle réponde aux besoins et motivations en continuelle évolution du personnel. Puisque peu de carrières sont linéaires, la formation devrait ouvrir la voie à de nouveaux cheminements professionnels au sein de l’organisation.
Le secret des organisations prospères
L’avenir de la gestion de la main-d’œuvre passe par l’acceptation de la nature foncièrement évolutive des employées et employés et l’adoption de pratiques organisationnelles plus souples afin d’être en mesure de suivre ce dynamisme.
Comme tout changement comporte son lot de difficultés, la professeure Kanfer croit qu’il faudra faire preuve de créativité et d’une bonne capacité à résoudre des problèmes pour s’adapter aux défis du 21e siècle. Les organisations qui arrivent à évaluer les défis afin de les surmonter non seulement gagneront un avantage concurrentiel, mais instaureront des conditions favorables à l’épanouissement de leurs employées et employés.
À propos de la série de conférenciers de renom sur la prospérité organisationnelle et sociale
Cette série de conférences annuelle offre à la population étudiante, au corps professoral, aux professionnelles et professionnels ainsi qu’aux autres membres de la communauté l’occasion d’apprendre auprès de chercheuses et chercheurs de renommée internationale qui traitent de sujets en lien avec la création d’organisations pertinentes et de sociétés prospères.
La main-d’œuvre et la nature du travail sont en pleine transformation. Le groupe de recherche sur la prospérité organisationnelle et sociale s’intéresse aux impacts de ces changements sur la main-d’œuvre, les organisations et la société, tout en tentant de mieux comprendre la notion de prospérité, c’est-à-dire de bien-être et de rendement encore plus élevé. Les travaux de recherche menés par le groupe sur ce sujet multidisciplinaire et d’actualité vont au-delà de la productivité et du rendement financier et examinent les conditions qui favorisent ou entravent la prospérité.
À propos des auteurs
Jane O’Reilly, professeure agrégée et détentrice de la bourse Telfer sur le bien-être au travail
La professeure O’Reilly s’intéresse aux interactions et aux relations informelles en milieu de travail. Ses principaux domaines de recherche concernent les mauvais traitements et les comportements sexuels en société au sein des organisations. Ses travaux sur les mauvais traitements infligés par des tiers portent sur la manière dont les spectateurs et spectatrices aident des victimes d’intimidation et de harcèlement en milieu de travail (ou leur nuisent). Elle s’intéresse également à l’exclusion sociale au travail comme forme de mauvais traitement et aux façons dont elle peut compromettre le bien-être des employées et employés. Son programme de recherche vise à mieux comprendre le moment où un comportement à connotation sexuelle au travail se transforme en harcèlement.
Yanhong Li, doctorante en gestion
Yanhong Li s’intéresse au courage en milieu de travail, au lien travail-famille et au bien-être du personnel. Rédigée sous la direction du professeur Laurent Lapierre, sa thèse de maîtrise, fondée sur la méta-analyse, portait sur les facteurs d’amélioration de la conciliation travail-famille. Elle travaille actuellement sur différents projets abordant et défendant des questions de diversité, d’inclusion, d’équité et de bien-être au travail.
Daniel J. Quintal-Curcic, doctorant en gestion
Daniel J. Quintal-Curcic s’intéresse notamment à la santé mentale, à l’intersectionnalité, au leadership et à la discrimination en milieu de travail. Il poursuit ses études doctorales sous la direction du professeur Laurent Lapierre. Daniel s’est récemment classé parmi les 25 finalistes du concours J’ai une histoire à raconter 2022 organisé par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).
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Depuis sa reconnaissance officielle par la Chambre des communes en décembre 1995, à la suite d’une motion présentée par la première Afro-Canadienne élue au Parlement, l’honorable Jean Augustine, le Mois de l’histoire des Noirs au Canada est devenu plus qu’un simple symbole.
En février 2008, le sénateur Donald Oliver, premier homme noir nommé au Sénat, a présenté la motion visant à reconnaître les contributions des Canadiens noirs et à faire de février le Mois de l’histoire des Noirs. Cette motion a été approuvée à l’unanimité et a été adoptée le 4 mars 2008. L’adoption de cette motion a complété la position parlementaire du Canada sur le Mois de l’histoire des Noirs.
Nous, au Centre des carrières de Telfer, avons voulu mettre en lumière les contributions inestimables, les succès remarquables et les parcours inspirants des nombreux étudiants de Telfer issus de la communauté noire qui jouent un rôle clé en façonnant l’avenir de notre société alors qu’ils entreprennent leur cheminement de carrière. Voilà pourquoi nous vous présentons cette semaine trois étudiants de Telfer qui, tous à leur manière, peuvent guider notre réflexion au-delà du Mois de l’histoire des Noirs. Ils ont généreusement accepté de nous faire part de leurs pensées, de leurs espoirs et de leur fierté. Et pour conclure le Mois de l’histoire des Noirs sur une bonne note (sans mauvais jeu de mots), ils ont chacun offert leurs recommandations musicales, littéraires et cinématographiques. Écoutons ce qu’ils ont à nous dire.
Yinka Fakunle : La croissance et la perspective en action
Bien que je n’aie pas encore été confrontée au racisme à Telfer, je crois qu’en tant qu’école, qu’organisation et que communauté, nous pouvons et devons faire mieux pour promouvoir l’inclusion. Nous devons être intentionnels dans notre prise de position contre les préjugés raciaux et nous engager à prendre des mesures concrètes. Au-delà du Mois de l’histoire des Noirs, nous sommes noirs toute l’année, et les questions raciales ne s’estompent pas.
Très peu de personnes ont littéralement fait le tour du monde. Yinka Fakunle, étudiante en gestion des technologies d’affaires à Telfer, est l’une d’entre elles. Native du sud-ouest du Nigeria, où elle a grandi, Yinka a d’abord obtenu un diplôme universitaire de premier cycle en comptabilité appliquée de l’École polytechnique fédérale Ado-Ekiti, au Nigeria, avant d’entreprendre un riche parcours professionnel qui l’a conduite à Lagos, le centre économique du Nigeria, puis à Melbourne, en Australie. Forte d’une solide expérience en soutien aux opérations et en gestion des relations avec la clientèle – sans compter son intérêt marqué pour les solutions commerciales fondées sur la technologie – Yinka a décidé de poursuivre sa passion et d’obtenir un second diplôme universitaire, cette fois-ci à l’École de gestion Telfer, à Ottawa, au Canada.
Poursuivant maintenant sa deuxième année à Telfer, elle joue un rôle actif sur le campus en tant que directrice des finances de l’Association des technologies de gestion, et elle s’apprête à entreprendre son premier stage coopératif chez PwC en mai 2022.
Q : Qu’est-ce que le Mois de l’histoire des Noirs signifie pour vous, personnellement, en tant qu’étudiante et professionnelle originaire du Nigeria vivant, étudiant et travaillant au Canada ?
R : « Lorsque je vivais au Nigeria, je ne me suis jamais vue comme étant différente, car je ne faisais pas partie d’une minorité. Maintenant que je vis au Canada, je trouve rafraîchissant de célébrer le Mois de l’histoire des Noirs et d’en apprendre davantage sur les nombreux Canadiens d’origine africaine qui ont contribué à façonner ce pays. Pour moi, le Mois de l’histoire des Noirs est l’occasion de réfléchir au rôle que ces Afro-Canadiens ont joué tout au long de l’histoire, de reconnaître les luttes auxquelles ils ont été confrontés et de célébrer les obstacles que nous, les personnes noires, avons surmontés ensemble. C’est aussi pour moi le moment de m’interroger sur ce que je peux apporter comme contribution en tant que personne noire. »
Q : Je présume qu’en tant que professionnelle et étudiante d’expérience ayant vécu sur trois continents différents, vous avez été confrontée à une myriade de défis liés au racisme, mais vous avez également acquis une perspective inégalée. De quoi êtes-vous la plus fière ?
R : « Grâce à mes voyages, à mes rencontres et à mes expériences professionnelles dans divers milieux partout dans le monde, il est vrai que ma perspective a évolué au fil des ans. En tant que personne noire, j’ai toujours eu l’impression de devoir prouver mon apport personnel, plus que mes homologues non noirs. Mes valeurs et mes contributions potentielles ont été remises en question par des personnes qui ne voyaient rien au-delà de la couleur de ma peau. Cependant, en tant que personne noire, j’ai compris qu’il faut plus que de l’espoir et des souhaits pour changer le récit. Aussi me suis-je donné pour mission d’éduquer les gens autour de moi dès que l’occasion se présente. Au lieu d’annuler (cancel) les gens, pourquoi ne pas les sensibiliser ? Au lieu de présumer qu’ils devraient être au courant, pourquoi ne pas les guider dans la bonne direction ? Mon vécu m’a rendue plus empathique envers les autres, et je fais tout mon possible pour en apprendre sur la culture des gens autour de moi et pour voir ces derniers tels qu’ils sont. J’ai appris à écouter. Au cours des trois dernières années, j’ai vécu en toute authenticité. J’affiche fièrement mes cheveux (même si, à ce jour, je dois encore composer de temps à autre avec des personnes qui touchent mes cheveux sans mon consentement ou qui parlent de l’Afrique comme d’un pays !) »
Q : Votre retenue face à l’ignorance force le respect. En tant qu’étudiante noire, pouvez-vous nous parler de votre expérience à Telfer ?
R : « En raison de la pandémie, je n’ai pas encore eu l’occasion de m’immerger réellement dans la communauté de Telfer et de faire l’expérience de la vie sur le campus. Bien que je n’aie pas encore été confrontée au racisme à Telfer, je pense qu’en tant qu’école, qu’organisation et que communauté, nous pouvons et devons faire mieux pour promouvoir l’inclusion. Nous devons être intentionnels dans notre prise de position contre les préjugés raciaux et nous engager à prendre des mesures tangibles. Au-delà du Mois de l’histoire des Noirs, nous sommes noirs toute l’année, et les questions raciales ne s’estompent pas. Nous luttons toujours pour être entendus, soit parce que nous nous taisons, soit parce que nos voix sont noyées. Nous devons amener davantage d’anciens étudiants noirs de Telfer sur le devant de la scène et jeter des ponts entre eux et nous, les étudiants. C’est un rôle que j’aimerais personnellement jouer. Je peux être cette personne qui communique son point de vue et son parcours avec les autres. »
Q : À quoi aimeriez-vous que les lecteurs réfléchissent alors que le Mois de l’histoire des noirs touche à sa fin, et aussi dans le futur ?
R : « Chacun d’entre nous peut faire sa part individuellement pour influer sur nos décideurs et exiger que ces derniers agissent concrètement. Nous devons passer de l’ignorance à la croissance; nous devons reconnaître nos propres préjugés et nous demander comment nous aimerions être traités si nous étions assis de l’autre côté de la table. À mes pairs non noirs, je dis : “Soyez disposés à écouter vos pairs noirs et à apprendre de ces derniers; intéressez-vous sincèrement à eux et posez‑leur des questions pertinentes; soyez leur voix dans les salles où ils ne peuvent pas être présents afin de défendre leurs intérêts.” À mes pairs noirs, je dis : “Soyez le plus authentique possible. Ne vous excusez pas d’être noirs, et ne vous conformez pas simplement aux attentes des autres quant à la façon dont vous devriez vous présenter; enfin, apprenez à exprimer vos valeurs et ce que vous apportez comme contribution. »
Les recommandations littéraires de Yinka
« Les romans L’Autre moitié du soleil et Americanah, de même que la conférence TED The Danger of a Single Story, tous de l’auteure nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, considérée par beaucoup comme l’une des voix les plus marquantes de la littérature africaine moderne. Elle décrit ses expériences d’une manière si impudique, sans se poser en victime, et elle incarne son identité noire avec une telle grâce. Je la trouve incroyablement inspirante. »
Chris Eliel Yao : se surpasser pour surpasser les préjugés
En milieu universitaire, on pourrait très certainement en faire davantage pour favoriser l’intégration. En tant qu’étudiant international d’Afrique francophone nouvellement arrivé à Telfer, j’ai vraiment dû me faire violence, me poser des défis et “prendre sur moi” pour m’intégrer aux activités étudiantes. Au début, c’est difficile et effrayant, et l’on se sent à la traîne. Et je suis loin d’être le seul étudiant international à penser ainsi. Il faudrait peut-être repenser les initiatives en place et créer des groupes de réflexion composés d’étudiants internationaux, notamment noirs, pour déterminer la meilleure manière de rendre cette clientèle étudiante plus à l’aise dès son arrivée sur le campus.
Communicateur charismatique, collaborateur enthousiaste et travailleur acharné, Chris Eliel Yao est l’une de ces personnes qui ne manquent jamais de vous inoculer leur bonne humeur. Homme de défis, cet étudiant de 4e année en marketing et en gestion internationale ne craint pas les horaires chargés. En plus d’étudier à temps plein, ce jeune professionnel ivoirien travaille comme guide international dans le cadre du Programme de Guide pour les étudiants internationaux de l’Université d’Ottawa et comme ambassadeur du Centre des carrières de Telfer. Il s’attache en outre à perfectionner ses aptitudes en marketing numérique au sein d’une petite entreprise dont les activités font le pont entre Abidjan, la capitale économique ivoirienne, et Gatineau, au Québec.
Q : Qu’est-ce que cela représente pour vous d’être un membre de la communauté noire comme étudiant à Telfer et comme professionnel sur le marché du travail canadien ?
R : « Pour moi, être membre de la communauté noire, ça veut dire en quelque sorte relever un défi. Nous sommes les représentants d’une culture qui fait l’objet de nombreux préjugés et stéréotypes. C’est pourquoi nous devons de faire honneur à notre communauté, la faire briller. Pour y arriver, nous devons nous surpasser. Nous n’avons pas droit à l’erreur. Pour nous distinguer, nous devons exceller, et rien de moins. »
Q : C’est sans contredit un fardeau lourd à porter et une charge indue pour les personnes noires. Cette responsabilité, aussi injuste soit-elle, vous a-t-elle apporté quelque chose de positif malgré tout ?
R : « Je suis du genre à voir chaque défi comme une occasion à saisir. Plus une tâche me semble difficile, plus j’y vois une occasion de me dépasser. Cette pression-là, je la canalise pour livrer des résultats. Heureusement, Ottawa n’est pas un milieu raciste où l’on se sent mal. Je ressens la pression de performer, mais l’on reconnaît la qualité de mon travail. »
Q : Quelle signification le Mois de l’histoire des Noirs a-t-il pour vous ? Est-ce un moment de commémoration, de célébration, de dénonciation ou de réflexion ?
R : « Un peu tout ça, je dirais. C’est un peu une pause durant laquelle tous les yeux se tournent vers la communauté noire. C’est à la fois une célébration de toutes les luttes que nos ancêtres ont livrées pour nos droits et une occasion de dénoncer les injustices qui persistent. C’est un honneur. Pour un 12e de l’année, on nous donne la parole, on nous écoute. »
Q : À 18 ans, vous êtes arrivé seul dans la région d’Ottawa pour y entreprendre vos études de premier cycle. Vous êtes ainsi passé en mode autonomie à la vitesse grand V. Parlez-vous un peu de ce passage accéléré à la vie adulte.
R : « Dans la culture ivoirienne, les enfants demeurent dans le giron de leurs parents très longtemps. Au Canada, on commence à acquérir de l’autonomie beaucoup plus tôt, mais de façon progressive. Ce fut pour moi un apprentissage intensif ! Mais je me suis bien débrouillé. J’ai parfois été confronté à certains comportements racistes, mais dans des circonstances bien précises. »
Q : En tant qu’étudiant international à Telfer, pensez-vous que nous pourrions en faire plus pour combattre le racisme et pour promouvoir l’intégration ?
R : « En milieu universitaire, on pourrait très certainement en faire davantage pour favoriser l’intégration. En tant qu’étudiant international d’Afrique francophone nouvellement arrivé à Telfer, j’ai vraiment dû me faire violence, me poser des défis et “prendre sur moi” pour m’intégrer aux activités étudiantes. Au début, c’est difficile et effrayant, et l’on se sent à la traîne. Et je suis loin d’être le seul étudiant international à penser ainsi. Il faudrait peut-être repenser les initiatives en place et créer des groupes de réflexion composés d’étudiants internationaux, notamment noirs, pour déterminer la meilleure manière de rendre cette clientèle étudiante plus à l’aise dès son arrivée sur le campus. »
Q : De quelle réalisation êtes-vous le plus fier sur le plan professionnel ou académique ?
R : « En plus de m’être joint au Programme des ambassadeurs du Centre des carrières, je suis devenu guide international. Je suis pour ainsi dire “responsable” des étudiants d’Afrique francophone, qui sont plus d’une centaine ! Je me reconnais en eux, et je peux les guider dans leur cheminement. Cela me rend très fier. »
Premier petit-fils de sa famille à traverser l’Atlantique pour faire des études en Amérique, Chris est animé d’un profond désir de réussite. Cet ambassadeur du Centre des carrières est aussi, pour ainsi dire, l’ambassadeur de toute une famille qui fonde beaucoup d’espoirs en lui. Une autre lourde responsabilité, certes, mais qui, de son propre aveu, lui confère de la force. « Bien que je ressente constamment la pression de réussir, je suis conscient que l’échec est une occasion de grandir. Pour quiconque sait se relever et persévérer face à l’échec, rien n’est impossible ! »
Les recommandations littéraires et motivationnelles de Chris
« Le poème Afrique mon Afrique de l’auteur franco-sénégalais David Diop, à lire absolument, et le roman autobiographique L’enfant noir (1953) de l’auteur guinéen Camara Laye. J’aime aussi les écrits et les paroles du pasteur Michael Todd, auteur de CRAZY FAITH (succès de librairie du New York Times), qui aborde des thématiques universelles et dont les propos me donnent beaucoup de force. »
Rakina-Belle Laryea : Diriger avec le sourire
Dans le monde d’aujourd’hui, nous devons TOUS travailler d’arrache‑pied pour réussir, quelle que soit notre race. La différence est qu’en tant qu’étudiants noirs, nous portons déjà cette motivation en nous. Bien que nous puissions considérer ce devoir additionnel d’exceller comme un fardeau injuste, je choisis de le voir comme un avantage. Parce qu’en fin de compte, si vous ne travaillez pas avec ardeur, si vous ne cherchez pas à vous dépasser, si vous ne retroussez pas vos manches, la vie vous passera sous le nez.
Ce qui m’a frappée le plus lorsque j’ai rencontré Rakina-Belle pour la première fois (au-delà de son sourire communicatif), c’est son assurance, son aplomb et sa motivation hors du commun. Et lorsqu’on l’interroge sur la petite entreprise qu’elle a fondée lorsqu’elle a dû retourner dans sa ville natale d’Accra, au Ghana, en raison de la pandémie, on se rend vite compte que cette étudiante en troisième année de gestion internationale est une entrepreneuse dans l’âme. Parfaitement bilingue en français et en anglais du fait de ses origines ivoiriennes et ghanéennes, Rakina-Belle est un exemple brillant de ce que la diversité culturelle, combinée à une généreuse dose d’ingéniosité, de talent et de détermination, peut produire.
Après avoir créé au Ghana un marché de niche pour l’attiéké, un couscous de manioc ivoirien qui est aussi polyvalent que délicieux (et sans gluten !), et avoir mis sur pied sa propre entreprise d’emballage et de distribution, qu’elle a réussi à maintenir et à faire croître tout au long de la pandémie, Rakina-Belle est retournée à Ottawa pour relever un autre défi professionnel : un poste de coordonnatrice de la chaîne d’approvisionnement chez PepsiCo Canada Aliments. Chef de file naturelle douée pour la résolution de problèmes, elle a immédiatement dépassé sa description de tâches et s’est associée à d’autres étudiants coop pour s’attaquer au gaspillage alimentaire en amont de la chaîne de production. Ai-je mentionné que c’est une jeune femme motivée ?
Q : Quelle signification le Mois de l’histoire des Noirs revêt-il pour vous, personnellement ?
R : « Pour moi, le Mois de l’histoire des Noirs, c’est d’abord et avant tout une célébration de nos racines et du progrès accompli. En dépit des nombreux exemples de racisme institutionnel qui sont ancrés dans les lois et les réglementations et qui touchent le logement et l’éducation, pour ne citer que ces deux domaines, nous devons prendre du recul pour apprécier et célébrer le chemin parcouru grâce aux efforts et aux sacrifices de nos ancêtres. Ce que j’ai pu vivre lorsque j’étais étudiante de première année à Telfer, soit faire partie d’un groupe de camarades de toutes les ethnicités, n’aurait pas été possible il y a quelques décennies. Nous devons nous rappeler qu’à un certain moment dans l’histoire canadienne, les étudiants noirs n’avaient tout simplement pas les mêmes droits que les étudiants non noirs. Les occasions que je suis en mesure de saisir aujourd’hui à Telfer et les démarches que je peux prendre pour bâtir ma réussite et mon avenir constituent un legs pour lequel mes ancêtres se sont battus, et qu’ils ont souvent payé de leur vie. C’est pourquoi le Mois de l’histoire des Noirs est pour moi une célébration. Nous avons encore du travail à faire, certes, mais cela demeure néanmoins une célébration. »
Q : D’autres étudiants noirs ont parlé de la pression indue qu’ils subissent et qui les contraint à surpasser leurs homologues non noirs, simplement pour être considérés comme leurs égaux. Pouvez-vous nous faire part de votre point de vue sur la question ?
R : « En grandissant, l’une des phrases les plus populaires que j’ai entendues était qu’en tant que personne noire, il faut travailler deux fois plus, voire trois fois plus. Dans le monde d’aujourd’hui, nous devons TOUS travailler d’arrache-pied pour réussir, quelle que soit notre race. La différence, c'est que comme étudiants noirs, nous portons déjà cette motivation en nous. Bien que nous puissions considérer ce devoir additionnel d’exceller comme un fardeau injuste, je choisis de le voir comme un avantage. Parce qu’en fin de compte, si vous ne travaillez pas avec ardeur, si vous ne cherchez pas à vous dépasser, si vous ne retroussez pas vos manches, la vie vous passera sous le nez. Ce qui est génial, c’est que pour la plupart d’entre nous, étudiants noirs, ne pas réussir dans la vie n’est même pas une option. »
Q : Alors que le Mois de l’histoire des Noirs tire à sa fin, y a-t-il une chose à laquelle vous aimeriez que nous réfléchissions, en tant que membres de la communauté de Telfer, maintenant et dans le futur ?
R : « J’invite tous ceux et celles qui ne font pas partie de la communauté noire à prêter une oreille attentive à une personne noire. Écoutez vos amis noirs et soyez attentifs à leurs récits. Renseignez‑vous et portez attention à ce que vivent les personnes noires autour de vous. »
Les recommandations de Rakina-Belle
« Toute œuvre du producteur, réalisateur, acteur, scénariste, dramaturge, auteur, compositeur, entrepreneur et philanthrope de renommée mondiale Tyler Perry, dont le parcours est tout simplement remarquable. Il a bâti sa carrière à partir de rien, devenant ainsi l’une des figures les plus marquantes du paysage culturel américain actuel. Et bien sûr, la formidable série Self Made: Inspired by the Life of Madam C.J. Walker (2020). À la fois philanthrope et militante sur les plans politique et social, l’entrepreneuse afro-américaine C.J. Walker est considérée comme la première femme millionnaire indépendante d’Amérique. »
Dans une volonté de poursuivre des efforts continus, l’École de gestion Telfer prend très au sérieux les initiatives en matière d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI). L’École dispose d’ailleurs d’un comité EDI qui cherche des moyens d’améliorer l’expérience des étudiants, du personnel et du corps professoral à Telfer. On compte notamment de nouveaux cours axés sur la diversité et l’inclusion et un concours de cas EDI aux études supérieures. Des chercheurs s’efforcent en outre de se pencher sur les complexités en matière d’EDI. Il s’agit d’une question complexe qui doit être abordée au fil du temps, et nous accueillons les voix des étudiants qui veulent nous aider à aborder l’EDI en tant que communauté.
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
Le doyen Stéphane Brutus joint sa voix à celle de Jaason Geerts, Directeur de la recherche et du développement du leadership au Collège canadien des leaders en santé dans cet extrait de leur texte d'opinion publié le 7 décembre dans le The Globe and Mail.
En août dernier, lors de la victoire surprise du chef conservateur Tim Houston en Nouvelle-Écosse, la plupart des commentatrices et commentateurs ont attribué son succès à sa promesse d’améliorer le système de santé. Dans sa plateforme, sa solution se résumait à une ligne : « Nous avons besoin de plus de lits, de plus de personnel et de plus de technologie. » Pour surmonter la prochaine vague de la pandémie et pour améliorer le système de santé, tous les gouvernements proposent des variations de sur ce thème. Pourtant, le récent rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé indique que les coûts des soins de santé au Canada continuent leur ascension exponentielle, alors peut-on vraiment croire que la formule « plus de » améliorera notre sort, surtout sans consensus sur ce qui devrait être atteint?
Le contexte qui pèse sur nous est en fait une crise pancanadienne des ressources humaines en santé. Le bassin de main-d’œuvre se vide, et un nombre record de membres du personnel infirmier, de médecins, de préposées et préposés et d’autres personnes souffrant d’épuisement professionnel ou de trouble de stress post-traumatique quittent leur emploi. Selon Statistique Canada, le taux de postes vacants en santé est plus élevé que jamais : il a grimpé de 50 % par rapport à l’an dernier.
Il va sans dire que la seule et unique ressource nécessaire au maintien et à l’amélioration des systèmes de santé au pays est humaine : des travailleuses et travailleurs de la santé compétents et dévoués. Le simple ajout de « troupes au sol » ou les incitatifs financiers superficiels pour attirer du personnel ‒ notamment la prime de 18 000 $ offerte par le gouvernement du Québec pour le personnel infirmier ‒ ne fonctionneront malheureusement pas.
En périodes de pointe, les solutions singulières et généralisées face à la pandémie ont laissé des dizaines de milliers de Canadiennes et Canadiens en attente de diagnostics susceptibles de leur sauver la vie, d’interventions chirurgicales considérées non urgentes ou de consultations et services de base en santé. Ces activités doivent maintenant reprendre de concert avec les tâches quotidiennes; elles seront menées par une main-d’œuvre diminuée, traumatisée et épuisée. La réponse ne consiste pas, comme le suggère le Dr Andy Smith, PDG du Sunnybrook Health Sciences Centre, à demander à tout le monde de travailler à 130 % jusqu’à ce que rattrapage soit fait, ce qui prendrait fort probablement des années ‒ et à quel prix?
La première étape vers la résolution de la crise est contre-intuitive : nous devons consacrer du temps pour faire officiellement le point sur les expériences vécues pendant la pandémie jusqu’à maintenant – sinon, elles seront perdues. Ce qui signifie d’interroger les chefs et le personnel de tous les niveaux, la patientèle, les familles et les communautés : qu’avons-nous fait de bien? Qui a manqué de services ou qui a été traité de manière inéquitable? Quelles sont les améliorations systémiques à notre portée? Il est crucial de prioriser cet exercice.
En deuxième lieu, les solutions à nombre de nos problèmes se cachent dans les données : des téraoctets d’information sur l’expérience des gens soignés, les résultats cliniques et la mobilisation du personnel dorment patiemment dans les serveurs en attendant d’être repêchés et analysés. Les leaders en santé doivent être munis d’outils, de compétences, et encore une fois, de temps pour analyser ces données de façon continue et être en mesure de prendre des décisions éclairées en vue de l’amélioration des systèmes.
En troisième lieu, ces décisions doivent tenir compte de l’ensemble du système, y compris de la main-d’œuvre, de la patientèle, des communautés et de tout le continuum de soins. Il faut éviter de ne considérer qu’un élément au détriment des autres. Par exemple, la hausse du nombre d’heures travaillées par infirmière ou médecin risque de faire augmenter la fatigue, l’absentéisme, le roulement de personnel, ainsi que les erreurs médicales, diminuant ainsi le rendement dans son ensemble. De façon similaire, l’attribution de primes ponctuelles comme le fait le Québec pour son personnel infirmier ne fera que retarder l’inévitable : les mêmes conditions chaotiques se réinstalleront.
La responsabilité de consacrer du temps à la réflexion et à l’examen de données, ainsi que de régler les problèmes dans une optique systémique, ne relève pas des travailleuses et travailleurs de première ligne; leur travail consiste à sauver des vies. Ce sont les instances dirigeantes, et plus précisément les gestionnaires en santé de niveau intermédiaire, qui sont dans la meilleure position pour amorcer le changement. Ces leaders doivent avoir un esprit ouvert, flexible et innovant pour trouver le temps nécessaire à la réflexion et à l’analyse de données et pour proposer des solutions systémiques. Depuis le début de 2020, le personnel de première ligne est au cœur de nos préoccupations et de nos politiques. Alors que nous cherchons la voie à suivre, il est temps de regarder plus haut dans l’organigramme et de soutenir celles et ceux qui agiront comme catalyseurs de l’amélioration des soins de santé.
- Catégorie : La voix des étudiants
Mon expérience au sein du Réseau de femmes en gestion
Durant mes deux premières années d’études à Telfer, je me sentais perdue... jusqu’à ce que je tombe sur un club nouvellement formé, dont la mission est d’aider les femmes en affaires. Mis sur pied au trimestre d’hiver 2018 par Polly Leung, alors étudiante en quatrième année, le Réseau de femmes en gestion a capté mon attention.
Le club, porté par une passion pour l’égalité des genres et une détermination à cristalliser cette égalité par la collaboration entre les leaders du milieu et la communauté étudiante de tous les genres, m’a réellement interpellée.
J’étais en deuxième année quand j’ai approché le club. J’ai d’abord fait partie de l’équipe responsable des compétences, qui a pour mandat d’organiser des ateliers sur les compétences spécialisées et générales afin d’aider les étudiants et étudiantes de Telfer dans leur recherche d’emploi et leur future carrière. Je me suis dès lors retrouvée entourée de femmes inspirantes, accueillantes et solidaires qui me ressemblaient.
Peu à peu, je me suis ouverte jusqu’à découvrir des passions que j’ignorais avoir. Puis j’ai changé d’équipe, me joignant alors à celle responsable de la marque. J’ai même troqué ma spécialisation en finance pour celle en marketing.
À ma quatrième année, je suis devenue vice-présidente de la marque du Réseau. Je dirige un groupe de cinq femmes incroyables qui ont contribué à créer la marque du Réseau de femmes en gestion. Cette année, nous avons reçu une nomination pour le marketing du club.
Les aspirations du Réseau de femmes en gestion
Le club est actuellement dirigé par Dawn Lising et Hannah Temple, deux femmes inspirantes et dévouées. Le Réseau s’étant transformé sous leur gouverne, je me suis entretenue avec elles sur les styles et les valeurs de leadership qu’elles souhaitent mettre de l’avant dans l’équipe.
« Au Réseau de femmes en gestion, nous aspirons à diriger avec passion, empathie et authenticité. Le leadership transformationnel et le leadership visionnaire sont les deux styles que nous aimons y inculquer. Nous cultivons aussi un climat inclusif et accueillant, propice à l’expression de tous les points de vue. Alors que nous formons la prochaine génération de femmes dirigeantes, nous cherchons à incarner un modèle de leadership féminin fort. Le leadership au féminin, dans toutes ses déclinaisons, nourrit et élève les autres; il contribue à développer les forces et les compétences des membres de l’équipe. Ce style, plus horizontal que les approches de leadership traditionnelles, a prouvé son efficacité pour la mobilisation des équipes et la performance des organisations », explique Hannah.
Alors que je tourne la page de mon passage au club, j’ai hâte de découvrir ce qu’il nous réserve dans le futur. Hannah et Dawn ont aussi exprimé ce qu’elles espèrent pour l’avenir des femmes en affaires :
« Nous souhaitons voir plus de femmes dans des postes de direction. Pour former la prochaine génération de femmes leaders, il importe qu’il y ait plus d’occasions de mentorat et de perfectionnement du leadership pour les femmes. Nous aimerions aussi plus de soutien et plus de ressources pour les entrepreneures. Selon le Harvard Business Review, les entreprises en démarrage dirigées par des femmes n’ont reçu que 2,3 % du financement en capital de risque en 2020. Les mentalités institutionnalisées nuisent aux entrepreneures, et il y a tant à faire pour l’égalité d’accès au financement par capital-risque. Quelques initiatives fantastiques pour les femmes existent déjà à Ottawa, dont SheBoot, un camp intensif où les fondatrices d’entreprise se préparent pendant six semaines à présenter leur entreprise et à rallier des investisseurs et investisseuses. Nous espérons que d’autres initiatives axées sur l’égalité des genres voient le jour. »
Comment s’engager
Si le début des études universitaires vous déboussole comme moi, vous engager dans un club ou une association est une bonne avenue. En vous joignant à un club dont la mission vous interpelle, vous fréquenterez des personnes ayant les mêmes affinités que vous qui pourraient enrichir et inspirer votre vie étudiante et professionnelle.
Et si l’égalité des genres en milieu de travail vous passionne, je vous recommande d’intégrer le Réseau de femmes en gestion, peu importe votre genre.
Pour être au courant des événements et offres d’emploi du Réseau de femmes en gestion, suivez-le sur les médias sociaux et abonnez-vous à son infolettre mensuelle.
Je vous souhaite de trouver votre place comme moi! Et bon courage!
- Catégorie : La voix des étudiants
Avec la période des travaux et des examens qui approche, il est important de commencer tranquillement à penser à nos méthodes d’étude ainsi qu’aux lieux où nous allons étudier. Pour ma part, depuis ma première année universitaire, j’ai toujours tenté de trouver les meilleurs endroits pour étudier sur le campus et hors campus. Voici donc une compilation des 7 meilleures places pour étudier, selon moi, sur et hors campus.
Sur le campus
1. La bibliothèque de droit Brian-Dickson
En tant qu’étudiante en droit, je passe la majorité de mes temps libres dans la merveilleuse bibliothèque de droit Brian-Dickson située au 4e étage du pavillon Fauteux. J’adore le fait que ce soit un endroit très lumineux, avec de grandes fenêtres longeant le mur du fond! Un autre aspect positif est que la bibliothèque est sur deux étages. Le premier étage comporte quelques tables réservées aux étudiants de la faculté de droit. Il y a aussi une salle d’étude où il est strictement interdit de parler, nommée la zone rouge. Cette salle est très intéressante puisqu'elle a été construite pour rendre hommage au juge en chef Brian Dickson. De plus, juste à côté de cette salle, il y a une salle d’étude commune où il est permis de parler et d’étudier en groupe et qui comprend une station de recharge pour les appareils Apple et Android! Le deuxième étage est similaire à la bibliothèque Morisset et tous les élèves peuvent y aller : il y a des cubicules individuels ainsi que des salles d’étude que vous pouvez réserver en ligne. Heureusement, il est très rare qu’il manque de place pour étudier, même pendant la saison des examens finaux!
- Location : 4e étage du pavillon fauteux.
- Heures d’ouverture : Du lundi au jeudi de 8 h à 23 h; vendredi de 8 h à 20 h; samedi de 10 h à 20 h et dimanche de 10 h à 23 h.
- Wifi et prises de recharge : Il y a du wifi accessible à travers “eduroam”, ainsi que des prises à chaque table et dans chaque salle d’étude.
- Nourriture : Les boissons chaudes ou froides sont permises dans un gobelet avec couvercle. Les aliments chauds sont interdits, mais les collations froides sont permises.
- Fait intéressant : Attention! Il y a juste une salle de bain, bien cachée, dans la bibliothèque et elle est située au premier étage de la bibliothèque!
2. Le Carrefour des apprentissages (CRX)
Depuis l’ouverture du Carrefour des apprentissages, j’adore réserver les salles d’études spacieuses, lumineuses et pratiques du bâtiment! Au premier étage du bâtiment, il y a des divans confortables avec des prises électriques intégrées. Au deuxième étage, il y a plusieurs grandes salles d’études, dont une silencieuse, remplies de tables et de cubicules individuels pour étudier seul ou en groupe. Les étages supérieures, pour leur part, comportent de nombreuses salles d’étude pouvant être réservées à l’avance. Elles comportent pour la plupart deux grandes tables ainsi qu’un tableau blanc. C’est super pratique pour étudier en groupe, faire des projets d’équipe ou bien pour réviser en utilisant le tableau blanc. Il est possible de louer des crayons effaçables à sec ainsi qu’une efface au comptoir d’information de la bibliothèque Morisset. Il y a beaucoup d’étudiants qui aiment étudier à cet endroit, alors il est important de réserver d’avance ou d’arriver tôt le matin pour s’assurer d’avoir une place!
- Location : 100, Louis-Pasteur Private, adjacent au pavillon Lamoureux.
- Heures d’ouverture : Du dimanche au lundi de 6 h 30 à 23 h.
- Wifi et prises de recharge : Il y a du wifi accessible à travers “eduroam” ainsi que des prises à chaque table et dans chaque salle d’étude.
- Nourriture : La nourriture et les boissons sont permises partout dans le bâtiment.
- Fait intéressant : Si vous avez faim lors de votre étude, vous êtes au bon endroit! Au premier étage, il y a un Tim Horton, Thaï Express, Paramount et Go Café. Il y en a pour tous les goûts!
3. Le pavillon des sciences sociales (FSS)
Le pavillon des sciences sociales est un petit havre de paix! Avec sa muraille de plantes et ses grandes fenêtres, il est agréable d’étudier dans cet édifice. Il y a une panoplie de services et d'installations disponibles au pavillon FSS. À travers les 14 étages, vous aurez accès à des tables, des divans ainsi que différentes salles d’études que vous pouvez réserver. Il est à noter que les salles d’étude sont réservées pour les étudiants de la faculté des sciences sociales. Ces installations hautement convoitées se remplissent assez rapidement, mais il y a toujours de la disponibilité pour y étudier. Il n’y a pas de restriction au niveau du bruit, mais généralement, lorsque j’y vais, les gens ne sont pas trop bruyants.
- Location : 120, University Private, le pavillon des sciences sociales.
- Heures d’ouverture : Du dimanche au lundi de 6 h 30 à 23 h.
- Wifi et prises de recharge : Il y a du wifi accessible à travers “eduroam” ainsi que des prises à chaque table et dans chaque salle d’étude.
- Nourriture : La nourriture et les boissons sont permises partout dans le bâtiment.
- Fait intéressant : Les croissants aux amandes du café Première Moisson, au premier étage de FSS, sont délicieux!
4. La bibliothèque Morisset
La bibliothèque Morisset est l'endroit classique et le plus convoité par les étudiants pour étudier. Les installations de la bibliothèque sont très pratiques et variées. Il y a des ordinateurs ainsi que des imprimantes accessibles aux étudiants. Les multiples salles d’études sont disponibles aux étudiants de toutes les facultés. Plusieurs zones d’études individuelles sont disponibles. Il y a des étages complètement silencieuses et d’autres où il est possible de parler (excellent pour les travaux d’équipe). Les espaces d’études se remplissent très rapidement lors de la période des examens, alors je vous conseille d’arriver tôt pour réserver une place!
- Location : 65, University Private, la bibliothèque Morisset.
- Heures d’ouverture : Du lundi au vendredi de 7 h à 14 h, samedi et dimanche de 10 h à 14 h.
- Wifi et prises de recharge : Il y a du wifi accessible à travers “eduroam” ainsi que des prises dans chaque salle d’étude. Il n’y a pas de prises électriques à chaque cubicule individuel.
- Nourriture : La nourriture et les boissons sont permises partout dans l’édifice.
- Fait intéressant : si vous avez besoin d’une pause d’étude alors que vous êtes à la bibliothèque, allez marcher dans une rangée, choisissez un livre au hasard et lisez quelques pages! Ce petit truc m’a permis de développer mes connaissances sur certains sujets intéressants et m’a permis de profiter des nombreux livres qui sont à notre disposition.
Hors campus
1. Starbucks
L’incontournable Starbucks! Nous sommes chanceux d’avoir accès à 3 starbucks, tous sur le campus ou à distance de marche du campus.
a) Pavillon Desmarais : Il y a quelques tables pour étudier, mais elles se remplissent très rapidement! C’est une belle atmosphère pour faire des travaux avec vos amis ou pour travailler seul puisque les tables sont assez petites. Si vous aimez étudier dans un environnement actif et vivant, c’est l’endroit idéal pour vous.
- Location : 55 av. Laurier Est, Pavillon Desmarais. (sur le campus)
- Heures d’ouverture : Du lundi au jeudi de 7 h à 20 h et le vendredi de 7 h à 18 h.
- Wifi et prises de recharge : Il y a du wifi accessible à travers “eduroam”. Il n’y a pas beaucoup de prises électriques (1 ou 2).
- Nourriture : Starbucks vend des boissons et de la nourriture délicieuse.
b) Centre Rideau (foire alimentaire) : Il est agréable d’étudier là puisqu'il est adjacent à la foire alimentaire. Cela dit, il y a beaucoup de tables disponibles. C’est un bon endroit pour étudier avec des amis ou pour faire des projets d’équipe puisqu’il y a beaucoup d’espace.
- Location : Foire alimentaire du Centre Rideau.
- Wifi et prises de recharge : Il y a du wifi gratuit accessible partout dans le Centre Rideau. Il n’y a pas beaucoup de prises électriques.
- Nourriture : Starbucks vend des boissons et de la nourriture délicieuse.
c) Rue Laurier (adjacent aux résidences Annexe) : C’est un tout nouveau Starbucks qui est spacieux et convivial. J’adore y étudier avec mes amis! Il y a deux étages et beaucoup de lumière naturelle. En été, il y a même un balcon avec des tables extérieures, c’est très agréable.
- Location : 275, av. Laurier Est.
- Heures d’ouverture : Du lundi au vendredi de 6 h à 22 h; samedi et dimanche de 6 h 30 à 22 h.
- Wifi et prises de recharge : Il y a du wifi gratuit accessible à travers le réseau Starbucks. Il n’y a pas beaucoup de prises électriques.
- Nourriture : Starbucks vend des boissons et de la nourriture délicieuse.
2. Drip House
Le café Drip House est un petit trésor caché à Ottawa! Avec son café délicieux et ses falafels fait maison au quotidien, c’est un endroit excellent pour étudier. Il y a beaucoup de tables spacieuses et une belle petite musique d’ambiance. Le décor est à couper le souffle! Pour s’y rendre, il faut soit prendre le train ou une voiture puisque c’est un peu loin du campus, mais ça vaut la peine d'aller y jeter un coup d'œil pour étudier!
- Location : 340B, Parkdale avenue.
- Heures d’ouverture : Du lundi au dimanche de 8 h à 18 h.
- Wifi et prises de recharge : Il y a du wifi gratuit accessible et quelques prises électriques.
- Nourriture : Les falafels fait maison, le café et les pâtisseries vont certainement vous convaincre d’y rester pour étudier!
3. Raw Pulp and Grind
Si vous aimez étudier dans un environnement coloré avec une belle ambiance, ce joli café santé, servant des smoothies, des smoothie bowls, des salades et une grande variété de cafés, est la place idéale pour vos études. Ils ont même des tables extérieures qui vous permettront de profiter de la belle température tout en étudiant. Pour se rendre là, il sera nécessaire de prendre une voiture ou le train.
- Location : 440, Preston street.
- Heures d’ouverture : Du lundi au vendredi de 8 à 16 h et le samedi et dimanche de 9 h à 16 h.
- Wifi et prises de recharge : Il y a du wifi gratuit et il y a des prises à chaque table.
- Nourriture : Des repas santé sont disponibles pour acheter. Ils ont aussi une grande variété de cafés.
J’espère que cette liste vous inspirera à commencer votre étude! Bonne chance pour vos examens, vous allez y arriver!
- Catégorie : La voix des étudiants
Au niveau mondial, le Canada se classe comme étant l’un des pays les plus propices à l’entrepreneuriat. On l’explique non seulement par la facilité des démarches pour la création d’entreprises, mais aussi par son cadre législatif favorable et ses divers programmes de soutien aux entrepreneurs. Avec un tel contexte, on pourrait s’interroger sur l’origine des inégalités qui caractérisent l’entrepreneuriat féminin de nos jours. Un rapport du Women Entrepreneurship Knowledge Hub a tenté de démontrer que le réel problème de l’entrepreneuriat féminin au Canada se situe non pas au niveau de la création des entreprises, mais surtout au niveau de leur croissance et de leur développement. Dans un environnement où de nombreuses conditions sont réunies, mais qui se heurte encore à des difficultés, réfléchissons ensemble sur l’avenir de l’entrepreneuriat féminin au Canada.
Un contexte favorable
Le Canada est un pays dont le contexte est favorable au développement de l’entrepreneuriat, et particulièrement de l’entrepreneuriat féminin. En effet, s’ajoutant au cadre législatif qui vise à garantir l’égalité des sexes dans le milieu du travail, on retrouve la présence de politiques et de programmes publics dont le but est d’assurer le développement de l’entrepreneuriat féminin. C’est le cas de la Stratégie pour les femmes entrepreneures (SFE) lancée en 2018. Elle comprend des programmes de financement et de soutien, ainsi que la création de réseaux pour les femmes afin d’améliorer leur accès au financement, aux talents, et à l'expertise dont elles ont besoin pour démarrer et se développer.
On retrouve aussi, dans l’écosystème de l’entrepreneuriat canadien, des organismes de soutien aux femmes entrepreneures (Women’s Enterprise Organizations
of Canada), des sociétés de capital-risque dirigées par des femmes (Fonds pour les femmes en technologie de BDC Capital), ainsi que des organisations de femmes tels que YWCA et la Fondation canadienne des femmes et le Native Women’s Resource Centre.
De plus, on remarque au fil du temps une croissance à grande ou petite échelle de ces organisations. Ainsi, à Telfer au sein même de notre école de gestion, on dispose du réseau Women in Management Network (WMN), fondée par Polly Leung. Cette association est née suite à un manque perçu dans la communauté étudiante de regroupements de femmes s’entraidant au niveau professionnel. WMN cherche à combler cela grâce à un programme de mentorat au sein d’une communauté solidaire et inclusive, dans laquelle les étudiantes pourront développer leurs compétences, et se bâtir un réseau pour l’avenir. Comme le dit Mme Leung elle-même, avec ce réseau, elle voulait « changer les relations transactionnelles, pour les rendre beaucoup plus significatives. »
J’ai aussi eu la chance de rencontrer Marie-Emmanuelle Kouadio, ambassadrice de SEPHIS Canada, une association basée à Abidjan, Côte d’Ivoire et dont le but est de promouvoir le genre, le leadership féminin et l’entrepreneuriat. Mme Kouadio, qui a eu l'idée de créer l’ambassade de SEPHIS au Canada, y voyait un moyen d'accroître la réputation de l’association, et ainsi continuer son combat à l’échelle mondiale, tout en gardant une connexion avec son pays natal qu’est la Côte d’Ivoire. Sur le territoire canadien, l’association se concentre essentiellement sur les étudiants internationaux africains et organise des évènements tels que des panels et des webinaires au cours desquels ils peuvent en apprendre plus sur le monde professionnel, mais aussi avoir les outils pour surmonter les défis qu’ils pourraient rencontrer.
Des difficultés persistantes
Dans le cas de l’entrepreneuriat féminin, on remarque des problèmes persistants qui sont en majorité liés aux stéréotypes de genre dont est marqué le milieu. Le rapport du Women Entrepreneurship Knowledge Hub sur l'état de l'entreprenariat féminin au Canada témoigne de l’omniprésence de ces stéréotypes. Par exemple, une étude d’analyse du contenu du journal canadien The Globe and Mail entre 2017 et 2019 a révélé qu’une majorité des articles sur l’entrepreneuriat se concentrait sur les hommes. Au niveau du contenu, tandis que les hommes apparaissent tels des entrepreneurs « nés », les femmes y sont présentées comme entrepreneures par « nécessité », ce qui ici révèle la présence d’identité de genre, selon laquelle on attribue l’homme à l’entrepreneuriat. Ces stéréotypes socialement construits font partie des facteurs expliquant la faible proportion de femmes dans les programmes de formation à l’entrepreneuriat, et donc aussi leur sous-représentation dans le milieu. Ils nuisent à la croissance de leurs entreprises, car ils sont en partie à la source de leur difficulté d’accès au financement, et leur ferment la porte à certains secteurs comme c’est le cas des STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie, Mathématiques).
Si je pouvais visualiser l’avenir de l’entrepreneuriat féminin au Canada, je verrais sûrement un secteur fructueux et beaucoup plus inclusif. La mise en place de la SFE en 2018, et du comité d’experts composé de femmes provenant de secteurs variés, mais aussi de différentes cultures, témoigne de l’envie du gouvernement de réellement soutenir toutes les femmes entrepreneures, et cette fois-ci en travaillant main dans la main avec celles-ci.
Bien qu’il y ait encore des progrès à faire, notamment au niveau des stéréotypes et de la diversité culturelle, c’est essentiellement en donnant à toutes les femmes la possibilité de prendre leur place que ceux-ci pourront être brisés petit à petit. En leur transmettant les clés nécessaires pour se développer avec des services sexospécifiques de formation, un meilleur accès à l’information, au financement, mais aussi un soutien à l’internationalisation, elles seraient en mesure de démontrer leur plein potentiel. Associé à cela le phénomène croissant des organismes de soutien aux femmes entrepreneures, ce sont tout autant de facteurs qui ne pourront qu’avoir un impact positif sur l’entrepreneuriat féminin.
Cela dit, comme le souligne Mme Kouadio, les femmes devraient également se mettre moins de barrières de leur côté, mais oser et se lancer en se donnant les moyens d’y arriver. D’autant plus lorsqu’on sait que la présence accrue de femmes dans le secteur servirait de modèles aux plus jeunes, ce qui les aiderait d’une part à développer une identité entrepreneuriale autre que celle imposée par la société, mais d’autre part à les motiver pour se lancer à leur tour.
Je terminerai avec cette citation de Marcelle Goran, qui dirige sa propre structure d’accompagnement des entreprises pour l’embauche et la rétention de la main-d'œuvre immigrante au Québec : « Cela ne peut être que bénéfique de laisser les femmes s’insérer dans le tissu économique. »
- Catégorie : La voix des étudiants
Pour bon nombre d’étudiants universitaires canadiens, les derniers trimestres ont été présentés complètement en ligne, ce qui veut dire que c’est le temps de faire les examens virtuels. Étant donné que ceux-ci arrivent à grands pas, je voulais vous présenter un guide qui regroupe mes 5 meilleurs conseils qui ont joué un rôle important lors de mes examens à l’université, et qui pourraient vous être utiles pour préparer vos examens virtuels.
1. Avoir une saine alimentation
Mon premier conseil est de s’alimenter sainement parce qu’il est important de bien se nourrir au moment de faire un examen. Personnellement, j’aime commencer ma journée en mangeant un petit-déjeuner santé qui comprend du gruau et des toasts. Manger de l’avoine vous donne beaucoup d’énergie parce qu’il s’agit d’un aliment à digestion lente. Au courant de la journée, je mange des fruits séchés ou des légumes pour maintenir mon énergie jusqu’au souper. Arrive le temps du souper, il est important d’avoir un repas complet accompagné d’une source de protéine afin de pouvoir bien étudier en soirée.
J’ai découvert beaucoup de délicieuses recettes ce trimestre grâce au livre de recettes The College Vegetarian Cookbook. Pour plus de recettes, allez faire un tour sur le blogue Grateful Grazer!
2. Maintenir une bonne hygiène de sommeil
Les étudiants à l’université sont reconnus pour manquer de sommeil. De plus en plus d’étudiants souffrent d’un sommeil de mauvaise qualité et cela affecte souvent leur succès à l’école. À mon avis, les étudiants devraient dormir huit heures par nuit les trois jours avant un examen final; j’appelle ça « rentrer dans la routine ». J’ai réussi plusieurs cours en choisissant de dormir au lieu d’étudier plus longtemps. Cela m’a permis de me sentir mieux, d’être plus concentré et d’être plus productif chaque jour jusqu’à mes examens finaux.
3. Prendre des pauses
C’est très important de faire une pause de temps en temps parce que nous passons tous beaucoup trop de temps assis et les yeux virés sur un écran - surtout en ce moment, pendant la pandémie. Mes pauses consistent souvent à faire une marche, à jouer à des jeux vidéos ou à écouter des balados. Les promenades et les balados me permettent de m’éloigner des écrans où je passe beaucoup de temps; je peux laisser reposer mes yeux et sortir de mon bureau. J’aime aussi les jeux vidéos parce qu’il n’y a pas de règles et une expérience en ligne est une excellente activité pour se détendre. Planifiez la durée de vos pauses avant d’en faire afin de vous assurer d’avoir terminé d’étudier. Le plus souvent, je vais marcher quand c’est une journée ensoleillée et je prends beaucoup de photos.
4. Avoir un espace de travail propre
Pour moi, un espace de travail organisé veut dire ne pas avoir de vaisselle et de verres qui traînent à la fin de la journée. Ce genre d’objets prennent de la place dans ce que j’aime appeler « l’espace de bureau primordial » et personne ne veut ça, surtout quand il y a beaucoup de tâches à accomplir. D’ailleurs, il n’y a rien de mieux que de commencer sa journée dans un espace de travail propre. Pour d’autres personnes, cela pourrait vouloir dire s’assurer que tous ses outils et documents sont organisés. Ne pas trouver un outil ou un document peut vous empêcher de tirer le maximum de toutes les heures d’études précieuses menant à votre examen.
5. Optimiser son bureau ou sa salle d’étude
Ce trimestre, certaines mises à niveau de mon bureau m’ont aidé dans l’avancement de mes études. Ma première mise à niveau a été l’installation d’un deuxième moniteur afin d’être mieux organisé. J’adore avoir un écran supplémentaire parce que ça me permet de vraiment augmenter mon efficacité lorsque j’étudie. Je peux afficher plusieurs documents et présentations de cours simultanément en toute clarté. Une autre optimisation qui m’a aidé physiquement fut de changer ma chaise de bureau. Étant donné que je passe énormément de temps assis devant mon ordinateur, j’ai pensé que je devrais songer à ma posture davantage et m’acheter une chaise de bureau confortable pour passer de longues heures à étudier.
En somme, ce sont mes 5 conseils et j’espère qu’ils vous apporteront le plus grand succès pour vos examens, ce trimestre. Bonne chance à tous!
- Catégorie : Actualités
Les 15 derniers mois ont été pour le moins turbulents. De nombreux changements ont chamboulé notre façon de vivre, de travailler et de se situer. Que cela nous plaise ou non, nous avons dû faire appel à notre résilience personnelle et la renforcer. Aujourd’hui, nous avons tout entendu, depuis les conseils pour mieux manger, faire du yoga et prendre des bains à bulles, nous savons comment renforcer notre résilience individuelle afin de pouvoir « nous adapter au stress, […] exploiter les ressources pour assurer le bien-être, et croire que la croissance personnelle joue le rôle de mesure d’adaptation saine à la crise » (Southwick, Frederick et coll.).
Bien que l’établissement de pratiques personnelles qui nous aident à nous remettre de l’adversité soit un élément essentiel de la capacité de vivre et de bien diriger, comment les dirigeants peuvent-ils s’assurer que leurs équipes font aussi preuve de résilience? La résilience individuelle et celle de l’équipe ne sont pas les mêmes – selon Alliger et coll., la résilience d’une équipe consiste à se remettre des défis qui peuvent mettre en péril la cohésion et le rendement d’une équipe. L’accent n’est pas seulement mis sur le rétablissement individuel, mais sur le maintien d’une dynamique positive et la capacité d’apprendre ensemble, en groupe.
À mesure que les restrictions s’assouplissent et que de nombreuses organisations recommencent à travailler ensemble sur place, les dirigeants devront guider leurs équipes pendant une autre période de changement et d’adaptation. Au cours des mois à venir, les dirigeants se concentreront sur la création d’un environnement qui soutient le sentiment d’appartenance et la motivation dont leurs équipes ont besoin, non seulement pour se rétablir de la fatigue causée par la pandémie, mais aussi pour contribuer à la transformation de ce nouveau milieu de travail.
Former et renforcer des chefs et des équipes résilients fait partie de ce que nous faisons au sein des Programmes pour cadres de Telfer. Dans un article récent du Harvard Business Review, les auteurs indiquent qu’une composante majeure du développement de la résilience en tant que leader consiste à établir des réseaux et à créer des liens avec des pairs qui font face à des défis semblables (Cross et coll., 2021). Nos programmes vous aident à établir ces réseaux et à créer des possibilités de croissance, deux caractéristiques essentielles d’équipes très performantes.
Comment prévoyez-vous soutenir votre équipe au cours de la prochaine phase? Pendant que vous vous préparez à la période de changement à venir, nous vous encourageons à envisager de créer un environnement où votre équipe peut apprendre, en groupe. Une partie de nos rôles au sein des Programmes pour cadres de Telfer consiste à concevoir des programmes personnalisés qui répondent aux besoins particuliers de votre équipe. Les programmes personnalisés permettent aux participants de partager une expérience d’apprentissage commune qui peut faciliter le processus de gestion du changement, et aider à promouvoir les sentiments d’inclusion, d’engagement et de motivation au sein de votre équipe afin que vous puissiez commencer cette prochaine phase avec confiance.
Si vous avez des questions ou si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur la programmation personnalisée, communiquez avec nous à l’adresse
À propos des auteures
Margaux Carson est gestionnaire de prestation de programmes pour les Programmes de cadres de Telfer, et supervise la conception, l’élaboration et la prestation de tous les programmes offerts. Elle apporte à ce poste sa formation et son expérience internationale en matière de conseil en développement du leadership. Margaux est passionnée par la conception et la prestation de programmes à fort impact qui aident les dirigeants à développer et à créer des cultures de confiance, de connexion et de perfectionnement au sein de leurs équipes afin qu’elles puissent réussir.
Christina Tector est accompagnatrice de cadres et facilitatrice en développement du leadership. Elle compte plus de 20 ans d’expérience de travail dans la fonction publique fédérale à titre de facilitatrice en leadership, d’accompagnatrice en développement personnel, de mentor en leadership du changement, de conseillère en changement organisationnel et d’enseignante pleine conscience. Elle a à cœur d’aider, de soutenir et de guider les leaders pour qu’ils découvrent leurs propres limites de développement personnel, réalisent leur potentiel et élèvent les équipes qu’ils dirigent. Christina souhaite par-dessus tout créer un climat de confiance, de compassion et d’authenticité pour que les humains en bonne santé puissent s’épanouir dans des systèmes sains.
Références :
Alliger et coll. (2015). Team Resilience : How Teams Flourish Under Pressure. https://iranarze.ir/wp-content/uploads/2017/01/E3365.pdf
Cross et coll. (2021). The Secret to Building Resilience. https://hbr.org/2021/01/the-secret-to-building-resilience
Southwick, Frederick et Martini, Brenda et Charney, Dennis et Southwick, Steven. (2017). Leadership and Resilience. 10.1007/978-3-319-31036-7_18.
- Catégorie : La voix des étudiants
En tant qu’étudiante internationale, j’ai dû relever de nombreux défis à l’Université d’Ottawa au cours de ma première année. Lorsque je suis arrivée au Canada, j’étais aux anges et mon rêve s’était finalement réalisé. Cependant, la vie au Canada est tout à fait différente de ce que j’imaginais. Il faisait beaucoup plus froid et c’était beaucoup plus difficile que je ne le pensais. Je vivais dans un nouveau pays, je rencontrais de nouvelles personnes de plusieurs origines et j’avais une charge de travail scolaire élevée. Toutefois, être ouverte d’esprit, développer des habitudes d’apprentissage stratégiques et chercher des conseils de façon proactive vous aideront à surmonter ces défis au cours de votre première année.
Défi no 1 : Faire face au choc culturel
Le choc culturel est une émotion que la plupart des gens ressentent au cours de leur première année dans un nouveau pays. Il s’agit d’une expérience commune qui change la façon dont vous vous comportez dans un nouvel environnement. Voici quelques trucs pour surmonter le choc culturel :
- Faites des recherches sur la culture canadienne avant d’arriver au Canada : J’ai fait des recherches sur la culture populaire et j’ai appris à m’adapter à la culture canadienne. Les Canadiens sont très polis, et il est important de ne pas oublier vos manières si vous voulez faire bonne impression. Assurez-vous de dire « merci » et « s’il vous plaît » de façon appropriée et significative, mais ne l’utilisez pas à outrance.
- Fixez des attentes réalistes : Accepter le choc culturel fait partie de l’adaptation à un nouveau pays. Donnez-vous le temps nécessaire pour découvrir et vous adapter à votre nouvel environnement. Ne vous poussez pas trop fort. Laissez le temps faire son œuvre, surtout pour une nouvelle transition comme celle-ci. Le fait de puiser de l'énergie positive dans les loisirs vous aide également à surmonter vos difficultés au lieu de vous concentrer principalement sur elles.
- Participez à des activités de groupe, à des événements universitaires et à des festivals sociaux : Les festivals communautaires prennent de l’ampleur au fil du temps pour refléter les valeurs, les intérêts et les aspirations des résidents. Ces activités vous aideront à développer votre capacité à apprendre les langues, à vous familiariser avec les cultures et à faire de nouvelles connexions. Vous trouverez les festivals à venir sur le site web de Festivals d’Ottawa.
- Rencontrez votre mentor international : Telfer nous aide aussi à nous adapter à un nouvel environnement. Les étudiants internationaux se voient attribuer un mentor international lors de leur première année. Avoir une conversation avec eux et leur poser des questions vous aidera à améliorer votre expérience. Ils sont également des étudiants internationaux et comprennent donc vos problèmes et ont des conseils utiles pour les régler. De plus, ils sont très sympathiques et prêts à aider, alors ne soyez pas timides.
Défi no 2 : Faire de nouvelles rencontres
J’ai beaucoup d’amis du secondaire et de l’université dans mon pays d’origine, mais j’en avais moins lorsque j’étudiais au Canada. Le français et l’anglais sont les langues officielles au Canada, donc si la langue est un obstacle au moment de vous faire des amis, acceptez-le et soyez fiers de votre accent propre à votre langue maternelle. L’Université d’Ottawa offre de nombreux programmes linguistiques qui peuvent vous aider à améliorer vos compétences en communication. Le Programme intensif d’anglais est offert pour vous aider à développer votre confiance et à acquérir de nouvelles compétences linguistiques.
De plus, des ateliers de conversations sont également offerts pour vous aider à vous faire de nouveaux amis qui ont des niveaux linguistiques semblables et qui vous permettent d’être plus à l’aise à parler anglais. J’ai rencontré tellement d’amis dans le cadre de cet atelier et j’ai finalement amélioré mes compétences en expression orale. En plus, le fait de vous faire des amis et de tisser des liens avec vos collègues de classe vous aidera à surmonter votre peur de parler l’anglais. Votre première année est le meilleur moment pour vous faire des amis, alors que la plupart des gens ne se connaissent pas encore. Ne soyez pas timide au début! Si vous ne tentez pas votre chance, il vous sera plus difficile de trouver de nouveaux amis lors de votre deuxième ou troisième année d’études.
Défi no 3 : Gérer une charge de travail élevée
Le troisième défi est la charge de travail scolaire élevée que vous devez assumer lorsque vous êtes à l’université. Je crois que bon nombre d’entre vous ont eu beaucoup de devoirs et de remises à respecter lorsque vous étiez à l’école secondaire. Cependant, c’est tout à fait différent à l’université. La vie universitaire est beaucoup plus stressante que l’école secondaire. Parfois, vous pouvez être fatigué et vouloir abandonner. Voici quelques raisons pour lesquelles vous êtes si anxieux et comment les surmonter :
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Ne pas bien connaître votre horaire : La plupart des étudiants sont plus stressés lorsqu’ils ont énormément de devoirs et un horaire chargé. Vous créer un plan détaillé est la meilleure façon de gérer votre temps et de prioriser les choses les plus importantes. Vous ne pouvez pas modifier vos heures de cours ou votre horaire de travail, mais vous pouvez essayer de tirer le meilleur parti de votre temps. Accorder un certain temps pour les devoirs et la relaxation vous aidera à créer une routine qui vous rendra moins stressé.
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Avoir peur de poser des questions : C’est probablement la situation la plus courante à laquelle les étudiants internationaux sont confrontés à l’uOttawa. Ils ont peur de communiquer leurs problèmes et de dire leurs opinions. Selon moi, la langue est un obstacle pour de nombreuses personnes ne parlant pas l’anglais, et elle les empêche de dire ce qu’ils pensent. Les personnes qui maîtrisent moins bien l’anglais peuvent éprouver des difficultés en classe, ce qui les conduit naturellement à rester silencieux. Il existe de nombreuses façons de poser des questions : rencontrer votre professeur après le cours, leur envoyer un courriel ou même poser des questions à vos collègues de classe. Vous ne maîtrisez peut-être pas encore la langue, mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron.
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Avoir un mode de vie malsain : souvent les étudiants ne boivent pas assez d’eau, ne font pas assez d’exercice, ne dorment pas selon un bon horaire et mangent de la malbouffe. C’est plus difficile pour les étudiants internationaux de prendre soin d’eux-mêmes pendant leur première année parce qu’ils étaient habitués de compter sur leurs parents à la maison, ce qui peut mener à de mauvaises habitudes. Par conséquent, il est essentiel et utile d’établir une routine saine, de prendre des pauses, d’instaurer des habitudes et de travailler avec des amis pour surmonter le stress et obtenir suffisamment d’énergie positive pour mieux affronter les obstacles. L’Université d’Ottawa offre également des services en santé mentale et mieux-être qui vous aideront à vous sentir mieux dans votre peau.
J’espère que vous trouverez ces conseils utiles et qu’ils vous aideront à gérer les défis que vous aurez à relever lors de votre première année à l’uOttawa. Une fois que vous aurez surmonté ces défis, vous serez plus à l’aise lors de votre prochain trimestre. Si vous avez des questions ou des problèmes, n’hésitez pas à communiquer avec moi. Je serai ravie de vous aider pour tout ce qui a trait à votre première année!
- Catégorie : La voix des étudiants
Si j’avais une machine à remonter le temps, voici tout ce que je ferais différemment et tout ce que je ferais de la même façon pour réussir mes études sans regret. Si vous lisez cet article avant de commencer votre première année, c’est le moment parfait pour vous faire un plan. Si vous êtes à la moitié de votre baccalauréat et que vous ne vous sentez pas entièrement comblé, je vous encourage à lire et à explorer certaines des opportunités mentionnées; il n’est jamais trop tard!
Quel que soit votre programme d’études, tirer le meilleur parti de votre éducation va au-delà de la salle de classe. Il s’agit des rencontres que vous faites, des amitiés que vous créez et des défis que vous vous lancez. Il n’est pas nécessaire de se mettre trop de pression, d’ailleurs j’ai quelques stratégies pour vous aider à garder le juste milieu tout en vous amusant pendant vos études en gestion.
Mes bons coups :
Il n’y a pas de formule magique, mais c’est en suivant de bons conseils et en créant mes propres occasions que les choses se sont bien déroulées pour moi.
1. Utiliser un agenda ou un planificateur
C’est simple et essentiel! Si vous le faites déjà, continuez comme ça.
J’ai eu la chance d’en recevoir un dans ma trousse de semaine 101 Telfer, mais si vous n’en avez pas reçu, la SÉUO en donne parfois au début du trimestre.
La gestion du temps est la clé de la réussite. Notez toutes vos dates limites et planifiez votre journée en conséquence afin d’avoir du temps pour étudier et du temps pour relaxer.
Les téléphones intelligents et les calendriers en ligne fonctionnent très bien pour beaucoup de gens, mais si vous avez tendance à vous sentir étouffé par les notifications, il est préférable d’envisager une autre option pour minimiser les distractions et aider à la visualisation.
Je vous recommande fortement ce Textagenda QUO VADIS (voir la photo ci-jointe). Il a des caractéristiques géniales et il est à un prix raisonnable, soit moins de 20 $, dans un format parfait. Le papier est recyclable et la couverture peut être réutilisée. J’ai acheté le mien à la Boutique Campus.
2. S’inscrire à des clubs
On vous le suggérera au moins 416 fois au cours de votre baccalauréat, alors autant l’accepter : rejoindre des clubs étudiants est une expérience très enrichissante. En vous joignant à l’équipe de direction, vous organiserez des événements pour vos membres, ce qui paraît bien sur votre CV, mais qui est également beaucoup de plaisir!
Si vous n'avez pas le temps de vous engager, joignez-vous aux clubs en tant que membre pour avoir accès à des événements gratuits ou à un tarif réduit pour les événements payants.
J’ai fait partie du Club des entrepreneurs (TECDE) avant de rejoindre l’équipe des ambassadeurs du Centre des carrières de l’École de gestion Telfer.
Jetez un coup d’œil à la liste complète des clubs et associations de Telfer et découvrez ce qui vous intéresse!
3. Parler aux professeurs en dehors de la classe
Les heures de bureau sont idéales pour poser des questions précises à vos professeurs et obtenir des renseignements de façon individuelle, mais au-delà de ça, apprenez à les connaître!
Apprenez-en davantage sur leurs passions et leurs expériences. Certaines des conversations les plus percutantes et significatives que j’ai eu ont eu lieu ainsi. Le fait d’être à distance et de façon virtuelle ne devrait pas vous en empêcher. Je peux dire avec certitude que j’ai établi d’excellentes relations sur Zoom au cours de la dernière année. Les professeurs peuvent vous offrir d’excellents conseils professionnels et vous mettre en contact avec des personnes de leur réseau qui peuvent vous guider si ils ne le peuvent pas.
4. Participer à des compétitions de cas
Prendre part à des activités parascolaires comme des compétitions de cas qui sont offertes à l’interne par Telfer et à l’externe par l’entremise de CABS est l’une des meilleures choses que vous pouvez faire en tant qu’étudiant en gestion.
J’ai participé aux Jeux du Commerce Central (JDCC) lors de ma troisième année et je peux dire qu’avec le bon encadrement, votre capacité de travailler sous pression et de présenter des exposés efficaces s’améliorera de façon exponentielle.
Mis à part le fait que vous pouvez vous épanouir, vous avez souvent la possibilité de gagner des prix en argent ou autre, et si vous n’êtes toujours pas convaincu (vous devriez l’être), les employeurs adorent voir ce genre d’accomplissement sur un CV. Cela témoigne de votre capacité à gérer votre temps, à collaborer et à surmonter des défis. Pour en savoir plus, consultez l’article « Trois raisons pour lesquelles tu devrais participer à une compétition de cas à Telfer ».
Employeur : « Parlez-moi d’une fois où vous avez dû gérer un conflit. »
Vous : Aux JDCC!
Employeur : « Parlez-moi d’une fois où vous avez dû faire preuve de leadership. »
Vous : Aux JDCC!
Employeur : « Wow! D’accord, mais à part les JDCC, parlez-moi de… »
Vous : (Parlez de la façon dont vous avez saisi toutes les opportunités que j’ai décrites ici et comment elles vous ont aidé à développer des compétences et à grandir.)
5. Participer à des événements de réseautage
Le Centre des carrières de Telfer offre d’excellentes occasions de parler à des recruteurs provenant d’une multitude d’entreprises.
- Connectez-vous à Destination Carrière pour jeter un coup d’œil au calendrier des événements, puis prenez le temps d’y assister. Faites des recherches sur les entreprises qui vous intéressent à l’avance.
- Programme de mentorat par les cadres de Telfer
Recevez de l’encadrement par un professionnel de l’industrie, profitez de conseils professionnels, posez des questions, révisez votre curriculum vitæ, visitez son bureau, et essayez de participer à certaines réunions. - Séminaires innovants
Surveillez ces sections spéciales : ADM4797 - séminaires innovants, ADM3396 - fusion entrepreneuriale, ou ADM3713 - Esprit entrepreneurial : création d’une nouvelle entreprise! Ce sont des occasions uniques qui vous aident à tirer le meilleur parti des cours complémentaires que vous devez suivre en administration. Je recommande fortement les cours Préparation et participation à la compétition de cas d’affaires I (ADM3994) et II (ADM4994).
6. Postuler comme assistant à l’enseignement
Postulez, postulez, postulez! L’université vous enverra un courriel avant la période de soumission. Notez-la dans votre agenda! Si vous avez étudié fort et obtenu des notes exceptionnelles, postulez à tous les postes qui vous intéressent. Si vous aimez travailler directement avec les étudiants, envisagez de postuler pour ADM1700 - Introduction à la gestion des affaires, ou ADM2781 - Habiletés de communication d'affaires.
7. Étudier à l’extérieur de votre chambre
La bibliothèque a des étages désignées au silence. Mettez votre téléphone sur silencieux et hors de vue pour vraiment vous y mettre et être productif. Il y a plein d’endroits propices où étudier sur le campus; prenez le temps de les découvrir!.
8. Découvrir les sports intra-muros
L’activité physique est tellement bénéfique. C’est une excellente occasion de socialiser, de se faire des amis et de s’amuser. Structurez votre semaine et assurez-vous de prendre du temps pour vous-même. Découvrez les options de ligues intra-muros de l’uOttawa.
9. Naviguer le travail et les études
Si vous êtes admissible à un soutien financier et souhaitez travailler à temps partiel pendant le trimestre, explorez le Régime travail-études pour les emplois sur le campus. Les heures sont habituellement très raisonnables, ce qui vous permet de gagner de l’argent tout en gérant votre charge de travail.
Ce que je referais différemment :
1. M’inscrire à des programmes pratiques spécialisés de Telfer
Si vous aimez le défi de résoudre des problèmes et de présenter des solutions dans le cadre de compétition de cas, une carrière en consultation pourrait être pour vous. Si je pouvais revenir en arrière, je ne passerais pas à côté de ce programme. Le Programme de la profession de consultant en gestion (PMCP) est un programme de développement de deux ans destiné aux étudiants de l’École de gestion Telfer qui s’intéressent à la consultation. Ceux-ci participent à des ateliers et à des simulations animés par des professionnels de l’industrie.
Si les finances vous intéressent, le Programme sur les marchés financiers (CMP) est pour vous. Consultez les autres programmes offerts ici.
2. Rester dans le programme coop
J’ai quitté le programme coop en deuxième année pour des raisons personnelles, avec l’intention de trouver un stage par moi-même. On m’en a offert un, mais les choses n’ont pas marché. Ça arrive!
Les stages coop sont plus sûrs (les employeurs reçoivent des incitatifs concurrentiels au moyen de crédits d’impôt pour études, de sorte qu’ils profitent grandement de l’embauche d’étudiants), et vous aurez la garantie d’obtenir votre diplôme avec une certaine expérience de travail officielle liée à votre domaine. Ne vous méfiez pas des frais ou de la charge de travail : ça en vaut la peine.
Quelques conseils importants :
- Réseautez avec des personnes travaillant dans ces entreprises dès le début; souvent, les candidats sont pris en considération avant même de faire une entrevue, alors passez du temps avec les recruteurs. Démontrez de l’intérêt, posez des questions et trouvez à qui vous devriez parler.
- Si vous le pouvez, envisagez d'expérimenter à la fois le secteur public et le secteur privé pour déterminer le rythme et l'environnement qui vous conviennent.
3. Rencontrer des gens de différentes facultés et de différents programmes
Si les compétitions de cas vous intéressent, surveillez les facultés d’ingénierie et de sciences. Explorez la possibilité de joindre leurs clubs, d’assister à des activités sociales, même si ce sont des soirées de jeux en ligne, des tournois et plus encore. Vous pouvez collaborer avec d’autres étudiants de ces facultés et offrir vos connaissances entrepreneuriales pour créer une équipe hautement fonctionnelle.
Vous aimiez les arts au secondaire? Il y a un certain nombre de clubs de danse à l’UCU en tout temps. Joignez-vous à un club d’improvisation ou de théâtre! Créez votre propre club, ici!
4. Explorer Ottawa
Trouvez un ami et allez vous promener; prenez du temps pour vous aventurer et découvrir. Si vous n’avez pas choisi le forfait alimentaire, songez à soutenir certains restaurants ou cafés locaux.
Profitez de l’expérience complète. Les études sont importantes, mais je vous encourage à prioriser votre temps de façon à pouvoir faire des excursions personnelles périodiquement. Profitez de l’automne et du printemps, car les randonnées d’hiver peuvent être difficiles. Ne manquez pas de patiner sur le canal, c’est un rite de passage.
Je n’ai jamais vécu tout un été à Ottawa et je le regrette énormément. J’avais prévu de passer l’été 2020 à explorer, mais ça ne s’est pas tout à fait déroulé comme prévu! Apprenez de mes erreurs!
5. Faire des demandes de bourses d’études
La grande majorité des bourses d’études offertes par l’entremise du portail des bourses en ligne de l’Université d’Ottawa ont des dates limites au début et au milieu de l’automne. Faites autant de demandes que possible, et gardez un bon dossier sur les exigences de chacune. Conservez des copies des demandes que vous soumettez, et améliorez-les.
De nombreuses bourses d’études exigent que vous rédigiez une dissertation, mais elles portent souvent sur un sujet qui vous intéresse! Écrivez sur quelque chose de spécial qui vous tient à cœur. Vous pouvez réutiliser la même dissertation pour de multiples occasions différentes, alors soumettez-les continuellement! Si vous vous y consacrez dès le début et faites preuve de diligence, ce sera bénéfique pour vous.
Si vous êtes prêts à faire du bénévolat, je vous le recommande fortement. Non, en fait, je vous SUPPLIE d’en faire. Utilisez le navigateur de l’engagement communautaire pour trouver les meilleures occasions afin de vous impliquer et d’obtenir votre attestation de bénévolat. Cela fera de vous un candidat extraordinairement intéressant pour les bourses, en plus des nombreux avantages permanents qui y sont associés.
6. Devenir un conseiller communautaire ou un mentor
Si vous êtes un bon candidat bilingue et qui a aimé la commodité et l’ambiance de la vie en résidence, envisagez de devenir conseiller communautaire ou mentor. Un avantage de l’emploi est de vivre en résidence gratuitement!
Résumé des principaux points à retenir :
Si vous vous êtes rendu aussi loin dans l’article, vous avez ce qu’il faut pour réaliser de grandes choses.
N’oubliez pas :
- Les relations sont importantes! La situation mondiale actuelle rend le réseautage difficile, mais vos efforts en valent la peine;
- Mettez-vous au défi! Le stress peut être nuisible, mais c’est la source du progrès;
- Trouver un équilibre entre vos cours et vos passions personnelles. Respectez vos engagements et les obligations de votre groupe, mais prenez du temps pour vous;
- Soyez ouvert d’esprit! N’ayez pas peur de nouvelles idées et activités. Vous apprendrez tellement de choses et vous vous ferez de nouveaux amis.
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