Diplômés aux commandes
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Caroline Xavier (B.Adm. 1990), Sous-ministre déléguée, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, Récipiendaire de la médaille Trudeau 2020.
Établie en l'honneur du révérend père Roland Trudeau, o.m.i. et directeur du Département de commerce de 1950 à 1965, la médaille Trudeau a été instaurée en 1989. Elle est l'honneur le plus prestigieux qu'accorde l'École de gestion Telfer. Le but visé est de mettre en évidence l'excellence de nos anciennes et anciens pour offrir des modèles à nos jeunes diplômés.
Le Canada est un pays de plus en plus marqué par la diversité. Plus que jamais, des gens nous
arrivent de partout, riches de parcours variés et de vastes bagages d’expériences et de
connaissances. C’est beau à voir et il faut que ça continue. Toutefois, la diversité elle-même
ne représente qu’une partie de l’équation.
Il faut aussi travailler sur l’inclusion. Un Canada véritablement équitable, c’est un pays où des
gens de tous les horizons et de toutes les couleurs participent activement aux actions et aux
décisions à tous les niveaux de la hiérarchie de nos entreprises, de nos organismes et de nos
institutions publiques.
La fonction publique, en particulier, se doit d’être plus inclusive. Une fonction publique
vraiment représentative de sa clientèle créera des politiques plus éclairées, offrira un meilleur
service et gagnera durablement la confiance des Canadiens et Canadiennes par son efficacité
et son ingéniosité. La diversité et l’inclusion sont bonnes pour les affaires, un point c’est
tout, car elles vont souvent de pair avec le succès et la résilience.
Pour moi, l’inclusion dans la fonction publique est aussi une conviction personnelle. Je suis
la fille d’immigrants haïtiens et la première personne noire à atteindre le rang de sous-
ministre dans la fonction publique fédérale. J’ai commencé comme étudiante dans un poste
de ressources humaines il y a plus de 30 ans. Je suis depuis peu sous-ministre déléguée à
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ce dont je suis extrêmement fière. Pourtant, je
me pose la question : pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps?
Tout le monde se pose ce genre de question ces temps-ci. La pandémie de coronavirus —
qui a affecté tant de gens, et en particulier les populations vulnérables — et les appels
pressants à la justice sociale ont provoqué un examen de conscience au Canada et dans la
fonction publique. Mes collègues et moi tenons à ce que la représentation, les politiques, les
programmes, les services et les organisations au fédéral reflètent la diversité de la population
et répondent à ses besoins les plus pressants, et nous travaillons en ce sens. J’ai moi-même le
devoir et le privilège de veiller à ce que les portes restent grandes ouvertes pour les
personnes comme moi.
Mon B.Com. de Telfer m’a appris à tirer parti des occasions qui se présentent, surtout dans
les moments difficiles. Pendant mon congé parental en 1995, j’ai utilisé mes connaissances et
mes compétences entrepreneuriales pour cofonder The Bagel Run, inc. — la première
fabrique de bagels montréalais cuits au four à bois d’Orléans (Ontario) —, toujours en
activité 25 ans plus tard. Aujourd’hui plus que jamais, il est important que les étudiants et
étudiantes de Telfer mettent leurs connaissances et leurs compétences au service de leurs
communautés. Prenez acte de la nouvelle réalité. Repérez les possibilités. Puis faites-vous un
plan et agissez pour bâtir un meilleur Canada.
Voici un résumé d'une entrevue effectuée par l'École de gestion Telfer le 21 août 2020 avec Caroline Xavier (B.Adm. 1990), Sous-ministre déléguée, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
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Dan Moorcroft (EMBA 1997), Fondateur et Président, QMR Consulting & Professional Staffing, Récipiendaire de la médaille Trudeau 2020.
Établie en l'honneur du révérend père Roland Trudeau, o.m.i. et directeur du Département de commerce de 1950 à 1965, la médaille Trudeau a été instaurée en 1989. Elle est l'honneur le plus prestigieux qu'accorde l'École de gestion Telfer. Le but visé est de mettre en évidence l'excellence de nos anciennes et anciens pour offrir des modèles à nos jeunes diplômés.
Un meilleur Canada, c'est un Canada plus empathique. Mon entreprise, QMR Consulting
and Professional Staffing, cultive l’empathie pour offrir un milieu de travail agréable à ses
employés et entretenir des relations fructueuses avec ses clients. Premièrement, chez nous,
l’empathie est une exigence à l’embauche. Lorsque nous avons un poste à pourvoir, nous
cherchons des candidats qui manifestent une volonté d’écouter les autres et d’apprendre de
leurs points de vue et expériences.
Deuxièmement, l’empathie est une chose que nous pratiquons au quotidien, ce qui
commence par prendre le temps d’écouter nos collègues et nos clients pour bien
comprendre leurs problèmes, leur réalité et leurs circonstances. J’ai découvert qu’écouter
attentivement au lieu de se borner à réagir est une marque de respect, de compassion et de
bienveillance, autant de valeurs au cœur de l’empathie.
Nous encourageons aussi nos employés à savourer les bons moments de leurs journées.
Lorsqu’ils font quelque chose de bien pour un client, leurs collègues ou eux-mêmes, nous
voulons qu’ils prennent le temps d’en ressentir la satisfaction au lieu de passer tout de suite à
la prochaine tâche. Et aussi qu’ils expriment leur gratitude pour les petites ou grandes
réalisations des autres.
L’expression efficace des émotions est une autre qualité empathique que nous prisons. Au
travail, on ne s’emporte pas : tout problème, quelle que soit sa gravité, a sa solution. Chacun
d’entre nous s’attend à ce que les autres assument leurs responsabilités et apprennent de
leurs erreurs, mais il est toujours intéressant de constater à quel point les conversations et les
relations s’améliorent dans une entreprise lorsqu’on donne la chance aux employés
d’exprimer leurs émotions de façon constructive.
La pandémie de coronavirus a renforcé mon appréciation de l’empathie. Elle a mis en relief
notre obligation commune de nous mettre à l’écoute des plus vulnérables d’entre nous et
d’apprendre d’eux si on veut faire avancer le Canada plutôt que retourner à l’ancienne
« normale ».
Ma relation avec l’École de gestion Telfer m’a aussi donné une meilleure compréhension de
cette qualité essentielle. L’École m’a non seulement permis d’acquérir des connaissances
indispensables au programme de MBA, mais m’a aussi offert des expériences enrichissantes
comme PDG en résidence, président du conseil consultatif du doyen et, surtout, mentor
auprès des étudiants. J’encourage les étudiants à profiter des avantages sur le plan personnel
et professionnel que procure le fait de prendre son temps et d’écouter attentivement, de faire
preuve de gratitude et de bienveillance, et de cultiver l’empathie pour bâtir un meilleur
Canada.
Voici un résumé d'une entrevue effectuée par l'École de gestion Telfer le 7 août 2020 avec Dan Moorcroft (EMBA 1997), Fondateur et Président, QMR Consulting & Professional Staffing.
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Corey Ellis est le cofondateur de « The Growcer », une entreprise qu'il a créée il y a trois ans dans le but de fournir aux habitants du Nord un outil de culture de la nourriture.
Corey est un ancien de Enactus, une organisation internationale de développement du leadership axée sur la prochaine génération d'entrepreneurs socialement conscients. Son point de vue unique en tant qu’entrepreneur social l’a aidé à comprendre comment activer l’impact au niveau de la communauté grâce à des modèles commerciaux rentables axés sur le marché.
En tant que cofondateur et chef de la direction, Corey dirige les ventes, l'engagement communautaire et les activités de développement commercial, maximisant ainsi l'impact social dans les collectivités où le Growcer opère. De plus, Corey supervise la fonction de recherche et développement de l'organisation, assurant l'amélioration continue de l'offre à la clientèle.
Le Growcer est une entreprise sociale qui permet aux régions éloignées du Canada de cultiver des produits frais localement en utilisant des systèmes hydroponiques modulaires. Les systèmes de culture sont spécialement conçus pour les régions arctiques, permettant la production d'aliments locaux avec un flux constant de produits frais abordables cultivés à des températures extérieures aussi froides que -52°C. Notre entreprise offre également des services continus pour permettre aux entrepreneurs locaux de posséder et d'exploiter leurs propres systèmes, ainsi que des soutiens supplémentaires pour permettre une meilleure nutrition pour la communauté, y compris des paquets de repas, une série d'outils d'éducation alimentaire et d'alphabétisation en cuisine, et un système d'automatisation qui réduit de plus de 80% les besoins en main-d'œuvre.
Pour visionner la capsule - L’impact Growcer.
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L’entreprise de demain devra être inclusive, transparente et responsable socialement et environnementalement pour le bien collectif croit Anie.
Montréalaise issue d’une famille d’entrepreneurs, Anie, présidente fondatrice de Baléco, a lancé son entreprise sans compromettre ses valeurs et ses convictions. C’est pourquoi elle choisit de redéfinir la notion de propreté en créant une gamme de produits écoresponsables pour le corps et la maison conçue pour un mode de vie durable.
En 1992, elle sort de l’Université d’Ottawa, son baccalauréat en commerce avec majeure en finance en poche. Elle se joint à Hydrocom International, l’entreprise familiale. Rapidement nommée vice-présidente, elle quitte le Québec et fonde ensuite Hydrocom USA à Birmingham, en Alabama. Suite à la vente de l’entreprise, elle assume la présidence de la filiale canadienne de Maclean Power Systems avant de devenir présidente de la Société de Gestion du Commensal.
Anie carbure aux nouveaux défis. Ses valeurs guident ses choix. Fervente défenseure de l’achat local, elle siège entre autres au conseil d’administration de Made in Montreal. Sensible à la gouvernance éthique et au féminin, elle agit à titre de mentore pour de jeunes femmes en affaires. Elle participe aussi à des regroupements de valorisation de l’entrepreneuriat au Québec.
Anie croit fermement que les valeurs sociétales d’une entreprise ne font pas obstacle à sa rentabilité. C’est pourquoi elle endosse le rôle d’ambassadrice pour BCorp, donnant des conférences sur ce nouveau modèle d’affaires. On la sollicite également comme entrepreneure invitée aux HEC, à l’UQAM ainsi qu’à l’ÉTS pour discuter de l’importance d’inclure ses valeurs au cœur de la gestion de son entreprise.
Mère de deux enfants, Anie est motivée par sa volonté de protéger les générations futures. En misant sur l’innovation et l’écoconception au sein d’une industrie où le développement durable est loin des préoccupations, elle cherche, avec Baléco, à définir l’entreprise de demain dans un contexte transparent, respectueux des employés, de la communauté et de l’environnement.
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Le 12 mars 2018, Tammy Labelle a été nommée dirigeante principale de l’information (DPI) à Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC).
Dans son nouveau rôle, Mme Labelle favorise l’évolution de la stratégie de SPAC en matière de gestion de l’information et de technologie de l’information. À titre de DPI, elle dirige la gestion des opérations de technologie et d’importants projets à l’échelle du gouvernement qui visent à appuyer les priorités gouvernementales et les améliorations de service du Ministère.
En plus de son rôle de DPI, Mme Labelle est aussi responsable des services communs à l’échelle du gouvernement du Canada, comme les ressources humaines partagées, la gestion de l’information (GCdocs), les services partagés de gestion de cas, les finances (FreeBalance et le Système intégré des finances et de la gestion) et le programme des services de voyage partagés.
vant cette nomination, Mme Labelle était sous-ministre adjointe de la Direction générale des services intégrés. Dans le cadre de ce rôle, elle a dirigé plusieurs programmes et initiatives du gouvernement, comme la recherche sur l'opinion publique, les éditions et les services de dépôt, la Gazette du Canada, le suivi électronique des médias, la publicité, MesRHGC, GCSurplus, la gestion des biens saisis, l’Office des normes générales du Canada, ainsi que la Stratégie de service à la clientèle de SPAC.
Mme Labelle possède une vaste expérience de l'élaboration et de la mise en œuvre à grande échelle de programmes opérationnels, d'applications informatiques et de systèmes d'infrastructure. Elle est arrivée au Ministère en février 2014 en tant que directrice générale de MesRHGC et a dirigé avec succès la mise en œuvre du nouveau système de ressources humaines, MesRHGC, à l'échelle du gouvernement fédéral.
En outre, Mme Labelle a été nommée par le président du Conseil du Trésor au conseil d'administration de l'Administration du Régime de soins de santé de la fonction publique fédérale, nomination qui est entrée en vigueur en juin 2016.
Mme Labelle détient une maîtrise en administration des affaires de l'Université d'Ottawa et la certification de professionnelle de la gestion de projet de technologie de l'information.
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Pour perpétuer la tradition
Je suis natif d’un petit village en Abitibi-Témiscamingue, où les mots «communauté» et «entraide» prenaient tout leur sens et où «redonner au suivant» faisait partie du quotidien. Ces valeurs familiales ont grandement influencé la personne que je suis aujourd’hui, et teintent encore toutes mes prises de décisions. Après quelques années dans un bureau de comptables agréés, ma formation à la faculté d’Administration de l’Université d’Ottawa m’a permis de joindre l’équipe de Multivesco, une équipe soudée et socialement engagée à laquelle je m’identifiais beaucoup.
J’étais moi-même engagé avec plusieurs organisations communautaires de la régionde l’Outaouais, et ce, depuis le début de ma carrière. L’éducation ayant toujours été l’une de mes priorités, j’ai été membre du conseil d’administration de l’école Montessori d’Aylmer et de l’Académie Jeanne d’Arc d’Ottawa, ainsi que président des dons majeurs pour l’Université du Québec en Outaouais. J’ai aussi fait un don pour les bourses d’admissions de l’École de gestion Telfer, en plus d’avoir participé au programme de mentorat. Inspiré par mon mentor chez Multivesco, M. Camille Villeneuve, et par mon fils, Alexandre, qui vit avec une déficience intellectuelle et le spectre de l’autisme, je suis également fier d’avoir créé ma propre fondation, la Fondation Alexandre Charron Raymond, pour venir en aide aux personnes vivant avec des déficiences intellectuelles et à leurs familles.
Par le biais de cette fondation, administré par mes trois autres enfants, mon souhait est d’assurer la perpétuité d’une tradition de dons et de partage.
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La passion d’aider les autres à atteindre leurs objectifs
Je suis de nature extravertie, j’aime travailler avec les gens et avoir l’occasion d’avoir un impact autour de moi. C’est là une constante de ma vie.
C’est d’ailleurs ce que j’ai aimé à Telfer : la possibilité de rencontrer d’autres professionnels et de côtoyer des mentors. Cette connexion est importante et nous permet de compléter le dur travail tout en nous offrant un appui sur lequel fonder notre vie et notre carrière. Je ne peux compter le nombre de fois où j’ai eu l’occasion de recroiser au cours de ma vie professionnelle des connexions que j’avais acquises grâce à Telfer.
En réalité, c’est grâce au programme de travail-étude « Connexions » que j’ai finalement eu une proposition d’emploi à la BMO Nesbitt Burns. J’y suis restée 13 ans, et après six ans dans une autre entreprise, j’y suis retournée par passion d’aider des familles à atteindre leurs objectifs. J’ai un réel sentiment d’accomplissement lorsque quelqu’un me dit : « Je suis optimiste face à ma retraite parce que vous m’avez aidé à atteindre mes objectifs. » Cela a un réel impact sur la vie des gens et c’est une chose qu’il faut célébrer.
C’est aussi pour les mêmes raisons que j’effectue du travail bénévole. Avec le Programme de mentorat par les cadres, nous avons la possibilité de prendre un étudiant sous notre aile, de le conseiller sur le développement de sa carrière et de son réseau, et de répondre à ses questions dans un environnement sécuritaire. C’est réellement gratifiant. À titre de Présidente du 24e tournoi annuel de golf de Telfer, j’ai également participé à la création d’un fond en vue d’offrir une bourse d’admission à un étudiant ou une étudiante du Nord de l’Ontario, d’où je suis originaire. Nous avons réussi à recueillir suffisamment de dons pour remettre une bourse dès l’année même.
C’est avec et humilité que j’accepte ce prix. Je suis honorée et reconnaissante d’avoir l’occasion de redonner et appuyer la génération future.
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Redonner ce qu’on a reçu
Mes années à Telfer m’ont appris l’importance de travailler fort et de repousser mes limites. J’ai profité de tous les avantages du régime d’enseignement coopératif, qui m’a été d’une très grande aide car il m’a permis de découvrir différents emplois. Ainsi, après l’obtention de mon diplôme, j’avais déjà accumulé une année d’expérience en audit interne ce qui m’a permis de trouver un emploi dès ma sortie de l’école.
Peu de temps après avoir reçu mon diplôme, j’ai obtenu le titre de vérificatrice interne autorisée (CIA). Pour moi, c’était un réel accomplissement qui a certes accru ma crédibilité en tant que jeune vérificatrice et qui méritait d’être célébré. Au fil des années, cela a continué à m’ouvrir des portes et à m’offrir de nombreuses opportunités sur le plan professionnel. Aujourd’hui, j’ai la formation et l’expérience nécessaires pour évaluer la gouvernance des organisations, les processus de gestion du risque et de contrôle et pour faire des recommandations en vue d’améliorer le rendement. J’aime mon travail parce que je peux apprendre constamment sur les diverses activités d’une organisation et que j’ai l’occasion de rencontrer de nouvelles personnes pratiquement chaque jour.
La croissance continue et l’apprentissage sont pour moi des valeurs essentielles, c’est pourquoi il est si important pour moi de redonner à Telfer un peu de ce qu’elle m’a offert, et c’est pour moi un réel honneur de recevoir ce prix. Cela démontre qu’il n’est pas nécessaire d’attendre des années pour faire une différence. On peut redonner en argent et en temps un peu de ce qu’on a reçu à tout âge, quelles que soient les ressources dont on dispose. Il ne faut pas s’asseoir sur nos lauriers : réfléchissez à ce que vous avez à offrir et au type de contribution que vous pouvez faire, puis passez à l’action.
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Des contributions sur plusieurs fronts
J’ai débuté des études en commerce, mais en 1969, j’ai découvert l’existence d’un tout nouveau programme de maîtrise en administration de la santé, et depuis ce jour je n’ai plus jamais remis ce choix en question.
Bien sûr, l’éducation formelle vous permet d’obtenir un diplôme et vous ouvre des portes, mais ce n’est qu’une base. Vous devez ensuite bâtir sur cette fondation à partir de vos expériences, de vos succès, mais surtout, de vos échecs. En fait, si vous ne faites jamais d’erreurs, c’est probablement que vous n’avez pas accompli grand-chose.
J’ai accompli mes 10 premières années de carrière avec beaucoup de satisfaction à l’Hôpital général d’Ottawa, après quoi je suis devenue chef de la direction de ce qui était alors devenu l’Hôpital de Hull. Cependant ma contribution se limitait à une seule ville, et à un seul hôpital. Je savais néanmoins que je voulais contribuer à plus grande échelle. J’ai alors j’ai accepté un emploi subalterne au gouvernement dans le domaine de la santé autochtone .
J’ai rapidement constaté à quel point les services aux autochtones étaient déficients à certains endroits. Cela m’a incité à développer une vision véritablement nationale. Il ne faut pas limiter notre perspective ou notre mandat. Il faut au contraire prendre en considération tous les points de vue, même si parfois certains sont divergents. Le respect et la collaboration constituent la clé, particulièrement si l’on veut aborder les défis complexes des politiques publiques d’aujourd’hui.
Cette approche m’a beaucoup servie dans mon rôle de sous-ministre déléguée, puis de sous-ministre auprès des communautés des langues minoritaires dans l’ensemble du pays, avec comme résultat la prospérité des organisations qui peuvent continuer aujourd’hui à faire une différence dans leur milieu. Je suis extrêmement fière de ces réalisations et je pense que c’est la principale raison pour laquelle on m’a remis l’Ordre du Canada en 2016.
Je me sens à la fois humble et reconnaissante d’avoir obtenu cette distinction prestigieuse. Je n’avais jusqu’alors jamais réalisé que ma contribution s’étendait sur plus de 30 ans! C’est un peu comme les intérêts composés: qu’importe si la contribution de départ est minime, la détermination, la persévérance et la confiance font en sorte que votre contribution finira par être appréciée comme jamais vous n’auriez pu l’imaginer.
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La voie du succès
Pour moi, il n’y a pas de recette pour réussir. Il n’y a pas de raccourci. Il faut travailler fort, et savoir prendre les journées et les tâches une à la fois. Je peux vous dire que j’en ai arraché à ma première année à Telfer. L’université représentait tout un défi par rapport à l'école secondaire à North Bay. Mais grâce à des professeurs hors pair et à un travail soutenu, j’ai trouvé mon rythme.
L’École Telfer m’a initié au milieu des affaires, mais plus important encore, m’a enseigné le travail d’équipe, l’importance d’exprimer ses idées avec précision et de façon succincte et de respecter les échéances. Tout cela m’a aidé dans absolument tout ce que j’ai entrepris depuis, que ce soit obtenir mon diplôme à l’école de droit, devenir en six ans un partenaire à part entière d’une entreprise, négocier un règlement de 500 millions de dollars dans le cadre d’un conflit dans le secteur minier et rejoindre un réseau mondial de spécialistes de la lutte contre la fraude et du recouvrement d’actifs.
J’adore relever des défis, tels que ceux apportés par tout nouveau dossier. Rencontrer de nouveaux clients, me familiariser avec une nouvelle entreprise, travailler de concert avec des leaders mondiaux dans leurs domaines respectifs et préparer un dossier pour le juge.
Tout ce que je fais est un travail d’équipe. Chacun des membres de cette équipe, qu’il soit jeune avocat ou avocat chevronné, commis ou adjoint, joue un rôle important. Avoir une telle attitude est essentiel. Quelqu’un qui n’est pas un joueur d’équipe ne peut avoir une attitude positive ni relever des défis avec enthousiasme. J’ai le privilège de travailler avec un groupe de gens exceptionnels et extrêmement doués qui partagent avec moi une véritable passion pour le droit. Je partage ce prix avec eux. Dans notre cabinet, le travail est plus important que l’accomplissement individuel.