Blogue de carrière
La préparation d’une entrevue peut être un processus stressant. Si vous le faites, faites-le bien : cette préparation pourrait influer énormément sur votre rendement en entrevue. Voici quelques conseils qui pourraient vous aider à réussir votre prochaine entrevue.
Anticipez les questions
Relisez l’offre d’emploi mot à mot et soulignez les mots clés. Relevez les compétences clés que l’employeur recherche, puis énumérez vos qualités qui correspondent aux attentes des recruteurs. Essayez d’intégrer ces qualités dans vos réponses. Commencez par les questions génériques et omniprésentes telles que « Parlez-moi de vous » et « Quelles compétences et aptitudes apportez-vous à ce poste ? » Passez ensuite à des questions plus précises relatives à l’employeur et/ou au poste.
Manifestez votre enthousiasme
Cela signifie bien plus que de simplement sourire aux intervieweurs. Il est également important d’effectuer des recherches sur l’historique, la culture et les initiatives récentes de l’organisation (repérez leur page Web « médias »). Assurez-vous de lire ses énoncés de vision et de mission ainsi que sa page « carrières ». Trouvez des points qui vous intéressent et assurez-vous d’en parler au cours de votre entrevue.
Préparez vos propres questions
Les entrevues ne servent pas uniquement à permettre aux recruteurs de vous poser des questions et de découvrir si votre candidature cadre avec le poste. Elles sont également l’occasion pour vous de déterminer si le poste en question constitue une bonne occasion pour vous et si l’organisation vous convient. Poser les bonnes questions est également un excellent moyen de montrer votre connaissance du domaine et votre intérêt pour ce dernier. Assurez-vous de poser deux ou trois questions réfléchies à la fin de votre entrevue, et profitez de cette occasion pour en apprendre davantage sur la culture de l’organisation, ses attentes et ses projets de développement.
Vous souhaitez recevoir des conseils d’experts sur la façon de vous préparer aux entretiens d’embauche ? Prenez un rendez-vous sur la préparation et la technique d’entrevue avec la coordonnatrice de développement professionnel du Centre des carrières à partir de Destination carrière.
Un employeur coop potentiel a enfin communiqué avec vous et vous a convoqué à un entretien. Mais il y a un hic : c’est un entretien virtuel… et vous n’avez jamais eu, en fait, d’entretien virtuel.
La pandémie de COVID-19 a transformé non seulement la manière dont nous apprenons, mais aussi la manière dont nous travaillons. Au lieu des entretiens d’embauche en personne auxquels nous avons tous été habitués, nous avons dû nous familiariser rapidement avec les entretiens virtuels. Les entretiens virtuels ressemblent aux entretiens en personne : ils sont anxiogènes, stressants et généralement durs sur nos nerfs ! Mais ils ont comme « attraits » additionnels les dysfonctionnements de caméra, les bruits de fond incontrôlables et les classiques problèmes de connexion Internet. Rassurez-vous, cependant : voici trois conseils rapides qui vous aideront à briller dans votre prochain entretien d’embauche virtuel !
Conseil no 1 : ayez la tête de l’emploi
Vous voulez impressionner l’employeur ? Le moyen le plus simple d’y arriver est d’avoir la tête de l’emploi. Le fait de porter une tenue professionnelle montre votre professionnalisme et votre respect envers l’intervieweur. De plus, cela vous aidera à vous concentrer et à vous sentir plus en confiance. Donc, même si l’employeur ne peut pas voir le bas de votre corps, nous vous suggérons à tout le moins de porter un bas (en termes clairs : un « vrai » pantalon, et non le même bas de pyjama que vous portez depuis le début de la semaine).
Petite astuce : les couleurs foncées ressortent mieux à l’écran !
Conseil no 2 : maîtrisez votre technologie
La technologie joue un rôle clé dans le succès des entretiens d’embauche virtuels, et maintenant est le moment parfait de vous familiariser avec elle. Maîtrisez le logiciel sur lequel votre entretien sera réalisé, que ce soit Google Meet, Zoom, Microsoft Teams ou Skype. Il existe en ligne des tonnes de ressources pour vous aider à comprendre toutes les fonctionnalités liées à ces plateformes. Exercez-vous à allumer et à éteindre votre caméra, à éteindre et à rallumer votre microphone ainsi qu’à utiliser la fonction de clavardage, qui vous permettra de prendre contrôle de la situation en cas de pépin technique. N’oubliez pas de tester votre connexion Internet et de vous assurer que vous avez tout le matériel nécessaire (caméra Web, casque d’écoute, microphone, etc.)
Petite astuce : Si un pépin survient, ne nous inquiétez pas : faites preuve d’honnêteté et de patience, et faites de votre mieux pour résoudre le problème. Nous sommes tous passés par là.
Conseil no 3 : préparez-vous, et amusez-vous !
Bien que vous puissiez réaliser votre prochain entretien d’embauche depuis la maison, vous devez la traiter avec le même degré de préparation et d’assurance que s’il s’agissait d’un entretien en personne. Cela signifie : se présenter à l’heure, et maintenant que les poignées de main sont hors de question, s’assurer de pouvoir se présenter avec assurance au début de la rencontre. De plus, préparez vos questions pour l’employeur et exercez-vous à établir un contact visuel avec la caméra Web, et non avec l’écran.
Petite astuce : C’est notre nouvelle réalité, alors essayez de sourire, de rire et d’apprécier votre conversation avec votre prochain employeur potentiel !
Vous avez besoin de vous exercer davantage ? Prenez rendez-vous pour une simulation d’entretien d’embauche avec la conseillère en carrière du Centre des carrières de Telfer par l’entremise de Destination carrière, et recevez des conseils personnalisés !
Maintenant, allez réussir votre entretien !
Si vous cherchez un emploi et que vous n’avez jamais pris part à un entretien d’embauche sur Zoom, sur Teams, sur Skype ou sur tout autre type de plateforme vidéo, vous comptez sans doute parmi une minorité de candidats. Vous connaissez sans doute déjà les principes de base, mais nous souhaitions vous rafraîchir la mémoire afin que vous puissiez bien vous préparer.
1. Veillez au bon fonctionnement de vos outils technologiques
Assurez-vous d’avoir :
- une connexion Internet fiable;
- des piles chargées;
- une caméra qui fonctionne;
- un microphone fonctionnel;
- toutes les applications requises (correctement installés) ainsi que les modules d’extension;
- le bon angle de caméra;
- un ami ou un parent avec qui répéter !
2. Corrigez tous les problèmes techniques à l’avance
Éviter :
- le désordre ainsi que les objets embarrassants ou trop personnels en arrière-plan;
- l’éclairage médiocre;
- les bruits de fond;
- toute source d’inconfort physique;
- les vêtements dont les couleurs jurent ou dont les motifs créent de la distraction;
- les alertes de médias sociaux, de messagerie texte ou de courriel.
3. Répétez jusqu’à ce que cela devienne naturel
Pourquoi ne pas :
- noter vos points à discuter et vos réponses aux questions anticipées (les entretiens par vidéo vous permettent de prendre des notes, alors tirez-en parti);
- répéter sous la douche;
- vous exercer virtuellement avec un pair;
- prendre rendez-vous pour une simulation d’entrevue sur Teams avec une spécialiste du Centre des carrières par l’entremise de Destination carrière.
4. Préparez-vous.
- Assurez-vous de noter vos points à aborder sous forme de puces.
- Dressez une liste de questions pour vos intervieweurs et assurez-vous d’avoir de l’espace pour noter leurs réponses.
- Ayez une tasse de café ou une autre boisson pour éviter d’agiter nerveusement vos mains et pour créer une ambiance légèrement plus conviviale.
5. Acceptez vos erreurs.
N’oubliez pas :
- Nul n’est parfait en entrevue vidéo, sauf les robots. Et vous êtes un humain, pas un robot.
- Les erreurs ne constituent pas la fin du monde; ce qui compte, c’est la manière dont vous vous remettez de vos erreurs.
- Si vous ratez une réponse, prenez une grande inspiration, admettez que vous êtes passé à côté de la question, et demandez simplement si vous pouvez vous reprendre.
- L’humilité, l’humour et l’humanité sont aussi des qualités engageantes.
6. Ayez une attitude positive
Tâchez de maintenir :
- une attitude amicale et un beau sourire;
- votre regard sur la caméra (et pas sur vos notes);
- un ton conversationnel (l’écoute est primordiale).
7. Exprimez votre gratitude
N’oubliez pas :
- d’envoyer à chacun de vos intervieweurs un mot de remerciement dans les 24 heures suivant votre rencontre; reconnaissez aussi le travail de la personne qui a pris le temps de coordonner l’entretien;
- de réitérer votre intérêt pour le poste et de rappeler à vos intervieweurs la valeur que vous apportez à l’équipe.
Je viens d’avoir une entrevue pour le poste de mes rêves ! Quelle est la prochaine étape ? Que puis-je faire pour augmenter mes chances de décrocher cet emploi ? » De nombreux étudiants ne sont pas certains de ce qu’ils devraient faire en guise de suivi après une entrevue. Un courriel de suivi d’un ton professionnel est une excellente manière d’entrer en contact avec les intervieweurs et d’obtenir les mises à jour et l’information pertinentes au sujet du poste.
Voici les étapes fondamentales à suivre au moment de créer un courriel de suivi professionnel :
Étape 1 – Choisissez la bonne ligne d’objet
Une bonne ligne d’objet permet aux recruteurs d’ouvrir votre courriel plus rapidement que n’importe quel autre courriel. Ne faites que répondre au plus récent courriel qu’ils vous ont envoyé. Les recruteurs porteront beaucoup plus attention à votre courriel.
Étape 2 – Privilégiez la simplicité
Le corps du courriel devrait être simple afin de ne pas exiger trop de temps et d’effort de la part du lecteur. Soyez direct : évitez d’être timide ou vague. Remerciez les recruteurs de l’entrevue et de leur temps, réitérez votre enthousiasme à l’égard du poste et invitez‑les à communiquer avec vous s’il y a des nouvelles.
Étape 3 – Cliquez sur Envoyer
Cela peut être l’étape la plus difficile ! De nombreux étudiants craignent que leur courriel de suivi puisse déranger les recruteurs et donner l’impression qu’ils sont désespérés dans leur recherche d’emploi. C’est un sentiment complètement naturel, mais il est crucial d’envoyer le courriel de suivi au moment opportun. N’hésitez pas de communiquer avec les recruteurs si vous avez besoin de recevoir des mises à jour.
Les entretiens d’embauche par vidéo ou par Skype sont de plus en plus communs aujourd’hui sur le marché du travail. Vous avez probablement été convié à une entrevue par Skype au moins une ou deux fois dans votre vie. Si ce n’est pas le cas, vous le serez tôt ou tard. De plus en plus d’employeurs utilisent Skype pour leur première ronde d’entrevues. C’est donc une bonne idée de renforcer ses compétences en matière d’entrevues numériques. Voici cinq conseils clés qui vous aideront à réussir votre prochaine entrevue par Skype avec brio :
Conseil no 1 : Faites un essai.
Il n’y a rien de pire que d’allumer son portable en vue d’un entretien d’embauche et de se rendre compte que le son est en panne, que la caméra ne fonctionne pas, etc. Pour éviter ces incidents, assurez-vous d’avoir téléchargé, installé et mis à l’essai toutes les applications de Skype bien avant l’entrevue. Effectuez plusieurs vérifications, notamment du microphone, de l’éclairage, du réglage de la caméra (pour que votre visage soit bien cadré), et déterminez la meilleure pièce où effectuer votre entrevue.
Conseil no 2 : Répétez. Répétez. Répétez.
Au cours de vos premiers entretiens d’embauche par vidéo, il est fort probable que vous vous sentiez mal à l’aise au fur et à mesure que vous déterminez où regarder, quoi faire avec vos mains ou à quel volume parler. Toutefois, il est facile de régler tous ces détails à l’avance. Répétez avec un ami; fournissez-lui une liste de questions auxquelles vous vous attendez et demandez-lui de faire une simulation avec vous. N’oubliez pas le point de vue de l’intervieweur : pour regarder l’intervieweur dans les yeux, fixez l’objectif de votre caméra, et non le visage de l’intervieweur.
Conseil no 3 : Portez une tenue appropriée.
Portez la même tenue que vous porteriez si vous vous rendiez à une entrevue en personne. Ne succombez pas à la tentation de porter une tenue professionnelle au-dessus de la taille seulement. Porter une tenue complète vous aidera à demeurer en mode « entrevue », surtout si vous devez vous lever.
Conseil no 4 : Préparez votre milieu.
Assurez-vous que la pièce dans laquelle vous faites l’entrevue est assez silencieuse et qu’elle ne comporte pas trop de sources de distraction. Un arrière-plan encombré pourrait distraire vos interviewers et leur donner la mauvaise impression en ce qui a trait à votre degré d’organisation. Choisissez un arrière-plan propre, simple et neutre, d’allure professionnelle et permettant aux interviewers de se concentrer sur vous, et vous seulement.
Conseil no 5 : Demeurez présent.
Tout au long de votre entrevue Skype, portez particulièrement attention à ce qui se passe. Signalez à vos interlocuteurs que vous les écoutez en acquiesçant vocalement à ce qu’ils disent : vous leur confirmerez ainsi que la technologie fonctionne correctement et que vous êtes effectivement à l’écoute. Soyez également attentif à votre gestuel : adoptez une bonne posture, maintenez un contact visuel, inclinez‑vous vers l’avant et acquiescez d’un signe de tête pour montrer à vos interviewers que vous vous investissez dans la conversation.
En conclusion, en ce qui a trait aux entrevues par Skype, la planification est cruciale. Cela vous évitera un stress considérable et vous aidera à mieux performer. Vous souhaitez en savoir plus sur les entrevues par Skype et répéter ? Le personnel du Centre des carrières de Telfer peut vous aider ! Prenez rendez-vous pour recevoir des conseils sur l’entrevue par Skype sur le site Web de Destination carrière, ou présentez‑vous au DMS 1100 les jeudis pour une consultation sans rendez-vous de 30 minutes avec une professionnelle du Centre des carrières.
Source : www.job-hunt.org/IT-job-search/skype-job-interview.shtml (en anglais)
Lentement mais sûrement, au fur et à mesure que vous évoluerez à l’École de gestion Telfer et intégrerez le milieu des affaires, vous aurez à revêtir une « tenue professionnelle », que ce soit à une entrevue ou à un événement de réseautage. À l’instar de la technologie et du monde du travail, la conception de « tenue professionnelle » s’est transformée considérablement au cours des dernières décennies. Il vaut donc la peine de revisiter ce code vestimentaire et de défaire certains des mythes qui en font une notion trop compliquée et contraignante.
Mythe no 1 : Il faut tout coordonner.
Si les tailleurs-jupes, tailleurs-pantalons et costumes deux-pièces demeurent des valeurs sures de la garde-robe professionnelle, il se peut que vous trouviez le tout un peu trop formel, oppressant ou similaire à un déguisement. Heureusement, une merveilleuse solution de rechange s’offre à vous : les hauts et les bas habillés interchangeables, comme un pantalon ou une robe/jupe habillés et un blazer d’une couleur différente. Exemples : une robe droite prune portée sous un blazer noir; un pantalon habillé marine et un blazer charbon; une jupe crayon gris perle et un blazer crème, etc.
Astuce : N’essayez pas d’agencer un haut et un bas de la « même » couleur comme s’il s’agissait d’un tailleur ou d’un costume; si vous combinez un haut et un bas qui ne sont pas taillés exactement dans la même matière, assurez-vous qu’ils sont de couleurs assez contrastantes. Et oui, vous pouvez tout à fait marier le marine et le noir. ;0)
Mythe no 2 : Le noir est toujours le meilleur choix.
Si vous envisagez d’acheter un nouveau costume ou tailleur (ou votre tout premier !), et que vous songez à le choisir noir, pensez-y à deux fois avant de faire un tel investissement. Si le noir est une couleur conservatrice qui évoque l’autorité, il peut avoir l’air sévère sur beaucoup de gens. Si vous trouvez que le noir vous donne un air terne, essayez une autre couleur neutre sombre comme marine, charbon, gris souris, olive ou, si vous avez le teint très pâle, bleu acier.
Astuce : On devrait réserver les costumes et tailleurs noirs à des occasions formelles très précises (obsèques, galas, mariages, etc.)
Mythe no 3 : Une couturière ou un tailleur, ce n’est bon que pour les ourlets.
Les costumes, tailleurs et vêtements mal ajustés, aussi chers et luxueux soient-ils, ne vous donneront jamais l’air professionnel. Et il est probable que même les blazers, vestons, jupes et pantalons les mieux ajustés que vous puissiez trouver en magasin ne vous fassent pas tout à fait à 100 %. La bonne nouvelle, c’est que couturiers et tailleurs sont des faiseurs de miracles : ils peuvent réaliser une myriade de retouches qui feront passer votre vêtement de « passable » ou de « visiblement emprunté » à « WOW ! »
Astuce : Si les retouches ne sont pas incluses avec votre achat, prévoyez dépenser entre 10 $ et 35 $ par vêtement pour obtenir un ajustement parfait qui vous vous donnera fière allure.
Mythe no 4 : Une tenue professionnelle, ça peut sembler étrange et inconfortable… et c’est normal.
Si vous ne « sentez pas » une tenue donnée, vous ne tromperez personne. Si un vêtement professionnel ne rehausse pas immédiatement votre degré d’assurance, c’est qu’il n’est tout simplement pas pour vous. Trouvez ce qui vous convient : tous les banquiers ne portent pas un costume à rayures, et toutes les apprenties comptables ne portent pas un veston sévère en laine bouclée avec un rang de perles. Tous les hommes ne se sentent pas à l’aise dans un costume prince‑de-Galles, et toutes les femmes ne se plaisent pas en talons hauts et en jupe crayon. Prenez le temps de vous familiariser avec ce qui vous convient, et suivez votre instinct.
N’oubliez pas : Votre tenue professionnelle vous appartient, et c’est vous qui la portez, et non l’inverse.
Mythe no 5 : Il faut éviter à tout prix la moindre touche personnelle.
Se conformer à un code vestimentaire exigeant une tenue professionnelle ne signifie pas qu’il faille s’abstenir complètement d’exprimer sa personnalité. Il est tout à fait approprié d’intégrer un bijou vintage, des escarpins colorés (à bout fermé), des chaussettes à motif, un haut à volants ou une cravate de couleur vive à sa tenue, tant et aussi longtemps que ces éléments soient de bon ton et que l’ensemble dise : « Je suis prêt. Je suis brillant. Je suis compétent. »
Astuce : Si votre instinct vous dit qu’une tenue ou un vêtement ne conviendrait pas à une rencontre avec le premier ministre, alors il est probable que ça ne soit pas conforme au code vestimentaire exigeant une « tenue professionnelle ».
J’espère que cet article facilitera votre sélection d’une tenue professionnelle dans le futur. N’oubliez pas : Dans toute circonstance où vous devez afficher aisance et assurance, comme une entrevue ou un événement de réseautage, la clé est de s’y préparer. N’attendez pas à la dernière minute pour décider ce que vous porterez : trouvez quelques solutions, demandez l’opinion de vos proches, et photographiez-vous de la tête aux pieds pour avoir une meilleure idée.
En tant qu’étudiant de Telfer, vous êtes à une étape déterminante de votre vie : l’une au cours de laquelle vous pouvez expérimenter, croître et, naturellement, faire des erreurs. La bonne nouvelle, c’est que vos années à Telfer constituent pour vous le moment idéal d’apprendre de ces erreurs et de rompre avec les vilaines habitudes qui pourraient éventuellement nuire à votre carrière. Voici donc cinq mauvaises habitudes courantes chez de nombreux d’étudiants (qu’ils en soient conscients ou non) et quelques conseils pour s’en défaire.
Mauvaise habitude no 1 : Se présenter en retard et/ou non préparé
Si vous tendez à arriver échevelé, en retard ou non préparé à vos cours, rendez-vous et réunions, soyez conscient que ce comportement risque d’être perçu comme une marque d’indifférence et un manque de respect. Il se peut que vos camarades de classe, professeurs et fournisseurs de services ne semblent que vaguement agacés par votre négligence, mais sachez que vos futurs gestionnaires et collègues ne sauront la tolérer.
Que faire ? Commencez tôt. Dès que vous fixez un rendez-vous ou planifiez une réunion, assurez‑vous : i) de préparer ce dont vous avez besoin (documents, renseignements personnels, questions, recherche, etc.); ii) de créer une alerte (ou plusieurs) sur votre téléphone. Si vous ne savez pas quoi préparer en vue d’un rendez-vous ou d’une réunion, demandez simplement à la personne responsable ! Se renseigner à l’avance est en soi une marque de considération.
Les occasions ne perdent pas de temps
avec ceux qui manquent de préparation.
– Idowu Koyenikan
Mauvaise habitude no 2 : Imputer ses erreurs aux autres (ou aux circonstances, ou encore au milieu)
Personne ne s’attend à ce que vous soyez parfait. Il nous arrive TOUS, parfois, d’oublier, de nous laisser aller à la procrastination et de livrer un rendement insatisfaisant. Et lorsque cela se produit, notre première réaction est de protéger notre ego. Ce mécanisme de défense, si vous n’apprenez pas à le maîtriser, vous fera paraître immature et mal préparé au monde professionnel.
Que faire ? Soyez honnête avec vous‑mêmes : réfléchissez à ce qui s’est passé, et essayez de déterminer ce que vous auriez pu faire autrement pour obtenir un résultat différent. N’oubliez pas : reconnaître ses erreurs n’est pas un signe d’incompétence ou de faiblesse. C’est une marque d’humilité et de maturité, mais surtout une preuve de sa capacité à grandir. Et ça, c’est un facteur de réussite.
Toutes les erreurs sont pardonnables
si leur auteur a le courage de les admettre.
– Bruce Lee
Mauvaise habitude no 3 : Ne pas exprimer de la gratitude
En qualité d’étudiants de Telfer, vous recevez l’aiguillage, l’encadrement, les encouragements, l’endossement, les enseignements et les rétroactions de nombreuses personnes. Certaines de ces personnes sont payées pour vous offrir un tel soutien, d’autres, non. Or, que vous ressentiez ou non de la gratitude envers ces personnes n’a pas d’importance : ne pas exprimer de la gratitude envers les gens qui contribuent à votre réussite est impoli, voire grossier.
Que faire ? Faites de la gratitude votre attitude par défaut. Témoigner une sincère appréciation à vos camarades de classe, collègues, intervieweurs, professeurs, superviseurs et fournisseurs de services est plus qu’une marque de savoir-vivre : c’est une façon ingénieuse (et économique) de créer une impression positive durable autour de vous. La recherche a démontré que l’expression de la gratitude, que cette dernière soit méritée ou non, est aussi bénéfique pour le donneur que pour le receveur, car elle génère invariablement une réponse positive. En d’autres mots, un petit « merci » ne fait JAMAIS de tort.
La gratitude est une monnaie que l’on peut frapper pour soi-même et dépenser sans craindre la faillite.
– Fred De Witt Van Amburgh
Mauvaise habitude no 4 : Faire ce qui est demandé, et rien de plus
Si faire son travail avec diligence constitue le moyen naturel d’impressionner son employeur au moment d’entrer en fonction, se conformer religieusement à sa description de tâche sans jamais aller au-delà de ce qui est attendu n’est pas nécessairement le meilleur moyen de faire sa marque. En réalité, en attendant passivement de recevoir des directives de votre patron, vous réduisez activement vos chances de recevoir une recommandation favorable de sa part dans le futur.
Que faire ? Lorsque vous commencez à vous sentir plus à l’aise dans votre rôle, commencez à porter attention aux projets et tâches auxquels vos collègues et supérieurs immédiats travaillent. Il est possible que vous ayez été embauchés pour exécuter un ensemble de tâches bien précises, mais cela ne signifie pas que vous deviez vous abstenir de faire autre chose. Demandez à votre gestionnaire si votre aide est requise ailleurs, et tentez de voir s’il n’y a pas d’autres projets négligés auxquels vous pourriez vous attaquer. Si vous cherchiez une façon de montrer votre « créativité », votre « sens de l’initiative » et votre « leadership » (vous l’avez deviné, dans le but de bâtir un CV solide), c’est le moment d’agir.
Les personnes qui ne font jamais plus que ce pour quoi
elles sont payées ne seront jamais payées plus que pour
ce qu’elles font.
– Elbert Hubbard
Mauvaise habitude no 5 : Avoir une attitude négative
Certains de vos proches vous ont peut-être répété ceci à plusieurs reprises par le passé : « Entoure-toi de gens positifs. » Et ils avaient raison : personne n’a besoin dans son cercle de « vampires » bouffeurs d’énergie qui se nourrissent de ragots et de drame. Les éviter est une chose. Ne pas devenir l’un d’entre eux en est une autre. Si vous recourez souvent aux vociférations et aux rumeurs pour attirer l’attention de vos collègues, ou si vous tendez à souligner l’aspect moins reluisant de chaque chose, faites attention : votre négativité pourrait devenir votre pire ennemi sur le plan professionnel.
Que faire ? Incarnez votre idéal
Avant de parler, demandez-vous si ce que vous vous apprêtez à dire est bienveillant, utile et édifiant. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut reformuler. Cultivez la pensée et le dialogue positifs dans tous les aspects de votre vie, et les choses (et les personnes) positives se manifesteront d’elles‑mêmes !
Incarnez l’attitude que vous voulez
attirer autour de vous.
– Tim DeTellis
De temps en temps, nous devons tous appuyer sur « Pause » pour savoir si nous sommes sur la bonne voie. J’espère que ces quelques lignes vous inciteront à réfléchir à ce que vous voulez devenir en tant que professionnels et à ajuster votre attitude, au besoin, pour atteindre la version optimale de vous-mêmes.
Une gestionnaire recruteuse très sage m’a dit un jour : « Ne pas poser de questions en entrevue, c’est se tirer dans le pied. En tant que recruteuse, j’y vois un manque de préparation et/ou d’intérêt. Dans un cas comme dans l’autre, pour le candidat, c’est la fin du processus. » Si les recruteurs peuvent tirer de précieux renseignements de vos réponses à leurs questions, ils peuvent déduire autant d’information à partir de vos questions. Et ils le feront assurément.
Comme le mot le suggère, une « entrevue » est un processus mutuel : à l’instar des recruteurs, qui doivent vous poser des questions pour déterminer si vous êtes le bon candidat, vous devez vous aussi leur poser des questions pour savoir si le poste vous convient. Voici donc une série de questions qui pourront vous aider à prendre une meilleure décision (et à faire une meilleure impression) au cours du processus de recrutement.
Renseignez-vous sur les attentes de l’employeur
Poser des questions précises sur les attentes de l’employeur est une excellente façon de manifester clairement votre intérêt à l’égard du poste et votre désir d’y réussir.
- À quels atouts/qualités attribuez-vous le succès de mes prédécesseurs ?
- Sur quels critères vous fonderez-vous pour évaluer mon rendement ?
- Quel type d’objectifs d’apprentissage/de formation devrai-je atteindre au cours des six premiers mois suivant mon entrée en poste ?
N’oubliez pas : PRENEZ DES NOTES. Ces questions peuvent souvent mener à des éléments d’information cruciaux qui n’apparaissent pas dans la description du poste.
Renseignez-vous sur la culture organisationnelle
En cherchant à en savoir plus sur le milieu de travail, vous envoyez un important message : vous savez ce qui vous convient, et vous voulez vous assurer que vous serez heureux au travail et que vous y excellerez.
- Comment décririez-vous l’atmosphère de travail en trois mots ?
- Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail pour cette entreprise/organisation ?
- Quelle est la période de l’année la plus occupée/riche en défis, et pourquoi ?
N’oubliez pas : Pensez aussi à ce que VOUS voulez. Vous êtes vous-même, dans une certaine mesure, en train d’interviewer un employeur potentiel. Profitez de l’occasion pour avoir une idée plus précise des valeurs que l’organisation tient en haute estime pour vérifier qu’elles correspondent aux vôtres.
Renseignez-vous sur l’évolution de l’entreprise/organisation
Le fait que vous exprimiez une réelle curiosité au regard de l’entreprise/organisation en posant des questions précises prouve que vous avez fait vos recherches et que votre candidature mérite d’être examinée sérieusement.
- Quels sont actuellement les principaux défis à relever/occasions à saisir pour votre entreprise/organisation ?
- Quel est votre plus grand compétiteur, et pourquoi ?
- Comment l’entreprise/organisation a-t-elle évolué au cours des dernières années ?
N’oubliez pas : RÉFLÉCHISSEZ-Y. Évitez de poser des questions auxquelles il serait facile de répondre avec un peu de recherche. D’abord, passez en revue le site Web de l’entreprise/organisation. Prenez le temps d’examiner soigneusement son énoncé de mission, ses valeurs, ses pages « Carrières » et « Médias », de même que son plan stratégique. Préparez ensuite vos questions à la lumière de ce que vous avez appris.
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Quelques règles d’or
- ÉCOUTEZ ACTIVEMENT les réponses des intervieweurs, et PRENEZ DES NOTES.
- AJUSTEZ votre liste de questions au fur et à mesure que l’entrevue avance.
- MANIFESTEZ UN INTÉRÊT RÉEL pour les points de vue, les projets et le travail de vos intervieweurs. Nous aimons tous parler de nous-mêmes. Donnez-leur l’occasion de le faire, et faites-leur sentir qu’ils reçoivent votre attention et votre validation. L’entrevue se terminera ainsi sur une note positive, et cela rendra votre candidature plus MÉMORABLE.
Comme vous pouvez le constater, ces questions vont bien au-delà de la typique question : « Quand devrais-je m’attendre à avoir des nouvelles de votre part ? » J’espère que ces quelques conseils vous aideront à créer une liste unique de questions judicieuses grâce auxquelles vous pourrez épater vos intervieweurs et prendre une décision plus éclairée.
IMPORTANT : Naturellement, les questions énumérées ci-dessus ne sont que des suggestions. Vous devriez toujours vous en remettre à votre propre jugement pour déterminer si une question est appropriée et pertinente ou non. Par exemple, si l’employeur met l’accent sur les occasions d’avancement dans son offre d’emploi, vous auriez sans doute intérêt à vous renseigner sur la question au cours de l’entrevue.
Passer une entrevue pour le job de vos rêves, qu’il s’agisse d’un poste coop, d’un stage ou d’un emploi à temps plein, peut être un exercice stressant. C’est le moins qu’on puisse dire. Si nombre d’entrevues ont lieu en personne, il est fort probable que vous serez convoqué à une entrevue téléphonique au cours de votre carrière.
Les employeurs recourent souvent à cette solution en appui au processus de présélection. On s’imagine souvent qu’il est moins intimidant de faire une entrevue téléphonique qu’une entrevue en personne, car l’employeur ne tient pas compte de la gestuelle ni de la tenue professionnelle. Cela dit, il y a d’autres éléments à prendre en compte lorsque l’on parle à un employeur au téléphone, comme l’enthousiasme que vous manifestez en répondant aux questions et l’intérêt sincère que vous exprimez pour le poste et l’entreprise.
Dans les lignes qui suivent, je vous propose quelques conseils qui vous aideront à briller à votre prochaine entrevue téléphonique et qui augmenteront vos chances d’être convoqué à une seconde entrevue.
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Concentrez-vous et éliminez les sources de distraction
Assurez-vous de livrer votre entrevue dans un lieu silencieux et exempt de distractions où vous pouvez parler en privé. Cela vous aidera à éliminer toute source possible de bruit de fond que l’employeur pourrait percevoir. Si vous faites votre entrevue téléphonique à partir de la maison, je vous recommande de vous asseoir à une table ou à un bureau pour la durée de l’appel. Lorsque je suis entouré de sources de distraction, je tends à perdre ma concentration et le fil de mes pensées; par conséquent, je trouve important de préparer un « poste » de travail en prévision de l’entrevue.
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Préparez vos notes
Comme pour une entrevue en personne, vous devriez réunir vos pensées et coucher sur papier quelques éléments de réponse aux questions courantes auxquelles vous vous attendez. Dans le cas d’une entrevue téléphonique, la différence est que vous pouvez vous référer à vos notes. Bien que cela puisse soulager vos nerfs un peu, ne préparez pas des réponses toutes faites aux questions, car il est possible qu’en les lisant mot à mot, vous sembliez manquer d’authenticité.
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Écoutez attentivement
Au cours d’une entrevue téléphonique, tout particulièrement, il est courant de n’écouter que le premier segment d’une question et de ne pas porter attention à ce que l’employeur veut savoir globalement. Beaucoup de candidats sautent aux conclusions trop rapidement et commencent à répondre aux questions avec empressement, sans prendre une pause de 10 à 15 secondes pour mettre de l’ordre dans leurs idées et se concentrer sur la façon de mettre en valeur leurs aptitudes et leur expérience en fonction des besoins de l’entreprise. Il est parfois difficile de savoir quand s’arrêter de parler pendant un appel téléphonique, car un long silence inconfortable peut survenir lorsque l’intervieweur rédige ses notes.
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Faites un suivi
Nombreux sont ceux et celles qui omettent cette étape cruciale du processus d’entrevue, étape qui peut pourtant faire la différence entre votre sélection pour l’étape suivante ou votre élimination du bassin de candidats. Bien que nous n’ayez pas rencontré les intervieweurs en personne, il est tout de même primordial que vous fassiez un suivi auprès de ces derniers dans les 48 heures suivant l’entrevue pour les remercier de leur temps et de leur attention.
J’espère que, grâce à ces conseils, vous vous sentirez plus à l’aise au moment de livrer votre prochaine entrevue téléphonique ! Je vous souhaite bon succès dans vos entrevues futures !
Certains d’entre nous ont déjà entendu parler du ghosting (de l’anglais ghost, qui veut dire « fantôme ») dans le contexte des fréquentations entre personnes célibataires. C’est une notion assez vague. Si certains définissent le ghosting comme le fait d’interrompre toute forme de communication avec une personne, que l’on ait eu ou non un premier rendez-vous avec elle, d’autres estime qu’on ne peut ghoster quelqu’un qu’après un premier rendez-vous, par exemple en cessant de répondre aux messages texte (probablement par peur de confronter la personne en lui admettant son désintérêt).
Cela dit, dans l’univers des ressources humaines, le ghosting peut désigner tout autre chose : c’est lorsqu’un recruteur cesse de retourner vos appels ou vos courriels après que vous avez effectué plusieurs entrevues.
Selon les recruteurs professionnels, cette pratique constitue un problème croissant. Les candidats qui en font l’objet n’en sont pas très heureux et estiment d’ailleurs que le ghosting est très grossier et non professionnel. Lorsqu’on investit temps et efforts dans la préparation de sa candidature et de son entrevue (quand il n’y a qu’une seule entrevue !), est-il déraisonnable de s’attendre au moins à un bref courriel indiquant que l’entreprise a choisi un autre candidat ?
Certaines entreprises ont adopté des politiques en cette matière : elles communiquent avec chacun des candidats interviewés, mêmes ceux qui n’ont pas été retenus. Naturellement, l’erreur est humaine, et il arrive qu’un gestionnaire omette de faire ses suivis et qu’un candidat ne reçoivent aucune nouvelle. Qu’il s’agisse d’un oubli ou non, vous devriez toujours faire un suivi après une entrevue pour remercier l’employeur de vous avoir reçu. Pour en savoir plus sur le sujet, cliquez ici.
Si un recruteur ne vous répond pas, attendez avant de le relancer. Je vous recommande d’attendre quelques semaines avant d’effectuer un suivi par courriel. Certains suggèrent aussi d’appeler le recruteur pour aller droit au but en disant quelque chose comme ceci : « Bonjour, je m’appelle XYS, et j’appelle au sujet de l’entrevue que j’ai faite pour tel ou tel poste. Je n’ai pas eu de nouvelles depuis, et je me demandais quel était le statut de ma candidature. » On devrait être en mesure de répondre à votre question.
Cependant, il arrive aussi parfois qu’un gestionnaire cesse complètement de répondre aux appels et aux courriels d’un candidat. Je n’irai pas dans les détails : nombre de chercheurs d’emploi déçus et insatisfaits ont des anecdotes à raconter en cette matière. Certains diront qu’un courriel d’un ton passif-agressif est la meilleure solution (voir le message suggéré [en anglais] par Jane Turkewitz [en anglais]). Cela dit, j’estime qu’il vaut mieux attendre huit semaines (à moins que vous soyez convaincu que le processus exigera plus de temps) après l’entrevue, après quoi il est possible de présumer simplement que l’employeur a retenu un autre candidat. Non seulement cet employeur est‑il passé à côté d’un candidat aussi formidable et éduqué que vous, mais il a aussi procédé d’une manière grossière et non professionnelle qui vous a laissé un sentiment d’amertume. Voudriez‑vous vraiment travailler pour une telle entreprise ? Relevez la tête et postulez ailleurs. Vous l’avez échappé belle.