Blogue de carrière
Beaucoup pensent que conserver toute l’information pour mettre en valeur toute leur expérience dans leur CV constitue une excellente stratégie pour impressionner les recruteurs. En fait, cela ne fait que compliquer la tâche des gestionnaires recruteurs, qui veulent trouver exactement ce dont ils ont besoin. S’il est important de fournir une bonne quantité de renseignements pertinents à propos de soi, il est tout aussi important de se distinguer rapidement parmi une grosse pile de CV. Petit conseil : les responsables du recrutement préfèrent de loin un CV facile à lire. Voici quelques conseils pour désencombrer votre CV.
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Retirez tout emploi non pertinent ou de courte durée
Si vos emplois temporaires mettent en évidence les compétences nécessaires pour le poste ciblé, conservez-les dans votre CV. Vous ne voulez pas donner l’impression de passer d’un emploi à l’autre rapidement ou de ne pas être en mesure de vous engager à long terme dans un poste donné. Si un poste que vous avez occupé n’a absolument rien à voir avec l’emploi que vous postulez, ce dernier occupe une place inutile sur votre CV et doit être supprimé.
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Vous n’avez pas toujours besoin d’un objectif
Dans le passé, l’objectif constituait un élément essentiel du CV, et c’était l’un des premiers éléments que les gestionnaires recruteurs examinaient. Aujourd’hui, il peut être considéré comme inutile, car votre objectif est exprimé explicitement dans votre lettre de présentation. Vous pouvez d’ailleurs choisir de remplacer l’objectif par un sommaire de vos qualifications. Si vous décidez de mettre un objectif professionnel, veillez toutefois à ce qu’il soit concis, mais détaillé, et adapté au poste.
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Ne soyez pas trop personnel
Votre CV ne doit pas contenir de détails sur votre vie personnelle, comme votre adresse complète (la ville et la province suffisent), votre salaire précédent, vos nouvelles attentes salariales, les raisons de votre licenciement ou de votre mise à pied, ni de photos. Ce n’est pas nécessaire, et si votre CV tombe entre de mauvaises mains, cela pourrait vous causer des problèmes dans le futur.
Il n’est pas toujours facile de trouver la quantité exacte de renseignements à inclure dans son CV. J’espère toutefois que ces conseils vous aideront à gagner de l’espace sur votre CV pour y inclure ce qui est vraiment essentiel. En cas de doute, n’hésitez pas à prendre rendez-vous pour une critique de CV avec la coordonnatrice de développement professionnelle du Centre des carrières sur la plateforme Destination carrière.
La recherche d’emploi peut s’avérer écrasante, stressante, frustrante, voire décevante, surtout lorsque l’on vient d’essuyer plusieurs rejets consécutifs. Nous sommes TOUS passés par là : vous n’êtes pas seul(e) dans cette situation, loin de là. De nombreux étudiants seront inévitablement confrontés à un rejet. Voici les cinq causes les plus courantes de rejet et des astuces pour optimiser vos chances d’être retenu(e).
Cause no 1 : un algorithme filtre les candidatures en y cherchant certains mots clés
De nos jours, la majorité des offres d’emploi sont assorties d’un algorithme qui filtre les candidatures. Votre CV ne contient peut-être tout simplement pas les mots clés que l’algorithme cherche !
Astuce : prenez rendez-vous avec la coordonnatrice de développement professionnel du Centre des carrières de Telfer par l’entremise de Destination carrière pour cerner les mots clés importants à inclure dans une candidature précise.
Cause no 2 : vous avez soumis votre candidature plutôt tard
Il nous arrive parfois de tomber sur une offre d’emploi qui est affichée depuis plusieurs semaines. Si la date butoir pour postuler approche, il est possible que le gestionnaire recruteur ait déjà accordé plus d’attention aux candidatures hâtives.
Astuce : assurez-vous d’avoir un CV général solide que vous pourrez personnaliser en un rien de temps si vous tombez sur une offre dont la date butoir pour postuler approche. Et bien sûr, soyez proactif(ve) dans votre recherche d’emploi pour éviter cette situation !
Cause no 3 : vous ne correspondez pas au profil favori de l’employeur
En tant qu’étudiant(e), il est possible que vous n’ayez tout simplement pas acquis toutes les compétences requises pour un poste précis.
Astuce : concentrez-vous sur les emplois qui correspondent à vos compétences actuelles ET assurez-vous de mettre en évidence vos compétences transférables qui pourraient susciter l’intérêt du gestionnaire recruteur. Pour avoir une meilleure idée des postes qui pourraient correspondre à votre profil, prenez rendez-vous avec la conseillère en carrière du Centre des carrières de Telfer par l’entremise de Destination carrière.
Cause no 4 : vous n’avez pas fait suffisamment de réseautage
Comme nous l’apprenons à Telfer, le réseautage est un facteur de succès CLÉ dans votre recherche d’emploi. Vos chances d’obtenir un entretien d’embauche seront plus élevées si le recruteur peut associer un visage à votre nom dans une pile de candidatures.
Astuce : utilisez les outils de réseautage tels que LinkedIn et assistez à des événements de réseautage tenus par le Centre des carrières de Telfer ! Encore mieux : prenez rendez-vous avec une gestionnaire du réseau des relations du Centre des carrières pour discuter de stratégies de réseautage correspondant à vos aspirations particulières.
Cause no 5 : vous n’avez pas personnalisé votre candidature suffisamment
Les employeurs cherchent des candidats qui correspondent à leur organisation et à leur poste. Voilà pourquoi vous devriez TOUJOURS personnaliser votre CV et votre lettre de présentation en fonction du poste convoité.
Astuce : lisez votre lettre de présentation à voix haute et posez-vous la question suivante : est-il clair que vous avez bien lu et compris l’offre d’emploi ET que vous avez un intérêt authentique pour la mission de l’employeur et pour le poste en tant que tel ? Autrement, retournez à la table à dessin. Pour recevoir les meilleurs conseils sur l’adaptation de la lettre de présentation, prenez rendez-vous avec la coordonnatrice de développement professionnel du Centre des carrières de Telfer par l’entremise de Destination carrière.
La prochaine fois que vous postulez un emploi, souvenez-vous de ces astuces afin de vous distinguer des autres candidats !
Bonne chance dans votre recherche d’emploi future !
Sources :
Vous le savez. Je le sais. Tout le monde le sait. La situation est fluide, le contexte, sans précédent, et le marché de l’emploi, incertain. Ce que vous ignorez peut-être, cependant, c’est que les recruteurs sont encore bel et bien à la recherche de candidats pouvant satisfaire aux besoins des employeurs et leur offrir une valeur ajoutée. Ne vous méprenez pas : ce n’est qu’une question de temps avant qu’un nombre croissant d’occasions d’emploi se mettent à éclore comme des tulipes sous un soleil brûlant.
Voici ce que vous devriez faire, selon les recruteurs, pour vous préparer entre temps :*
1. Demandez du soutien et tissez des liens
Cela signifie notamment : 1) communiquer ouvertement vos aspirations et objectifs professionnels à vos amis, pairs, parents et relations professionnelles; et 2) fixer des rencontres d’information avec des gens à l’intérieur et à l’extérieur de votre réseau (et pas uniquement avec des recruteurs) pour recueillir des renseignements cruciaux sur votre industrie, vos 10 employeurs de choix et vos 10 postes de choix. Pour en savoir plus sur ces stratégies, ne manquez pas de visionner l’enregistrement de notre séance Let’s Talk Job Search in Times of Uncertainty (en anglais –Parlons « Recherche d’emploi » en période d’incertitude).
2. Faites preuve de souplesse et de patience
En faisant preuve de souplesse et de patience dans votre recherche d’emploi ainsi que dans vos démarches de réseautage, vous ferez plus qu’élargir vos perspectives et augmenter vos chances de trouver un emploi : vous consoliderez aussi votre image de marque professionnelle. N’oubliez pas que les recruteurs ont été aussi perturbés que vous par la pandémie et qu’ils sont impatients de reprendre le recrutement. Bâtissez votre crédibilité en leur témoignant une empathie sincère, réitérez votre intérêt pour le rôle et l’organisation, et assurez-vous qu’ils sachent oùvous rejoindre lorsqu’une occasion se présentera. Pour recevoir des conseils personnalisés sur le réseautage, prenez rendez-vous avec l’une de nos gestionnaires du réseau des relations par l’entremise de Destination carrière.
3. Préparez-vous
Donc. Peut-être votre stage/emploi d’été a-t-il été annulé. Peut-être avez-vous dû réemménager chez vos parents. Peut-être vous trouvez-vous dans une impasse et peut-être ne savez-vous pas quoi faire. C’est tout à fait normal, mais il y a une solution. Agissez et préparez-vous. Voici une liste de tâches que vous pouvez accomplir cet été si vous êtes sans emploi :
- Établissez une stratégie de recherche d’emploi avec notre conseillère en carrière (prenez rendez-vous par l’entremise de Destination carrière).
- Faites des recherches sur votre industrie, vos 10 employeurs de choix et vos 10 poste de choix (prenez rendez-vous avec l’une de nos gestionnaires du réseau des relations par l’entremise de Destination carrière).
- Déterminez l’expérience, le savoir et les compétences dont vous avez besoin pour obtenir de tels postes.
- Cernez ce qu’il vous manque, et formez un plan d’action pour pallier ces lacunes.
- Renforcez vos techniques d’entrevue vidéo (Demeurez à l’affût : Nous tiendrons une séance Instagram Live et un atelier en direct sur Teams entièrement consacrés aux entrevues.)
Pour obtenir de plus amples renseignements sur chacune de ces mesures, ne manquez pas de visionner l’enregistrement de notre séance Let’s Talk Job Search in Times of Uncertainty (en anglais – Parlons « Recherche d’emploi » en période d’incertitude). Vous pouvez également prendre rendez-vous avec un membre de l’équipe du Centre des carrières pour obtenir des conseils professionnels.
4. N’abandonnez pas
C’est un fait : lorsque les choses reviendront à la normale (et cela se produira tôt ou tard), les recruteurs seront plus enclins à communiquer avec les candidats qui seront demeurés positifs, dynamiques et VISIBLE au cours de la pandémie. Poursuivez vos recherches, y compris sur les médias sociaux tels que LinkedIn et Facebook, nettoyez vos propres profils, et commencez à bâtir votre crédibilité en ligne. Pensez à votre presence en ligne comme un indicateur de la manière dont vous vous comportez en tant qu’employé, et demandez-vous si vous envoyez le bon message. Pour en savoir plus sur la manière de bâtir votre image de marque professionnelle et votre présence en ligne, visionnez notre plus récente séance Instagram Live, axée sur la recherche d’emploi.
*Le contenu du présent article s’inspire d’une publication d’Andrew Seaman, rédacteur pour Job Seekers et #GetHired chez LinkedIn News, intitulée « What recruiters want you to know about job searching during the pandemic » (Ce que les recruteurs veulent que vous sachiez au sujet de la recherche d’emploi durant la pandémie). Il est aussi fondé sur les nombreuses rétroactions éclairées que des chefs de file ont fourni en guise de réponse.
Dans le marché travail actuel, un bon diplôme combiné à des compétences concrètes et transférables est devenu une nécessité. Mais la véritable question qu’il faut se poser est la suivante : « Qu’est-ce qui compte le plus ? Les compétences ou le diplôme ? »
Un diplôme est une réalisation extrêmement importante à laquelle la majorité d’entre nous consacrent quatre ou cinq ans. En obtenant votre diplôme, vous gagnez une certification de vos connaissances professionnelles que vous garderez le reste de votre vie; votre diplôme indique aux employeurs que vous êtes compétent dans votre champ d’études. Mais dans le monde d’aujourd’hui, où des technologies telles que l’intelligence artificielle et l’analyse des données massives évoluent rapidement, la matière que vous apprenez à l’université sera presque obsolète et inapplicable d’ici cinq à dix ans. Les entreprises commencent à comprendre qu’un diplôme collégial/universitaire ne prépare pas nécessairement l’étudiant à une carrière fondée sur la technologie. Les employés doivent apprendre à adapter leur bagage de compétences et de connaissances aux marchés changements. Voilà pourquoi l’acquisition de compétences pertinentes est en fait plus importante que l’acquisition d’un diplôme. Qu’il s’agisse de savoir-être ou de connaissances spécialisées, ces compétences sont transférables et applicables à toute industrie, à tout emploi et à toute situation. Les compétences telles que la communication, la pensée critique et la résolution de problèmes ne deviennent jamais désuètes, et les personnes qui possèdent ces compétences sont toujours recherchées. En gagnant de l’expérience concrète dans votre champ d’études, vous serez mieux préparé à ce qui vous attend probablement sur le marché du travail.
Cela étant dit, le campus est un formidable endroit pour acquérir ces compétences ! En vous joignant à des clubs et à des organismes au sein de votre université, vous serez mieux en mesure de mettre en application ce que vous avez appris en classe dans un contexte plus concret et réaliste. Le fait de vous mobiliser vous aidera aussi à faire des rencontres et à travailler en équipe ainsi qu’à renforcer vos aptitudes à la communication, à la collaboration et au leadership. Au final, les compétences que vous acquerrez tout au long de votre parcours universitaire, tant en classe qu’à l’extérieur, sont transférables et peuvent vous aider à exceller dans vos projets d’avenir.
Avant d’entreprendre mon premier stage coop, je ne savais pas à quoi m’attendre. (J’ai tendance à paniquer face à l’inconnu.) Je m’imaginais enseveli sous toutes les tâches et tous les projets qu’on me confierait. Cette peur était en partie attribuable au fait que je n’avais jamais travaillé dans un bureau auparavant. Comme je n’avais travaillé que dans des restaurants et des commerces de détail, je ne me sentais pas préparé, et ce, en dépit du fait que j’avais assisté à tous les ateliers requis et même rencontré individuellement des employés des Programmes d’enseignement coopératif.
Réaliser son rêve… et le craindre
J’étais très nerveux, notamment parce que ce premier stage avait lieu au sein d’un organisme très connu que je connaissais depuis la tendre enfance : la Chambre des communes du Canada, sur la Colline du Parlement. Toute ma vie, j’ai admiré cet immeuble. Étant d’Ottawa, j’y étais allé à l’occasion de sorties scolaires, de promenades à vélo et même pour la veille jour de l’An. Le fait de pouvoir travailler sur la Colline était presque un rêve devenu réalité. Cela m’a toutefois rendu encore plus anxieux, car je savais que les normes seraient élevées. Je ne savais pas si je serais en mesure de satisfaire aux exigences de mon employeur ou si j’arriverais même à trouver ma place dans ce milieu.
Chercher du soutien… Et prendre conscience de ses capacités
Lorsque je suis entrée dans ce nouveau milieu le premier jour et que j’ai revu ma patronne pour la première fois depuis mon entrevue, j’étais fébrile. Elle s’est montrée très généreuse, et elle m’a fait faire une visite des différents immeubles. J’ai eu beaucoup de plaisir, et nombre de mes peurs ont commencé à se dissiper. Cependant, lorsque j’ai commencé à recevoir du travail, je me suis senti complètement perdu : je n’avais aucune idée de ce que je devais faire. Heureusement, mes collègues étaient là pour m’aider : petit à petit, j’ai commencé à en apprendre de plus en plus, et au bout de quelques semaines, je pouvais tout faire par moi‑même. Je me suis trouvé un peu ridicule d’avoir été si craintif, car je me suis rendu compte qu’il n’y avait ABSOLUMENT AUCUNE raison d’avoir peur. En fait, j’étais très bien préparé pour mon stage, et mes collègues étaient prêts à m’épauler en chemin.
Tirer pleinement parti de l’expérience… et tisser des liens
Comme la plupart du temps, je me suis fait du souci inutilement. J’ai eu énormément de plaisir tout au long de mon stage coop. Il y avait un bon équilibre entre mes capacités, d’une part, et les exigences de mon employeur, d’autre part. Les gens avec qui j’ai travaillé étaient exceptionnels et m’ont initié à de nombreuses nouvelles notions et façons de penser. J’ai rencontré un grand nombre de personnes hypergentilles avec qui je suis demeuré en contact longtemps après la fin de mon stage. Ce stage est fort probablement le meilleur moment que j’aie vécu jusqu’ici dans mon cheminement universitaire, et je suis très enthousiaste à la perspective de mes prochains stages coop.
Voici trois petits trucs pour vous aider à vous distinguer en entrevue.
Vous aimeriez faire carrière dans le secteur lucratif de la finance, mais n’avez travaillé que comme caissier dans un supermarché ? Vous craignez de ne pas être en mesure de répondre adéquatement à des questions d’ordre technique au cours d’une entrevue ? Lisez ce qui suit, et découvrez trois façons dont vous pouvez vous distinguer parmi un bassin de candidats qualifiés.
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Développez une nouvelle habileté ou obtenez une certification professionnelle
Souvent, le simple fait de posséder une habileté particulière, de détenir une certification donnée ou de présenter une compétence précise permet de se distinguer en entrevue. Voici quelques façons dont vous pouvez ressortir du lot dans votre champ de spécialisation sans faire des années d’étude ou acquérir une quelconque expérience.
- Si vous étudiez en marketing, renseignez-vous sur le certificat en marketing numérique offert à Telfer. À l’ère des médias sociaux et du marketing par bases de données, ce programme vous apprendra à tirer pleinement parti des plateformes numériques pour atteindre votre marché cible.
- Si vous avez choisi l’option des systèmes d’information de gestion et analytique d’affaires (SIGA), armez-vous de compétences en analytique de données en suivant le cours d’introduction à la certification Google Analytics. C’est entièrement gratuit ! Vous pouvez aussi vous familiariser avec un nouveau langage de programmation tel que Python, C ou Java.
- Si vous étudiez en finance que vous souhaitiez bâtir une carrière dans le secteur des investissements, adressez-vous au gestionnaire du Laboratoire de recherche et d’apprentissage en finance, situé au 2e étage du pavillon Desmarais, et demandez-lui comment vous pourriez suivre le Cours sur le commerce des valeurs mobilières au Canada (CCVM) ou obtenir la certification Bloomberg Market Concepts (en anglais). Si le CCVM peut s’avérer très coûteux et exiger beaucoup de temps, il constitue une bonne base pour l’apprentissage de la matière couverte dans l’examen du CFA® (Chartered Financial Analyst®). De plus, la majorité des cabinets s’engagent de toute façon à rembourser les frais d’agrément aux candidats qu’ils embauchent: vous pouvez donc y voir une situation gagnant-gagnant !
- Vous vous intéressez à la comptabilité ? Pourquoi ne pas apprendre à maîtriser des logiciels tels que Quickbooks, Sage ou SAP, simplement sur YouTube ? Ces derniers sont utilisés par la majorité des petites entreprises et des agences gouvernementales. J’ai moi-même raté un concours pour un poste de comptabilité, car l’employeur cherchait un étudiant qui savait utiliser QuickBooks.
- Si vous étudiez la gestion internationale, pourquoi ne pas consacrer une part de votre temps libre à l’apprentissage d’une autre langue ? Vous pouvez aussi profiter de vos matins pour lire les nouvelles sur les marchés internationaux ou écouter des balados en vous rendant à vos cours. Vous n’en reviendrez pas de l’épatement que vous susciterez chez vos interviewers.
Ce ne sont-là que quelques exemples de ce que vous pouvez faire pour présenter un avantage comparatif par rapport aux autres candidats dans votre option ou spécialisation. Bien que ces mesures exigent une bonne dose d’autoapprentissage et de discipline, vous en retirerez des avantages inestimables.
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Lisez des ouvrages spécialisés et glissez-les dans la conversation pendant l’entrevue
Le fait que vous ayez lu des ouvrages spécialisés montre que vous avez soif d’apprendre, même en dehors de votre charge de cours. C’est aussi un excellent moyen de montrer à vos interviewers que vous connaissez bien un secteur d’activité donné, bien que vous n’ayez pas travaillé dans ce secteur.
Attendez ! Il y a plus !
En lisant régulièrement, vous enrichirez votre vocabulaire, ce qui contribuera à renforcer vos aptitudes de communication. Vous aurez ainsi une longueur d’avance sur les autres candidats, puisque vous saurez vous exprimer avec plus d’assurance et de sophistication.
Parmi les classiques qui devraient figurer à la liste de lectures de tout étudiant en gestion, notons : L’investisseur intelligent, de Benjamin Graham, De la performance à l’excellence, de Jim Collins, Comment se faire des amis et influencer les autres, de Dale Carnegie, et Le management multiplicateur, d’Andrew S. Grove.
Je suis persuadé qu’après avoir lu ces ouvrages, vous serez en mesure de répondre habilement aux questions de nature technique que l’on vous posera en entrevue.
Naturellement, vous n’avez pas à vous limiter aux livres. Je me souviens d’avoir fait allusion à l’émission Suits (Suits : Les deux font la paire en français) dans ma réponse à une question d’entrevue.
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Faites un suivi après votre entrevue
Avez-vous déjà entendu parler de l’effet de position sérielle ? Les gestionnaires recruteurs effectuent généralement des entrevues individuelles, et prennent une décision après avoir évalué tous les candidats. La recherche indique que le cerveau humain tend à se souvenir davantage de la première interaction (effet de primauté) et de la dernière interaction (effet de récence) que de celles survenues entre les deux. La probabilité que vous passiez à l’étape suivante du processus de recrutement dépend donc non seulement de votre mérite, mais aussi de la mesure dans laquelle le gestionnaire recruteur se souvient de votre évaluation.
Voilà pourquoi une étape cruciale de votre recherche d’emploi consiste à effectuer un suivi auprès des interviewers après une entrevue. Il suffit, par exemple, de leur envoyer un petit courriel pour les remercier de leur temps. Cela leur rafraîchira la mémoire et, grâce à l’effet de récence, ils tendront davantage à retenir votre nom subconsciemment.
Vous en apprendrez davantage à ce sujet dans le cadre du cours Comportement organisationnel, en 2e année.
Enfin, rappelez-vous que les employeurs savent que vous en êtes à vos débuts. Cela signifie qu’ils seront épatés par votre interprétation de la notion d’expérience et de la manière dont leurs questions font écho chez vous. Mon conseil : soyez vous-même, demeurez honnêtes et recourez aux stratégies ci-dessus pour une impression du tonnerre ! Bonne chance !
Soyons francs. Si la majorité des étudiants de Telfer espéraient décrocher un emploi d’été dans leur champ d’études, beaucoup ont passé les derniers mois à vendre des vêtements ou à servir de la nourriture. Parfois, il faut tout simplement commencer quelque part et/ou payer ses factures. Si vous croyez que votre modeste emploi d’été ou que votre petit boulot à temps partiel actuel n’apportera rien à votre cheminement professionnel, repensez-y. Voici comment vous pouvez utiliser un emploi en apparence prosaïque comme tremplin vers la réussite en affaires.
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Bâtissez votre CV
Que vous soyez serveur dans un pub local ou commercial dans un grand magasin, vous avez l’occasion d’acquérir l’un des éléments cruciaux d’un CV solide : des compétences transférables. Ne misez pas tant sur vos tâches subalternes, mais sur la manière dont vous les avez accomplies et sur les compétences que vous avez acquises :
- Commerce de détail
Exactitude et efficacité : réaliser un nombre incalculable d’opérations financières par quart de travail
Compétences relationnelles : traiter avec BEAUCOUP de clients avec courtoisie
Aptitude à résoudre des problèmes : proposer des solutions aux clients et aux collègues - Restauration
Tact : répondre aux besoins des clients, poliment et avec le sourire
Capacité de faire du multitâche : réaliser de nombreuses tâches concurrentes de façon rapide et stratégique
Aptitude à travailler en équipe : assister l’équipe de cuisine et les autres serveurs - Centre d’appels
Compétences en communication : communiquer clairement les arguments de vente ou le script établis
Empathie : écouter activement les clients pour bien comprendre leurs préoccupations
Sang-froid : demeurer calme et posé face à des personnes difficiles - Camp d’été
Créativité : offrir une expérience amusante, éducative et mémorable à tous les participants
Leadership : donner l’exemple en tant que capitaine d’un groupe et bâtir l’esprit d’équipe
Éthique de travail : respecter le code de conduite établi
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Obtenez des références
Il est possible qu’a votre emploi actuel, vous exécutiez des tâches qui n’ont rien à voir avec la comptabilité ou la gestion. Vous évoluez néanmoins dans un milieu professionnel, entouré d’autres professionnels qui pourraient, un jour ou l’autre, vous endosser et vous aider à obtenir l’emploi de vos rêves. Si votre conduite au travail est digne de celle d’un comptable ou d’un gestionnaire des ressources humaines débutant, qu’importe que vous retourniez des hamburgers ou vendiez des chaussures de sport : votre éthique de travail vous mènera là où vous voulez aller.
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Élargissez votre réseau
On entend souvent dire que dans plus de 80 % des cas, c’est le réseautage qui mène aux occasions d’emploi. Prenez le temps d’en apprendre plus sur vos collègues et vos superviseurs et sur leur cheminement professionnel (et pas uniquement sur ce qu’ils font le weekend ;0), et demandez‑leur de se joindre à votre réseau LinkedIn. On ne sait jamais : le barista ou l’étalagiste que vous côtoyez toutes les semaines pourrait détenir la clé de votre première expérience de travail liée aux affaires.
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Tirez-en de la fierté
Vous pensez que votre modeste emploi dans un grand magasin, une pizzeria ou un camp de jour n’a rien d’impressionnant ? Sachez que la majorité des gestionnaires recruteurs ont déjà occupé un emploi similaire et qu’ils saisissent parfaitement la valeur d’une telle expérience. Exécutez vos fonctions avec fierté et dignité en sachant que vous jetez les bases de quelque chose de plus grand.
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Grandissez sur le plan professionnel
Si l’on vous a confié un ensemble clair de responsabilités, cela ne veut pas dire que vous ne deviez pas aller au-delà de vos fonctions pour faciliter la vie de vos collègues, accroître la satisfaction de vos clients, ou optimiser le déroulement des activités courantes. Si vous voulez rehausser votre profil en tant que candidat aux yeux de votre employeur idéal, ne vous contentez pas de faire le strict minimum : observez, réfléchissez et agissez.
- Une tâche a été négligée, mais il faut de toute évidence s’y attaquer ? Faites preuve d’initiative en demandant à votre gestionnaire si vous pourriez l’entreprendre.
- Vous avez remarqué quelques éléments laissant place à amélioration ? Apportez votre soutien à la direction en proposant des solutions stratégiques.
- Vos collègues semblent débordés ? Manifestez votre esprit d’équipe en portant assistance à votre équipe.
- Vous composez avec des situations délicates ou des clients difficiles ? Renforcez vos aptitudes pour le service à la clientèle en demandant à faire le point régulièrement avec votre gestionnaire.
Aussi prosaïque que puisse vous sembler vos petits emplois d’été et à temps partiel, rappelez‑vous qu’ils sont plus qu’une manière de gagner un peu d’argent : ils vous forgent en tant que professionnel.
Pour obtenir des conseils sur la manière de présenter votre récente occupation estivale avec brio dans votre CV, prenez rendez-vous avec un professionnel du Centre des carrières.
Vous voulez acquérir de l’expérience de travail en finance et en comptabilité ? Vous aimeriez représenter le Canada à l’étranger ? Étant l’un des plus importants employeurs de la région de la capitale nationale, la fonction publique fédérale offre des milliers de postes pour étudiants dans plus de 150 agences et ministères. Et grâce au Programme fédéral d’expérience de travail étudiant (PFETE), il est archi-simple d’accéder à ces postes.
Qu’est-ce que le PFETE ?
Le PFETE est un mécanisme de recrutement utilisé par les agences et ministères fédéraux pour offrir des postes d’entrée pour étudiants dans des centaines d’avenues professionnelles et aux quatre coins du pays. Cette initiative a été mise sur pied pour permettre aux étudiants d’acquérir une expérience de travail riche et pertinente dans une vaste gamme de secteurs allant de l’administration à la conduite d’une surfaceuse ! La majorité des offres comportent un poste d’été à temps plein qui peut être prolongé si l’étudiant souhaite continuer à travailler à temps partiel durant l’année scolaire. Un tel poste constitue une source de revenu stable, et votre charge de travail est calibrée en fonction de votre charge de cours.
Que puis-je en retirer ?
Personnellement, j’ai eu la chance d’intégrer un service assez nouveau il y a trois ans. J’ai été recruté au poste d’adjoint administratif étudiant au bureau du président et du chef de l’exploitation de Services partagés Canada (SPC). J’avais notamment pour fonction d’accueillir les visiteurs, de préparer la documentation en vue des réunions du président et du chef des opérations de SPC, et j’en passe. Grâce à ce travail, j’ai pu faire la démonstration de mes compétences, et j’ai été recommandé aux Services de consultation en gestion financière, où j’entreprendrai le Programme de recrutement et de perfectionnement des agents financiers (RPAF) en juin prochain en vue d’obtenir mon agrément CPA.
Où peut mener le PFETE ?
Je vous recommande fortement de soumettre votre candidature au PFETE pour intégrer le bassin de candidats. Votre CV sera ainsi transmis à des gestionnaires de partout au pays (ou selon vos préférences géographiques) qui souhaitent recruter des étudiants. Il existe beaucoup d’occasions très intéressantes, dont le Programme de guides étudiants en France (offert en collaboration avec Anciens Combattants Canada) et les postes d’analyste des politiques étudiant, qui vous permettent de modeler les futures mesures législatives qui toucheront les Canadiens et les Canadiennes. Travailler au sein de la fonction publique est une expérience vraiment gratifiante, car vous savez que vos contributions font du Canada un lieu où il fait mieux vivre.
Si vous avez envie de découvrir ce que le gouvernement fédéral a à vous offrir, vous pouvez trouver de plus amples renseignements sur le PFETE et présenter votre candidature pour les différents bassins à l’adresse suivante :
Avez-vous commencé à réfléchir à votre vie après les études? Depuis que j’ai commencé à y penser, je me questionne à savoir si je préfère travailler dans le secteur privé ou le secteur public. La décision est encore plus difficile, car j’ai travaillé dans les deux secteurs et chacun d’eux présente de nombreux avantages.
Lorsqu’on dit « secteur public », les gens pensent immédiatement à « gouvernement », ce qui s’explique probablement par la grande proportion d’Ottaviens qui sont fonctionnaires fédéraux. Lors de mon passage au gouvernement, j’ai remarqué que la tendance est à l’embauche d’étudiants et à la conciliation travail-vie personnelle. Progressivement, les baby-boomers partent à la retraite, et notre génération sera bientôt aux commandes.
Les organismes gouvernementaux et les ministères ont différentes avenues d’embauche d’étudiants : certains passent par le Programme fédéral d’expérience de travail étudiant (PFETE), alors que d’autres puisent dans des bassins de candidatures internes, participent aux programmes coop ou encore entrent en contact avec des candidats par le bouche-à-oreille. Pour ma part, j’ai obtenu mon emploi par le PFETE et oui, il en a fallu du temps avant qu’on communique avec moi. Si votre dossier a été transmis à un gestionnaire et que vous n’avez pas encore été contacté, ne vous découragez pas, c’est un processus qui peut être long!
Le gouvernement collabore aussi avec le Réseau des jeunes professionnels (RJP). Ce réseau organise de nombreuses activités et offre des occasions de réseautage pour les jeunes, ce qui permet aux étudiants de travailler pour le gouvernement, de se faire connaître par d’autres étudiants et surtout par des employeurs. De plus, travailler pour le gouvernement en tant qu’étudiant permet d’avoir accès au mécanisme d’intégration (communément appelé bridging), ce qui signifie qu’un étudiant peut y obtenir un poste après avoir terminé ses études.
Le secteur privé semble être un choix populaire, et j’ai souvent entendu dire que selon l’entreprise, il y a beaucoup de possibilités d’avancement professionnel. Souvent, les entreprises privées comptent moins de 40 employés, ce qui facilite l’obtention de promotions. Mon expérience dans le secteur privé m’a permis de voir des carrières progresser. Dès que mes collègues se sentaient à l’aise avec leurs responsabilités et offraient de bonnes performances, on leur donnait de nouvelles responsabilités. En l’espace d’un an, certains d’entre eux ont reçu une promotion.
J’ai pu voir que la culture organisationnelle est valorisée par le secteur privé. Les entreprises sont nombreuses et chacune prône différentes valeurs : c’est donc d’autant plus facile de choisir celle à laquelle on s’identifie le mieux. Autre information intéressante : il arrive souvent que les entreprises privées aient pour clients des organismes gouvernementaux et des ministères, ce qui montre que les deux secteurs collaborent à divers niveaux.
Tout compte fait, les secteurs privé et public offrent tous deux de nombreux avantages. Pour mieux s’en sortir sur le marché du travail, il est important de savoir ce qu’on recherche dans un emploi. L’idéal reste de faire l’expérience des deux secteurs. Les amis, la famille et les conseillers en orientation sont là pour offrir leurs avis sur le secteur à privilégier, mais au bout du compte, rien n’éclaire autant que d’en faire l’expérience soi-même. Qu’elle soit concluante ou non, on en sort toujours avec les idées plus claires.