La voix des étudiants
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Cette dernière année a été pour le moins inhabituelle, mais la section régionale de DECA à l’Université d’Ottawa en a tiré le meilleur parti. Plus la vie quotidienne changeait, plus les cours et les activités des clubs se donnaient en ligne, plus nous comprenions que nos événements annuels se dérouleraient quelque peu différemment. Néanmoins, les deux co‑présidents de notre club, Ethan Koloditzky et moi-même, Sydney Hutchison, étions déterminés à offrir aux délégués une expérience authentique de DECA.
Le club DECA uOttawa accueille les étudiants de premier cycle de toutes les facultés. Il se spécialise dans les compétitions de cas d’affaires, offrant aux délégués un choix de plus de 10 catégories pour résoudre des cas basés sur des problèmes d'affaires réels, en équipe ou en solo. Les étudiants acquièrent une expérience précieuse en matière de résolution de problèmes et de raisonnement, et peuvent se faire des amis formidables en cours de route.
Cette année, malgré les défis que posait le déroulement des compétitions en ligne, DECA uOttawa a accueilli plus de délégués que jamais. Notre équipe a organisé plusieurs activités sociales avec des jeux et des prix pour permettre aux délégués de se rencontrer. Les dirigeants du club ont travaillé très fort pour organiser le concours de cas interne annuel en ligne. Pour la première fois, le club a accueilli des concurrents de l’Université Trent, de l’Université Tech Ontario et de l’Université de Toronto à St. George. L’événement était parrainé par Ross Video et Celtic House Venture Partners. Des conférenciers de Ross Video ainsi que Pete Grieve, PMP, et Elizabeth Audette-Bourdeau, diplômée de l’Université d’Ottawa, ont également participé au concours.
Chaque année en janvier, les délégués des sections régionales de DECA venant de partout au pays se réunissent à Toronto pour participer à la compétition nationale. Cette année, pour la première fois, l'événement s'est déroulé en ligne. De leur chambre à coucher et de leur bureau à domicile, les délégués se sont branchés à Internet pour se mesurer dans l’une des nombreuses catégories proposées. La section régionale de l’Université d’Ottawa a réussi au‑delà de toute attente. Cinq de ses délégués se sont classés dans leurs catégories respectives et se sont qualifiés pour les concours internationaux.
Pour son dernier événement de l’année, la section régionale de l’Université d’Ottawa a décidé d’organiser son propre concours Quizbowl, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Le Quizbowl est un événement habituellement tenu lors du volet national que DECA a dû annuler à cause de la COVID. Habituellement, des équipes de quatre participants se mesurent dans le cadre d’un jeu-questionnaire de type Jeopardy. Pour reproduire cette expérience, un tournoi à la ronde a été organisé sur Microsoft Teams, ce qui permettait aux membres des équipes de lever la main pour répondre aux questions.
L'année touchant à sa fin, DECA uOttawa est fière de célébrer son succès et d’encourager ses quatre délégués qui participeront à la compétition internationale de DECA ce printemps : Parker O’Neill, Hussain Kapadia, Antonia Romanisin et Megan Brink.
Nous laissons maintenant la section régionale DECA uOttawa entre les bonnes mains de ses nouvelles co‑présidentes, Geneviève Marquis et Camille Pélet, qui feront de l’année 2021‑2022 une nouvelle réussite.
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En tant qu’étudiants, nous savons à quel point il est difficile de s’accorder du temps pour prendre soin de soi, mais il importe tout de même de veiller à faire de notre santé mentale une priorité. Il ne suffit pas de se perdre dans les images d’Instagram ou de TikTok; vous pouvez faire beaucoup plus pour intégrer l’amour de soi dans votre vie.
Voici trois conseils pour y parvenir : vous célébrer, vous fixer des limites et participer à la vie sociale. Vous vous demandez peut-être ce que cela signifie de vous fixer des limites et ce que vous pouvez faire pour vous célébrer vous-même? Vous avez de la chance, car j’ai pour vous des suggestions éprouvées! Par exemple, si vous prenez le temps de faire preuve d’auto-compassion, vous augmenterez votre productivité.
1. Célébrez-vous constamment et non pas SEULEMENT pendant les victoires
Se célébrer soi-même ne signifie pas célébrer une réalisation ou une victoire. Cela signifie simplement célébrer le fait d’être VOUS. Se célébrer, c’est prendre un bain et relaxer avec un verre de vin. C’est savourer ses mets préférés et en faire un moment « juste pour soi ». Il n’est pas nécessaire que ce soit pour une raison précise; vous pouvez le faire pour vous et juste pour vous. Pour en revenir au bain, imaginez pouvoir simplement relaxer dans le bain avec des sons de spa en arrière-plan, peut-être avec une boule de bain effervescente, en vous éclairant à la chandelle.
Saviez-vous que des études ont démontré que le fait de prendre un bain améliore votre humeur? On a déterminé que les participants qui prenaient des bains chauds tous les jours étaient de meilleure humeur, s’endormaient plus facilement et affichaient un score plus faible sur une échelle de dépression.
2. Il est IMPÉRATIF de se fixer des limites
Établir vos limites est l’une des choses les plus faciles que vous pouvez faire et qui peut être très gratifiante. Ça peut être aussi simple que de dire que vous allez prendre une pause : « Fini les études et les lectures ce soir, je vais cuisiner! » Le fait de vous donner la permission de prendre une soirée ou une journée de congé peut être très stimulant et vous apporter beaucoup de bonheur. Vous pouvez prendre du temps pour méditer, programmer des rappels pour prendre des pauses, lire votre livre favori ou écouter en rafale votre série préférée. Il n’est pas nécessaire que ces limites soient immuables, elles peuvent changer de jour en jour ou de semaine en semaine. Essayez de vous fixer des limites pour le plaisir! La prochaine fois que vous serez debout tard le soir à vous demander quand arrêter de travailler, fixez-vous une limite. Essayez de remplacer le travail par quelque chose que vous aimez vraiment : lire, cuisiner, faire de la pâtisserie, bricoler ou méditer. La période des examens pourrait être le moment idéal pour essayer cela au profit de votre santé mentale.
3. Entretenez vos relations sociales
C’est vrai, la socialisation est une autre façon de se faire plaisir à soi-même! Nous avons tous un souvenir d’une soirée parfaite passée avec nos amis ou notre famille. Cela peut aussi être de consacrer une soirée à jaser avec un ami sur FaceTime ou WhatsApp. Quoi qu’il en soit, la socialisation est différente d’une personne à l’autre. Bien sûr, pendant la COVID‑19, le temps que nous passons avec nos amis doit l’être à distance.
La prochaine fois que vous prévoyez passer une soirée avec vos amis, essayez des jeux virtuels, comme le toujours populaire Among Us, qui vous permet de découvrir lequel de vos amis est le plus rusé de votre groupe. Vous pouvez essayer Jackbox Games!, qui offre des tonnes de mini-jeux tous plus distrayants les uns que les autres. Il y a aussi Backyard, un jeu de Scrabble avec une touche spéciale. Ce genre d’activités peut vous permettre d’avoir du plaisir et de socialiser, en plus d’apporter de la créativité dans votre esprit, de la souplesse dans vos pensées et de la jeunesse dans votre cœur.
J’espère que vous avez apprécié ces trois conseils pour améliorer votre santé mentale! Essayez de découvrir lequel vous convient le mieux. Encore une fois, assurez-vous de prendre le temps de vous célébrer, de vous fixer des limites et de socialiser. Si cela ne fonctionne pas pour vous, essayez de nouvelles idées de passe-temps, que ce soit le yoga, la marche à l’extérieur, la fabrication de bijoux, le tricot ou la rédaction d’un livre de recettes. Prenez soin de vous pendant la Semaine de la santé mentale et continuez de le faire par la suite!
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Au Canada, le nombre de femmes entrepreneures ne cesse de croître chaque année. Selon Statistiques Canada, en 2019, ce sont 15,6 % des PME qui étaient détenues par des femmes et elles représentaient 37,4 % de la population de travailleurs autonomes. Générant plus de 117 milliards de dollars d’activité économique par an, nous pouvons constater que les femmes s’imposent de plus en plus comme des actrices essentielles du développement économique.
Cela dit, contrairement à leurs homologues masculins dont les secteurs d’activités sont variés, on remarque que les femmes ont tendance à créer leur entreprise dans les secteurs du service. Découvrons donc quels sont ces différents secteurs.
Le choix d’une industrie de services
Comme mentionné précédemment, les femmes entrepreneures au Canada sont plus susceptibles de créer leur entreprise dans le secteur du service, et sont moins représentées dans certains secteurs comme l’agriculture, la foresterie, la pêche ou encore la construction.lesquel
Ainsi, dans le rapport 2020 du Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat, une étude des PME détenues par des femmes en fonction des secteurs d’activités, nous permet d’établir le classement suivant :
- L’enseignement et les soins de santé (63 %)
- L’hébergement et les services de restauration (52,8 %)
- L’industrie de l’information, l’industrie culturelle et les loisirs (44,1 %)
- La finance, les assurances et les services immobiliers (38,5 %)
- Les services professionnels (38,1 %)
De même, au niveau des travailleuses autonomes, elles déclarent généralement que leurs activités se situent dans les secteurs suivants :
- Les services publics (65,7 %)
- Les soins de santé (57,6 %)
- Le commerce (55,7 %)
- Les services professionnels (54,2 %)
- L’industrie de l’information, l’industrie culturelle et les loisirs (54,1 %)
Tandis que certaines études tendent à expliquer cette concentration par des facteurs liés à l’histoire ou encore à la socialisation, je pense qu’il ne faudrait pas négliger les motivations des femmes entrepreneures, qui bien souvent se lancent en affaires dans le but d’avoir un impact social significatif. Elles trouvent donc leur compte dans les secteurs du service, là où le rapport à autrui est plus élevé.
D’ailleurs, elles sont beaucoup plus nombreuses à se déclarer comme faisant de l'entrepreneuriat dit “social” (11 % des entreprises détenues majoritairement par des femmes le déclarent, contre 5,3 % pour les entreprises de leurs homologues masculins), ce qui montre leur enclin à se lancer dans des affaires servant des causes qu’elles valorisent.
Les secteurs en croissance
Tout comme le nombre de femmes qui décident de se lancer en affaires, les secteurs d’activités dans lesquels elles décident de travailler évoluent aussi.
Selon une étude de Statistiques Canada, entre 1987 et 2018 le nombre de travailleuses autonomes dans les industries des soins de santé et de l’assistance sociale a pratiquement doublé. De même que les secteurs de la finance, des assurances, des services immobiliers et des industries connexes, dont le chiffre a été multiplié par cinq en 30 ans.
L’art et la création, un secteur oublié?
Lorsqu’on parle d’entrepreneuriat féminin et même d’entrepreneuriat en général, on mentionne peu le secteur de l’art et de la création, alors que la plupart des artistes ont tendance à travailler de manière indépendante (généralement à la pige, ou encore à contrat) et peuvent être considérés comme des entrepreneurs.
Au Canada, 52% des artistes sont des travailleurs autonomes et le recensement de 2016 indique que les femmes dominent le secteur artistique, en représentant plus de la moitié des artistes. On peut donc voir que les femmes entrepreneures sont très présentes dans ce secteur.
Le délaissement de l’art et de la création dans le dialogue sur l'entrepreneuriat peut s’expliquer par la volonté de certains artistes de se distinguer du monde des affaires ou encore les débats existants autour de la définition même du mot « artiste » (en partie lié aux distinctions entre les différents domaines culturels tels que les beaux-arts, l’art publicitaire, le design et l’artisanat).
Au final, on ne peut nier la croissance de l’entrepreneuriat féminin au Canada et sa contribution au développement économique du pays. Cela dit, la concentration des femmes entrepreneures dans les secteurs du service témoigne des inégalités qui demeurent dans le milieu des affaires. Bien qu’elles soient de plus en plus nombreuses, les femmes sont encore en marge des secteurs à fort potentiel de croissance. Selon moi, une chose est certaine, c’est qu’il reste un travail à accomplir pour enfin briser les barrières auxquelles elles sont confrontées.
Néanmoins, à mesure que je rêve d’un monde plus inclusif, je garde en mémoire les victoires que les femmes ont déjà remportées au fil du temps et les changements qu’elles continuent d’apporter chaque jour. Les grandes choses prennent du temps, et il semblerait que la cause féminine en fasse partie. Alors certes, nous devons garder un oeil sur l’avenir, mais que cela ne nous empêche pas de nous réjouir et d'être fières du parcours accompli!
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En tant que femme entrepreneure, tu seras certainement amenée à tirer des leçons et des conseils précieux de tes expériences. Quelqu’un de sage a dit un jour que le premier acte de sagesse est de donner un bon conseil, le second est de le demander et le troisième est de le suivre. Et si cette affirmation s’applique à tous les aspects de la vie, elle résonne encore plus lorsqu’il s’agit de l’entrepreneuriat, un domaine plein de surprises et de rebondissements.
Si tu es une étudiante qui songe à te lancer en affaires, sache que tu es au bon endroit! J’ai eu la chance de discuter avec des femmes inspirantes qui ont décidé de travailler à leur propre compte et cela m’a permis de lister 7 conseils que tu dois savoir avant de te lancer à ton tour.
#1 Prendre son temps
Pour Christen Konan, PDG de son cabinet de coaching financier à Ottawa, KC Consultings, il est important pour toute future entrepreneure de bien réfléchir à son projet et le planifier correctement avant de se lancer. Tu pourras ainsi éviter de « te cogner la tête » comme elle le dit, car tu auras une idée claire de ce que tu veux faire et donc une ligne directrice. Cette étape comprend une bonne définition des avantages de ton produit ou service et de ce que tu veux apporter sur le marché.
#2 Bien s’entourer
Christen Konan en fait son deuxième conseil. Selon elle, l’entourage est l’une des choses les plus importantes pour l’entrepreneure, car c’est lui qui la guide et l’aide à grandir. Il sera donc intéressant pour toi de te bâtir un réseau de professionnels de ton domaine à travers lequel tu peux développer des connexions et partager des informations.
Il ne faut toutefois pas négliger tes proches qui seront les mieux placés pour te soutenir et t’apporter un point de vue différent d’un professionnel de ton domaine (par exemple du fait de leur perspective de client potentiel).
#3 Continuer sa formation
C’est bien connu, on ne finit jamais d’apprendre. Selon Binta Kanté, cofondatrice de Spirits Chocolats, une boutique en ligne de souvenirs et vente au détail de gourmandises à base de chocolat à Abidjan en Côte d’Ivoire, le succès de toute entrepreneure passe par une formation continue en gestion d’entreprise. Bien qu’elle souligne qu’il est très bien de déléguer les tâches, elle admet que l’entrepreneure doit avoir un minimum de connaissances dans chacune des fonctions de son entreprise.
Que ce soit en marketing, en comptabilité ou encore en finance, il est important d’avoir des notions qui lui permettront, surtout lorsqu’il s’agit d’une petite entreprise, d’avoir l'œil sur ses activités et de pouvoir déceler des problèmes et erreurs. Binta conseille de visionner des vidéos YouTube, de suivre des séminaires et d’entrer en contact avec des entrepreneures de ton milieu, afin de poursuivre ta formation.
#4 Être humble
Ce conseil donné par Christen Konan, fait écho au précédent. Elle explique qu’afin de bien réussir en affaires, tu te dois d’être humble. En effet, cette humilité te permettra d’être toujours ouverte aux critiques constructives et à l’apprentissage continu, ce qui améliorera ta performance.
#5 Accepter les obstacles
Tout entrepreneur, encore plus lorsqu’il s’agit d’une femme, doit se préparer à rencontrer des obstacles, souligne Marcelle Goran, directrice d’une structure d’accompagnement des entreprises pour le recrutement et la rétention de la main-d'œuvre immigrante au Québec. Qu’ils surviennent dans ta vie personnelle ou encore dans ton micro-environnement, elle soutient le fait qu’ils sont inévitables.
Elle te conseille donc d’affronter ces obstacles en les prenant comme des leviers qui t'aideront à grandir et à t'améliorer, et t’invite ainsi à relativiser lorsqu’ils surviennent.
#6 Croire en soi
On ne le dira jamais assez, la confiance en soi est primordiale en entrepreneuriat. Comme le dit Christen Konan : « si tu ne crois pas toi-même en ton projet, tu ne parviendras pas à convaincre une autre personne de te faire confiance et d’embarquer avec toi dans ton projet. »
#7 Oser foncer!
Ce dernier conseil nous vient d’Ama Ouattara, photographe-journaliste pigiste. Elle souligne l’importance de se libérer de l’hésitation et de la peur qui conduisent bien souvent à l’inaction. Une fois que tu sens que c’est ce que tu veux faire et que tu as bien réfléchi à ton projet, elle te conseille d’éviter de trop cogiter, mais plutôt de foncer et de te lancer. Après tout, ce n’est qu’ainsi que tu sauras si ton projet peut marcher ou non.
Tu as désormais quelques clés essentielles qui t’aideront à naviguer sur les eaux mouvementées de l’entrepreneuriat. Si ton projet est mûrement réfléchi, une seule chose te reste à faire… lance-toi!
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De nos jours, il n’est désormais plus un secret que le chemin de l’entrepreneuriat est loin d’être un fleuve tranquille et ce, davantage pour les femmes qui sont confrontées à beaucoup plus de défis que leurs homologues masculins. Cela dit, on retrouve malgré tout, aux quatre coins du globe, un nombre croissant de femmes qui quittent leur emploi conventionnel pour travailler à leur propre compte.
Je me suis donc penchée sur la question et ai interrogé quelques femmes d’affaires pour comprendre leurs motivations en entrepreneuriat. Voici ce que j’ai trouvé :
Des motivations communes
En discutant avec ces femmes, ce fut rapidement clair qu’on retrouve parmi elles des motivations communes en ce qui concerne la décision de se tourner vers l’entrepreneuriat :
1. Le désir d’indépendance
Beaucoup de femmes voient en l’entrepreneuriat une source d’émancipation et d’autonomie. Pour Ama Ouattara, photographe-journaliste pigiste, c’est le besoin de se distancier des institutions hiérarchiques qui l’a mené vers l’entrepreneuriat et la flexibilité de travailler sur les projets qu’elle désire, de la manière dont elle le souhaite.
Pour Marcelle Goran, qui dirige une structure d’accompagnement des entreprises pour l’embauche et la rétention de la main-d'œuvre immigrante au Québec, ce désir d'indépendance s’est traduit par l’envie de « contrôler ce qu’elle représentait et avoir une mainmise sur les résultats », mais aussi par la volonté de gérer son temps et son horaire.
2. La volonté de faire quelque chose de significatif
L’entrepreneuriat apparaît pour beaucoup de femmes comme une manière de faire quelque chose qui a un sens pour elles. La plupart du temps, il s’agit d’aider la société ou encore de combler un besoin non-satisfait dans leur environnement. C’est le cas pour Christen Konan, qui a lancé son cabinet de coaching financier (KC Consultings, Canada) afin de répondre au manque d’éducation dans le secteur.
Dans le même esprit, Binta Kanté, cofondatrice de Spirits Chocolats, une boutique en ligne de souvenirs et vente au détail de gourmandises à base de chocolat à Abidjan en Côte d’Ivoire, utilise l’entrepreneuriat pour « partager avec les autres et les rendre heureux ». De son côté, le choix de la spécialisation de Marcelle Goran est intimement lié à son propre parcours professionnel au Québec.
3. La recherche d’un meilleur équilibre travail-vie personnelle
Cette motivation est sans doute la plus dominante chez les mères entrepreneures. Ces dernières trouvent que l’entrepreneuriat permet une plus grande flexibilité de leur emploi du temps, et permet de mieux s’adapter à leurs contraintes et obligations familiales. C’est le cas de Mme Goran, à qui l’entrepreneuriat permet de travailler tout en ayant du temps à consacrer à ses enfants.
4. La recherche de meilleurs revenus
Moins dominante que les autres, mais tout aussi importante, l’une des motivations des femmes à se lancer en affaires est l’opportunité de meilleures perspectives économiques. Cette motivation survient en général lorsqu’elles sont soit en situation de chômage ou encore à la recherche d’une autre source de revenus.
Des différences liées au contexte
Bien que ces motivations en entrepreneuriat s’appliquent à la majorité des femmes d’affaires, des nuances subsistent selon les contextes culturels et les territoires dans lesquels elles évoluent. Ainsi, d’une région du monde à une autre, on peut trouver des raisons dominantes différentes.
Par exemple, tandis qu’en Europe du côté de la France et de la Grande Bretagne le désir d’indépendance domine, en Afrique, où les sociétés sont souvent très traditionnelles, les entrepreneures ont comme principales motivations la nécessité économique suivi d’un désir de confirmation de soi, d’émancipation et d’autonomie (principalement dans les pays du Maghreb comme l’Algérie).
Au final, en ce qui concerne les motivations derrière le choix des femmes de se lancer en affaires, bien qu’elles aient des points communs, leurs motivations divergent lorsqu’on passe d’une région du monde à une autre. On comprend donc que les femmes entrepreneures ont des profils bien différents et pour mieux les comprendre, il est important de les considérer dans leur environnement.
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Force est de constater que l’entrepreneuriat s’est imposé au fil de l’évolution de la société comme étant un moteur de nos économies modernes. Suivant les différents progrès réalisés en matière de droits et d’émancipation de la femme dans le monde, ce n’était qu’une question de temps avant que la femme se lance à la conquête du monde entrepreneurial.
Alors que nous célébrons en mars la Journée internationale des droits des femmes et faisons le bilan sur la place qu’elle occupe au sein de nos sociétés, laissez-moi vous partager ma pensée d’étudiante en business sur l’entrepreneuriat féminin.
L’entrepreneuriat féminin : qu’est-ce que c’est?
L'entrepreneuriat, il me semble, est l’un de ces termes que l’on entend à tout bout de champ sans réellement savoir comment le définir. Pour ceux et celles qui s'identifient à ce que je viens de dire, laissez-moi vous filer un petit coup de main. L’entrepreneuriat se définit comme la création d’une activité économique pour atteindre un objectif et dont la conséquence première est la création de valeur.
Maintenant que nous comprenons mieux la notion, qu’en est-il de l’entrepreneuriat féminin? Cela se définit comme étant la création et le développement d’activités économiques, mais tout simplement par des femmes. Que ce soit pour des raisons personnelles et professionnelles telles que l’accomplissement de soi, la recherche d’un meilleur équilibre travail-vie personnelle, ou encore des motivations économiques comme la hausse des revenus, de plus en plus de femmes décident d’échanger leur 9 à 5 pour la vie d’entrepreneure.
Selon les données de la Banque mondiale, il est admis qu’à l’échelle globale, une entreprise sur trois est détenue par une femme. Au Canada, plusieurs entreprises appartenant à des femmes opèrent majoritairement dans les secteurs du service tels que l’hébergement, le commerce de détail et les services de restauration et de tourisme.
À la découverte de l’entrepreneuriat
D’aussi loin que je me souvienne, entreprendre a toujours été une chose à laquelle j’aspirais avant même d’être en mesure de définir la notion. Ayant été élevée par une mère multitâche et à la tête de plusieurs petites entreprises, j’ai développé ma personnalité avec ce modèle de femme entreprenante et indépendante, ce qui explique probablement mon choix aujourd’hui d’étudier dans une école de gestion.
À l’adolescence, lorsque j’ai eu mes premières idées de projets, bien que j’étais alors loin de m’imaginer les enjeux de l’entrepreneuriat féminin, j’étais rassurée à l’idée de vivre dans un monde en constante évolution. C’est en grandissant, et en rencontrant sur mon chemin des femmes entrepreneures, dont certaines amies qui ont choisi cette voie, que j’ai réellement pris conscience de la réalité de l’entrepreneuriat féminin. Cela m’a permis de :
- Découvrir un milieu en développement marqué par des enjeux importants. C’est le cas par exemple du financement, qui est encore difficile d’accès pour les femmes entrepreneures. En effet, sur la base de stéréotypes socioculturels, elles manquent de crédibilité, ce qui nuit bien sûr à leur productivité.
- Comprendre l’importance de l’entrepreneuriat féminin non seulement pour son impact dans le combat des femmes, mais aussi pour les perspectives de croissance économique que cela représente pour les nations.
Que signifie l’entrepreneuriat féminin pour moi aujourd’hui?
Tout d’abord, étant moi-même une fervente partisane du leadership féminin, je vois en l’entrepreneuriat une manière pour les femmes d’affirmer leur position de leader, de prouver leurs capacités managériales et ainsi de détruire tous les clichés et stéréotypes qui ont longtemps influencé la société.
De plus, désormais en dernière année de mon programme de B.Com., je sens le monde du travail se rapprocher de moi à grands pas, d’où ma sensibilité grandissante à la lutte de la cause féminine dans le milieu, et surtout dans le domaine de l’entrepreneuriat vers lequel je compte me diriger un jour.
Tout étudiant diplômé aimerait être en mesure d’obtenir la chance d’appliquer ce qu’il a appris et de réussir dans ce qu’il entreprendra. Il est important que ces chances demeurent égales pour chacun et chacune d’entre nous.
Je vois donc en l’entrepreneuriat féminin une source d’opportunités que les femmes peuvent largement exploiter si on leur remet les clés nécessaires pour le faire. Il s’agit d’un secteur en développement où les femmes sont encore confrontées à des inégalités qu’il faut combattre afin de leur permettre d’atteindre leur plein potentiel. La prise de conscience mondiale pour changer les choses, et le développement de plus en plus nombreux de groupes associatifs apportant leur soutien aux femmes entrepreneures présagent peut-être le début d’un changement prometteur. Du moins, c’est ce qu’on espère!
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En tant qu’étudiante au B.Com. à Telfer, je me rappelle très bien chaque année passée à l’Université d’Ottawa, plus précisément à Telfer. La majorité des étudiants ne savent pas à quoi s’attendre lorsqu’ils arrivent en première année d’université, car, quel que soit l’endroit où ils ont fait leur secondaire, le milieu universitaire est très différent de la routine habituelle du secondaire.
Au fil des ans, je remarque que des connaissances essentielles, des conseils et de l’information m’auraient été bien utiles en première année, où tout change et devient déroutant. C’est pourquoi j’ai fait une liste de trois conseils qui pourraient aider les étudiants de première année avant qu’ils commencent leur carrière universitaire. J’espère que cette information te sera utile comme elle me l’aurait été lors de ma première année.
Conseil no 1 : Sois prêt à ajuster tes stratégies d’étude
La première année est la plus ambiguë, car elle est généralement différente pour la plupart des étudiants. Cependant, la majorité peut attester se sentir choquée, confuse, et comme si elle essayait de réapprendre à marcher. La plupart d’entre nous avons une bonne idée de comment étudier grâce à nos cours du secondaire, cependant, il y a beaucoup plus de matière à apprendre sur une courte durée à l’université.
Par ailleurs, tu remarqueras que selon les cours ou même selon les professeurs, ta méthode d’étude sera différente. Par exemple, un cours qui comprend beaucoup de lectures te demandera de lire tes manuels chaque semaine. Si tu écris tes notes de cours sur un ordinateur, tu voudras aussi le faire pour toutes tes notes de lecture; cela facilitera ta session d’étude en vue des examens. Dans tes cours plus pratiques, tels que comptabilité générale et comptabilité de gestion, il vaudra mieux que tu écrives tes notes à la main, car au lieu de faire des lectures hebdomadaires, tu feras des exercices sur du papier. Par conséquent, tu devras envisager d’adapter ta stratégie d’étude pour chacun de tes cours. D’ailleurs, il est possible que ta stratégie soit différente de tes amis, ce qui est très normal.
Si possible, trouve une méthode de prise de notes pour tous tes cours dès la première semaine. Plus tôt tu t’y prends, plus facile ce sera d’étudier pour tes examens de mi et de fin de session. Ça peut paraître tout simple, mais c’est essentiel pour ne pas être trop débordé pendant la période d’examen de mi-session et avoir à trop travailler pour organiser tes notes, alors que tu devrais étudier. Bref, ne manque pas l’explication du plan de cours!
Conseil no 2 : Sois à l’affût des opportunités à ta disposition
Outre les cours et les études, la première année est consacrée à l’exploration et à l’apprentissage de soi-même. Tu entres dans un tout nouveau monde, où des occasions s’offrent à toi en permanence : être membre ou même délégué de première année d’un club à Telfer, faire du bénévolat pour des clubs en dehors de Telfer, trouver un emploi sur le campus, ou participer à des événements et des ateliers organisés par le Centre des services aux étudiants de Telfer, comme le programme de mentorat ou le Centre des carrières de Telfer.
Ne te laisse pas abattre! Selon le type de personne que tu es, tu voudras peut-être attendre l’année suivante pour t’inscrire à des activités parascolaires, ou tu voudras en rejoindre autant que possible le jour de ton arrivée. Il n’existe pas de mauvaise stratégie, tant que tu ne te limites pas dans ton exploration de nouvelles opportunités pendant trop longtemps, qu’il s’agisse d’activités parascolaires ou simplement de participer aux événements sur le campus. Tu apprendras assez vite que Telfer regorge d’opportunités à t’offrir, et donc, pour tirer le meilleur parti de ton expérience universitaire avant que tu obtiennes ton diplôme, participer à des événements qui t’intéressent ou à des activités parascolaires contribuera grandement à ton épanouissement personnel et professionnel.
Conseil no 3 : Le mauvais stress n’est pas inévitable
C’est bien connu, l’université c’est stressant. La plupart d’entre nous suivront quatre ou cinq cours par trimestre, chacun demandant beaucoup de temps et d’énergie. Il peut être extrêmement difficile de maintenir un équilibre entre les cours, les activités parascolaires, la vie sociale, les tâches ménagères, cuisiner et préparer des repas, le sport, les déplacements et tout le reste. Il est important de réaliser qu’il est irréaliste de pouvoir atteindre l’équilibre parfait, que ce soit en tant qu’étudiant, adulte actif, parent, etc. Par conséquent, au lieu de stresser sur ton manque d’organisation, consacre plus ce temps à créer une routine qui correspond à ton mode de vie et à tes priorités. Plus tu seras conscient de ta situation, plus tu seras proche d’un parfait équilibre (mais souviens-toi que notre vie ne pourra jamais être parfaitement méthodique et que c’est normal!).
Un autre élément important à considérer est que l’université, bien que stressante, ne doit pas être un fardeau pour ta santé mentale et physique. La « culture du stress » est malheureusement souvent acceptée à l’université avec que la souffrance est dite normale. Il n’est pas nécessaire de souffrir pour être un bon étudiant.
Je classe souvent le stress en deux catégories : le stress négatif et le stress positif. Le stress positif est inévitable, car l’université est un environnement angoissant, trépidant et très chargé, et il est BON de vivre un stress qui te pousse à travailler efficacement, à être organisé et à prendre de bonnes décisions sur la façon dont tu passes ton temps. Le stress négatif, en revanche, est un stress éprouvant qui nuit à ta santé mentale et physique. Il survient lorsque nous ne prenons pas les mesures nécessaires, donc il n’est PAS inévitable. Tu peux réussir tes études universitaires sans avoir à nuire à ta santé physique et mentale. Tu n’as pas à passer des nuits blanches à étudier pour tes examens et à compromettre ta vie sociale pour réussir.
En première année, nous apprenons encore à gérer notre temps, à déterminer quelle routine nous convient le mieux et à prendre conscience de nos priorités et de nos limites. Par conséquent, attends-toi à vivre du stress, mais pas à en souffrir négativement. Sois patient avec toi-même, sois auto-veillant et tire le meilleur parti de ton stress positif.
Lorsque j’étais en première année, et même en deuxième année, j’étais constamment stressée, dépassée et anxieuse, car je ne savais pas quelle était ma méthode d’étude ou mes priorités, et comment gérer mon temps. Tous les étudiants passent par là quand ils commencent l’université. Cependant, j’aurais pu réduire ce mauvais stress en étant plus réaliste avec moi-même et en me disant que je suis encore en train d’apprendre qui je suis, quelles sont mes priorités et quel genre d’étudiante je suis.
Ce qui a aggravé mon niveau de stress, d’ailleurs, était le fait que je n’avais aucune idée des trois conseils mentionnés ci-dessus. J’ai compris trop tard que je devais créer une stratégie d’étude pour chaque cours dès la première semaine de cours, que je ne devais pas comparer mes méthodes et ma routine à celles de mes amis, et quelle était la différence entre le bon et le mauvais stress. Par conséquent, j’espère qu’en lisant ces conseils, tu seras mieux préparé mentalement et plus informé sur ce à quoi t’attendre et quoi faire lors de ta première année universitaire.
Bonne chance et n’hésite pas à me contacter ou à contacter le Centre des services aux étudiants de Telfer si tu as besoin de trucs, de conseils et d’aide!
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Vous êtes un étudiant international qui doit choisir sa prochaine université partenaire? L’École de gestion Telfer vous fait de l’œil et vous voulez connaître mon avis en tant qu’étudiante Française sur mon expérience de quatre trimestres ici? Alors ne vous inquiétez plus, vous êtes au bon endroit pour avoir vos réponses.
Dans ce blog, je vais couvrir l’ensemble des questions que m’ont posées les étudiants de KEDGE Business School (mon école de commerce en France) qui devaient choisir leur université partenaire parmi une quinzaine proposée.
Je suis moi-même passée par là et je sais à quel point il peut être stressant de choisir l’endroit où vous allez passer les prochaines années de vos études, surtout quand cela peut être de l’autre côté de l’Atlantique, au Canada, dans une université reconnue.
LA VIE SCOLAIRE
À Telfer, il y a le trimestre d’hiver, celui d’été et celui d’automne. Pour ma part, j'ai participé à ceux d’hiver et d’automne. Un trimestre équivaut à environ 3 mois de cours. Les cours commencent début janvier, se terminent début avril, et les examens commencent à la mi-avril jusqu’à la fin avril. Vous avez une semaine de vacances mi-février que vous pouvez utiliser comme semaine de révision pour vos partiels de mi-session qui sont juste après. Pour le trimestre d’automne, c’est pareil : les cours commencent début septembre, et se terminent début décembre pour faire place aux partiels à partir de la mi-décembre, jusqu’au dernier vendredi avant les vacances de Noël. La semaine d’étude est à la mi-octobre. Sachez donc que vos vacances d’été durent 4 mois. Profitez-en pour faire des stages, prendre un emploi étudiant (ou bien juste vous reposer 4 mois au bord de la piscine 😉).
Chacun des 5 cours sont enseignés en 30 h sur le trimestre. Il y a 15 h de cours par semaine, cela vous donne des semaines assez légères en termes de temps passés en cours, ce qui peut vous permettre d’avoir un job étudiant à côté. Le travail personnel est selon moi assez conséquent.
Le partenariat entre mon école et Telfer comprend le fait d’avoir 60% des cours en français et 40% en anglais car Telfer souhaite garder cet esprit bilingue français-anglais, propre à la culture canadienne. Sachez que de mon point de vue, cela n’a que très peu affecté mon niveau d’anglais, car je l’ai plutôt amélioré grâce à mes rencontres avec des étudiants internationaux, et la vie de tous les jours en général.
Concernant les cours, lors des deux premiers trimestres, les 5 cours sont obligatoires et non sélectionnés par l’étudiant, puis pour les deux derniers trimestres, vous avez deux cours obligatoires et 3 cours que vous choisissez vous-même. Dans l’ensemble j’ai trouvé les professeurs intéressants, passionnés, et à l’écoute.
Si vous avez peur de ne pas passer un cours lors des examens de mi ou de fin de session, ne vous inquiétez pas; vous ne redoublerez pas. Vous allez simplement reprendre le cours le trimestre suivant afin de le retravailler, et d’obtenir la note de passage.
MES CONSEILS POUR LES LOGEMENTS
Concernant les logements, vous pouvez aller en résidence étudiante sur le campus pour le premier trimestre (plus d’informations sur les résidences étudiantes). C’est ce que j’ai fait et selon moi, c’est la meilleure façon d’être au cœur de la vie étudiante et de vivre avec des étudiants internationaux. J’étais dans la résidence Marchand. Vous pouvez avoir une chambre seul ou à deux. Certes, les chambres sont petites et les salles de bain sont à partager, mais vous vivrez une véritable expérience d’étudiant en échange universitaire au Canada. J’ai beaucoup amélioré mon anglais durant ce trimestre et j’ai fait de superbes rencontres.
Pour les trimestres suivants, vous connaîtrez mieux la ville, donc si l’expérience de résidence étudiante ne vous a pas plu, ou que vous souhaitez changer, vous pouvez louer une maison avec plusieurs autres étudiants (c’est toujours mieux d’être avec des étudiants internationaux pour améliorer votre anglais). Je vous conseille de regarder sur Kijiji pour rechercher des maisons à louer, ou bien d’aller sur les groupes Facebook « Apartment Rentals OTTAWA » ou « Ottawa Housing, Rooms, Flats, Apartments, Sublets ».
Les prix des loyers varient mais globalement, pour un appartement en plein centre, vous en aurez pour environ 600€ ou USD $690. J’étais dans une colocation à 5 dans le quartier « Golden triangle », à 15/20 minutes de l’Université à pieds et je payais 500€. La vie est en moyenne similaire au coût de la vie en France concernant les courses. Je ne prenais jamais les transports (même l’hiver à -20°C, il faut être vaillant 😉). Concernant les quartiers où chercher un appartement, je vous conseille Golden Triangle, Sandy Hill, ou encore Lower Town.
LA VILLE D’OTTAWA ET SA VIE ÉTUDIANTE
Ottawa est peut-être la capitale du Canada, mais la ville reste très tranquille, et familiale. Tout est concentré dans le centre-ville. Vous trouverez différents musées, le Marché By - qui est un endroit avec des cafés, des bars/boîtes de nuits, et des petits commerçants (et surtout des bonnes queues de castor de BeaverTails!). Tout près de l’université, il y a un très grand centre commercial, le Centre Rideau. Ottawa est aussi et surtout connu pour le canal Rideau qui gèle en hiver et devient la plus grande patinoire extérieure au monde. Il y a aussi le parc de la Gatineau, de l’autre côté de la rivière à Gatineau au nord de la ville, qui est un endroit splendide que j’ai eu la chance de découvrir avec les magnifiques couleurs automnales et qui est rempli de lacs et de balades. De plus, Montréal se trouve à seulement deux heures de bus. Enfin, je vous conseille vivement le Parc Oméga, une réserve naturelle où vous pouvez voir des animaux tels que des ours, loups, bisons, renards…
La vie à Ottawa en tant qu’étudiant ne sera pas aussi mouvementée que celle à Montréal ou Toronto par exemple, mais il suffit d’être bien entouré (avec plus de 40 000 étudiants sur le campus, vous pouvez facilement faire des rencontres) et de participer aux soirées organisées par l’Université pour la vivre pleinement.
L’Université d’Ottawa propose de multiples sorties organisées à faire entre étudiants (lorsque possible), comme un week-end prolongé à New York, à Chicago, ou autre.
Enfin, ce qui ne manque pas sur le campus ce sont les installations sportives et en tant que passionnée de sport, cela m’a ravie : deux salles de sports immenses, une piscine olympique, un terrain de hockey, de football américain (soccer), plusieurs gymnases, etc.
COMMENT PALLIER AVEC LE FROID CANADIEN? (Vu sous l’œil d’une dépendante à la chaleur)
En hiver, à Ottawa, il fait froid, très froid! Les températures varient entre 0°C et -20°C (pour les plus chanceux, vous pouvez même tomber sur des tempêtes hivernales et vivre sous les 30°C). Mon meilleur conseil est de vous fournir en vêtement d’hiver en arrivant au Canada, surtout en ce qui concerne les manteaux d’hiver et les pulls. J’ai acheté mon manteau d’hiver chez Aritzia (regardez aussi chez SportCheck ou Canada Goose, pour les gros budgets, au Centre Rideau), les prix sont plus bas que si vous l’achetez en France et surtout, les magasins canadiens proposent des produits bien plus adaptés. En ce qui concerne les sous-pulls thermiques, les collants à mettre sous les pantalons, les gants, les bonnets et autres je vous conseille UNIQLO. Pour les chaussures, vous en trouverez beaucoup sur place qui font l’affaire, mais personnellement j’ai choisi les Timberland montantes et j’en étais très satisfaite.
VOUS ÊTES EN AMÉRIQUE, VOYAGEZ!
Beaucoup me demandent si j’ai eu l’opportunité de voyager pendant mon séjour canadien. Je pense que ces gens n’ont pas consulté mon blog voyage 😉! Je suis une amoureuse du voyage et vivre à Ottawa vous permet de vous rendre à pleins d’endroits sympas pour beaucoup moins cher que si vous partiez d’Europe. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais en un an, j’ai eu la chance d’aller à Montréal, à Toronto, aux chutes du Niagara, à New York (7/8h de bus depuis Montréal), au Mexique (Tulum, Cancún), à Miami et Orlando. Mon périple s’est arrêté là, à cause de la COVID-19 (ce n’est que partie remise!).
J’espère sincèrement que toutes ces informations vous seront utiles si vous êtes un futur étudiant international en échange universitaire au Canada, et que j’aurai répondu à la majorité des questions que vous vous posez. Si vous désirez en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter! Mon mail est
- Catégorie : La voix des étudiants
Comme beaucoup d’étudiants, les diplômés du programme intensif du MBA Telfer font face à des défis et à des opportunités sans précédent alors qu’ils réintègrent le monde du travail lors d’une pandémie mondiale. En tant que diplômé du programme de MBA pour cadres de l’École de gestion Telfer et mentor au MBA, Brad Smith, directeur du cabinet 96 West Consulting, comprend la transition à laquelle font face les étudiants. Il a donc voulu aider les nouveaux gradués et autres diplômés en créant et animant un atelier post-MBA.
À titre de formateur en matière de carrière et mentor, Brad est un leader en accompagnement de professionnels en transition de carrière, en exercices d’autoréflexion et en développement de plans d’action. Le 6 octobre 2020, il est revenu virtuellement à Telfer afin de partager son expertise dans le cadre d’un atelier post-MBA qui portait sur deux objectifs : reconnaître et respecter les transitions, et réfléchir aux ambitions professionnelles et à l’élaboration de plans d’action pour réaliser ses objectifs.
Au cours de l’atelier virtuel, Brad a établi un lien avec les participants en parlant de son expérience de transition suite au programme de MBA pour cadres. Il a insisté sur l’importance de tenir compte et de respecter la zone neutre entre la fin du programme du MBA et un nouveau départ à venir. Les participants sont impatients de poursuivre leur réflexion avec Brad dans les semaines à venir, en prenant le temps de revenir sur les exercices de l’atelier et en développant leur plan d’action personnel.
« L’atelier avec Brad fut une formidable expérience qui m’a aidé à justifier et à normaliser les émotions que je ressentais depuis la fin de mon MBA en août. Les transitions sont déjà difficiles en temps normal, mais encore plus lors d’une pandémie mondiale; Brad nous a fourni les outils pour faciliter notre transition d’étudiant à professionnel. J’ai hâte de mettre en pratique ces connaissances pour mon développement personnel et professionnel. », a déclaré un diplômé qui a participé à l’atelier.
L’année 2020 a apporté son lot de défis, mais avec l’aide de la Telfer Nation, les participants à l’atelier sont en mesure de se concentrer sur leurs objectifs avec une grande agilité et résilience, tout en frayant un chemin à une nouvelle réalité en constante évolution.
Brad Smith a obtenu son diplôme du MBA pour cadres en 2004 et est très impliqué au sein de l’École de gestion Telfer en tant que diplômé et mentor au MBA. Après une brillante carrière à Postes Canada, il a fondé 96 West Consulting inc. avec pour mandat de faire part de ses expériences afin d’aider les entreprises à évoluer plus rapidement et les dirigeants à se développer. Son intérêt pour le développement professionnel et l’accompagnement en matière de carrière a permis à ses mentorés et aux récents diplômés du MBA intensif de vivre une expérience inestimable.
- Catégorie : La voix des étudiants
En tant qu’étudiant à l’université, il y a de nombreuses possibilités d’emplois à ta disposition. Cependant, les étudiants ont beaucoup à faire, notamment étudier, découvrir leurs préférences, se faire des amis et souvent, travailler à temps partiel. Avoir un emploi tout en étant aux études présente un avantage rémunéré évident, mais il offre aussi aux étudiants l’occasion d’acquérir des compétences utiles et d’ajouter des choses à leurs CV.
Est-ce que tu es intéressé à travailler pendant tes études? Tu devrais prendre en considération les emplois formidables offerts sur le campus! Ils sont très variés, donc il est certain que tu trouveras un poste à ton goût, et qui pourrait même être connecté à ton programme universitaire. Ces emplois sont une bonne source de revenus et offrent un horaire flexible en ce qui concerne les horaires des examens et des cours. Ils sont également intéressants pour les étudiants internationaux qui ont moins d’options hors campus.
Mon expérience
J’ai occupé plusieurs postes sur le campus pendant mes études. J’ai travaillé au Centre d’aide à la rédaction des travaux universitaires de l’Université d’Ottawa où j’ai aidé les étudiants à améliorer leurs compétences en rédaction (un service gratuit que je vous encourage à utiliser). Cet emploi m’a beaucoup appris sur la grammaire, sur les bonnes structures de rédaction, sur la façon de trouver de bonnes ressources et sur comment bien citer des sources. J’ai eu l’occasion d’enseigner à des étudiants avec des expériences variées.
J’ai aussi occupé le poste d’assistante à l’enseignement, correctrice et surveillante d’examen pour l’École de gestion Telfer. J’ai beaucoup appris de ces postes. Par exemple, en aidant à diriger des groupes de discussion et à expliquer le matériel d’un cours de comptabilité, j’ai vraiment amélioré ma propre compréhension des concepts et du cours en général. Je suis sûr que ces compétences me seront utiles à l’avenir comme la comptabilité est mon domaine d’étude.
J’ai également été une guide pour les étudiants internationaux pour le programme de mentorat de Telfer, qui aide les étudiants de première année dans leur passage du secondaire à l’université. J’ai adoré faire partie de ce programme! L’équipe est formidable, et les étudiants avec lesquels nous travaillons viennent du monde entier. De plus, j’ai vraiment aimé aider les étudiants et faire part de ma propre expérience universitaire.
Où trouver ces emplois
- Régime travail-études : J’ai trouvé le poste de conseiller en rédaction à travers le régime travail-études, qui a un portail dans uoZone où l’on trouve toutes sortes de postes, d’assistant-bibliothécaire à technicien de laboratoire.
- Portail pour assistant à l’enseignement/correcteur/surveillant : On retrouve ces emplois dans le portail virtuel. Le lien est envoyé par courriel à tout le monde peu de temps avant le début de chaque session (moment où l’on peut poser notre candidature).
- Sites de recherche d’emploi Telfer : La demande d’emploi pour le programme de mentorat de Telfer se trouve sur le site web du Centre des carrières, ainsi que d’autres postes.
En ce qui concerne les activités sur le campus, les gens pensent souvent à des activités bénévoles ou des clubs et négligent les nombreux postes rémunérés offerts par l’université. Si tu souhaites gagner un peu d’argent tout en démarrant ta carrière, je t’invite à profiter des possibilités d’emploi à ta disposition!
Photo de couverture par Julia M Cameron provenant de Pexels