La voix des étudiants
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La décision de faire ou pas des études en commerce peut être difficile à prendre pour un diplômé du secondaire ou un passionné d’affaires qui aspire à lancer sa propre entreprise. Et cela, c’est sans compter l’influence des nombreux récits populaires de décrocheurs universitaires qui ont fini par devenir des magnats du monde des affaires.
Tu te demandes peut-être s’il vaut la peine d’aller à l’école de commerce avant de te lancer en affaire à ton compte.
Eh bien, moi, je peux te dire qu'y faire des études m’a effectivement aidé à lancer ma propre entreprise.
En 2019, après avoir été pigiste et consultant pendant des années, j’ai fondé à Ottawa une agence de marketing numérique que j’ai appelée myMarketing.io. Je lui ai donné pour mission d’offrir un service marketing numérique de grande qualité à prix abordable aux entreprises en démarrage et aux PME.
Je l’ai en fait lancée tandis que je faisais mes études. Aujourd’hui, six mois plus tard, myMarketing est une équipe de trois personnes qui a déjà une bonne clientèle. Bien que d’autres facteurs aient joué un rôle dans le succès de l’entreprise, comme notre expérience professionnelle à tous, un réseau solide et des ressources suffisantes, la fréquentation d’une école de commerce a sans aucun doute été très utile dans mon cas.
Voici les 10 principales façons dont l’école de commerce m’a aidé à démarrer mon entreprise :
1. Réseau de connexions étendu
Le plus grand avantage que peut apporter une école de commerce est son réseau de contacts étendu. En gestion d’entreprise, le réseautage est l’une des clés du succès. Il peut même arriver qu’une seule relation précieuse fasse toute la différence entre la faillite et la prospérité.
La fréquentation d’une école de gestion permet donc de se bâtir un réseau et d’établir des liens avec des personnes aux vues similaires, qui ont des intérêts commerciaux semblables. De telles relations peuvent être autant de passerelles vers des occasions d’affaires lucratives pour l’entreprise future. Elles sont un atout pour le reste d’une carrière. C’est peut-être difficile à imaginer, mais une relation établie à l’université peut devenir plus tard un client, un partenaire, un collègue, un mentor ou un investisseur.
Voici un simple exemple qui remonte à l’époque où j’ai lancé ma propre entreprise. Quand j’ai commencé à chercher des employés pour ma nouvelle entreprise, les premières personnes à qui j’ai pensé ont été mes collègues d’université. Comme je les connaissais déjà et que j’avais déjà travaillé avec eux, j’ai pu embaucher des personnes dont le profil convenait le mieux à mon entreprise.
Quel que soit le secteur d’activité, il faut absolument pouvoir compter sur des employés de qualité si l’on veut faire croître son entreprise. C’est en prenant le temps d’investir dans la création de réseaux qu’on parvient à trouver des candidats qualifiés. Il s’agit aussi d’une méthode très efficace pour découvrir la capacité de chacun à faire le travail.
2. Expérience coopérative précieuse
L’autre avantage des écoles de commerce tient à la possibilité qu’elles donnent de s’inscrire dans un programme travail-étude. Dans le cadre d’un tel programme, les entreprises embauchent des étudiants à titre temporaire en vertu d’une entente mutuellement avantageuse entre l’étudiant, l’employeur et l’établissement d’enseignement.
Les étudiants qui participent à des stages coopératifs dans des écoles de commerce acquièrent une expérience pratique précieuse. Il est, certes, important d’étudier et de suivre les cours, mais les programmes coopératifs aident énormément les gens à développer leurs compétences professionnelles. Ils leur permettent de « mettre un pied dans la porte » et de commencer leur carrière dans leur domaine d’études.
Mon expérience du programme coop m’a aidé à mieux définir mes intérêts, à acquérir des compétences dans mon domaine et, surtout, à établir de précieux liens d’affaires.
Découvrir ce qui m’intéressait : Mon expérience de stage coopératif m’a permis d’explorer davantage mes domaines d’intérêt et de découvrir lesquels m’intéressaient et lesquels n’étaient pas faits pour moi. Cela m’a aussi donné l’occasion de tester mes forces et mes faiblesses et de voir dans quels pans de mon domaine je pouvais exceller.
Développer mes compétences : Les cours de commerce portent surtout sur l’aspect théorique des affaires, mais le côté pratique fait défaut. Heureusement, le programme coopératif m’a permis d’aller chercher une expérience pratique grâce à laquelle j’ai pu aiguiser mes compétences et lancer mon entreprise.
Élargir mon réseau : Mon expérience de stage a joué un rôle déterminant dans l’orientation de ma carrière professionnelle. Les liens que j’ai établis dans le cadre de mes stages coopératifs sont encore très pertinents pour ma carrière aujourd’hui. Certains de mes contacts sont devenus des collègues, d’autres sont des clients et d’autres encore des promoteurs de mon entreprise.
Qu’on en soit conscient ou pas, une chose est certaine : tout programme coopératif qui procure une expérience professionnelle dans son domaine de prédilection joue un rôle très important dans une carrière.
3. Savoir-faire général en affaires
Beaucoup de jeunes entreprises échouent en raison du manque de connaissances professionnelles de base de leur fondateur. C’est là qu’une école de commerce peut faire une grande différence. Elles donnent l’occasion aux étudiants de comprendre le fonctionnement de base d’une entreprise en démarrage ainsi qu’un aperçu de chaque grand secteur d’activité.
Tout entrepreneur peut être appelé à assumer la responsabilité de nombreux volets de son entreprise. Il est donc essentiel, pour cette raison même, de comprendre les bases de chaque secteur d’activité, comme la gestion des finances, le suivi des opérations, la commercialisation des produits et les nombreuses autres tâches administratives générales. Les diplômés en administration des affaires ont beaucoup plus de chance de réussir dans la gestion des opérations que ceux qui n’ont pas suivi de formation théorique.
Il ne fait aucun doute que les connaissances générales en affaires que j’ai acquises au cours de mes études ont été d’une très grande valeur quand j’ai lancé mon entreprise. Bien que j’aie toujours été très intéressé par le marketing, mes études en commerce m’ont permis de me familiariser avec les activités quotidiennes essentielles de mon entreprise.
4. Compétences en communications et en présentation
Pour un propriétaire d’entreprise, la communication peut être une des clés du succès. Qu’il s’agisse de diriger des réunions ou de parler en public, il est très important d’avoir de solides compétences en communication et en présentation. Mieux l’on sait communiquer et plus grandes sont les chances que son message influence le public cible.
Pendant tes études en gestion des affaires, tu seras exposé à plusieurs pratiques de communication comme l’art de parler en public, les présentations formelles, le réseautage et ainsi de suite. Pour celles et ceux qui n’ont pas d’expérience ou qui ne sont pas à l’aise à communiquer ou à faire des présentations, la fréquentation d’une école de commerce est l’occasion d’acquérir la pratique tant nécessaire à l’amélioration de ces compétences.
Au cours de mes études, j’ai fait des dizaines de présentations et j’ai communiqué professionnellement avec des centaines de personnes. Cela m’a aidé à améliorer mes compétences de communicateur, notamment pour ce qui est du langage corporel, mais par-dessus tout, cela m’a aidé à gagner en confiance. En tant que propriétaire d’entreprise, je dois donner des exposés à de petits groupes et m’entretenir quotidiennement avec d’autres professionnels du milieu des affaires. Je peux vous dire en toute confiance que je ne serais pas aussi à l’aise ni aussi bien renseigné que je le suis maintenant si ce n’avait été de mes cours en gestion des affaires.
5. Inspiration et orientation
L’école de commerce que j’ai fréquentée m’a beaucoup inspiré et m’a orienté dans le lancement de mon entreprise. Pendant des études en gestion des affaires, on apprend à connaître de nombreux professeurs et collègues de classe qui peuvent se révéler autant de sources non négligeables d’inspiration en matière de perfectionnement professionnel.
Les conseils de mentors et les encouragements de pairs peuvent être un puissant catalyseur dans la vie d’un entrepreneur. Tous ces gens peuvent nous transmettre de précieux enseignements et nous donner une idée de ce qu’il convient de faire et de ne pas faire dans l’administration de sa propre entreprise.
Au cours de mes études, de nombreux étudiants et professeurs m’ont inspiré dans mon parcours, jusqu’à ce que j’en arrive à ce que je suis aujourd’hui. Qu’il s’agisse de professeurs devenus propriétaires d’entreprises prospères ou d’étudiants ayant une entreprise sur le côté, je ne crains pas d’affirmer que tous ces gens-là ont eu un impact sur mon entreprise.
6. Activités hors programme
Une école de commerce permet d’aller au-delà des connaissances théoriques. Elle permet de découvrir d’autres domaines d’intérêt grâce aux activités hors programme, donc en dehors de la salle de classe. Ces activités aident à nouer plus de liens encore et à acquérir de nouvelles compétences ainsi qu’une plus grande expérience professionnelle.
L’adhésion à des clubs universitaires permet de travailler aux côtés d’autres étudiants pour atteindre un objectif commun. On y apprend à gérer ses responsabilités, à travailler en groupe et à acquérir de nombreuses autres compétences importantes qui s’avéreront utiles par la suite dans la direction de sa propre entreprise.
Personnellement, j’ai fait partie de l'Association Marketing de Telfer. Dans ce club, j’ai eu l’occasion de travailler à différents projets et d’établir ainsi des liens vraiment formidables. En plus de ces activités à l’École de gestion Telfer, j’ai pris part à différents concours qui m’ont permis d’acquérir de l’expérience en affaires et d’améliorer mon rendement professionnel global.
7. Accès aux ressources
La plupart des écoles de commerce offrent un soutien complémentaire pendant les études et après l’obtention du diplôme. La réussite d’une entreprise dépend de la qualité des ressources dont elle dispose et, pour un étudiant, une école de commerce donne accès à un grand nombre de ressources appréciables. De la recherche de mentors aux possibilités de financement, l’université donne accès à des ressources qui pourraient autrement être difficiles à trouver.
Pour lancer et faire croître une entreprise, il est important de pouvoir compter sur du financement. Heureusement, les écoles de commerce donnent accès à diverses subventions et possibilités de financement. Nombreuses sont celles qui administrent un fonds spécial pour les entrepreneurs en herbe et qui ont des réseaux solides permettant de présenter ses idées d’affaires à des investisseurs. Par exemple, afin de favoriser et de soutenir l’entrepreneuriat, le Carrefour de l’Université d’Ottawa a un programme de montée en puissance étalé sur quatre mois appelé le Garage Démarrage. La mission de ce programme est de fournir aux jeunes entrepreneurs le mentorat, l’environnement et le financement appropriés pour lancer une nouvelle entreprise.
L’École de gestion Telfer donne également accès à des entrepreneurs et à des mentors expérimentés. En entrepreneuriat, l’expérience est considérée comme l’un des atouts les plus importants. Trouver le bon mentor pour vous aider à mettre votre entreprise sur les rails est l’une des meilleures façons d’acquérir de l’expérience. Un mentor peut apporter les connaissances nécessaires à l’amélioration de la prise de décisions d’affaires et à l’augmentation des chances de réussite.
Pendant mes études, l’Université d’Ottawa m’a donné accès à de précieuses ressources comme un réseau solide de relations, des mentors, des bases de données et ainsi de suite. Ces ressources seront un atout pour mon entreprise pendant longtemps encore. J’ai déjà pu profiter des ressources offertes à l’université et j’ai l’intention de continuer à en tirer parti pour faire croître mon entreprise.
8. Esprit d’équipe et leadership
Devenir un bon leader n’est pas facile; il faut posséder de l’expérience, des connaissances et tout un ensemble de qualités importantes. Cependant, une seule chose peut permettre à quiconque d’améliorer ses compétences en leadership : la pratique! À l’École de gestion Telfer, les étudiants ont l’occasion de mettre leurs compétences en pratique en participant à des projets d’équipe et à des présentations. Le fait de pouvoir évoluer au sein de nombreux groupes différents pendant ses études permet de développer et de perfectionner ses compétences globales en leadership.
En marge des études théoriques, la participation à des activités parascolaires peut permettre d’acquérir des compétences en leadership et d’améliorer sa capacité à travailler en équipe. Gérer les activités quotidiennes des clubs universitaires et travailler avec ses coéquipiers pour atteindre un objectif commun sont d’excellentes façons de développer ses capacités de leadership.
À Telfer, j’ai participé à de nombreuses activités qui exigeaient un travail d’équipe. Les précieuses leçons que j’ai tirées de ce mode de collaboration et du leadership démontré dans le cadre des études, du programme d’enseignement coopératif et des activités hors programme se sont transformées en autant de compétences précieuses pour ma carrière. Ce sont des compétences que j’utilise quotidiennement dans ma gestion et qui sont d’une valeur inestimable dans la réussite de mon entreprise.
9. Travailler sur son projet d’entreprise
Les étudiants qui ont récemment lancé une entreprise ou qui aimeraient le faire pendant leurs études, peuvent demander à travailler sur leur projet dans le cadre de leurs études. Tu constateras que les mandats confiés dans de nombreux cours peuvent être pertinents à ton entreprise et tu pourras donc les reprendre à ton compte. L’occasion est excellente, car chacun a ainsi la possibilité de recevoir des commentaires pertinents de ses professeurs et d’appliquer les apprentissages théoriques à son entreprise.
Pendant mes études, certains de mes cours ont contribué à la réalisation du projet que j’avais en tête. Par exemple, certains des services qu’offre maintenant mon entreprise ont été envisagés dans mon cours « Création d’une nouvelle entreprise ». On m’a aussi confié des projets qui m’ont permis de travailler au lancement de mon entreprise, comme le site Web myMarketing.io qui a été conçu dans le cadre d’un projet de mon cours « Les technologies de marketing numérique ».
10. Amélioration de la crédibilité
Il est indéniable qu’un dirigeant ou une dirigeante d’entreprise qui détient un diplôme d’une école de commerce confère davantage de crédibilité à sa firme. Tu sais déjà qu’un diplôme aide à trouver un emploi, mais tu ne te rends peut-être pas compte qu’un diplôme aide aussi le ou la propriétaire d’entreprise à attirer des clients, des investisseurs et des partenaires.
Pour le succès de l’entreprise, la crédibilité est primordiale et celle-ci dépend de l’acquisition de clients, de la confiance des investisseurs, de la confiance des fournisseurs, de la réputation de l’entreprise et de bien d’autres choses. Un étudiant qui réussit à se bâtir une solide réputation pendant ses études en administration des affaires aura probablement beaucoup plus de succès dans son entreprise.
Tout au long de mes études universitaires à l’École de gestion Telfer, j’ai travaillé fort pour essayer de me démarquer dans chacun de mes cours. Mon travail acharné m’a permis de terminer mon programme avec l’une des meilleures notes de ma cohorte. Ce faisant, j’ai prouvé que j’étais crédible au sein de mon réseau. La crédibilité que j’ai acquise à l’école de commerce sera un atout pour moi pour le reste de ma carrière. Par-dessus tout, le diplôme que je vais recevoir lors de la remise des grades confirmera ma crédibilité de professionnel et la crédibilité de mon entreprise.
Quelques dernières réflexions
Après tout, l’école de commerce a joué un rôle important dans le lancement de ma propre entreprise de marketing numérique. Aujourd’hui, avec tant de concurrents dans cette industrie, je considère que mon expérience à l’école de commerce aura été un atout très précieux pour mon entreprise.
Je suis heureux d’avoir consacré du temps et des efforts précieux à mes études universitaires. Elles ont vraiment porté fruit et seront sans aucun doute avantageuses pour ma carrière et pour myMarketing.io pour les années à venir.
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Chaque trimestre, la simulation de stratégie Intopia donne la possibilité aux étudiants de Management stratégique (ADM4711) de s’affronter sur un marché virtuel où ils doivent vendre deux produits qui leur sont désignés. Les équipes doivent prendre des centaines de décisions qui font appel à des compétences en comptabilité, en finances, en marketing et en gestion. Je me propose donc de te donner des trucs et des conseils utiles pour t’aider à te préparer à la simulation et à élaborer ta stratégie de jeu.
PRÉPARATION
1. Lire le manuel et regarder TOUTES les vidéos de préparation
Même si ça semble aller de soi, les meilleures équipes sont celles qui ont acquis une excellente compréhension du fonctionnement de la simulation, ainsi que de la façon dont leurs décisions influeront sur leurs résultats à chaque période. Le manuel explique comment sont calculés les chiffres du bilan et des états financiers, ce qui est extrêmement important pour calculer ses flux de trésorerie à chaque période.
2. Considérer que chaque ronde d’entraînement est le vrai jeu
Il existe deux façons possibles d’appréhender ce que la simulation appelle les « essais de marché » (terme sophistiqué pour parler des rondes de pratique). La première consiste à essayer autant de stratégies différentes que possible pour, finalement, déterminer les aspects dans lesquels l’équipe pourra exceller, et aussi pour en apprendre davantage sur les différentes facettes du jeu. La deuxième façon de faire consiste à décider d’abord de la stratégie à employer en équipe et à se servir des essais de marché pour la mettre en œuvre et se préparer à la simulation réelle. Les deux approches sont aussi valables l’une que l’autre, l’important étant de prendre les essais au sérieux. À ce stade, il faut veiller à rencontrer les autres membres de l’équipe avant de prendre une quelconque décision, tout comme pendant la simulation elle-même, cela pour essayer de terminer en haut du tableau des meneurs. Une équipe qui se bâtit une bonne réputation au début du jeu ne peut qu’être en meilleure posture pour décrocher des prêts et des contrats à long terme, car les autres équipes ont alors plus confiance dans sa capacité à être rentable.
LE JEU LUI-MÊME
3. Établir des relations le plus tôt possible
S’il est un conseil à retenir entre tous pour espérer remporter la compétition Intopia, c’est qu’il faut établir de bonnes relations avec les autres équipes. Quelle que soit la stratégie choisie, il faut travailler avec différents types d’entreprises (équipes). La signature de contrats couvrant de multiples périodes non seulement te permettra d’atténuer le stress de l’équipe, mais te placera aussi dans une bien meilleure posture pour les périodes suivantes, quand viendra le temps d’acheter ou de vendre plus de stocks en raison de l’augmentation de ta capacité de production et de la demande.
4. Tirer parti de sa position dès le début de la simulation
Cette stratégie ne s’applique pas nécessairement à tous les types d’entreprises, mais si tu es un producteur cherchant à étendre ses activités le plus rapidement possible, il pourrait t’être utile de négocier un prêt auprès d’une autre équipe dès l’amorce de la simulation. Mon équipe, par exemple, un fabriquant du produit X, avait le capital nécessaire pour construire quatre usines au cours de la première période. Or, nous avons décidé de tirer parti de cette capacité pour construire une cinquième usine qui nous a finalement permis de disposer de plus de stocks que tous les autres fabricants du même produit X, et cela pendant une grande partie de la simulation. Dans la simulation de stratégie Intopia, les récompenses vont aux équipes qui savent se montrer entreprenantes, parce que toutes les équipes, ou du moins la plupart d’entre elles, sont rentables. Par conséquent, les équipes qui prennent de l’expansion plus vite que les autres obtiennent un avantage sur la concurrence uniquement en raison de l’importance de leurs stocks.
5. Verser des dividendes le plus tôt possible
L’essentiel de la note accordée au titre de la composante Intopia de l’ADM4711 provient de la « valeur ajoutée » comparative qui est attribuable à la stratégie de l’équipe. Le fait de verser des dividendes d’entrée de jeu permet justement d’accroître cette valeur ajoutée et, éventuellement, de favoriser le réinvestissement dans l’entreprise. Il faut chercher à devenir rentable à partir de la quatrième période pour commencer à mobiliser les gains provenant des différents secteurs d’activité et pouvoir verser des dividendes. Voici d’ailleurs un autre bon conseil à suivre pour gagner Intopia : les dividendes versés doivent augmenter de période en période jusqu’à atteindre le montant maximal (99 999 999 $). Inversement, on doit veiller à ne jamais réduire les dividendes d’une période à l’autre, au risque de voir les actionnaires perdre confiance.
6. Maîtriser sa trésorerie
On en revient à la préparation, car il est extrêmement important de bien comprendre ses flux de trésorerie. Une fois qu’on a une bonne idée des liquidités disponibles pour chaque période, on peut commencer à envisager la construction d’usines ou de bureaux de vente. Ton équipe devrait tenir des tableurs détaillés indiquant, entre autres, le seuil de rentabilité et les prévisions en termes de flux de trésorerie et de chiffre d’affaires (CA). Quand, à chaque période, on constate que les extrants correspondent aux projections, non seulement on se sent moins stressés, mais en plus on se place dans une excellente position pour les rondes suivantes.
7. Ne pas perdre de vue la dimension fiscale
Comme les taux d’imposition ne sont pas les mêmes partout, le déplacement de sommes d’un endroit à l’autre peut permettre d’amenuiser l’imputation des gains par l’impôt. De plus, il peut être avantageux de moduler sa stratégie de vente en fonction des taux d’imposition en vigueur localement (on vendra les produits les plus chers là où les taux d’imposition sont les plus bas), afin, à chaque période, d’attribuer une plus grande partie des bénéfices bruts aux bénéfices non répartis.
J'espère que ces conseils t’aident durant la simulation de la stratégie Intopia et qu’ils te permettent de gagner cette compétition. Si tu as d’autres questions, n’hésite pas à communiquer avec moi sur LinkedIn.
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Comment as-tu payé tes études universitaires? Que répondre à cette question? Il se peut que de généreux parents les aient financées, qu’on ait bénéficié du RAFEO, ou qu’on ait reçu un prêt bancaire. Pour plusieurs, ce n’est pas une situation très positive… eh bien! dans mon cas, oui.
Le coût des études universitaires est souvent un sujet de préoccupation pour les parents et les étudiants. L’université coûte plus cher que le collège et la plupart des diplômé(e)s du secondaire se demandent si le jeu en vaut la chandelle. Je suis étudiante de quatrième année à l’École de gestion Telfer et je vais vous expliquer comment j’ai pu y arriver seule, même sans le RAFEO, et quels avantages j’en ai tirés.
Travailler à temps partiel
C’est à 17 ans, en 11e année, que j’ai commencé à travailler au Mcdonald’s de ma ville natale. J’y travaillais les après-midis, les samedis matin et parfois les nuits pour un quinzaine d’heures par semaine en tout. Bien franchement, j’ai eu beaucoup de plaisir à côtoyer nombre de mes ami(e)s du secondaire qui y travaillaient aussi, sans compter que nous étions nourris gratuitement. Et puis, j’ai appris à traiter avec des clients de tous genres : ceux qui se fâchaient de n’avoir pas eu leur plateau à breuvages ou leurs sachets de ketchup, et ceux qui, adorables, attendaient patiemment que le prochain pot de café frais soit enfin prêt. En fait, j’ai rédigé tout un article sur mon travail dans ce Mcdonald’s et sur la façon dont cette expérience m’a préparée au monde réel, ici. Je recommanderais sans hésiter à n’importe quel élève du secondaire de faire la même chose. J’ai même travaillé à temps partiel dans un McDo d’Ottawa après mon entrée à l’École Telfer, puis de nouveau dans la succursale de chez moi où j’allais passer mes étés, mais à temps plein cette fois. C’est grâce à cette formule du travail à temps partiel tout au long de mes études secondaires et universitaires, puis à temps plein durant l’été que j’ai pu économiser suffisamment pour me payer mes deux premières années d’université.
Obtenir des bourses
Jusqu’ici, je n’ai pas présenté de demande au RAFEO. Dès la première année, je me suis inscrite pour obtenir des bourses tout en continuant de travailler. J’ai toujours visé et obtenu de bonnes notes parce que je voulais plus de bourses et parce que je suis naturellement studieuse (et que j’ai une peur bleue de l’échec). Je me suis aussi engagée socialement parce qu’on m’avait dit que c’était la chose à faire. C’est ainsi que j’ai co-fondé le Réseau de femmes en gestion et que j’ai été ambassadrice du Centre des carrières, puis chargée de projet pour le souper d’affaires de TECDE (Club des entrepreneurs). De bonnes notes et une participation à la vie de la faculté sont de bons moyens d’obtenir des bourses. J’en ai reçu quelques-unes par année scolaire, qui m’ont permis de couvrir mes frais pour la majeure partie du semestre, d’où leur utilité. Il est facile de présenter une demande en passant par uOzone et, même si le processus d’approbation est long, cela en vaut vraiment la peine. On trouve aussi beaucoup de bourses dans la communauté qui nécessitent un peu plus de temps de recherche et de préparation, puisque certaines exigent une dissertation, mais consacrer une semaine à cet exercice pour obtenir à terme des milliers de dollars est un très bon investissement. Je suis étudiante en administration des affaires, alors crois-moi!
Placements
Bon, un peu plus haut, j’ai affirmé n’avoir pas bénéficié du RAFEO. En vérité, en quatrième année, j’ai accidentellement fait payer mes frais de scolarité par le Régime après avoir oublié de cocher la case « Je ne veux pas de prêt » dans ma demande de subvention. Résultat : le paiement est tombé automatiquement. Comme j’avais déjà réuni la somme nécessaire pour le semestre, je l’ai investie dans un certificat de placement garanti (CPG) de ma banque, me disant qu’au bout d’un an, je pourrais rembourser le RAFEO après avoir encaissé des intérêts sur mon placement. Je ne dis pas que c’est ce que tu devrais faire, mais c’est ce que j’ai fait pour tirer le meilleur de la situation, puisqu’il ne m’avait pas été possible d’annuler ma demande de RAFEO sur le champ. Un conseil donc : n’oublie pas de cocher la case indiquant que tu ne veux pas de prêt. Par contre, dépose une demande de subvention.
Pourquoi ai-je financé moi-même mes études universitaires?
Si tes parents sont prêts à payer tes frais de scolarité, c'est tant mieux! Personnellement, j’ai trouvé extrêmement gratifiant de financer mes propres études parce que j’en suis venue à les apprécier encore plus. Les fois où j’ai envisagé de sauter un cours (ce qui n’est jamais arrivé, bien sûr…), j’ai toujours pensé à ce que ça me coûterait. Cela m’a motivée à ne jamais lâcher. Même quand c’était difficile, je savais que j’investissais dans mon avenir (du moins, je l’espère). C’est aussi bien d’être indépendante et de savoir que je n’ai pas de dette réelle. Mon seul conseil est donc : trouve-toi un travail. Je sais que ça peut sembler basique et évident, mais honnêtement, c’est vraiment la seule chose qu’on puisse faire, surtout si l’on doit se débrouiller par soi-même. Et si tu as des réserves sur l’idée de travailler tout en étudiant, laisse-moi te dire que c’est tout à fait faisable. Je ne saurais même pas quoi faire de mon temps si j’étudiais à temps plein sans travailler en parallèle. Évidemment, chacun a sa manière d’apprendre et certains doivent consacrer plus de temps que d’autres à leurs études. Personnellement, j’ai trouvé préférable de me tenir occupée, de travailler tout en allant à l’université, cela pour mieux encadrer mon temps et avancer, histoire d’avoir moins l’occasion de me perdre en procrastination (ce qui m’arrive encore, cependant). De plus, c’est tout de même assez chouette d’être indépendante quand on vit seule. On peut manger du gâteau à la place du souper et il n’y a personne pour essayer de t’en empêcher!
Comment ai-je payé mes études universitaires?
J’aurai donc entièrement payé mes études universitaires en travaillant parfois à temps plein, le plus souvent à temps partiel, en plus de mes bourses… sans oublier mes placements. Cela a fait de moi une meilleure personne et ce n’est pas fini. J’ai appris à équilibrer beaucoup de choses dans ma vie, à obtenir de bonnes notes et à trouver quand même du temps pour me détendre, pour avoir du plaisir et une vie sociale. Si j’ai pu le faire, toi aussi tu le peux certainement.
Instagram : @sonyagankina
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L’étudiante de quatrième année en marketing que je suis n’aurait jamais pu imaginer que, vers la fin de son trimestre, elle passerait soudainement des salles de classe au téléapprentissage. Bien qu’elle nous ait imposé une adaptation stressante au départ, la mesure d’éloignement était inévitable… distanciation sociale oblige!
Après deux semaines d’apprentissage à distance, je pense avoir enfin réussi à équilibrer productivité et vie personnelle grâce à un horaire productif que j’essaie de respecter. Voici donc comment se déroulent mes études à la maison :
9 h :
J’essaie de ne pas me lever plus tard que 9 heures pour éviter de me sentir engourdie. Je commence par quelques étirements au son de mes chansons préférés. Puis, je me prépare un thé que je prends avec du gruau pour déjeuner.9 h 45 :
Avant d’entamer ma journée d’étude, je prends un quart d’heure de détente que je consacre aux médias sociaux et à texter avec des amis et ma famille. J’en profite pour passer en revue mes listes de lecture et décider du type de musique que je vais écouter dans la journée. Je trouve qu’un bon choix musical favorise la concentration et la motivation. Je vous recommande fortement la sélection musicale Brain Food sur Spotify, conçue spécialement pour étudier.10 h :
Lorsque j’allume mon portable, je vérifie avec mes collègues de classe où nous en sommes dans nos divers projets d’équipe. Il est important de rester au courant des progrès de chacun pour que les membres du groupe se sentent appuyés et gardent le cap afin de respecter les échéanciers. Dans un de mes groupes, nous avons récemment commencé à utiliser Google Hangouts, qui est un excellent outil pour les appels vidéo et le travail avec partage d’écrans.11 h :
Selon les priorités du moment, je consacre la fin de la matinée à des travaux, tels que ma dissertation sur l’éthique commerciale, quand je ne regarde pas une conférence en ligne. Hier, par exemple, j’ai étudié la question de la publicité payée grâce à une présentation en ligne donnée dans le cadre de mon cours de marketing numérique.
13 h :
Après ces quelques heures d’étude, c’est le moment de passer à table et de veiller à manger des aliments nutritifs et riches en vitamines pour se maintenir en santé. Je consulte parfois des sites Web tels que Ricardo cuisine pour trouver des recettes santé, faciles à faire. J’essaie même d’égayer mes repas en organisant des « dîners vidéo » avec des amis et des collègues de travail. On peut ainsi manger et discuter ensemble (bien que virtuellement), histoire d’éviter de se sentir seul.
14 h :
Pour les trois prochaines heures, je m’efforce d’être la plus productive possible, sachant qu’après 17 heures, je me laisse facilement distraire. Cela étant dit, être productif ne veut pas dire travailler sans arrêt. J’essaie de prendre des pauses de 10 minutes à chaque heure pour reprendre mon souffle, pour bouger ou pour sortir prendre l’air. J’adore faire de petites séances de méditation guidées grâce à l’application gratuite Smiling Mind, qui propose des centaines de programmes de méditation.17 h 30 :
Selon mes échéances, il m’arrive de devoir travailler plus tard en soirée, mais je veille toujours à faire une promenade dans le quartier avant la tombée du jour. Que ce soit seul, en compagnie d’une bonne musique ou d’amis et parents au téléphone, l’air frais ne peut qu’illuminer votre esprit.Quant au reste de la soirée, j’essaie de communiquer avec mes amis et ma famille par appel vidéo, de planifier mon horaire du lendemain et, bien sûr, de regarder un peu de télévision. Netflix Party est un fantastique outil qui permet de regarder des films « avec » ses amis, où qu’ils soient dans le monde.
Quelle que soit notre horaire d’apprentissage à distance, l’important est d’avoir une routine qui aide à se sentir normal et à s’organiser pour le reste de ce trimestre sans précédent. À ton calendrier, tu devrais prévoir du temps pour communiquer avec tes proches et du temps pour toi-même afin de pouvoir tirer le maximum de tes périodes d’étude, et ainsi d’exceller pour le reste de la session. Ce n’est pas grave si tu déroges un peu de ton horaire, et si cela t’arrive, essaie de te ressaisir dès que tu te sens décrocher, et ne te mets pas trop de pression sur les épaules. L’Université d’Ottawa et l’école Telfer sont là pour t’aider à traverser cette période hors norme.
Tu peux toujours prendre rendez-vous par téléphone avec notre Centre des carrières, communiquer avec le bureau du programme coop à
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Rédigé par : Alexander Campbell, candidat au MBA Telfer
Du 3 au 6 janvier, un groupe de 17 étudiants doués inscrits au programme de maîtrise en administration des affaires de l’École de gestion Telfer se sont rendus à Hamilton (Ontario) pour participer aux Jeux du MBA de 2020. Ces jeux sont parmi les plus importantes compétitions dirigées par des étudiants au Canada et les délégués d’écoles des quatre coins du pays s’y donnent rendez-vous pour se mesurer dans trois domaines : Perspicacité théorique, Sports et Esprit d’équipe.
Dans le domaine de la perspicacité théorique, notre équipe, c’est-à-dire celle qui avait accumulé le plus de points lors du tournoi à la ronde, a présenté un exposé sur la responsabilité sociale des entreprises, ce qui lui a permis de se classer pour la finale, parmi les quatre meilleures équipes de tous les programmes d’administration des affaires au pays. L’équipe se composait de Candyce Yue Sun, Jason Tsang et Matt Gibbons. Nous avons également eu des équipes dans les catégories Finances, Marketing et Stratégie.
Le domaine de la perspicacité théorique
Dans le domaine de la perspicacité théorique, notre équipe, c’est-à-dire celle qui avait accumulé le plus de points lors du tournoi à la ronde, a présenté un exposé sur la responsabilité sociale des entreprises, ce qui lui a permis de se classer pour la finale, parmi les quatre meilleures équipes de tous les programmes d’administration des affaires au pays. L’équipe se composait de Candyce Yue Sun, Jason Tsang et Matt Gibbons. Nous avons également eu des équipes dans les catégories Finances, Marketing et Stratégie.
Côté sports, notre équipe de volley-ball a participé à quatre matchs durement disputés, sans qu’elle n’ait réussi à se classer au-delà du tournoi à la ronde. Notre équipe de basket a remporté une victoire contre la Haskayne School of Business (Calgary), mais elle n’a pas pu avancer plus loin.
Quant à l’esprit d’équipe, nous avons effectué des mouvements de danse assez impressionnants lors de la cérémonie d’ouverture, trouvé une façon originale de casser un œuf à l’aide de notre machine Rube Goldberg, et il ne nous aurait fallu qu’une petite seconde en moins pour éliminer notre hôte, la DeGroote School of Business, lors de l’épreuve « une minute pour gagner ».
Enfin et surtout, notre équipe a pu recueillir un total de 870 $ pour l’organisme de bienfaisance Empowerment Squared, partenaire des Jeux du MBA qui s’occupe d’aider les jeunes à s’émanciper et à réaliser leur plein potentiel et leurs rêves en leur proposant du mentorat, l’accès à l’éducation post-secondaire, une culture informationnelle, ainsi que des activités sportives et des loisirs.
Les réussites de notre équipe au cours de cette fin de semaine n’ont été possibles que grâce aux généreuses contributions de nos commanditaires : l’école de gestion Telfer, QMR Consulting et Welch LLP.
- Catégorie : La voix des étudiants
J’ai presque manqué ma première classe du trimestre, j’ai attrapé la grippe et j’ai des cernes qui ont engouffré mes yeux. Pourquoi suis-je donc quand même muni d’un sourire indéfectible? Parce que tout ça, c’est un sacrifice bienvenu puisque j’ai eu le privilège de passer la première fin de semaine de l’année à Montréal aux Jeux du commerce parmi 82 étudiants de Telfer. Le slogan de cette édition des Jeux était de mise : #expérienceJDC – et wow, ce fût toute une expérience!
J’ai fait partie de l’équipe de débat oratoire de la faculté, et bien que nous ne sommes pas ressorti vainqueurs (nous nous sommes inclinés en quart de finale), je suis fier de nous néanmoins. Nous avons pratiqué de manière hebdomadaire depuis le début de l’année académique et nous nous sommes tous améliorés énormément sous la tutelle de notre extraordinaire entraîneuse.
De même, les présentations des autres équipes de la faculté que j’ai vues (marketing, entrepreneuriat et le cas surprise) étaient toutes formidables. C’est évident que chacun a appris beaucoup de notions pratiques qui seront utiles dans leur carrière future.
Des souvenirs qui valent beaucoup plus qu’un trophée
« Alors Alex », me demandent mes amis, « pourquoi est-ce que cette fin de semaine a été un si grand succès pour toi si tu n’as pas gagné? ». C’est simple : parce que j’ai des souvenirs qui valent beaucoup plus qu’un trophée. (Oui oui, le trophée aurait été un bel ajout, mais bon.)
Cette compétition universitaire est un catalyseur puissant pour des amitiés intra-facultaires, forgées pendant les voyages d’autobus, l’attente dans les chambres d’hôtel, les repas et galas, le manque de sommeil, les blagues qui sont juste drôles à cause dudit manque de sommeil, et j’en passe. Je ressors de cette fin de semaine avec 81 nouveaux amis que j’aurai le plaisir de rencontrer durant et entre mes classes à Desmarais. Je reviens également à la maison avec des chansons comme House Party de Sam Hunt prises dans la tête parce qu’elles ont joué dans l’autobus sans arrêt, avec une connaissance accrue sur l’horoscope grâce à ma nouvelle amie, et avec une meilleure idée d’où se situent les différentes écoles UQuébec dans la fameuse Belle Province.
D’autre part, l’atmosphère de cette compétition, où l’on préconise l’entraide et la collégialité entre les universités participantes, m’a offert l’opportunité unique de tisser des liens avec des gens d’un peu partout dans l’Est canadien – que ce soit à l’UMoncton, à l’École de commerce John Molson, ou encore à ULaval. J’ai eu le privilège de passer le temps avec eux lors des nombreuses heures que nous avons passé en isolation à jouer au loup-garou, au bonhomme pendu, ou encore à un jeu de cartes.
Une compétition, après tout
Je garderai toujours en tête les débats que j’ai faits avec mon équipe – après tout, cette compétition a un but académique!
Les sujets étaient parfois un peu obscurs - par exemple un débat sur l’entente entre le Canada et les États-Unis sur les tiers pays sûrs alors que nous n’avions pas d’accès internet pour en découvrir son contenu précis - mais, somme toute, nous nous en sommes sortis pas si mal et j’en suis bien fier. Avec l’analyse critique et les connaissances générales qui ont été gravées en nous pendant notre temps de pratique, nous étions prêts à attaquer presque toutes les résolutions qui risquaient de nous être lancées avec une tête froide et un esprit d’équipe ferré.
Bref, cette compétition d’une grandeur impressionnante (c’est-à-dire qu’environ 1300 personnes y participent, et c’est organisé par des étudiants comme vous et moi) a été un vrai succès d’après moi, autant pour mon équipe que pour la délégation en son entièreté. Alors, suis-je fatigué? En effet! Mais suis-je heureux d’avoir participé aux Jeux du commerce 2020? Ça, c’est certain. La fatigue partira, mais les souvenirs de cette #expérience resteront à jamais.
À propos de l’auteur :
Nom : Alex Dalcourt
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Instagram : @alex.dalcourt
Natif de Hearst, Ontario, Alex Dalcourt est un étudiant en 4e année à l'École de gestion Telfer à l'Université d'Ottawa en sciences commerciales et Juris Docteur. Il travaille présentement en tant que mentor à l'École Telfer ainsi que tuteur à la Faculté de droit de l'Université. D'autre part, il a été co-président de la 16e édition de Place à la jeunesse, une compétition académique gérée à l'École Telfer.