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- Catégorie : La voix des étudiants
Ce qu’il faut savoir à mon sujet, c’est que je suis un grand amateur de compétition de cas. J’ai participé à plus de sept d’entre elles au cours de mes quatre années à Telfer, et je pense quand même que ce n’est pas assez.
J’apprécie particulièrement les Jeux du Commerce (JDC), car c’est la première compétition à laquelle j’ai participé, et c’est celle que je préfère le plus. J’ai tellement aimé mon expérience que j’ai décidé d’être l’un des deux coordonnateurs pour l’édition 2021, avec mon bon ami Scott Dowell. Ensemble, nous avons pour objectif de faire de 2021 l’année de Telfer!
Pour ceux et celles d’entre vous qui n’ont jamais participé à une compétition de cas, en voici la présentation. Vous arrivez à l’hôtel avec 50 à 100 autres étudiants de Telfer, portant tous les mêmes vêtements exclusifs pour représenter fièrement l’école. Il y a une cérémonie d’ouverture, une célébration, puis tu te reposes avant le début de la compétition le lendemain. Il y a trois grands volets auxquels tu peux participer :
- Social : une occasion de mettre en valeur ta créativité et ton esprit d’équipe dans le cadre de divers défis;
- Sport : où tu peux participer à une compétition sportive choisie par le comité organisateur;
- Académique : ton équipe doit résoudre une étude de cas réelle présentée par un commanditaire.
Tout au long de la fin de semaine, lorsque tu ne participes pas à une compétition, tu encourages les autres équipes, fais du réseautage avec les commanditaires et te lies d’amitié avec les étudiants des autres universités participantes. Enfin, l’événement se termine par un gala où les commanditaires et les organisateurs annoncent les gagnants de chaque catégorie.
Regarde la vidéo récapitulative pour découvrir ce qu’il en est!
Participe à une compétition de cas
Maintenant que tu as une idée générale de ce qu’est une compétition de cas, pourquoi y participer à Telfer? Bien qu’il y ait plusieurs raisons, je les ai résumées en trois catégories :
1. Pour réseauter
Participer à une compétition de cas est une occasion unique de réseauter, et en tant qu’étudiant en gestion, tu devrais déjà savoir que le réseautage est l’une des choses les plus importantes que tu peux faire à l’université. Je crois sincèrement que je n’aurais pas eu autant de chance de trouver un emploi si ça n’avait pas été des contacts que j’ai établis dès le début à Telfer. Bon nombre de ces relations sont nées lors des compétitions de cas.
Premièrement, une délégation c’est comme une famille, et grâce aux pratiques, aux événements sociaux, aux réunions et à la compétition elle-même, tu peux créer des liens avec les autres étudiants. Ceux-ci peuvent facilement devenir tes meilleurs amis et même agir à titre de références pour un futur emploi.
Deuxièmement, beaucoup d’entreprises parrainent des compétitions de cas pour réseauter avec les étudiants et les embaucher. Que tu fasses partie de l’équipe du volet social, sport ou académique, cet événement te donne la chance de tisser des liens avec ces recruteurs et de donner ton CV. Si les commanditaires te voient à l’œuvre en train de résoudre un cas, ils pourraient t’inviter à un événement cocktail V.I.P. pour apprendre à mieux te connaître. Plusieurs fois, des étudiants ont trouvé un emploi lors de ces compétitions. Tu pourrais être le prochain!
2. Pour développer des compétences
En participant à une compétition de cas, tu as un entraîneur et tu pratiques fréquemment avec ton équipe. Ce sont d’excellentes occasions pour améliorer tes compétences en matière de résolutions de cas, qui sont extrêmement importantes lorsque tu tentes d’obtenir un emploi dans des domaines concurrentiels comme la consultation. De nombreux cabinets comme Deloitte et Accenture ont une étude de cas dans le cadre de leur processus d’entrevue; le fait d’avoir fait des semaines de pratique et reçu des commentaires d’un coach expérimenté te donnera un avantage concurrentiel.
Les autres compétences que tu développeras et qui sont encore plus importantes, à mon avis, sont les techniques de présentation, la gestion du temps et le travail d’équipe. Ces trois compétences sont essentielles pour postuler à un emploi. Ainsi, participer à cette compétition peut t’aider à trouver le travail de tes rêves.
3. Pour s’amuser
Bien que les deux raisons mentionnées ci-dessus soient bonnes et essentielles à la réussite de tes études en gestion, je n’aurais pas participé à sept compétitions si elles n’avaient pas été amusantes. Certains des meilleurs souvenirs de ma carrière universitaire proviennent de ces diverses compétitions de cas. Que ce soit en regardant l’équipe de l’ultimate frisbee de Telfer remporter la finale de bronze aux JDC 2019, quitter la salle de présentation avec mes coéquipiers Josh et Nafim après avoir présenté notre solution aux JDC 2020, ou voir mon ami Bobby gagner le prix MVP au Happening Marketing 2019, ce sont tous des moments que je chérirai pendant très longtemps.
Cela dit, mes expériences n’ont pas toutes été agréables. Malheureusement, aux JDC 2019, j’ai disloqué mon genou et déchiré mon ligament latéral interne (LLI) dans les 30 minutes suivant le début du premier match de soccer que nous avons joué. Cela signifiait que mon tournoi était terminé et que je devais passer le reste de la journée à l’hôpital. Je pense que le fait que j’adore encore les compétitions de cas après avoir vécu cela prouve à quel point elles sont amusantes!
Dans l’ensemble, je t’ai donné trois bonnes raisons pour lesquelles tu devrais t’inscrire à une compétition de cas à Telfer. D’après moi, le simple fait de recevoir des trucs sympas devrait suffire à te convaincre, mais sinon, cet article devrait le faire.
Je suis actuellement le V.-p. des technologies de l’information et du marketing au comité organisateur des JDC 2022 et je peux te dire que nous planifions quelque chose d’énorme pour tout le monde. Après une année très difficile, nous allons allumer la flamme chez tous les délégués, et tu ne voudras pas le manquer!
Suis le Comité compétitions Telfer et les Jeux du Commerce sur les réseaux sociaux pour plus d’information et d’autres nouvelles.
*Avertissement : toutes les compétitions sont différentes, mais je partage mon expérience d'un format traditionnel, en personne, pour garder les choses simples.
- Catégorie : La voix des étudiants
Après avoir écrit plusieurs examens, j’ai mis au point trois méthodes clés pour préparer mes notes de cours. C’est pénible d’étudier pendant des heures et des heures et d’avoir l’impression que ce n’est toujours pas assez. Si c’est le cas pour vous, sachez que vous n’êtes pas seul.
La première méthode consiste à prendre vos notes et à les transformer en cartes visuelles, ainsi qu’à créer des exercices où vous devez compléter les phrases. La deuxième méthode regroupe les outils qui peuvent être utilisés pour prendre vos notes ou les modifier. La dernière méthode consiste à utiliser vos notes pour créer des cartes-éclair à l’aide de Quizlet et Anki.
Au fil des ans, je me suis rendu compte que certaines méthodes d’étude étaient bonnes pour certains types d’examens en particulier. Par exemple, vous pouvez utiliser la première méthode mentionnée pour les examens à choix multiples ou les questions de type vrai ou faux. Il est utile d’intégrer la technologie dans votre prise de notes, car cela pourrait vous faire gagner du temps et vous épargner du stress. Il n’y a rien de plus énervant que d’avoir à trier des centaines de feuilles de notes. Même si vous êtes organisé, il est très fastidieux de relire toutes vos notes écrites. Maintenant, gagnez du temps et épargnez du stress avec ces trois conseils d’étude!
1. Donnez vie à vos notes
Lors des cours, beaucoup d’étudiants prennent des notes en écrivant mot pour mot ce que dit le professeur. Il ne s’agit pas nécessairement de la méthode la plus efficace pour prendre des notes. Vous avez peut-être l’impression d’être productif et de réussir vos examens, mais ce style « d’étude » est loin d’être le bon. Commencez par prendre vos notes de cours et rendez-les visuellement plus attrayantes. Par exemple, lorsque vous devez mémoriser ou comprendre un diagramme, simplifiez-vous la tâche en l’organisant en petites parties. Faites un code de couleur pour chaque petite partie pour qu’ainsi certains éléments se démarquent du reste de l’information. En plus d’ajouter de la couleur et du design à vos notes, vous pouvez créer des exercices de phrases à trous. Selon le Center for Teaching de l’Université Vanderbilt, la récupération répétée aide les étudiants à améliorer la rétention d’information à long terme. La méthode de phrases à trous vous aide également à obtenir un retour instantané de vos mauvaises réponses. Autrement dit, lorsque vous étudiez au moyen de cette méthode, vous vous souvenez encore plus de certains concepts en recevant une rétroaction rapide des bonnes et mauvaises réponses.
2. Faites de la technologie votre ami, et non votre ennemi
Chaque étudiant veut le plus récent ordinateur portable ou la nouvelle tablette pour ses cours. D’autres ne jurent que par le papier et crayon pour prendre des notes. Et si nous combinions le meilleur des deux mondes? La première chose à faire en tant qu’étudiant est de s’acheter un appareil pour prendre des notes. Il peut s’agir d’un ordinateur portable ou d’une tablette. Si vous avez de la chance, l’achat d’une tablette et d’un laptop peut être la meilleure combinaison d’outils pour prendre des notes. Une fois que vous avez au moins un des appareils mentionnés, commencez à utiliser OneNote ou Notability. Ces deux applications vous permettent de convertir des notes écrites à la main en texte numérique, d’organiser toutes vos notes par cours, de stocker vos notes dans le nuage et de transférer ces notes entre appareils. L’avantage d’utiliser OneNote par rapport à Notability est que tous vos documents Word peuvent être modifiés. Comme je disais plus haut, il faut donner vie à vos notes et c’est encore plus facile à faire avec une tablette. Ne craignez plus les longues équations mathématiques avec un accès sans fin à du “papier” sur une tablette. Enfin, surlignez vos notes avec une couleur, ce qui rend vos notes plus amusantes et intéressantes. N’oubliez pas que nous essayons d’améliorer vos notes tout en ayant du plaisir!
3. Les programmes de cartes-éclair et leur efficacité
Les cartes-éclair sont utilisées depuis des années lors d’allocutions en public, alors pourquoi pas pour étudier? Il y a deux programmes de cartes-éclair très utiles que beaucoup d’étudiants ne connaissent pas. Le premier s’appelle Quizlet. Ce programme est gratuit et vous permet de créer vos propres cartes-éclair ou de chercher des cartes-éclair identiques à la matière de vos cours. La configuration est simple : nommez votre paquet de cartes-éclairs et commencez à ajouter des cartes pour étudier. Pendant que vous répondez aux cartes-éclair, vous pouvez indiquer dans quelle mesure vous connaissez bien une carte-éclair, ce qui a une incidence sur la fréquence à laquelle elle apparaît. L’avantage d’utiliser Quizlet est de pouvoir créer et d’avoir accès à vos cartes sur n’importe quel appareil.
Anki est un autre programme intéressant à découvrir; la version pour PC est même gratuite. Tout comme pour Quizlet, vous pouvez répondre à chaque carte-éclair en indiquant si vous connaissez bien le sujet, et à partir de là, il retournera dans le jeu de cartes ou dans un autre paquet pour être étudié plus tard. Le seul inconvénient de Anki, c’est qu’on doit payer pour la version mobile. Il existe de nombreux autres programmes de cartes-éclair gratuits qui offrent les mêmes fonctionnalités que Anki, mais qui permettent de partager des cartes sur n’importe quel appareil. L’efficacité de ces programmes change d’année en année. Une étude récente a démontré que les étudiants qui utilisaient des cartes-éclair pour étudier obtenaient des résultats plus élevés que les étudiants qui étudiaient seulement leurs notes de cours.
À ce stade, soit vous vous dîtes « J’adore ces conseils! » ou « Je ne vais pas les essayer. », mais avant, récapitulons le tout. Commencez par rendre vos notes visuellement plus attrayantes pour vous, pas pour votre professeur. C’est vous qui les lisez, pas votre professeur. Assurez-vous de bien comprendre ce que vous avez dans vos notes, de cette façon, lorsque vous faites un plan de travail, vous pouvez relier les idées secondaires à l’idée principale. N’ayez pas peur de la technologie, je vous promets qu’elle est là pour vous faciliter la vie! La capacité et le luxe d’organiser toutes vos notes en un seul endroit simplifieront votre préparation à l’examen. Enfin, essayez différentes méthodes d’étude comme les phrases à trous ou les programmes de cartes-éclair. N’étudiez pas à la dernière minute, et prenez l’habitude de garder votre mémoire aiguisée et à l’affût!
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Dès le début de mes études de premier cycle, j’ai été absorbé par les activités d’entrepreneuriat à l’Université d’Ottawa et, au fil des ans, j’ai été ravi de voir la culture entrepreneuriale prendre de l’ampleur sur le campus. Après avoir fait partie de la cohorte de l’été 2018 du programme de Garage Démarrage au Carrefour de l’entrepreneuriat de l’uOttawa (eHub), j’ai été impressionné par le nombre d’idées novatrices produites sur le campus et j’ai été davantage motivé à collaborer avec les étudiants et les diplômés de l’uOttawa.
Les programmes eHub et Garage Démarrage de l’Université d’Ottawa ont été d’excellents outils pour m’aider à développer mon esprit entrepreneurial et à faire croître mes entreprises en démarrage antérieures et actuelles. L’Atelier Makerspace et eHub dans le complexe STEM offrent un espace où les futurs entrepreneurs peuvent collaborer et réseauter avec d’autres étudiants sur le campus.
Tout au long de mon baccalauréat, j'ai eu la chance de bénéficier d'un large éventail d'opportunités de création d'entreprise, notamment en travaillant dans une entreprise axée sur l'intelligence artificielle et en lançant une plateforme de commerce électronique.
Mon expérience la plus récente dans une entreprise en démarrage
Je travaille actuellement sur une startup en technologie de l’éducation appelée The GlobalPass. C’est une application web qui permet aux étudiants de découvrir des universités à travers le monde et de s’y inscrire facilement. Nous les aidons à trouver des écoles qui répondent à leurs besoins, à leurs objectifs financiers et à leurs intérêts scolaires. De plus, le GlobalPass offre aux étudiants des centaines de bourses d’études et donne à ceux qui sont marginalisés accès à des options de financement.
Venir étudier au Canada (ou dans n’importe quel autre pays) peut être intimidant, et le GlobalPass vise à faciliter les choses en offrant un soutien professionnel concernant le visa et en cherchant des logements étudiants abordables.
Dans l’ensemble, le GlobalPass permet aux étudiants d’accéder à des débouchés internationaux et de s’établir dans le nouveau pays qu’ils exploreront en leur fournissant des informations sur les visas, la communauté et le mentorat.
Les possibilités offertes sur le campus
Selon mon expérience, j’ai remarqué que les entrepreneurs peuvent grandement bénéficier de la collaboration avec des pairs dans la communauté des entreprises en démarrage. Si vous voulez lancer une entreprise, je vous recommande donc fortement d’explorer et de profiter de toutes les ressources que vous offre l’Université d’Ottawa pendant vos études. L’École de gestion Telfer et le Carrefour de l’entrepreneuriat de l’uOttawa ont beaucoup de mentors et de fondateurs qui sont prêts à échanger des idées et à vous aider à démarrer votre projet.
Si vous vous intéressez à GlobalPass ou à la technologie de l’éducation, ou si vous souhaitez voir comment votre institution peut tirer profit de notre technologie, n’hésitez pas à me contacter.
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Cette dernière année a été pour le moins inhabituelle, mais la section régionale de DECA à l’Université d’Ottawa en a tiré le meilleur parti. Plus la vie quotidienne changeait, plus les cours et les activités des clubs se donnaient en ligne, plus nous comprenions que nos événements annuels se dérouleraient quelque peu différemment. Néanmoins, les deux co‑présidents de notre club, Ethan Koloditzky et moi-même, Sydney Hutchison, étions déterminés à offrir aux délégués une expérience authentique de DECA.
Le club DECA uOttawa accueille les étudiants de premier cycle de toutes les facultés. Il se spécialise dans les compétitions de cas d’affaires, offrant aux délégués un choix de plus de 10 catégories pour résoudre des cas basés sur des problèmes d'affaires réels, en équipe ou en solo. Les étudiants acquièrent une expérience précieuse en matière de résolution de problèmes et de raisonnement, et peuvent se faire des amis formidables en cours de route.
Cette année, malgré les défis que posait le déroulement des compétitions en ligne, DECA uOttawa a accueilli plus de délégués que jamais. Notre équipe a organisé plusieurs activités sociales avec des jeux et des prix pour permettre aux délégués de se rencontrer. Les dirigeants du club ont travaillé très fort pour organiser le concours de cas interne annuel en ligne. Pour la première fois, le club a accueilli des concurrents de l’Université Trent, de l’Université Tech Ontario et de l’Université de Toronto à St. George. L’événement était parrainé par Ross Video et Celtic House Venture Partners. Des conférenciers de Ross Video ainsi que Pete Grieve, PMP, et Elizabeth Audette-Bourdeau, diplômée de l’Université d’Ottawa, ont également participé au concours.
Chaque année en janvier, les délégués des sections régionales de DECA venant de partout au pays se réunissent à Toronto pour participer à la compétition nationale. Cette année, pour la première fois, l'événement s'est déroulé en ligne. De leur chambre à coucher et de leur bureau à domicile, les délégués se sont branchés à Internet pour se mesurer dans l’une des nombreuses catégories proposées. La section régionale de l’Université d’Ottawa a réussi au‑delà de toute attente. Cinq de ses délégués se sont classés dans leurs catégories respectives et se sont qualifiés pour les concours internationaux.
Pour son dernier événement de l’année, la section régionale de l’Université d’Ottawa a décidé d’organiser son propre concours Quizbowl, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Le Quizbowl est un événement habituellement tenu lors du volet national que DECA a dû annuler à cause de la COVID. Habituellement, des équipes de quatre participants se mesurent dans le cadre d’un jeu-questionnaire de type Jeopardy. Pour reproduire cette expérience, un tournoi à la ronde a été organisé sur Microsoft Teams, ce qui permettait aux membres des équipes de lever la main pour répondre aux questions.
L'année touchant à sa fin, DECA uOttawa est fière de célébrer son succès et d’encourager ses quatre délégués qui participeront à la compétition internationale de DECA ce printemps : Parker O’Neill, Hussain Kapadia, Antonia Romanisin et Megan Brink.
Nous laissons maintenant la section régionale DECA uOttawa entre les bonnes mains de ses nouvelles co‑présidentes, Geneviève Marquis et Camille Pélet, qui feront de l’année 2021‑2022 une nouvelle réussite.
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En tant qu’étudiants, nous savons à quel point il est difficile de s’accorder du temps pour prendre soin de soi, mais il importe tout de même de veiller à faire de notre santé mentale une priorité. Il ne suffit pas de se perdre dans les images d’Instagram ou de TikTok; vous pouvez faire beaucoup plus pour intégrer l’amour de soi dans votre vie.
Voici trois conseils pour y parvenir : vous célébrer, vous fixer des limites et participer à la vie sociale. Vous vous demandez peut-être ce que cela signifie de vous fixer des limites et ce que vous pouvez faire pour vous célébrer vous-même? Vous avez de la chance, car j’ai pour vous des suggestions éprouvées! Par exemple, si vous prenez le temps de faire preuve d’auto-compassion, vous augmenterez votre productivité.
1. Célébrez-vous constamment et non pas SEULEMENT pendant les victoires
Se célébrer soi-même ne signifie pas célébrer une réalisation ou une victoire. Cela signifie simplement célébrer le fait d’être VOUS. Se célébrer, c’est prendre un bain et relaxer avec un verre de vin. C’est savourer ses mets préférés et en faire un moment « juste pour soi ». Il n’est pas nécessaire que ce soit pour une raison précise; vous pouvez le faire pour vous et juste pour vous. Pour en revenir au bain, imaginez pouvoir simplement relaxer dans le bain avec des sons de spa en arrière-plan, peut-être avec une boule de bain effervescente, en vous éclairant à la chandelle.
Saviez-vous que des études ont démontré que le fait de prendre un bain améliore votre humeur? On a déterminé que les participants qui prenaient des bains chauds tous les jours étaient de meilleure humeur, s’endormaient plus facilement et affichaient un score plus faible sur une échelle de dépression.
2. Il est IMPÉRATIF de se fixer des limites
Établir vos limites est l’une des choses les plus faciles que vous pouvez faire et qui peut être très gratifiante. Ça peut être aussi simple que de dire que vous allez prendre une pause : « Fini les études et les lectures ce soir, je vais cuisiner! » Le fait de vous donner la permission de prendre une soirée ou une journée de congé peut être très stimulant et vous apporter beaucoup de bonheur. Vous pouvez prendre du temps pour méditer, programmer des rappels pour prendre des pauses, lire votre livre favori ou écouter en rafale votre série préférée. Il n’est pas nécessaire que ces limites soient immuables, elles peuvent changer de jour en jour ou de semaine en semaine. Essayez de vous fixer des limites pour le plaisir! La prochaine fois que vous serez debout tard le soir à vous demander quand arrêter de travailler, fixez-vous une limite. Essayez de remplacer le travail par quelque chose que vous aimez vraiment : lire, cuisiner, faire de la pâtisserie, bricoler ou méditer. La période des examens pourrait être le moment idéal pour essayer cela au profit de votre santé mentale.
3. Entretenez vos relations sociales
C’est vrai, la socialisation est une autre façon de se faire plaisir à soi-même! Nous avons tous un souvenir d’une soirée parfaite passée avec nos amis ou notre famille. Cela peut aussi être de consacrer une soirée à jaser avec un ami sur FaceTime ou WhatsApp. Quoi qu’il en soit, la socialisation est différente d’une personne à l’autre. Bien sûr, pendant la COVID‑19, le temps que nous passons avec nos amis doit l’être à distance.
La prochaine fois que vous prévoyez passer une soirée avec vos amis, essayez des jeux virtuels, comme le toujours populaire Among Us, qui vous permet de découvrir lequel de vos amis est le plus rusé de votre groupe. Vous pouvez essayer Jackbox Games!, qui offre des tonnes de mini-jeux tous plus distrayants les uns que les autres. Il y a aussi Backyard, un jeu de Scrabble avec une touche spéciale. Ce genre d’activités peut vous permettre d’avoir du plaisir et de socialiser, en plus d’apporter de la créativité dans votre esprit, de la souplesse dans vos pensées et de la jeunesse dans votre cœur.
J’espère que vous avez apprécié ces trois conseils pour améliorer votre santé mentale! Essayez de découvrir lequel vous convient le mieux. Encore une fois, assurez-vous de prendre le temps de vous célébrer, de vous fixer des limites et de socialiser. Si cela ne fonctionne pas pour vous, essayez de nouvelles idées de passe-temps, que ce soit le yoga, la marche à l’extérieur, la fabrication de bijoux, le tricot ou la rédaction d’un livre de recettes. Prenez soin de vous pendant la Semaine de la santé mentale et continuez de le faire par la suite!
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Au Canada, le nombre de femmes entrepreneures ne cesse de croître chaque année. Selon Statistiques Canada, en 2019, ce sont 15,6 % des PME qui étaient détenues par des femmes et elles représentaient 37,4 % de la population de travailleurs autonomes. Générant plus de 117 milliards de dollars d’activité économique par an, nous pouvons constater que les femmes s’imposent de plus en plus comme des actrices essentielles du développement économique.
Cela dit, contrairement à leurs homologues masculins dont les secteurs d’activités sont variés, on remarque que les femmes ont tendance à créer leur entreprise dans les secteurs du service. Découvrons donc quels sont ces différents secteurs.
Le choix d’une industrie de services
Comme mentionné précédemment, les femmes entrepreneures au Canada sont plus susceptibles de créer leur entreprise dans le secteur du service, et sont moins représentées dans certains secteurs comme l’agriculture, la foresterie, la pêche ou encore la construction.lesquel
Ainsi, dans le rapport 2020 du Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat, une étude des PME détenues par des femmes en fonction des secteurs d’activités, nous permet d’établir le classement suivant :
- L’enseignement et les soins de santé (63 %)
- L’hébergement et les services de restauration (52,8 %)
- L’industrie de l’information, l’industrie culturelle et les loisirs (44,1 %)
- La finance, les assurances et les services immobiliers (38,5 %)
- Les services professionnels (38,1 %)
De même, au niveau des travailleuses autonomes, elles déclarent généralement que leurs activités se situent dans les secteurs suivants :
- Les services publics (65,7 %)
- Les soins de santé (57,6 %)
- Le commerce (55,7 %)
- Les services professionnels (54,2 %)
- L’industrie de l’information, l’industrie culturelle et les loisirs (54,1 %)
Tandis que certaines études tendent à expliquer cette concentration par des facteurs liés à l’histoire ou encore à la socialisation, je pense qu’il ne faudrait pas négliger les motivations des femmes entrepreneures, qui bien souvent se lancent en affaires dans le but d’avoir un impact social significatif. Elles trouvent donc leur compte dans les secteurs du service, là où le rapport à autrui est plus élevé.
D’ailleurs, elles sont beaucoup plus nombreuses à se déclarer comme faisant de l'entrepreneuriat dit “social” (11 % des entreprises détenues majoritairement par des femmes le déclarent, contre 5,3 % pour les entreprises de leurs homologues masculins), ce qui montre leur enclin à se lancer dans des affaires servant des causes qu’elles valorisent.
Les secteurs en croissance
Tout comme le nombre de femmes qui décident de se lancer en affaires, les secteurs d’activités dans lesquels elles décident de travailler évoluent aussi.
Selon une étude de Statistiques Canada, entre 1987 et 2018 le nombre de travailleuses autonomes dans les industries des soins de santé et de l’assistance sociale a pratiquement doublé. De même que les secteurs de la finance, des assurances, des services immobiliers et des industries connexes, dont le chiffre a été multiplié par cinq en 30 ans.
L’art et la création, un secteur oublié?
Lorsqu’on parle d’entrepreneuriat féminin et même d’entrepreneuriat en général, on mentionne peu le secteur de l’art et de la création, alors que la plupart des artistes ont tendance à travailler de manière indépendante (généralement à la pige, ou encore à contrat) et peuvent être considérés comme des entrepreneurs.
Au Canada, 52% des artistes sont des travailleurs autonomes et le recensement de 2016 indique que les femmes dominent le secteur artistique, en représentant plus de la moitié des artistes. On peut donc voir que les femmes entrepreneures sont très présentes dans ce secteur.
Le délaissement de l’art et de la création dans le dialogue sur l'entrepreneuriat peut s’expliquer par la volonté de certains artistes de se distinguer du monde des affaires ou encore les débats existants autour de la définition même du mot « artiste » (en partie lié aux distinctions entre les différents domaines culturels tels que les beaux-arts, l’art publicitaire, le design et l’artisanat).
Au final, on ne peut nier la croissance de l’entrepreneuriat féminin au Canada et sa contribution au développement économique du pays. Cela dit, la concentration des femmes entrepreneures dans les secteurs du service témoigne des inégalités qui demeurent dans le milieu des affaires. Bien qu’elles soient de plus en plus nombreuses, les femmes sont encore en marge des secteurs à fort potentiel de croissance. Selon moi, une chose est certaine, c’est qu’il reste un travail à accomplir pour enfin briser les barrières auxquelles elles sont confrontées.
Néanmoins, à mesure que je rêve d’un monde plus inclusif, je garde en mémoire les victoires que les femmes ont déjà remportées au fil du temps et les changements qu’elles continuent d’apporter chaque jour. Les grandes choses prennent du temps, et il semblerait que la cause féminine en fasse partie. Alors certes, nous devons garder un oeil sur l’avenir, mais que cela ne nous empêche pas de nous réjouir et d'être fières du parcours accompli!
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En tant que femme entrepreneure, tu seras certainement amenée à tirer des leçons et des conseils précieux de tes expériences. Quelqu’un de sage a dit un jour que le premier acte de sagesse est de donner un bon conseil, le second est de le demander et le troisième est de le suivre. Et si cette affirmation s’applique à tous les aspects de la vie, elle résonne encore plus lorsqu’il s’agit de l’entrepreneuriat, un domaine plein de surprises et de rebondissements.
Si tu es une étudiante qui songe à te lancer en affaires, sache que tu es au bon endroit! J’ai eu la chance de discuter avec des femmes inspirantes qui ont décidé de travailler à leur propre compte et cela m’a permis de lister 7 conseils que tu dois savoir avant de te lancer à ton tour.
#1 Prendre son temps
Pour Christen Konan, PDG de son cabinet de coaching financier à Ottawa, KC Consultings, il est important pour toute future entrepreneure de bien réfléchir à son projet et le planifier correctement avant de se lancer. Tu pourras ainsi éviter de « te cogner la tête » comme elle le dit, car tu auras une idée claire de ce que tu veux faire et donc une ligne directrice. Cette étape comprend une bonne définition des avantages de ton produit ou service et de ce que tu veux apporter sur le marché.
#2 Bien s’entourer
Christen Konan en fait son deuxième conseil. Selon elle, l’entourage est l’une des choses les plus importantes pour l’entrepreneure, car c’est lui qui la guide et l’aide à grandir. Il sera donc intéressant pour toi de te bâtir un réseau de professionnels de ton domaine à travers lequel tu peux développer des connexions et partager des informations.
Il ne faut toutefois pas négliger tes proches qui seront les mieux placés pour te soutenir et t’apporter un point de vue différent d’un professionnel de ton domaine (par exemple du fait de leur perspective de client potentiel).
#3 Continuer sa formation
C’est bien connu, on ne finit jamais d’apprendre. Selon Binta Kanté, cofondatrice de Spirits Chocolats, une boutique en ligne de souvenirs et vente au détail de gourmandises à base de chocolat à Abidjan en Côte d’Ivoire, le succès de toute entrepreneure passe par une formation continue en gestion d’entreprise. Bien qu’elle souligne qu’il est très bien de déléguer les tâches, elle admet que l’entrepreneure doit avoir un minimum de connaissances dans chacune des fonctions de son entreprise.
Que ce soit en marketing, en comptabilité ou encore en finance, il est important d’avoir des notions qui lui permettront, surtout lorsqu’il s’agit d’une petite entreprise, d’avoir l'œil sur ses activités et de pouvoir déceler des problèmes et erreurs. Binta conseille de visionner des vidéos YouTube, de suivre des séminaires et d’entrer en contact avec des entrepreneures de ton milieu, afin de poursuivre ta formation.
#4 Être humble
Ce conseil donné par Christen Konan, fait écho au précédent. Elle explique qu’afin de bien réussir en affaires, tu te dois d’être humble. En effet, cette humilité te permettra d’être toujours ouverte aux critiques constructives et à l’apprentissage continu, ce qui améliorera ta performance.
#5 Accepter les obstacles
Tout entrepreneur, encore plus lorsqu’il s’agit d’une femme, doit se préparer à rencontrer des obstacles, souligne Marcelle Goran, directrice d’une structure d’accompagnement des entreprises pour le recrutement et la rétention de la main-d'œuvre immigrante au Québec. Qu’ils surviennent dans ta vie personnelle ou encore dans ton micro-environnement, elle soutient le fait qu’ils sont inévitables.
Elle te conseille donc d’affronter ces obstacles en les prenant comme des leviers qui t'aideront à grandir et à t'améliorer, et t’invite ainsi à relativiser lorsqu’ils surviennent.
#6 Croire en soi
On ne le dira jamais assez, la confiance en soi est primordiale en entrepreneuriat. Comme le dit Christen Konan : « si tu ne crois pas toi-même en ton projet, tu ne parviendras pas à convaincre une autre personne de te faire confiance et d’embarquer avec toi dans ton projet. »
#7 Oser foncer!
Ce dernier conseil nous vient d’Ama Ouattara, photographe-journaliste pigiste. Elle souligne l’importance de se libérer de l’hésitation et de la peur qui conduisent bien souvent à l’inaction. Une fois que tu sens que c’est ce que tu veux faire et que tu as bien réfléchi à ton projet, elle te conseille d’éviter de trop cogiter, mais plutôt de foncer et de te lancer. Après tout, ce n’est qu’ainsi que tu sauras si ton projet peut marcher ou non.
Tu as désormais quelques clés essentielles qui t’aideront à naviguer sur les eaux mouvementées de l’entrepreneuriat. Si ton projet est mûrement réfléchi, une seule chose te reste à faire… lance-toi!
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De nos jours, il n’est désormais plus un secret que le chemin de l’entrepreneuriat est loin d’être un fleuve tranquille et ce, davantage pour les femmes qui sont confrontées à beaucoup plus de défis que leurs homologues masculins. Cela dit, on retrouve malgré tout, aux quatre coins du globe, un nombre croissant de femmes qui quittent leur emploi conventionnel pour travailler à leur propre compte.
Je me suis donc penchée sur la question et ai interrogé quelques femmes d’affaires pour comprendre leurs motivations en entrepreneuriat. Voici ce que j’ai trouvé :
Des motivations communes
En discutant avec ces femmes, ce fut rapidement clair qu’on retrouve parmi elles des motivations communes en ce qui concerne la décision de se tourner vers l’entrepreneuriat :
1. Le désir d’indépendance
Beaucoup de femmes voient en l’entrepreneuriat une source d’émancipation et d’autonomie. Pour Ama Ouattara, photographe-journaliste pigiste, c’est le besoin de se distancier des institutions hiérarchiques qui l’a mené vers l’entrepreneuriat et la flexibilité de travailler sur les projets qu’elle désire, de la manière dont elle le souhaite.
Pour Marcelle Goran, qui dirige une structure d’accompagnement des entreprises pour l’embauche et la rétention de la main-d'œuvre immigrante au Québec, ce désir d'indépendance s’est traduit par l’envie de « contrôler ce qu’elle représentait et avoir une mainmise sur les résultats », mais aussi par la volonté de gérer son temps et son horaire.
2. La volonté de faire quelque chose de significatif
L’entrepreneuriat apparaît pour beaucoup de femmes comme une manière de faire quelque chose qui a un sens pour elles. La plupart du temps, il s’agit d’aider la société ou encore de combler un besoin non-satisfait dans leur environnement. C’est le cas pour Christen Konan, qui a lancé son cabinet de coaching financier (KC Consultings, Canada) afin de répondre au manque d’éducation dans le secteur.
Dans le même esprit, Binta Kanté, cofondatrice de Spirits Chocolats, une boutique en ligne de souvenirs et vente au détail de gourmandises à base de chocolat à Abidjan en Côte d’Ivoire, utilise l’entrepreneuriat pour « partager avec les autres et les rendre heureux ». De son côté, le choix de la spécialisation de Marcelle Goran est intimement lié à son propre parcours professionnel au Québec.
3. La recherche d’un meilleur équilibre travail-vie personnelle
Cette motivation est sans doute la plus dominante chez les mères entrepreneures. Ces dernières trouvent que l’entrepreneuriat permet une plus grande flexibilité de leur emploi du temps, et permet de mieux s’adapter à leurs contraintes et obligations familiales. C’est le cas de Mme Goran, à qui l’entrepreneuriat permet de travailler tout en ayant du temps à consacrer à ses enfants.
4. La recherche de meilleurs revenus
Moins dominante que les autres, mais tout aussi importante, l’une des motivations des femmes à se lancer en affaires est l’opportunité de meilleures perspectives économiques. Cette motivation survient en général lorsqu’elles sont soit en situation de chômage ou encore à la recherche d’une autre source de revenus.
Des différences liées au contexte
Bien que ces motivations en entrepreneuriat s’appliquent à la majorité des femmes d’affaires, des nuances subsistent selon les contextes culturels et les territoires dans lesquels elles évoluent. Ainsi, d’une région du monde à une autre, on peut trouver des raisons dominantes différentes.
Par exemple, tandis qu’en Europe du côté de la France et de la Grande Bretagne le désir d’indépendance domine, en Afrique, où les sociétés sont souvent très traditionnelles, les entrepreneures ont comme principales motivations la nécessité économique suivi d’un désir de confirmation de soi, d’émancipation et d’autonomie (principalement dans les pays du Maghreb comme l’Algérie).
Au final, en ce qui concerne les motivations derrière le choix des femmes de se lancer en affaires, bien qu’elles aient des points communs, leurs motivations divergent lorsqu’on passe d’une région du monde à une autre. On comprend donc que les femmes entrepreneures ont des profils bien différents et pour mieux les comprendre, il est important de les considérer dans leur environnement.
- Catégorie : La voix des étudiants
Force est de constater que l’entrepreneuriat s’est imposé au fil de l’évolution de la société comme étant un moteur de nos économies modernes. Suivant les différents progrès réalisés en matière de droits et d’émancipation de la femme dans le monde, ce n’était qu’une question de temps avant que la femme se lance à la conquête du monde entrepreneurial.
Alors que nous célébrons en mars la Journée internationale des droits des femmes et faisons le bilan sur la place qu’elle occupe au sein de nos sociétés, laissez-moi vous partager ma pensée d’étudiante en business sur l’entrepreneuriat féminin.
L’entrepreneuriat féminin : qu’est-ce que c’est?
L'entrepreneuriat, il me semble, est l’un de ces termes que l’on entend à tout bout de champ sans réellement savoir comment le définir. Pour ceux et celles qui s'identifient à ce que je viens de dire, laissez-moi vous filer un petit coup de main. L’entrepreneuriat se définit comme la création d’une activité économique pour atteindre un objectif et dont la conséquence première est la création de valeur.
Maintenant que nous comprenons mieux la notion, qu’en est-il de l’entrepreneuriat féminin? Cela se définit comme étant la création et le développement d’activités économiques, mais tout simplement par des femmes. Que ce soit pour des raisons personnelles et professionnelles telles que l’accomplissement de soi, la recherche d’un meilleur équilibre travail-vie personnelle, ou encore des motivations économiques comme la hausse des revenus, de plus en plus de femmes décident d’échanger leur 9 à 5 pour la vie d’entrepreneure.
Selon les données de la Banque mondiale, il est admis qu’à l’échelle globale, une entreprise sur trois est détenue par une femme. Au Canada, plusieurs entreprises appartenant à des femmes opèrent majoritairement dans les secteurs du service tels que l’hébergement, le commerce de détail et les services de restauration et de tourisme.
À la découverte de l’entrepreneuriat
D’aussi loin que je me souvienne, entreprendre a toujours été une chose à laquelle j’aspirais avant même d’être en mesure de définir la notion. Ayant été élevée par une mère multitâche et à la tête de plusieurs petites entreprises, j’ai développé ma personnalité avec ce modèle de femme entreprenante et indépendante, ce qui explique probablement mon choix aujourd’hui d’étudier dans une école de gestion.
À l’adolescence, lorsque j’ai eu mes premières idées de projets, bien que j’étais alors loin de m’imaginer les enjeux de l’entrepreneuriat féminin, j’étais rassurée à l’idée de vivre dans un monde en constante évolution. C’est en grandissant, et en rencontrant sur mon chemin des femmes entrepreneures, dont certaines amies qui ont choisi cette voie, que j’ai réellement pris conscience de la réalité de l’entrepreneuriat féminin. Cela m’a permis de :
- Découvrir un milieu en développement marqué par des enjeux importants. C’est le cas par exemple du financement, qui est encore difficile d’accès pour les femmes entrepreneures. En effet, sur la base de stéréotypes socioculturels, elles manquent de crédibilité, ce qui nuit bien sûr à leur productivité.
- Comprendre l’importance de l’entrepreneuriat féminin non seulement pour son impact dans le combat des femmes, mais aussi pour les perspectives de croissance économique que cela représente pour les nations.
Que signifie l’entrepreneuriat féminin pour moi aujourd’hui?
Tout d’abord, étant moi-même une fervente partisane du leadership féminin, je vois en l’entrepreneuriat une manière pour les femmes d’affirmer leur position de leader, de prouver leurs capacités managériales et ainsi de détruire tous les clichés et stéréotypes qui ont longtemps influencé la société.
De plus, désormais en dernière année de mon programme de B.Com., je sens le monde du travail se rapprocher de moi à grands pas, d’où ma sensibilité grandissante à la lutte de la cause féminine dans le milieu, et surtout dans le domaine de l’entrepreneuriat vers lequel je compte me diriger un jour.
Tout étudiant diplômé aimerait être en mesure d’obtenir la chance d’appliquer ce qu’il a appris et de réussir dans ce qu’il entreprendra. Il est important que ces chances demeurent égales pour chacun et chacune d’entre nous.
Je vois donc en l’entrepreneuriat féminin une source d’opportunités que les femmes peuvent largement exploiter si on leur remet les clés nécessaires pour le faire. Il s’agit d’un secteur en développement où les femmes sont encore confrontées à des inégalités qu’il faut combattre afin de leur permettre d’atteindre leur plein potentiel. La prise de conscience mondiale pour changer les choses, et le développement de plus en plus nombreux de groupes associatifs apportant leur soutien aux femmes entrepreneures présagent peut-être le début d’un changement prometteur. Du moins, c’est ce qu’on espère!
- Catégorie : La voix des étudiants
En tant qu’étudiante au B.Com. à Telfer, je me rappelle très bien chaque année passée à l’Université d’Ottawa, plus précisément à Telfer. La majorité des étudiants ne savent pas à quoi s’attendre lorsqu’ils arrivent en première année d’université, car, quel que soit l’endroit où ils ont fait leur secondaire, le milieu universitaire est très différent de la routine habituelle du secondaire.
Au fil des ans, je remarque que des connaissances essentielles, des conseils et de l’information m’auraient été bien utiles en première année, où tout change et devient déroutant. C’est pourquoi j’ai fait une liste de trois conseils qui pourraient aider les étudiants de première année avant qu’ils commencent leur carrière universitaire. J’espère que cette information te sera utile comme elle me l’aurait été lors de ma première année.
Conseil no 1 : Sois prêt à ajuster tes stratégies d’étude
La première année est la plus ambiguë, car elle est généralement différente pour la plupart des étudiants. Cependant, la majorité peut attester se sentir choquée, confuse, et comme si elle essayait de réapprendre à marcher. La plupart d’entre nous avons une bonne idée de comment étudier grâce à nos cours du secondaire, cependant, il y a beaucoup plus de matière à apprendre sur une courte durée à l’université.
Par ailleurs, tu remarqueras que selon les cours ou même selon les professeurs, ta méthode d’étude sera différente. Par exemple, un cours qui comprend beaucoup de lectures te demandera de lire tes manuels chaque semaine. Si tu écris tes notes de cours sur un ordinateur, tu voudras aussi le faire pour toutes tes notes de lecture; cela facilitera ta session d’étude en vue des examens. Dans tes cours plus pratiques, tels que comptabilité générale et comptabilité de gestion, il vaudra mieux que tu écrives tes notes à la main, car au lieu de faire des lectures hebdomadaires, tu feras des exercices sur du papier. Par conséquent, tu devras envisager d’adapter ta stratégie d’étude pour chacun de tes cours. D’ailleurs, il est possible que ta stratégie soit différente de tes amis, ce qui est très normal.
Si possible, trouve une méthode de prise de notes pour tous tes cours dès la première semaine. Plus tôt tu t’y prends, plus facile ce sera d’étudier pour tes examens de mi et de fin de session. Ça peut paraître tout simple, mais c’est essentiel pour ne pas être trop débordé pendant la période d’examen de mi-session et avoir à trop travailler pour organiser tes notes, alors que tu devrais étudier. Bref, ne manque pas l’explication du plan de cours!
Conseil no 2 : Sois à l’affût des opportunités à ta disposition
Outre les cours et les études, la première année est consacrée à l’exploration et à l’apprentissage de soi-même. Tu entres dans un tout nouveau monde, où des occasions s’offrent à toi en permanence : être membre ou même délégué de première année d’un club à Telfer, faire du bénévolat pour des clubs en dehors de Telfer, trouver un emploi sur le campus, ou participer à des événements et des ateliers organisés par le Centre des services aux étudiants de Telfer, comme le programme de mentorat ou le Centre des carrières de Telfer.
Ne te laisse pas abattre! Selon le type de personne que tu es, tu voudras peut-être attendre l’année suivante pour t’inscrire à des activités parascolaires, ou tu voudras en rejoindre autant que possible le jour de ton arrivée. Il n’existe pas de mauvaise stratégie, tant que tu ne te limites pas dans ton exploration de nouvelles opportunités pendant trop longtemps, qu’il s’agisse d’activités parascolaires ou simplement de participer aux événements sur le campus. Tu apprendras assez vite que Telfer regorge d’opportunités à t’offrir, et donc, pour tirer le meilleur parti de ton expérience universitaire avant que tu obtiennes ton diplôme, participer à des événements qui t’intéressent ou à des activités parascolaires contribuera grandement à ton épanouissement personnel et professionnel.
Conseil no 3 : Le mauvais stress n’est pas inévitable
C’est bien connu, l’université c’est stressant. La plupart d’entre nous suivront quatre ou cinq cours par trimestre, chacun demandant beaucoup de temps et d’énergie. Il peut être extrêmement difficile de maintenir un équilibre entre les cours, les activités parascolaires, la vie sociale, les tâches ménagères, cuisiner et préparer des repas, le sport, les déplacements et tout le reste. Il est important de réaliser qu’il est irréaliste de pouvoir atteindre l’équilibre parfait, que ce soit en tant qu’étudiant, adulte actif, parent, etc. Par conséquent, au lieu de stresser sur ton manque d’organisation, consacre plus ce temps à créer une routine qui correspond à ton mode de vie et à tes priorités. Plus tu seras conscient de ta situation, plus tu seras proche d’un parfait équilibre (mais souviens-toi que notre vie ne pourra jamais être parfaitement méthodique et que c’est normal!).
Un autre élément important à considérer est que l’université, bien que stressante, ne doit pas être un fardeau pour ta santé mentale et physique. La « culture du stress » est malheureusement souvent acceptée à l’université avec que la souffrance est dite normale. Il n’est pas nécessaire de souffrir pour être un bon étudiant.
Je classe souvent le stress en deux catégories : le stress négatif et le stress positif. Le stress positif est inévitable, car l’université est un environnement angoissant, trépidant et très chargé, et il est BON de vivre un stress qui te pousse à travailler efficacement, à être organisé et à prendre de bonnes décisions sur la façon dont tu passes ton temps. Le stress négatif, en revanche, est un stress éprouvant qui nuit à ta santé mentale et physique. Il survient lorsque nous ne prenons pas les mesures nécessaires, donc il n’est PAS inévitable. Tu peux réussir tes études universitaires sans avoir à nuire à ta santé physique et mentale. Tu n’as pas à passer des nuits blanches à étudier pour tes examens et à compromettre ta vie sociale pour réussir.
En première année, nous apprenons encore à gérer notre temps, à déterminer quelle routine nous convient le mieux et à prendre conscience de nos priorités et de nos limites. Par conséquent, attends-toi à vivre du stress, mais pas à en souffrir négativement. Sois patient avec toi-même, sois auto-veillant et tire le meilleur parti de ton stress positif.
Lorsque j’étais en première année, et même en deuxième année, j’étais constamment stressée, dépassée et anxieuse, car je ne savais pas quelle était ma méthode d’étude ou mes priorités, et comment gérer mon temps. Tous les étudiants passent par là quand ils commencent l’université. Cependant, j’aurais pu réduire ce mauvais stress en étant plus réaliste avec moi-même et en me disant que je suis encore en train d’apprendre qui je suis, quelles sont mes priorités et quel genre d’étudiante je suis.
Ce qui a aggravé mon niveau de stress, d’ailleurs, était le fait que je n’avais aucune idée des trois conseils mentionnés ci-dessus. J’ai compris trop tard que je devais créer une stratégie d’étude pour chaque cours dès la première semaine de cours, que je ne devais pas comparer mes méthodes et ma routine à celles de mes amis, et quelle était la différence entre le bon et le mauvais stress. Par conséquent, j’espère qu’en lisant ces conseils, tu seras mieux préparé mentalement et plus informé sur ce à quoi t’attendre et quoi faire lors de ta première année universitaire.
Bonne chance et n’hésite pas à me contacter ou à contacter le Centre des services aux étudiants de Telfer si tu as besoin de trucs, de conseils et d’aide!
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L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez