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- Catégorie : Annonces Telfer
Les étudiants du programme de MGSS de 2013-2014 ont récemment assisté à leur toute première séance « Le débat est ouvert » en compagnie du sous-ministre Saäd Rafi. Offerte du point de vue du niveau organisationnel le plus élevé de notre système de santé, cette présentation a donné aux étudiants un aperçu des compétences de base requises et leur a permis de mieux comprendre la vision du gouvernement de l'Ontario à l'égard de la santé et les défis avec lesquels il doit composer dans l'exécution de ses activités. Le but de cette présentation est non seulement d'amener les étudiants à mieux comprendre le système de soins de santé et son avenir, mais également de parfaire leurs connaissances et de mieux orienter leurs plans de carrière et leurs activités de perfectionnement professionnel dans l'optique du leadership et de la gestion en santé.
Au sujet du sous-ministre Saäd Rafi
- Catégorie : Annonces Telfer
Le 19 septembre, le Centre de leadership pour cadres de l'École de gestion Telfer a effectué avec succès le lancement de la section Ottawa du Latin American MBA Alumni Network (LAMBA).
L'événement regroupait de distingués participants, notamment Sylvain Fabi, directeur de la division des relations et des politiques nord-américaines au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement; Alvaro Pombo, programme MBA (Telfer), président-directeur général et fondateur de ProntoForms; Nadia Avila Lopez, associée principale, Groupe du développement des affaires – Marchés internationaux, Amérique du Sud pour Exportation et développement Canada; et Sophia Long, directrice du programme MBA pour cadres de Telfer. Le groupe d'experts était présidé par le cadre en résidence et professeur Marvin Hough, de l'École Telfer.
La conférence était organisée par l'équipe du programme de MBA qui dirige la section Ottawa du LAMBA, soit Angela Valdes, Ana Cerrato, David Serpa, Diego Aguirre Orué et Rodrigo Delgado. En outre, deux des vice?présidents du LAMBA ont assisté à l'événement pour appuyer le lancement de la première section de l'association au Canada.
Cette conférence a permis de réunir environ 70 invités aux antécédents scolaires, professionnels et culturels variés qui souhaitaient se renseigner sur les relations commerciales entre le Canada et l'Amérique latine. La séance de réseautage qui a suivi l'événement a permis aux participants de se rencontrer et d'échanger au sujet des possibilités de faire carrière au Canada et d'éventuels débouchés commerciaux en Amérique latine.
Cet événement était parrainé par le Centre de leadership pour cadres Telfer, le programme de MBA pour cadres Telfer, CIBC, TD, KPMG, RBC ainsi que la Banque Scotia.
Au sujet du LAMBA : Le Latin American MBA Alumni Network (LAMBA), qui est basé à Toronto, est une association professionnelle dont le mandat consiste à relier entre eux les titulaires de MBA d'origine latino-américaine et à établir un lien entre ces derniers et les sociétés canadiennes. Cette association vise à intégrer les titulaires de MBA d'origine latino-américaine et à leur offrir des occasions de réseautage au Canada, à fournir de l'aide à ces personnes dans leur perfectionnement professionnel et leur développement de carrière, et à favoriser les relations entre les principales compagnies canadiennes et les titulaires de MBA d'origine latino-américaine.
Au sujet de la section Ottawa du LAMBA : La section Ottawa du LAMBA, qui a récemment été mise sur pied, poursuit la mission du LAMBA en tirant profit des ressources et des réseaux qui se trouvent dans la capitale du Canada. L'objectif de la section est d'aider ses membres en appuyant leurs efforts en vue de développer leur carrière et en soutenant la promotion des relations commerciales entre les personnes d'origine latino-américaine et le Canada.
- Catégorie : Annonces Telfer
Umar Ruhi, Ph. D., a endossé le rôle de conférencier d'honneur lors de la conférence de recherche internationale sur la gestion des affaires électroniques (International Research Conference on E-Business Management – IRCEBM 2013), qui a eu lieu à Dubaï, aux Émirats arabes unis. Umar Ruhi effectue actuellement un voyage de recherche international au cours duquel il livre des discours-programmes et des allocutions en plénière à l'occasion de diverses conférences au Moyen-Orient et en Europe.
Sa présentation à Dubaï avait pour titre « Unraveling the Next Generation Enterprise: Emergent Operating Models & Technology Architectures ».
Elle portait principalement sur la réalité actuelle pour les entreprises de la prochaine génération, savant mélange de technologies post-numériques comme l'informatique sociale, les technologies mobiles, les infrastructures en nuage et les applications analytiques avancées.
Lors de sa présentation, Umar Ruhi a offert un résumé de l'évolution de ces technologies et des principes directeurs de leur mise en œuvre efficace au sein des organismes. Il a également mis l'accent sur les effets stratégiques et techniques de ces technologies sur les modèles d'affaires, les processus d'acheminement du travail et les architectures de la technologie. Umar Ruhi a offert son propre point de vue sur le sujet et a aussi discuté des objectifs et des résultats des initiatives de recherches apparentées qui sont en cours. Des exemples et des capsules documentaires tirés de l'industrie ont montré le caractère irréfutable des avantages et des résultats obtenus par plusieurs organismes et ont mis en évidence les éléments à retenir pour diverses fonctions et pratiques de gestion.
Umar Ruhi a achevé sa présentation en proposant un programme pour la recherche universitaire. Pour finir, il a dressé une liste préliminaire des principales questions de recherche relatives à l'établissement efficace des priorités, à la mise en œuvre et à la durabilité des nouvelles technologies.
- Catégorie : Annonces Telfer
Le doyen François Julien est heureux d’annoncer la nomination de Dan Moorcroft en tant que président du Comité consultatif du doyen de l’École de gestion Telfer. Dan est un diplômé du programme de MBA pour cadres et le président et fondateur de QMR Consulting and Professional Staffing. Le président sortant, Michael McFaul, associé chez Deloitte a terminé son mendat en mai 2013.
De plus, Warren Bell, un diplômé du B.Com. et le vice-président exécutif et le directeur des ressources humaines chez OMERS, a été nommé président du comité consultatif régional de Toronto. Audrey Robinson, Directrice des investissements chez WaterStreet Family Capital Counsel Inc. s’est récemment jointe au comité consultatif régional de Toronto. À Montréal, le comité régional accueille Frédéric Michel, un diplômé du programme de MBA et est Directeur général, Conformité interne chez Yellow Media Inc. comme nouveau président. Darcy Ferron, Vice-président, Financement du commerce international chez BMO Marchés des capitaux, Mathieu Cloutier Vice-président et Directeur général chez TANK et Suzanne Benoît, Présidente d'Aéro Montréal se sont joints au comité régional de Montréal.
Le nouveau comité consultatif régional de Hong Kong comprend trois membres initiaux. Le président Joe Attrux, PDG chez Harris Fraser, Joseph Lau, Directeur chez Rockhound Limited et William Chan, Directeur général chez ScotWork.
- Catégorie : Annonces aux étudiants
Le 23 avril 2014, des étudiants du MBA pour cadres partiront pour Guangzhou en Chine. Après de longues discussions, la cohorte 2014 a identifié cette destination comme étant la mieux adaptée pour le projet de consultation en affaires internationales. Durant le mois d’octobre, les étudiants concentreront leurs efforts de manière à identifier des organisations avec lesquelles ils pourront travailler. Depuis sa création en 1992, cette composante internationale est une partie essentielle du cursus qui a permis de servir les intérêts de la communauté d’affaires d’Ottawa.
Tout au long de la prochaine année, le MBA pour cadres Telfer travaillera de concert avec sept organisations canadiennes qui cherchent à augmenter leur présence en Chine de manière à appuyer leur développement et à supporter leur stratégie.
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- Catégorie : Annonces Telfer
- Catégorie : Futurs diplômés
Un blogue étudiant a récemment été lancé conjointement avec le Projet sur l'adaptation au changement climatique en milieu côtier (projet C-Change), qui a son siège à l'École de gestion Telfer. Le projet C-Change se penche sur la gestion de l'adaptation aux changements environnementaux dans huit collectivités côtières du Canada et des Caraïbes. Des étudiants d'ici et de quatre universités partenaires fournissent des mises à jour sur leurs travaux portant sur le projet par l'entremise du blogue étudiant C-Change. Ceci permet aux étudiants de partager leurs travaux avec les membres des communautés. Alex Chung, l'auteur de ce blogue, est un candidat du programme de M.Sc. en science des systèmes qui travaille sous la direction du professeur Dan Lane de l'École de gestion Telfer. Il continuera de mener des études de cas avec les collectivités partenaires de Charlottetown, à l'Île-du-Prince-Édouard, et de l'Isle Madame de l'île du Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse.
Le projet C-Change établit des liens entre les membres de collectivités et les chercheurs des universités du Canada et des collectivités des Caraïbes en vue d'appuyer les recherches sur l'adaptation aux changements environnementaux dans les zones côtières, y compris les effets des ondes de tempêtes et de l'augmentation des niveaux de la mer sur les collectivités côtières. Les chercheurs du projet C-Change travaillent avec les collectivités partenaires pour établir le profil de vulnérabilité et des risques des collectivités locales pour renforcer les capacités locales de gestion en matière d'adaptation aux changements environnementaux à venir.
Le projet C-Change est dirigé par les codirecteurs les professeurs Dan Lance et Patrick Watson, directeur de la Sir Arthur Lewis Institute of Social and Economic Studies de la University of the West Indies, campus St. Augustine à Trinité-et-Tobago, et une équipe de plus de 20 cocandidats, collaborateurs et partenaires de la collectivité. Le projet est financé par le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) et le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Brennan Loh me rejoint à 9 h à la réception des tout nouveaux bureaux de Shopify, au cœur du Marché By. Nous parcourons ensemble les couloirs colorés, tapissés de haut en bas de tableaux noirs ou de peinture vert fluo, de dessins de toutes sortes, y compris une découpe grandeur nature de Chuck Norris. Les employés de Shopify reçoivent une allocation annuelle pour décorer leur bureau comme bon leur semble. Voilà une culture de créativité et de liberté!
« Cet endroit est incroyablement propice à la créativité, à l’expérimentation, à l’action et à la discussion », confirme Brennan qui, à 24 ans, est directeur du développement chez Shopify. Établie à Ottawa, Shopify est une plateforme de commerce électronique qui permet aux particuliers et aux entreprises de créer des magasins en ligne personnalisés. L’entreprise sert plus de 60 000 détaillants actifs, qui ont traité des commandes totalisant plus de 35 millions de dollars et généré quelque deux milliards de dollars de vente au détail en ligne.
Harley était rompu à ce genre de partage et d’échanges. Quelque temps après son entrée à l’Université d’Ottawa, il avait été présenté à un groupe d’entrepreneurs d’Ottawa qui se réunissaient chaque semaine dans un café local pour parler affaires et brasser des idées. C’est là qu’il a rencontré Tobias Lütke, un jeune Allemand qui dirigeait un magasin de planches à neige et qui s’apprêtait à créer une société logicielle : Shopify. Harley se trouvait dans une situation similaire. Il souhaitait transférer sur le Web l’entreprise concessionnaire d’impression de t-shirts qu’il avait fondée pendant son bac pour rester en affaires tout en poursuivant ses études. « Je suis devenu un des premiers clients de Shopify », dit-il.Diplômé de l’École de gestion Telfer, Brennan est arrivé chez Shopify en 2010, après avoir créé sa propre entreprise, baptisée Avitu, avec deux étudiants en génie de l’Université d’Ottawa. Tous trois travaillaient avec acharnement au projet Avitu dans un appartement surchauffé jusqu’à ce qu’un autre ancien de l’Université leur offre de partager les locaux de Shopify. Cet homme, c’est Harley Finkelstein, diplômé du programme conjoint de licence en droit et de maîtrise en administration des affaires, et principal responsable de plateforme chez Shopify. « Shopify s’est toujours investie dans la communauté et a toujours voulu faciliter l’essor des entreprises à Ottawa, explique Brennan. On y trouve une grande ouverture d’esprit et une indéniable volonté de partager. C’est une vision qui rappelle beaucoup Silicon Valley. »
Brennan estime que le temps consacré à Avitu (qui a commencé comme un projet d’université) a eu une valeur inestimable. Le projet lui a permis de mettre en pratique ce qu’il apprenait en classe. De plus, sa collaboration avec deux ingénieurs a été très profitable : elle lui a permis d’avoir de longues conversations réfléchies avec ses cofondateurs et « de comprendre non seulement les motifs commerciaux de la création d’un produit, mais aussi le raisonnement préalable ». Il a également profité du fait qu’ils partageaient les bureaux de Shopify pour discuter chaque semaine de pratiques éprouvées et de stratégies d’affaires avec Harley. « C’était un peu mon mentor. Il m’a suggéré diverses façons d’envisager la technologie », poursuit Brennan.Mais Harley savait qu’il pouvait faire plus. Diplôme en poche, il est entré dans un cabinet d’avocats de Toronto, mais s’est rendu compte qu’il cherchait une carrière plus créative. « J’avais l’impression que le droit consistait à atténuer les risques alors que l’entrepreneur en moi voulait plutôt prendre des risques! J’entendais les gens parler d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, mais moi, je ne crois pas à ce partage entre ce qui est travail et ce qui ne l’est pas. Je veux consacrer mes journées à ce que j’aime, et être entrepreneur, c’est exactement ça », dit-il. Harley est vite rentré à Ottawa et s’est joint à Tobias, comme principal responsable de plateforme pour Shopify.
En 2010, Brennan et ses associés décident de laisser Avitu et de se joindre à Shopify. « À la rentrée, nous étions hantés par le problème des études de Matt et Dan [cofondateurs d’Avitu], qui en étaient aux deux dernières années du programme de génie. C’est le pire temps pour tenter d’exploiter simultanément une entreprise à temps plein. Quant à moi, j’en étais aux six derniers mois de mon programme d’études. Le manque de temps nous tuait. Il fallait faire quelque chose, mais nous n’y arrivions pas. Puis Shopify nous a offert un emploi et ça nous est apparu comme une suite logique. »
« Nous encourageons vraiment les gens à agir en propriétaires, souligne Harley. Nous les encourageons à échouer rapidement et à le faire avec élégance. Trouvez quelque chose que vous aimerez faire chaque jour. Pour moi, c’est diriger une entreprise. Pour Brennan, c’est trouver de nouveaux clients. Pour nos concepteurs, c’est trouver de nouvelles et belles idées et pour nos ingénieurs, c’est concocter de fabuleux logiciels. »Harley et Brennan continuent de créer et d’exploiter leur fibre d’hommes d’affaires. Ils sont mus par la passion et par l’amour de ce qu’ils font, un trait qu’ils disent partager avec chacun des 265 employés de Shopify.
- Catégorie : Annonces Telfer
Le 10 septembre, le chroniqueur et auteur primé Roy MacGregor, conférencier dans le cadre de la série de conférences Père-Edgar-Thivierge, a livré ses impressions et partagé ses récits sur l'identité plurielle canadienne. M. MacGregor a donné une présentation instructive et divertissante sur le Canada en s'inspirant de ses propres expériences à l'égard du pays, de ses contradictions et de son identité, ainsi que des nombreuses années qu'il a consacrées à visiter, à décrire et à découvrir le Canada d'un océan à l'autre. M. MacGregor s'est concentré sur l'ingéniosité, qu'il considère comme un aspect clé de l'identité canadienne, et également sur la notion que les Canadiens manifestent un plus grand attachement envers leur patrie et une plus grande solidarité envers leurs compatriotes lorsqu'ils ne sont pas au pays.
La conférence a été suivie d'une séance animée de questions et réponses avec l'auditoire. En réponse à une question qu'on lui a posée, M. MacGregor, également un journaliste sportif de renom lauréat de plusieurs prix pour ses livres traitant du hockey, a partagé ses prédictions quant aux trois pays qui remporteront des médailles au hockey lors des Jeux olympiques de Sochi : la Russie, les États-Unis et le Canada.
Au sujet du conférencier :
Auteur de près de 40 livres, M. MacGregor s'est vu conférer le titre d'Officier de l'Ordre du Canada en 2005. La citation de l'Ordre du Canada l'a décrit comme étant « l'un de nos conteurs les plus doués... connu pour ses chroniques et ses livres dans lesquels il évoque les nuances subtiles de notre identité canadienne ». M. MacGregor est l'auteur de nombreux livres, dont A Life in the Bush, qui a remporté le Rutstrum Authors' Award (États-Unis) dans la catégorie du meilleur livre sur la nature sauvage, ainsi que le prix de la Canadian Authors Association dans la catégorie des biographies. Il est également l'auteur du best-seller Canadians: A Portrait of A Country and Its People. Son ouvrage politique Chief, qui lui a valu de nombreux éloges, examine la lutte des Cris de la baie James contre le projet d'aménagement hydroélectrique à cet endroit.
M. MacGregor a remporté de nombreux prix pour ses essais journalistiques. Il occupe un poste permanent à titre de chroniqueur pour le Globe and Mail et a également travaillé pour le National Post, l'Ottawa Citizen, le Toronto Star et la revue Maclean's. Il a également relaté pendant plusieurs années les événements de la Colline du Parlement.
Au sujet de la série de conférences Père-Edgar-Thivierge :
La série donne l'occasion d'en apprendre davantage sur les contextes historiques qui ont façonné le Canada. La série a le soutien de la détentrice de la Chaire Père-Edgar-Thivierge en histoire des affaires, Cheryl S. McWatters. Parmi les anciens conférenciers, on compte le très honorable Paul Martin, Dilfuza Kasimova, de l’Université Hitosubashi, en Tokyo, et Frank Tough, de l’Université d’Alberta.
La Chaire Père-Edgar-Thivierge en histoire des affaires a été créée en 2011 grâce à un don anonyme fait à l'École de gestion Telfer. Elle a permis à Mme McWatters d'élaborer un nouveau programme d'études donnant aux étudiants la possibilité d'ajouter un contexte historique à leurs études de la gestion, et de diriger un programme de recherche en histoire des affaires au Canada dans l'optique de la gestion dans les secteurs privés, publics et sans but lucratif.
- Catégorie : Annonces aux étudiants
La plupart des étudiants qui arrivent à l’université ont déjà fait l’expérience du travail d’équipe, mais c’est ici qu’ils saisiront véritablement ce qu’est la collaboration. François Chiocchio, professeur agrégé en gestion des ressources humaines et comportement organisationnel, s’intéresse particulièrement aux caractéristiques des équipes gagnantes. Nouveau membre du corps professoral de l’École de gestion Telfer, il a une perspective unique sur ce qui rend le travail d’équipe si ardu et sur les moyens de développer ses compétences en la matière.
Pourquoi est-il si important que les étudiants apprennent à travailler en équipe?
Nous vivons dans un monde « connecté », et que ça nous plaise ou non, nous sommes appelés à être connectés de manière encore plus intense et de plus en plus de façons. Les étudiants doivent comprendre cela et s’y préparer. Pour établir de meilleures relations, les étudiants doivent comprendre et développer les qualités, les compétences et les comportements nécessaires à une collaboration réussie.
Pourquoi les projets de collaboration sont-ils si utiles?
Les projets de classe sont de bons moyens de s’exercer au travail d’équipe. Un projet reproduit l’ambiguïté et la complexité du monde réel. Dans une classe, il est possible de contrôler certains éléments inconnus, mais dans l’ensemble, les projets sont ambigus et complexes, exactement comme dans la vraie vie.
Pourquoi les projets réalisés en groupe mènent-ils parfois à des conflits?
Les étudiants ont tellement à apprendre que lorsqu’un conflit survient, le conflit a tendance à prendre des proportions spectaculaires. Il n’est pas rare que des étudiants demandent l’expulsion d’un membre de leur équipe dans les deux premières semaines d’un projet, même si ce n’est pas vraiment une solution viable dans la vraie vie. Au travail, nous savons qu’il est impossible de choisir les membres de notre équipe; l’exclusion n’est donc pas une solution. Mais toutes les équipes – d’étudiants ou de professionnels – ont des lacunes en gestion de conflits.
Les projets de groupe sont parfois des creusets de créativité, de fierté et d’engagement. Il est parfois utile de se concentrer sur les aspects positifs en situation de gestion de conflit.
En aidant les gens à collaborer, on réduit le nombre de conflits. C’est l’une des conclusions de mes études sur le travail d’équipe dans le milieu des soins de santé et dans des contextes interprofessionnels.
Et qu’en est-il des conflits par rapport au rendement individuel?
Les « paresseux sociaux », ou les personnes qui ont tendance à ne pas faire d’efforts au sein d’une équipe, n’ont pas toujours l’intention au départ de se laisser porter par l’équipe. Il arrive souvent qu’elles soient exclues par les autres membres pour diverses raisons. Les auteurs de l’exclusion préfèrent mettre cela sur le compte de la paresse sociale, mais en fait, ils contribuent eux-mêmes au problème.
C’est une situation complexe que la plupart des gens – et non seulement les étudiants – ne savent pas gérer.
Que conseillez-vous aux personnes qui doivent travailler en équipe?
Même les personnes qui n’aiment pas le travail d’équipe et préfèrent travailler individuellement peuvent développer leurs compétences et s’améliorer. D’autres personnes aiment le travail d’équipe, mais n’y sont pas très bonnes. Dans les deux cas, il est important de ne pas laisser son mode de travail préféré nuire à la situation. Les bons travailleurs d’équipe apprennent à s’adapter, et ceux qui sont perçus ainsi par leurs collaborateurs font tous deux choses : d’abord, ils s’engagent publiquement à réaliser une tâche et ils le font; ensuite, s’ils s’aperçoivent qu’ils ne peuvent respecter leur engagement, ils le disent ouvertement et adoptent une attitude proactive pour la suite.
Consultez l'article original sur le site de la Gazette [Ce lien n'est plus disponible]
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