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À l’École de gestion Telfer, la direction des programmes de cycle supérieur ainsi que des programmes destinés aux cadres se renouvelle régulièrement. Sur la recommandation favorable du comité de sélection, Stéphane Brutus, doyen de l’École de gestion Telfer, a annoncé la nomination du professeur Walid Ben Amar à la fonction de directeur du programme de doctorat en gestion pour un mandat de trois ans, soit du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025.
Portrait du nouveau directeur
Titulaire d’une maîtrise ès sciences comptables de l’Université du Québec à Montréal et d’un doctorat en administration des affaires de l’École de gestion HEC Montréal, Walid Ben Amar est actuellement professeur agrégé de comptabilité à Telfer, où il enseigne la finance et la comptabilité de gestion au premier cycle ainsi qu’au programme de MBA. Il siège par ailleurs au comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion, qui œuvre à intégrer ces principes dans les programmes à Telfer.
Évolution du programme de doctorat en gestion de Telfer
La création d’un programme de doctorat, projet que L’École de gestion Telfer nourrissait depuis 40 ans, s’est réalisé sous la direction du doyen François Julien. La professeure Barbara Orser, de concert avec Danielle Bennette, s’est attelée à la tâche, avec l’appui du doyen Julien. Au bout de plusieurs années de dévouement et d’efforts, le programme a obtenu les approbations nécessaires en 2013, pour enfin voir le jour en 2016.
Ayant travaillé pendant deux ans à l’élaboration du programme, la professeure Silvia Bonaccio en a été la première directrice, en plus d’être une des principales artisanes de sa réussite. Au terme du mandat de cette dernière, la professeure Mirou Jaana a repris le flambeau et mené la première révision du doctorat, auquel s’est ajouté le volet « stratégie et organisation ».
Aujourd’hui, le programme compte six domaines d’études clés : comptabilité et contrôle, entrepreneuriat, finance, systèmes de santé, gestion des ressources humaines et comportements organisationnels, et stratégie et organisation.
En 2021, après avoir brillamment défendu sa thèse, Vusal Babashov est devenu le premier diplômé du programme de doctorat en gestion de Telfer. Il affirme que ces années d’études ont fait de lui une « meilleure personne, plus motivée et dotée de compétences en matière de résolution de problèmes et de leadership ».
Nos sincères remerciements à la professeure Chreim
La professeure Samia Chreim, directrice sortante du programme de doctorat, y a aussi laissé sa marque. « Grâce à elle, les doctorantes et doctorants ont accompli des progrès remarquables, en dépit de circonstances très difficiles », a souligné le doyen Brutus lors de l’annonce du changement de direction. En effet, la professeure Chreim a intégré de la souplesse et du soutien mental pour les étudiantes et étudiants pendant la pandémie, en plus d’organiser grand nombre de séances d’information et de mettre sur pied le salon étudiant du programme de doctorat. Nous remercions chaleureusement la professeure Samia Chreim pour son travail exceptionnel et son dévouement envers le programme de doctorat et sa communauté étudiante.
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
En 2017, Peyman Varshoei, candidat au doctorat de Telfer, a commencé son parcours de doctorant lorsqu’il a quitté l’Iran pour s’installer à Ottawa. Depuis, il a commencé les trois chapitres de sa thèse pour son doctorat en gestion avec une spécialisation en systèmes de santé. Il a rencontré sa femme (Emira Mirbahaeddin), qui est également une doctorante dans le même programme de doctorat, à l’École de gestion Telfer.
Ses travaux portent sur les différents problèmes de la planification médicale : la planification des rendez-vous des patients, la planification du personnel, l’ordonnancement par période des cliniques, la planification de soins infirmiers à domicile et de routage et plus encore. Après le début de la pandémie de la COVID-19, l’importance de son travail de recherche est devenue plus évidente que jamais. Son travail contribue à renforcer le redressement à la suite d’une vague épidémique en prévenant un retard important des opérations chirurgicales non urgentes annulées au début de la COVID-19.
Devenir un étudiant au doctorat à Telfer
Peyman a découvert le programme de doctorat alors qu’il consultait une diplômée qui travaillait sur un projet de maîtrise en Iran. En faisant ce projet, il a rencontré le professeur Jonathan Patrick.
« [Le professeur Patrick] m’a encouragé à m’inscrire au programme de doctorat à l’École Telfer. J’avais déjà entendu parler de Telfer auparavant et je savais que l’École offrait des forfaits généreux aux étudiants étrangers et qu’elle avait des laboratoires informatiques qui pourraient faciliter mes recherches », a expliqué Peyman. « J’étais ravi de m’inscrire et d’être admis à Telfer. »
C’est ainsi que Peyman a commencé son doctorat et il attaque sa cinquième année en septembre 2021. Peyman a déjà obtenu un baccalauréat ès sciences en génie industriel avec distinction et a été invité par la même école en Iran à faire une maîtrise en génie des systèmes. Sa formation en génie lui a permis d’acquérir une perspective interdisciplinaire et les compétences nécessaires pour travailler sur des problèmes mathématiques complexes, particulièrement dans le domaine de l’analytique en soins de santé.
« J’ai choisi de faire mon doctorat en gestion avec spécialisation en systèmes de santé parce que j’ai fait des recherches dans ce domaine pendant mes études de premier cycle et mes études supérieures en Iran. Je cherchais l’occasion d’élargir mes connaissances en techniques avancées analytiques et d’explorer également les liens entre mon domaine d’intérêt et la gestion des systèmes de santé. »
Sa formation et son désir d’apprendre l’ont poussé à explorer de nouveaux sujets comme l’optimisation des affaires et la planification médicale.
« J’ai toujours aimé travailler sur des concepts originaux qui pourraient optimiser le système de santé. Choisir ce programme de doctorat et me concentrer sur l’optimisation de la planification m’a donné l’occasion d’améliorer mes compétences et de mettre en pratique ce que j’ai appris pour résoudre des problèmes de santé dans le monde réel. »
Apprentissage et acquisition de compétences
Peyman a toujours voulu « apprendre comment apprendre ». En se confrontant à de nouveaux sujets et de nouveaux problèmes, il a beaucoup appris de ses erreurs.
« J’apprends des choses tous les jours sans arrêt. Je dois perfectionner mes compétences régulièrement, alors j’essaie de trouver de nouvelles façons d’apprendre rapidement. Je suis satisfait de tout ce que j’ai exploré pendant mes recherches », déclare-t-il en soulignant l’importance de prendre des risques pour améliorer ses compétences pendant son doctorat.
Peyman a rencontré de nombreux défis qu’il a surmontés en étant ouvert d’esprit et curieux. Il a expliqué : « J’ai consulté beaucoup de documents étant donné que j’en savais peu sur l’optimisation. J’ai surtout travaillé dans le domaine de la modélisation de simulation. » Il ajoute : « J’ai dû trouver un moyen de résoudre de nouveaux problèmes d’optimisation pendant mes recherches. Par exemple, dans mon premier chapitre, j’ai dû trouver un compromis entre plusieurs objectifs contradictoires en établissant un lien entre un modèle d’optimisation stochastique et d’optimisation déterministe. J’ai appris de nouveaux langages de programmation ainsi que diverses méthodes de résolution pour aborder les problèmes sur lesquels je travaille. »
Travailler avec mes superviseurs
Pour acquérir de nouvelles connaissances, il a puisé chez des professeurs et chercheurs qui étaient disposés à l’aider et bien informé sur le sujet de ses recherches. Peyman a également eu l’occasion de travailler avec d’autres membres du corps professoral de Telfer lors de ses recherches et de ses activités d’enseignement. Il a donc pu enrichir son expérience grâce à divers projets de recherche et en donnant des cours de premier cycle. Quand Peyman parle des professeurs à Telfer, il n’en dit que du bien : « ils ont rendu mon expérience au programme de doctorat encore plus fructueuse en me faisant part de leurs connaissances. »
Le professeur Jonathan Patrick s’est également exprimé sur l’enthousiasme de Peyman pour l’apprentissage : « L’une des raisons pour lesquelles j’ai adoré travailler avec Peyman est sa volonté d’assumer de nouvelles tâches et d’apprendre de nouvelles méthodes ou de nouveaux logiciels. Il n’hésite pas à apprendre de nouvelles méthodologies et demande volontiers des conseils quand il en a besoin. Il possède des caractéristiques qui l’aideront à poursuivre sa carrière de chercheur sans problème. »
Lors de ses deux premières années au doctorat, Peyman a suivi tous les cours dont ils avaient besoin. Il a expliqué : « mes superviseurs m’ont appuyé à bien des égards, comme pour choisir les bonnes méthodes à utiliser dans mes cours et dans les hauts et les bas auxquels peut faire face un nouvel arrivant d’un autre système éducatif. Ils m’ont également orienté vers les compétences et les méthodes supplémentaires dont j’avais besoin pour me préparer à l’examen de synthèse et à ma thèse. Je crois que ce soutien personnalisé a été d’une grande aide dans le déroulement de ma thèse. »
Être un étudiant au doctorat pendant la COVID-19
Effectuer des recherches sur une pandémie de la maison
Lorsque la pandémie a sévi en 2020, Peyman, comme beaucoup d’autres, n’avait aucune idée de ce qui allait se passer pour son éducation. Cependant, il s’est avéré que c’est la pandémie elle-même qui l’a amené à élaborer ce qui serait le premier chapitre de sa thèse.
« Alors que j’explorais différents problèmes de soins à domicile pour commencer à écrire le premier problème d’optimisation de ma thèse, la pandémie a frappé. Nous avons cerné un nouveau problème lié à l’admission de patients à traitement facultatif à l’hôpital pendant les pandémies, qui est devenu plus tard mon premier chapitre. Le problème était de savoir comment admettre ces patients dans un hôpital pendant une pandémie tout en veillant à ce que les hôpitaux soient prêts à libérer une certaine capacité pour les patients affectés par la COVID-19 en cas d’augmentation subite de la demande de ces derniers », a expliqué Peyman. Ce problème s’est manifesté après la première vague de la COVID-19, alors que les hôpitaux faisaient face à des retards très importants en ce qui concerne les opérations chirurgicales non urgentes à la suite d’annulations.
« Ce qui s’est passé pendant la première vague était nouveau pour les hôpitaux. Ils croyaient qu’il y aurait énormément de demandes en lien avec la COVID-19, donc ils ont laissé beaucoup de lits et de ressources vides pour ces patients là, mais ils ne sont jamais venus. Leurs ressources sont donc demeurées sous-utilisées alors qu’ils avaient dû annuler de nombreuses opérations chirurgicales non urgentes, ce qui a entraîné un nombre élevé de patients à traitement facultatif qui attendaient d’être soignés. »
Peyman s’est concentré sur ce nouveau sujet, malgré l’incertitude entourant le sujet et sa méthode de solutions. Ses recherches sur la COVID-19 ont été menées à la maison, comme le veut une pandémie.
« J’étais tout le temps à la maison pendant la pandémie. J’ai suivi les nouvelles qui étaient pertinentes pour mes recherches », a exprimé Peyman. Il a précisé qu’étant donné que c’était un nouvel enjeu, il avait encore beaucoup de travail à faire de la maison. « J’ai lu les nouvelles, j’ai cherché des mots-clés et des articles spécifiques. J’ai travaillé d’arrache-pied pour créer une nouvelle méthodologie. »
Bref, il a réussi à trouver une solution à ce problème, soit un programme de planification des rendez-vous des patients à traitement facultatif qui permettrait d’admettre des patients pendant les vagues épidémiques, tout en veillant à ce que l’hôpital puisse libérer suffisamment de lits pour ceux qui sont affectés par la COVID-19 sur une courte période de préavis.
Gérer les répercussions des prochaines vagues épidémiques
Peyman espère atténuer l’impact négatif de la COVID-19 et des autres vagues épidémiques à l’avenir grâce à ses recherches.
« Il y aura peut-être plus de prochaines vagues épidémiques. À l’avenir, nous pouvons tirer des leçons de la première vague, et je crois que les résultats de mon travail de recherche peuvent aider les hôpitaux à réduire les annulations », a-t-il expliqué.
Le modèle aiderait les hôpitaux à s’adapter plus rapidement et plus efficacement que lors de la première vague de la COVID-19, ce qui permettrait une reprise post-pandémie plus rapide.
Participer à des conférences
Lorsque Peyman a poursuivi ses recherches et élaboré la structure des chapitres à venir, ses superviseurs l’ont invité à présenter les conclusions de son premier chapitre au congrès annuel de la Société canadienne de recherche opérationnelle (SCRO) de 2021. « Ce fut une excellente occasion pour moi de faire part de ce travail de recherche et d’obtenir la rétroaction de participants et d’experts dans ce domaine. Heureusement, nous avons reçu des commentaires encourageants, surtout au sujet de la nouveauté et de l’actualité du sujet, ainsi que de la méthode novatrice développée », a-t-il dit. Peyman a aussi fait une présentation à la conférence annuelle de 2021 de l’Association canadienne pour la recherche sur les services et les politiques de la santé (ACRSPS).
Terminer une thèse
Peyman explique que l’objectif principal de ses travaux est d’« établir un équilibre entre les besoins des patients et de l’utilisation des ressources de soins de santé et de trouver une solution optimale/quasi-optimale. » Il en tient compte dans l’achèvement des deux prochains chapitres de sa thèse.
Les prochaines étapes qu’il entamera consisteront à approfondir les méthodes de solution pour les problèmes complexes qu’il tente de résoudre dans la planification des soins infirmiers à domicile et dans le routage, ainsi que dans l’ordonnancement par période des centres anticancéreux.
« Je vais développer une méthode heuristique/métaheuristique capable de fournir une bonne solution dans un délai raisonnable. C’est ce que font les analystes en recherche opérationnelle lorsqu’il est très difficile d’atteindre la solution optimale à des problèmes mathématiques combinatoires. »
L’impact de son travail de recherche est non seulement d’actualité, mais pourrait aussi améliorer l’efficacité de la planification et de l’ordonnancement au sein du système de santé canadien.
- Catégorie : Annonces Telfer
Le 18 janvier 2021, la Telfer Nation a célébré une étape importante dans la jeune histoire de son programme de doctorat en gestion lorsque Vusal Babashov a soutenu sa thèse avec succès et est devenu le premier diplômé du doctorat de l’École. À l’instar des défis du parcours doctoral d’un candidat, les célébrations étaient de mise, car il a fallu beaucoup d’effort, de recherche et le travail de la part de toute une équipe de professeurs et de membres du personnel pour finalement créer ce qui est maintenant le célèbre programme de doctorat de l’École de gestion Telfer.
L'histoire du doctorat de Telfer
L’élaboration d’un nouveau programme d'études, en particulier un programme de doctorat, est un long processus et un défi stimulant pour toute équipe universitaire. L’équipe de direction de Telfer, les membres du corps professoral et le Bureau des études supérieures se sont réunis pour créer un programme qui reflète la vision de l’École, la valeur d’un doctorat et des expériences d’apprentissage inestimables et de pointe pour les étudiants. L’évolution du programme illustre également le leadership des professeures et du personnel féminin à toutes les étapes du développement, y compris la création, la conception, la mise en œuvre et l’évaluation.
L'École était en discussion sur la création d'un programme de doctorat depuis près de 40 ans.
L’ancien doyen de Telfer, François Julien, a fait part des défis qui accompagnent la création d’un nouveau programme : « Les programmes de doctorat les plus crédibles et les plus réputés reposent sur l’excellence en recherche. La condition préalable à la création d’un programme de doctorat était d'instaurer une culture de recherche au sein de l’École et de former des membres du corps professoral en supervision de diplômés. La culture de recherche à l’École s’est développée au cours des vingt dernières années grâce à divers incitatifs visant à stimuler la productivité et l’excellence de la recherche, et grâce au recrutement de professeurs qui étaient non seulement d'excellents éducateurs et professeurs, mais qui étaient aussi activement engagés dans des programmes de recherche influents et ayant un impact. »
Au moins quatre tentatives précédentes d’élaboration et de lancement du programme de doctorat de Telfer ont été entreprises en 1995, en 1999 et en 2004 avec l’Université Clarkson, puis en 2008 avec le Babson College. La mise sur pied d’un programme de doctorat est vraiment une longue épreuve, car de nombreux aspects importants doivent être mis en place avant que quoi que ce soit d’officiel puisse se produire.
Les progrès en vue d'élever l'excellence de la recherche à l'École dans l'espoir de lancer un jour le doctorat étaient déjà bien engagés lorsque l'École a créé deux programmes de maîtrise en sciences fondés sur la recherche. La création de la maîtrise ès sciences en gestion en 2007 a été manœuvrée par le professeur Ajax Persaud, qui a dirigé des collègues dans les domaines de l’innovation et de l’entrepreneuriat. La maîtrise ès sciences en systèmes de santé a été créée en 2008 avec le professeur Wojtek Michalowski, qui a dirigé des collègues dans le domaine de la gestion des systèmes de santé.
Le doyen Julien a réfléchi à sa participation à ces programmes à titre de doyen associé des programmes et de vice-doyen de l’École entre 2005 et 2010 : « J’ai eu le plaisir de participer au recrutement des professeurs et de travailler avec des collègues à la création des premiers programmes axés sur la recherche de l’École. Par la suite, en tant que doyen, j’ai appuyé la professeure Barbara Orser dans l’élaboration du programme de doctorat, ainsi que les professeures Silvia Bonaccio, Mirou Jaana et Samia Chreim, qui sont successivement devenues les directrices du programme de doctorat. »
En 2009, Telfer a mis sur pied un groupe de travail portant sur les études supérieures chargé de considérer la possibilité d’un doctorat « intégré à Telfer », et en 2010, le Comité de doctorat de Telfer a été créé pour établir des normes pour le programme et mener des recherches sur les doctorats canadiens et internationaux existants.
Par la suite, 2011 et 2012 ont été les années où les détails du programme, tels que les cursus, les disciplines et la structure, ont été établis. Ces décisions ont été prises en collaboration, par le biais de consultations avec les membres du corps professoral et divers partenaires, d’analyses comparatives et d’études de marché de programmes concurrents. De nombreuses propositions volumineuses ont été rédigées, y compris des plans pour de nouveaux postes de professeurs. La professeure Barbara Orser a présidé le Comité de doctorat de Telfer de 2010 à 2013 et a travaillé à la mise en place de ces détails de programme aux côtés de Danielle Bennett, la gestionnaire en chef aux études supérieures de Telfer à l’époque.
En 2013, des approbations ont été obtenues auprès du Sénat de l’Université d’Ottawa et d’un certain nombre de ses comités, du ministère des Collèges et Universités de l’Ontario et du Conseil d’assurance de la qualité des universités de l’Ontario.
Cela a ensuite conduit à une discussion évolutive sur les études interdisciplinaires, et à l'embauche de nouveaux étudiants au doctorat. Cinq domaines d’études clés ont été créés dans le cadre du programme : comptabilité et contrôle, entrepreneuriat, finance, systèmes de santé et gestion des ressources humaines et comportements organisationnels. Chaque doctorant choisirait l’un de ces domaines dans lequel il se spécialiserait grâce à des recherches et des séminaires.
Avant 2016, Telfer offrait déjà plusieurs programmes ciblant différents publics : un baccalauréat pour les candidats qui débutent leur parcours professionnel, des programmes de maîtrise professionnelle pour les gestionnaires en début ou en milieu de carrière et les leaders émergents, des programmes de maîtrise axés sur la recherche pour les analystes, les chercheurs et les consultants en gestion, ainsi que des programmes pour cadres destinés aux professionnels chevronnés.
En 2016, le programme a officiellement ouvert ses portes lorsque la professeure Silvia Bonaccio a dirigé le programme en tant que première directrice du programme de doctorat. Elle était contente de l’ajout du programme de doctorat à notre offre : « C’était la prochaine étape dans la croissance de Telfer nous avions une liste de professeurs de renommée mondiale qui étaient impatients de travailler aux côtés de doctorants et de former la prochaine génération de chercheurs. J'ai été ravie de me voir attribuer la responsabilité d'être la première directrice. »
L’ancien vice-doyen de la recherche et ancien doyen par intérim, Wojtek Michalowski, a exprimé que le programme était vraiment le fruit d’un effort soutenu : « Le programme a été créé grâce au leadership du doyen François Julien, et au travail acharné et au dévouement de la professeure Barbara Orser. »
Le doyen Julien parle de la valeur ajoutée à Telfer une fois que les portes ont été ouvertes aux étudiants du doctorat en gestion : « L’ajout d’un programme de doctorat à notre offre nous a permis de compléter notre portfolio de programmes. Ce programme place Telfer à un tout autre niveau. Il témoigne de la rigueur et de l’excellence académique de ses membres et nous permet d’attirer et de recruter des professeurs et des étudiants talentueux. »
Une fois le programme paré pour le succès, il n’a fallu que le bon leader pour diriger le navire qu'est le doctorat de Telfer. La professeure Silvia Bonaccio s'est montrée à la hauteur de la situation.
Lancement du programme
Silvia Bonaccio, professeure Ian Telfer en psychologie du travail et des organisations, a été nommée la première directrice du programme de doctorat et a joué un rôle déterminant dans la création de ce programme. Elle y a été à la tête pendant cinq ans, de 2013 à 2018, et a travaillé dans les coulisses pendant plus de deux ans à l’élaboration du programme avant son lancement officiel en 2016. Avoir enfin la chance d’accueillir la première cohorte d’étudiants au doctorat de Telfer est encore un souvenir frais dans la mémoire de la professeure Bonaccio : « Les premières semaines ont été parmi les plus palpitantes de mes presque 15 ans à Telfer. Ma plus grande réalisation en tant que directrice a été d'accueillir la première cohorte afin qu’elle puisse travailler avec nos professeurs sur des recherches essentielles, percutantes et passionnantes. »
L'ajout du doctorat à notre portfolio de programmes d’études supérieures axés sur la recherche est le changement le plus important à Telfer depuis la dernière décennie, selon la professeure Bonaccio : « Cet ajout nous a permis de faire partie d'un nouveau groupe de pairs institutionnels, puisque les établissements qui octroient des doctorats sont un groupe restreint. »
Grâce à son leadership, le programme a continué d'évoluer et de s’améliorer depuis son lancement. Le nombre de candidats et d'admissions augmentant chaque année, l'École a pu maintenir les normes les plus élevées pour son groupe diversifié d'étudiants admis.
Lorsque la professeure Mirou Jaana, actuelle directrice du programme de MGSS Telfer, a pris la direction du programme de doctorat, Telfer avait également accueilli un grand nombre de nouveaux professeurs qui étaient des chercheurs actifs de divers domaines en gestion.
Cette croissance, ainsi que la réussite des étudiants de Telfer en matière de recherche (p. ex., les publications, les présentations dans le cadre de conférences ou de réunions, les récipiendaires de prix ou de subventions), témoignent de l'évolution et de la maturité du programme. « Depuis son lancement, le doctorat a acquis une visibilité croissante et une solide réputation, ce qui lui a permis d’attirer un nombre de plus en plus important de candidats de partout à travers le monde », a indiqué la professeure Jaana.
Selon cette dernière, le succès du programme repose avant tout sur le soutien offert aux étudiants tout au long de leur programme d’études et sur la qualité de l’expérience d’enseignement. « Le programme offre un financement et un soutien avantageux aux étudiants sur une période de quatre ans », a-t-elle ajouté. « Au cours de leurs études, les doctorants peuvent se spécialiser dans ce qui est maintenant devenu six champs d’études dirigés par des professeurs expérimentés, dévoués et de renommée mondiale. »
Le mandat de la professeure Jaana en tant que directrice a été marqué par une révision du programme. « La plus grande réalisation pendant mon mandat a été le lancement de la première révision du programme de doctorat, qui a entraîné, parmi d'autres changements, l’ajout d'un nouveau champ d'études nommé organisation et stratégie », souligne-t-elle. « Ce nouveau champ offrira des possibilités de recherche aux doctorants qui souhaitent se spécialiser dans ce domaine. La révision du programme a également mené à des améliorations et à des changements, ce qui a renforcé l’expérience des étudiants et a permis plus de flexibilité en ce qui a trait à la prestation du programme. »
La troisième et actuelle directrice du programme de doctorat depuis juillet 2020, la professeure Samia Chreim, professeure Ian Telfer en études des organisations, partage le même enthousiasme que son prédécesseur à l’égard de ces changements : « Nous avons récemment effectué une révision du programme en fonction des commentaires que nous avons reçus au cours des quatre premières années du programme de la part de divers groupes, y compris les étudiants et les professeurs. Dans le cadre de cette révision, nous avons accordé plus de flexibilité aux étudiants dans le choix de leurs cours. L’ajout d’un sixième domaine de spécialisation donne plus de choix aux étudiants qui s’intéressent à notre programme de doctorat. »
La professeure Chreim a également voulu célébrer les efforts de ses prédécesseurs et de toutes les personnes impliquées dans la création du programme de doctorat de Telfer. « Le lancement du programme de doctorat en 2016 a été le résultat du dévouement de nombreuses personnes qui ont été largement consultées, tant à l’interne qu’à l’externe », a-t-elle ajouté. « Le programme a évolué au fil des ans et est maintenant le programme de choix pour près de 40 doctorants qui travaillent avec des chercheurs accomplis à titre de superviseurs. Les étudiants ont développé un fort sentiment d’appartenance à la communauté. Ils ont aussi été très impliqués dans la recherche, participant activement à des présentations de conférences et à des publications d'article de revue. »
Selon la professeure Chreim, le concours de thèse, que les étudiants au doctorat et à la maîtrise ès sciences organisent et animent chaque année avec l’aide de la direction de la recherche de Telfer, témoigne de l'esprit de communauté et d'engagement en recherche.
Les échos du programme
Alors doyen par intérim, le professeur Michalowski a été l’un des premiers à féliciter Vusal et à célébrer cette étape importante du programme. « Ce fut un grand privilège et un honneur pour moi d’annoncer notre premier diplômé au doctorat. Ce programme était en préparation depuis longtemps, et avoir enfin un diplômé donne l'impression qu'on est enfin “arrivé à destination”. » Il poursuit : « Le doctorat de Telfer est notre programme, et j’aimerais remercier tous mes collègues du corps professoral et le personnel du Bureau des études supérieures et de la direction de la recherche pour leur bon travail et leur dévouement. Pour conclure, je suis très fier de nos étudiants au doctorat. Ils seront les ambassadeurs de Telfer et nous feront honneur. »
Le professeur Michalowski souligne que le travail n’est pas encore terminé. « Nous devons travailler fort pour nous assurer que la qualité du programme répond aux attentes des étudiants, afin d’attirer les meilleurs et les plus brillants, et de veiller à ce que le programme contribue à des activités de recherche à Telfer. Le lancement du programme a favorisé notre cheminement vers l’excellence en recherche - un catalyseur des débats universitaires et intellectuels à Telfer », a-t-il conclu.
Pour le doyen Julien, le succès du programme de doctorat est indéniable : « Il ne fait aucun doute que le programme nous a permis de recruter d’excellents membres du corps professoral très actifs en recherche qui ont été attirés par la chance de travailler avec nos chercheurs et de superviser des doctorants. La qualité des étudiants que nous avons recrutés pour le doctorat, ainsi que pour nos programmes de maîtrise de recherche, est excellent. »
Selon lui, ce n'est que le début : « Avec le temps, je m’attends à ce que la réputation du diplôme de doctorat et, par conséquent, celle de l’École soient confirmées par l’excellence et la réputation des organisations où les diplômés de ce programme seront embauchés et par l’impact de leur travail. Nous suivrons et encouragerons la carrière de nos diplômés du doctorat avec grand intérêt! »
Ayant été impliquée dans la création du programme, la professeure Barbara Orser fait part de ce qu'elle espère voir au doctorat à l’avenir : « Il serait bien d'avoir plus de disciplines au doctorat, une intégration plus poussée des candidats au doctorat dans les portfolios de recherche multidisciplinaires, la création de centres pour appuyer les doctorants et de voir Telfer devenir l’école ‘incontournable’ pour les candidats potentiels. »
Le programme de doctorat sera lié à jamais à l'héritage du doyen Julien, longtemps après qu'il aura mis fin à son mandat de dix ans en 2020. Le point le plus important à retenir pour lui est que l’institution en tirera plusieurs avantages dans les années à venir. « Je suis heureux d’avoir participé d’une façon ou d’une autre au processus depuis le début », a-t-il ajouté avec humilité.
« Je crois sincèrement que ce programme porte Telfer à un nouveau niveau d’excellence et que ce programme et ses diplômés contribueront de façon importante à renforcer la réputation de Telfer en tant qu’école de gestion de premier plan au Canada et dans le monde! » a-t-il fièrement conclu.
Puisque Telfer est engagée et unie par une conviction commune selon laquelle de meilleures affaires mènent à un meilleur Canada, le programme de doctorat et sa contribution au monde universitaire favoriseront plus que jamais un Canada plus vert, plus en santé, plus heureux et plus prospère pour toutes et tous.
- Catégorie : ImpactTelfer
Le programme de doctorat en gestion de l’École de gestion Telfer a ouvert ses portes pour accueillir la première cohorte de doctorants à l’automne 2016. Parmi les 28 candidatures, huit audacieux candidats ont été admis dans le tout nouveau programme. Ils se sont engagés à entreprendre le parcours du doctorat, sans vraiment être conscients des défis et des victoires qui les attendaient. Quatre ans et un trimestre plus tard, Vusal Babashov est le premier étudiant à avoir soutenu sa thèse avec succès le 18 janvier 2021, devenant ainsi le premier diplômé du programme de doctorat en gestion de Telfer. Étant donné les obstacles survenus à cause de la pandémie de la COVID-19, il s’agit d’une réalisation remarquable.
Choisir le bon programme de doctorat
Tout étudiant qui envisage un doctorat doit d’abord décider de consacrer les 4 à 6 prochaines années de sa vie à la formation doctorale. Le choix du domaine d'études est également une décision importante, car il sera lié au sujet de la thèse, à l'identité du directeur de thèse et pourrait avoir un impact sur l'orientation de leur future carrière.
Il s’agit d’une décision importante pour tous les doctorants, mais comment un étudiant décide-t-il de franchir le pas et de poser sa candidature dans le domaine de son choix?
Marwa Soliman a rejoint le programme en 2016. Sa décision de poursuivre un doctorat à Telfer était évidente étant donné l’expertise variée de l’école : « J’ai travaillé dans le milieu universitaire toute ma vie et faire un doctorat en comptabilité était l’un de mes rêves. Avant de rejoindre Telfer, j’ai vécu dans le nord de l’État de New York pendant deux ans et, pendant cette période, j’ai souvent visité Ottawa. J’ai commencé à lire davantage au sujet de Telfer et de leur nouveau programme de doctorat, et j’ai vraiment aimé ce que l’École avait à offrir. J’ai communiqué avec le professeur Walid Ben Amar et il a eu la gentillesse de me fournir tous les renseignements nécessaires au sujet du programme. J’ai tellement apprécié notre conversation que j’ai décidé de rejoindre Telfer. Compte tenu de l’expertise diversifiée dans les disciplines de la comptabilité et de la finance et des résultats de recherche exceptionnels des dernières années, j’ai senti que je pouvais m’épanouir dans cet environnement de recherche dynamique et encourageant. »
Vusal Babashov n’a pas hésité à choisir son programme : « J’ai choisi le programme de doctorat de Telfer principalement en fonction des superviseurs avec lesquels j’allais travailler pendant les 4 à 5 prochaines années. J’ai fait beaucoup de recherches sur mon superviseur. Tout d’abord, le professeur Jonathan Patrick était très présent et avait une bonne réputation au sein de la communauté de la recherche opérationnelle en santé. De plus, il était actif en recherche et dans l’édition. Finalement, après une rencontre préliminaire avec lui, il m’est apparu évident que nous pourrions bien travailler ensemble. Le professeur Antoine Sauré s’est joint au programme peu après que j’ai commencé mon doctorat. Il était le choix idéal comme co-superviseur, car nous avions des intérêts communs en matière de recherche. De plus, il commençait tout juste son parcours menant à la permanence, et son engagement et sa motivation ont créé plus de synergie et ont stimulé mon engagement en recherche au doctorat. »
Trois grandes étapes de la formation doctorale
Après avoir officiellement commencé le programme et avoir terminé quatre trimestres de cours obligatoires, les étudiants au doctorat doivent passer l’examen de synthèse. Il s’agit d’un examen en deux parties (écrit et oral) supervisé par le comité examinateur. La réussite de cet examen prouve que l’étudiant a acquis les connaissances nécessaires et qu’il est prêt à entreprendre un projet de thèse.
Avant la fin de leur troisième année du programme, les étudiants doivent choisir leur sujet de thèse, préparer une proposition de thèse et la défendre oralement. Bien que la plupart des étudiants à ce stade soient très enthousiastes à l’idée de commencer leur collecte de données, il s’agit d’un obstacle important et d’un rite de passage clé. Ne pas réussir à défendre leur proposition entraîne leur retrait du programme – ce qui est très stressant! Nous avons demandé à Andrea Ghazzawi ce qu’elle pensait de ce défi. « Je savais à quoi m’attendre, car j’avais aussi défendu ma proposition lors de ma maîtrise. J’adore mon sujet de recherche, la pédiatrie sociale, et j’ai investi beaucoup de temps dans l’élaboration de mon étude de recherche avec l’appui de mon superviseur, le professeur Craig Kuziemsky, et la directrice clinique du Centre de pédiatrie sociale, la Dre Anne Marie Bureau. Pour cette raison, je me suis sentie très bien préparée pour ma défense. »
Nous avons demandé à Marwa comment elle se sentait face à ce défi. Elle ajoute que le soutien et les conseils de ses professeurs l’ont aidée à franchir ces étapes : « J’ai été l’une des premières étudiantes de la première cohorte de doctorants de Telfer à rejoindre le programme. C’était à la fois un défi et une opportunité. Même si nous n’avions pas les antécédents des étudiants précédents pour nous guider et nous donner quelques trucs et astuces pour gérer notre parcours de doctorat, j’ai eu la chance de toujours trouver le soutien et les conseils de mes professeurs pendant toutes les étapes de mon doctorat, y compris lors de mon examen de synthèse, du choix de mon sujet de thèse et même pendant ma défense de proposition. »
Après ces étapes, les doctorants sont en bonne voie pour devenir des chercheurs indépendants et ce, après avoir passé d’innombrables heures à lire, à planifier et à concevoir la bonne approche de recherche, à s’assurer de poser les bonnes questions de recherche et à définir une méthodologie, un processus de collecte de données et une analyse. Leur grand triomphe est d’avoir réussi à publier leurs travaux de recherche, dans l’espoir d’avoir un impact et de contribuer à façonner l’avenir de leur domaine. À ce stade, les doctorants sont prêts à rédiger et à défendre leur thèse, puis à célébrer cette extraordinaire réalisation.
Le soutien de Telfer
La formation doctorale est un parcours intense de développement scolaire et professionnel. Les superviseurs de thèse jouent un rôle important dans ce processus, mais de nombreux autres membres du corps professoral, du personnel de soutien et des pairs ont une influence majeure sur cette formation. Pour Marwa, la professeure agrégée Qiu Chen a vraiment laissé une forte impression pendant son doctorat. « J’ai aimé travailler avec la docteure Qiu Chen. Elle apporte toujours son soutien à l’intérieur et à l’extérieur de nos cours. Je me souviens de la première journée de classe lorsqu’elle a dit que l’une des bonnes choses sur le fait d’enseigner à des étudiants au doctorat, c’est que vous travaillez avec vos collègues, et non avec vos étudiants. Je lui ai récemment demandé une lettre de recommandation alors que j’étais à deux jours de la date limite, et elle a été très gentille de m’offrir son aide. Elle est revenue me demander plus d’information pour écrire une lettre de recommandation de qualité même dans ce peu de temps. »
Rejoindre la communauté étudiante
La Telfer Graduate Research Programs Student Association (TGRPSA) joue un rôle important dans l’amélioration de l’expérience des étudiants au doctorat à Telfer, en partageant les opinions ou les réflexions des étudiants et en veillant à ce que leurs besoins soient satisfaits. Parmi la première cohorte de doctorants, Alexander Chung a été le premier représentant des étudiants au doctorat au sein de l’association et a été président jusqu’en 2019. Ce dernier offre un point de vue unique sur l’expérience étudiante au doctorat : « Depuis la création du programme de doctorat, l’association a joué un rôle déterminant dans l’organisation d’activités visant à unir les étudiants et à promouvoir notre recherche. Deux exemples comprennent des activités de “partage des compétences” et des ateliers intensifs de rédaction. Les activités de partage des compétences ont permis aux étudiants de partager leurs connaissances et leurs passe-temps avec d’autres, tout en offrant un environnement social pour aider à alléger le stress des études supérieures. Les ateliers d’écriture étaient quant à eux des séances hebdomadaires qui offraient un environnement motivant où les étudiants se réunissaient et écrivaient de façon productive. De plus, nous avons aidé à organiser et à présenter la compétition de thèse pour les étudiants aux études supérieures. »
Le programme de doctorat de Telfer accueille maintenant cinq cohortes de candidats ambitieux, tous animés par une quête de connaissances et un désir de développer l'expertise et les compétences de recherche nécessaires pour conquérir le monde. Je les félicite tous de s’être engagés à relever le défi. Nous souhaitons à tous nos étudiants beaucoup de succès dans leurs parcours respectifs et nous avons hâte de célébrer avec chacun d’entre eux l’obtention de leur doctorat.
- Catégorie : Annonces Telfer
Félicitations à Vusal Babashov, maintenant diplômé au doctorat de Telfer, pour avoir terminé avec succès son programme de doctorat. Il a soutenu sa thèse sur les problèmes pratiques de l'analyse des soins de santé il y a tout juste quelques semaines.
Premier d'une longue série de doctorants
Vusal a présenté un récapitulatif de sa thèse et a défendu celle-ci à la suite de deux séries de questions pointues posées par les membres du jury. Satisfaits de ses réponses, ils ont unanimement reconnu qu'il avait soutenu sa thèse avec succès. Il sera donc le tout premier étudiant à avoir officiellement complété son doctorat à l'École de gestion Telfer.
Vusal a commencé ses recherches sur les systèmes de santé en 2016 lors de la création du doctorat en gestion de Telfer. « Ces quatre années de doctorat ont été incroyables, stimulantes et parfois même stressantes. », a déclaré Vusal en faisant le point sur son parcours à Telfer. « C'est une aventure longue et unique par laquelle vous devenez non seulement un expert dans votre domaine de recherche, mais aussi une meilleure personne, plus motivée et dotée de compétences en matière de résolution de problèmes et de leadership. Il y a certainement beaucoup à apprendre de cette expérience. Je suis profondément reconnaissant à tous, y compris à mes superviseurs, pour le soutien et les conseils qu'ils m'ont apportés tout au long de ce parcours. Je suis heureux d'avoir pu enfin atteindre la ligne d'arrivée de ce marathon, et je souhaite bonne chance aux autres candidats au doctorat. »
La ligne d’arrivée
Vusal a travaillé en étroite collaboration avec ses codirecteurs de thèse, Jonathan Patrick, professeur titulaire et vice-doyen (faculté) à Telfer, et le professeur adjoint Antoine Sauré, tout au long de son parcours de thèse. Le professeur Patrick a fait part de ses réflexions sur sa collaboration avec son étudiant : « Ce fut pour moi une grande satisfaction de voir Vusal soutenir sa thèse. L'élaboration d'une thèse digne d'être défendue est un processus long et difficile. Chaque recherche comporte ses obstacles - des pistes prometteuses qui ne mènent nulle part, des éléments déroutants qui prennent des mois à comprendre - et je sais qu'à de nombreuses reprises, Vusal a été tenté d'abandonner. Le fait qu'il ait persévéré et qu'il soit maintenant capable de récolter les fruits de cette détermination témoigne de son caractère. Alors, félicitations à Vusal d’être le premier diplômé du programme de doctorat de Telfer! »
Le professeur Sauré a également témoigné de son sentiment de fierté envers ce fait d’arme : « L’expérience que Vusal a acquise, son dévouement, sa détermination à maîtriser de nouveaux concepts et son désir de faire une différence positive dans son travail sont des atouts qui feront de lui un excellent professionnel peu importe le cheminement de carrière qu'il choisira. J'attends de lui qu'il continue à enrichir notre domaine de différentes manières, car sa contribution est très précieuse ».
Vusal a jusqu'au 18 février pour compléter la révision suite aux commentaires reçues lors de la présentation de sa thèse, qui sera ensuite approuvée par ses directeurs de thèse avant d'être officiellement soumise à la bibliothèque de l'Université d'Ottawa.
Sujet de la thèse :
Trois problèmes pratiques dans l'analyse des soins de santé
Jury/examinateurs :
Gilles Reinhardt, professeur associé à l'Université d'Ottawa
Jonathan Li, professeur associé à l'Université d'Ottawa
Onur Ozturk, professeur adjoint à l'Université d'Ottawa
Peter Vanberkel, professeur associé à l'Université de Dalhousie
Codirecteurs de thèse :
Jonathan Patrick, professeur titulaire à l'Université d'Ottawa
Antoine Sauré, professeur adjoint à l'Université d'Ottawa
Présidente du jury :
Samia Chreim, professeure titulaire à l'Université d'Ottawa
Date de la soutenance :
Le lundi 18 janvier de 9 h à 12 h (HNE)
Vusal est le premier des nombreux étudiants qui termineront leur doctorat cette année à Telfer. Nous sommes extrêmement fiers de tous nos candidats au doctorat et nous nous réjouissons de leur succès.
Restez à l'écoute pour en savoir plus sur cet important jalon pour Telfer. Félicitations à tous les professeurs, membres du personnel et étudiants qui ont aidé Vusal tout au long de son parcours et ont rendu cet exploit possible.
- Catégorie : Annonces Telfer
Alexander est doctorant à l’École de gestion Telfer où il se spécialise dans les systèmes de santé. Il s’intéresse à l’application des méthodes d’analyse et de systèmes d’information de gestion aux enjeux liés à la santé, et plus particulièrement dans le secteur de la technologie mobile appliquée à la santé.
Il est titulaire d’une maîtrise ès sciences en systèmes de la santé avec une spécialisation en durabilité de l’environnement de l’Université d’Ottawa, et d’un diplôme de premier cycle en biologie de l’Université Carleton. Son mémoire de maîtrise portait sur la définition officielle, la mesure et la simulation de l’état de préparation des communautés côtières aux événements environnementaux catastrophiques.
Après avoir obtenu sa maîtrise, Alex a travaillé comme chercheur et expert-conseil indépendant en gestion tout en enseignant à temps partiel à l’École de gestion Telfer. Il a eu l’occasion de travailler sur divers sujets, notamment l’application de l’analyse d’options réelles et de la modélisation financière à l’industrie de l’énergie solaire en Ontario, ou encore la modélisation de la manière dont les organisations utilisent les médias sociaux pour prévoir les problèmes susceptibles de survenir. Alex s’intéresse aussi à la gestion des pêches et a participé, avec le gouvernement et le secteur privé, à plusieurs projets concernant la gestion des pêches et des zones côtières canadiennes.
Alex est membre de la Canadian Association of Management Consultants (Eastern Ontario Chapter Council) où il est responsable du marketing et des médias sociaux. Pendant son temps libre, il aime voyager, jouer au volleyball et faire du vélo ainsi que réparer ses nombreuses bicyclettes.
Alex est le récipiendaire de la bourse doctorale Lilian et Swee Chua Goh, la première bourse d’admission créé par des donateurs pour des candidats au doctorat à l’École de gestion Telfer.
Pour en savoir plus sur le doctorat en gestion.
- Catégorie : Annonces aux étudiants
Voici arrivée la période de l’année du retour en classe, et nous avons préparé une liste de contrôle pour ceux d’entre vous qui reviennent parmi nous, ainsi que pour nos nouveaux étudiants de première année, afin de vous aider à bien amorcer ce grand départ.
- Obtenez votre carte d’étudiant de l’Université d’Ottawa: Si vous êtes un nouvel étudiant, assurez-vous d’obtenir votre nouvelle carte d’étudiant en personne au Centre universitaire ou en ligne. Si vous revenez parmi nous et que vous avez perdu votre carte d’étudiant, désactivez-la et obtenez une nouvelle carte ou vérifiez auprès du service des Objets perdus de l’Université d’Ottawa.
- Obteniez votre premier U‑Pass ou rechargez votre U‑Pass: Le laissez-passer U‑Pass est obligatoire pour donner accès au réseau de transport en commun à tous les étudiants inscrits à temps plein à l’Université d’Ottawa. Vous pouvez obtenir ou recharger votre U‑Pass au Salon des étudiants du Centre universitaire (UCU) (situé au niveau 0). Pour recharger votre laissez-passer, vous devez utiliser une des bornes de rechargement du UCU.
- Obtenez votre laissez-passer des Gee-Gees: Cette année, le laissez-passer des Gee-Gees vous donne accès à plus de 100 événements interuniversitaires, ainsi qu’un accès exclusif et des avantages spéciaux pour tous les événements sportifs de cette année. Si vous vivez en résidence, le coût du laissez-passer est déjà inclus dans vos frais de résidence.
- Participez à une séance d’information obligatoire, le 3 septembre: Si vous êtes un étudiant de première année, vous devez assister à une séance d’information obligatoire, où vous prendrez connaissance de renseignements importants pour tout nouvel étudiant et où vous pourrez poser des questions aux membres de notre personnel.
- Inscrivez-vous à un ou plusieurs clubs de l’Université d’Ottawa: L’Université d’Ottawa met à votre disposition toute une gamme de clubs. Surveillez la journée des clubs pendant la semaine d’accueil sur la rue Université privée.
- Inscrivez-vous à un ou plusieurs clubs d’étudiants Telfer: L’École de gestion Telfer compte 17 clubs et associations dirigés par des étudiants, qui sont accessibles aux étudiants de tous les programmes Telfer. Vous pouvez aussi en apprendre davantage sur ces clubs sur la rue Université privée ou au premier étage de la bibliothèque Morisset.
- Participez à des sports intra-muros : Une excellente façon de continuer à pratiquer un sport que vous aimez et de vous faire de nouveaux amis est de vous joindre à une équipe intra-muros de l’Université d’Ottawa ou de créer votre propre équipe, par l’entremise du site Web des Gee‑Gees.
- Posez votre candidature à une équipe sportive des Gee‑Gees: Si vous vous considérez comme un étudiant-athlète, vous pouvez essayer de vous faire recruter par une équipe de sport interuniversitaire des Gee-Gees et vous mesurer aux étudiants d’autres universités.
- Restez en sécurité grâce à l’application SecurUO: L’université a mis au point une nouvelle application que les étudiants peuvent télécharger sur leurs appareils mobiles et utiliser sur le campus pour demeurer en sécurité et obtenir des renseignements importants à ce chapitre.
L’Université d’Ottawa et l’École de gestion Telfer offrent une gamme variée de services aux étudiants, d’aide à la carrière, d’activités, de sports et de possibilités de bénévolat. Le personnel des Services aux étudiants de Telfer sera heureux de vous faire part de ces possibilités en tout temps.
- Catégorie : Futurs diplômés
« Je crois qu’il est important de continuer à apprendre. On n’arrête jamais d’apprendre. Je suis heureuse que l’École de gestion Telfer appuie l’épanouissement personnel et le perfectionnement par l’apprentissage. Elle établit également des liens entre ses étudiants et des experts du domaine », déclare Andrea Ghazzawi, candidate au doctorat du programme de gestion, avec un champ d’étude dans les systèmes de santé.
Inspirée par M. Craig Kuziemsky et encouragée par la possibilité de contribuer à l’amélioration du système de santé canadien, Andrea a choisi de poursuivre ses études à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa. Elle a terminé sa maîtrise et travaille actuellement sur son doctorat.
Andrea indique que les nombreuses possibilités offertes par l’École de gestion Telfer l’ont poussée à y entamer et à y poursuivre ses études. « Avoir la chance d’apprendre d’un groupe multidisciplinaire formé de professeurs ayant une expertise dans divers secteurs s’est révélé une expérience formidable pour moi. »
Interrogée sur les cours qui lui ont fait forte impression, Andrea répond : « Pour moi, ce sont les cours sur les systèmes de santé qui sortent du lot, notamment ceux qui traitent de l’utilisation de la technologie de l’information dans les soins de santé et de la mise en œuvre de méthodes de recherche en santé quantitatives. »
Alors qu’elle accomplit son devoir de mère, assouvit sa passion pour la cuisine et passe du temps avec sa famille et ses amis, Andrea continue d’exceller dans ses études et réfléchit aux améliorations qu’il faudrait apporter au système de santé pour qu’elles bénéficient à tous les Canadiens, et comment elle peut y contribuer.
« Quand j’y repense, jamais je n’aurais pensé faire un doctorat; ce n’était pas dans mes projets. Mais je suis reconnaissante d’être ici et de participer à ce programme », conclut-elle.
Ajoutez Andrea Ghazzawi à votre réseau en suivant ce lien : https://www.facebook.com/andrea.ghazzawi
Aussi, vous pouvez suivre le fil des activités de l’École de gestion Telfer sur LinkedIn ici!
- Catégorie : Dons et collectes de fonds
Forte impulsion
Nous avons une relation solide avec l’École de gestion Telfer – Swee y a été professeur depuis 30 ans et est maintenant professeur émérite, et Lilian y est conseillère pour le Centre de recherche en comptabilité et en gouvernance CPA Canada depuis plus de 20 ans, soit depuis ses débuts. Nous possédons aussi une expérience en tant qu’étudiants diplômés. Nous comprenons l’importance de recevoir un enseignement dans une école de gestion qui se consacre à mener des recherches contribuant aux nouvelles connaissances dans le domaine de la gestion.
Nous étions donc enthousiastes lorsque l’École Telfer a instauré son programme de doctorat. Il envoie un message important : l’École encourage désormais la recherche de pointe. Cela donne le ton afin d’indiquer qu’une nouvelle mission de l’École est de se consacrer à encourager des recherches contribuant aux nouvelles connaissances dans le domaine de la gestion. Nous avions compris que nous devions donner une forte impulsion pour permettre le lancement réussi du nouveau programme de doctorat. Notre don vise à soutenir la première cohorte d’étudiants, dans ses cinq domaines, dans le but d’attirer les meilleurs candidats au doctorat pour ce nouveau programme de l’École et de les aider financièrement au cours des deux premières années d’études, lesquelles sont décisives. Nous savions à quel point il est crucial pour cette cohorte initiale de créer une forte impulsion dans le programme dès le départ.
Nous espérons que cette impulsion servira à propulser le programme en attirant la participation d’un plus grand nombre d’étudiants modèles. Nous espérons également que notre don encouragera les autres à faire partie de l’excellence croissance du doctorat de l’École de gestion Telfer et à envisager d’apporter une contribution en tant que donateurs. Cela aidera à soutenir l’élan positif pour l’évolution et la réussite futures de l’École, comme l’a mis en évidence le lancement de ce nouveau programme important et passionnant.
Sous-catégories
La voix des étudiants
L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez