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Pourquoi les gens bien agissent-ils mal?
C'est la question que posait récemment Robert Prentice dans le cadre d'une conférence sur l'éthique comportementale. Il est intéressant de constater que selon certaines études, la formation commerciale accroît les comportements contraires à l'éthique plutôt que de les réduire. Pourquoi en est-il ainsi?
L'éthique comportementale indique que même les personnes les mieux intentionnées peuvent adopter un comportement contraire à l'éthique, dans certaines situations. Selon M. Prentice, cela est lié à quelques distorsions cognitives, notamment :
- excès de confiance – « Je me comporte toujours de manière éthique »;
- biais de conformité – « Tout le monde le fait »;
- respect de l'autorité – « Mon patron me dit que je dois le faire ».
La formation commerciale pourrait encourager les comportements contraires à l'éthique si on met l'accent sur la rentabilité avant tout. En d'autres mots, le programme de MBA pourrait amplifier certaines des distorsions décrites ci-dessus. La plupart des programmes de MBA sont axés sur un équilibre des résultats : personnes, profits, planète. En outre, certains programmes comptent maintenant des cours sur l'éthique. Les diplômes de 2009 du MBA Telfer ont pris une mesure supplémentaire en créant le serment du MBA qui compte un ensemble de valeurs comportementales que doivent respecter les MBA dans le milieu de travail.
Tous les diplômés du MBA Telfer ont signé le serment avant d'obtenir leur diplôme, et de nombreuses années plus tard, les diplômés précédents du MBA Telfer se souviennent de la cérémonie de signature et de l'engagement qu'ils ont pris en matière de comportement éthique. Harley Finkelstein, l'un des diplômés de 2009 et l'un des principaux défenseurs du serment, fait valoir que « quoique des serments semblables aient été créés dans un certain nombre d'universités américaines, à la suite de la crise financière de 2008, nous souhaitions créer un serment qui correspond aux valeurs canadiennes ». Bien sûr, nous mettons l'accent sur les « bons comportements », mais nous reconnaissons que les gens bien peuvent mal agir s'ils sont dans des situations où les aspects éthiques sont peut-être nébuleux; le fait d'apposer sa signature à un ensemble de valeurs met en œuvre un cadre permettant de prendre des décisions éthiques dans des situations ambiguës.
Greg Richard, directeur du programme de MBA, indique que : « À l'heure actuelle, en raison des changements rapides au sein des organisations (la prolifération des données, l'Internet des objets et la connectivité planétaire perpétuelle), la plupart d'entre nous travaillent dans des environnements complexes évoluant à grande vitesse. Parfois, il n'est pas facile de demeurer axé sur les valeurs dans ces situations. Je crois que le fait de parler de l'éthique et des valeurs de manière périodique et de fournir un cadre, comme le serment MBA, pour aider les personnes à orienter leur processus décisionnel constitue une approche utile. »
Daina Mazutis, auteure de nombreux articles sur la prise de décisions éthiques et titulaire d'un fonds professoral en éthique, responsabilité et durabilité à l'École de gestion Telfer, ajoute : « De nombreux travaux de recherche ont montré que le fait de prendre un engagement public à l'égard d'un enjeu peut avoir un effet important sur le comportement individuel. En plus d'anticiper, de pratiquer et de rédiger à l'avance des réponses aux dilemmes éthiques auxquels les futurs gestionnaires devront s'attaquer dans le milieu de travail, le serment MBA peut agir comme une sorte de fil-piège qui augmente l'intensité de l'enjeu moral d'une situation, au moment de prendre une décision, principalement si le serment est placé à un endroit stratégique. »
Pour obtenir de plus amples renseignements sur l'éthique en affaires, veuillez consulter certains des travaux de la professeure Mazutis, dans le Journal of Business Ethics ou Academy of Management Learning & Education (en anglais seulement).
En outre, Robert Prince et ses collègues de la McCombs School of Business de l'Université du Texas à Austin ont créé une série de vidéos et d'autres ressources pédagogiques sous Ethics Unwrapped.
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Kevin Smiley est étudiant du programme de MBA à temps plein de l'École de gestion Telfer et il croit fermement à l'entrepreneuriat social. Cette année, il a fondé SuraiTea Inc., un salon de thé à vocation sociale qui emploie principalement des réfugiés syriens afin de leur offrir des possibilités d'emploi au Canada, tout en réunissant des fonds pour les efforts d'installation.
Être au bon endroit au bon moment
Kevin a étudié en génie de l'environnement à l'Université Queen's et travaillé dans l'énergie renouvelable et le développement immobilier durable, et jouait un rôle actif dans l'écosystème d'innovation en ingénierie de l'Ordre des ingénieurs de l'Ontario/Ontario Society of Professional Engineers. Il a alors eu l'idée de créer un modèle d'entreprise durable qui serait bénéfique à tous les acteurs impliqués.
Début février 2016, Stephen Daze, entrepreneur en résidence de l'École de gestion Telfer, a informé Kevin de la Fin de semaine des entreprises en démarrage de l'Université d'Ottawa qui avait pour thème la réinstallation des réfugiés. C'est alors qu'il a décidé de créer une entreprise qui contribuerait à l'effort de réinstallation des Syriens au Canada. « Après avoir vu et lu de nombreuses histoires sur la pression énorme sur les ressources limitées que subissaient les organisations sans but lucratif, j'ai commencé à penser que je pourrais faire quelque chose pour aider », déclare-t-il.
Le projet
SuraiTea Inc. est une société qui utilise le pouvoir des marchés afin de créer un changement positif pour la réinstallation des réfugiés. Elle espère créer de l'emploi de grande valeur pour les réfugiés et établir une source durable de dons d'entreprise aux organisations qui sont actives dans l'effort de réinstallation des réfugiés au Canada. SuraiTea Inc. est une entreprise à vocation sociale et une « B Corp » en attente auprès de B Lab Canada.
Pourquoi le thé? Le jasmin est la fleur nationale non officielle de la Syrie, et Damas, la capitale de la Syrie, est appelée aussi « la ville du jasmin ».
Kevin a communiqué avec un fournisseur de thé en gros de Toronto qui utilise des ingrédients biologiques 100 % USDA et Biologique Canada dans des installations certifiées Ecocert. Il a ensuite communiqué avec le Centre d'emploi Compétences mondiales, une organisation d'Ottawa qui trouve des emplois aux immigrants et réfugiés récemment arrivés, et les a réunis. À ce jour, SuraiTea Inc. emploie 20 réfugiés syriens qui travaillent sur le projet. « Plus nos clients nous appuient en s'inscrivant à notre boutique en ligne et en achetant nos thés, plus nous pouvons créer de changement social positif pour les réfugiés », dit-il.
Durabilité et affaires
L'objectif à long terme de Kevin pour SuraiTea Inc. est de finir par développer l'entreprise et ajouter d'autres gammes de thés d'autres régions du monde qui connaissent des crises humanitaires, telles que l'Afrique de l'Est, le Sri Lanka et ailleurs. « Les régions qui produisent certains des meilleurs thés connaissent aussi, malheureusement, certaines des pires situations », indique-t-il. « La Syrie a actuellement plus de 20 millions de réfugiés, mais il y a en réalité plus de 55 millions de réfugiés au total dans le monde, ce n'est donc pas juste un problème syrien. »
Kevin dit que le programme de MBA à l'École de gestion Telfer l'a aidé à acquérir les connaissances nécessaires pour créer son entreprise de A à Z. « L'École de gestion Telfer a vraiment été une expérience transformationnelle pour moi », déclare-t-il. « C'est là où j'ai découvert la certification B Corp, où j'ai appris que les entreprises vraiment fructueuses sont celles qui peuvent résoudre des problèmes, où j'ai découvert la motivation intrinsèque et où la flamme de l'entrepreneuriat est née en moi. »
CBC News a couvert l'histoire de SuraiTea Inc. Pour lire l'article, cliquez sur le lien suivant : http://tlfr.ca/547t3. Pour visionner le clip télévisuel, cliquez ici : http://tlfr.ca/u2xhx (l'histoire commence à 43 min 30 s.)
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L’équipe du MBA francophone de l’École de gestion Telfer a gagné la première place lors de la compétition du Défi du développement durable HEC Montréal 2016. La compétition a eu lieu le vendredi 18 mars 2016 au HEC Montréal.
L’équipe de Telfer était composée de Jean-François Claveau, Mathieu Daoust, Majid Fassi Fehri, Hala Migahed et de leur coach Mathias Kouassi.
Il s’agissait de la septième édition de cet évènement organisé par HEC Montréal. Le Défi Développement Durable est une compétition internationale de cas, lors de laquelle des étudiants du MBA à travers le monde peuvent mettre en application leurs compétences managériales et analytiques et élargir leur réseau professionnel.
Pour chaque équipe, l’objectif est de développer et de présenter des solutions concrètes et applicables à une problématique actuelle, et ce devant un jury composé de dirigeants provenant de grandes entreprises internationales.
« Je suis très fier de cette haute distinction reçue par l’Équipe du MBA de l’École de gestion Telfer », commente le coach, Mathias Kouassi. « Il s’agit d’une compétition de haut niveau entre plusieurs programmes de MBA autant au Canada qu’au niveau international dans laquelle les participant(e)s sont invité(e)s à faire preuve d’originalité et d’un bon esprit analytique sur des enjeux émergents de développement durable et ce afin de proposer des solutions concrètes et pragmatiques. »
Il ajoute:
« Ce que notre équipe a démontré dans le cadre de cette étude de cas sur les enjeux d’électricité en Haïti est la résultante de la contribution de tous les professeurs du MBA de l’École de gestion Telfer grâce à la qualité de leur enseignement alliant théorie et pratique.
Le cas à résoudre était très complexe. En effet il comportait des facettes multifactorielles et multidimensionnelles. Toutefois nos étudiant(e)s étaient tout à fait outillé(e)s pour y faire face.
D’ailleurs, nous avions une longueur d’avance à l’épreuve lors de la finale, puisque nous étions la seule équipe qui à la ronde éliminatoire avait anticipée et proposée des études de pré-faisabilité sur les énergies renouvelables, notamment l’éolienne, le solaire et l’hydroélectricité, l’internalisation des externalités, tout en arrimant nos recommandations au contexte international actuel sur les changements climatiques et les sources de financement potentielles pour la compagnie Haytrac, notamment celles des Fonds verts et le Global Environment Facility (GEF) Fund.
Ce fut une victoire éclatante qui nous a apporté de nombreuses opportunités. L’un des membres du Jury nous a récemment contacté pour une éventuelle collaboration et une implication de nos étudiant(e)s du MBA dans de grands projets environnementaux en Afrique. Les professeurs Jean Couillard et Greg Richards sont en pourparler avec la Partie intéressée pour discuter des modalités. Voici encore une bonne démonstration de la force de notre MBA et des possibilités de rayonnement au-delà de nos frontières.
Merci à nos Champions pour avoir été de dignes ambassadeurs de notre MBA et bravo à tous les professeurs et tout le personnel qui contribuent au quotidien au bien-être de nos étudiant(e)s et du programme du MBA de l’École de gestion Telfer. »
Félicitations à notre équipe pour cette victoire!
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(De gauche à droite: Carl Burlock, Export Development Canada; équipe HEC, Ben Mansoura, Amandine Michaud, Niki Parassidis, Abdelghani Zniber; Michel Brazeau, Deloitte)
Les 4 et 5 mars 2016, l'École de gestion Telfer, en partenariat avec Exportation et développement Canada (EDC) et Deloitte, organisait le premier concours annuel d'études de cas de MBA sur la diversité et l'inclusion.
Malgré les progrès réalisés dans la promotion et l'intégration de la diversité au sein des organisations, la crainte d'être différent est toujours bien présente. Voilà ce qui a motivé l'organisation de cette activité, qui traitait d'un sujet très peu touché dans le cadre de concours typiques d'études de cas de MBA. Le concours avait comme but de mettre au premier plan et d'explorer les enjeux actuels et les solutions possibles en ce qui a trait à la diversité et à l'inclusion au sein d'organisations contemporaines.
Les équipes suivantes ont participé au concours d'études de cas de MBA :
- École de gestion DeGroote, Université McMaster
- HEC Montréal, Université de Montréal
- École de gestion John-Molson, Université Concordia
- Lazaridis School of Business & Economics, Université Wilfrid Laurier
- Odette School of Business, Université de Windsor
- Ted Rogers School of Management, Université Ryerson
- École de gestion Telfer, Université d'Ottawa
L'équipe de HEC Montréal a remporté la première position (photographiée). La Lazaridis School of Business & Economics de l'Université Wilfrid Laurier est arrivée en deuxième position, et l'École de gestion DeGroote, de l'Université McMaster, en troisième.
« Étant donné notre mandat international, une main-d'œuvre diverse et représentative est un avantage commercial stratégique qui est essentiel au succès d'EDC – aujourd'hui comme à l'avenir », souligne Justine Hendricks, vice-présidente, Transformation de la chaîne de valeur des prêts à EDC. « Le fait de commanditer ce concours fournit une occasion de démontrer aux futurs chefs d'entreprises que la diversité est fondamentale pour un pays commerçant comme le Canada, et donc fondamentale pour ses entreprises. »
Kate Morican, associée, leader des services de capital humain en Ontario et leader nationale des services de transformation et de changement stratégique chez Deloitte, ajoute : « Chez Deloitte, notre vision est de diriger en favorisant une culture fondée sur l'engagement et la responsabilité mutuelle. Une culture selon laquelle chaque individu a le sentiment d'appartenance et peut vivre et travailler ouvertement et comprendre que l'inclusion est au cœur de notre identité. Nos efforts en matière de diversité et d'inclusion sont indispensables pour nourrir cette vision, et le perfectionnement de leaders inclusifs est un élément clé de notre mission. Nous félicitons nos partenaires, Exportation et développement Canada et l'Université d'Ottawa, de reconnaître l'importance de la diversité et de l'inclusion, et de prendre les mesures nécessaires pour créer une communauté diverse et inclusive au sein de leurs organisations respectives, tout en consacrant du temps à sensibiliser les gens à la diversité et à l'inclusion et aux avantages concrets dont il est possible de profiter lorsqu'on encourage une culture diversifiée et inclusive. »
Selon Abdelghani Zniber, membre de l'équipe gagnante de HEC Montréal, le concours a abordé un sujet qui commence à faire parler de lui. « Un concours sur la diversité et l'inclusion est une belle initiative pour faire connaître davantage ce sujet qui, malheureusement, n'est pas enseigné dans les écoles, mais que les étudiants de MBA auront sûrement à gérer au cours de leur carrière. » Amandine Michaud ajoute: « Le concours d'études de cas sur la diversité et l'inclusion organisé par l'École de gestion Telfer est sans pareil. Il s'intéresse à un aspect stratégique de la gestion qui est souvent oublié, et il prépare les leaders de demain à aider les entreprises à survivre et à prospérer dans un environnement de plus en plus concurrentiel. »
En plus du concours, l'activité comprenait un atelier sur les préjugés inconscients et une allocution par Justine Fedak, vice-présidente directrice à la Banque de Montréal, sur les enjeux pratiques, ainsi que sur ses réflexions personnelles sur la diversité et l'inclusion dans le milieu de travail.
Nous remercions toutes les écoles d'avoir envoyé d'excellents représentants pour participer à ce concours.
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Deux étudiants de l'École de gestion Telfer ont participé au concours d'étude de cas de l'Instituto Panamericano de Alta Dirección de Empresa (IPADE) qui s'est tenu à Mexico les 5 et 6 février 2016. Commandité par Deloitte et Novartis, ce concours est unique. Les étudiants d'un certain nombre d'universités à travers le monde ont été invités et ont formé des équipes. Mark Stuckless et Tavis Weigand, étudiants du programme de MBA, étaient les représentants de l'École de gestion Telfer.
Mark Stuckless (deuxième à partir de la droite), un des membres de l'équipe gagnante de cette année, a déclaré : « Nous avons vécu une formidable expérience à Mexico. Le campus était beau, les étudiants étaient sympathiques et le soleil brillait! Travailler au sein d'un groupe aussi diversifié s'est avéré difficile, mais intéressant. Découvrir les approches en matière de résolution des problèmes de différentes écoles m'a vraiment ouvert les yeux et a élargi mes perspectives. La victoire a couronné deux journées incroyables et je suis reconnaissant de l'occasion qui m'a été offerte. »
C'est la deuxième année consécutive que nos étudiants du programme de MBA se démarquent dans le cadre de ce concours international. L'année dernière, Germain Aoun et Scott Bridgeman, deux étudiants du programme de MBA, ont également remporté la première place.
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Les Jeux MBA de cette année ont eu lieu du 2 au 4 janvier 2016, à Toronto. Quinze des meilleurs étudiants dans le MBA et en MGSS de l'École de gestion Telfer ont voyagé à l'Université York pour participer à un concours universitaire d'études de cas portant sur les finances, l’entrepreneuriat, le marketing et la stratégie. Ils ont également participé à des activités sportives, culturelles et axées sur l'esprit d'équipe, où ils ont fait preuve d'excellence en matière de travail d'équipe, de leadership et d'engagement dans chaque division.
Dans le cadre de cette compétition, l’équipe de marketing, composée de John Lachapelle, Ihor Bryden, Sarah Lag, Julio Chiong, a remporté la première place.
« Participer aux Jeux MBA a été une expérience unique que nous n’oublierons pas, » commente l’équipe du marketing. « C’était un honneur de représenter Telfer et de se retrouver en compétition avec des individus extrêmement talentueux. Ramener le trophée à la maison était juste la cerise sur le gateau! »
Autres accomplissements de la délégation Telfer cette année :
- L'équipe d'esprit d'équipe (Mariam Iqbal, Abeer Sami, Michelle Navarro) a gagné l'une des activités axées sur l'esprit d'équipe, dans le cadre de laquelle ils devaient créer un labyrinthe en utilisant des boîtes en carton, sur le thème de l’espace, pour les enfants de l’Œuvre des manoirs Ronald McDonald.
- L’équipe de ballon chasseur (Ella Cooper, Lianne Davies, Uyen Ta, John Lachapelle, Ihor Brydun) s’est rendue en quart de finale.
« Les Jeux MBA est une compétition annuelle qui rassemble plus de 500 étudiants au MBA provenant de partout au Canada,» dit Greg Richards, directeur du programme de MBA à l’École Telfer. « Je suis fier de nos étudiants de MBA et MHA qui ont participé cette année. Nous étions une petite équipe, mais nous avions du cœur! Félicitations à tous les étudiants qui ont participé et à l’équipe de marketing en particulier pour sa belle performance. »
Rencontrez plusieurs membres de la délégation Telfer 2016 :
Mariam Iqbal était la capitaine de l'équipe de l'École de gestion Telfer pour les Jeux MBA, sa principale tâche en tant que coordonnatrice du MBA au sein de l'Association des étudiants au MBA (AEMBA). Elle affirme avoir décidé de participer à la section sportive des Jeux MBA parce qu'elle représente, selon elle, une occasion en or de rencontrer les étudiants des autres universités et de faire du réseautage. « Elle nous permet de démontrer les compétences que nous avons acquises tout en représentant l'École de gestion Telfer », déclare-t-elle. Voici pourquoi Mariam a choisi d'étudier à l'École de gestion Telfer : « Le corps professoral est composé d'experts ainsi que de professeurs et de mentors compétents, ce qui permet une croissance maximale de son réseau et un apprentissage au-delà des salles de classe. »
Julio Cam est également l'un des coordonnateurs du MBA au sein de l'AEMBA. Il désirait participer aux Jeux MBA parce qu'il aime profiter de chaque occasion de rencontrer de nouvelles personnes, d'acquérir de nouvelles compétences et d'avoir du plaisir qui s'offre à lui dans le cadre de son MBA. Julio indique que son expérience la plus mémorable à l'École de gestion Telfer jusqu'à maintenant a été de suivre un cours de marketing donné par le professeur Michael Mulvey. Selon Julio, non seulement les cours sont de Michael Mulvey sont intéressants, mais le professeur cherche toujours à combler l'écart entre la théorie et la pratique en citant des exemples concrets aux étudiants.
Uyen Phuong Ta a joint les Jeux MBA pour représenter son équipe et son école, mais plus important encore, parce qu'elle désirait « créer de nouveaux liens, réfléchir de façon critique et amorcer la nouvelle année de façon spectaculaire! » Uyen a comme objectif de travailler dans l'industrie des soins de santé d'ici cinq ans comme administratrice et de faire une différence pour les Canadiens en améliorant l'efficacité du système.
Michelle Navarro en est à sa deuxième année de compétition aux Jeux MBA. Elle dit s'être inscrite une deuxième fois, dans les concours d'études de cas axés sur la stratégie, parce qu'elle avait eu beaucoup de plaisir l'an dernier. Michelle affirme que ce qui importe à ses yeux, c'est d'être en mesure d'exercer ses activités de manière éthique et d'une façon qui puisse profiter à tous les intervenants et employés : « L'École de gestion Telfer a réussi à me montrer qu'il est possible d'avoir une entreprise ou un segment de la fonction publique prospères tout en maintenant une intégrité morale et éthique! »
Hala Migahed a participé aux Jeux MBA parce qu'elle désirait apprendre d'autres étudiants à l'échelle du Canada qui partagent les mêmes aspirations qu'elle et échanger avec eux. Elle a choisi de faire son MBA à l'École de gestion Telfer parce qu'il est offert en français, parce que les professeurs ont les connaissances pratiques et théoriques nécessaires et parce que l'horaire lui permet de conserver son travail à temps plein. Ce qui compte le plus pour Hala est d'apprendre par l'expérience en vue de s'améliorer sur les plans personnel et professionnel. Selon elle : « L'École m'a aidé à apprendre non seulement la matière présentée dans les livres, mais à apprendre auprès de vraies gens ayant vécu de vraies histoires et des expériences qui n'ont pas de prix. »
Félicitations à toute l'équipe pour leur détermination et leurs efforts démontrés tout au long des Jeux MBA!
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L'équipe de l'École de gestion Telfer de l'Université d'Ottawa a remporté la première place au concours de médias sociaux lors du concours d'étude de cas DeGroote, qui a eu lieu les 13 et 14 novembre à l'Université McMaster, à Burlington.
Le concours d'étude de cas DeGroote, inauguré en 2015, est un événement qui met l'accent sur la transformation des activités et l'innovation numérique. Les étudiants de maîtrise en administration des affaires (MBA) des meilleures écoles de gestion du Canada sont mis au défi de s'adapter, de collaborer et d'innover de différentes manières, y compris par l'intermédiaire d'un concours vidéo, un concours unique et une analyse de rentabilisation officielle.
John Lachapelle, membre de l'équipe, précise : « Nous avons vécu une expérience fantastique dans le cadre du concours d'étude de cas DeGroote. Le thème de la transformation des activités s'applique vraiment au monde des affaires moderne en constante évolution. L'innovation rend les modèles opérationnels éprouvés désuets, alors que des industries entières sont obligées de se transformer en raison des technologies perturbatrices comme celles utilisées par Uber et Airbnb. Le MBA Telfer promeut une compréhension de ce nouveau paradigme dans le monde des affaires et notre équipe est fière d'avoir représenté l'École de gestion Telfer à Burlington. »
L'équipe de l'École de gestion Telfer s'était entraînée sous la supervision d'Hantz Prosper, professeur de concours d'étude de cas.
Étudiants (de gauche à droite)
Ihor Brydun (programme intensif du MBA)
Sara Lage (programme intensif du MBA-JD)
Hala Migahed (programme professionnel du MBA, cohorte en français)
John Lachapelle (programme intensif du MBA)
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La simulation de stratégie Intopia CPA Ontario est une occasion d'apprentissage passionnante et intégrative pour les étudiants du B.Com., dans le cadre de leur cours de gestion stratégique de 4e année, et pour les étudiants du MBA.
Du 11 au 15 novembre 2015, 39 équipes d’étudiants du B.Com. et 9 équipes d’étudiants du MBA ont participé à cette simulation organisée dans le Pavillon Desmarais de l'École de gestion Telfer.
Félicitations aux membres de l'équipe gagnante (B.Com.):
- Brandon Brown
- Euan Smith
- Kelsie Throop
- Andrea Howland
- Filipus Tjong
Félicitations aux membres de l'équipe gagnante (MBA) :
- Alexandre Beaudoin
- Wendy Hopkins
Cela fait près de 20 ans que la simulation de stratégie Intopia CPA fait partie du curriculum du cours de stratégie de 4e année au B.Com. Elle vise à enseigner aux étudiants les concepts de la gestion stratégique dans un univers simulé en ligne appelé Intopia. La simulation permet aux étudiants de mettre en pratique leurs compétences pendant une période de temps concentrée au cours de laquelle ils peuvent obtenir des commentaires immédiats sur leurs décisions.
Cette activité a récemment été rebaptisée en reconnaissance du don de 370 000 $ fait par le CPA Ontario à l'École de gestion Telfer en vue de soutenir les étudiants, l'enseignement et la recherche.
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Pour en apprendre davantage, assistez à notre prochaine Conférence du MBA qui aura lieu le 21 novembre prochain.
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Gregory Richards, M.B.A., Ph. D., FCMC
Directeur du programme de maîtrise en administration des affaires (MBA) de l'École de gestion Telfer et du Centre de recherche sur l’analytique et la performance.
Une récente étude menée par le McKinsey Global Institute laisse entendre que les gouvernements du monde entier peuvent débloquer 3 billions de dollars en valeur économique en exploitant les données de façon plus efficace. Cependant, la plupart des organismes gouvernementaux vous diront qu'ils sont aux prises avec le partage des données et la gestion des questions de protection de la vie privée, et qu'ils doivent trouver le temps et les capacités pour vraiment utiliser les données de manière efficace. Dans ce court article, j'aborderai certains des succès et des défis des organisations du secteur public. Je terminerai par un aperçu d'une étude de cas démontrant comment résoudre l'un des problèmes fondamentaux : intégrer l'analytique à « la façon dont nous faisons des affaires » dans les organisations du secteur public.
En termes de réussite, certaines organisations ont ouvert des bureaux réservés à l'analytique pour traiter les données. Au Canada, de nombreuses organisations comme l'Agence du revenu du Canada et Service Canada disposent de pratiques d'analytiques assez robustes. Aux États-Unis, plusieurs organisations ont élaboré des approches analytiques qui visent à améliorer l'efficacité et l'efficience des programmes. Le IBM Centre for the Business of Government à Washington a relaté bon nombre de ses efforts. Ces organisations ont réussi à surmonter les problèmes de partage des données et elles ont été en mesure de s'associer à des universités et à d'autres établissements axés sur l'analytique pour tirer profit des données de nouvelles manières intéressantes.
En dépit de ces quelques succès, l'un des défis clés est de faire de l'analytique un processus de base au sein des organisations. La résistance culturelle demeure forte. Bien sûr, une partie du problème réside dans le fait qu'il est difficile de se fier à des données dont la source n'est pas certaine et si nous ne comprenons pas comment les données ont été transformées. De plus, des livres comme How To Lie with Statistics (comment mentir grâce aux statistiques) ont montré qu'il était possible de confondre analyse et interprétation et d'interpréter les statistiques comme on le souhaite avec un ensemble de données précis.
Comment une organisation peut-elle surmonter la résistance culturelle à l'intégration de l'analytique à titre de processus opérationnel de base? Une organisation provinciale a réalisé cette tâche bien avant que l'expression « mégadonnées » ne devienne populaire. Il importe de souligner ici que l'organisation n'a pas cherché à lancer un programme de mégadonnées mais qu'elle a plutôt voulu améliorer l'efficacité et l'efficience du programme et a constaté que la prise de décision fondée sur des données probantes s'est avérée utile. Le succès reposait sur trois éléments essentiels. Premièrement, l'organisation avait reçu un mandat clair de l'administrateur général qui a insisté sur les objectifs stratégiques mesurables. Deuxièmement, l'organisation détenait une multitude de données sur lesquelles elle pouvait s'appuyer pour prendre des décisions éclairées, mais elle a consacré beaucoup d'effort à assurer l'exactitude des données. Finalement, plutôt que de pointer un doigt accusateur, l'accent a été mis sur l'apprentissage.
L'organisation en question (qui souhaite garder l'anonymat) était en mesure de départager les énoncés de mission et d'autres documents de planification nécessaires afin de se concentrer sur trois objectifs mesurables de haut niveau. De toute évidence, un certain nombre de cibles secondaires ont contribué à ces objectifs, de sorte que la première étape a été la mise en place d'un réseau de mesures claires applicables à chaque centre de responsabilité au sein de l'organisation.
La prochaine étape a été déconcertante alors que l'organisation s'est rendu compte que les données qu'elle possédait étaient désuètes et souvent contradictoires. Un investissement de millions de dollars sur une période de 12 mois a permis de nettoyer les données et de mettre en place des pratiques et des procédures pour la gestion de la qualité des données et la validation des données. Tout au long du parcours, les décideurs ont été sensibilisés aux entrepôts de données, à l'utilisation des données, ainsi qu'à quelques-unes des techniques analytiques. L'organisation n'a pas été assez crédule pour penser qu'elle pourrait ou devrait transformer les gestionnaires en analystes. Elle était toutefois assez éduquée pour fournir des renseignements de base afin que ses gestionnaires deviennent attentifs à l'analyse de données. Les gestionnaires comprenaient suffisamment le sujet pour savoir comment examiner de manière critique les rapports et quand faire appel à des experts.
Enfin, l’élément le plus important renvoie à l'aspect humain de l'organisation, les résultats de tous ces calculs ont servi à stimuler l'apprentissage et le changement. Lorsqu'un problème était soulevé ou qu'une possibilité était constatée, les gestionnaires commandaient des études, menaient des exercices d'analyse comparative et diffusaient l'apprentissage à grande échelle au sein de l'organisation afin que toute mesure à prendre fût entièrement comprise par les personnes qui devaient la prendre. Il est facile de créer un milieu de travail toxique si nous utilisons des programmes analytiques pour pointer du doigt ce qui ne va pas. Les personnes se sentiront constamment surveillées. Elles peuvent devenir craintives de commettre des erreurs et, par conséquent, le programme analytique pourrait produire un effet opposé à l'effet attendu. Toutefois, lorsque le programme est axé sur l'apprentissage, l'organisation émerge comme un groupe souhaitant améliorer les choses, sans crainte d'admettre ses erreurs et d'en tirer des leçons. Cela ne veut pas dire que la responsabilisation est compromise, mais plutôt que le côté dur des calculs de ces programmes contient aussi un contexte plus humaniste.
Dans ce court article, j'ai souligné certains des défis, mais j'ai aussi mis en évidence certaines des réussites associées à l'utilisation de l'analytique au sein d'organisations gouvernementales. Bon nombre de ministères et d'agences s'appuient sur un certain nombre d'analyses, mais il est temps, à présent, de songer à intégrer le processus décisionnel factuel au sein de l'organisation. Les facteurs clés du succès incluent un solide mandat dès le départ, l'assurance d'un niveau de qualité élevé et l'inclusion de l'analytique dans une culture pertinente qui trouve un équilibre entre l'apprentissage et la croissance.
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Le MBA Telfer s'est classé au deuxième rang selon le palmarès Value Ranking 2016 de la revue Canadian Business, qui classe les dix meilleurs programmes de MBA au pays selon la valeur et le rendement du capital investi qu'ils offrent. Les programmes qui figurent au palmarès ont des éléments communs : une marque reconnue sur le diplôme, un groupe diversifié de personnes intelligentes dans la salle de classe, des droits de scolarité abordables et une durée raccourcie, ce qui permet aux étudiants de se lancer sur le marché du travail le plus rapidement possible.
« Ce classement témoigne du travail acharné de plusieurs personnes à Telfer qui s'affairent à donner une valeur exceptionnelle à notre programme de MBA. Nous continuerons en ce sens en ajoutant encore plus d'options intéressantes à notre programme au cours des prochaines années », affirme Greg Richards, directeur du programme de MBA Telfer.
La méthode de classement de Canadian Business est basée sur un système de points accordés aux universités selon un classement pondéré : réputation (33,5 %), expérience dans la salle de classe (20,5 %), note GMAT (Graduate Management Admission Test) moyenne (13 %), droits de scolarité (13 %), expérience professionnelle requise (13 %) et durée du programme (7 %). Seuls les programmes de MBA à temps plein figurent au classement.
Pour consulter le palmarès, visitez le site Web de Canadian Business (en anglais seulement).
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