Blogue de carrière
Nous sommes à mi-chemin dans le congé estival. Alors que nombre d’entre vous s’apprêtent à entreprendre leur prochain cours d’été ou leur nouvel emploi à temps partiel, nos chefs de file ici au Centre des services aux étudiants de Telfer ont enfin l’occasion de reprendre leur souffle après une éprouvante période d’adaptation. Au Bureau du premier cycle comme dans le monde des affaires, des décisions critiques ont dû être prises, et des plans de contingence ont dû être mis en œuvre. Cette semaine, deux de nos estimés collègues nous font part de leur point de vue sur le changement, la créativité et la résilience.
Matt Archibald, directeur, Centre des services aux étudiants
Q. Vous êtes directeur du Centre des services aux étudiants. La pandémie de COVID-19 a-t-elle influé sur votre rôle ?
R. La pandémie n’a pas eu d’impact majeur sur les responsabilités liées à mon rôle, mais a décidément changé mon approche ! Les derniers mois ont exigé un effort réfléchi de communication avec nos collègues, nos étudiants et nos professeurs ainsi qu’avec les membres de notre communauté externe. Nous nous adaptons bien aux plateformes virtuelles qui nous permettent de demeurer en contact !
Q. Si vous pouviez offrir un conseil à tous les étudiants nouvellement admis à Telfer qui s’apprêtent à entreprendre leur cheminement universitaire dans un cadre virtuel, quel serait-il ?
R. Les bonnes habitudes d’étude qui vous ont permis d’accéder à ce programme compétitif vous aideront aussi dans votre cheminement universitaire. N’hésitez pas à poser des questions, car il existe de nombreux services conçus pour vous guider dans ce nouveau milieu. Et profitez de l’expérience !
Q. Selon vous qui êtes chef de file, quels sont les trois éléments clés que doivent cultiver les organisations et les personnes pour négocier avec succès le changement et l’incertitude ? Pouvez-vous nous donner un exemple inspiré de ce que votre propre équipe a accompli ?
R. La communication, les rétroactions et la souplesse. Nous avons trouvé moyen de conserver une attitude positive en dépit des changements actuels, et nous nous éduquons pour savoir comment nous adapter. Notre équipe s’est avérée excellente pour ce qui est de créer de courtes vidéos à l’appui des étudiants sur divers sujets, depuis l’inscription aux cours jusqu’au réseautage à de futurs événements. Nous nous sommes aussi mobilisés sur les médias sociaux pour entrer en contact avec les étudiants entrants. C’est remarquable de voir notre adaptabilité !
Q. Dans six semaines, ce sera la rentrée. Avez-vous quelques sages paroles, en terminant, pour la communauté de Telfer ?
R. Nous sommes là pour vous ! Nous sommes fiers d’offrir l’expérience #TelferNation et nous sommes fiers de notre communauté ! Si vous avez des questions ou des rétroactions, n’hésitez pas à communiquer avec nous ! Nous nous réjouissons à la perspective de vous accueillir dans ce nouveau milieu !
Esther Ouellet, administratrice scolaire
Q. Vous êtes administratrice scolaire. La pandémie de COVID-19 a-t-elle influé sur votre rôle ? Le cas échéant, de quelle manière ?
R. La pandémie n’a pas changé mon rôle en tant que tel ni mes responsabilités. Cela dit, elle a eu pour effet de m’obliger à adapter mes stratégies, surtout en ce qui concerne la gestion d’équipe. Superviser une équipe à distance apporte son lot de défis, car l’accès direct et constant n’est pas possible. La communication est vraiment importante. J’ai créé des moments de partage en équipe plus fréquents et, aussi souvent que possible, j’organise de courtes rencontres individuelles impromptues, juste pour prendre le pouls de la personne, comprendre ses défis et ses réussites et discuter avec elle des meilleures façons de l’appuyer.
Q. Selon vous qui êtes chef de file, quels sont les trois éléments clés que doivent cultiver les organisations et les personnes pour négocier avec succès le changement et l’incertitude ? Pouvez-vous nous donner un exemple inspiré de ce que votre propre équipe a accompli ?
R. La flexibilité, la production par objectif et le développement des occasions. Il faut comprendre que les heures normales de travail n’appliquent pas à tout le monde de la même manière, surtout lorsque le travail s’effectue en présence de jeunes enfants. Mais en établissant des objectifs précis et des dates butoirs claires, l’équipe peut demeurer efficace tout en ayant la flexibilité voulue pour contrôler le quand et le comment. Le changement perturbe le travail. Mais il c’est aussi un vecteur de développement, une occasion d’améliorer les façons de faire, notamment en mettant en œuvre de nouveaux outils technologiques ou de nouvelles manières d’interagir entre nous ou avec les étudiants.
Q. Si vous pouviez offrir un conseil à tous les étudiants nouvellement admis à Telfer qui s’apprêtent à entreprendre leur cheminement universitaire dans un cadre virtuel, quel serait-il ?
R. Je leur donnerais le même conseil que je donne à ceux qui commencent leurs études en présentiel : développez votre savoir-être. Les meilleurs étudiants ne sont pas forcément ceux qui ont une mémoire d’éléphant ou qui peuvent s’adapter à tout. Ce sont ceux qui comprennent l’importance de la gestion du temps, de l’organisation personnelle, de la gestion du stress et d’un mode de vie équilibré. Et si ce ne sont pas des compétences qu’ils détiennent déjà, je leur dirais de venir nous voir ! Nos mentors peuvent les accompagner dans leur développement.
Q. Dans six semaines, ce sera la rentrée. Avez-vous quelques sages paroles, en terminant, pour la communauté de Telfer ?
R. C’est l’été, et nous travaillons de la maison. Nous vivons un moment historique qui ne reproduira peut‑être jamais de notre vivant. Alors, soyons prudents, aidons-nous les uns les autres et profitons-en !
Le début du printemps est mon temps préféré de l’année dans le déroulement de notre programme étudiant. Après des mois de réseautage, d’événements et d’entrevues, le moment est enfin venu de réunir tous nos nouveaux employés étudiants pour démarrer le processus d’accueil estival.
Bien que les choses se soient passées un peu différemment cette année, nous avons eu énormément de plaisir à accueillir les étudiants virtuellement. Plus que jamais auparavant, nous avons besoin de nouveaux employés allumés et motivés pouvant nous aider à innover au fur et à mesure que nous réorientons notre façon de faire des affaires.
En tant qu’organisme de crédit à l’exportation du Canada, Exportation et développement Canada s’est vu confier le mandat d’offrir du soutien additionnel aux entreprises canadiennes. À la blague, j’ai dit à quelques étudiants qu’ils étaient appelés au combat, car je leur offrais l’occasion d’aider le Canada en période de crise.
Nous avons dû changer notre fusil d’épaule pour transformer la façon dont nous accueillons, formons et soutenons nos nouveaux employés, mais après deux mois en quarantaine, je pense que nous avons relevé le défi ! Et en dépit des aléas un peu fous des appels vidéo, nous avons connu des victoires importantes. Notons par exemple : tout le soutien additionnel que nous avons pu apporter au personnel grâce au programme de conditionnement physique offert par des employés d’EDC; l’accès à des soins de santé par vidéoconférence; un budget généreux permettant aux employés de se créer un poste de travail à la maison; des séances d’orientation virtuelles; un programme de mentorat à distance; et une variété d’ateliers de perfectionnement professionnel prévus pour les étudiants. Nous avons aussi un comité chargé d’assurer la croissance des professionnels. Composé d’étudiants et de nouveaux diplômés, ce comité a déployé des efforts considérables pour accueillir la nouvelle cohorte d’étudiants. Je pense que le travailler à distance nous permet d’être plus intentionnels dans la façon dont nous entrons en contact avec les employés en début de carrière !
J’ai demandé à certains de nos employés étudiants et diplômés récents de Telfer de nous faire part de leurexpérience à EDC au cours de la pandémie de COVID‑19 et de nous parler de leur transition du bureau à la maison :
Les attentes et l’adaptation au changement
« Comme j’étais encore étudiante lorsque je me suis jointe à EDC, je ne m’attendais pas à travailler de la maison à temps plein. Jusqu’ici cependant, mon expérience s’est avérée plus que positive, depuis l’accueil jusqu’à la formation en passant par le programme de mentorat. Il y a beaucoup d’enseignements et de compétences utiles à tirer d’une entrée en poste à distance, surtout pour un étudiant, et je considère cette expérience comme une occasion unique de grandir et de bâtir ma résilience, ma capacité de m’adapter au changement, d’innover et de faire preuve de discipline. »
Yasmina Zeidan, étudiante, Planification des effectifs, finissante de Telfer
L’importance de la communication et de l’équilibre travail/vie personnelle
« COVID-19 ou pas, EDC insiste énormément sur la communication. Depuis mon entrée en poste en janvier, j’ai eu des cocus quotidiens avec les membres de mon équipe et des rencontres hebdomadaires avec mon chef d’équipe. Ces modes de communication bien établis ont vraiment assuré une transition vers le travail à la maison à la fois harmonieuse et moins intimidante pour une employée relativement récente. Je me suis sentie à la fois très soutenue dans ces circonstances anormales, et en dépit du travail à la maison, j’ai continué de recevoir de la formation régulièrement et à progresser dans mon rôle. Qui plus est, j’ai pu continuer de participer à mes cours de conditionnement physique préférés, car EDC accorde beaucoup d’importance à l’équilibre travail/vie personnelle et a mis sur pied une excellente programmation de conditionnement physique virtuel, y compris des séances de méditation guidée pour aider à réduire le stress et l’anxiété. D’un point de vue plus général, travailler pour EDC à une telle période est une expérience incroyable, car l’organisme joue un rôle crucial par sa réponse à une crise économique d’une telle ampleur. »
Danica Toscano, étudiante, Services de prêts, promotion de 2020 de Telfer
Tirer parti d’outils en ligne
« EDC a mis sur pied un impressionnant catalogue d’outils virtuels pour ses employés, et ces outils ont rendu le processus d’accueil à distance harmonieux. De plus, la culture chez EDC favorise une communication interne constante et une mise en commun du savoir continue. Tout au long de mon adaptation à un nouveau lieu de travail en mode virtuel, je me suis toujours senti encouragé à poser des questions et à chercher conseil auprès de mes collègues. »
Luka Trivuncic, étudiant, Analytique et expérience client, promotion de 2020 de Telfer
Passer de l’école au monde du travail
« J’ai entrepris mon cheminement chez EDC en tant que récente diplômée. Avec deux baccalauréats (un en finance et un en gestion internationale) et grâce aux ressources humaines, j’ai pu intégrer l’équipe idéale chez EDC : celle de la Garantie du financement international. Au quotidien, mon travail consiste à collaborer avec de multiples contreparties telles que des institutions financières, des acheteurs étrangers et de petites et moyennes entreprises. En tant que diplômée de fraîche date, je me suis sentie encouragée et mise au défi par ce nouveau rôle. J’ai été traitée comme une professionnelle, et mon équipe m’a fourni les outils requis pour grandir au sein de l’organisme. Aujourd’hui, je suis une associée, et je continue d’évoluer dans le secteur de la finance internationale. J’adore la communauté et la culture chez EDC, et j’encourage les étudiants à se renseigner sur les fantastiques programmes et bourses offerts par l’organisme. »
Amani Couture, associée, Garantie du financement international, promotion de 2019 de Telfer
Aider les entreprises canadiennes à relever n’importe quel défi
« En cette période d’incertitude, les entreprises canadiennes comptent sur EDC plus que jamais, aussi suis‑je fier d’annoncer qu’EDC a relevé le défi. Tous les membres de l’organisme, en dépit du fait qu’ils travaillent à distance, ont conjugué leurs efforts pour se concentrer sur un objectif commun : aider les entreprises canadiennes à surmonter toutes les difficultés auxquelles elles peuvent être confrontées. J’ai le privilège de faire partie d’une équipe qui se consacre à l’élaboration de solutions pour les petites et moyennes entreprises qui ont été touchées le plus. Je suis enthousiaste à l’idée de travailler tous les jours en sachant que mes efforts ont des retombées concrètes; pour un diplômé de fraîche date, c’est une expérience réellement gratifiante. »
Ben Lidzbarski, étudiant, Knowledge Services, promotion de 2020 de Telfer
La plupart du temps, en tant qu’étudiants et que professionnels, nous subissons beaucoup de pression. Aller au travail, obtenir de bonnes notes, essayer de passer du temps avec nos parents et amis : nous pouvons parfois nous sentir dépassés par tout ça, surtout alors que nous essayons de définir ce que nous voulons faire dans la vie. Cependant, je crois que c’est en fait une bonne chose de ne pas savoir où nous serons dans cinq ans, ou exactement ce à quoi ressemblera notre cheminement professionnel. Par exemple, je suis une étudiante de 3e année en comptabilité, mais il y a quatre ans, je pensais m’inscrire au baccalauréat en sciences infirmières simplement parce que je pensais que ça convenait davantage à ma personnalité. Et vous savez quoi ? J’ai choisi la comptabilité, et j’adore ça.
Pour certains d’entre nous qui étudions en commerce, être en troisième année signifie faire des entrevues et participer à de nombreux événements de réseautage. Maintenant que je repense à mes entrevues passées, je me rends compte que mes interviewers ne s’attendaient pas nécessairement à ce que ma personnalité cadre exactement avec le poste. Et devinez quoi : il n’est pas nécessaire que votre personnalité corresponde absolument aux critères idéalisés d’un poste donné. J’ai eu l’occasion de l’apprendre en échangeant avec des personnes qui avait passé un test de personnalité comme ceux qu’on nous demande de faire au secondaire ou même au primaire.
Lorsque nous cherchons un emploi, nous nous concentrons habituellement sur des aspects tels que la description de poste et omettons quelques détails comme la dimension sociale de l’emploi en question. Cette année, j’ai eu l’occasion de participer aux Programmes de mentorat de Telfer. Mon mentor, qui a la désignation CPA, m’a raconté des anecdotes professionnelles. Il m’a dit qu’il se souviendrait toujours d’une chose que son gestionnaire lui a dite il y a des années : « Vous êtes ce que je ne suis pas, et je ne veux pas être comme vous, mais les clients vous aiment, et vous me rapportez de l’argent. » Plutôt choquant, non ? Mais cette phrase m’a fait prendre conscience du fait que n’importe qui peut postuler pour un emploi, même s’il ou si elle n’a pas la « bonne » personnalité. Il ou elle peut tout de même accomplir des choses merveilleuses.
Il peut être stressant de ne pas savoir comment accomplir une tâche ou ce que l’on fera dans cinq ou dix ans. Croyez-moi : je suis passée par là comme beaucoup d’entre vous. Mais nous devons tous essayer de nous concentrer sur la question suivante : « Qu’est-ce qui me plaît, et comment puis-je le mettre en application dans le futur ? »
Vous voulez apprendre à mieux vous connaître ? Demandez conseil à vos amis, à vos parents et à vos professeurs ! Vous pouvez aussi demander à obtenir une consultation en orientation de carrière sur Destination carrière.
En tant qu’étudiant de Telfer, vous pouvez tirer de nombreux avantages sur les plans social et personnel en faisant du bénévolat dans votre communauté. L’engagement communautaire peut aussi vous aider à réaliser vos aspirations professionnelles. Si vous avez quelques heures excédentaires dans votre horaire, pourquoi ne pas vous mobiliser pour les raisons suivantes :
-
Gagner de l’expérience
Si vous trouvez une occasion de faire du bénévolat dans votre domaine d’intérêt ou encore au sein d’une organisation ou d’un organisme de bienfaisance pour laquelle/lequel vous aimeriez travailler dans le futur, ce pourrait être un moyen de vous tailler une place dans l’industrie de votre choix. Que vous souhaitiez travailler dans le secteur des soins de santé, dans le milieu des loisirs ou encore dans la sphère des services communautaires, faire du bénévolat peut être une expérience valable. Ce n’est pas parce que votre travail n’est pas rémunéré que ce dernier est moins valide ou moins important.
-
Explorer les possibilités qui s’offrent à vous
Si vous ne savez pas encore ce que vous voulez faire au terme de vos études, une excellente façon de mettre différentes choses à l’essai est de vous engager auprès de divers organismes. Vous pourriez jouer divers rôles auprès de divers organismes, et cela vous permettra de mieux comprendre vos points forts et vos points faibles. Plus vous jouez une grande variété de rôles, mieux vous comprendrez le type d’emploi que vous souhaitez occuper après vos études.
-
Faire des rencontres
Comme vous êtes susceptible de soutenir une cause qui vous tient très à cœur, il est fort probable que vos collègues bénévoles partagent vos sentiments. Vos rapports avec eux pourraient former l’assise solide d’amitiés futures. Telfer compte aussi de nombreux clubs auxquels vous pourriez vous joindre. Vous feriez ainsi partie d’un groupe d’étudiants avec qui vous pourriez devenir amis pour la vie ! Grâce au Navigateur de l’engagement communautaire d’uOzone, vous pourriez aussi découvrir des occasions incroyables. Avec de la chance, vous tirerez parti de tous les avantages que vous offre le bénévolat tout au long de vos études universitaires !
Avant d’entreprendre mon premier stage coop, je ne savais pas à quoi m’attendre. (J’ai tendance à paniquer face à l’inconnu.) Je m’imaginais enseveli sous toutes les tâches et tous les projets qu’on me confierait. Cette peur était en partie attribuable au fait que je n’avais jamais travaillé dans un bureau auparavant. Comme je n’avais travaillé que dans des restaurants et des commerces de détail, je ne me sentais pas préparé, et ce, en dépit du fait que j’avais assisté à tous les ateliers requis et même rencontré individuellement des employés des Programmes d’enseignement coopératif.
Réaliser son rêve… et le craindre
J’étais très nerveux, notamment parce que ce premier stage avait lieu au sein d’un organisme très connu que je connaissais depuis la tendre enfance : la Chambre des communes du Canada, sur la Colline du Parlement. Toute ma vie, j’ai admiré cet immeuble. Étant d’Ottawa, j’y étais allé à l’occasion de sorties scolaires, de promenades à vélo et même pour la veille jour de l’An. Le fait de pouvoir travailler sur la Colline était presque un rêve devenu réalité. Cela m’a toutefois rendu encore plus anxieux, car je savais que les normes seraient élevées. Je ne savais pas si je serais en mesure de satisfaire aux exigences de mon employeur ou si j’arriverais même à trouver ma place dans ce milieu.
Chercher du soutien… Et prendre conscience de ses capacités
Lorsque je suis entrée dans ce nouveau milieu le premier jour et que j’ai revu ma patronne pour la première fois depuis mon entrevue, j’étais fébrile. Elle s’est montrée très généreuse, et elle m’a fait faire une visite des différents immeubles. J’ai eu beaucoup de plaisir, et nombre de mes peurs ont commencé à se dissiper. Cependant, lorsque j’ai commencé à recevoir du travail, je me suis senti complètement perdu : je n’avais aucune idée de ce que je devais faire. Heureusement, mes collègues étaient là pour m’aider : petit à petit, j’ai commencé à en apprendre de plus en plus, et au bout de quelques semaines, je pouvais tout faire par moi‑même. Je me suis trouvé un peu ridicule d’avoir été si craintif, car je me suis rendu compte qu’il n’y avait ABSOLUMENT AUCUNE raison d’avoir peur. En fait, j’étais très bien préparé pour mon stage, et mes collègues étaient prêts à m’épauler en chemin.
Tirer pleinement parti de l’expérience… et tisser des liens
Comme la plupart du temps, je me suis fait du souci inutilement. J’ai eu énormément de plaisir tout au long de mon stage coop. Il y avait un bon équilibre entre mes capacités, d’une part, et les exigences de mon employeur, d’autre part. Les gens avec qui j’ai travaillé étaient exceptionnels et m’ont initié à de nombreuses nouvelles notions et façons de penser. J’ai rencontré un grand nombre de personnes hypergentilles avec qui je suis demeuré en contact longtemps après la fin de mon stage. Ce stage est fort probablement le meilleur moment que j’aie vécu jusqu’ici dans mon cheminement universitaire, et je suis très enthousiaste à la perspective de mes prochains stages coop.
Lorsque j’ai terminé ma première année d’université, je n’aurais dit à personne que je me plaisais ici. Je n’aimais pas trop mes cours, je n’étais pas convaincu d’être dans le bon programme et je ne connaissais presque personne. La perspective de retourner à Telfer pour une deuxième année et de revivre tout ça me rebutait complètement.
J’ignorais comment je pourrais modifier mon expérience universitaire pour la trouver plus agréable. J’ai d’abord envisagé de changer de faculté. J’avais toujours aimé mes cours de géographie au secondaire, alors je me disais que je pourrais m’inscrire à un programme dans ce domaine. J’ai aussi pensé à changer de ville et d’université. Comme j’adore Montréal, je me suis dit que je pourrais poursuivre mon cheminement à l’une des nombreuses universités de la métropole. Toutes ces solutions me faisaient cependant un peu peur. Je ne savais pas si j’arriverais à me lancer et si, le cas échéant, si je me sentirais moins misérable dans un nouveau milieu. Je voulais prendre un trimestre de pause pour réfléchir à mon avenir. Ma mère s’opposait toutefois à cette idée, et je n’ai mis en œuvre aucun des grands changements que j’avais envisagés. J’allais donc vraisemblablement retourner à Telfer pour une deuxième année.
Je déprimais de voir l’été tirer à sa fin, car je ne voulais vraiment pas retourner à l’école. Je ne pouvais pas imaginer que ma deuxième année serait différente. J’y suis toutefois allé tous les jours, et pendant les quelques premiers mois, j’ai ressenti la même chose qu’au cours de ma première année. Mes études ne me plaisaient absolument pas. Au fil du temps, je me suis fait quelques amis, et ces liens sont devenus plus forts que ceux que j’avais tissés en première année. Une amie m’a demandé si j’aimerais me joindre à Enactus, car quelqu’un venait de quitter l’équipe. J’ai accepté, car je me suis dit que j’aurais besoin d’une telle expérience sur mon CV. Je savais que le régime coop approchait à grands pas, mais je n’avais aucune expérience de bénévolat. Cette décision a tout changé.
Dès le début de ma première année, tout le monde m’avait suggéré « m’impliquer ». Je n’ai toutefois jamais pris ce conseil au sérieux. Je trouvais tous ces clubs un peu lamentables et prétentieux. Je ne pouvais pas m’imaginer me joindre à l’un d’entre eux. De plus, comme j’avais à peine le temps d’étudier, je ne pensais pas pouvoir gérer mon temps adéquatement pour participer à un club. Aujourd’hui pourtant, je suis si content de l’avoir fait. Depuis que je me suis joint à Enactus, j’ai rencontré des centaines de personnes très intéressantes, et j’ai déjà vécu des expériences dont je me souviendrai toute ma vie. J’ai continué de présenter ma candidature à d’autres clubs, et au terme de ma deuxième année, j’étais devenu un administrateur de l’ASIG, un ambassadeur du Centre des carrières de Telfer et un membre d’Enactus. Bien que ce soit beaucoup à gérer, j’en tire beaucoup de plaisir, et cela a transformé mon expérience universitaire. Grâce à mes activités parascolaires, je constate les applications directes de mes études et je vis des moments extraordinaires. Je regrette d’avoir été aussi blasé au début de mes études et de ne pas avoir suivi le conseil qu’on m’a pourtant répété tant de fois : celui de « m’impliquer ». Faire partie d’une équipe me procure un sentiment incroyable, et cela a changé ma vision de l’université. Je suis maintenant très heureux dans mes études et on ne peut plus content de m’être « impliqué ». Si vous lisez ces mots, suivez ce conseil, je vous en conjure : joignez-vous à une activité parascolaire. Vous ne le regrettez pas.
Vous êtes en voiture, dans le bus ou à la bibliothèque ? Peut-être êtes-vous en chemin vers le gymnase ou juste étendu sur votre lit. Vous avez besoin de conseils de carrière, de motivation ou d’un peu de divertissement ? Voici mes deux balados préférés sur le thème de la carrière dont le ton est à la fois amusant et motivant !
-
The School of Greatness – Lewis Howes
Lewis Howes a connu une enfance difficile marquée par l’intimidation et la violence. Il rêvait toutefois de devenir joueur de football professionnel. Après avoir subi une blessure qui a altéré pour toujours le cours de son existence, il est devenu l’un des auteurs les plus vendus selon le New York Times et le propriétaire d’une entreprise oeuvrant dans le secteur du multimédia et dont le chiffre d’affaires s’élève à plusieurs millions de dollars. Dans The School of Greatness, il invite diverses célébrités telles que des acteurs, des athlètes et des magnats des affaires à parler de leur cheminement et de leur réussite en affaires. Chaque vendredi, il publie en outre une vidéo de cinq minutes dans laquelle il fournit des conseils sur des thèmes comme le leadership et l’art oratoire.
-
Safe for Work – Liz Dolan et Rico Gagliano
Animé par Liz Dolan, ancienne chef de la direction du marketing pour des marques de calibre mondial telles que NIKE, OWN:The Oprah Winfrey Network et le réseau National Geographic, et Rico Gagliano, rédacteur pour le Wall Street Journal, ce balado très amusant et divertissant aborde les petits ennuis qui peuvent survenir lorsque l’on occupe un emploi de 9 à 5. Les animateurs parlent de sujets tels que : demander une augmentation, surmonter sa crainte de parler en public, atteindre le parfait équilibre travail-vie personnelle, et même feindre d’être malade pour s’absenter du travail ! Ils reçoivent aussi des appels d’auditeurs et répondent à leurs questions en lien avec la carrière et le travail, qu’il s’agisse de composer avec un patron dérangé ou de traiter avec un collègue gênant.
lewishowes.com/blog
www.themuse.com/advice/6-careerboosting-podcasts-youre-going-to-love-listening-to
*Dans le présent article, le masculin a valeur de genre neutre.