Actualités
- Catégorie : Actualités
À l’École de gestion Telfer, la direction des programmes d’études supérieures ainsi que des programmes destinés aux cadres se renouvelle périodiquement. À la recommandation du comité de sélection, deux postes ont récemment été combinés en un seul à la tête des programmes de maîtrise ès sciences (M.Sc.) de l’École. Or, c’est le professeur Lavagnon Ika qui a été nommé par le doyen Stéphane Brutus pour tenir les rênes des programmes de M.Sc. en systèmes de santé et en gestion. Son mandat, d’une durée de trois ans, s’échelonnera du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025.
Lavagnon Ika à la tête des programmes de maîtrise ès sciences
Professeur titulaire en gestion de projets et chargé du dossier des partenariats de l’Université d’Ottawa avec les universités africaines, Lavagnon Ika a déjà piloté le programme de M.Sc. en gestion. Il est par ailleurs directeur fondateur de l’Observatoire des grands projets à l’École de gestion Telfer, et professeur affilié à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa. Lavagnon Ika a fait ses premiers pas en pédagogie à l’Université du Québec, où il a effectué sa maîtrise et son doctorat en gestion de projets; il y est demeuré 11 ans à titre de chargé de cours, puis de professeur.
Récapitulatif des programmes
L’École de gestion Telfer a lancé deux programmes de maîtrise ès sciences en 2008 : l’un en gestion, l’autre en systèmes de santé. Ces deux dernières années, le programme de gestion s’est enrichi de nouvelles concentrations, y compris en gestion de l’innovation, ainsi que d’une option avec projet de recherche. Les étudiantes et étudiants qui s’inscrivent à cette option acquièrent des compétences en recherche appliquée dans un domaine lié à la gestion, ce qui les prépare à une carrière stimulante dans le secteur de leur choix. Elle leur permet par ailleurs de se positionner en tant que spécialiste dès l’obtention du diplôme, et ce, au terme d’une seule année d’études. Enfin, le programme avec projet de recherche étant aussi offert en version coop, les personnes inscrites ont la possibilité de vivre une expérience de travail concrète à même leur domaine.
Il est désormais possible de faire une demande d’admission directe au programme de baccalauréat en sciences commerciales et de maîtrise ès sciences (avec projet de recherche) avant le début des études de premier cycle. La transition du premier au deuxième cycle s’effectue alors en douceur, sans interruption, et les deux grades peuvent être obtenus en l’espace de cinq ans.
Vision d’avenir
Ravi d’être affecté à ce nouveau poste, le professeur Ika se réjouit à la perspective de travailler avec les différents acteurs affiliés à ces programmes. Le nouveau directeur, soulignons-le, a déjà contribué à conceptualiser la M.Sc. en gestion à base de projet de recherche, et n’en est donc pas à ses premières collaborations avec celui-ci. Il a indiqué vouloir, au cours des trois prochaines années, « promouvoir activement le programme à Telfer comme au-delà de l’École, multiplier les partenariats avec l’industrie, travailler avec le Bureau de la recherche à faciliter l’obtention de financement Mitacs pour le corps professoral et la population étudiante (tout particulièrement au sein de la maîtrise avec projet de recherche), offrir une expérience étudiante de plus grande qualité et recruter la crème de la relève à l’étranger. » Son leadership aura assurément un excellent impact sur ces programmes.
Remerciements aux professeurs Patrick et Lapierre
Cédant leurs places à la tête des programmes de M.Sc., les professeurs Jonathan Patrick et Laurent Lapierre auront tous deux contribué à leur expansion et à leur réussite au fil des dernières années. En dépit des défis à surmonter à l’ère de la pandémie, le programme de maîtrise en systèmes de santé a prospéré sous la gouverne du professeur Patrick.
Le professeur Lapierre a lui aussi fait progresser le programme de gestion qui lui avait été confié. En plus d’y ajouter une composante de projet de recherche, il a su mettre sur pied trois nouvelles concentrations en comptabilité, en finance, de même qu’en gestion des ressources humaines et comportements organisationnels.
Le doyen a tenu à exprimer sa gratitude aux deux professeurs dans un courriel à l’ensemble du personnel et du corps professoral de Telfer. « Grace au travail de ses deux collègues, nos programmes de M.Sc. sont plus populaires que jamais. Mes remerciements aux professeurs Patrick et Lapierre pour leur généreuse contribution. » Merci à tous les deux d’avoir œuvré avec tant de dévouement à ces programmes de renom.
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
Le doyen Stéphane Brutus joint sa voix à celle de Jaason Geerts, Directeur de la recherche et du développement du leadership au Collège canadien des leaders en santé dans cet extrait de leur texte d'opinion publié le 7 décembre dans le The Globe and Mail.
En août dernier, lors de la victoire surprise du chef conservateur Tim Houston en Nouvelle-Écosse, la plupart des commentatrices et commentateurs ont attribué son succès à sa promesse d’améliorer le système de santé. Dans sa plateforme, sa solution se résumait à une ligne : « Nous avons besoin de plus de lits, de plus de personnel et de plus de technologie. » Pour surmonter la prochaine vague de la pandémie et pour améliorer le système de santé, tous les gouvernements proposent des variations de sur ce thème. Pourtant, le récent rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé indique que les coûts des soins de santé au Canada continuent leur ascension exponentielle, alors peut-on vraiment croire que la formule « plus de » améliorera notre sort, surtout sans consensus sur ce qui devrait être atteint?
Le contexte qui pèse sur nous est en fait une crise pancanadienne des ressources humaines en santé. Le bassin de main-d’œuvre se vide, et un nombre record de membres du personnel infirmier, de médecins, de préposées et préposés et d’autres personnes souffrant d’épuisement professionnel ou de trouble de stress post-traumatique quittent leur emploi. Selon Statistique Canada, le taux de postes vacants en santé est plus élevé que jamais : il a grimpé de 50 % par rapport à l’an dernier.
Il va sans dire que la seule et unique ressource nécessaire au maintien et à l’amélioration des systèmes de santé au pays est humaine : des travailleuses et travailleurs de la santé compétents et dévoués. Le simple ajout de « troupes au sol » ou les incitatifs financiers superficiels pour attirer du personnel ‒ notamment la prime de 18 000 $ offerte par le gouvernement du Québec pour le personnel infirmier ‒ ne fonctionneront malheureusement pas.
En périodes de pointe, les solutions singulières et généralisées face à la pandémie ont laissé des dizaines de milliers de Canadiennes et Canadiens en attente de diagnostics susceptibles de leur sauver la vie, d’interventions chirurgicales considérées non urgentes ou de consultations et services de base en santé. Ces activités doivent maintenant reprendre de concert avec les tâches quotidiennes; elles seront menées par une main-d’œuvre diminuée, traumatisée et épuisée. La réponse ne consiste pas, comme le suggère le Dr Andy Smith, PDG du Sunnybrook Health Sciences Centre, à demander à tout le monde de travailler à 130 % jusqu’à ce que rattrapage soit fait, ce qui prendrait fort probablement des années ‒ et à quel prix?
La première étape vers la résolution de la crise est contre-intuitive : nous devons consacrer du temps pour faire officiellement le point sur les expériences vécues pendant la pandémie jusqu’à maintenant – sinon, elles seront perdues. Ce qui signifie d’interroger les chefs et le personnel de tous les niveaux, la patientèle, les familles et les communautés : qu’avons-nous fait de bien? Qui a manqué de services ou qui a été traité de manière inéquitable? Quelles sont les améliorations systémiques à notre portée? Il est crucial de prioriser cet exercice.
En deuxième lieu, les solutions à nombre de nos problèmes se cachent dans les données : des téraoctets d’information sur l’expérience des gens soignés, les résultats cliniques et la mobilisation du personnel dorment patiemment dans les serveurs en attendant d’être repêchés et analysés. Les leaders en santé doivent être munis d’outils, de compétences, et encore une fois, de temps pour analyser ces données de façon continue et être en mesure de prendre des décisions éclairées en vue de l’amélioration des systèmes.
En troisième lieu, ces décisions doivent tenir compte de l’ensemble du système, y compris de la main-d’œuvre, de la patientèle, des communautés et de tout le continuum de soins. Il faut éviter de ne considérer qu’un élément au détriment des autres. Par exemple, la hausse du nombre d’heures travaillées par infirmière ou médecin risque de faire augmenter la fatigue, l’absentéisme, le roulement de personnel, ainsi que les erreurs médicales, diminuant ainsi le rendement dans son ensemble. De façon similaire, l’attribution de primes ponctuelles comme le fait le Québec pour son personnel infirmier ne fera que retarder l’inévitable : les mêmes conditions chaotiques se réinstalleront.
La responsabilité de consacrer du temps à la réflexion et à l’examen de données, ainsi que de régler les problèmes dans une optique systémique, ne relève pas des travailleuses et travailleurs de première ligne; leur travail consiste à sauver des vies. Ce sont les instances dirigeantes, et plus précisément les gestionnaires en santé de niveau intermédiaire, qui sont dans la meilleure position pour amorcer le changement. Ces leaders doivent avoir un esprit ouvert, flexible et innovant pour trouver le temps nécessaire à la réflexion et à l’analyse de données et pour proposer des solutions systémiques. Depuis le début de 2020, le personnel de première ligne est au cœur de nos préoccupations et de nos politiques. Alors que nous cherchons la voie à suivre, il est temps de regarder plus haut dans l’organigramme et de soutenir celles et ceux qui agiront comme catalyseurs de l’amélioration des soins de santé.
- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
La reconnaissance de la nécessité de la réconciliation dans le cadre de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est un pas dans la bonne direction, mais il reste encore du chemin à faire, car des centaines de collectivités autochtones sont actuellement visées par des avis concernant la qualité de l’eau.
De tels avis signifient que, pour consommer et utiliser l’eau acheminée par leurs réseaux d’aqueduc existants, les collectivités autochtones doivent d’abord la faire bouillir pour qu’elle soit considérée comme salubre. Dans certaines collectivités, l’eau est totalement inutilisable.
Alexandra Whiteduck, qui étudie à l’Université d’Ottawa et qui est gestionnaire du projet Nibi d’Enactus uOttawa, a grandi à un endroit où l’eau était insalubre, même si cet endroit ne se trouve qu’à une heure et demie de la capitale nationale.
« J’ai grandi dans une collectivité située à une heure et demie au nord d’Ottawa où il n’y avait pas d’eau potable », explique Alexandra.
Du fait qu’elle a elle-même vécu ce problème, Alexandra travaille maintenant à l’initiative Nibi, qui est menée par des étudiants en vue d’offrir des solutions concernant la salubrité de l’eau potable à d’autres collectivités autochtones, grâce à des tests et des mesures d’épuration.
La carte (à gauche) démontre le nombre de collectivités autochtones au Canada qui sont sous le coup d’avis concernant la qualité de l’eau (ce qui ne comprend pas les avis de non-consommation) – selon watertoday.ca
L’importance d'une eau potable salubre
Sans un accès à une eau potable salubre, il est difficile de satisfaire aux besoins fondamentaux de la vie. Alexandra vous encourage à vous poser les questions suivantes :
« Quelles tâches avez-vous au programme aujourd’hui? Allez-vous vous réveiller et prendre un café? Boire un verre d’eau? Prendre une douche? Vous brosser les dents? Laver la vaisselle? Tous ces gestes du quotidien ne sont pas à la portée des collectivités autochtones.
Tout au long de votre journée, réfléchissez à ces questions et demandez-vous si vous pourriez faire ces activités sans accès à de l’eau potable. Dans de nombreux cas, la réponse est non, et pour les collectivités autochtones, c’est une réalité à laquelle elles sont confrontées quotidiennement.
Si nous faisons le nécessaire pour qu’à l’avenir, toutes les collectivités autochtones aient accès à de l’eau potable, leur vie et leur productivité changeront radicalement au quotidien.
La solution Nibi
Quelles sont les mesures prises
Alexandra est devenue membre de l’équipe de Nibi à titre de deuxième gestionnaire de projet. Les deux gestionnaires de projet précédentes, qui ont lancé l’initiative, étaient d’autres étudiantes de l’Université d’Ottawa, Michelle Wronski et Elisabeth Mercier.
« Michelle et Elisabeth ont créé ce projet parce qu’elles ont constaté une importante lacune dans la recherche et le soutien pour la crise de l’eau dans les collectivités autochtones. Elles étaient extrêmement passionnées par la question et voulaient trouver une solution au problème. »
Les deux fondatrices ont entendu Alexandra s’exprimer sur la question et l’ont immédiatement vue comme une bonne candidate pour se joindre à l’équipe. En tant que personne qui a vécu sans accès à l’eau potable, Alexandra est en mesure d’apporter une perspective de première main sur les lacunes dans le soutien et sur les changements à apporter pour améliorer la situation des collectivités autochtones.
L’initiative menée par des étudiants met maintenant l’accent sur trois piliers de soutien : les tests, les mesures d’épuration et les ateliers.
Pour les tests, Nibi met les collectivités en contact avec des partenaires certifiés qui leur enseignent comment assurer une surveillance de l’eau sur place. Cela permet aux populations autochtones de prendre en charge le traitement de l’eau et la surveillance des systèmes.
Nibi aide également les collectivités autochtones à trouver des mesures d’épuration qui correspondent à leur situation socioéconomique. Contrairement à ce qui se passe lorsqu’elles collaborent avec des organismes gouvernementaux, les collectivités ne sont pas forcées d’accepter de l’aide ou de prendre des mesures une fois les résultats obtenus.
« Nous effectuons des évaluations fondées sur les besoins, afin de trouver des mesures d’épuration qui y répondent. Les collectivités ont le choix de travailler avec nous, si elles le souhaitent. Autrement, il n’y a pas de problème. » L’équipe d’Enactus trouve ensuite les contaminants dans l’eau et demande aux collectivités ce qu’elles attendent du processus d’épuration.
Enfin, Nibi organise des ateliers pour permettre aux jeunes de garder le contrôle de la qualité de l’eau qu’ils consomment et de leurs infrastructures. L’équipe de Nibi s’entretient également avec des jeunes Autochtones pour voir ce qu’ils entrevoient pour leurs collectivités à l’avenir.
Comment participer
Pour vous joindre à la cause de Nibi, vous pouvez assister à leurs ateliers et mieux comprendre cet enjeu clé. L’équipe souhaite également embaucher un certain nombre d’étudiants pour doubler sa taille cet automne, y compris dans les domaines suivants :
- Science
- Sensibilisation
- Relations d’affaires
- Relations avec les Autochtones
- Marketing
- Ventes
En cette journée de la vérité et de la réconciliation, il est important de se rappeler qu’il reste encore beaucoup à faire. Nous espérons que tous profiteront de cette journée pour continuer de s’informer sur la vie des Autochtones et sur la façon dont ils sont touchés par les mesures prises par notre gouvernement.
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
En 2017, Peyman Varshoei, candidat au doctorat de Telfer, a commencé son parcours de doctorant lorsqu’il a quitté l’Iran pour s’installer à Ottawa. Depuis, il a commencé les trois chapitres de sa thèse pour son doctorat en gestion avec une spécialisation en systèmes de santé. Il a rencontré sa femme (Emira Mirbahaeddin), qui est également une doctorante dans le même programme de doctorat, à l’École de gestion Telfer.
Ses travaux portent sur les différents problèmes de la planification médicale : la planification des rendez-vous des patients, la planification du personnel, l’ordonnancement par période des cliniques, la planification de soins infirmiers à domicile et de routage et plus encore. Après le début de la pandémie de la COVID-19, l’importance de son travail de recherche est devenue plus évidente que jamais. Son travail contribue à renforcer le redressement à la suite d’une vague épidémique en prévenant un retard important des opérations chirurgicales non urgentes annulées au début de la COVID-19.
Devenir un étudiant au doctorat à Telfer
Peyman a découvert le programme de doctorat alors qu’il consultait une diplômée qui travaillait sur un projet de maîtrise en Iran. En faisant ce projet, il a rencontré le professeur Jonathan Patrick.
« [Le professeur Patrick] m’a encouragé à m’inscrire au programme de doctorat à l’École Telfer. J’avais déjà entendu parler de Telfer auparavant et je savais que l’École offrait des forfaits généreux aux étudiants étrangers et qu’elle avait des laboratoires informatiques qui pourraient faciliter mes recherches », a expliqué Peyman. « J’étais ravi de m’inscrire et d’être admis à Telfer. »
C’est ainsi que Peyman a commencé son doctorat et il attaque sa cinquième année en septembre 2021. Peyman a déjà obtenu un baccalauréat ès sciences en génie industriel avec distinction et a été invité par la même école en Iran à faire une maîtrise en génie des systèmes. Sa formation en génie lui a permis d’acquérir une perspective interdisciplinaire et les compétences nécessaires pour travailler sur des problèmes mathématiques complexes, particulièrement dans le domaine de l’analytique en soins de santé.
« J’ai choisi de faire mon doctorat en gestion avec spécialisation en systèmes de santé parce que j’ai fait des recherches dans ce domaine pendant mes études de premier cycle et mes études supérieures en Iran. Je cherchais l’occasion d’élargir mes connaissances en techniques avancées analytiques et d’explorer également les liens entre mon domaine d’intérêt et la gestion des systèmes de santé. »
Sa formation et son désir d’apprendre l’ont poussé à explorer de nouveaux sujets comme l’optimisation des affaires et la planification médicale.
« J’ai toujours aimé travailler sur des concepts originaux qui pourraient optimiser le système de santé. Choisir ce programme de doctorat et me concentrer sur l’optimisation de la planification m’a donné l’occasion d’améliorer mes compétences et de mettre en pratique ce que j’ai appris pour résoudre des problèmes de santé dans le monde réel. »
Apprentissage et acquisition de compétences
Peyman a toujours voulu « apprendre comment apprendre ». En se confrontant à de nouveaux sujets et de nouveaux problèmes, il a beaucoup appris de ses erreurs.
« J’apprends des choses tous les jours sans arrêt. Je dois perfectionner mes compétences régulièrement, alors j’essaie de trouver de nouvelles façons d’apprendre rapidement. Je suis satisfait de tout ce que j’ai exploré pendant mes recherches », déclare-t-il en soulignant l’importance de prendre des risques pour améliorer ses compétences pendant son doctorat.
Peyman a rencontré de nombreux défis qu’il a surmontés en étant ouvert d’esprit et curieux. Il a expliqué : « J’ai consulté beaucoup de documents étant donné que j’en savais peu sur l’optimisation. J’ai surtout travaillé dans le domaine de la modélisation de simulation. » Il ajoute : « J’ai dû trouver un moyen de résoudre de nouveaux problèmes d’optimisation pendant mes recherches. Par exemple, dans mon premier chapitre, j’ai dû trouver un compromis entre plusieurs objectifs contradictoires en établissant un lien entre un modèle d’optimisation stochastique et d’optimisation déterministe. J’ai appris de nouveaux langages de programmation ainsi que diverses méthodes de résolution pour aborder les problèmes sur lesquels je travaille. »
Travailler avec mes superviseurs
Pour acquérir de nouvelles connaissances, il a puisé chez des professeurs et chercheurs qui étaient disposés à l’aider et bien informé sur le sujet de ses recherches. Peyman a également eu l’occasion de travailler avec d’autres membres du corps professoral de Telfer lors de ses recherches et de ses activités d’enseignement. Il a donc pu enrichir son expérience grâce à divers projets de recherche et en donnant des cours de premier cycle. Quand Peyman parle des professeurs à Telfer, il n’en dit que du bien : « ils ont rendu mon expérience au programme de doctorat encore plus fructueuse en me faisant part de leurs connaissances. »
Le professeur Jonathan Patrick s’est également exprimé sur l’enthousiasme de Peyman pour l’apprentissage : « L’une des raisons pour lesquelles j’ai adoré travailler avec Peyman est sa volonté d’assumer de nouvelles tâches et d’apprendre de nouvelles méthodes ou de nouveaux logiciels. Il n’hésite pas à apprendre de nouvelles méthodologies et demande volontiers des conseils quand il en a besoin. Il possède des caractéristiques qui l’aideront à poursuivre sa carrière de chercheur sans problème. »
Lors de ses deux premières années au doctorat, Peyman a suivi tous les cours dont ils avaient besoin. Il a expliqué : « mes superviseurs m’ont appuyé à bien des égards, comme pour choisir les bonnes méthodes à utiliser dans mes cours et dans les hauts et les bas auxquels peut faire face un nouvel arrivant d’un autre système éducatif. Ils m’ont également orienté vers les compétences et les méthodes supplémentaires dont j’avais besoin pour me préparer à l’examen de synthèse et à ma thèse. Je crois que ce soutien personnalisé a été d’une grande aide dans le déroulement de ma thèse. »
Être un étudiant au doctorat pendant la COVID-19
Effectuer des recherches sur une pandémie de la maison
Lorsque la pandémie a sévi en 2020, Peyman, comme beaucoup d’autres, n’avait aucune idée de ce qui allait se passer pour son éducation. Cependant, il s’est avéré que c’est la pandémie elle-même qui l’a amené à élaborer ce qui serait le premier chapitre de sa thèse.
« Alors que j’explorais différents problèmes de soins à domicile pour commencer à écrire le premier problème d’optimisation de ma thèse, la pandémie a frappé. Nous avons cerné un nouveau problème lié à l’admission de patients à traitement facultatif à l’hôpital pendant les pandémies, qui est devenu plus tard mon premier chapitre. Le problème était de savoir comment admettre ces patients dans un hôpital pendant une pandémie tout en veillant à ce que les hôpitaux soient prêts à libérer une certaine capacité pour les patients affectés par la COVID-19 en cas d’augmentation subite de la demande de ces derniers », a expliqué Peyman. Ce problème s’est manifesté après la première vague de la COVID-19, alors que les hôpitaux faisaient face à des retards très importants en ce qui concerne les opérations chirurgicales non urgentes à la suite d’annulations.
« Ce qui s’est passé pendant la première vague était nouveau pour les hôpitaux. Ils croyaient qu’il y aurait énormément de demandes en lien avec la COVID-19, donc ils ont laissé beaucoup de lits et de ressources vides pour ces patients là, mais ils ne sont jamais venus. Leurs ressources sont donc demeurées sous-utilisées alors qu’ils avaient dû annuler de nombreuses opérations chirurgicales non urgentes, ce qui a entraîné un nombre élevé de patients à traitement facultatif qui attendaient d’être soignés. »
Peyman s’est concentré sur ce nouveau sujet, malgré l’incertitude entourant le sujet et sa méthode de solutions. Ses recherches sur la COVID-19 ont été menées à la maison, comme le veut une pandémie.
« J’étais tout le temps à la maison pendant la pandémie. J’ai suivi les nouvelles qui étaient pertinentes pour mes recherches », a exprimé Peyman. Il a précisé qu’étant donné que c’était un nouvel enjeu, il avait encore beaucoup de travail à faire de la maison. « J’ai lu les nouvelles, j’ai cherché des mots-clés et des articles spécifiques. J’ai travaillé d’arrache-pied pour créer une nouvelle méthodologie. »
Bref, il a réussi à trouver une solution à ce problème, soit un programme de planification des rendez-vous des patients à traitement facultatif qui permettrait d’admettre des patients pendant les vagues épidémiques, tout en veillant à ce que l’hôpital puisse libérer suffisamment de lits pour ceux qui sont affectés par la COVID-19 sur une courte période de préavis.
Gérer les répercussions des prochaines vagues épidémiques
Peyman espère atténuer l’impact négatif de la COVID-19 et des autres vagues épidémiques à l’avenir grâce à ses recherches.
« Il y aura peut-être plus de prochaines vagues épidémiques. À l’avenir, nous pouvons tirer des leçons de la première vague, et je crois que les résultats de mon travail de recherche peuvent aider les hôpitaux à réduire les annulations », a-t-il expliqué.
Le modèle aiderait les hôpitaux à s’adapter plus rapidement et plus efficacement que lors de la première vague de la COVID-19, ce qui permettrait une reprise post-pandémie plus rapide.
Participer à des conférences
Lorsque Peyman a poursuivi ses recherches et élaboré la structure des chapitres à venir, ses superviseurs l’ont invité à présenter les conclusions de son premier chapitre au congrès annuel de la Société canadienne de recherche opérationnelle (SCRO) de 2021. « Ce fut une excellente occasion pour moi de faire part de ce travail de recherche et d’obtenir la rétroaction de participants et d’experts dans ce domaine. Heureusement, nous avons reçu des commentaires encourageants, surtout au sujet de la nouveauté et de l’actualité du sujet, ainsi que de la méthode novatrice développée », a-t-il dit. Peyman a aussi fait une présentation à la conférence annuelle de 2021 de l’Association canadienne pour la recherche sur les services et les politiques de la santé (ACRSPS).
Terminer une thèse
Peyman explique que l’objectif principal de ses travaux est d’« établir un équilibre entre les besoins des patients et de l’utilisation des ressources de soins de santé et de trouver une solution optimale/quasi-optimale. » Il en tient compte dans l’achèvement des deux prochains chapitres de sa thèse.
Les prochaines étapes qu’il entamera consisteront à approfondir les méthodes de solution pour les problèmes complexes qu’il tente de résoudre dans la planification des soins infirmiers à domicile et dans le routage, ainsi que dans l’ordonnancement par période des centres anticancéreux.
« Je vais développer une méthode heuristique/métaheuristique capable de fournir une bonne solution dans un délai raisonnable. C’est ce que font les analystes en recherche opérationnelle lorsqu’il est très difficile d’atteindre la solution optimale à des problèmes mathématiques combinatoires. »
L’impact de son travail de recherche est non seulement d’actualité, mais pourrait aussi améliorer l’efficacité de la planification et de l’ordonnancement au sein du système de santé canadien.
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
Rédigé par Mirou Jaana, professeure titulaire à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa, et directrice du programme de maîtrise en gestion des soins de santé. Cet article a d'abord été publié sur Options Politiques le 5 mai 2021.
Il est impossible d’imaginer le monde d’aujourd’hui sans Internet, sans transactions numériques, sans vidéoconférences ou sans communications avec la famille et les collègues au moyen d’un ordinateur ou d’un cellulaire. Pourtant, nous vivons toujours avec l’idée que notre système de soins de santé n’a pas d’échange d’information électronique transparent entre les organismes de soins de santé, les fournisseurs et les patients. Bien que certains progrès aient été réalisés à cet égard, c’est une réalité qui, aujourd’hui, persiste à divers degrés.
Ce fut un long voyage. Les services de santé ont suivi de près le parcours de la connectivité numérique, mais n’ont pas su profiter pleinement de la vague. Les raisons peuvent varier selon les points de vue des différents acteurs, mais une chose est certaine : il est difficile d’évaluer et de comprendre pleinement l’état de la connectivité numérique dans notre système de santé aujourd’hui.
Si nous examinons le système de santé comme une toile d’araignée, nous remarquons que des parties de cette toile sont bien construites et connectées, alors que d’autres sections sont moins bien ficelées. Au Canada, il y a d’importants écarts entre les provinces et les territoires en matière de connectivité numérique en santé, et la nature complexe du système de santé complique davantage la situation. Cette complexité se manifeste par une double compétence provinciale/territoriale et fédérale avec des politiques, un financement et des structures de remboursement bien institutionnalisées; une disparité numérique entre plus d’une dimension — rural contre urbain, génération âgée vs jeune, conditions sociales diverses; et une fragmentation déconcertante des services de santé.
Après les premiers efforts nationaux en matière de TI au Canada à la fin des années 1990, Inforoute Santé du Canada (ISC), un organisme indépendant sans but lucratif financé par le gouvernement fédéral, a été créé en 2001 avec le mandat de diriger les efforts nationaux en matière de TI. Cela comprenait l’élaboration d’un dossier de santé électronique interfonctionnel pour tous les Canadiens. Depuis sa création, l’ISC a reçu 2,45 milliards de dollars de financement fédéral et a joué un rôle actif et important en tant qu’investisseur stratégique dans des projets de TI en santé dans les provinces et les territoires, ce qui a contribué à améliorer la connectivité numérique. Ces investissements ont évolué au fil du temps et ont pris de l’ampleur, passant de projets liés à l’infrastructure à des projets axés sur les outils numériques utilisés par les cliniciens, ainsi que sur des applications permettant aux patients eux-mêmes de recueillir, d’extraire et de gérer leurs données liées à la santé.
Notre société a fait beaucoup de progrès sur le plan de la connectivité numérique en général. Selon Statistique Canada, 88 % des Canadiens et 60 % des personnes de 65 ans et plus possèdent un téléphone intelligent. La plupart des Canadiens (91 %) utilisent Internet et 75 % utilisent également des sites Web et des applications de réseaux sociaux.
Une étude récente a révélé qu’environ 40 % des Canadiens font le suivi d’un ou de plusieurs aspects de leur santé à l’aide de technologies de soins connectées. Cela témoigne de la demande croissante de la connectivité numérique dans les soins de santé. En retour, les organisations de santé instaurent de plus en plus de nouveaux systèmes et de nouvelles technologies sur les lieux de soins qui appuient la connectivité numérique. Environ 85 % des cabinets médicaux utilisent des dossiers médicaux électroniques (DME), et les hôpitaux ont accéléré l’implémentation du DME intégral qui remplace les systèmes non intégrés existants. Ainsi, l’Hôpital d’Ottawa, en partenariat avec cinq autres organismes de la région d’Ottawa, a opté pour le même système de DME qui permettra l’échange d’information rapidement et une meilleure connectivité et intégration de soins.
Selon l’ISC, l’utilisation de la télésanté a également augmenté au fil du temps, atteignant 1,5 million de consultations par année, mais cela représente encore une portion relativement faible de l’ensemble des services de santé. Depuis 2019, deux initiatives ont vu le jour et visent à améliorer la connectivité en matière de prescriptions électroniques et à appuyer l’accès des patients à leurs renseignements médicaux au moyen de portails pour les patients. Toutefois, ces initiatives en sont encore aux premières étapes, et leur développement varie considérablement d’une province à l’autre.
Malgré les progrès réalisés, des défis et des écarts considérables persistent, et l’accès aux renseignements médicaux est limité pour les patients. À moins de recevoir des soins d’un même organisme, d’un système intégré ou d’un réseau de fournisseurs de soins de santé, un patient qui navigue le système de santé constate que c’est souvent à lui de communiquer tous les renseignements pertinents liés à ses antécédents médicaux et les médicaments qu’il prend à chaque point de service. C’est particulièrement difficile dans le cas des personnes âgées atteintes de maladies chroniques qui interagissent fréquemment avec le système de santé.
Une étude récente sur l’utilisation de technologies mobiles de santé chez les personnes de 65 ans et plus, comparée à celle de la population adulte générale, révèle que la majorité des Canadiens qui utilisent des applications et dispositifs mobiles, comme les montres et bracelets intelligents pour l’autosuivi de leur santé, ne partagent pas ces données avec leur professionnel de la santé. L’adhésion aux programmes de télésoins pour la gestion de maladies chroniques demeure également limitée malgré l’abondance de données scientifiques démontrant son efficacité à réduire l’hospitalisation et les taux de mortalité, et à améliorer l’état clinique des patients. Le succès de l’intégration des programmes pilotes de télésoins dans les soins standard, semblables à celui de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, est faible.
Selon l’Association médicale canadienne, l'interopérabilité des systèmes et l'intégration des informations dans l'ensemble des soins restent limitées. L’instauration de DME a progressé, mais seule une faible proportion des cabinets médicaux canadiens permet la communication électronique avec les patients. Par exemple, peu d'entre eux fournissent des demandes de rendez-vous et des renouvellements d’ordonnance électroniques. La transmission d’informations entre les omnipraticiens et les spécialistes, ou les hôpitaux et les maisons de retraite, et le partage des sommaires d’études cliniques ou des résultats des tests sont limités et incohérents.
De plus, les hôpitaux d'une même ville qui peuvent se transférer ou s'adresser mutuellement des patients ont parfois des systèmes de DME qui ne communiquent pas. Plus important encore, la connectivité numérique en contexte de soins de longue durée et aux aînés est minime. La récente pandémie de la COVID-19 a révélé les défis majeurs observés dans ces contextes par rapport à la correspondance entre les personnes âgées et leurs familles, les soignants et les fournisseurs de soins de santé. Elle a également mis en évidence les problèmes existants en matière de saisie et de partage en temps utile d'informations cliniques pertinentes avec d'autres organisations de soins de santé.
Une question évidente se pose : que faire maintenant? À ce stade, se regrouper et comprendre notre situation actuelle est essentiel pour façonner les décisions que nous prenons concernant l'état futur de la connectivité numérique dans le domaine des soins de santé.
Une vaste expérience et des données probantes issues de plus de 20 ans de projets de TI en santé dans toutes les provinces sont disponibles. Il nous revient d’exploiter ces connaissances pour éclairer les changements stratégiques et pratiques, et d’appliquer des principes de gestion fondés sur des données probantes alors que nous planifions les prochaines étapes. Le leadership fédéral est essentiel pour appuyer un exercice de planification stratégique à l’échelle nationale et permettre les changements de politiques et de règlements qui lui sont nécessaires. Le gouvernement canadien peut jouer un rôle important dans l’avancement du programme de santé numérique au moyen d’incitatifs et de politiques qui peuvent stimuler des changements nationaux pour combler le déséquilibre numérique et les écarts actuels.
En temps de crise, nous découvrons nos limites et nos capacités. La pandémie actuelle a démontré que le système de santé peut être agile et s’adapter rapidement en cas de besoin. En réponse à la COVID-19, la prestation des soins de santé a changé du jour au lendemain au Canada. Nous avons mis fin à l’inertie et avons fait ce qui était considéré comme impossible avant la pandémie en passant à la prestation de différents types de soins virtuels partout au pays. Les autorités sanitaires provinciales ont rapidement mis en place des codes de tarification pour couvrir les services de santé virtuels. C’était un appel à l’action, et le système de santé et les autorités sanitaires y ont répondu. Toutefois, cette crise a aussi révélé le « talon d’Achille » de notre système de santé, soit les soins de longue durée et aux personnes âgées, qui bénéficieraient grandement de la connectivité numérique.
Il est temps que les soins de santé s’aventurent dans la connectivité numérique. Une réforme pancanadienne qui intègre officiellement les soins virtuels et la connectivité dans la discussion sur l’avenir des soins de santé est méritée. C’est un très long voyage dans le domaine de la santé, mais nous l’avons déjà commencé.
Cet article fait partie du dossier spécial « La connectivité numérique à l’ère de la COVID et au-delà » publié par Options Politiques.
Cet article a d'abord été publié sur Options Politiques et est republié ici sous une licence Creative Commons.
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
Nos étudiants à la maîtrise en gestion des services de santé (MGSS) orientent un débat plus sain avec leur travail final dans le cadre du cours Health Care in Canada (MHA6360). Ce cours, dirigé par la professeure adjointe Agnes Grudniewicz, consiste en un projet intéressant à titre de travail final qui implique la possibilité d’être publié en ligne. Les étudiants devaient préparer un article d’opinion sur un sujet d’intérêt choisi dans le but ultime d’être publié dans Healthy Debate, une revue canadienne en ligne qui vise à fournir de l’information facile à comprendre sur le système de santé.
L’occasion d’avoir un impact au-delà de la salle de classe
La professeure Grudniewicz a dit : « C’était la première fois que je donnais le cours, alors j’ai dû créer un programme à partir de rien. Je voulais faire un travail final où les étudiants pouvaient appliquer les connaissances et les compétences acquises en classe à un sujet qui les intéressait. Je voulais aussi quelque chose qui pourrait aller au-delà de la salle de classe, qui pourrait être utilisé pour améliorer leur CV et les aider dans leur carrière. »
La professeure Grudniewicz a découvert la plateforme en ligne Healthy Debate pour la première fois lors de ses études de doctorat, car leur bureau de rédaction était situé à l’hôpital St. Michael’s de Toronto, où elle effectuait ses recherches.
« L’idée d’inclure Healthy Debate comme plateforme d’apprentissage appliqué m’est venue cet été, tout en planifiant la première prestation en ligne du cours en raison de la pandémie. J’ai simplement décidé de communiquer avec eux. », a-t-elle ajouté. « Ils étaient très enthousiasmés par l’idée, car ça s’alignait avec leur nouvel objectif d’utiliser leur plateforme comme une opportunité d'apprentissage. »
L’expérience d’écrire pour Healthy Debate
Pour ce travail, les étudiants devaient suivre toutes les consignes pour rédiger un article d’opinion tel que décrit sur le site web de Healthy Debate. Les étudiants avaient l’occasion de lire des articles d’opinion déjà publiés sur la plateforme pour comprendre le ton et le style de ce genre d’articles courts.
Allant de 650 à 900 mots, les articles d’opinion sont beaucoup plus difficiles à rédiger que les plus longs documents de recherche habituels, car les idées, le contenu factuel et l’information argumentative doivent être concis. « C’était un exercice difficile puiqu’ils devaient s’adapter au style de Healthy Debate, qui est très différent de la rédaction académique à laquelle ils sont habitués. C’est percutant et court. Les étudiants ont dû réfléchir à des façons d’écrire sur un sujet spécialisé pour un public plus vaste, en utilisant des termes courants et en expliquant des concepts. », a expliqué la professeure Grudniewicz.
Les étudiants ont eu l’occasion de consulter les rédacteurs du Healthy Debate concernant leur sujet et de travailler avec eux afin de soumettre l’article pour publication. Cette consultation et la soumission au Health Debate étaient des éléments facultatifs du projet, mais les étudiant étaient fortement encouragés à profiter de cette fantastique opportunité pour étoffer leurs travaux, car ceux-ci devaient être de qualité suffisante pour être publiés dans Healthy Debate après avoir été notés.
« Le travail pour Healthy Debate a été une excellente expérience d’apprentissage, car nous avons pu choisir un sujet de notre choix sur la santé. Nous étions fiers de partager notre opinion avec un vaste public et de sensibiliser les gens à la santé mentale en cette période de COVID-19 », ont exprimé Mohcene Abdessemed et Sandra Blais-Amyot, étudiants de la maîtrise en système de santé et coauteurs de l’article d’opinion maintenant publié, Pandemic, winter taking toll on Canadians’ mental health. « Nous avons eu l’occasion d’interviewer un professionnel en santé mentale afin de recueillir son point de vue sur la situation actuelle. Nous avons trouvé que la professeure du cours et les rédacteurs du Healthy Debate nous ont énormément aidé avec leurs commentaires constructifs qui ont guidé et renforcé notre article. »
Pour le travail, il était également demandé de créer un balado de 10 minutes où un étudiant discute avec un autre sur le sujet de son article dans Healthy Debate. « Les étudiants ont obtenu d’excellents résultats dans ce volet. Ils m’ont surpris par leur créativité et leur enthousiasme », s’est exclamée la professeure Grudniewicz.
Leçons tirées
« Publier dans Healthy Debate a été une excellente occasion de collaborer avec un collègue et d’ajouter notre expertise à un sujet qui nous passionne tous les deux. Cela nous a permis non seulement d’appliquer ce qu’on avait appris en cours à une question de politique concrète, mais aussi d’utiliser nos antécédents professionnels respectifs pour apporter nos points de vue différents sur la question. », explique Joey Taylor, étudiant à la MGSS et coauteur de It’s time to get moving, Canada.
« Je pense que cela a été une expérience formidable pour ces étudiants car ils ont pu choisir un sujet qui était important pour eux, soit en raison de leur expérience personnelle ou parce qu’un sujet que nous avons couvert en classe a suscité un nouvel intérêt », exprime la professeure Grudniewicz. Elle a conclu : « La MGSS forme nos futurs chefs de file dans le domaine des soins de santé. Dans le cadre de ce projet, je voulais donner à nos étudiants l’occasion de participer à la conversation et de se faire entendre sur des sujets qui leur tiennent beaucoup à cœur. J’espère que la publication de leurs travaux les incitera à continuer de participer activement aux discussions sur les politiques de santé afin d’améliorer nos systèmes de soins de santé. »
Lisez les articles de nos étudiants au MGSS publiés par Healthy Debate :
‘Cure sometimes, treat often, comfort always’: The importance of support networks, par Brent Leonard
Addressing racism in Indigenous health – Moving beyond systemic reassurance, par Amanda Larocque et Maddie Venables
Fighting fire with fire: Managed Alcohol Programs need to be widely implemented, par Steven Parker et Erin Tighe
It’s time to get moving, Canada, par Joey Taylor et Talia Ignacy
CANZUK: A cure for our healthcare challenges?, par Anna Wu et Priyank Tyagi
Pandemic, winter taking toll on Canadians’ mental health, par Mohcene Abdessemed et Sandra Blais-Amyot
- Catégorie : Annonces Telfer
Le MBA francophone de Telfer a été un énorme catalyseur de changement dans la carrière de notre diplômé Mélanie Potvin qui est aujourd’hui, la directrice du projet du Carrefour santé d’Orléan à l’Hôpital Montfort.
Ayant fait ses études au baccalauréat en physiothérapie à l’université d’Ottawa, Mélanie a débutée sa carrière dans le système de la santé. Après plusieurs années de services cliniques à l'Hôpital Montfort et dans la communauté d’Ottawa, elle a décroché un poste en santé et sécurité au travail. Dans ce poste, non seulement Mélanie a-t-elle été exposé à la sphère administrative du systèm de santé, mais cela a développé en elle un intérêt qui l’a pousser à vouloir en connaître d’avantage sur le monde de la gestion. C’est là qu’elle a décidé qu’un MBA était ce qui lui fallait pour accélérer sa carrière.
Lors de son application, Mélanie fut contacté par l’École de Gestion Telfer, afin de sonder son intérêt pour suivre l'entièreté de son MBA en français. La possibilité d’obtenir des bourses spécifiques à ce programme, mais surtout d’utiliser sa langue maternelle ont grandement charmés Mélanie, qui a sauté sur l’occasion de poursuivre un diplôme d’étude supérieures en français.
Après avoir travaillé dans le système de santé, Mélanie à appris, grâce au MBA de Telfer, conjointement avec ses cours du MSSG (Maîtrise en Gestion des services de santé) comment travailler sur le système même et les divers défis qu’il représente. Ses expériences éducatives et pratiques lui ont donc permis d’acquérir les compétence nécessaire en gestion de projets complexes.
Au delà de la gestion de projet, Mélanie a aussi développé ses habiletés en présentations orales, leadership, ressources humaines et autres outils de gestion importants dans ses nouvelles fonctions.
Mélanie peut maintenant dire qu’elle à ce qu’il faut pour créer un impact au travail et dans sa vie quotidienne.
En savoir plus sur le programme de MBA Telfer.
- Catégorie : Actualités
La prochaine activité des Ponts de l’entrepreneuriat aura lieu le 9 avril prochain. Un conférencier d’honneur y prendra la parole et on y annoncera la cohorte du Garage Démarrage pour 2019. Cette année, Corey Ellis, cofondateur et chef de la direction de The Growcer Inc. et un ancien du Garage Démarrage, sera ce conférencier. Cette activité se tiendra dans la Salle Desmarais 12102, de 17 h 30 à 19 h.
M. Ellis parlera de son expérience alors qu’il lançait The Growcer Inc., ainsi que de la croissance de l’entreprise jusqu’à ce qu’elle connaisse le succès actuel. M. Ellis et Alida Burke, cofondatrice de l’entreprise et sa compagne de classe à Tefler, ont remarqué l’absence de disponibilité de fruits et légumes frais produits localement dans le Nord canadien. Ils ont vu le besoin de réduire le coût élevé que devaient payer, à cause de cette lacune, les habitants du Nord qui ne cherchaient qu’à pouvoir consommer des aliments sains. Ils ont conçu un moyen par lequel les Canadiens auraient un accès durable à des aliments frais à coût raisonnable. Cela les a menés à créer leurs systèmes de culture autonome.
The Growcer est une entreprise sociale qui permet aux régions éloignées du Canada de faire la culture locale de fruits et de légumes à l’aide de systèmes hydroponiques modulaires. Les systèmes de Growcer sont expressément conçus pour l’exploitation en région arctique. Ils permettent d’assurer localement une production constante de fruits et de légumes frais à prix abordable alors que la température extérieure peut atteindre -52 °C. Ils offrent aussi un service continu qui permet aux entrepreneurs locaux de se porter propriétaires de leur propre système et de l’exploiter. Enfin, ils fournissent de plus un appui additionnel aux communautés pour y favoriser une meilleure alimentation.
Le Garage Démarrage est une initiative du Carrefour de l’entrepreneuriat de l’Université d’Ottawa, conçue pour favoriser et appuyer l’entrepreneuriat chez les jeunes dans la région d’Ottawa. Ce programme offre aux entreprises dirigées par des jeunes l’occasion d’accélérer leurs affaires en s’y consacrant pleinement pendant quatre mois de l’été. Le Garage Démarrage fournit quatre outils essentiels à chaque société participante : des liquidités, des locaux administratifs, du mentorat et du soutien. Ce programme est rendu possible grâce à l’appui généreux de l’Université d’Ottawa, la Banque de Montréal, Logan Katz LLP, et Gowling WLG.
Sous-catégories
La voix des étudiants
L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez