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Anie Rouleau (B.Com. 1992) est la fondatrice et PDG de l’entreprise durable à propriété féminine certifiée BCorp The Unscented Company. Cette année, Telfer souligne le leadership et le parcours fructueux de Mme Rouleau en tant qu’entrepreneure durable en lui remettant la médaille R. Trudeau.
Attribuée pour la première fois en 1989, la médaille R. Trudeau est la plus prestigieuse distinction de ce genre accordée par l’École de gestion Telfer. Elle été instaurée en l’honneur du révérend père Roland Trudeau, directeur du Département de commerce de l’Université d’Ottawa de 1950 à 1965, pour récompenser le leadership et le sens de l’initiative des diplômées et diplômés d’exception, ainsi que leurs contributions au monde des affaires, à la collectivité et à leur alma mater. Voilà qui résume bien notre relation de longue date avec Anie Rouleau.
Mme Rouleau est un exemple exceptionnel et inspirant pour les membres de la communauté étudiante et diplômée du baccalauréat en sciences commerciales. Son parcours illustre parfaitement ce qu’une leader forte et une dirigeante canadienne extraordinaire peut accomplir à la tête d’une entreprise durable à propriété féminine.
Influencée par des valeurs familiales
L’entrepreneuriat occupe une place importante dans la vie d’Anie Rouleau depuis son plus jeune âge. « Un jour tu auras ta propre entreprise », disait son père à la fillette de huit ans, assise à la table pour le repas.
Le fait d’être élevée dans une famille d’entrepreneurs lui a appris très tôt qu’elle devait avoir confiance en elle : « À l’époque, les femmes ne jouissaient pas du même accès aux ressources que les hommes, et mon père en était conscient. Il a fait en sorte de forger mon caractère pour que je puisse faire face à cette situation. »
En 1992, elle obtient son baccalauréat en sciences commerciales de l’École de gestion Telfer et se joint à l’entreprise familiale, Hydrocom International. Elle occupe ensuite des postes prestigieux au sein de l’entreprise Maclean Power Systems et de la Société de Gestion du Commensal jusqu’en 2011.
À l’âge de 42 ans, Anie Rouleau fonde Baleco/The Unscented Company, s’engageant ainsi sur les traces de ses parents. La décision de faire le saut est le fruit de plusieurs décennies à fréquenter le monde des affaires : « L’entrepreneuriat a toujours occupé mon esprit en grandissant et durant mes années d’études. C’est à Telfer que j’ai suivi mes premiers cours sur l’entrepreneuriat, et que j’ai participé à des compétitions comme les Jeux du Commerce. »
Ses valeurs familiales ont aussi servi de base à son parcours : « Ma mère et mon père étaient des entrepreneurs, et j’ai vu de mes propres yeux qu’il était possible de réussir et de faire vivre sa famille. Pour ma part, en tant que femme et mère de jeunes enfants, je me suis rendu compte que ma vie pouvait être plus équilibrée comme entrepreneure. »
Prendre le risque de l’entrepreneuriat durable
Selon Anie Rouleau, l’entrepreneuriat s’inscrit dans un processus cumulatif : il arrive un moment où quelque chose vous pousse à vous lancer. Une personne qui choisit cette voie doit être à l’aise avec l’échec et capable de l’accepter. Elle nous invite à accepter les refus et à ne pas nous offusquer de nous faire dire « non ». À son avis, c’est peut-être la capacité à prendre des risques, notamment financiers, qui compte le plus.
On peut dire sans se tromper que le risque a été payant pour elle! En 2021, The Unscented Company a été classée parmi les entreprises les plus florissantes du Canada par The Globe and Mail, affichant une progression de 526 % de ses recettes en trois ans, lesquelles se situaient entre 5 et 10 millions de dollars en 2020. En 2019, après son passage à l’émission de CBC Dragon’s Den, Canadian Tire a annoncé l’introduction des produits durables de l’entreprise The Unscented Company dans ses 500 établissements répartis dans tout le pays. « J’ai misé sur le bon cheval il y a dix ans », de commenter Anie Rouleau.
L’importance de l’éducation, de l’instruction et des valeurs
La contribution d’Anie Rouleau au monde des affaires et sa réussite professionnelle ne sont pas le fruit du hasard. Selon elle, les connaissances qu’elle a acquises pendant son baccalauréat en sciences commerciales à l’École de gestion Telfer l’ont aidée à mettre sur pied une entreprise fructueuse. Elle affirme avec certitude : « Il n’y a aucun doute dans mon esprit. J’aime l’École Telfer; j’aime que le personnel enseignant et de direction soit accessible. Encore aujourd’hui, je suis en contact avec le doyen, et j’ai un fort sentiment d’appartenance. Pour moi, du côté francophone, c’était comme fréquenter une plus petite université. Aujourd’hui, en tant qu’entrepreneure, je suis très reconnaissante d’avoir étudié dans un programme comme celui-là, qui offrait des cours en marketing et aussi en ressources humaines. Je suis chanceuse d’avoir mis en pratique ce que j’ai étudié, et ma formation a certainement contribué à me préparer à ma carrière. »
C’est cet engagement indéfectible envers la durabilité qui distingue Anie Rouleau et son entreprise. Convaincue que tout le monde au sein de l’entreprise a un rôle à jouer en matière d’entrepreneuriat durable, Mme Rouleau a obtenu la certification BCorp. Très convoitée, cette désignation met en relief l’impact social et environnemental de l’entreprise, et vient raffermir ses valeurs fondamentales.
Défis et occasions
Dans un contexte économique incertain, les gens d’affaires ont l’occasion de montrer leur engagement indéfectible envers les valeurs qui les animent par le biais de l’entrepreneuriat durable. Avec l’inflation et la hausse des prix, il est tentant d’opter pour la voie de la facilité. Ce n’est pas le cas d’Anie Rouleau : « Lorsque le marché se transforme, il ne faut pas tout arrêter; il faut rééquilibrer les choses. C’est dans notre nature; notre entreprise est impliquée dans la collectivité. Les valeurs sont mises à l’épreuve lorsque les temps sont durs, mais y renoncer n’est pas envisageable. Il faut simplement faire ce qui est juste. Se soutenir mutuellement sur le marché, et faire ce qu’il faut pour s’en sortir ensemble. »
Well-Deserved Recognition
« Si je réussis à influencer une personne au quotidien, alors c’est mission accomplie », de déclarer avec passion la récipiendaire de la médaille R. Trudeau en réfléchissant à la récompense qui lui est attribuée. Elle espère que son leadership et son esprit d’entreprise en inspireront d’autres, particulièrement des femmes, à franchir le pas.
« J’ai réussi et c’est un peu comme la soirée des Oscars, je n’arrive pas à y croire », dit-elle en souriant.
Apprenez-en davantage sur Anie Rouleau et son engagement indéfectible envers la conception écologique dans notre vidéo intitulée L’impact d’Unscented Co : Anie Rouleau et son empire écoresponsable.
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Les résultats d’une nouvelle étude réalisée par la professeure de l’École de gestion Telfer Darlene Himick tendent à montrer que la lutte aux changements climatiques ne peut être menée sans la pression du public sur le système financier. Malgré l’importance du dialogue, le diplômé de Telfer Sean Sirois (B.Com. 1983, CFA, ICD.D, RIPC) est toutefois d’avis qu’il faut surtout prendre des mesures concrètes dès maintenant. Nous nous sommes entretenus avec M. Sirois au sujet des nouvelles recherches et pratiques, du désinvestissement sélectif à l’investissement responsable, et avons cerné certaines transformations majeures nécessaires pour augmenter la durabilité de notre système financier.
Définir l’investissement durable : une tâche complexe, mais essentielle
Dans le domaine de l’investissement, de nombreux novices se tournent vers le soi-disant « investissement durable », espérant ainsi contribuer à réduire les émissions de carbone et à résoudre la crise climatique. Pour Sean Sirois, diplômé de l’École de gestion Telfer, qui a longuement œuvré dans le secteur des marchés financiers au sein de grandes sociétés, telles que Valeurs mobilières TD, J.P. Morgan et la Deutsche Bank, et qui est maintenant conseiller principal chez KingsRock, une société de conseil stratégique mondiale, dans bien des cas, il ne s’agit pas d’un investissement durable.
On leur laisse croire qu’ils achètent des fonds durables ou responsables, mais l’incidence réelle de leur action est minime. « Par l’écoblanchiment du système économique, Wall Street ne fait que retarder l’adoption de mesures globales qui se font de plus en plus pressantes », affirme Sean Sirois, également fondateur de Demeter Advisors Inc., qui offre des conseils en matière de durabilité.
L’investissement durable, ou responsable, est un concept récent, et il n’en existe pas de définition universelle. Les organismes de réglementation nationaux et provinciaux, et d’autres organisations, notamment le Chartered Financial Analyst Institute, doivent préciser ce qui peut être qualifié de « fonds verts » et quels sont les autres types d’investissements durables, en tenant compte des questions sociales, environnementales et liées à la gouvernance. M. Sirois espère que les capitaux pourront ainsi être orientés « vers les bons secteurs et pour les bonnes raisons », et que les organismes de réglementation seront plus à même de décourager l’écoblanchiment et de responsabiliser les entreprises.
De nombreuses organisations ont d’ailleurs établi des modèles d’investissement responsable. Les Principes pour l’investissement responsable (PRI), une initiative lancée par l’ONU, énoncent par exemple six lignes directrices reconnues mondialement pour faciliter l’instauration de pratiques d’investissement responsable et faire valoir publiquement son engagement en ce sens. À ce jour, plus de 2 500 entreprises, organismes et particuliers ont adhéré aux PRI, pour une somme de quelque 121 billions de dollars américains.
Le poids de la pression publique dans le système financier
Le mouvement de désinvestissement de l’industrie pétrolière et gazière fait partie des nombreuses initiatives environnementales qui poussent le système financier à s’écologiser. À ce jour, 1 300 entreprises et organismes totalisant des investissements de plus de 14 billions de dollars américains se sont engagés en faveur du désinvestissement des combustibles fossiles.
La pression exercée par ces groupes publics pourrait entraîner une réduction des capitaux investis dans ces titres, mais M. Sirois, qui collabore également auprès d’une entreprise innovante du Royaume-Uni proposant un substitut écologique aux matières plastiques à usage unique destiné au commerce électronique, de même qu’avec une société de Singagour dont les innovations techniques permettent d’améliorer l’efficience et l’efficacité du transport par conteneurs, rappelle que l’effet de certaines de ces actions sur le système financier pourrait être limité.
L’engagement à désinvestir de l’industrie pétrolière et gazière est relativement faible : le capital flottant sur les marchés financiers et publics mondiaux étant estimé à plus de 230 billions de dollars américains d’actifs à investir. Or, les actions du pétrole, du gaz, du charbon et de l’énergie ne représentent que 3 % du total des actifs des marchés financiers. « Nous devons également avoir à l’esprit que […] d’autres entreprises ou investisseurs seront prêts à acquérir des actifs pétroliers et gaziers à un prix inférieur, auquel cas les activités à émissions de gaz nocifs vont se poursuivre », ajoute M. Sirois.
Orienter les capitaux vers des secteurs prometteurs
M. Sirois conseille aux gens d’investir dans des secteurs qui leur permettront de réduire les émissions de carbone. « L’un des domaines de pointe à cet égard est celui des énergies renouvelables. » D’après la liste des engagements financiers dans les énergies renouvelables de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le marché mondial de ce secteur a généré des revenus de 700 milliards de dollars américains en 2020. Ce secteur offre des occasions d’investissement : « Dans un marché en croissance, votre investissement pourrait être plus rentable que dans un secteur en déclin », souligne Sean Sirois.
Le soutien de l’efficacité énergétique, de l’électrification, des infrastructures et d’autres domaines du même acabit nécessitera un investissement massif totalisant 110 billions de dollars américains, selon un rapport de l’IRENA sur les besoins d’investissement publié en 2020. « Il nous faut dès maintenant une réorientation majeure des capitaux pour être en mesure d’atteindre certains objectifs internationaux de développement durable et d’assainir l’environnement pour les générations futures », estime M. Sirois.
Des progrès accomplis, mais encore bien du chemin à faire
Au Canada, les particuliers investisseurs sont de plus en plus nombreux à miser sur des fonds et des produits qui soutiennent l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la purification de l’eau et d’autres initiatives connexes. Les grands régimes de retraite du secteur public s’efforcent aussi de réduire la part des émissions de carbone dans leurs portefeuilles, et certains donnent à leurs gestionnaires d’actifs des directives précises en matière d’investissement responsable. M. Sirois évoque l’appel à l’action de l’Association pour l’investissement responsable : « L’Association a récemment appelé ses membres à s’engager à prendre des mesures qui pourront nous aider à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. »
En dépit d’un progrès certain, Sean Sirois croit qu’une transformation plus étendue doit se produire pour que le Canada puisse atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. « La pandémie de COVID-19 nous aura appris l’importance d’écouter les scientifiques. Et nous devons aussi encourager nos leaders politiques à mettre en place des normes et des règlements qui imposeront un véritable changement », ajoute-t-il. En outre, l’établissement d’un dialogue ouvert est primordial. « Il s’agit notamment de comprendre les points de vue des autres et de communiquer les moyens que nous prenons pour atteindre nos objectifs », poursuit M. Sirois.
Efforts de l’École de gestion Telfer pour un développement durable
Les programmes et travaux de recherche de l’École de gestion Telfer portant sur l’investissement responsable peuvent aider les gestionnaires financiers, les décisionnaires et les entreprises à soutenir un avenir plus vert pour la population canadienne.
- Le Programme sur les marchés financiers de Telfer est un programme de perfectionnement échelonné sur deux ans destiné aux étudiants qui souhaitent acquérir des connaissances sur les marchés financiers. Il combine apprentissage pratique en finance, mentorat, réseautage et gestion d’un véritable portefeuille de placements.
Sean Sirois, qui est membre du conseil consultatif du Programme, en explique la nouvelle orientation. « Nous sommes en train de réorganiser le Fonds de capital de l’École de gestion Telfer pour en faire un programme de formation qui tient compte des facteurs sociaux, environnementaux et de gouvernance, et qui se concentre sur l’investissement de capitaux dans les entreprises qui favoriseront la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. »
- L’un des pôles stratégiques d’impact de l’École de gestion Telfer regroupe la mondialisation, la gouvernance et le développement durable. Les chercheuses et chercheurs font évoluer notre compréhension du rôle et de l’incidence des organisations sur la durabilité sociale, économique et environnementale au Canada et ailleurs dans le monde.
Parmi ces scientifiques figure la professeure Darlene Himick. Les récents travaux de recherche de Himick portent sur l’effet de la pression populaire sur le désinvestissement de l’industrie pétrolière et gazière par les fonds publics. Selon Sirois, « les gouvernements doivent changer les règles du jeu afin d’inciter l’industrie à revoir ses pratiques et les investisseurs à placer leurs capitaux dans des secteurs qui favoriseront la création d’un avenir durable ».
Par Lidiane Cunha
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Principles for Responsible Management Education (PRME) est une initiative soutenue par l’ONU dont la mission est de transformer la formation en gestion, la recherche et le leadership de l’éducation intellectuelle à l’échelle mondiale en fournissant le programme PRME, en développant des communautés d’apprentissage et en promouvant la sensibilisation aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.
En 2020, l’École de gestion Telfer a rejoint plus de 800 grandes écoles de commerce du monde entier qui se sont engagées à bâtir un avenir plus durable, en mettant en œuvre les six principes et en s’efforçant d’atteindre les ODD.
Ultimement, la vision du PRME est de faire en sorte que les objectifs de développement durable des Nations Unies soient atteints grâce à une éducation en gestion responsable. Les six principes du PRME sont fondés sur des valeurs reconnues internationalement par les États membres des Nations unies et fournissent un cadre d’engagement permettant aux établissements d’enseignement supérieur d’intégrer la responsabilité et la durabilité dans les pratiques en éducation, en recherche et sur le campus grâce à un processus d’amélioration continue. Les établissements d’enseignement supérieur qui deviennent signataires du PRME prennent un engagement public à l’égard de la création du savoir et de l’éducation qui soutient et forme des dirigeants capables de gérer les défis complexes auxquels font face les entreprises et la société au XXIe siècle. Le PRME est une plateforme multi-acteurs dotée d’un réseau dynamique de communautés d’apprentissage locales et mondiales, y compris des groupes de travail thématiques et des sections régionales, qui collaborent sur des projets et des événements. Depuis son lancement officiel en 2007 par Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies de l’époque, l’initiative PRME compte maintenant plus de 800 écoles de commerce de premier plan dans plus de 80 pays à travers le monde.
En tant que signataire du PRME, Telfer s’engage à investir dans l’avenir de notre monde et à faire tout ce qui est en son pouvoir pour garantir la pérennité de la planète. Figurant au sein du pôle stratégique d’impact sur la mondialisation, la gouvernance et le développement durable, l’Institut pour le développement durable en entreprise de Telfer place la durabilité au centre de la prise de décision, influençant une nouvelle ère de la pensée commerciale.
La planification stratégique axée sur la durabilité, les pratiques commerciales renouvelables et les valeurs plus écologiques ont un impact positif sur notre environnement mondial et nous permettent de bâtir un meilleur Canada. Afin d'établir des bases solides pour notre avenir, il faut complètement repenser et réorienter les pratiques d’affaires à la base de notre économie. Si les entreprises canadiennes investissent dans des technologies et des pratiques qui favorisent une économie écoresponsable, il sera possible, au fil du temps, de progresser vers un monde durable.
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Chantal Butler (B.Com. 1994) croit qu’il faut profiter de l’engouement pour la durabilité dans le secteur du commerce de détail alimentaire et prendre les mesures qui s’imposent au sein des chaînes d’approvisionnement. Mme Butler est vice-présidente des ventes et directrice générale de Loblaw Business, une filiale de Weston Foods. Elle collabore avec plusieurs de ses clients et clientes qui cherchent à influencer le secteur du commerce de détail alimentaire afin de le rendre plus durable. Comment les chaînes d’approvisionnement du commerce de détail alimentaire peuvent-elles contribuer à la création d’un monde plus vert et quels sont les principaux obstacles au verdissement de ce secteur? Nous nous sommes entretenus avec Chantal Butler pour en apprendre davantage sur les changements positifs qui s’annoncent.
Changements à l’horizon
Partout dans le monde, de plus en plus d’entreprises sont déterminées à réduire leur empreinte carbone et à créer une société meilleure. Or, pour entraîner de véritables changements en matière de durabilité, les mesures qu’elles prennent doivent à même leurs chaînes d’approvisionnement. Une étude menée par Sara Hajmohammad, professeure à l’École de gestion Telfer, suggère que les entreprises peuvent apporter des améliorations stratégiques à l’échelle sectorielle en orientant et transformant les pratiques et comportements de leurs fournisseurs sur les plans social et environnemental.
Chantal Butler déborde d’optimisme à ce sujet. Selon elle, le secteur du commerce de détail alimentaire peut jouer un rôle d’avant-garde en intégrant des pratiques durables à même ses chaînes d’approvisionnement. « Les choses ont beaucoup progressé dans le secteur depuis dix ans, et je crois vraiment que ce n’est que le début. »
Alors que les gens prennent davantage conscience des impacts environnementaux de leur consommation et tentent de trouver des produits plus verts, nombreux sont les détaillants alimentaires qui voient plus loin, non seulement en adoptant des pratiques durables à l’interne, mais en encourageant leurs fournisseurs à faire de même. Mme Butler explique « que les entreprises ont actuellement une occasion en or d’influencer à long terme toute la chaîne d’approvisionnement ».
La taille importe
Les géants du commerce de détail alimentaire collaborent avec de multiples fournisseurs de produits de base, notamment les aliments crus et les emballages. Selon Chantal Butler, lorsque d’importantes entreprises comme Weston Foods se fixent des objectifs de durabilité, elles peuvent influencer leurs fournisseurs. « Si certains fournisseurs ne contribuent pas activement à la réalisation de ces objectifs, nous en trouvons d’autres qui partagent notre vision », ajoute-t-elle.
L’union fait la force
Dans son étude, la professeure Hajmohammad soutient que si les entreprises d’un même secteur élaborent des stratégies communes pour influencer leurs fournisseurs, elles ont plus de chances de forcer ces derniers à adopter des mesures durables dans l’ensemble du secteur. Chantal Butler est d’accord avec ce point de vue. En effet, l’union est un vecteur efficace de changement au sein d’un secteur : « Les principales entreprises de commerce de détail alimentaire sont peut-être en concurrence les unes avec les autres, mais si elles se mettent toutes à exiger les mêmes normes en matière de durabilité, forçant leurs fournisseurs à s’ajuster et à répondre à leurs demandes, elles peuvent provoquer un véritable changement. »
Des alliances se sont d’ailleurs formées entre les géants du secteur afin d’encourager les fournisseurs à verdir leurs pratiques, en particulier en ce qui concerne l’emballage. « Les grandes comme les petites entreprises s’unissent pour contraindre les fournisseurs à s’approvisionner en plastique recyclable ou à éliminer certains types de produits dans leurs matières plastiques », affirme Chantal Butler.
Défis
Si la taille et la puissance d’une entreprise peuvent jouer en sa faveur au moment d’influencer sa chaîne d’approvisionnement, elles peuvent également compliquer l’innovation. Selon Chantal Butler, les grandes entreprises ont souvent de la difficulté à innover ou à implanter des changements à grande échelle qui touchent plusieurs aspects de leur portefeuille d’activités.
Or, elles devront innover davantage si elles veulent se donner de nouveaux objectifs et répondre aux attentes des consommateurs et consommatrices, dont la prochaine génération pourrait, par exemple, ne chercher à acheter que des produits provenant d’entreprises à l’approche « zéro déchet ».
Bien que l’importance de la durabilité soit largement admise de nos jours, il n’est ni simple ni rapide de transformer une chaîne d’approvisionnement. « Certains fournisseurs ont tendance à sélectionner quelles idées ils veulent adopter, certains autres sont prêts à innover avec vous, alors que d’autres s’inquiètent de la façon d’y arriver », explique-t-elle, ajoutant que les questions d’argent peuvent parfois entraver les démarches d’entreprises souhaitant devenir plus vertes.
Les politiques de durabilité peuvent, au bout du compte, augmenter les dépenses pour tout le monde. Les entreprises doivent donc faire pression pour que les gouvernements mettent en place des politiques appropriées et des mesures d’allègement fiscal. Autrement, les consommateurs et consommatrices risquent de devoir assumer les coûts supplémentaires : « Même si les organisations s’efforcent d’absorber le plus possible ces coûts, les prix risquent d’augmenter. »
Weston Foods, moteur de changement
Depuis deux ans, Chantal Butler met en œuvre le plan de durabilité décennal dont Weston Foods s’est doté. Comme l’emballage est une des préoccupations principales des consommateurs et consommatrices, l’entreprise en a fait une de ses priorités clés. « De nos jours, les gens veulent éliminer et remplacer autant que possible les plastiques très toxiques. »
En vue d’atteindre ses objectifs de durabilité et de réduire les répercussions environnementales des emballages, Weston Foods s’est associée à des fournisseurs afin de s’approvisionner de manière plus durable. Par exemple, l’entreprise élabore actuellement avec un de ses clients un projet pilote visant à évaluer si les emballages réutilisables ont leur place dans le domaine des produits emballés, alimentaires ou non.
Conseils aux entreprises en quête de vert
Selon Chantal Butler, la durabilité n’est pas l’apanage des grandes entreprises; les petites et moyennes entreprises (PME) ont aussi un rôle à jouer dans la transformation de la chaîne d’approvisionnement. Voici ses conseils aux PME qui souhaitent devenir plus durables :
- Toutes les grandes organisations possèdent maintenant des stratégies de durabilité et de responsabilité sociale, qu’elles publient et dont elles suivent la progression. Examinez ce qu’elles font et adoptez les pratiques qui correspondent à votre modèle d’affaires.
- Les plus petites entreprises disposent parfois d’une plus grande flexibilité et peuvent essayer des propositions durables plus créatives ou plus ambitieuses. Mettez à profit la taille de votre entreprise pour innover davantage et aller plus loin que ne le peuvent les plus grands joueurs.
Peu importe leur taille, les entreprises de tous les secteurs peuvent contribuer au développement d’un Canada plus vert et d’un avenir meilleur. En tant que mère, Chantal Butler sait à quel point il est important de mettre de l’avant la durabilité de l’environnement : « À quoi ressemblera le monde de nos enfants, et celui de leurs enfants, si, collectivement, nous ne nous occupons pas maintenant de ces problématiques? »
Chantal Butler (B.Com. 1994), Vice-présidente des ventes, Les Compagnies Loblaw Limitée
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Par Dorra Jlouli, Ing, Agr, MBA
Professeure à temps partiel à l'École de gestion Telfer, uOttawa
L'innovation ne se limite pas uniquement à la création de nouveaux produits ou services, mais surtout dans notre façon d'enseigner « des cerveaux verts », leaders de la prochaine génération!
Je suis heureuse que mes élèves aient apprécié la simulation World Climate en novembre, une belle réussite! Nous innovons à l'École de gestion Telfer de l’Université d'Ottawa en utilisant des outils interactifs pour enseigner à nos étudiants des sujets complexes grâce à des simulations simples.
Certes, le changement climatique est une affaire de tous. Ceci étant dit, comment « démystifier » le système climatique complexe, dans notre environnement actuel virtuel d'apprentissage en ligne? Les simulations innovantes telles que En-Roads et World Climate, en sont la solution par excellence!
Au cours de ma dernière classe du cours Leadership, stratégie et durabilité, pour les étudiants de 4e année en management, ils ont eu la chance mémorable d'avoir joué un jeu de rôle où ils épousent « la casquette » des diplomates lors d'un sommet virtuel urgent de l'ONU sur le climat. Après avoir joué à la simulation World Climate le mois dernier (C Road Simulation), en se concentrant sur l'élaboration d'une stratégie pour définir quand et dans quelle mesure les nations doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour atteindre les objectifs climatiques internationaux (réduire l'augmentation de la temperature du globe à moins de 2 degrés Celsius d’ici 2100), cette semaine les étudiants ont appris comment il est possible d'atteindre cet objectif en jouant à la simulation En-Roads. Ils ont appris comment des secteurs d'activité comme l'approvisionnement en énergie, l'utilisation de l'énergie et l'utilisation des terres affectent le changement climatique.
Je crois au pouvoir de l’apprentissage par l'action. La simulation En-Roads est un outil interactif efficace pour engager mes étudiants par l'action à expérimenter ce que nous entendons quand on parle de l'interconnectivité dans le « système climatique ».
Dans un atelier de 3 heures, les étudiants ont l'opportunité de voir ce qui se passe dans le monde et comment chaque action est importante pour contribuer à réduire les problèmes de changement climatique afin d'atteindre l'objectif ultime de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Paris.
Les étudiants étaient divisés en six équipes représentant différentes parties prenantes mondiales des entreprises, des gouvernements et de la société civile qui peuvent influencer les solutions climatiques : énergie propre, énergie conventionnelle, industrie et commerce, terre, agriculture et foresterie, gouvernements mondiaux et les faucons de la justice climatique. Leurs décisions sont analysées en temps réel avec le simulateur En-Roads pour déterminer leurs effets sur le climat.
Chaque équipe a été invitée à présenter son scénario du point de vue de son rôle de partie prenante et à donner les arguments au public, où le secrétaire général de l'ONU prend des notes et anime le débat.
Tout en utilisant des modes interactifs, comme la simulation En-Roads et la simulation World Climate, il est plus facile d'expliquer aux « étudiants en commerce » qui n'ont pas de formation scientifique en système climatique et environnement, les problèmes environnementaux de théorie complexe comme le système climatique.
En agissant, les étudiants comprennent non seulement la corrélation entre les différents facteurs du système climatique mais aussi, ils deviennent des « ambassadeurs du climat » avec la conviction qu'il n'est pas trop tard pour résoudre les problèmes du changement climatique si chaque partie prenante contribue à l'effort mondial pour atteindre notre objectif commun.
Visionnez la présentation dans son intégralité pour en apprendre plus.
Un grand merci à Climate interactive et à MIT Sloan pour leur fabuleux efforts investis pour mettre à notre disposition des outils si innovants.
#EnROADS #ClimateAction
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« Tous les ans, plus de 300 millions de tonnes de plastique sont produites mondialement et seulement 9 % sont recyclées. », dévoile Carter Barrett dans la vidéo soumise par l’équipe d’Enactus uOttawa lors des régionaux. Après avoir remporté trois des quatre titres en jeu lors du concour régional d’Enactus du Canada central, l’équipe a pu participer au concours national.
L’équipe d’Enactus de l’Université d’Ottawa a remporté la deuxième place au concours national 2020 avec leurs projets d’éliminer les déchets en plastique et de créer des entreprises durables qui utilisent l’abondance du plastique à travers le monde de façon écologique. Ils ont affronté 47 équipes des quatre coins du pays, mettant en avant l’impact qu’ils ont créé avec leurs projets d’entrepreneuriat durable et innovant cette année.
Lors de la toute première édition virtuelle du concours national, l’équipe de l’uOttawa a également reçu les prix suivants :
- Prix du meilleur projet pour Poly et Projet F.L.Y. (projet de santé mentale et de bien-être)
- Gagnant national du Youth Empowerment Challenge (Poly et Evolve Eyewear)
- Deuxième place au concours National Entrepreneurship Competition
- Finaliste national du Entrepreneurship Challenge (Poly)
Chaque membre de l’équipe a également reçu une subvention de 2 000 $ pour 3 des 4 nouvelles idées soumises.
Que fait Poly pour lutter contre les déchets mondiaux?
Poly est une entreprise sociale qui vise à lutter contre les conséquences environnementales massives des déchets plastiques grâce à la fabrication de machines à petite échelle qui peuvent faire fondre le plastique et le mouler en nouveaux produits. Le plastique est d’abord nettoyé, puis déchiqueté, fondu et moulé par les machines de Poly. On peut créer toute sorte de choses, comme des meubles sur mesure, des fournitures scolaires, des ustensiles de cuisine, et même des matériaux de revêtement comme des tuiles.
Ils ont réussi à réduire la quantité de déchets en plastique en collaborant avec des organisations comme Lush et Old Navy pour donner une seconde vie aux articles en plastique comme des cintres qu’ils auraient normalement jetés. Ces produits recyclés sont ensuite achetés par des particuliers, des propriétaires d’entreprises, des sociétés et des municipalités. Certaines entreprises ont même fait de leur partenariat avec Poly une extension d’un modèle commercial existant.
Enactus prévoit actuellement de lancer huit systèmes par an à travers le monde. L’entreprise possède déjà un atelier Poly à Ottawa et ont étendu leurs activités à d’autres régions comme Saint John au Nouveau-Brunswick, Aamjiwnaang First Nation en Ontario, Iqaluit au Nunavut et Malone dans l’état de New York. L’équipe de Poly travaille en étroite collaboration avec les opérateurs du système pour s’assurer qu’ils font de leur entreprise Poly une réussite.
Evolve Eyewear encourage les pratiques écologiques
Evolve Eyewear est une entreprise sociale innovante qui fabrique des lunettes écologiques en utilisant à 100 % du plastique recyclé localement à l’aide des machines Poly qui transforment le plastique en lunettes. Le projet incite les gens à acheter de manière plus durable et à avoir un mode de vie plus respectueux de l’environnement. Grâce à cette entreprise, l’équipe d’Enactus a créé des possibilités d’emploi pour les Canadiens, notamment en engageant 12 personnes avec un handicap pour les aider à transformer leur plastique et 4 jeunes à risque pour gérer les machines et pour fabriquer les montures.
Le projet F.L.Y. offre des compétences entrepreneuriales aux jeunes
Le projet F.L.Y. est un programme qui vise à responsabiliser et à guider les jeunes grâce à des ateliers pratiques où ils peuvent acquérir des compétences concrètes. L’équipe organise un concours annuel à la fin de l’année, le Perfect Pitch. C’est un concours bilingue pour les élèves du secondaire qui présente les fonctions essentielles des entreprises en mettant l’accent sur l’entrepreneuriat, la créativité et l’initiative. Les élèves qui participent à la compétition ont ensuite la possibilité d’assister à la Conférence Legacy organisée par Enactus uOttawa.
Une autre excellente année
L’équipe a généré plus de 80 000 $ cette année, et a pu épargner plus de 150 000 bouteilles d’eau, soit la valeur des déchets en plastique.
« Je suis très fier de tout le travail que notre équipe a accompli tout au long de l’année afin de faire d’Ottawa et du Canada un endroit meilleur grâce à un impact durable », a exprimé Parker Selman, le président d’Enactus uOttawa.
« Malgré les temps difficiles et le recours à un concours virtuel, nous avons pu présenter nos projets innovants et être reconnus à l’échelle nationale en tant qu’équipe de haut niveau dans le réseau Enactus. », ajoute-t-il.
Félicitations à l’équipe d’Enactus de l’Université d’Ottawa pour une autre année très réussie et pour votre travail incroyable sur vos entreprises durables et innovantes de premier plan!
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Le monde des affaires a besoin d’un monde, et ça, c’est ce qu’a compris l’entrepreneure diplômée du programme B.Com. de Telfer, Anie Rouleau, lorsqu’elle a décidé de se lancer en affaires avec son entreprise écoresponsable et certifié B Corp, The Unscented Company. (TUC).
Bien plus qu’une simple compagnie de produits corporels et ménagers sans fragrance, TUC tente de redéfinir le concept même de la propreté en misant sur l’innovation et l’écoconception.
Pour Anie, le développement durable est non seulement une valeur fondamentale, c’est dans l’ADN même d’Unscented Co. En partant de la recherche et développement, à l’emballage minimaliste, recyclable et sans plastique, aux stations de remplissage chez des partenaires locaux, jusqu’au mobilier même de ses bureaux conçu à partir de matériaux recyclés, chaque décision est guidée par cette philosophie écoresponsable d’entreprise.
Sa redéfinition novatrice du modèle de consommation n'a pas été un succès immédiat, mais sa patience et ses fortes convictions auront finalement porté fruit dans un marché ou jusqu’à tout récemment, l’environnement n’était pas considéré en enjeu. Ça aura pris la vidéo d’une tortue avec une paille coincée dans le nez pour que les gens se réveillent” nous a-t-elle confié en entrevue. “Maintenant, on voit une réelle volonté de la part des gens à modifier leurs habitudes de consommations, et les affaires commencent à bouger.”
Et pour bouger, ça bouge. En date du 10 octobre 2019, Canadian Tire a annoncé lors d’une émission spéciale de Dragon’s Den sur les ondes de CBC, qu’ils allaient faire rentrer les produits TUC dans leurs 500 magasins au Canada. Bien qu’Anie voyait déjà un certain engouement autour de ses produits dans des marchés locaux, un distributeur national tel que Canadian Tire lui permettra d'amplifier son message, et ensemble, ils auront une réelle opportunité pour changer les habitudes de consommations du pays en entier.
Une inspiration pour la communauté d’affaires qui prouve que lorsque l’on a de fortes convictions, on peut réaliser nos rêves. Encore une fois Anie, félicitations, et nous sommes très fiers d’avoir parmi les nôtres, une diplômée qui a un si bel impact sur notre monde! #TELFERNATION
- Catégorie : Annonces Telfer
À titre de grande école de gestion canadienne axée sur la formation de la prochaine génération de leaders, et qui influence le rendement durable des organisations par le leadership de nos diplômés et l'impact de ses recherches, nous croyons qu'il est de notre devoir d'être solidaires avec le mouvement mondial de grève climatique.
L'École de gestion Telfer organise une délégation de membres du personnel et d'étudiants pour participer aux activités prévues le jour de la grève climatique mondiale qui aura lieu ce vendredi 27 septembre.
La délégation Telfer quittera l'édifice Desmarais vendredi à 10 h 20 pour se joindre aux milliers de Canadiens qui marcheront en signe de solidarité afin de réclamer à nos dirigeants mondiaux des mesures contre les changements climatiques.
Bien que les cours ne soient pas annulés, les étudiants ne seront en aucun cas pénalisés s’ils choisissent de ne pas assister à un cours afin de participer à la marche. On demande aux professeurs de rendre disponible en ligne tout le matériel de cours qui doit être couvert et de reporter les dates limites pour tout travail devant être remis le 27 septembre. Par contre, les examens ne seront pas reprogrammés et les étudiants qui désirent se joindre à la délégation Telfer sont priés de communiquer avec leur professeur pour connaître les dispositions spéciales prévues en cas d’absence à l'examen ou au test.
#TELFERNATION est fière de faire partie de ce mouvement mondial. Rejoignez-nous demain et prenez position pour l'avenir!
Merci,
Doyen François Julien
HORAIRE POUR DEMAIN:
Vendredi le 27 septembre
10h00 - Rendez-vous au pavillon Desmarais (Création d'affiches pour la marche)
10h20 - Marche à la pelouse du pavillon Tabaret (Université d'Ottawa)
10h30 - Rendez-vous à la pelouse du pavillon Tabaret (Université d'Ottawa)
11h - Rendez-vous au parc de la Confédération
11h30 - Départ du parc de la Confédération
12h30 - Arrivée à la Colline du Parlement #PlaneteEnGreve (heure approximative)
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La voix des étudiants
L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez