Blogue de carrière
Vous étudiez en marketing et peinez à dénicher un poste dans votre domaine ? Ou alors, vous voulez trouver un emploi, mais devez d’abord aiguiser vos compétences ? Ou encore, vous venez d’intégrer le monde du marketing et espérez trouver un endroit où faire vos débuts. Quoi qu’il en soit, il existe de nombreux moyens d’acquérir une précieuse expérience et d’acquérir des compétences en marketing sans avoir d’expérience professionnelle préalable.
Le marketing est un domaine très varié : il englobe tout depuis la recherche de mots clés jusqu’à la gestion des médias sociaux. Alors pourquoi ne pas parfaire vos compétences dans différentes sphères en vous familiarisant avec des outils et des plateformes de marketing ? C’est le moyen le plus simple d’acquérir une connaissance pratique du marketing, d’approfondir vos aptitudes et de gagner de l’expérience, et ce, sans avoir à travailler dans un cadre formel ! Voici d’excellents outils et plateformes gratuits qui vous aideront à démarrer.
1. Canva ─ Graphisme de base
Si vous souhaitez explorer votre côté créatif, Canva est la plateforme idéale ! Vous pouvez concevoir presque tout, comme du contenu pour les médias sociaux, des brochures, des cartes de visite et des présentations. Grâce à des graphiques gratuits et à des photos à usage commercial et non commercial à portée de main gratuites, vous pouvez facilement créer à votre guise tout en acquérant une expérience utile.
AVANTAGE CLÉ : Canva est accessible gratuitement ! Il existe un compte premium, mais vous pourrez vous débrouiller aisément avec un compte gratuit. C’est parfait pour quelqu’un qui souhaite découvrir et explorer les bases du graphisme, de la typographie, de la théorie des couleurs, et plus encore !
2. Instagram et Facebook Creator Studio ─ Médias sociaux
Si vous vous intéressez à l’aspect « marketing » des médias sociaux, pourquoi ne pas créer un compte Instagram/Facebook pour découvrir les rouages de ces plateformes ? Trouvez un sujet qui vous passionne, créez un média social pour ce dernier, et expérimentez différentes techniques de médias sociaux à votre convenance !
AVANTAGE CLÉ : Instagram et Facebook Creator Studio constituent l’étape idéale pour les débutants, car ces plateformes vous permettent de programmer des publications et d’avoir des aperçus. Utilisez la fonction de programmation gratuite, qui vous permet d’étendre vos connaissances et de maintenir un calendrier de publication cohérent.
3. Medium.com ─ Rédaction
La rédaction vous intéresse ? Vous pouvez parfaire vos compétences rédactionnelles grâce à Medium.com. Cette plateforme vous permet de publier n’importe lequel de vos échantillons auprès d’une vaste communauté interactive. Vous pouvez ainsi vous exercer à écrire pour différents publics et parfaire vos compétences en rédaction.
4. Google Analytics ─ Recherche et données
Au lieu d’exploiter votre créativité, peut-être voulez-vous explorer le côté « chiffres et données » du marketing. Si c’est le cas, Google Analytics est la plateforme idéale.
AVANTAGE CLÉ : Vous pouvez obtenir un certificat de Google Analytics gratuitement et ainsi développer des aptitudes qui sont en demande.
Grâce à ces outils et plateformes, il n’a jamais été aussi facile de mettre un pied dans le monde du marketing. Vous pouvez explorer votre intérêt pour le marketing et développer vos connaissances, sans expérience professionnelle formelle.
Vous voulez en savoir plus ?
Le Centre des carrières de Telfer est ouvert aux étudiants qui souhaitent obtenir des conseils pour faire progresser leur carrière ! Prenez rendez-vous dès maintenant à partir de Destination carrière pour voir comment vous pouvez stimuler votre carrière en marketing !
“When will you realize, Vienna waits for you?” [Traduction libre : Quand te rendras-tu compte que Vienne t’attend?] (Billy Joel)
L’université est une période singulière dans la vie des étudiants.
Elle fait officiellement le pont entre l’enfance et l’âge adulte.
C’est un purgatoire qui estompe la distinction entre ce qui est acceptable de faire pour un jeune adulte cherchant sa place et ce qui l’est pour une personne mûre prête à tourner à plein régime.
C’est une période au cours de laquelle les échecs et les erreurs sont encouragés, car aussitôt que vous aurez traversé la scène à votre collation des grades, les gens ne tiendront plus pour acquis que vous êtes un jeune ou un étudiant.
Pour les étudiants, l’université est une période singulière, mais presque réconfortante.
Pourquoi alors tout le monde semble‑t‑il si pressé ?
Les quatre années de votre baccalauréat passeront à la vitesse de l’éclair, et en rétrospective, vous verrez les expériences et les souvenirs accumulés au cours de vos études comme une période essentielle de votre vie. Le discrédit que l’on jette sur les étudiants qui décident de changer de programme ou qui ont seulement besoin d’une petite pause est un sujet presque tabou. Le simple fait de suggérer que l’on pourrait mettre plus de quatre ans pour achever ses études suscite des questions ayant une connotation négative telles que « Mais qu’est-ce qui s’est passé ? » ou « Est-ce que tout va bien ? »
OUI, tout va bien.
Et chaque personne est différente. Chacun a un cheminement propre et se voit présenter des occasions distinctes. Obtenir votre diplôme après quatre ans n’est peut-être pas le cheminement pour vous. Vous empresser à traverser une étape de votre vie simplement pour vous conformer aux normes sociales est un choix que vous pourriez regretter, mais que vous pouvez facilement éviter. Faites une pause d’une année si vous le jugez nécessaire. Changez de programme si vous ne vous voyez pas évoluer pas dans votre domaine actuel. Vous ne devriez pas vous sentir enchaîné au délai de quatre ans que tout le monde semble vous imposer.
Beaucoup d’expériences vous attendent, et très bientôt, vous aurez les deux pieds dedans. Les années passeront très vite. Vous franchirez divers jalons et accumulerez de nombreux autres souvenirs. Tout cela se présentera à vous tôt ou tard, alors inutile de vous empresser.
Comme le dit Billy Joel, ralentissez la cadence avant de vous brûler.
Vienne vous attend.
J’ai commencé à travailler avec les enfants pendant ma dernière année du secondaire pour gagner un peu d’argent de poche, et c’est l’une des meilleures décisions que j’aie prises. J’ai occupé toute une variété de postes au cours des trois dernières années, y compris dans un programme parascolaire, comme instructrice d’art dramatique et de danse ainsi que dans des camps de vacances en juillet et en août.
J’ai toujours plutôt hésité à indiquer « instructrice de danse » sur mon CV, puisque, eh bien, qu’est-ce que ça peut bien à voir avec le travail dans le milieu des affaires ? J’ai toutefois réalisé que c’est justement en travaillant avec des enfants ces dernières années que j’ai acquis une variété de compétences transférables qui s’avèrent en effet cruciales sur le marché du travail. Voici trois des nombreuses compétences précieuses que vous avez pu acquérir en travaillant avec des enfants et pourquoi vous devriez les mettre en relief sur votre CV.
1. Leadership
Lorsque vous travaillez avec un vaste groupe d’enfants, que ce soit dans un camp de vacances ou dans un cours de danse, vous devez être un excellent modèle et superviser les jeunes toute la journée durant, depuis le réfectoire jusqu’au gymnase ou du début à la fin d’une chorégraphie complète. En plus de diriger des enfants, vous agissez peut-être aussi comme chef de file auprès des employés, surtout les personnes qui se joignent au personnel chaque année et à qui vous montrez les dessous du métier.
2. Adaptabilité
À l’instar du monde des affaires, les enfants peuvent être imprévisibles. Même si vous planifiez toutes vos activités à la minute près, vous apprenez rapidement que la majorité des enfants peinent à se conformer à un horaire strict (surtout par une journée torride de juillet !) Vous devez vous adapter assez vite afin que les enfants ne s’ennuient pas et de ne pas perdre le contrôle de votre groupe. Vous devez continuellement modifier votre plan de match au fur et à mesure que les circonstances évoluent.
3. Aptitudes à l’organisation
Naturellement, il est possible que les enfants ne suivent pas votre horaire et les plans que vous avez établis, mais avoir en main un plan A et un plan B au moment d’entreprendre sa journée est très important, que l’on travaille dans un camp de vacances, dans un studio de danse… ou dans un bureau ! Si vous manquez d’organisation et omettez d’établir un plan de contingence, les enfants en profiteront, et ce sera le chaos complet (l’expérience me l’a appris, et ce n’est pas une sinécure !)
Si j’ai parfait ces trois aptitudes dans le cadre de mon travail avec les enfants, celles-ci m’ont aidée sur le plan professionnel à de nombreux égards : quand j’ai eu à diriger une équipe tout au long d’un projet, à modifier mon emploi du temps ou à organiser une réunion. En résumé, ne sous-estimez pas la valeur de votre expérience professionnelle simplement parce qu’il ne s’agit pas d’un travail de bureau conventionnel de type « 9 à 5 ». Je vous l’assure : tous vos emplois non liés aux affaires vous ont permis de gagner des aptitudes très importantes que les employeurs recherchent chez les candidats idéaux.
Pour obtenir des conseils additionnels sur la façon de tirer pleinement parti de toute votre expérience et de la mettre en valeur le mieux possible dans vos futures candidatures, prenez rendez-vous pour une critique de CV sur Destination carrière.
En tant qu’étudiant de Telfer, vous pouvez tirer de nombreux avantages sur les plans social et personnel en faisant du bénévolat dans votre communauté. L’engagement communautaire peut aussi vous aider à réaliser vos aspirations professionnelles. Si vous avez quelques heures excédentaires dans votre horaire, pourquoi ne pas vous mobiliser pour les raisons suivantes :
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Gagner de l’expérience
Si vous trouvez une occasion de faire du bénévolat dans votre domaine d’intérêt ou encore au sein d’une organisation ou d’un organisme de bienfaisance pour laquelle/lequel vous aimeriez travailler dans le futur, ce pourrait être un moyen de vous tailler une place dans l’industrie de votre choix. Que vous souhaitiez travailler dans le secteur des soins de santé, dans le milieu des loisirs ou encore dans la sphère des services communautaires, faire du bénévolat peut être une expérience valable. Ce n’est pas parce que votre travail n’est pas rémunéré que ce dernier est moins valide ou moins important.
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Explorer les possibilités qui s’offrent à vous
Si vous ne savez pas encore ce que vous voulez faire au terme de vos études, une excellente façon de mettre différentes choses à l’essai est de vous engager auprès de divers organismes. Vous pourriez jouer divers rôles auprès de divers organismes, et cela vous permettra de mieux comprendre vos points forts et vos points faibles. Plus vous jouez une grande variété de rôles, mieux vous comprendrez le type d’emploi que vous souhaitez occuper après vos études.
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Faire des rencontres
Comme vous êtes susceptible de soutenir une cause qui vous tient très à cœur, il est fort probable que vos collègues bénévoles partagent vos sentiments. Vos rapports avec eux pourraient former l’assise solide d’amitiés futures. Telfer compte aussi de nombreux clubs auxquels vous pourriez vous joindre. Vous feriez ainsi partie d’un groupe d’étudiants avec qui vous pourriez devenir amis pour la vie ! Grâce au Navigateur de l’engagement communautaire d’uOzone, vous pourriez aussi découvrir des occasions incroyables. Avec de la chance, vous tirerez parti de tous les avantages que vous offre le bénévolat tout au long de vos études universitaires !
Avant d’entreprendre mon premier stage coop, je ne savais pas à quoi m’attendre. (J’ai tendance à paniquer face à l’inconnu.) Je m’imaginais enseveli sous toutes les tâches et tous les projets qu’on me confierait. Cette peur était en partie attribuable au fait que je n’avais jamais travaillé dans un bureau auparavant. Comme je n’avais travaillé que dans des restaurants et des commerces de détail, je ne me sentais pas préparé, et ce, en dépit du fait que j’avais assisté à tous les ateliers requis et même rencontré individuellement des employés des Programmes d’enseignement coopératif.
Réaliser son rêve… et le craindre
J’étais très nerveux, notamment parce que ce premier stage avait lieu au sein d’un organisme très connu que je connaissais depuis la tendre enfance : la Chambre des communes du Canada, sur la Colline du Parlement. Toute ma vie, j’ai admiré cet immeuble. Étant d’Ottawa, j’y étais allé à l’occasion de sorties scolaires, de promenades à vélo et même pour la veille jour de l’An. Le fait de pouvoir travailler sur la Colline était presque un rêve devenu réalité. Cela m’a toutefois rendu encore plus anxieux, car je savais que les normes seraient élevées. Je ne savais pas si je serais en mesure de satisfaire aux exigences de mon employeur ou si j’arriverais même à trouver ma place dans ce milieu.
Chercher du soutien… Et prendre conscience de ses capacités
Lorsque je suis entrée dans ce nouveau milieu le premier jour et que j’ai revu ma patronne pour la première fois depuis mon entrevue, j’étais fébrile. Elle s’est montrée très généreuse, et elle m’a fait faire une visite des différents immeubles. J’ai eu beaucoup de plaisir, et nombre de mes peurs ont commencé à se dissiper. Cependant, lorsque j’ai commencé à recevoir du travail, je me suis senti complètement perdu : je n’avais aucune idée de ce que je devais faire. Heureusement, mes collègues étaient là pour m’aider : petit à petit, j’ai commencé à en apprendre de plus en plus, et au bout de quelques semaines, je pouvais tout faire par moi‑même. Je me suis trouvé un peu ridicule d’avoir été si craintif, car je me suis rendu compte qu’il n’y avait ABSOLUMENT AUCUNE raison d’avoir peur. En fait, j’étais très bien préparé pour mon stage, et mes collègues étaient prêts à m’épauler en chemin.
Tirer pleinement parti de l’expérience… et tisser des liens
Comme la plupart du temps, je me suis fait du souci inutilement. J’ai eu énormément de plaisir tout au long de mon stage coop. Il y avait un bon équilibre entre mes capacités, d’une part, et les exigences de mon employeur, d’autre part. Les gens avec qui j’ai travaillé étaient exceptionnels et m’ont initié à de nombreuses nouvelles notions et façons de penser. J’ai rencontré un grand nombre de personnes hypergentilles avec qui je suis demeuré en contact longtemps après la fin de mon stage. Ce stage est fort probablement le meilleur moment que j’aie vécu jusqu’ici dans mon cheminement universitaire, et je suis très enthousiaste à la perspective de mes prochains stages coop.
Lorsque j’ai terminé ma première année d’université, je n’aurais dit à personne que je me plaisais ici. Je n’aimais pas trop mes cours, je n’étais pas convaincu d’être dans le bon programme et je ne connaissais presque personne. La perspective de retourner à Telfer pour une deuxième année et de revivre tout ça me rebutait complètement.
J’ignorais comment je pourrais modifier mon expérience universitaire pour la trouver plus agréable. J’ai d’abord envisagé de changer de faculté. J’avais toujours aimé mes cours de géographie au secondaire, alors je me disais que je pourrais m’inscrire à un programme dans ce domaine. J’ai aussi pensé à changer de ville et d’université. Comme j’adore Montréal, je me suis dit que je pourrais poursuivre mon cheminement à l’une des nombreuses universités de la métropole. Toutes ces solutions me faisaient cependant un peu peur. Je ne savais pas si j’arriverais à me lancer et si, le cas échéant, si je me sentirais moins misérable dans un nouveau milieu. Je voulais prendre un trimestre de pause pour réfléchir à mon avenir. Ma mère s’opposait toutefois à cette idée, et je n’ai mis en œuvre aucun des grands changements que j’avais envisagés. J’allais donc vraisemblablement retourner à Telfer pour une deuxième année.
Je déprimais de voir l’été tirer à sa fin, car je ne voulais vraiment pas retourner à l’école. Je ne pouvais pas imaginer que ma deuxième année serait différente. J’y suis toutefois allé tous les jours, et pendant les quelques premiers mois, j’ai ressenti la même chose qu’au cours de ma première année. Mes études ne me plaisaient absolument pas. Au fil du temps, je me suis fait quelques amis, et ces liens sont devenus plus forts que ceux que j’avais tissés en première année. Une amie m’a demandé si j’aimerais me joindre à Enactus, car quelqu’un venait de quitter l’équipe. J’ai accepté, car je me suis dit que j’aurais besoin d’une telle expérience sur mon CV. Je savais que le régime coop approchait à grands pas, mais je n’avais aucune expérience de bénévolat. Cette décision a tout changé.
Dès le début de ma première année, tout le monde m’avait suggéré « m’impliquer ». Je n’ai toutefois jamais pris ce conseil au sérieux. Je trouvais tous ces clubs un peu lamentables et prétentieux. Je ne pouvais pas m’imaginer me joindre à l’un d’entre eux. De plus, comme j’avais à peine le temps d’étudier, je ne pensais pas pouvoir gérer mon temps adéquatement pour participer à un club. Aujourd’hui pourtant, je suis si content de l’avoir fait. Depuis que je me suis joint à Enactus, j’ai rencontré des centaines de personnes très intéressantes, et j’ai déjà vécu des expériences dont je me souviendrai toute ma vie. J’ai continué de présenter ma candidature à d’autres clubs, et au terme de ma deuxième année, j’étais devenu un administrateur de l’ASIG, un ambassadeur du Centre des carrières de Telfer et un membre d’Enactus. Bien que ce soit beaucoup à gérer, j’en tire beaucoup de plaisir, et cela a transformé mon expérience universitaire. Grâce à mes activités parascolaires, je constate les applications directes de mes études et je vis des moments extraordinaires. Je regrette d’avoir été aussi blasé au début de mes études et de ne pas avoir suivi le conseil qu’on m’a pourtant répété tant de fois : celui de « m’impliquer ». Faire partie d’une équipe me procure un sentiment incroyable, et cela a changé ma vision de l’université. Je suis maintenant très heureux dans mes études et on ne peut plus content de m’être « impliqué ». Si vous lisez ces mots, suivez ce conseil, je vous en conjure : joignez-vous à une activité parascolaire. Vous ne le regrettez pas.
Nous en sommes déjà à la moitié de l’été, et cette pause bienfaisante constitue pour chacun de nous l’occasion de dresser un bilan de ce que nous avons accompli jusqu’ici et de réfléchir à ce que nous voulons réaliser prochainement dans notre cheminement scolaire et professionnel. C’est dans cet esprit que les membres du personnel du Centre des services aux étudiants (CSS) ont décidé de vous offrir quelques conseils d’ordre professionnel qu’elles auraient aimé recevoir plus tôt dans leur carrière.
« Sachez quand exprimer vos observations et quand recevoir celles des autres. J’ai toujours eu une attitude très volontaire et voulu “me joindre à la conversation”, que ce soit pour faire mes preuves en tant que professionnelle ou pour m’assurer d’avoir voix au chapitre. J’ai souvent choisi de parler quand il aurait été plus sage d’écouter. L’écoute est une compétence qui s’acquiert, et il est extrêmement utile d’écouter les gens autour de soi, d’assimiler ce qu’ils ont à dire et d’apprendre de leur expérience. »
Amanda Richardson
Gestionnaire
Centre des carrières de Telfer
« Je n’ai jamais eu de plan de match arrêté pour décider de ce que je voulais faire “quand je serais être grande”. J’ai occupé plusieurs types d’emplois : vendeuse au détail, enseignante et chercheuse, gestionnaire de projet, éditrice, puis administratrice à Telfer ! Deux choses m’ont aidée à progresser dans chacun de mes emplois : 1) l’ouverture et 2) la souplesse. Lorsqu’on me proposait un projet ou une tâche que je n’avais jamais accomplie auparavant, je me portais volontaire avec enthousiasme et j’utilisais cette occasion comme un tremplin vers l’acquisition d’une nouvelle compétence. »
Esther Ouellet
Administratrice scolaire par intérim
Centre des services aux étudiants
« J’ai horreur des entrevues. Vous me répondrez sans doute que nous devons tous y passer. Cela dit, quand la confiance en soi manque, il devient difficile d’afficher l’assurance que cherchent les employeurs. Malgré tout, avec un peu de recul, je m’offrirais le conseil suivant : « Prépare-toi ». La recherche sur l’employeur, les simulations, l’organisation des idées... Ce sont toutes des aptitudes que je possède déjà. D’ailleurs, s’il y a bien une chose qui montre la volonté de travailler, c’est la préparation. »
Karianne Lessard
Adjointe de projets spéciaux et d'événements
Centre des carrières de Telfer
« Concentrez‑vous sur vous. Beaucoup d’entre nous sont tentés de se comparer aux autres sur différents plans (ce qu’ils ont étudié, la rapidité avec laquelle ils ont terminé, l’endroit où ils travaillent, leur salaire, etc.) En vérité, nous sommes tous différents et possédons chacun un ensemble unique d’intérêts et de talents. Ne vous en faites pas avec ce que les autres font… Prenez simplement les décisions qui vous conviennent à vous. Concentrez‑vous sur votre propre cheminement et n’oubliez pas de profiter du voyage. »
Marion Lajoie
Conseillère en carrière
Centre des carrières de Telfer
« Apprenez à vous connaître. Apprenez à connaître votre personnalité, vos valeurs, ce que vous aimez et ce qui vous déplaît, de même vos points forts et vos points faibles. Acceptez le tout, et prenez‑en compte. Ensuite, poursuivez des occasions qui vous permettent de mettre tout cela en pratique. Choisissez des carrières, des relations et des passe-temps qui correspondent avec ce que vous êtes. Et n’oubliez pas d’évaluer vos expériences au fur et à mesure. Au final, vous aurez vécu une vie réellement satisfaisante. »
Stéphanie Dion
Spécialiste, cheminement et rétention scolaire
Centre des services aux étudiants
Nous espérons que ces petites perles de sagesse éclaireront votre réflexion alors que vous vous préparez (sans trop d’empressement, espérons-le) à votre retour en classe. N’oubliez jamais : que vous ayez besoin d’une opinion professionnelle, d’un aiguillage avisé, d’un conseil amical ou d’un mot d’encouragement énergisant, sachez que vous pouvez toujours compter sur le personnel du Centre des services aux étudiants.