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- Catégorie : Annonces aux étudiants
Dans moins de deux mois, près de 600 étudiants à la maîtrise en administration des affaires (MBA) provenant de 20 écoles canadiennes viendront à l’École de gestion Telfer pour concourir dans les Jeux MBA de 2018 et tenter de remporter la coupe Queen’s.
Le plus grand rassemblement d’étudiants au MBA au Canada, les Jeux MBA sont un événement annuel de trois jours, entièrement organisé par les étudiants, qui amène les participants à réseauter et à bâtir des relations tout en concourant dans une série de compétitions de savoir, de corps et d’esprit. L’Association des étudiants au MBA de l’École de gestion Telfer est fière d’organiser les 30e Jeux MBA annuels, qui se dérouleront la fin de semaine du 5 au 7 janvier 2018, pour la première fois dans notre capitale nationale.
Les Jeux MBA sont beaucoup plus qu’une simple compétition. C’est une occasion pour les étudiants aux cheminements variés de se rassembler, de partager ensemble des expériences et d’innover pour un avenir meilleur. Pour souligner tout ce que nous pouvons encore accomplir dans le monde des affaires lorsque nous créons des espaces pour la diversité, le comité organisateur de 2018 a décidé de bâtir les jeux de cette année sur le thème « Faire plus, ensemble ».
Cette année, les Jeux MBA se sont associés à la campagne Moose Hide, une initiative communautaire menée par des Autochtones invitant les hommes à prendre position contre la violence envers les femmes et les enfants. Les équipes participantes ont trouvé des façons créatives de collecter des fonds dans leurs collectivités pour cette noble cause : la vente de pâtisseries, des soirées jeux-questionnaires et la prise de portraits professionnels. Tous les fonds recueillis seront versés à l’initiative Safe Spaces, Safe Places de la campagne Moose Hide, qui vise à mettre un terme à la violence envers les femmes sur les campus universitaires dans tout le pays.
Aux Jeux MBA, les étudiants participants doivent se pencher sur des cas pédagogiques commandités par des organisations importantes : Deloitte, commanditaire d’événement platine; Exportation et développement Canada (EDC), commanditaire de cas platine; et Postes Canada, commanditaire de cas or.
Les événements athlétiques comprendront le volleyball, le basketball, le ballon-chasseur et, pour la première fois, les participants pourront mesurer leurs habiletés à l’autre sport national canadien – le curling – au Rideau Curling Club.
Les compétitions d’esprit seront un mélange d’activités amusantes de renforcement d’équipe et d’activités visant à amener les étudiants à réfléchir à la responsabilité sociale et à l’avenir.
Le comité organisateur des Jeux MBA de 2018 a commencé son décompte des jours restants avant que les étudiants au MBA de partout au pays se rassemblent pour faire plus, ensemble!
De plus amples renseignements sur les Jeux MBA de 2018 sont disponibles sur le site www.MBAgames2018.com (en anglais seulement).
- Catégorie : Annonces Telfer
Le 7 novembre dernier, nous avons eu l’honneur de recevoir Calin Rovinescu, président et chef de la direction d’Air Canada, et chancelier de l’Université d’Ottawa, dans le cadre de la classe du chancelier. Cette classe réunissait tous les candidats au MBA ainsi que ceux du MBA pour cadres de l’École Telfer. M. Calin Rovinescu a pu partager son expérience au sein de la compagnie Canadienne Air Canada et son redressement dans le marché mondial.
Comme le mentionne Sophia Leong, directrice de programme de MBA pour cadres, nous devons apprendre des succès, mais surtout des succès de nos entreprises canadiennes.
« D’une mort imminente à un succès commercial, la transformation d’Air Canada est l’exemple parfait de l’apprentissage actif de M. Rovinescu » a expliqué Sophia Leong. « Il a mené le redressement financier et commercial en prenant des mesures audacieuses et risquées pour transformer Air Canada en un acteur mondial. Air Canada est un cas réel de “l’art du possible”, et M. Rovinescu a su en faire une réalité pour les candidats aux programmes MBA et MBA pour cadres. »
Dans sa présentation M. Rovinescu aborde entre autres le sujet du rôle du PDG qui se doit de prendre des décisions audacieuses si les pratiques courantes ne fonctionnent pas. Il compare cette approche au même titre que de résoudre le cube Rubik. « Pour obtenir des résultats opérationnels plus durables, Air Canada a dû délaisser d’anciennes pratiques et stratégies opérationnelles, malgré les risques et les difficultés connexes » a résumé M. Rovinescu.
« Ainsi, la gestion du changement est devenue essentielle pour les membres du personnel et les intervenants d’Air Canada. En plus de la communication réfléchie et fréquente, nous avons dû mettre l’accent sur l’importance des “symboles” pour insuffler la fierté chez les membres du personnel et les intervenants. En misant sur le symbole de la feuille d’érable, Air Canada est consciente de son image canadienne et de l’impact de cette dernière. »
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Mon stage au sein du programme de MBA Telfer m’a permis de travailler dans un environnement complètement différent de mon expérience de travail antérieure et m’a aidé à m’épanouir sur le plan professionnel tout en me permettant de mettre directement en application les connaissances acquises dans mes cours de MBA. J’ai travaillé avec une équipe de ventes et de marketing auprès d’une société de technologie qui en était encore à ses premières années d’exploitation, ce qui m’a réellement laissé le terrain libre pour faire une différence. Au départ, les objectifs de mon stage étaient la conception, la mise en œuvre et la gestion d’une campagne par courriel pour attirer davantage de clients potentiels, la création et la révision des documents de marketing, la mise à jour du site Web et l’optimisation du moteur de recherche.
Certes, lorsqu’on tente de revitaliser la stratégie de marketing existante d’une société, le fait de partir de zéro élimine de nombreux obstacles auxquels on peut être confronté, mais cette approche offre son lot de défis, puisqu’il faut parvenir à un consensus sur de nombreuses questions qui semblent futiles à une société qui se préoccupe avant tout d’atteindre ses cibles initiales quant aux revenus mensuels récurrents. Cependant, comme pour toute nouvelle société, il est nécessaire d’établir des conditions préalables essentielles à la stratégie et à l’harmonisation générales qui stimuleront les ventes et le marketing pour de nombreuses années. Pour que tout projet sous mon égide ait un impact durable, j’ai d’abord dû parvenir à un consensus sur la mission, la vision et les valeurs de la société ainsi que sur la proposition de valeur unique de cette dernière. Une fois ces éléments établis, il a été possible d’harmoniser les supports de ventes et de marketing existants, de créer de nouveaux documents et modèles et de revoir le message transmis dans la campagne par courriel.
Comme une grande partie de mon travail était axée sur des initiatives de marketing, les compétences et les connaissances que j’ai acquises dans le cadre de mon cours de Gestion stratégique du marketing m’ont été d’une aide cruciale. Même si j’avais travaillé auparavant dans un environnement de marketing, je suis ingénieur de formation et je m’étais toujours concentré avant tout sur l’aspect technique de la création de produits. Pour assumer un rôle purement lié au marketing, j’ai dû appliquer la théorie de marketing qui m’a été enseignée à Telfer pour pouvoir proposer une stratégie de marketing au président-directeur général de la société. J’ai également pu mettre en application les compétences qui m’ont été enseignées dans mon cours de stratégie, que je suivais pendant mon stage, pour comparer le regroupement stratégique de la société à celui de ses concurrents les plus importants. J’ai été en mesure d’orienter le message de la société pour mettre en évidence le fait qu’il s’agissait d’un marché complètement nouveau comparativement aux produits existants, ce qui a permis d’établir le message et le ton généraux des documents de marketing. Notre produit était une application de l’Internet des objets industriel, mais comme j’avais suivi un cours sur les tendances mondiales, la veille stratégique et les mégadonnées, j’avais été initié à l’analytique et à l’apprentissage machine, ce qui m’a aidé à comprendre les spécialistes des données. J’ai donc pu traduire leur travail en un message marketing compréhensible.
Cette occasion m’a permis de m’épanouir dans plusieurs aspects de ma vie professionnelle. Tout d’abord, j’ai eu la chance de travailler dans le contexte d’une entreprise en démarrage. Comme j’avais travaillé auparavant auprès de grandes sociétés bureaucratiques, c’était une expérience nouvelle de travailler au sein d’une société de moins de 20 employés. Dans ce contexte, j’ai pu assumer une plus grande part de responsabilité et j’ai dû faire preuve de flexibilité pour laisser de côté ce à quoi je travaillais afin de me concentrer sur les priorités plus urgentes de la société. Le fait de travailler avec les personnes qui ont fondé la société, les personnes dont la passion était la force motrice stimulant la croissance de la société m’a inspiré. J’en ai également appris beaucoup sur une industrie complètement nouvelle, une industrie axée sur le développement de logiciels et l’application de l’analytique prescriptive dans un contexte de fabrication. J’ai travaillé auparavant dans divers environnements d’ingénierie; pourtant, cet environnement était de loin le plus novateur et le travail était axé sur l’application d’une technologie toujours en évolution.
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« Si je devais choisir ce que je préfère à l’École de gestion Telfer, je répondrais que ce sont les gens », déclare Emma Azzi, candidate à la maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’École de gestion Telfer.
Après une expérience de premier cycle exceptionnelle à l’École de gestion Telfer, il était évident pour Emma Azzi qu’elle voulait poursuivre ses études. À ses yeux, l’engagement de l’École de gestion Telfer à l’égard de l’excellence, son dévouement à créer un environnement positif et amical et son sens aigu de la communauté étudiante ont tous été des facteurs qui ont influencé sa décision de poursuivre son MBA à l’Université d’Ottawa.
Élue directrice des MBA Games en janvier 2017, Emma devait constituer une équipe d’étudiants de l’École de gestion Telfer qui se rendrait à l’Université Vancouver Island pour représenter l’Université d’Ottawa aux MBA Games. Cette compétition organisée pour l’ensemble du Canada rassemble des étudiants qui s’affrontent dans des épreuves scolaires, sportives et culturelles. Emma savait donc que sa passion pour les défis, l’aventure et les occasions de réseauter serait nourrie.
Après avoir concouru aux jeux dans la petite mais non moins redoutable équipe de l’École de gestion Telfer composée de 16 étudiants, Emma savait qu’elle voulait entrer dans les annales de l’histoire des MBA Games. « Il me suffisait de savoir comment m’y prendre. »
L’occasion parfaite s’est présentée lorsque l’Université Vancouver Island a annoncé un appel d’offres pour organiser les MBA Games de 2018. Avec l’aide du professeur Greg Richards, Emma a présenté une proposition expliquant pourquoi l’École de gestion Telfer serait la candidate idéale pour accueillir les prochains jeux.
« Et finalement, nous avons gagné! Je suis désormais présidente des MBA Games de 2018, prête à assumer avec grand enthousiasme la tâche d’accueillir plus de 20 universités à Ottawa en janvier prochain à l’occasion de la 30e édition des MBA Games. Les jeux n’ont jamais été organisés dans la capitale. Savoir que j’ai contribué à les amener ici est l’un des plus grands moments de fierté de toutes mes études universitaires à l’École de gestion Telfer », déclare Emma.
Emma reconnaît que les difficultés auxquelles elle a été confrontée pendant son premier cycle l’ont menée là où elle est aujourd’hui, mais qu’elle n’y aurait rien changé. Elle explique : « Je sais que chaque notion apprise pendant ma formation à l’École de gestion Telfer me donnera davantage de confiance en moi en tant que professionnelle et me permettra de mieux défendre les intérêts des entreprises et de mieux travailler en équipe. Toutes ces qualités et compétences seront cruciales pour façonner ma carrière. »
Ajoutez Emma à votre réseau en suivant ce lien : https://www.linkedin.com/in/emmaazzi.
Aussi, vous pouvez suivre le fil des activités de l’École de gestion Telfer sur LinkedIn ici!
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Nous sommes fières d’annoncer la création de la bourse BDO Canada pour étudiants autochtones au MBA de l’École de gestion Telfer.
« BDO s’engage à cultiver le talent de demain. Nous savons aussi que, pour de nombreux étudiants, les études postsecondaires représentent un fardeau financier impossible à porter. Afin de faire en sorte qu’un plus grand nombre d’étudiants aient l’occasion de se dépasser, nous avons créé une bourse d’études, conjointement avec l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa. Conçue pour inspirer et soutenir les étudiants autochtones qui excellent au programme de MBA Telfer, la bourse d’études comprend un appui financier en plus d’un stage rémunéré de quatre mois dans un bureau de BDO. La bourse d’études vise à offrir à un étudiant autochtone d’exception qui cherche à rehausser la prospérité économique des communautés autochtones l’occasion d’étudier », déclare Harry Lake, associé chez BDO.
Depuis 2009, BDO s’est associée à l’École de gestion Telfer pour créer une bourse de recherche dans le secteur public, un groupe de recherche en gestion du rendement dans le secteur public et une bourse d’études pour les étudiants à la maîtrise ès sciences. Le partenariat de BDO et de l’École de gestion Telfer comprend aussi des bourses et des stages coopératifs destinés aux étudiants de premier cycle au programme de comptabilité B. Com.
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi cette bourse est si importante pour l’École de gestion Telfer, le directeur du programme de MBA, Gregory Richards, s’est expliqué en ces mots : « Une fois qu’ils ont obtenu leur maîtrise, les finissants, selon nous, peuvent en faire beaucoup pour leur collectivité. Nous sommes donc ravis de pouvoir offrir une bourse d’études qui aidera des étudiants à travailler dans nos communautés autochtones. Nous sommes très reconnaissants à BDO d’avoir pris l’initiative de créer cette bourse. »
Pour être admissibles à cette bourse d’admission d’une valeur de 30 000 $, les candidats au programme de MBA à l’École de gestion Telfer doivent soumettre une lettre de 500 mots dans laquelle ils font valoir leur candidature à cette bourse. Cette lettre doit accompagner la demande de candidature. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec le Bureau des études supérieures par courriel à l’adresse
BDO Canada LLP fait partie des nombreuses organisations qui continuent de maintenir des liens avec l'École Telfer et de redonner à cette dernière pour appuyer les programmes et les projets qui comptent le plus pour eux, et pour aider l'École à atteindre ses objectifs.
Dans un large éventail de projets et de programmes, les principales priorités de la campagne de financement de l'École Telfer sont de transformer la façon dont nous apprenons, d'investir dans la mondialisation, de générer de nouvelles connaissances, de favoriser l'apprentissage axé sur l'expérience, de contribuer aux bourses et de financer les nouvelles priorités stratégiques.
- Catégorie : Futurs diplômés
Les 3 et 4 mars 2017, l'École de gestion Telfer, en partenariat avec Exportation et développement Canada (EDC) et Deloitte, organisait la deuxième édition de la Compétition d'étude de cas MBA sur la diversité et l'inclusion.
Lors de cette compétition, les équipes ont examiné les nouveaux défis et proposé des solutions quant aux problèmes de diversité et d'inclusion qui sont souvent négligés dans les organisations. Cette compétition innovatrice permet aux futurs dirigeants de mieux comprendre la diversité de la main-d'œuvre canadienne, qui donne aux entreprises une occasion de changer et de croître.
« La diversité et l'inclusion sont des questions de survie pour les organisations, et elles doivent être reconnues par les présidents-directeurs généraux au lieu de seulement représenter une case à cocher par les ressources humaines », explique Kate Morican, associée, capital humain, Deloitte Canada. « Chez Deloitte, nous mettons l'accent sur la formation des dirigeants qui pratiquent un comportement inclusif tous les jours afin d'aider nos clients et nos employés à exceller. Nous sommes ravis de soutenir cette initiative importante en partenariat avec EDC et l'Université d'Ottawa. »
La délégation de l'École de gestion Telfer a démontré ses compétences en leadership en gagnant la Compétition d'étude de cas. L'équipe gagnante était composée de quatres étudiants; Matt Chesser, Vikas Kumar, Abhijit Doiphode, et Taro Abarbanel-Ueu.
Voici les résultats :
- 1re place – École de gestion Telfer, Université d'Ottawa
- 2e place – Schulich School of Business, Université York
- 3e place – École de gestion John-Molson, Université Concordia
- Mention honorable 1 – HEC Montréal, Université de Montréal
- Mention honorable 2 – Alberta School of Business, Université de l'Alberta
« Afin de tirer avantage d'une main-d'œuvre diversifiée, nous travaillons pour créer une culture inclusive et accueillante pour tous les employés », affirme Robert Fosco, vice-président, talent, apprentissage et culture, EDC. « Le fait de commanditer cette compétition pour la deuxième fois nous donne l'occasion de démontrer aux futurs chefs d'entreprises que la diversité et l'inclusion sont essentielles pour la compétitivité des entreprises canadiennes. »
« La main-d'œuvre diversifiée et inclusive, sujet de l'étude de cas, n'est pas seulement la bonne chose à faire. Cette question est très convaincante et est appuyée par un corpus de recherches croissant, affirme Matt Chesser, membre de la délégation gagnante à la compétition. Il était fascinant de lire les travaux de recherche récents sur l'inclusion et de participer à des ateliers d'Exportation et développement Canada et de Deloitte, deux chefs de file dans la diversité et l'inclusion. Notre victoire a été une agréable surprise pour mettre fin à deux jours formidables. Nous avions eu la chance d'avoir une équipe possédant des expériences variées sur lesquelles nous avons pu tirer profit dans l'étude de cas. »
Nous remercions toutes les écoles d'avoir envoyé d'excellents représentants pour participer à cette compétition.
Écrit par Alexis Cawadias-McGeadie, adjointe, Expérience étudiante et événements
- Catégorie : Actualités
par Gregory Richards
En 1990, les trois plus importantes sociétés aux États-Unis employaient 1,2 million de personnes pour produire des revenus totaux de 250 millions de dollars. En 2014, les trois plus importantes sociétés aux États-Unis généraient des revenus de 247 milliards de dollars grâce à 137 000 employés[1]. Ces trois sociétés, toutes situées dans la Silicon Valley à San Francisco, génèrent environ le même montant de revenus que les sociétés de 1990, mais avec 1 163 000 employés en moins. Au cas où vous ne l’auriez pas deviné, les trois plus importantes sociétés en 1990 provenaient toutes de l’industrie de la fabrication automobile. Malgré le fait que le secteur de la fabrication sera toujours une partie importante de l’économie tant du Canada que des États-Unis, en raison du plus grand nombre de technologies utilisées pour améliorer la productivité humaine, les types de compétences dont les organisations auront besoin changeront de manière importante à l’avenir. Quels seront les types d’emplois qui connaîtront une demande plus importante, et quels types d’emplois connaîtront un déclin? Plus important encore, que feront les établissements d’enseignement pour préparer les gestionnaires au milieu de travail de demain?
Un sondage mondial effectué en 2015 par le Forum économique mondial auprès de 371 dirigeants principaux des ressources humaines a permis de conclure que les catégories d’emplois suivantes devraient vraisemblablement connaître une demande plus forte :
- La gestion
- La finance
- L’informatique
- Les mathématiques
- Le génie
- L’architecture
- Le domaine des ventes
- L’éducation et la formation
En revanche, les emplois dans la fabrication, la construction, l’extraction des ressources, l’administration, le divertissement et les services juridiques devraient connaître un déclin. De nombreux emplois qui devraient connaître une demande en croissance, cependant, devront être repensés. Ce réexamen devra prendre en considération la croissance rapide de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage machine. Les algorithmes d’intelligence artificielle, par exemple, peuvent effectuer des analyses financières plus rapidement et avec plus d’exactitude que la plupart des êtres humains. Les avancées dans le secteur des logiciels en ce qui a trait à la conception assistée par ordinateur permettent des expérimentations et des stimulations virtuelles, ce qui réduit le temps et les efforts nécessaires pour le travail de conception.
La bonne nouvelle est que ce thème sur les technologies qui remplacent la main-d’œuvre humaine n’est pas nouveau; par conséquent, nous devrions être capables de prévoir les compétences en gestion dont nous aurons un jour besoin. Par exemple, au fil de l’histoire, de nouvelles technologies ont mené à des changements dans l’offre de main-d’œuvre. Comme le soulignent Carl Frey et Michael Osborne[2], la déqualification a, en fait, été le résultat des premières inventions, comme la chaîne de montage et les pièces de rechange. En d’autres mots, une tâche de production qui était auparavant faite par un artisan pouvait être effectuée plus rapidement et plus efficacement par de nombreux travailleurs, chacun s’occupant d’une petite partie du travail de l’artisan. La spécialisation du travail, par conséquent, nécessitait un plus grand nombre de travailleurs ayant des compétences de niveau moins élevé.
L’arrivée de l’électricité a cependant renversé la tendance de déqualification. L’électricité a permis l’automatisation de certaines activités. À la place d’un grand nombre de travailleurs peu qualifiés, un plus petit nombre de travailleurs hautement qualifiés était nécessaire pour s’assurer que les nouvelles machines effectuaient le travail qu’elles étaient censées faire. Cette tendance s’est poursuivie avec la croissance de l’économie numérique. En fait, pour beaucoup, l’avènement de la numérisation est un peu comme l’a été, à l’époque, l’arrivée de l’électricité, puisqu’il s’agit d’un bien de portée générale qui peut être appliqué à différents types de tâches dans une organisation.
Qu’arrive-t-il aux travailleurs déplacés? Anciennement, ils se recyclaient pour s’intégrer au nouveau monde du travail. La même chose se produit en ce moment. Mais en plus, de nouveaux emplois ont été créés dans la foulée des changements technologiques qui ont mené à la création de nouvelles entreprises. Prenons comme exemple des sociétés comme Facebook, Google, Apple et Microsoft. Ces entreprises ne pouvaient exister avant l’ère de l’informatique et l’arrivée de l’Internet. Avec la numérisation en cours, un processus semblable se produira : le recyclage des travailleurs et la croissance de nouvelles entreprises auparavant inconcevables.
Le défi pour les établissements d’enseignement réside dans la capacité à prévoir quelles seront les compétences nécessaires de demain et à commencer à les construire. Les programmes de maîtrise en administration des affaires (MBA), tout spécialement, doivent continuellement ajuster leurs cours pour préparer les gestionnaires au milieu du travail numérisé de demain. De quoi ont l’air ces nouvelles compétences en gestion?
Commençons par la direction d’une organisation numérique. Que devrait connaître un gestionnaire en ce qui a trait à l’utilisation de données, à l’apprentissage machine et à l’intelligence artificielle? Comment un processus de planification devrait-il changer pour s’intégrer à une économie en évolution rapide? Comment un gestionnaire devrait-il interagir avec des employés qui sont le produit de l’ère numérique? Qu’est-ce que le niveau de connectivité amené par les téléphones intelligents et les médias sociaux signifie pour la communication au sein des organisations? Quelles sont les nouvelles occasions en entrepreneuriat qui existent compte tenu de la connectivité de masse des populations et des machines? Tandis que les fonctions de base de la gestion (planification, direction, organisation) ne changeront que très peu dans un monde numérique, les questions susmentionnées indiquent que la façon dont de nombreuses fonctions sont exécutées pourrait changer de façon draconienne. Nous sommes conscients de ces défis. Pour cette raison, le programme de MBA Telfer est ajusté sur une base régulière afin de refléter dans nos cours cette nouvelle réalité du monde du travail.
Le programme de MBA Telfer
Le programme de MBA Telfer est conçu pour vous fournir un contenu de cours qui compte pour les employeurs, dans l’environnement de travail concurrentiel d’aujourd’hui. Vous pouvez aussi personnaliser votre apprentissage de façon à étudier uniquement les sujets qui comptent pour vous. En outre, nous partageons avec vous les liens étroits que nous avons établis avec le milieu des affaires pour que vous puissiez établir les réseaux dont vous avez besoin pour faire progresser votre carrière. Les expériences que nous vous proposons en dehors des salles de classe aiguisent les compétences que vous avez acquises en classe, tout en vous permettant d’établir des relations durables avec des collègues sur qui vous pouvez compter.
Visitez notre site web à telfer.uOttawa.ca/mba afin de télécharger notre brochure ou de plus amples détails à propos de notre programme de MBA.
Bourses d’admission
Un nombre limité de bourses d’une valeur de 10,000 $ sont offertes pour les personnes posant leur candidature en ligne avant le 1er avril. Les documents requis doivent être fournis d’ici le 15 mai 2017.
Recevez une carte-cadeau* d'une valeur de 200 $ pour votre magasin ou votre restaurant préféré
Nous sommes très heureux d’annoncer le programme de recommandation du MBA Telfer. Nous savons que le bouche-à-oreille est le meilleur moyen de promouvoir notre programme de MBA. Vous connaissez quelqu’un souhaitant entreprendre le programme de MBA Telfer en français? Recommandez cette personne et vous recevrez une carte-cadeau* d'une valeur de 200 $ pour votre magasin ou votre restaurant préféré une fois que la personne recommandée aura terminé avec succès au moins le premier semestre du programme de MBA.
*Conditions applicables.
[1] Klaus Schwab, The Fourth Industrial Revolution. (New York : Crown Publishing Group, 2016)
[2] Carl Benedikt Frey† et Michael A. Osborne. The Future of Employment : How Susceptible are Jobs to Computerisation?, 2013.
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De la gauche à la droite : Erickque Plante, Shayan Obaidullah, Yvette Nakouzi Aoun (entraîneuse adjointe) James Wilson, Derek Ovadia, Taro Abarbanel-Uemura, Germain Aoun (Entraîneur), Philippe Lamothe, James Robert, Camelia Dubic, Anali Christina Stewart, Greg Richards (Directeur, programme de MBA), Emma Azzi, Keith Asare, Matthew Chesser, Goldwin John Guiang, Jayakumar Jayamanian. Deux membres de la delegation des Jeux MBA 2017 n’étaient pas présents pour la photo: Curtis Haché et Jeremy Pluym.
Le 2 janvier 2017, 16 des meilleurs étudiants du MBA et de la MGSS de l’École de gestion Telfer ont débuté la nouvelle année en se rendant à l'Université de l'île de Vancouver pour participer aux Jeux MBA contre 18 autres universités canadiennes. Malgré le fait que les étudiants formaient une des plus petites équipes, ils ont réussi à livrer une concurrence vigoureuse dans les composantes académiques et sportives et à dépasser les attentes en remportant plusieurs titres.
Grâce aux efforts combinés de toutes ses équipes, l’École de gestion Telfer a gagné 2e place au classement académique.
- L’équipe des finances a décroché la deuxième place de la compétition. Les membres de l'équipe sont: Phil Lamothe, Shayan Obaidullah, Curtis Hache et Jamie Wilson.
- L'équipe des ressources humaines a décroché la troisième place. Les membres de l'équipe sont: Matt Chesser, Keith Asare et Camelia Dubic.
- De plus, c’est grâce aux efforts remarquables de l'Équipe de stratégie (Jamie Wilson, Éric Plant, Camelia Dubic et James Myers) et de l'Équipe de marketing (Taro Abarbanel-Uemura, Jayakumar Jayamanian, Goldwin Guiang et Derek Ovadia) que l’équipe de Telfer s’est classée au niveau académique.
L'équipe de ballon chasseur a décroché une troisième place bien méritée. Les membres de l'équipe sont: Emma Azzi, Anali Stewart, Taro Abarbanel-Uemura, Jeremy Pluym, Jayakumar Jayamanian, Goldwin Guiang, Eric Plant, James Myers et Derek Ovadia.
L'équipe de volley-ball a décroché la sixième place. Les membres de l'équipe sont: Emma Azzi, Shayan Obaidullah, Anali Stewart, Phil Lamothe, Matt Chesser, Curtis Hache, Jeremy Pluym et Keith Asare.
Félicitations à toute l'équipe pour leur détermination et leurs efforts tout au long des Jeux MBA !
Écrit par Emma Azzi, étudiante au MBA
- Catégorie : Actualités
L'École de gestion Telfer est fière d'annoncer qu'elle s'est classée au 31e rang parmi les 40 meilleurs programmes de MBA au palmarès mondial 2016 de Corporate Knights; seulement neuf écoles canadiennes y figurent.
Il s'agit du seul grand classement mondial qui évalue les programmes d'études supérieures en administration des affaires selon leur intégration de la durabilité dans l'éducation des futurs dirigeants d'entreprise.
« Nous sommes très heureux que Corporate Knights ait reconnu nos efforts visant à intégrer la responsabilité sociale dans notre programme », affirme Greg Richards, directeur du programme de MBA. « Le Serment canadien du MBA, créé ici par des étudiants inscrits au programme, et notre intégration continue des notions de gouvernance et de durabilité dans nos cours attestent nos efforts déployés. L'objectif consiste à faire prendre conscience que les décisions de gestion devraient miser à parts égales sur les personnes, la planète et la réussite organisationnelle. »
Contrairement aux classements traditionnels des MBA, le palmarès mondial de Corporate Knights a pour but d'aider les étudiants et les chefs d'entreprise à cerner les programmes solides dont l'infrastructure appuie les connaissances et les aptitudes en matière de durabilité. Ce palmarès, fondé sur des règles, reconnaît également les programmes qui préparent le mieux les diplômés à résoudre les problèmes liés aux affaires qui viennent s'ajouter aux problèmes sociaux plus importants, notamment le changement climatique et l'inégalité. Il évalue les 100 meilleurs programmes figurant au palmarès mondial 2016 des MBA du Financial Times et invite tous les programmes agréés (AMBA, AACSB, EQUIS) à y participer. Au total, 123 programmes ont été évalués par Corporate Knights cette année.
Consultez le palmarès au complet sur le site Web de Corporate Knights (en anglais seulement).
- Catégorie : Futurs diplômés
L'Association minière du Canada a décerné la bourse commémorative Paul Stothart en économie des minéraux pour 2016, d'une valeur de 3 500 $, à Alexander Pritchard. Al est actuellement un étudiant du programme de maîtrise en administration des affaires (MBA) à l'École de gestion Telfer. Il est déjà titulaire d'un baccalauréat en mathématiques et en génie de l'Université Queen's.
Al se voit décerner cette bourse en guise de reconnaissance de sa vaste expérience de travail au sein de l'industrie des minéraux, en plus de l'excellence de son parcours universitaire. Depuis 2006, il travaille au sein de Sander Geophysics Ltd, une entreprise située à Ottawa, et occupe actuellement un poste en gestion des opérations. Son expertise technique en exploration minérale et en développement minier lui est utile dans ses études actuelles dans le cadre du programme de MBA.
Al attribue son intérêt de longue date envers les ressources naturelles au fait d'avoir grandi à Thunder Bay, en Ontario. Sa dissertation visionnaire sur le futur de l'industrie minière canadienne portait sur les possibilités offertes par le cercle de feu à sa ville natale et à la région du nord de l'Ontario. Il s'intéresse tout particulièrement aux avantages socioéconomiques qu'une exploitation minière responsable peut apporter aux collectivités autochtones, et à la façon dont ils peuvent favoriser l'établissement de relations solides et durables entre les sociétés minières et les peuples autochtones.
Félicitations Al!
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La voix des étudiants
L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez