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Depuis sa reconnaissance officielle par la Chambre des communes en décembre 1995, à la suite d’une motion présentée par la première Afro-Canadienne élue au Parlement, l’honorable Jean Augustine, le Mois de l’histoire des Noirs au Canada est devenu plus qu’un simple symbole.
En février 2008, le sénateur Donald Oliver, premier homme noir nommé au Sénat, a présenté la motion visant à reconnaître les contributions des Canadiens noirs et à faire de février le Mois de l’histoire des Noirs. Cette motion a été approuvée à l’unanimité et a été adoptée le 4 mars 2008. L’adoption de cette motion a complété la position parlementaire du Canada sur le Mois de l’histoire des Noirs.
Nous, au Centre des carrières de Telfer, avons voulu mettre en lumière les contributions inestimables, les succès remarquables et les parcours inspirants des nombreux étudiants de Telfer issus de la communauté noire qui jouent un rôle clé en façonnant l’avenir de notre société alors qu’ils entreprennent leur cheminement de carrière. Voilà pourquoi nous vous présentons cette semaine trois étudiants de Telfer qui, tous à leur manière, peuvent guider notre réflexion au-delà du Mois de l’histoire des Noirs. Ils ont généreusement accepté de nous faire part de leurs pensées, de leurs espoirs et de leur fierté. Et pour conclure le Mois de l’histoire des Noirs sur une bonne note (sans mauvais jeu de mots), ils ont chacun offert leurs recommandations musicales, littéraires et cinématographiques. Écoutons ce qu’ils ont à nous dire.
Yinka Fakunle : La croissance et la perspective en action
Bien que je n’aie pas encore été confrontée au racisme à Telfer, je crois qu’en tant qu’école, qu’organisation et que communauté, nous pouvons et devons faire mieux pour promouvoir l’inclusion. Nous devons être intentionnels dans notre prise de position contre les préjugés raciaux et nous engager à prendre des mesures concrètes. Au-delà du Mois de l’histoire des Noirs, nous sommes noirs toute l’année, et les questions raciales ne s’estompent pas.
Très peu de personnes ont littéralement fait le tour du monde. Yinka Fakunle, étudiante en gestion des technologies d’affaires à Telfer, est l’une d’entre elles. Native du sud-ouest du Nigeria, où elle a grandi, Yinka a d’abord obtenu un diplôme universitaire de premier cycle en comptabilité appliquée de l’École polytechnique fédérale Ado-Ekiti, au Nigeria, avant d’entreprendre un riche parcours professionnel qui l’a conduite à Lagos, le centre économique du Nigeria, puis à Melbourne, en Australie. Forte d’une solide expérience en soutien aux opérations et en gestion des relations avec la clientèle – sans compter son intérêt marqué pour les solutions commerciales fondées sur la technologie – Yinka a décidé de poursuivre sa passion et d’obtenir un second diplôme universitaire, cette fois-ci à l’École de gestion Telfer, à Ottawa, au Canada.
Poursuivant maintenant sa deuxième année à Telfer, elle joue un rôle actif sur le campus en tant que directrice des finances de l’Association des technologies de gestion, et elle s’apprête à entreprendre son premier stage coopératif chez PwC en mai 2022.
Q : Qu’est-ce que le Mois de l’histoire des Noirs signifie pour vous, personnellement, en tant qu’étudiante et professionnelle originaire du Nigeria vivant, étudiant et travaillant au Canada ?
R : « Lorsque je vivais au Nigeria, je ne me suis jamais vue comme étant différente, car je ne faisais pas partie d’une minorité. Maintenant que je vis au Canada, je trouve rafraîchissant de célébrer le Mois de l’histoire des Noirs et d’en apprendre davantage sur les nombreux Canadiens d’origine africaine qui ont contribué à façonner ce pays. Pour moi, le Mois de l’histoire des Noirs est l’occasion de réfléchir au rôle que ces Afro-Canadiens ont joué tout au long de l’histoire, de reconnaître les luttes auxquelles ils ont été confrontés et de célébrer les obstacles que nous, les personnes noires, avons surmontés ensemble. C’est aussi pour moi le moment de m’interroger sur ce que je peux apporter comme contribution en tant que personne noire. »
Q : Je présume qu’en tant que professionnelle et étudiante d’expérience ayant vécu sur trois continents différents, vous avez été confrontée à une myriade de défis liés au racisme, mais vous avez également acquis une perspective inégalée. De quoi êtes-vous la plus fière ?
R : « Grâce à mes voyages, à mes rencontres et à mes expériences professionnelles dans divers milieux partout dans le monde, il est vrai que ma perspective a évolué au fil des ans. En tant que personne noire, j’ai toujours eu l’impression de devoir prouver mon apport personnel, plus que mes homologues non noirs. Mes valeurs et mes contributions potentielles ont été remises en question par des personnes qui ne voyaient rien au-delà de la couleur de ma peau. Cependant, en tant que personne noire, j’ai compris qu’il faut plus que de l’espoir et des souhaits pour changer le récit. Aussi me suis-je donné pour mission d’éduquer les gens autour de moi dès que l’occasion se présente. Au lieu d’annuler (cancel) les gens, pourquoi ne pas les sensibiliser ? Au lieu de présumer qu’ils devraient être au courant, pourquoi ne pas les guider dans la bonne direction ? Mon vécu m’a rendue plus empathique envers les autres, et je fais tout mon possible pour en apprendre sur la culture des gens autour de moi et pour voir ces derniers tels qu’ils sont. J’ai appris à écouter. Au cours des trois dernières années, j’ai vécu en toute authenticité. J’affiche fièrement mes cheveux (même si, à ce jour, je dois encore composer de temps à autre avec des personnes qui touchent mes cheveux sans mon consentement ou qui parlent de l’Afrique comme d’un pays !) »
Q : Votre retenue face à l’ignorance force le respect. En tant qu’étudiante noire, pouvez-vous nous parler de votre expérience à Telfer ?
R : « En raison de la pandémie, je n’ai pas encore eu l’occasion de m’immerger réellement dans la communauté de Telfer et de faire l’expérience de la vie sur le campus. Bien que je n’aie pas encore été confrontée au racisme à Telfer, je pense qu’en tant qu’école, qu’organisation et que communauté, nous pouvons et devons faire mieux pour promouvoir l’inclusion. Nous devons être intentionnels dans notre prise de position contre les préjugés raciaux et nous engager à prendre des mesures tangibles. Au-delà du Mois de l’histoire des Noirs, nous sommes noirs toute l’année, et les questions raciales ne s’estompent pas. Nous luttons toujours pour être entendus, soit parce que nous nous taisons, soit parce que nos voix sont noyées. Nous devons amener davantage d’anciens étudiants noirs de Telfer sur le devant de la scène et jeter des ponts entre eux et nous, les étudiants. C’est un rôle que j’aimerais personnellement jouer. Je peux être cette personne qui communique son point de vue et son parcours avec les autres. »
Q : À quoi aimeriez-vous que les lecteurs réfléchissent alors que le Mois de l’histoire des noirs touche à sa fin, et aussi dans le futur ?
R : « Chacun d’entre nous peut faire sa part individuellement pour influer sur nos décideurs et exiger que ces derniers agissent concrètement. Nous devons passer de l’ignorance à la croissance; nous devons reconnaître nos propres préjugés et nous demander comment nous aimerions être traités si nous étions assis de l’autre côté de la table. À mes pairs non noirs, je dis : “Soyez disposés à écouter vos pairs noirs et à apprendre de ces derniers; intéressez-vous sincèrement à eux et posez‑leur des questions pertinentes; soyez leur voix dans les salles où ils ne peuvent pas être présents afin de défendre leurs intérêts.” À mes pairs noirs, je dis : “Soyez le plus authentique possible. Ne vous excusez pas d’être noirs, et ne vous conformez pas simplement aux attentes des autres quant à la façon dont vous devriez vous présenter; enfin, apprenez à exprimer vos valeurs et ce que vous apportez comme contribution. »
Les recommandations littéraires de Yinka
« Les romans L’Autre moitié du soleil et Americanah, de même que la conférence TED The Danger of a Single Story, tous de l’auteure nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, considérée par beaucoup comme l’une des voix les plus marquantes de la littérature africaine moderne. Elle décrit ses expériences d’une manière si impudique, sans se poser en victime, et elle incarne son identité noire avec une telle grâce. Je la trouve incroyablement inspirante. »
Chris Eliel Yao : se surpasser pour surpasser les préjugés
En milieu universitaire, on pourrait très certainement en faire davantage pour favoriser l’intégration. En tant qu’étudiant international d’Afrique francophone nouvellement arrivé à Telfer, j’ai vraiment dû me faire violence, me poser des défis et “prendre sur moi” pour m’intégrer aux activités étudiantes. Au début, c’est difficile et effrayant, et l’on se sent à la traîne. Et je suis loin d’être le seul étudiant international à penser ainsi. Il faudrait peut-être repenser les initiatives en place et créer des groupes de réflexion composés d’étudiants internationaux, notamment noirs, pour déterminer la meilleure manière de rendre cette clientèle étudiante plus à l’aise dès son arrivée sur le campus.
Communicateur charismatique, collaborateur enthousiaste et travailleur acharné, Chris Eliel Yao est l’une de ces personnes qui ne manquent jamais de vous inoculer leur bonne humeur. Homme de défis, cet étudiant de 4e année en marketing et en gestion internationale ne craint pas les horaires chargés. En plus d’étudier à temps plein, ce jeune professionnel ivoirien travaille comme guide international dans le cadre du Programme de Guide pour les étudiants internationaux de l’Université d’Ottawa et comme ambassadeur du Centre des carrières de Telfer. Il s’attache en outre à perfectionner ses aptitudes en marketing numérique au sein d’une petite entreprise dont les activités font le pont entre Abidjan, la capitale économique ivoirienne, et Gatineau, au Québec.
Q : Qu’est-ce que cela représente pour vous d’être un membre de la communauté noire comme étudiant à Telfer et comme professionnel sur le marché du travail canadien ?
R : « Pour moi, être membre de la communauté noire, ça veut dire en quelque sorte relever un défi. Nous sommes les représentants d’une culture qui fait l’objet de nombreux préjugés et stéréotypes. C’est pourquoi nous devons de faire honneur à notre communauté, la faire briller. Pour y arriver, nous devons nous surpasser. Nous n’avons pas droit à l’erreur. Pour nous distinguer, nous devons exceller, et rien de moins. »
Q : C’est sans contredit un fardeau lourd à porter et une charge indue pour les personnes noires. Cette responsabilité, aussi injuste soit-elle, vous a-t-elle apporté quelque chose de positif malgré tout ?
R : « Je suis du genre à voir chaque défi comme une occasion à saisir. Plus une tâche me semble difficile, plus j’y vois une occasion de me dépasser. Cette pression-là, je la canalise pour livrer des résultats. Heureusement, Ottawa n’est pas un milieu raciste où l’on se sent mal. Je ressens la pression de performer, mais l’on reconnaît la qualité de mon travail. »
Q : Quelle signification le Mois de l’histoire des Noirs a-t-il pour vous ? Est-ce un moment de commémoration, de célébration, de dénonciation ou de réflexion ?
R : « Un peu tout ça, je dirais. C’est un peu une pause durant laquelle tous les yeux se tournent vers la communauté noire. C’est à la fois une célébration de toutes les luttes que nos ancêtres ont livrées pour nos droits et une occasion de dénoncer les injustices qui persistent. C’est un honneur. Pour un 12e de l’année, on nous donne la parole, on nous écoute. »
Q : À 18 ans, vous êtes arrivé seul dans la région d’Ottawa pour y entreprendre vos études de premier cycle. Vous êtes ainsi passé en mode autonomie à la vitesse grand V. Parlez-vous un peu de ce passage accéléré à la vie adulte.
R : « Dans la culture ivoirienne, les enfants demeurent dans le giron de leurs parents très longtemps. Au Canada, on commence à acquérir de l’autonomie beaucoup plus tôt, mais de façon progressive. Ce fut pour moi un apprentissage intensif ! Mais je me suis bien débrouillé. J’ai parfois été confronté à certains comportements racistes, mais dans des circonstances bien précises. »
Q : En tant qu’étudiant international à Telfer, pensez-vous que nous pourrions en faire plus pour combattre le racisme et pour promouvoir l’intégration ?
R : « En milieu universitaire, on pourrait très certainement en faire davantage pour favoriser l’intégration. En tant qu’étudiant international d’Afrique francophone nouvellement arrivé à Telfer, j’ai vraiment dû me faire violence, me poser des défis et “prendre sur moi” pour m’intégrer aux activités étudiantes. Au début, c’est difficile et effrayant, et l’on se sent à la traîne. Et je suis loin d’être le seul étudiant international à penser ainsi. Il faudrait peut-être repenser les initiatives en place et créer des groupes de réflexion composés d’étudiants internationaux, notamment noirs, pour déterminer la meilleure manière de rendre cette clientèle étudiante plus à l’aise dès son arrivée sur le campus. »
Q : De quelle réalisation êtes-vous le plus fier sur le plan professionnel ou académique ?
R : « En plus de m’être joint au Programme des ambassadeurs du Centre des carrières, je suis devenu guide international. Je suis pour ainsi dire “responsable” des étudiants d’Afrique francophone, qui sont plus d’une centaine ! Je me reconnais en eux, et je peux les guider dans leur cheminement. Cela me rend très fier. »
Premier petit-fils de sa famille à traverser l’Atlantique pour faire des études en Amérique, Chris est animé d’un profond désir de réussite. Cet ambassadeur du Centre des carrières est aussi, pour ainsi dire, l’ambassadeur de toute une famille qui fonde beaucoup d’espoirs en lui. Une autre lourde responsabilité, certes, mais qui, de son propre aveu, lui confère de la force. « Bien que je ressente constamment la pression de réussir, je suis conscient que l’échec est une occasion de grandir. Pour quiconque sait se relever et persévérer face à l’échec, rien n’est impossible ! »
Les recommandations littéraires et motivationnelles de Chris
« Le poème Afrique mon Afrique de l’auteur franco-sénégalais David Diop, à lire absolument, et le roman autobiographique L’enfant noir (1953) de l’auteur guinéen Camara Laye. J’aime aussi les écrits et les paroles du pasteur Michael Todd, auteur de CRAZY FAITH (succès de librairie du New York Times), qui aborde des thématiques universelles et dont les propos me donnent beaucoup de force. »
Rakina-Belle Laryea : Diriger avec le sourire
Dans le monde d’aujourd’hui, nous devons TOUS travailler d’arrache‑pied pour réussir, quelle que soit notre race. La différence est qu’en tant qu’étudiants noirs, nous portons déjà cette motivation en nous. Bien que nous puissions considérer ce devoir additionnel d’exceller comme un fardeau injuste, je choisis de le voir comme un avantage. Parce qu’en fin de compte, si vous ne travaillez pas avec ardeur, si vous ne cherchez pas à vous dépasser, si vous ne retroussez pas vos manches, la vie vous passera sous le nez.
Ce qui m’a frappée le plus lorsque j’ai rencontré Rakina-Belle pour la première fois (au-delà de son sourire communicatif), c’est son assurance, son aplomb et sa motivation hors du commun. Et lorsqu’on l’interroge sur la petite entreprise qu’elle a fondée lorsqu’elle a dû retourner dans sa ville natale d’Accra, au Ghana, en raison de la pandémie, on se rend vite compte que cette étudiante en troisième année de gestion internationale est une entrepreneuse dans l’âme. Parfaitement bilingue en français et en anglais du fait de ses origines ivoiriennes et ghanéennes, Rakina-Belle est un exemple brillant de ce que la diversité culturelle, combinée à une généreuse dose d’ingéniosité, de talent et de détermination, peut produire.
Après avoir créé au Ghana un marché de niche pour l’attiéké, un couscous de manioc ivoirien qui est aussi polyvalent que délicieux (et sans gluten !), et avoir mis sur pied sa propre entreprise d’emballage et de distribution, qu’elle a réussi à maintenir et à faire croître tout au long de la pandémie, Rakina-Belle est retournée à Ottawa pour relever un autre défi professionnel : un poste de coordonnatrice de la chaîne d’approvisionnement chez PepsiCo Canada Aliments. Chef de file naturelle douée pour la résolution de problèmes, elle a immédiatement dépassé sa description de tâches et s’est associée à d’autres étudiants coop pour s’attaquer au gaspillage alimentaire en amont de la chaîne de production. Ai-je mentionné que c’est une jeune femme motivée ?
Q : Quelle signification le Mois de l’histoire des Noirs revêt-il pour vous, personnellement ?
R : « Pour moi, le Mois de l’histoire des Noirs, c’est d’abord et avant tout une célébration de nos racines et du progrès accompli. En dépit des nombreux exemples de racisme institutionnel qui sont ancrés dans les lois et les réglementations et qui touchent le logement et l’éducation, pour ne citer que ces deux domaines, nous devons prendre du recul pour apprécier et célébrer le chemin parcouru grâce aux efforts et aux sacrifices de nos ancêtres. Ce que j’ai pu vivre lorsque j’étais étudiante de première année à Telfer, soit faire partie d’un groupe de camarades de toutes les ethnicités, n’aurait pas été possible il y a quelques décennies. Nous devons nous rappeler qu’à un certain moment dans l’histoire canadienne, les étudiants noirs n’avaient tout simplement pas les mêmes droits que les étudiants non noirs. Les occasions que je suis en mesure de saisir aujourd’hui à Telfer et les démarches que je peux prendre pour bâtir ma réussite et mon avenir constituent un legs pour lequel mes ancêtres se sont battus, et qu’ils ont souvent payé de leur vie. C’est pourquoi le Mois de l’histoire des Noirs est pour moi une célébration. Nous avons encore du travail à faire, certes, mais cela demeure néanmoins une célébration. »
Q : D’autres étudiants noirs ont parlé de la pression indue qu’ils subissent et qui les contraint à surpasser leurs homologues non noirs, simplement pour être considérés comme leurs égaux. Pouvez-vous nous faire part de votre point de vue sur la question ?
R : « En grandissant, l’une des phrases les plus populaires que j’ai entendues était qu’en tant que personne noire, il faut travailler deux fois plus, voire trois fois plus. Dans le monde d’aujourd’hui, nous devons TOUS travailler d’arrache-pied pour réussir, quelle que soit notre race. La différence, c'est que comme étudiants noirs, nous portons déjà cette motivation en nous. Bien que nous puissions considérer ce devoir additionnel d’exceller comme un fardeau injuste, je choisis de le voir comme un avantage. Parce qu’en fin de compte, si vous ne travaillez pas avec ardeur, si vous ne cherchez pas à vous dépasser, si vous ne retroussez pas vos manches, la vie vous passera sous le nez. Ce qui est génial, c’est que pour la plupart d’entre nous, étudiants noirs, ne pas réussir dans la vie n’est même pas une option. »
Q : Alors que le Mois de l’histoire des Noirs tire à sa fin, y a-t-il une chose à laquelle vous aimeriez que nous réfléchissions, en tant que membres de la communauté de Telfer, maintenant et dans le futur ?
R : « J’invite tous ceux et celles qui ne font pas partie de la communauté noire à prêter une oreille attentive à une personne noire. Écoutez vos amis noirs et soyez attentifs à leurs récits. Renseignez‑vous et portez attention à ce que vivent les personnes noires autour de vous. »
Les recommandations de Rakina-Belle
« Toute œuvre du producteur, réalisateur, acteur, scénariste, dramaturge, auteur, compositeur, entrepreneur et philanthrope de renommée mondiale Tyler Perry, dont le parcours est tout simplement remarquable. Il a bâti sa carrière à partir de rien, devenant ainsi l’une des figures les plus marquantes du paysage culturel américain actuel. Et bien sûr, la formidable série Self Made: Inspired by the Life of Madam C.J. Walker (2020). À la fois philanthrope et militante sur les plans politique et social, l’entrepreneuse afro-américaine C.J. Walker est considérée comme la première femme millionnaire indépendante d’Amérique. »
Dans une volonté de poursuivre des efforts continus, l’École de gestion Telfer prend très au sérieux les initiatives en matière d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI). L’École dispose d’ailleurs d’un comité EDI qui cherche des moyens d’améliorer l’expérience des étudiants, du personnel et du corps professoral à Telfer. On compte notamment de nouveaux cours axés sur la diversité et l’inclusion et un concours de cas EDI aux études supérieures. Des chercheurs s’efforcent en outre de se pencher sur les complexités en matière d’EDI. Il s’agit d’une question complexe qui doit être abordée au fil du temps, et nous accueillons les voix des étudiants qui veulent nous aider à aborder l’EDI en tant que communauté.
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Ce 8 mars, nous célèbrerons la Journée internationale de la femme. Cette année, du 28 février au 11 mars (et au-delà), Invest Ottawa et ses partenaires organisent la troisième Semaine internationale de la femme (IWW) avec un objectif commun : inspirer, équiper et autonomiser les femmes sur le plan professionnel. Il nous faudra tous travailler ensemble pour accélérer le changement. C'est pourquoi l'Université d'Ottawa s’associe à Invest Ottawa pour vous proposer neuf journées bien remplies d'événements virtuels. Visitez le site web de Invest Ottawa pour plus d'informations et pour vous inscrire aux autres événements dans la communauté.
Activités et événements à uOttawa
Faire une percée : Pourquoi est-ce important? >
Mardi le 8 mars de 12 h 00 à 13 h 00 (HNE) - Événement en anglais
Cet événement fait partie de la série d'apprentissage Femmes en innovation de l'Université d'Ottawa.
Vous voulez savoir comment percer ? Ces femmes leaders extraordinaires partageront comment elles réussissent à percer et à avoir un impact sur leurs communautés. Joignez-vous à nous pour une heure de réflexion au cours de laquelle trois femmes leaders exceptionnelles partageront leur parcours professionnel individuel et la façon dont elles maintiennent le cap. Apprenez leurs outils et techniques pour percer tout en partageant quelques rires ensemble. Sophia Leong (MBA pour cadres 1995) sera la modératrice de la table ronde, qui sera introduite par Martin Bernier, DPI de l'Université d'Ottawa. Ces leaders extraordinaires partageront leur parcours individuel, leurs stratégies pour s'imposer et avoir un impact sur leurs communautés, tout en partageant quelques rires :
- Jeanne Lam, Présidente, Wattpad
- Lindy Ledohowski, Vice-Présidente des opérations, Wize
- Sarah Paquet, PDG, FINTRAC
Veuillez noter que cet événement se déroulera en anglais
Propulser l'entreprenariat autochtone ›
Le jeudi 10 mars de 12 h 00 à 13 h 00 (HNE) - Événement en anglais
Joignez-vous au Conseil des diplômées et diplômés autochtones en ligne pour assister en direct à la première de la websérie Le lien avec l’entrepreneure Anishinabeg et militante pour le droit à l’eau potable Sunshine Tenasco (B.Éd. 2004; B.A. 2003), PDG de Pow Wow Pitch, fondatrice de l’entreprise Her Braids et auteure du livre « Nibi’s Water Song».
Par la suite, vous aurez l'occasion de poser quelques questions à Sunshine Tenasco lors d'une séance de questions et de réponses animée par le Conseil des diplômées et diplômés autochtones !
Veuillez noter que cet événement se déroulera en anglais et que l'épisode de la websérie Le lien sera sous-titré en français.
Partagez ses histoires : Les femmes en STIM ›
Le jeudi 10 mars de 13 h 30 à 14 h 30 (HNE) - Événement en anglais
Saviez-vous que la bibliothèque de l’Université d’Ottawa héberge les Archives canadiennes des femmes en STIM? En collaboration avec Bibliothèque et Archives Canada et l'Institut Canadien pour les femmes en ingénierie et les sciences (ICFIS), les Archives et collections spéciales de la Bibliothèque uOttawa consistent en un centre d'expertise pour documenter l’histoire de la contribution des femmes dans les quatre disciplines suivantes au Canada : science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM).
Joignez-vous à nous pour une discussion avec trois pionnières dans le domaine des STIM au Canada. Nos panélistes discuteront de leurs parcours et de l'importance de partager et d'archiver les histoires de femmes afin de mieux encourager la prochaine génération dans les domaines de STIM.
Veuillez noter que l’événement se déroulera en anglais, mais les questions peuvent être posées en français.
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À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, nous rendons hommage à toutes les personnes de couleur qui ont réalisé de grandes choses et ont contribué à l’édification d’un Canada plus prospère, plus diversifié et plus inclusif. Le thème de cette année, En février et en tout temps : Célébrons l’histoire des communautés noires aujourd’hui et tous les jours, met l’accent sur la reconnaissance des contributions quotidiennes qu’apportent les Canadiennes et Canadiens noirs à notre pays.
À l’École de gestion Telfer, l’équité, la diversité et l’inclusion sont au cœur de nos programmes, de nos initiatives et de la vie étudiante. Nous tenons donc à célébrer, tout au long de février, l’héritage des personnes noires, et nous profitons de l’occasion pour présenter quelques ressources qui leur sont destinées.
Le Mois de l’histoire des Noirs au Canada
Les communautés noires façonnent l’histoire du Canada depuis que le navigateur et interprète Mathieu Da Costa y mit pied pour la première fois, dans les années 1600. Il faudra attendre les années 1920 pour que le pays célèbre leur histoire, en y consacrant d’abord une semaine. En 1995, la Chambre des communes a officiellement adopté le Mois de l’histoire des Noirs, à l’initiative de l’honorable Jean Augustine, première femme afro-canadienne à siéger au Parlement. Ce n’est qu’en 2008 que le Sénat a approuvé à l’unanimité la Motion visant à reconnaître les contributions de la population noire canadienne et le mois de février comme le Mois de l’histoire des Noirs, présentée par Donald Oliver, premier sénateur noir.
Parmi les premiers gens d’affaires et chefs d’entreprise noirs canadiens, mentionnons Thornton Blackburn, fondateur de la première entreprise de taxi de Toronto, dans les années 1830; Mary Ann Shadd Cary, première éditrice noire, fondatrice d’un hebdomadaire anti-esclavagiste appelé The Provincial Freeman; et Carrie Best, fondatrice du premier journal appartenant à des personnes noires en Nouvelle-Écosse, The Clarion.
Des ressources pour vous aider à atteindre vos objectifs
L’École de gestion Telfer fait siennes les valeurs traditionnelles canadiennes et promeut un environnement propice à l’épanouissement professionnel et personnel de toutes et tous. Ces valeurs contribuent à tisser une communauté qui est le reflet fidèle de notre identité. L’École poursuit son évolution et s’efforce d’améliorer la vie des membres de sa communauté, dans le cadre d’initiatives et de partenariats.
L’importance des bourses d’étude
Soucieux de pouvoir accueillir en nos murs les leaders les plus prometteurs, nous offrons de l’aide financière sous diverses formes, notamment des bourses d’excellence. En effet, sans soutien extérieur, certaines personnes pourraient difficilement se payer des études supérieures. Les bénéficiaires de ces bourses ont ainsi plus de temps à consacrer à leurs études, n’étant pas obligés de prendre un emploi à temps partiel qui peut les occuper jusqu’à 15 heures par semaine et compromettre leur réussite.
Heureusement, les membres de la communauté étudiante de Telfer peuvent compter sur la générosité de donatrices et donateurs pour réduire leur endettement et le nombre de prêts nécessaires pour terminer leurs études et, ainsi, travailler sereinement à redéfinir les pratiques d’affaires. Parmi les différentes bourses offertes à notre population étudiante, vous pouvez en trouver beaucoup qui sont attribuées aux étudiants qui font partie d’une communauté noire, autochtone ou racisée. Par exemple, les bourses KPMG pour les étudiants en comptabilité, créées par KPMG LLP, sont offertes chaque année à des étudiants de deuxième année du programme de B.Com. en comptabilité qui ont fait preuve d'excellence académique. La bourse d'admission Marlene King Patrick, généreusement créée par Markene King Patrick, est une autre bourse exclusive aux étudiantes de Telfer et est attribuée à une femme issue d’une communauté noire, autochtone ou racisée qui vient d'être admise dans un programme de premier cycle.
Pour en savoir plus sur ces bourses et voir si vous êtes admissible, le moteur de recherche Bourses en ligne est un outil qui vous donne accès au répertoire des bourses d'études offertes à l'Université d'Ottawa.
L’initiative Onyx
Les écoles de gestion sont depuis toujours de puissants pôles de réseautage reliant le monde universitaire au monde des affaires, unis par l’objectif de former les leaders de demain. Or, bien que le nombre de personnes noires siégeant aux conseils d’administration des 100 plus grandes sociétés cotées à la Bourse de Toronto (TSX) ait plus que triplé en un an, celui-ci ne représentait pas plus de 2,35 % de ce groupe en janvier 2021. Sur le marché du travail canadien, parmi les personnes noires de 25 à 54 ans, on recense plus de titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme supérieur (42,8 %) que dans la population du même groupe d’âge n’appartenant pas à une minorité visible (33,6 %). Ironiquement, le taux d’emploi est plus faible dans le premier groupe (86,1 %) que dans le second (91,1 %).
L’écart systémique relatif à l’embauche de stagiaires et de jeunes diplômées et diplômés noirs est difficile à combler. L’initiative Onyx s’attaque à ce problème. Elle se veut un catalyseur de croissance et de développement professionnels des Noires et Noirs qui démarrent leur carrière à leur sortie de l’université, les aidant à obtenir des stages, du mentorat, de l’encadrement et du perfectionnement.
En intervenant tôt, elle facilite sensiblement l’accès des personnes noires aux stages et aux emplois dans leur domaine d’études, tout en répondant aux besoins de main-d’œuvre qualifiée et diversifiée des entreprises. Comment? D’abord, en créant un bassin de talents par le recrutement, la préparation et la mise en valeur de membres de la communauté noire, notamment en leur offrant un accompagnement professionnel et du perfectionnement en ligne et, surtout, du mentorat, afin de les munir des outils essentiels pour se faire connaître et promouvoir leurs compétences auprès d’employeurs.
Le deuxième mandat de l’initiative consiste à stimuler la demande de talents noirs de la part du monde des affaires. Onyx entretient des liens avec diverses organisations, dont l’apport dépasse le simple cadre financier. En effet, ses partenaires échangent des idées et lui offrent du soutien en nature pour favoriser sa croissance.
Si vous souhaitez intégrer ce groupe pour profiter vous aussi d’un tremplin pour votre carrière, présentez une demande de scholar 2022 avant le 1er avril.
Programme d’entrepreneuriat noir
L’École de gestion Telfer se fait un point d’honneur d’aider celles et ceux qui ont la fibre de l’entrepreneuriat à développer les aptitudes essentielles pour se lancer en affaires, participer au succès d’une entreprise à forte croissance ou stimuler l’innovation au sein d’une organisation bien établie. Nous préparons les étudiantes et étudiants à réaliser leur projet, qu’il s’agisse de créer son entreprise, de prendre la relève de l’entreprise familiale ou de gérer la croissance d’une société. Nous offrons un large éventail de programmes et de cours sur l’entrepreneuriat (notamment l’option complémentaire en entrepreneuriat, le cours Fusion entrepreneuriale, le Club d’entrepreneurs de Telfer, Enactus), de même que le Carrefour de l’entrepreneuriat de l’Université d’Ottawa, qui a pour mission de propulser les carrières des aspirantes et aspirants entrepreneurs.
Des programmes financés par le gouvernement offrent aussi des possibilités intéressantes. Dans le cadre d’un partenariat entre le gouvernement du Canada, des organisations dirigées par des personnes noires et des institutions financières, le Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires (PECN) aide les membres de cette communauté à faire croître leur entreprise et à réaliser leurs objectifs d’affaires. Sous la direction d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, ce programme a récolté 265 millions de dollars d’investissements par l’intermédiaire du Fonds de prêts pour l’entrepreneuriat des communautés noires de la Fédération africaine canadienne économique (FACE), du Fonds pour l’écosystème national et du Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires. Ces fonds aideront des milliers de gens d’affaires noirs en leur donnant accès à diverses ressources, comme du financement, du mentorat, des services de planification financière et des formations professionnelles.
Groupes de soutien en santé mentale à l’Université d’Ottawa
L’Université d’Ottawa a mis sur pied différents groupes de soutien, notamment pour les personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC), les étudiantes et étudiants noirs et les étudiantes et étudiants internationaux, qui leur offrent un espace sûr où gagner en force, lier des amitiés et s’exprimer sans filtre devant des pairs. Chacun de ces groupes vise à créer une communauté, à discuter des problèmes de ses membres et à établir un réseau de soutien.
Groupes d’entraide
Outre ces ressources, Telfer offre l’occasion de vivre des expériences enrichissantes en dehors du cadre scolaire, au sein d’une communauté étudiante tissée serrée. Parmi les multiples associations et clubs étudiants de Telfer et de l’Université d’Ottawa, l’Association des leaders étudiants noirs (ALEN) s’intéresse aux aspects scolaires, sociaux et philanthropiques de la vie des étudiantes et étudiants noirs sur le campus. Elle représente ses membres de manière à refléter fidèlement leur identité et à stimuler leur potentiel de leaders. L’ALEN accueille à bras ouverts tous les membres de la population étudiante et du corps professoral qui partagent ses valeurs.
« Comptez-moi »
Après un long processus de recherche, de consultation et d’analyse, le Comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion (CEDI) de l’Université d’Ottawa a déployé un volet crucial de ses efforts dans le but d’inventorier les obstacles à l’inclusion et de proposer des initiatives pour intégrer les personnes traditionnellement marginalisées aux communautés de recherche, d’enseignement et d’administration de l’Université. La devise de l’initiative, « Count me in / Comptez-moi », invite les membres de la communauté étudiante, du corps professoral et du personnel à s’auto-identifier (dans l’anonymat et en toute confidentialité) quant à leur genre, leur race, leur appartenance à des groupes autochtones, leurs limitations et les mesures d’adaptation dont ils ont besoin, leur identité LGBTQIA2S+, leur langue de préférence et leur connaissance des deux langues officielles. Leurs réponses permettront à l’Université de déceler et d’abattre les obstacles systémiques à l’équité, à l’inclusion et à la diversité. Lorsque vous demandez à être du compte, vous montrez l’exemple à d’autres qui vous emboîteront peut-être le pas.
Le questionnaire se trouve dans uoZone. Le Bureau des droits de la personne protégera la confidentialité des données et veillera à ce que seules les données ventilées servent à orienter et à hiérarchiser les initiatives d’EDI à l’échelle du campus, et à en créer de nouvelles.
S’auto-identifier, c’est aussi faire un pas vers l’inclusion. C’est pourquoi, pour chaque questionnaire rempli, le Cabinet de la provost et vice-rectrice aux affaires académiques versera 1 $ à un fonds de bourse pour les étudiantes et étudiants qui intègrent les principes d’EDI à leurs projets d’études et de recherche.
Telfer et l’Université d’Ottawa célèbrent le Mois de l’histoire des Noirs
Le Mois de l’histoire des Noirs, c’est l’occasion de prendre conscience du rôle important des personnes noires dans la colonisation, l’expansion et le développement du Canada, mais aussi dans l’histoire de l’École de gestion Telfer. Suivez-nous sur les médias sociaux pour connaître les activités virtuelles et sur le campus organisées afin de célébrer la contribution de la communauté noire, durant tout le mois de février – et tout le reste de l’année.
Si vous estimez qu’une personne à Telfer mérite de la reconnaissance pour ce qu’elle a accompli, ou si vous dirigez une initiative à l’intention des personnes noires, nous vous invitons à nous en faire part.
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Wiam Ben Karroum a obtenu un double diplôme en finance et systèmes d’information de gestion et analytique d’affaires (SIGA) de l'École de gestion Telfer en avril 2021. Elle a déjà obtenu un poste à temps plein chez Deloitte au sein de l'équipe Technologie, stratégie et transformation, après y avoir effectué un stage coop pendant ses études.
Wiam est également impliquée activement avec la Fondation Oublie Pour Un Instant, qui se concentre sur la sensibilisation des établissements de santé en incorporant la nature à l’intérieur. Organisme de bienfaisance enregistré depuis 2012, la fondation a été lancée par une diplômée de l'Université d'Ottawa, Jeannine Lafrenière, qui a elle-même été atteinte du cancer et souhaitait voir autre chose que des magazines dans les salles d'attente des hôpitaux pour les patients, les familles et le personnel.
Nous avons rencontré Wiam virtuellement pour mieux comprendre comment son implication parascolaire dans des clubs comme le Women in Management Network (WMN) l'a aidée à s'impliquer dans la Fondation Oublie Pour Un Instant. Comme beaucoup d'autres diplômés de Telfer, Wiam aide maintenant à bâtir un meilleur Canada.
Pourquoi était-il important de vous impliquer dans des activités parascolaires lorsque vous étiez étudiante? Qu'avez-vous appris en faisant du bénévolat dans des clubs?
« S'impliquer dans plusieurs clubs dirigés par des étudiants à Telfer m'a aidé à me développer personnellement et professionnellement. J'ai eu la chance d'acquérir plus de compétences en leadership et en communication et cela m'a permis de découvrir mes intérêts et mes passions en dehors des cours ! J'ai tissé des amitiés significatives avec des étudiants partageant les mêmes valeurs qui ont aidé et soutenu ma croissance tout au long de l'expérience universitaire et encore à ce jour.
J'ai également lancé le podcast « Words with WMN » pendant la pandémie ! Faire partie du Women in Management Network (WMN) m'a permis de rencontrer des femmes leaders incroyables et m'a fait comprendre où nous en sommes aujourd'hui sur le sujet de la diversité et de l'égalité et qu’il reste encore énormément à accomplir dans ce domaine. J'ai pu redonner à ma communauté et faire partie de causes qui me tiennent à cœur, ce qui m'a finalement amené à la Fondation Oublie Pour Un Instant. »
En tant que récente diplômée, qu’avez-vous tiré de votre expérience à Telfer?
« La meilleure chose que j'ai tirée de mon expérience à Telfer est ma capacité maintenant raffinée de réseauter et de maintenir des liens véritables. Dans l'ensemble, j'ai vécu une expérience merveilleuse, en essayant des nouvelles choses et en explorant la communauté, en passant par mon implication dans des clubs et le Programme de la profession de consultant en gestion (PMCP). J'ai compris le pouvoir de dire « oui » et de continuer à m'impliquer après l'obtention de mon diplôme. Telfer m'a fait réaliser que je m'intéresse à des choses que je ne connaissais même pas, dont la curiosité et les opportunités que j'ai saisies sont si importantes. »
Wiam s’est jointe à la Fondation Oublie Pour Un Instant en tant que coordinatrice de campagne au cours de sa dernière année d'université, grâce à la suggestion d'Omer Livvarcin, son professeur d'entreprise numérique. La fondation œuvre pour financer la construction de structures naturelles à l'intérieur des établissements de santé ainsi qu’appuyer leur première année d'entretien. Présentement, elle amasse des fonds pour le mur végétal du Carrefour santé d'Orléans, et ils ne le font pas simplement parce que les plantes sont jolies. De nombreuses études ont prouvé que le simple fait de regarder des plantes dans un environnement de soins aide les patients, les familles et le personnel à réduire leur stress.
La Fondation cherche à offrir aux malades, à leurs proches, à leurs soignants et au personnel un jardin naturel, sain et agréable pour leur permettre de faire une pause momentanée de leur peur, de leur douleur et de leur stress.
Wiam travaille avec des gens et des entreprises intéressées à joindre le programme de partenariat ou faire un don directement via leur site Web. La Fondation a pour objectif d'inclure systématiquement la nature dans la conception de dix hôpitaux, établissements de soins de longue durée ou foyers pour personnes âgées au cours de la prochaine décennie.
La passion de Wiam pour cette cause brille de mille feux et c'est un parfait exemple de la mission de Telfer de créer un changement social profond grâce à l'initiative d’un meilleur Canada. En plus de ce beau projet, nous avons également interrogé Wiam sur son avenir :
Quels sont vos plans pour l'avenir? Qu'attendez-vous avec le plus d'impatience?
« Mes plans sont de continuer à travailler avec les fondatrices du WMN pour étendre le réseau et de m'impliquer avec la Fondation Oublie Pour Un Instant pour le développer au niveau national. Je suis également ravie de commencer ma carrière à temps plein en tant que consultante technologique ! »
Nous sommes si fiers de toutes les réalisations de Wiam et que son implication dans la Telfer Nation ait pu lui donner la confiance et les compétences en leadership pour poursuivre un travail à but non-lucratif parallèlement à un emploi à temps plein. Nous sommes également ravis de voir une jeune diplômée s’unir à notre vision de bâtir un meilleur Canada. Nous souhaitons à Wiam du succès dans ses projets futurs.
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
En 2017, Peyman Varshoei, candidat au doctorat de Telfer, a commencé son parcours de doctorant lorsqu’il a quitté l’Iran pour s’installer à Ottawa. Depuis, il a commencé les trois chapitres de sa thèse pour son doctorat en gestion avec une spécialisation en systèmes de santé. Il a rencontré sa femme (Emira Mirbahaeddin), qui est également une doctorante dans le même programme de doctorat, à l’École de gestion Telfer.
Ses travaux portent sur les différents problèmes de la planification médicale : la planification des rendez-vous des patients, la planification du personnel, l’ordonnancement par période des cliniques, la planification de soins infirmiers à domicile et de routage et plus encore. Après le début de la pandémie de la COVID-19, l’importance de son travail de recherche est devenue plus évidente que jamais. Son travail contribue à renforcer le redressement à la suite d’une vague épidémique en prévenant un retard important des opérations chirurgicales non urgentes annulées au début de la COVID-19.
Devenir un étudiant au doctorat à Telfer
Peyman a découvert le programme de doctorat alors qu’il consultait une diplômée qui travaillait sur un projet de maîtrise en Iran. En faisant ce projet, il a rencontré le professeur Jonathan Patrick.
« [Le professeur Patrick] m’a encouragé à m’inscrire au programme de doctorat à l’École Telfer. J’avais déjà entendu parler de Telfer auparavant et je savais que l’École offrait des forfaits généreux aux étudiants étrangers et qu’elle avait des laboratoires informatiques qui pourraient faciliter mes recherches », a expliqué Peyman. « J’étais ravi de m’inscrire et d’être admis à Telfer. »
C’est ainsi que Peyman a commencé son doctorat et il attaque sa cinquième année en septembre 2021. Peyman a déjà obtenu un baccalauréat ès sciences en génie industriel avec distinction et a été invité par la même école en Iran à faire une maîtrise en génie des systèmes. Sa formation en génie lui a permis d’acquérir une perspective interdisciplinaire et les compétences nécessaires pour travailler sur des problèmes mathématiques complexes, particulièrement dans le domaine de l’analytique en soins de santé.
« J’ai choisi de faire mon doctorat en gestion avec spécialisation en systèmes de santé parce que j’ai fait des recherches dans ce domaine pendant mes études de premier cycle et mes études supérieures en Iran. Je cherchais l’occasion d’élargir mes connaissances en techniques avancées analytiques et d’explorer également les liens entre mon domaine d’intérêt et la gestion des systèmes de santé. »
Sa formation et son désir d’apprendre l’ont poussé à explorer de nouveaux sujets comme l’optimisation des affaires et la planification médicale.
« J’ai toujours aimé travailler sur des concepts originaux qui pourraient optimiser le système de santé. Choisir ce programme de doctorat et me concentrer sur l’optimisation de la planification m’a donné l’occasion d’améliorer mes compétences et de mettre en pratique ce que j’ai appris pour résoudre des problèmes de santé dans le monde réel. »
Apprentissage et acquisition de compétences
Peyman a toujours voulu « apprendre comment apprendre ». En se confrontant à de nouveaux sujets et de nouveaux problèmes, il a beaucoup appris de ses erreurs.
« J’apprends des choses tous les jours sans arrêt. Je dois perfectionner mes compétences régulièrement, alors j’essaie de trouver de nouvelles façons d’apprendre rapidement. Je suis satisfait de tout ce que j’ai exploré pendant mes recherches », déclare-t-il en soulignant l’importance de prendre des risques pour améliorer ses compétences pendant son doctorat.
Peyman a rencontré de nombreux défis qu’il a surmontés en étant ouvert d’esprit et curieux. Il a expliqué : « J’ai consulté beaucoup de documents étant donné que j’en savais peu sur l’optimisation. J’ai surtout travaillé dans le domaine de la modélisation de simulation. » Il ajoute : « J’ai dû trouver un moyen de résoudre de nouveaux problèmes d’optimisation pendant mes recherches. Par exemple, dans mon premier chapitre, j’ai dû trouver un compromis entre plusieurs objectifs contradictoires en établissant un lien entre un modèle d’optimisation stochastique et d’optimisation déterministe. J’ai appris de nouveaux langages de programmation ainsi que diverses méthodes de résolution pour aborder les problèmes sur lesquels je travaille. »
Travailler avec mes superviseurs
Pour acquérir de nouvelles connaissances, il a puisé chez des professeurs et chercheurs qui étaient disposés à l’aider et bien informé sur le sujet de ses recherches. Peyman a également eu l’occasion de travailler avec d’autres membres du corps professoral de Telfer lors de ses recherches et de ses activités d’enseignement. Il a donc pu enrichir son expérience grâce à divers projets de recherche et en donnant des cours de premier cycle. Quand Peyman parle des professeurs à Telfer, il n’en dit que du bien : « ils ont rendu mon expérience au programme de doctorat encore plus fructueuse en me faisant part de leurs connaissances. »
Le professeur Jonathan Patrick s’est également exprimé sur l’enthousiasme de Peyman pour l’apprentissage : « L’une des raisons pour lesquelles j’ai adoré travailler avec Peyman est sa volonté d’assumer de nouvelles tâches et d’apprendre de nouvelles méthodes ou de nouveaux logiciels. Il n’hésite pas à apprendre de nouvelles méthodologies et demande volontiers des conseils quand il en a besoin. Il possède des caractéristiques qui l’aideront à poursuivre sa carrière de chercheur sans problème. »
Lors de ses deux premières années au doctorat, Peyman a suivi tous les cours dont ils avaient besoin. Il a expliqué : « mes superviseurs m’ont appuyé à bien des égards, comme pour choisir les bonnes méthodes à utiliser dans mes cours et dans les hauts et les bas auxquels peut faire face un nouvel arrivant d’un autre système éducatif. Ils m’ont également orienté vers les compétences et les méthodes supplémentaires dont j’avais besoin pour me préparer à l’examen de synthèse et à ma thèse. Je crois que ce soutien personnalisé a été d’une grande aide dans le déroulement de ma thèse. »
Être un étudiant au doctorat pendant la COVID-19
Effectuer des recherches sur une pandémie de la maison
Lorsque la pandémie a sévi en 2020, Peyman, comme beaucoup d’autres, n’avait aucune idée de ce qui allait se passer pour son éducation. Cependant, il s’est avéré que c’est la pandémie elle-même qui l’a amené à élaborer ce qui serait le premier chapitre de sa thèse.
« Alors que j’explorais différents problèmes de soins à domicile pour commencer à écrire le premier problème d’optimisation de ma thèse, la pandémie a frappé. Nous avons cerné un nouveau problème lié à l’admission de patients à traitement facultatif à l’hôpital pendant les pandémies, qui est devenu plus tard mon premier chapitre. Le problème était de savoir comment admettre ces patients dans un hôpital pendant une pandémie tout en veillant à ce que les hôpitaux soient prêts à libérer une certaine capacité pour les patients affectés par la COVID-19 en cas d’augmentation subite de la demande de ces derniers », a expliqué Peyman. Ce problème s’est manifesté après la première vague de la COVID-19, alors que les hôpitaux faisaient face à des retards très importants en ce qui concerne les opérations chirurgicales non urgentes à la suite d’annulations.
« Ce qui s’est passé pendant la première vague était nouveau pour les hôpitaux. Ils croyaient qu’il y aurait énormément de demandes en lien avec la COVID-19, donc ils ont laissé beaucoup de lits et de ressources vides pour ces patients là, mais ils ne sont jamais venus. Leurs ressources sont donc demeurées sous-utilisées alors qu’ils avaient dû annuler de nombreuses opérations chirurgicales non urgentes, ce qui a entraîné un nombre élevé de patients à traitement facultatif qui attendaient d’être soignés. »
Peyman s’est concentré sur ce nouveau sujet, malgré l’incertitude entourant le sujet et sa méthode de solutions. Ses recherches sur la COVID-19 ont été menées à la maison, comme le veut une pandémie.
« J’étais tout le temps à la maison pendant la pandémie. J’ai suivi les nouvelles qui étaient pertinentes pour mes recherches », a exprimé Peyman. Il a précisé qu’étant donné que c’était un nouvel enjeu, il avait encore beaucoup de travail à faire de la maison. « J’ai lu les nouvelles, j’ai cherché des mots-clés et des articles spécifiques. J’ai travaillé d’arrache-pied pour créer une nouvelle méthodologie. »
Bref, il a réussi à trouver une solution à ce problème, soit un programme de planification des rendez-vous des patients à traitement facultatif qui permettrait d’admettre des patients pendant les vagues épidémiques, tout en veillant à ce que l’hôpital puisse libérer suffisamment de lits pour ceux qui sont affectés par la COVID-19 sur une courte période de préavis.
Gérer les répercussions des prochaines vagues épidémiques
Peyman espère atténuer l’impact négatif de la COVID-19 et des autres vagues épidémiques à l’avenir grâce à ses recherches.
« Il y aura peut-être plus de prochaines vagues épidémiques. À l’avenir, nous pouvons tirer des leçons de la première vague, et je crois que les résultats de mon travail de recherche peuvent aider les hôpitaux à réduire les annulations », a-t-il expliqué.
Le modèle aiderait les hôpitaux à s’adapter plus rapidement et plus efficacement que lors de la première vague de la COVID-19, ce qui permettrait une reprise post-pandémie plus rapide.
Participer à des conférences
Lorsque Peyman a poursuivi ses recherches et élaboré la structure des chapitres à venir, ses superviseurs l’ont invité à présenter les conclusions de son premier chapitre au congrès annuel de la Société canadienne de recherche opérationnelle (SCRO) de 2021. « Ce fut une excellente occasion pour moi de faire part de ce travail de recherche et d’obtenir la rétroaction de participants et d’experts dans ce domaine. Heureusement, nous avons reçu des commentaires encourageants, surtout au sujet de la nouveauté et de l’actualité du sujet, ainsi que de la méthode novatrice développée », a-t-il dit. Peyman a aussi fait une présentation à la conférence annuelle de 2021 de l’Association canadienne pour la recherche sur les services et les politiques de la santé (ACRSPS).
Terminer une thèse
Peyman explique que l’objectif principal de ses travaux est d’« établir un équilibre entre les besoins des patients et de l’utilisation des ressources de soins de santé et de trouver une solution optimale/quasi-optimale. » Il en tient compte dans l’achèvement des deux prochains chapitres de sa thèse.
Les prochaines étapes qu’il entamera consisteront à approfondir les méthodes de solution pour les problèmes complexes qu’il tente de résoudre dans la planification des soins infirmiers à domicile et dans le routage, ainsi que dans l’ordonnancement par période des centres anticancéreux.
« Je vais développer une méthode heuristique/métaheuristique capable de fournir une bonne solution dans un délai raisonnable. C’est ce que font les analystes en recherche opérationnelle lorsqu’il est très difficile d’atteindre la solution optimale à des problèmes mathématiques combinatoires. »
L’impact de son travail de recherche est non seulement d’actualité, mais pourrait aussi améliorer l’efficacité de la planification et de l’ordonnancement au sein du système de santé canadien.
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Diplômé d’une maîtrise en science des systèmes (uOttawa, 2012) et analyste de données chez Baker Tilly Ottawa LLP, Abtin Shakiba a récemment reçu le prix Ottawa Award 2021 du magazine Faces pour le meilleur analyste de données à Ottawa. Abtin, très heureux, a fait part de son succès sur LinkedIn et son fier employeur l’a félicité.
Abtin se spécialise dans l’intégration et la mobilisation des clients en vue de leur croissance et de leur expansion. Il aime aider les clients à résoudre efficacement leurs problèmes tout en offrant des services de consultation qui permettent de gagner du temps et de l’argent grâce à l’utilisation de données et d’analyses.
Abtin travaille sur plusieurs projets en appliquant des analyses avancées de données, des technologies, des renseignements sur les données, l’exploration de données, la modélisation de données, des algorithmes, l’automatisation et des outils de visualisation. Il se passionne pour l’établissement de la confiance de ses clients à l’égard de produits et de services de données complets, tout en mettant l’accent sur l’éducation et en développant des outils plus sophistiqués et évolutifs pour s’attaquer aux problèmes de données complexes au sein de l’industrie.
Le parcours du meilleur analyste de données d’Ottawa
Après avoir obtenu un baccalauréat avec spécialisation en commerce électronique en Malaisie, il a obtenu une maîtrise en génie des systèmes en 2012, un programme conjoint de la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa et de l’École de gestion Telfer. Pendant sa maîtrise, il a travaillé en étroite collaboration avec son directeur de thèse, la professeure de Telfer Sandra Schillo. Abtin a dit : « J’ai toujours aimé les chiffres et leurs relations entre eux. Cependant, le parcours a commencé à l’Université d’Ottawa lorsque je préparais ma thèse de maîtrise sous la supervision de la professeure Sandra Schillo. Nous recueillons et analysons les chiffres pour trouver des questions et des solutions à des problèmes réels. » Il a également ajouté qu’il avait acquis la capacité d’examiner des questions sous différents angles : « J’ai appris à regarder les questions sous différents angles, à sortir des sentiers battus, à apprendre des leçons de vie, à développer et à perfectionner mes compétences. »
Après avoir réfléchi à son parcours jusqu’à la remise de son prix d’Ottawa Award, Abtin a noté : « J’ai commencé à travailler dans quelques entreprises en démarrage (je le suggère fortement à tout le monde), ce qui m’a aidé à établir mon réseau professionnel et à progresser lentement dans ma vie personnelle et professionnelle. J’ai gardé contact avec des amis de l’université, des collègues de classe, des professeurs, des experts en la matière et quiconque m’a appris quelque chose de nouveau. Ce sont ces personnes qui ont proposé ma candidature et qui m’appuient, et je serai là pour elles lorsqu’elles auront besoin de moi. »
Abtin a continué de travailler avec la professeure Schillo lorsqu’elle l’a entraîné dans un projet de recherche dans le domaine des biocarburants sur lequel elle travaillait. La professeure Schilo s’est exprimé sur son expérience de travail avec Abtin sur le projet : « les données que nous cherchions étaient difficiles à trouver. Abtin a dû creuser beaucoup pour trouver les données que nous cherchions. » En 2017, la prof. Schillo, Abtin et la prof. Diane Isabelle de l’école de commerce de l’Université Carleton ont vu leur article, intitulée « Linking advanced biofuels policies with stakeholder interests: A method building on Qualty Function Deployment », publiée dans la revue scientifique Energy Policy d’Elsevier. L’article traite des biocarburants avancés et de leur incidence sur les décideurs canadiens dans l’industrie de l’énergie renouvelable.
La professeure Schillo était ravie de voir Abtin gagner : « Je suis très fier des réalisations d’Abtin. Il travaille extrêmement fort, et c’est la raison pour laquelle il aurait reçu un tel prix. Il a un bon esprit d’équipe et il a toujours aimé apprendre de nouvelles choses, et j’ai beaucoup de respect pour lui après avoir travaillé ensemble au fil des ans pendant sa thèse, sur notre article et lorsqu’il était assistant à l’enseignement pour l’un de mes cours. »
En conclusion, Abtin a fait part de ce qu’il a retenu en matière de perfectionnement professionnel : « Peu importe où vous travaillez, quand vous commencez et où vous en êtes dans votre vie, le dévouement, le professionnalisme et le travail acharné se manifesteront toujours lorsque vous vous y attendez le moins. »
Félicitations à Abtin pour ses réalisations exceptionnelles, et nous lui souhaitons beaucoup de succès dans sa carrière.
- Catégorie : Annonces Telfer
Félicitations à Vusal Babashov, maintenant diplômé au doctorat de Telfer, pour avoir terminé avec succès son programme de doctorat. Il a soutenu sa thèse sur les problèmes pratiques de l'analyse des soins de santé il y a tout juste quelques semaines.
Premier d'une longue série de doctorants
Vusal a présenté un récapitulatif de sa thèse et a défendu celle-ci à la suite de deux séries de questions pointues posées par les membres du jury. Satisfaits de ses réponses, ils ont unanimement reconnu qu'il avait soutenu sa thèse avec succès. Il sera donc le tout premier étudiant à avoir officiellement complété son doctorat à l'École de gestion Telfer.
Vusal a commencé ses recherches sur les systèmes de santé en 2016 lors de la création du doctorat en gestion de Telfer. « Ces quatre années de doctorat ont été incroyables, stimulantes et parfois même stressantes. », a déclaré Vusal en faisant le point sur son parcours à Telfer. « C'est une aventure longue et unique par laquelle vous devenez non seulement un expert dans votre domaine de recherche, mais aussi une meilleure personne, plus motivée et dotée de compétences en matière de résolution de problèmes et de leadership. Il y a certainement beaucoup à apprendre de cette expérience. Je suis profondément reconnaissant à tous, y compris à mes superviseurs, pour le soutien et les conseils qu'ils m'ont apportés tout au long de ce parcours. Je suis heureux d'avoir pu enfin atteindre la ligne d'arrivée de ce marathon, et je souhaite bonne chance aux autres candidats au doctorat. »
La ligne d’arrivée
Vusal a travaillé en étroite collaboration avec ses codirecteurs de thèse, Jonathan Patrick, professeur titulaire et vice-doyen (faculté) à Telfer, et le professeur adjoint Antoine Sauré, tout au long de son parcours de thèse. Le professeur Patrick a fait part de ses réflexions sur sa collaboration avec son étudiant : « Ce fut pour moi une grande satisfaction de voir Vusal soutenir sa thèse. L'élaboration d'une thèse digne d'être défendue est un processus long et difficile. Chaque recherche comporte ses obstacles - des pistes prometteuses qui ne mènent nulle part, des éléments déroutants qui prennent des mois à comprendre - et je sais qu'à de nombreuses reprises, Vusal a été tenté d'abandonner. Le fait qu'il ait persévéré et qu'il soit maintenant capable de récolter les fruits de cette détermination témoigne de son caractère. Alors, félicitations à Vusal d’être le premier diplômé du programme de doctorat de Telfer! »
Le professeur Sauré a également témoigné de son sentiment de fierté envers ce fait d’arme : « L’expérience que Vusal a acquise, son dévouement, sa détermination à maîtriser de nouveaux concepts et son désir de faire une différence positive dans son travail sont des atouts qui feront de lui un excellent professionnel peu importe le cheminement de carrière qu'il choisira. J'attends de lui qu'il continue à enrichir notre domaine de différentes manières, car sa contribution est très précieuse ».
Vusal a jusqu'au 18 février pour compléter la révision suite aux commentaires reçues lors de la présentation de sa thèse, qui sera ensuite approuvée par ses directeurs de thèse avant d'être officiellement soumise à la bibliothèque de l'Université d'Ottawa.
Sujet de la thèse :
Trois problèmes pratiques dans l'analyse des soins de santé
Jury/examinateurs :
Gilles Reinhardt, professeur associé à l'Université d'Ottawa
Jonathan Li, professeur associé à l'Université d'Ottawa
Onur Ozturk, professeur adjoint à l'Université d'Ottawa
Peter Vanberkel, professeur associé à l'Université de Dalhousie
Codirecteurs de thèse :
Jonathan Patrick, professeur titulaire à l'Université d'Ottawa
Antoine Sauré, professeur adjoint à l'Université d'Ottawa
Présidente du jury :
Samia Chreim, professeure titulaire à l'Université d'Ottawa
Date de la soutenance :
Le lundi 18 janvier de 9 h à 12 h (HNE)
Vusal est le premier des nombreux étudiants qui termineront leur doctorat cette année à Telfer. Nous sommes extrêmement fiers de tous nos candidats au doctorat et nous nous réjouissons de leur succès.
Restez à l'écoute pour en savoir plus sur cet important jalon pour Telfer. Félicitations à tous les professeurs, membres du personnel et étudiants qui ont aidé Vusal tout au long de son parcours et ont rendu cet exploit possible.
- Catégorie : Futurs diplômés
Curieuse motivée et créative, Joy Xu est une brillante élève du programme de B.Com. de Telfer en spécialisation comptabilité.
Passionnée par la santé mentale au travail, elle s’inspire des dirigeants et organisations qui mettent en avant et priorisent la culture du bien-être des employés.
Comprenant l'importance cruciale de l'engagement communautaire, Joy a décidé de s'impliquer auprès de l'École en s'engageant dans le programme hautement compétitif des marchés financiers de Telfer. Cela l’a conduite à intégrer un stage en banque d’investissement pour l’été 2020 à travers le programme des Marchés financiers de RBC. En parallèle, Joy s’est également démarquée pour avoir été la gestionnaire de portefeuille leader du programme cette année-là. Au cours des dernières années, elle a participé à de nombreux concours de cas dont le concours national de la diversité et de l’inclusion organisé par l'École Telfer, ou encore les Jeux de Commerce Central où elle s’est vu attribuer la première place avec l'équipe de gestion des ressources humaines.
Joy s’est également impliquée au sein du Club de comptabilité de Telfer, dont elle a été la présidente pour l’année scolaire 2019-2020. Dans le cadre de ce rôle, elle a dirigé l'équipe pour l'organisation de leur événement annuel de réseautage avec des sociétés comptables et a créé une initiative axée sur la santé mentale dans le domaine de la comptabilité.
Selon elle, les nombreuses activités parascolaires proposées par l'École lui ont ouvert d'innombrables opportunités et lui ont permis de s'impliquer davantage tout en appliquant ses connaissances acquises en classe. Elle déclare : « Dans l'ensemble, j'ai eu la chance d'explorer de nouveaux intérêts, d'assister à des conférences de leaders inspirants et de développer mes compétences tant sur le plan professionnel que personnel. »
Bien qu’elle soit bientôt diplômée, Joy prévoit rester active au sein de la communauté de Telfer.
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Pouya safi (MBA 2013), directeur associé, Institut de développement professionnel uOttawa, Récipiendaire de le prix Jeune Phénix
Le prix Jeune Phénix, créé à l'occasion du 30e anniversaire de l'École de gestion Telfer, reconnaît l'excellence de jeunes diplômés (moins de 40 ans) ayant relevé d'importants défis dans une courte période de temps.
On me fait l’honneur de me remettre le prix Jeune Phénix, et j’en suis reconnaissant. Je dois toutefois dire que toutes mes réalisations sont le fruit des occasions qui m’ont été offertes, en particulier à l’École de gestion Telfer. Je n’en reviens pas de la confiance qu’on m’y a manifestée.
Peu après la fin de mon MBA à Telfer, on m’a offert d’aider à améliorer le volet d’apprentissage expérientiel des cours de finance du B.Com. pour mieux préparer les diplômés à assumer divers rôles dans le monde de la finance. L’École Telfer m’a aussi accueilli comme chargé de cours et professeur à temps partiel. Les connaissances et l’expérience que j’ai acquises m’ont ensuite permis de décrocher le poste de directeur associé de l’Institut de développement professionnel de l’Université d’Ottawa.
Les cours que je donne au premier cycle portent sur l’éthique, la durabilité et la responsabilité sociale, des choses d’une importance vitale en finance et en innovation. L’innovation est autant le produit de l’égalité des chances que du savoir-faire technologique et de l’excellence scientifique. Je crois que le Canada peut atteindre à la fois l’excellence et l’égalité des chances en s’appuyant sur ses fondements multiculturels.
En fait, notre pays peut devenir un chef de file de l’innovation en veillant à ce que les nouveaux Canadiens aient la chance de bien s’intégrer, à ce que tous les Canadiens aient la possibilité d’ajouter des cordes à leur arc par la formation continue et à ce que les jeunes Canadiens n’aient pas à s’exiler pour poursuivre leurs objectifs professionnels et leurs projets d’entreprise.
La pandémie de coronavirus est un type particulier d’ouverture. Personne ne l’a voulue et, pourtant, elle provoque beaucoup de changements rapides, entre autres dans nos méthodes de travail. Très bientôt, de nombreuses occasions d’améliorer les choses se présenteront. Le Canada doit les saisir pour devenir plus juste, plus équitable et plus vert. J’encourage les étudiants et étudiantes de Telfer à prendre part au mouvement.
Pour ce faire, voici cinq leçons que j’ai apprises : premièrement, visez le bonheur, et non la richesse. Le bonheur fait ressortir nos meilleures qualités. L’argent suivra. Deuxièmement, ne vous comparez pas aux autres : vous aurez plus de succès en suivant votre propre chemin. Troisièmement, lorsque ce sera de nouveau possible, voyagez pour élargir vos horizons. Quatrièmement, continuez à apprendre après avoir eu votre diplôme. Enfin, cinquièmement, trouvez une cause qui vous tient à cœur et à qui vos connaissances pourraient être utiles. Votre chance vous attend. Ne la laissez pas filer.
Voici un résumé d'une entrevue effectuée par l'École de gestion Telfer le 21 août 2020 avec Pouya Safi (MBA 2013), directeur associé, Institut de développement professionnel uOttawa.
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Caroline Xavier (B.Adm. 1990), Sous-ministre déléguée, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, Récipiendaire de la médaille Trudeau 2020.
Établie en l'honneur du révérend père Roland Trudeau, o.m.i. et directeur du Département de commerce de 1950 à 1965, la médaille Trudeau a été instaurée en 1989. Elle est l'honneur le plus prestigieux qu'accorde l'École de gestion Telfer. Le but visé est de mettre en évidence l'excellence de nos anciennes et anciens pour offrir des modèles à nos jeunes diplômés.
Le Canada est un pays de plus en plus marqué par la diversité. Plus que jamais, des gens nous
arrivent de partout, riches de parcours variés et de vastes bagages d’expériences et de
connaissances. C’est beau à voir et il faut que ça continue. Toutefois, la diversité elle-même
ne représente qu’une partie de l’équation.
Il faut aussi travailler sur l’inclusion. Un Canada véritablement équitable, c’est un pays où des
gens de tous les horizons et de toutes les couleurs participent activement aux actions et aux
décisions à tous les niveaux de la hiérarchie de nos entreprises, de nos organismes et de nos
institutions publiques.
La fonction publique, en particulier, se doit d’être plus inclusive. Une fonction publique
vraiment représentative de sa clientèle créera des politiques plus éclairées, offrira un meilleur
service et gagnera durablement la confiance des Canadiens et Canadiennes par son efficacité
et son ingéniosité. La diversité et l’inclusion sont bonnes pour les affaires, un point c’est
tout, car elles vont souvent de pair avec le succès et la résilience.
Pour moi, l’inclusion dans la fonction publique est aussi une conviction personnelle. Je suis
la fille d’immigrants haïtiens et la première personne noire à atteindre le rang de sous-
ministre dans la fonction publique fédérale. J’ai commencé comme étudiante dans un poste
de ressources humaines il y a plus de 30 ans. Je suis depuis peu sous-ministre déléguée à
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ce dont je suis extrêmement fière. Pourtant, je
me pose la question : pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps?
Tout le monde se pose ce genre de question ces temps-ci. La pandémie de coronavirus —
qui a affecté tant de gens, et en particulier les populations vulnérables — et les appels
pressants à la justice sociale ont provoqué un examen de conscience au Canada et dans la
fonction publique. Mes collègues et moi tenons à ce que la représentation, les politiques, les
programmes, les services et les organisations au fédéral reflètent la diversité de la population
et répondent à ses besoins les plus pressants, et nous travaillons en ce sens. J’ai moi-même le
devoir et le privilège de veiller à ce que les portes restent grandes ouvertes pour les
personnes comme moi.
Mon B.Com. de Telfer m’a appris à tirer parti des occasions qui se présentent, surtout dans
les moments difficiles. Pendant mon congé parental en 1995, j’ai utilisé mes connaissances et
mes compétences entrepreneuriales pour cofonder The Bagel Run, inc. — la première
fabrique de bagels montréalais cuits au four à bois d’Orléans (Ontario) —, toujours en
activité 25 ans plus tard. Aujourd’hui plus que jamais, il est important que les étudiants et
étudiantes de Telfer mettent leurs connaissances et leurs compétences au service de leurs
communautés. Prenez acte de la nouvelle réalité. Repérez les possibilités. Puis faites-vous un
plan et agissez pour bâtir un meilleur Canada.
Voici un résumé d'une entrevue effectuée par l'École de gestion Telfer le 21 août 2020 avec Caroline Xavier (B.Adm. 1990), Sous-ministre déléguée, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.
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