Blogue de carrière
La plupart du temps, en tant qu’étudiants et que professionnels, nous subissons beaucoup de pression. Aller au travail, obtenir de bonnes notes, essayer de passer du temps avec nos parents et amis : nous pouvons parfois nous sentir dépassés par tout ça, surtout alors que nous essayons de définir ce que nous voulons faire dans la vie. Cependant, je crois que c’est en fait une bonne chose de ne pas savoir où nous serons dans cinq ans, ou exactement ce à quoi ressemblera notre cheminement professionnel. Par exemple, je suis une étudiante de 3e année en comptabilité, mais il y a quatre ans, je pensais m’inscrire au baccalauréat en sciences infirmières simplement parce que je pensais que ça convenait davantage à ma personnalité. Et vous savez quoi ? J’ai choisi la comptabilité, et j’adore ça.
Pour certains d’entre nous qui étudions en commerce, être en troisième année signifie faire des entrevues et participer à de nombreux événements de réseautage. Maintenant que je repense à mes entrevues passées, je me rends compte que mes interviewers ne s’attendaient pas nécessairement à ce que ma personnalité cadre exactement avec le poste. Et devinez quoi : il n’est pas nécessaire que votre personnalité corresponde absolument aux critères idéalisés d’un poste donné. J’ai eu l’occasion de l’apprendre en échangeant avec des personnes qui avait passé un test de personnalité comme ceux qu’on nous demande de faire au secondaire ou même au primaire.
Lorsque nous cherchons un emploi, nous nous concentrons habituellement sur des aspects tels que la description de poste et omettons quelques détails comme la dimension sociale de l’emploi en question. Cette année, j’ai eu l’occasion de participer aux Programmes de mentorat de Telfer. Mon mentor, qui a la désignation CPA, m’a raconté des anecdotes professionnelles. Il m’a dit qu’il se souviendrait toujours d’une chose que son gestionnaire lui a dite il y a des années : « Vous êtes ce que je ne suis pas, et je ne veux pas être comme vous, mais les clients vous aiment, et vous me rapportez de l’argent. » Plutôt choquant, non ? Mais cette phrase m’a fait prendre conscience du fait que n’importe qui peut postuler pour un emploi, même s’il ou si elle n’a pas la « bonne » personnalité. Il ou elle peut tout de même accomplir des choses merveilleuses.
Il peut être stressant de ne pas savoir comment accomplir une tâche ou ce que l’on fera dans cinq ou dix ans. Croyez-moi : je suis passée par là comme beaucoup d’entre vous. Mais nous devons tous essayer de nous concentrer sur la question suivante : « Qu’est-ce qui me plaît, et comment puis-je le mettre en application dans le futur ? »
Vous voulez apprendre à mieux vous connaître ? Demandez conseil à vos amis, à vos parents et à vos professeurs ! Vous pouvez aussi demander à obtenir une consultation en orientation de carrière sur Destination carrière.
« Le mentorat est un processus réciproque – une relation entre deux humains – et non une transaction. »
(Fawal, 2018)
Derrière toute personne qui connaît du succès se cachent une ribambelle d’intervenants, y compris des mentors. L’apprentissage auprès d’un mentor est un facteur crucial dans la réussite d’un candidat. Un mentor peut vous aider à mieux comprendre ce qu’il fait dans la vie et, surtout, les expériences qui l’ont modelé en tant que professionnel.
Trouver un mentor, c’est bien, mais encore faut-il profiter pleinement de sa relation avec lui. Ayant été moi-même mentorée et mentore, j’ai voulu vous faire part de trois enseignements que j’ai tirés du mentorat et qui vous aideront assurément à optimiser votre relation avec votre mentor.
1. Faites preuve d’initiative
En tant que mentoré, c’est à vous de faire le premier pas. Si vous ne semez rien, vous ne récolterez rien. De même, vous ne pourrez pas apprendre de votre mentor si vous n’engagez pas la conversation avec lui. Par conséquent, prenez l’initiative : invitez votre mentor à prendre un café avec vous ou demandez‑lui si vous pouvez le suivre et l’observer pendant une journée. Au final, plus vous vous investirez dans votre relation avec votre mentor, plus vous en bénéficierez.
2. Déterminez vos attentes
En tant que mentoré, prenez soin de fixer vos attentes. Si vos objectifs ne sont pas bien définis, comment votre mentor pourra‑t‑il alors vous aider efficacement à les atteindre ? Si vous communiquez clairement vos attentes à votre mentor, ce dernier comprendra ce que vous voulez tirer de la relation, et vous pourrez alors l’aider à élaborer une stratégie parfaitement axée sur vos besoins. Par conséquent, une communication concise et efficace améliorera vos rapports professionnels.
3. Soyez respectueux
Les mentors se démènent pour vous soutenir dans vos efforts : ils prennent le temps, en dépit de leur horaire chargé, de répondre à vos questions, de vous présenter à de nouvelles personnes, etc. Par conséquent, il est crucial que vous leur témoigniez de la considération en étant ponctuel. Vous devriez également respecter leur opinion et garder l’esprit ouvert. La relation mentoré-mentor repose sur l’échange et le dialogue.
Recevoir du mentorat est résolument une excellente façon de progresser sur le plan professionnel. Si vous vous apprêtez à entreprendre votre stage coop ou un emploi d’été et que vous vous voyez attribuer un mentor, entretenez cette relation : on ne sait jamais où celle-ci pourrait vous mener dans votre carrière !