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- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
Une nouvelle étude menée par l’École de gestion Telfer, en collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada, expose des stratégies d’action visant à accroître la diversité des PME fournisseurs du gouvernement fédéral et l’innovation inclusive.
Présenté lors du forum sur les politiques internationales à la Chatham House au Royaume-Uni, le rapport souligne d’importants points de comparaison concernant le progrès des femmes entrepreneures au Canada. Il établit également une norme en matière de production de rapports portant sur le genre des propriétaires d’entreprise, la portée et les types d’innovation et la passation de marchés entre les PME et le gouvernement fédéral. Le rapport empirique et les stratégies d’action présenteront un intérêt pour les décideurs, les petites entreprises et les organisations d’innovation, les défenseurs, les associations de l’industrie, et les sociétés qui appuient la diversité des fournisseurs. La recherche, par exemple, a aidé à établir une résolution importante de la conférence à la Chatham House, selon laquelle le Sommet des femmes du G20 adopte l’entrepreneuriat, l’approvisionnement et le commerce comme étant ses trois priorités en matière de politique.
Les recommandations du rapport de Telfer comprennent les suivantes :
- Adopter des stratégies propres aux secteurs pour aider à obtenir l’engagement de la part du gouvernement du Canada d’accroître de 10 % à 15 % la participation des femmes propriétaires d’entreprises à la passation de marchés avec le gouvernement fédéral. Les stratégies propres aux secteurs découlent de la constatation faite par Telfer selon laquelle les différences entre les hommes et les femmes pour ce qui concerne la probabilité que les PME aient le statut de sous-traitant du gouvernement fédéral varient considérablement d’un secteur industriel à l’autre.
- Améliorer les analyses et les données en matière d’approvisionnement auprès des PME, y compris des échantillons de grande taille et des analyses détaillées pour aller au-delà des preuves anecdotiques et pour améliorer les possibilités de passation de marchés pour les PME.
- Mettre en place une formation à un approvisionnement tenant compte des genres en collaboration avec des organisations de l’industrie, comme le Canadian Aboriginal and Minority Supplier Council (CAMSC), WBE Canada, WEConnect International Canada, Women’s Enterprise Organizations of Canada (WEOC), entre autres.
Visualiser le rapport sur les stratégies d’action pour augmenter la diversité des PME founisseurs.
Visualiser l’analyse comparative de petites et moyennes entreprises en tant que fournisseurs du gouvernement du Canada.
Visualiser les publications et les initiatives connexes de l’École de gestion Telfer.
- Catégorie : Analytique d’affaires et performance
Les investissements dans les analyses de mégadonnées ne donnent pas nécessairement de mégaretombées. Deux chercheurs de l’École de gestion Telfer explorent comment tirer une valeur accrue de ces initiatives.
Dans une nouvelle recherche financée par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), les professeurs Ajax Persaud et Sandra Schillo de l’École de gestion Telfer chercheront à savoir si les petites et moyennes entreprises (PME) sont prêtes à tirer profit de la manne de données qui sont à leur disposition.
La même rengaine bourdonne aux oreilles des dirigeants de petites entreprises depuis des années. Les PME qui maîtrisent les mégadonnées seront en mesure de jouer dans les ligues majeures. Les PME qui obtiennent les bonnes données pointues et les aptitudes analytiques qu’il faut seront mieux en mesure de prendre les bonnes décisions dans le nouvel univers des médias numériques. Pourtant, la moitié des projets de mégadonnées tombent à l’eau. Que peuvent faire les PME ?
« La plupart des PME abordent les projets d’analyse de mégadonnées avec beaucoup de prudence, et on ne peut pas vraiment les blâmer », confie la professeure Schillo. En effet, on ne sait pas encore bien comment tirer toute la valeur de ces initiatives. « C’est une grande source d’inquiétude actuellement, parce qu’il est essentiel pour le Canada que ces entreprises demeurent à l’affût de l’analyse des mégadonnées pour rester concurrentielles à l’échelle mondiale. »
Le professeur Persaud ajoute que « L’analyse des mégadonnées devient rapidement un axe majeur pour les dirigeants d’entreprises, la principale préoccupation étant d’extraire la valeur maximale des données importantes. Cela transformera la gouvernance d’entreprise et la prise de décision. » Cette transformation est tellement rapide que, selon les prédictions du Big Data Consortium du Canada, nous connaîtrons bientôt une grave pénurie d’employés possédant le bon ensemble de compétences dans ce domaine. « En quelques années à peine, la capacité à stocker, saisir, traiter et analyser cette information a pris une grande importance stratégique pour les entreprises, explique Persaud. Elles se demandent toutes comment utiliser ces aptitudes à leur avantage. »
Il ajoute cependant que l’analyse des mégadonnées pose toujours un bien grand risque pour la plupart des petites entreprises, même pour celles qui souhaitent plus que tout profiter de leurs retombées et qui ont les ressources pour le faire. « La capture et l'extraction des données n’ajoutent pas automatiquement à la valeur ou à de meilleures décisions: les bonnes personnes possédant les bonnes compétences sont nécessaires pour générer des connaissances précieuses et la gestion doit agir de manière stratégique pour exploiter la valeur des connaissances. »
Dans le cadre de leur étude, les chercheurs de Telfer utiliseront des méthodes qualitatives et quantitatives pour évaluer si les PME sont prêtes à tirer parti des mégadonnées. Si la plupart des recherches dans ce domaine s’intéressent surtout aux technologies qui les entourent, les professeurs Persaud et Schillo, eux, souhaitent explorer les processus, les stratégies et les ressources de gestion de l’analyse des mégadonnées. Parallèlement, ils contribueront à la création de cadres de travail, d’échelles et d’indicateurs qui, à leur tour, éclaireront leur côté « gestion ». Ils s’attendent à produire des idées concrètes sur la question, au profit des PME canadiennes, du domaine de la gestion universitaire et du milieu des décideurs publics en matière d’entrepreneuriat.
Selon les chercheurs, comme toutes les initiatives qui visent à préparer les PME à exploiter les mégadonnées pour accroître leur compétitivité, leur étude s’aventure sur un terrain miné. Mais une chose est sûre : en raison de l’importance des PME pour l’économie et compte tenu de la promesse des mégadonnées, il est maintenant temps d’aider les entreprises à ouvrir le coffre-fort qui leur permettra d’accéder à cette richesse. « D’un côté, il y a ceux qui sont très euphoriques à propos des avantages de l’analyse des mégadonnées pour les PME. De l’autre, il y a ceux qui prônent la prudence pour éviter aux entreprises de subir de lourdes pertes », indique la professeure Schillo. « Mais il est probable qu’aucun des deux groupes ne soit très près de la réalité, ajoute le professeur Persaud. Nous espérons que notre recherche permettra de dresser un portrait réaliste de la situation. »
- Catégorie : Futurs diplômés
« Que ce soit le personnel ou les initiatives d’échanges, l’expérience était exceptionnelle. Croyez-en un étudiant diplômé à deux reprises de l’École de gestion Telfer et qui n’arrête pas d’y retourner! J’ai vraiment aimé mon séjour ici », déclare Nicolas Legendre, candidat au doctorat en gestion avec un champs d'études en finances. Nicolas a montré un véritable engagement envers la famille de l’École Telfer au cours des sept dernières années : il a obtenu un baccalauréat en sciences commerciales avec option en finances et une maîtrise ès sciences en gestion avec option en finances, puis a complété un an de son doctorat. « Je voulais poursuivre mes études ici en raison de toutes les formidables personnes que j’ai rencontrées à l’École de gestion Telfer et à d’autres facultés de l’Université d’Ottawa », a-t-il ajouté.
En jetant un regard rétrospectif sur son expérience à titre d’assistant à l’enseignement pour différents cours de statistiques, et le fait qu’il a terminé sa maîtrise en sciences et étudie actuellement pour obtenir son doctorat, Nicolas remarque ceci : « En tant qu’étudiant au doctorat, la relation avec la faculté change et devient plus collégiale. Avec les professeurs, par exemple, la relation ressemble moins à celle entre un professeur et un étudiant et davantage à celle entre deux collègues où les deux parties échangent des idées et apprennent l’une de l’autre ».
Grâce à son travail acharné et à son dévouement, Nicolas a reçu la bourse de doctorat prestigieuse du Programme de bourses d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier. Il déclare :
À titre de bénéficiaire de la bourse de doctorat du Programme de bourses d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier, j’étais admissible au supplément pour études à l’étranger Michael-Smith et je suis heureux de l’avoir obtenu. Grâce à cette bourse, je mène actuellement une enquête concernant le programme de garantie d’emprunt à Newcastle upon Tyne, au Royaume-Uni, avec le professeur Jonathan Scott à l’Université de Northumbria. Cette expérience m’a permis non seulement d’étudier à l’étranger, mais de faire des recherches sur un sujet qui m’importe : bien que ma thèse de doctorat consiste à examiner le programme de garantie d’emprunt au Canada, cette période de recherche effectuée à l’étranger est directement liée à celle-ci. J’ai également eu l’occasion de passer mes fins de semaine à voyager partout à Newcastle pour visiter des monuments comme le château d’Alnwick que l’on voit dans les films de Harry Potter et pour apprendre peu à peu la culture de la région au nord-est de l’Angleterre. Voilà ce que je retiens de cette expérience jusqu’à présent!
Nicolas a reçu la Bourse doctorale Lilian-et-Swee-Chua-Goh. Lilian et Swee Chua Goh seront reconnus en tant que donateurs de l’année au Gala d’excellence Telfer le 21 octobre 2017.
Ajoutez Nicolas Legendre à votre réseau en suivant ce lien : www.linkedin.com/in/legendrenicolas.
Aussi, vous pouvez suivre le fil des activités de l’École de gestion Telfer sur LinkedIn ici!
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
Une enquête pancanadienne unique en son genre lève le voile sur les comportements des aînés envers les technologies de la santé.
Titre du projet
IT Innovation and the Elderly: Technology Acceptance and Use in the Community
Chercheuse
Mirou Jaana, École Telfer
Subvention à l’appui de la recherche
Subventions Savoir du CRSH
Période
2017-2020
La professeure Mirou Jaana a entrepris une nouvelle étude qui permettra d’obtenir des données nationales sur l’utilisation des technologies de télémonitorage par les personnes âgées. Cette recherche est financée par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).
Les technologies de télémonitorage (appelé aussi télésoins à domicile) existent depuis des dizaines d’années, mais on en sait peu sur les facteurs qui favorisent leur acceptation et leur utilisation. Selon Mirou Jaana, ces connaissances permettraient aux fournisseurs de soins de santé et aux décideurs de rédiger des lignes directrices sur la façon la plus avantageuse pour les patients de recourir au télémonitorage.
Dans le cadre du premier volet de son étude, la chercheuse et ses collègues mènent une enquête pancanadienne auprès de personnes âgées en vue d’évaluer leurs attitudes et comportements envers la technologie. L’enquête étudiera différentes applications générales de cybersanté, en plus de technologies spécialisées pour l’utilisation à domicile telles que les montres intelligentes, qui ont fait l’objet d’une attention accrue au courant des dernières années. Dans un second volet, la professeure Jaana et son équipe se pencheront sur les facteurs qui contribuent à l’acceptation et à l’utilisation de technologies de télémonitorage par les personnes âgées.
Si le look et le confort de ces technologies sont en constante évolution, leurs fonctions de base n’ont pas beaucoup changé, confie la professeure Jaana : « Ces technologies visent essentiellement à établir un lien entre un fournisseur de soins ou un responsable de dossier et un patient qui vit dans la communauté (p.Ex., chez lui ou dans une maison de retraite) et exige une attention et un suivi important. » Exemple : un patient qui souffre d’insuffisance cardiaque porte un appareil qui transmet de l’information sur les variations de son poids. En fonction de ces renseignements, l’infirmière pourra ajuster les médicaments du patient. Ce dépistage précoce de la détérioration de l’état du patient présente des avantages importants en empêchant les complications risquées et en évitant les visites inutiles dans les hôpitaux. Ceci est particulièrement important dans le cas des patients âgés.
Portant sur les facteurs d’acceptation de la technologie, la nouvelle étude de la professeure Jaana se fondera sur les résultats de ses recherches antérieures qui révélaient que le télémonitorage offrait de nombreux bienfaits aux patients âgés atteints d’une maladie chronique. En effet, le télémonitorage a des effets positifs importants sur les patients en ce qui a trait à leurs compétences de soins personnels et à leur gestion de maladies chroniques. « En mettant l’accent sur les facteurs d’acceptation, notre recherche révèlera les obstacles et les facilitateurs potentiels qui peuvent permettre une utilisation plus efficace du télémonitorage chez les patients âgés avec des problèmes instables », poursuit Mirou Jaana. Le télémonitorage soutient une intervention rapide en identifiant l’état de santé des patients, qu’ils ne remarqueraient pas par eux-mêmes, et ce avant que les complications ne nécessitent une visite à l’hôpital.
« Le domaine du télémonitorage prend de la maturité, mais il faut encore recueillir des données empiriques sur l’intégration de ces technologies dans le cadre des lignes directrices, souligne la professeure. En raison du vieillissement de la population, nous avons la responsabilité de comprendre les besoins des personnes âgées et de profiter des outils et des technologies qui les soutiennent, comme les applications de cybersanté. »
- Catégorie : Actualités
En matière de développement durable, les petites et moyennes entreprises innovent de façon multiple et subtile, observe Martine Spence. (Photo : Andrea Campbell / Université d'Ottawa)
Qu'il s'agisse de mode, d'alimentation ou de services, les consommateurs privilégient de plus en plus le local, le responsable, le bio et le réutilisable… Le développement durable n'est plus un concept abstrait : il trouve sa place dans toutes les sphères du quotidien.
Effet de mode ou réelle prise de conscience? Quoi qu'il en soit, les entreprises n'y échappent pas. C'est ce que constate Martine Spence, professeure de marketing et d'entrepreneuriat à l'École de gestion Telfer de l'Université d'Ottawa.
Depuis 10 ans, elle étudie les pratiques de développement durable et l'engagement social des petites et moyennes entreprises (PME). « Les PME contribuent de manière importante à l'économie des pays, elles y créent la majorité des emplois. Leur impact sur l'environnement et la société n'est pas négligeable, explique la chercheuse, qui s'intéresse à ces structures depuis longtemps. J'ai grandi dans le Sud de la France, où il y avait beaucoup de petits entrepreneurs. Pendant mes études de commerce, les grandes entreprises me paraissaient trop abstraites, trop politiques… Les PME, au contraire, sont menées par des gens qui adorent leur métier. Cela m'a toujours intriguée. »
Comment les PME embrassent-elles les pratiques de développement durable? Quelles sont leurs motivations et quels obstacles doivent-elles surmonter? Martine Spence analyse leurs comportements sur trois axes : respect de l'environnement, respect des personnes et respect de la communauté.
« Ce que nous avons constaté, c'est que le degré d'engagement dépend de la volonté de l'entrepreneur. Ce sont les citoyens sensibles à ces questions dans la sphère privée qui mènent leur entreprise le plus loin en termes de responsabilité sociale et environnementale », résume-t-elle.
Qu'il s'agisse d'éteindre les ordinateurs le soir, d'installer des thermostats éconergétiques, de favoriser les transports actifs ou d'investir dans des technologies moins énergivores, les PME n'hésitent pas à implanter des pratiques « vertes ». « Ces entreprises sont particulièrement innovantes; elles sont flexibles, n'ont pas d'actionnaires et peuvent ainsi rapidement réorienter leur stratégie », observe Mme Spence.
Les investissements ne les effraient pas, au contraire. « Quand les PME embarquent, elles innovent beaucoup : elles savent qu'il va y avoir un retour positif », ajoute-t-elle, soulignant que, pour la plupart des entrepreneurs, l'objectif premier n'est pas de faire de l'argent, mais plutôt d'être actifs dans la communauté et de nourrir leur passion.
Qu'en est-il ailleurs dans le monde? Les défis sont-ils les mêmes partout? La chercheuse, qui travaille sur l'internationalisation de ces entreprises et fait partie de l'Observatoire international du développement durable en PME rattaché à l'Université de Montpellier, en France, a récemment comparé des PME situées au Canada, au Cameroun et en Tunisie. Son constat? « Le développement durable n'est pas encore incrusté dans les mentalités du Sud, même si certains entrepreneurs tunisiens y voient des possibilités commerciales. Ces pratiques peuvent les aider à faire affaire avec l'Europe. »
Les entreprises n'y sont pas moins engagées dans la communauté pour autant. « Certaines donnent par exemple un mouton à la communauté pour l'Aïd, dit-elle. Leur engagement social est inné, plutôt mû par la religion. » À l'heure de la mondialisation, ces observations montrent que la généralisation du développement durable ne se fera qu'en tenant compte du contexte socioculturel. Et que l'inspiration peut venir de partout, du Nord comme du Sud.
par Marine Corniou
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Les femmes ont réalisé des gains durables dans le secteur des soins de santé, qui a longtemps été dominé par les hommes. Or, même si elles forment plus de 50 % de l’effectif étudiant des écoles de médecine au Canada et plus de 80 % de la main-d’œuvre en santé, elles ne dirigent que 20 % des hôpitaux et occupent peu de postes de direction dans l’ensemble du secteur de la santé. Bref, les disparités entre les sexes existent toujours.
Le 12 juin, un projet mené en partenariat pour briser le plafond de verre et donner plus de pouvoir aux femmes dans le secteur des soins de santé a reçu un coup de pouce considérable. Le Collège canadien des leaders en santé et le Canadian Health Leadership Network, travaillant de concert avec les professeures de l’École de gestion Telfer Ivy Lynn Bourgeault et Barbara Orser, la Fondation canadienne pour l’amélioration des soins de santé et le Centre for Research and Education on Women and Work ont reçu une somme de 400 000 $ pour faire progresser l’égalité entre les sexes en soins de santé, en sciences de la santé et en santé autochtone. Ce financement accordé par la ministre responsable du Statut de la femme, Maryam Monsef, compte parmi les bourses offertes à l’occasion du 150e du Canada.
Intitulé Empowering Women Leaders in Health (eWoLIH), le projet a pour objectif de transformer le système de soins de santé, de sciences de la santé et de santé autochtone en augmentant la participation, la visibilité et la progression des femmes dans les postes de haute direction. « Nous voulons bâtir une communauté solide de femmes leaders, chevronnées ou novices, et les aider à transformer le système de soins de santé à l’aide des compétences en leadership et de l’expérience unique des femmes, explique la chef du projet, Ivy Lynn Bourgeault. Ce réseau soutiendra des initiatives de sensibilisation communautaires, la mise en place de partenariats et l’élimination des barrières systémiques qui entretiennent l’inégalité des sexes dans les secteurs des soins de santé, des sciences de la santé et de la santé autochtone. »
Le projet, qui prendra son envol à Ottawa, à Toronto et à London, repérera en premier lieu les barrières systémiques qui entravent l’accès des femmes aux postes de dirigeantes. En travaillant en partenariat, l’équipe développera et mettra en pratique un ensemble d’outils et de ressources et fera la promotion de mesures pour faire tomber ces barrières.
L’équipe compte mettre en œuvre ces activités et évaluer leur efficacité d’ici la fin du projet. Le leadership des femmes en soins de santé est essentiel à l’avancement de la recherche menée dans des domaines spécifiques aux femmes, au soutien des femmes scientifiques et à la création de nouvelles connaissances pour améliorer la santé et les soins de santé. Ce projet aidera à former la prochaine génération de travailleuses en soins de santé et les futures chefs de file dans ce secteur », conclut Ivy Lynn Bourgeault.
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Le professeur Samir Saadi représentera l’École Telfer au sein d’une équipe de chercheurs de premier plan devant scruter les pratiques de fusion et d’acquisition d’entreprises dans le cadre d’un atelier de recherche canado-israélien. Interdisciplinaire et interuniversitaire, cet atelier se concentrera sur les éléments de réussite des fusions et des acquisitions au Canada et en Israël, à un moment où les deux pays cherchent à tirer plus de valeur des réorganisations de sociétés de ce type. C’est le Halbert Centre for Canadian Studies de l’Université hébraïque de Jérusalem qui financera l’atelier.
Professeur agrégé de finance, l’expertise de recherche de Samir Saadi porte sur les activités de fusion et d’acquisition d’entreprises de hautes technologies et sur le rôle et le pouvoir des PDG durant ce type de transactions. Dans le cadre de ce projet, son expertise aidera à mieux comprendre les obstacles à venir quant à la réussite de ces transactions au Canada et en Israël. Cette initiative voit le jour à un moment où des entreprises canadiennes et israéliennes se trouvent souvent dans la mire d’acheteurs et où, par conséquent, l’amélioration des résultats de ces transactions a un impact sur la productivité des entreprises, les employés et sur l’adoption potentielle de nouvelles technologies ou d’expertises.
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Le 13 mars, le professeur Greg Richards a pris la parole lors de la conférence « Villes intelligentes : Imaginer la région de la capitale nationale », tenue à Bibliothèque et Archives Canada (BAC). Des personnalités importantes du milieu universitaire et des secteurs public et privé ont partagé leurs points de vue sur l’avenir de la région de la capitale nationale lors de cet événement organisé par BAC en collaboration avec l’Université d’Ottawa et Ottawa 2017, en partenariat avec Investir Ottawa et la Ville de Gatineau.
Le professeur Richards a participé à la table ronde d'ouverture sur l'économie intelligente (« innovation, entrepreneuriat social et participation des citoyens »). M. Richards a fait remarquer que le secteur de haute technologie est fort, les travailleurs du savoir sont nombreux et le taux d’urbanisation est élevé. Tout cela, soulignait-il, fait en sorte que la région est très bien positionnée pour se développer en tant que ville intelligente et pour saisir de nouvelles possibilités d’améliorer la vie des citoyens.
M. Richards était accompagné de : John Smit, gestionnaire, Élaboration politiques et design urbain, Ville d’Ottawa; Martin Lajeunesse, conseiller municipal, Ville de Gatineau; et Eme Onohua, vice-président des Affaires gouvernementales mondiales, Xerox Canada.
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Ottawa est en passe de devenir un joueur important dans le secteur de l’innovation en soins de santé. L’une des approches pour atteindre cet objectif consiste à connecter les innovateurs cliniques de la région avec des gens qui ont le sens des affaires et veulent améliorer les soins aux patients.
Ce message s’est imposé comme l’un des grands thèmes de la présentation de Wojtek Michalowski, vice-doyen (recherche) de l’École Telfer et professeur d’informatique de la santé, lors de la conférence midi « I3 » – Industry, Issues and Insights – tenue au Château Laurier le 7 février.
La rencontre « I3 » qui a été organise par la Chambre de commerce d'Ottawa et l’Ottawa Business Journal, avec le soutien de l’École Telfer avait comme conférencier principal le stratège en chef de l’innovation en santé de l’Ontario William Charnetski. M. Charnetski a parlé des efforts déployés pour faire de l'Ontario un chef de file mondial non seulement pour les technologies de la santé nouvelles et innovatrices.
Le premier conférencier, M. Michalowski, a fait remarquer qu’Ottawa possède un vibrant secteur de la haute technologie et offre également un vaste bassin de talent et des ressources abondantes en soins de santé. La ville capitale a donc tout ce qu’il faut pour devenir un leader national en innovation en soins de santé à condition que d’autres éléments soient en place, a-t-il affirmé.
L’un de ces éléments nécessaires : un esprit intrapreneurial. « L’innovation en soins de santé est comparable à une start-up que l’on développe à l’intérieur de l’organisation ou du système. Les personnes qui la dirigent doivent donc connaître l’intrapreneuriat, autrement dit savoir être des entrepreneurs à l’interne. Cela signifie savoir quelles sont les forces qui favoriseront l’innovation, celles qui la tueront, les compétences nécessaires et les meilleures pratiques et les façons de procéder à adopter ».
Un autre élément important, dit M. Michalowski, est une coordination accrue entre les praticiens des soins de santé et les chercheurs qui étudient les systèmes de santé. Il en a donné pour exemple le Telfer Health Transformation Exchange (THTEX), des rencontres où peuvent discuter et apprendre les innovateurs en soins de santé et les professeurs de gestion et de génie.
« Ottawa est particulièrement bien placée, avec la bonne taille de capital humain et de champ d’action et des gens vraiment novateurs et talentueux. L’innovation enthousiasme énormément les différents acteurs mais la coordination est parfois absente. Grâce au programme THTEX, nous espérons contribuer à une meilleure coordination ».
Une interview avec M. Michalowski après la rencontre a été diffusée en direct sur la page Facebook de la chambre de commerce. Vous pouvez regarder l’entrevue ici : https://www.facebook.com/ottawachamberofcommerce/
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par Gregory Richards
En 1990, les trois plus importantes sociétés aux États-Unis employaient 1,2 million de personnes pour produire des revenus totaux de 250 millions de dollars. En 2014, les trois plus importantes sociétés aux États-Unis généraient des revenus de 247 milliards de dollars grâce à 137 000 employés[1]. Ces trois sociétés, toutes situées dans la Silicon Valley à San Francisco, génèrent environ le même montant de revenus que les sociétés de 1990, mais avec 1 163 000 employés en moins. Au cas où vous ne l’auriez pas deviné, les trois plus importantes sociétés en 1990 provenaient toutes de l’industrie de la fabrication automobile. Malgré le fait que le secteur de la fabrication sera toujours une partie importante de l’économie tant du Canada que des États-Unis, en raison du plus grand nombre de technologies utilisées pour améliorer la productivité humaine, les types de compétences dont les organisations auront besoin changeront de manière importante à l’avenir. Quels seront les types d’emplois qui connaîtront une demande plus importante, et quels types d’emplois connaîtront un déclin? Plus important encore, que feront les établissements d’enseignement pour préparer les gestionnaires au milieu de travail de demain?
Un sondage mondial effectué en 2015 par le Forum économique mondial auprès de 371 dirigeants principaux des ressources humaines a permis de conclure que les catégories d’emplois suivantes devraient vraisemblablement connaître une demande plus forte :
- La gestion
- La finance
- L’informatique
- Les mathématiques
- Le génie
- L’architecture
- Le domaine des ventes
- L’éducation et la formation
En revanche, les emplois dans la fabrication, la construction, l’extraction des ressources, l’administration, le divertissement et les services juridiques devraient connaître un déclin. De nombreux emplois qui devraient connaître une demande en croissance, cependant, devront être repensés. Ce réexamen devra prendre en considération la croissance rapide de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage machine. Les algorithmes d’intelligence artificielle, par exemple, peuvent effectuer des analyses financières plus rapidement et avec plus d’exactitude que la plupart des êtres humains. Les avancées dans le secteur des logiciels en ce qui a trait à la conception assistée par ordinateur permettent des expérimentations et des stimulations virtuelles, ce qui réduit le temps et les efforts nécessaires pour le travail de conception.
La bonne nouvelle est que ce thème sur les technologies qui remplacent la main-d’œuvre humaine n’est pas nouveau; par conséquent, nous devrions être capables de prévoir les compétences en gestion dont nous aurons un jour besoin. Par exemple, au fil de l’histoire, de nouvelles technologies ont mené à des changements dans l’offre de main-d’œuvre. Comme le soulignent Carl Frey et Michael Osborne[2], la déqualification a, en fait, été le résultat des premières inventions, comme la chaîne de montage et les pièces de rechange. En d’autres mots, une tâche de production qui était auparavant faite par un artisan pouvait être effectuée plus rapidement et plus efficacement par de nombreux travailleurs, chacun s’occupant d’une petite partie du travail de l’artisan. La spécialisation du travail, par conséquent, nécessitait un plus grand nombre de travailleurs ayant des compétences de niveau moins élevé.
L’arrivée de l’électricité a cependant renversé la tendance de déqualification. L’électricité a permis l’automatisation de certaines activités. À la place d’un grand nombre de travailleurs peu qualifiés, un plus petit nombre de travailleurs hautement qualifiés était nécessaire pour s’assurer que les nouvelles machines effectuaient le travail qu’elles étaient censées faire. Cette tendance s’est poursuivie avec la croissance de l’économie numérique. En fait, pour beaucoup, l’avènement de la numérisation est un peu comme l’a été, à l’époque, l’arrivée de l’électricité, puisqu’il s’agit d’un bien de portée générale qui peut être appliqué à différents types de tâches dans une organisation.
Qu’arrive-t-il aux travailleurs déplacés? Anciennement, ils se recyclaient pour s’intégrer au nouveau monde du travail. La même chose se produit en ce moment. Mais en plus, de nouveaux emplois ont été créés dans la foulée des changements technologiques qui ont mené à la création de nouvelles entreprises. Prenons comme exemple des sociétés comme Facebook, Google, Apple et Microsoft. Ces entreprises ne pouvaient exister avant l’ère de l’informatique et l’arrivée de l’Internet. Avec la numérisation en cours, un processus semblable se produira : le recyclage des travailleurs et la croissance de nouvelles entreprises auparavant inconcevables.
Le défi pour les établissements d’enseignement réside dans la capacité à prévoir quelles seront les compétences nécessaires de demain et à commencer à les construire. Les programmes de maîtrise en administration des affaires (MBA), tout spécialement, doivent continuellement ajuster leurs cours pour préparer les gestionnaires au milieu du travail numérisé de demain. De quoi ont l’air ces nouvelles compétences en gestion?
Commençons par la direction d’une organisation numérique. Que devrait connaître un gestionnaire en ce qui a trait à l’utilisation de données, à l’apprentissage machine et à l’intelligence artificielle? Comment un processus de planification devrait-il changer pour s’intégrer à une économie en évolution rapide? Comment un gestionnaire devrait-il interagir avec des employés qui sont le produit de l’ère numérique? Qu’est-ce que le niveau de connectivité amené par les téléphones intelligents et les médias sociaux signifie pour la communication au sein des organisations? Quelles sont les nouvelles occasions en entrepreneuriat qui existent compte tenu de la connectivité de masse des populations et des machines? Tandis que les fonctions de base de la gestion (planification, direction, organisation) ne changeront que très peu dans un monde numérique, les questions susmentionnées indiquent que la façon dont de nombreuses fonctions sont exécutées pourrait changer de façon draconienne. Nous sommes conscients de ces défis. Pour cette raison, le programme de MBA Telfer est ajusté sur une base régulière afin de refléter dans nos cours cette nouvelle réalité du monde du travail.
Le programme de MBA Telfer
Le programme de MBA Telfer est conçu pour vous fournir un contenu de cours qui compte pour les employeurs, dans l’environnement de travail concurrentiel d’aujourd’hui. Vous pouvez aussi personnaliser votre apprentissage de façon à étudier uniquement les sujets qui comptent pour vous. En outre, nous partageons avec vous les liens étroits que nous avons établis avec le milieu des affaires pour que vous puissiez établir les réseaux dont vous avez besoin pour faire progresser votre carrière. Les expériences que nous vous proposons en dehors des salles de classe aiguisent les compétences que vous avez acquises en classe, tout en vous permettant d’établir des relations durables avec des collègues sur qui vous pouvez compter.
Visitez notre site web à telfer.uOttawa.ca/mba afin de télécharger notre brochure ou de plus amples détails à propos de notre programme de MBA.
Bourses d’admission
Un nombre limité de bourses d’une valeur de 10,000 $ sont offertes pour les personnes posant leur candidature en ligne avant le 1er avril. Les documents requis doivent être fournis d’ici le 15 mai 2017.
Recevez une carte-cadeau* d'une valeur de 200 $ pour votre magasin ou votre restaurant préféré
Nous sommes très heureux d’annoncer le programme de recommandation du MBA Telfer. Nous savons que le bouche-à-oreille est le meilleur moyen de promouvoir notre programme de MBA. Vous connaissez quelqu’un souhaitant entreprendre le programme de MBA Telfer en français? Recommandez cette personne et vous recevrez une carte-cadeau* d'une valeur de 200 $ pour votre magasin ou votre restaurant préféré une fois que la personne recommandée aura terminé avec succès au moins le premier semestre du programme de MBA.
*Conditions applicables.
[1] Klaus Schwab, The Fourth Industrial Revolution. (New York : Crown Publishing Group, 2016)
[2] Carl Benedikt Frey† et Michael A. Osborne. The Future of Employment : How Susceptible are Jobs to Computerisation?, 2013.
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La voix des étudiants
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