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- Catégorie : Annonces Telfer
À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, nous rendons hommage à toutes les personnes de couleur qui ont réalisé de grandes choses et ont contribué à l’édification d’un Canada plus prospère, plus diversifié et plus inclusif. Le thème de cette année, En février et en tout temps : Célébrons l’histoire des communautés noires aujourd’hui et tous les jours, met l’accent sur la reconnaissance des contributions quotidiennes qu’apportent les Canadiennes et Canadiens noirs à notre pays.
À l’École de gestion Telfer, l’équité, la diversité et l’inclusion sont au cœur de nos programmes, de nos initiatives et de la vie étudiante. Nous tenons donc à célébrer, tout au long de février, l’héritage des personnes noires, et nous profitons de l’occasion pour présenter quelques ressources qui leur sont destinées.
Le Mois de l’histoire des Noirs au Canada
Les communautés noires façonnent l’histoire du Canada depuis que le navigateur et interprète Mathieu Da Costa y mit pied pour la première fois, dans les années 1600. Il faudra attendre les années 1920 pour que le pays célèbre leur histoire, en y consacrant d’abord une semaine. En 1995, la Chambre des communes a officiellement adopté le Mois de l’histoire des Noirs, à l’initiative de l’honorable Jean Augustine, première femme afro-canadienne à siéger au Parlement. Ce n’est qu’en 2008 que le Sénat a approuvé à l’unanimité la Motion visant à reconnaître les contributions de la population noire canadienne et le mois de février comme le Mois de l’histoire des Noirs, présentée par Donald Oliver, premier sénateur noir.
Parmi les premiers gens d’affaires et chefs d’entreprise noirs canadiens, mentionnons Thornton Blackburn, fondateur de la première entreprise de taxi de Toronto, dans les années 1830; Mary Ann Shadd Cary, première éditrice noire, fondatrice d’un hebdomadaire anti-esclavagiste appelé The Provincial Freeman; et Carrie Best, fondatrice du premier journal appartenant à des personnes noires en Nouvelle-Écosse, The Clarion.
Des ressources pour vous aider à atteindre vos objectifs
L’École de gestion Telfer fait siennes les valeurs traditionnelles canadiennes et promeut un environnement propice à l’épanouissement professionnel et personnel de toutes et tous. Ces valeurs contribuent à tisser une communauté qui est le reflet fidèle de notre identité. L’École poursuit son évolution et s’efforce d’améliorer la vie des membres de sa communauté, dans le cadre d’initiatives et de partenariats.
L’importance des bourses d’étude
Soucieux de pouvoir accueillir en nos murs les leaders les plus prometteurs, nous offrons de l’aide financière sous diverses formes, notamment des bourses d’excellence. En effet, sans soutien extérieur, certaines personnes pourraient difficilement se payer des études supérieures. Les bénéficiaires de ces bourses ont ainsi plus de temps à consacrer à leurs études, n’étant pas obligés de prendre un emploi à temps partiel qui peut les occuper jusqu’à 15 heures par semaine et compromettre leur réussite.
Heureusement, les membres de la communauté étudiante de Telfer peuvent compter sur la générosité de donatrices et donateurs pour réduire leur endettement et le nombre de prêts nécessaires pour terminer leurs études et, ainsi, travailler sereinement à redéfinir les pratiques d’affaires. Parmi les différentes bourses offertes à notre population étudiante, vous pouvez en trouver beaucoup qui sont attribuées aux étudiants qui font partie d’une communauté noire, autochtone ou racisée. Par exemple, les bourses KPMG pour les étudiants en comptabilité, créées par KPMG LLP, sont offertes chaque année à des étudiants de deuxième année du programme de B.Com. en comptabilité qui ont fait preuve d'excellence académique. La bourse d'admission Marlene King Patrick, généreusement créée par Markene King Patrick, est une autre bourse exclusive aux étudiantes de Telfer et est attribuée à une femme issue d’une communauté noire, autochtone ou racisée qui vient d'être admise dans un programme de premier cycle.
Pour en savoir plus sur ces bourses et voir si vous êtes admissible, le moteur de recherche Bourses en ligne est un outil qui vous donne accès au répertoire des bourses d'études offertes à l'Université d'Ottawa.
L’initiative Onyx
Les écoles de gestion sont depuis toujours de puissants pôles de réseautage reliant le monde universitaire au monde des affaires, unis par l’objectif de former les leaders de demain. Or, bien que le nombre de personnes noires siégeant aux conseils d’administration des 100 plus grandes sociétés cotées à la Bourse de Toronto (TSX) ait plus que triplé en un an, celui-ci ne représentait pas plus de 2,35 % de ce groupe en janvier 2021. Sur le marché du travail canadien, parmi les personnes noires de 25 à 54 ans, on recense plus de titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme supérieur (42,8 %) que dans la population du même groupe d’âge n’appartenant pas à une minorité visible (33,6 %). Ironiquement, le taux d’emploi est plus faible dans le premier groupe (86,1 %) que dans le second (91,1 %).
L’écart systémique relatif à l’embauche de stagiaires et de jeunes diplômées et diplômés noirs est difficile à combler. L’initiative Onyx s’attaque à ce problème. Elle se veut un catalyseur de croissance et de développement professionnels des Noires et Noirs qui démarrent leur carrière à leur sortie de l’université, les aidant à obtenir des stages, du mentorat, de l’encadrement et du perfectionnement.
En intervenant tôt, elle facilite sensiblement l’accès des personnes noires aux stages et aux emplois dans leur domaine d’études, tout en répondant aux besoins de main-d’œuvre qualifiée et diversifiée des entreprises. Comment? D’abord, en créant un bassin de talents par le recrutement, la préparation et la mise en valeur de membres de la communauté noire, notamment en leur offrant un accompagnement professionnel et du perfectionnement en ligne et, surtout, du mentorat, afin de les munir des outils essentiels pour se faire connaître et promouvoir leurs compétences auprès d’employeurs.
Le deuxième mandat de l’initiative consiste à stimuler la demande de talents noirs de la part du monde des affaires. Onyx entretient des liens avec diverses organisations, dont l’apport dépasse le simple cadre financier. En effet, ses partenaires échangent des idées et lui offrent du soutien en nature pour favoriser sa croissance.
Si vous souhaitez intégrer ce groupe pour profiter vous aussi d’un tremplin pour votre carrière, présentez une demande de scholar 2022 avant le 1er avril.
Programme d’entrepreneuriat noir
L’École de gestion Telfer se fait un point d’honneur d’aider celles et ceux qui ont la fibre de l’entrepreneuriat à développer les aptitudes essentielles pour se lancer en affaires, participer au succès d’une entreprise à forte croissance ou stimuler l’innovation au sein d’une organisation bien établie. Nous préparons les étudiantes et étudiants à réaliser leur projet, qu’il s’agisse de créer son entreprise, de prendre la relève de l’entreprise familiale ou de gérer la croissance d’une société. Nous offrons un large éventail de programmes et de cours sur l’entrepreneuriat (notamment l’option complémentaire en entrepreneuriat, le cours Fusion entrepreneuriale, le Club d’entrepreneurs de Telfer, Enactus), de même que le Carrefour de l’entrepreneuriat de l’Université d’Ottawa, qui a pour mission de propulser les carrières des aspirantes et aspirants entrepreneurs.
Des programmes financés par le gouvernement offrent aussi des possibilités intéressantes. Dans le cadre d’un partenariat entre le gouvernement du Canada, des organisations dirigées par des personnes noires et des institutions financières, le Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires (PECN) aide les membres de cette communauté à faire croître leur entreprise et à réaliser leurs objectifs d’affaires. Sous la direction d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, ce programme a récolté 265 millions de dollars d’investissements par l’intermédiaire du Fonds de prêts pour l’entrepreneuriat des communautés noires de la Fédération africaine canadienne économique (FACE), du Fonds pour l’écosystème national et du Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires. Ces fonds aideront des milliers de gens d’affaires noirs en leur donnant accès à diverses ressources, comme du financement, du mentorat, des services de planification financière et des formations professionnelles.
Groupes de soutien en santé mentale à l’Université d’Ottawa
L’Université d’Ottawa a mis sur pied différents groupes de soutien, notamment pour les personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC), les étudiantes et étudiants noirs et les étudiantes et étudiants internationaux, qui leur offrent un espace sûr où gagner en force, lier des amitiés et s’exprimer sans filtre devant des pairs. Chacun de ces groupes vise à créer une communauté, à discuter des problèmes de ses membres et à établir un réseau de soutien.
Groupes d’entraide
Outre ces ressources, Telfer offre l’occasion de vivre des expériences enrichissantes en dehors du cadre scolaire, au sein d’une communauté étudiante tissée serrée. Parmi les multiples associations et clubs étudiants de Telfer et de l’Université d’Ottawa, l’Association des leaders étudiants noirs (ALEN) s’intéresse aux aspects scolaires, sociaux et philanthropiques de la vie des étudiantes et étudiants noirs sur le campus. Elle représente ses membres de manière à refléter fidèlement leur identité et à stimuler leur potentiel de leaders. L’ALEN accueille à bras ouverts tous les membres de la population étudiante et du corps professoral qui partagent ses valeurs.
« Comptez-moi »
Après un long processus de recherche, de consultation et d’analyse, le Comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion (CEDI) de l’Université d’Ottawa a déployé un volet crucial de ses efforts dans le but d’inventorier les obstacles à l’inclusion et de proposer des initiatives pour intégrer les personnes traditionnellement marginalisées aux communautés de recherche, d’enseignement et d’administration de l’Université. La devise de l’initiative, « Count me in / Comptez-moi », invite les membres de la communauté étudiante, du corps professoral et du personnel à s’auto-identifier (dans l’anonymat et en toute confidentialité) quant à leur genre, leur race, leur appartenance à des groupes autochtones, leurs limitations et les mesures d’adaptation dont ils ont besoin, leur identité LGBTQIA2S+, leur langue de préférence et leur connaissance des deux langues officielles. Leurs réponses permettront à l’Université de déceler et d’abattre les obstacles systémiques à l’équité, à l’inclusion et à la diversité. Lorsque vous demandez à être du compte, vous montrez l’exemple à d’autres qui vous emboîteront peut-être le pas.
Le questionnaire se trouve dans uoZone. Le Bureau des droits de la personne protégera la confidentialité des données et veillera à ce que seules les données ventilées servent à orienter et à hiérarchiser les initiatives d’EDI à l’échelle du campus, et à en créer de nouvelles.
S’auto-identifier, c’est aussi faire un pas vers l’inclusion. C’est pourquoi, pour chaque questionnaire rempli, le Cabinet de la provost et vice-rectrice aux affaires académiques versera 1 $ à un fonds de bourse pour les étudiantes et étudiants qui intègrent les principes d’EDI à leurs projets d’études et de recherche.
Telfer et l’Université d’Ottawa célèbrent le Mois de l’histoire des Noirs
Le Mois de l’histoire des Noirs, c’est l’occasion de prendre conscience du rôle important des personnes noires dans la colonisation, l’expansion et le développement du Canada, mais aussi dans l’histoire de l’École de gestion Telfer. Suivez-nous sur les médias sociaux pour connaître les activités virtuelles et sur le campus organisées afin de célébrer la contribution de la communauté noire, durant tout le mois de février – et tout le reste de l’année.
Si vous estimez qu’une personne à Telfer mérite de la reconnaissance pour ce qu’elle a accompli, ou si vous dirigez une initiative à l’intention des personnes noires, nous vous invitons à nous en faire part.
- Catégorie : Diplômés aux commandes
La réussite de Brennan Loh, diplômé de l’École de gestion Telfer, l’inspire à soutenir et à guider la nouvelle génération d’entrepreneures et d’entrepreneurs.
Il n’y a pas deux chemins semblables qui mènent à la réussite, mais certains sont plus sûrs que d’autres. Celui qu’a tracé Brennan Loh est une bonne voie à suivre pour les entrepreneures et entrepreneurs en herbe. Aujourd’hui membre de la haute direction de Shopify, ce diplômé de l’École de gestion Telfer s’est lancé tôt dans l’aventure, s’est constitué un réseau et a su saisir les occasions. Son parcours l’ayant mené dans les hautes sphères du monde des affaires canadien l’inspire à soutenir la jeune génération à Telfer par de généreux dons, son investissement personnel et des activités bénévoles.
Se lancer tôt
Brennan a toujours eu un lien étroit avec l’entrepreneuriat. Enfant, il rêvait de démarrer une entreprise, de bâtir quelque chose à partir de rien. Son penchant naturel pour l’entrepreneuriat n’y est pas étranger, mais il a aussi trouvé l’inspiration auprès de son père, un Singapourien qui a immigré au Canada.
Après avoir perdu son emploi, cet homme a pris le risque de créer son entreprise pour subvenir aux besoins de sa famille. Fier de son père, Brennan a également compris l’importance de cultiver l’esprit d’entreprise chez les personnes qui y aspirent, mais aussi chez celles qui y sont contraintes financièrement. Il s’est inscrit à Telfer en 2007, déterminé à développer ses qualités d’entrepreneur. Impatient de s’y mettre, il a adhéré au Club des entrepreneurs avant même le début des cours. Un tel enthousiasme promettait beaucoup pour son avenir.
Le Club a été pour Brennan un lieu de rencontre accueillant et stimulant, où il a fait la connaissance de personnes partageant sa passion. Il y a beaucoup appris et, dans ce milieu rassurant, il a pu faire des tentatives audacieuses, sans succès, mais sans crainte d’en subir les conséquences personnelles ou financières. Très attaché au Club, il a fait partie de sa direction pendant quatre ans, dont deux à la présidence.
« Le Club des entrepreneurs était un terrain idéal pour Brennan, affirme le professeur Stephen Daze, entrepreneur en résidence Dom Herrick à l’École de gestion Telfer. Il sait depuis toujours comment créer de la valeur pour les commanditaires et motiver les autres. C’était déjà un entrepreneur obstiné, et il l’est encore aujourd’hui! »
Se constituer un réseau pour multiplier les possibilités
En entrepreneuriat, il ne faut jamais faire cavalier seul. Là encore, Brennan en est la preuve incarnée. Dans le cadre d’un cours de troisième année, il a créé, avec deux amis de la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa, une jeune entreprise de technologie nommée Avitu. À la fin de l’année scolaire, tous trois ont décidé de maintenir les activités de leur jeune pousse.
Cet été-là, ils travaillaient avec acharnement au projet Avitu dans un appartement surchauffé jusqu’à ce qu’un autre ancien étudiant de l’Université leur offre de partager les locaux de Shopify. Cet homme, c’est Harley Finkelstein, diplômé du programme conjoint de licence en droit et de maîtrise en administration des affaires, alors principal responsable de plateforme chez Shopify. Brennan a profité de la proximité avec Shopify pour discuter chaque semaine de pratiques éprouvées et de stratégies d’affaires avec Harley. En fait, le dévouement et les efforts acharnés des trois associés de Avitu ont tellement impressionné Harley et la haute direction de Shopify que l’entreprise leur a offert des emplois.
Saisir les occasions et en récolter les fruits
Brennan travaillait plus de 40 heures par semaine chez Shopify lorsqu’il a obtenu, en 2011, son baccalauréat en sciences commerciales spécialisé en marketing. Malgré les efforts énormes qu’il a dû déployer pour terminer ses études en travaillant à temps plein, l’expérience qu’il a acquise a renforcé sa confiance en lui et l’a incité à s’attaquer à de plus grands défis au sein de l’entreprise.
En une dizaine d’années, Brennan a contribué à faire de Shopify le géant du commerce électronique qu’il est aujourd’hui. Son ascension au sein de l’entreprise a de quoi impressionner : de responsable du développement des affaires, il est passé au poste de directeur du développement des affaires, puis à celui de directeur des marchés internationaux. Il a pris part à des projets variés, notamment des productions média et Shopify Rebellion, la branche de sports électroniques de l’entreprise.
Aujourd’hui directeur de la marque et des partenariats de marketing, Brennan confie que sa motivation vient en partie de sa fierté d’avoir réussi des projets qu’il croyait voués à l’échec. Malgré son parcours et ses réalisations remarquables, il reste modeste et n’aime pas attirer l’attention sur lui. D’ailleurs, à l’époque où il voyageait fréquemment pour son travail, il s’amusait du fait que peu de gens au siège social de Shopify savaient qui il était.
Un parcours inspirant au profit de la jeune génération
De nature humble, Brennan est prompt à louanger les personnes qui l’ont généreusement aidé à lancer et à propulser sa carrière. Il est reconnaissant à ses professeures et professeurs, à ses camarades et à ses collègues à Shopify de leur confiance et de leurs encouragements.
À son tour, Brennan s’inspire de sa réussite pour soutenir et guider les entrepreneures et entrepreneurs en devenir à Telfer. En tant que mentor officieux auprès de ces jeunes, il les encourage à chercher dès maintenant les occasions qui pourraient façonner leur avenir. Pour les aider à étendre leur réseau, il reste actif au sein du conseil d’administration du Club des entrepreneurs, à titre de conseiller. Enfin, pour les motiver et les soutenir, il agit comme mentor au Garage Démarrage du Carrefour de l’entrepreneuriat. Il est également investisseur providentiel dans le domaine des technologies.
Brennan a établi la Bourse Loh pour l’expérience entrepreneuriale, en appui aux initiatives audacieuses. Cette bourse offre aux étudiantes et étudiants de n’importe quelle faculté de l’Université d’Ottawa du soutien financier et du mentorat pendant leur cheminement entrepreneurial. « Il faut donner aux entrepreneures et entrepreneurs en herbe la possibilité d’échouer sans risque, soutient Brennan. Une des façons de le faire, c’est de leur fournir un filet de sécurité financière qui leur permettra de se consacrer à leur projet entrepreneurial pendant quatre mois, avec un coût minimal de renonciation à leurs études (en d’autres mots, en obtenant des crédits). J’aimerais que les universités fassent le pari de favoriser l’innovation entrepreneuriale de la population étudiante. »
En reconnaissance de sa contribution généreuse et intelligente, l’École de gestion Telfer a décerné à Brennan le Prix du jeune donateur de l’année 2021. Cet honneur pose un autre jalon dans sa carrière remarquable.
Si vous souhaitez soutenir l'expérience des étudiants à l'École de gestion Telfer, cliquez ici pour faire un don au Fond Telfer Nation. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à contacter un membre de notre équipe.
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Le Canada a besoin d’un catalyseur d’innovation et d’entrepreneuriat dans l’industrie spatiale, estime le président de Télésat.
La course à l’espace, ça vous dit quelque chose? Elle a débuté le 4 octobre 1957, lorsque l’Union soviétique a lancé en orbite autour de la terre le premier satellite artificiel, Spoutnik 1. Pendant douze ans, Soviétiques et Américains se sont livré une féroce concurrence pour la conquête de l’espace, à coups de surenchères technologiques, et au prix de nombreuses vies. Cette course a culminé en 1969, année où les astronautes américains ont fait les premiers pas sur la lune avant de rentrer sains et saufs au bercail.
Daniel Goldberg, président et chef de la direction de Télésat, principale société de télécommunications par satellite au Canada, affirme qu’une nouvelle course à l’espace se déroule en ce moment, et qu’elle s’engage dans une voie bien différente. Selon ses propos, que nous avons récemment recueillis, il s’agit d’une voie toute commerciale, dont le but ultime est la suprématie de l’orbite terrestre basse à renfort de satellites, synonyme d’emplois bien rémunérés, d’énormes revenus et de forte croissance économique.
Autrement dit, les acteurs des secteurs public et privé travaillent maintenant main dans la main. Tandis que les grandes sociétés perfectionnent les satellites de télécommunications, l’État surveille, réglemente et soutient le développement de technologies de plus en plus élaborées. Or, l’interaction complexe et évolutive entre les deux secteurs a créé des conditions extraordinaires pour l’essor de l’industrie.
Le Canada, un redoutable concurrent
Wadid Lamine, Ph.D. et professeur agrégé d’entrepreneuriat à l’École de gestion Telfer, s’intéresse de très près à l’innovation et à l’entrepreneuriat dans l’industrie spatiale. Son dernier article attire d’ailleurs l’attention sur des barrières érigées par certaines politiques européennes, lesquelles ont favorisé la domination de deux géants français : Airbus et Thales. Ce milieu fermé et contraignant décourage les jeunes entreprises de tenter une percée dans le marché aérospatial.
M. Goldberg, et Télesat, connaissent bien les conditions décrites par le professeur Lamine. Avec sa constellation Lightspeed, composée de 298 satellites en orbite terrestre basse à la fine pointe de la technologie, l’entreprise livre une concurrence sérieuse à SpaceX et à Amazon, les deux géants américains. « Le marché spatial est sans pitié, déclare le président de la société canadienne. La plupart de nos concurrents peuvent compter sur des ressources financières astronomiques, dont une grande partie provient de leurs gouvernements. »
SpaceX en est un bel exemple. Selon l’entrepreneur, la société doit principalement son succès fulgurant à ses étroites relations avec Washington, son grand pourvoyeur de fonds de développement. Il en va de même pour les autres concurrents de Télésat partout dans le monde. En Russie et en Chine, par exemple, les grandes sociétés spatiales sont soit des organismes d’État, soit généreusement soutenues par leurs gouvernements sous forme de fonds ou d’achats. « Pour maximiser ses chances de réussite, le Canada doit rallier le milieu et saisir les occasions les plus prometteuses », poursuit M. Goldberg.
Collaboration, innovation et entrepreneuriat
Le président de Télésat voit une solution. Il croit fermement que l’industrie spatiale canadienne a besoin d’un catalyseur ou d’une structure rassembleuse afin d’unir les forces gouvernementales, entrepreneuriales et universitaires vers un objectif commun. C’est la seule façon d’obtenir une vision claire des occasions qui méritent d’importants investissements, le point de vue éclairé des chercheuses et chercheurs et les innovations technologiques émanant du milieu universitaire dans son ensemble.
L’idée d’un catalyseur de l’industrie spatiale n’a rien de nouveau. Reconnaissant l’importance stratégique de la collaboration des secteurs public et privé, nos voisins du sud ont établi le Conseil national de l’espace, présidé par le vice-président des États-Unis. Le Royaume-Uni leur a emboîté le pas. Quant au Canada, il applique lui déjà cette approche dans divers autres secteurs d’activité. En témoignent nos Supergrappes d’innovation, qui agissent comme des créateurs d’écosystèmes d’innovation dans plusieurs industries, notamment les technologies numériques et la fabrication de pointe.
Le cri de ralliement lancé par M. Golberg fait écho aux dernières constatations du professeur Lamine. En effet, ce dernier estime que l’innovation et l’entrepreneuriat dans l’industrie spatiale ne décolleront réellement que lorsque les responsables politiques, les entrepreneuses et entrepreneurs, les entreprises établies et les équipes de recherche universitaires tisseront de solides alliances. « Le monde politique doit créer des espaces de collaboration régionaux réunissant les acteurs universitaires, industriels et politiques, pour stimuler la circulation des savoirs, les échanges et le transfert de connaissances », écrit-il.
L’apport crucial de la recherche universitaire dans les partenariats avec l’industrie spatiale
Le professeur Lamine et M. Goldberg s’entendent pour dire que les universitaires doivent être intégrés à toute relation de partenariat dans l’industrie spatiale. Le président de Télésat y voit deux grands avantages en particulier. D’abord, et par-dessus tout, les milieux de recherche apportent un nouvel éclairage.
« Bon nombre de chercheuses et de chercheurs font d’importantes percées dans les domaines des télécommunications spatiales et des technologies de batteries, explique-t-il. Le secteur privé et les universités ont donc tout intérêt à engager et à nourrir un dialogue sur leurs activités et leurs observations. »
Ce dernier entrevoit également un avantage pour le marché du travail. « Nous engageons un grand nombre d’étudiantes et d’étudiants coop, ou qui viennent d’obtenir leur diplôme, explique-t-il. Il est important que cette nouvelle main-d’œuvre acquière les compétences requises. » Le professeur Lamine abonde dans le même sens. Selon lui, la création de partenariats étroits et multidimensionnels que prône M. Golberg se traduirait par une « relation à triple hélice » entre les universités, les sociétés et les responsables et institutions politiques.
Ainsi, deux figures de premier plan, l’une dans le secteur privé et l’autre dans le milieu universitaire, réclament d’une même voix un dialogue permanent et des partenariats fructueux au profit de l’industrie spatiale canadienne. Voilà peut-être les catalyseurs dont nous avons tant besoin pour accélérer notre course à l’espace!
- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
Les entrepreneures et entrepreneurs, leurs entreprises en démarrage et la croissance subséquente de ces dernières peuvent grandement influencer la santé d’une économie. En outre, au Canada, les jeunes adultes considèrent de plus en plus l’entrepreneuriat comme un choix possible de carrière. Traditionnellement, l’entrepreneuriat est associé aux écoles de commerce et aux entreprises en démarrage, mais il est important d’être en mesure de créer de la valeur au sein d'environnements incertains aux ressources limitées dans de nombreux domaines. Ainsi, peu importe leur faculté ou leur cheminement de carrière, peu importe qu’ils se destinent à l’entrepreneuriat, à l’intrapreneuriat, au salariat ou à l’innovation, les étudiantes et étudiants ont intérêt à acquérir et à mettre en pratique des compétences entrepreneuriales. Ceux et celles qui les forment doivent donc se poser la question suivante : comment les aidons-nous à le faire?
Pour y répondre, le professeur Stephen Daze et son équipe ont dressé un bilan des activités liées à l’entrepreneuriat dans les 27 plus grandes universités au Canada. Ce bilan annuel décrit le nombre et le type de cours axés sur l’entrepreneuriat, les expériences offertes à l’extérieur de la salle de classe et le soutien mis à la disposition des jeunes entreprises étudiantes.
Le professeur Daze a publié les faits saillants du bilan annuel dans La Conversation Canada. Pour en savoir plus sur la formation à l’entrepreneuriat au Canada, consultez l’article complet (en anglais).
Stephen Daze est depuis longtemps une figure reconnue de l’écosystème entrepreneurial canadien. Il tient à jour ses connaissances en enseignant l’entrepreneuriat au premier cycle et au MBA à titre de professeur invité à l’Université d’Ottawa et en travaillant avec des entrepreneures et entrepreneurs lors du lancement de leur nouvelle entreprise. Il est également entrepreneur en résidence à l’École de gestion Telfer, où il a été nommé, en 2016, membre d’honneur de la section de l’Université d’Ottawa de la société Beta Gamma Sigma, une société honorifique internationale du monde des affaires. Pour en savoir plus sur les travaux de Stephen Daze.
- Catégorie : Gestion des systèmes de santé
Le doyen Stéphane Brutus joint sa voix à celle de Jaason Geerts, Directeur de la recherche et du développement du leadership au Collège canadien des leaders en santé dans cet extrait de leur texte d'opinion publié le 7 décembre dans le The Globe and Mail.
En août dernier, lors de la victoire surprise du chef conservateur Tim Houston en Nouvelle-Écosse, la plupart des commentatrices et commentateurs ont attribué son succès à sa promesse d’améliorer le système de santé. Dans sa plateforme, sa solution se résumait à une ligne : « Nous avons besoin de plus de lits, de plus de personnel et de plus de technologie. » Pour surmonter la prochaine vague de la pandémie et pour améliorer le système de santé, tous les gouvernements proposent des variations de sur ce thème. Pourtant, le récent rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé indique que les coûts des soins de santé au Canada continuent leur ascension exponentielle, alors peut-on vraiment croire que la formule « plus de » améliorera notre sort, surtout sans consensus sur ce qui devrait être atteint?
Le contexte qui pèse sur nous est en fait une crise pancanadienne des ressources humaines en santé. Le bassin de main-d’œuvre se vide, et un nombre record de membres du personnel infirmier, de médecins, de préposées et préposés et d’autres personnes souffrant d’épuisement professionnel ou de trouble de stress post-traumatique quittent leur emploi. Selon Statistique Canada, le taux de postes vacants en santé est plus élevé que jamais : il a grimpé de 50 % par rapport à l’an dernier.
Il va sans dire que la seule et unique ressource nécessaire au maintien et à l’amélioration des systèmes de santé au pays est humaine : des travailleuses et travailleurs de la santé compétents et dévoués. Le simple ajout de « troupes au sol » ou les incitatifs financiers superficiels pour attirer du personnel ‒ notamment la prime de 18 000 $ offerte par le gouvernement du Québec pour le personnel infirmier ‒ ne fonctionneront malheureusement pas.
En périodes de pointe, les solutions singulières et généralisées face à la pandémie ont laissé des dizaines de milliers de Canadiennes et Canadiens en attente de diagnostics susceptibles de leur sauver la vie, d’interventions chirurgicales considérées non urgentes ou de consultations et services de base en santé. Ces activités doivent maintenant reprendre de concert avec les tâches quotidiennes; elles seront menées par une main-d’œuvre diminuée, traumatisée et épuisée. La réponse ne consiste pas, comme le suggère le Dr Andy Smith, PDG du Sunnybrook Health Sciences Centre, à demander à tout le monde de travailler à 130 % jusqu’à ce que rattrapage soit fait, ce qui prendrait fort probablement des années ‒ et à quel prix?
La première étape vers la résolution de la crise est contre-intuitive : nous devons consacrer du temps pour faire officiellement le point sur les expériences vécues pendant la pandémie jusqu’à maintenant – sinon, elles seront perdues. Ce qui signifie d’interroger les chefs et le personnel de tous les niveaux, la patientèle, les familles et les communautés : qu’avons-nous fait de bien? Qui a manqué de services ou qui a été traité de manière inéquitable? Quelles sont les améliorations systémiques à notre portée? Il est crucial de prioriser cet exercice.
En deuxième lieu, les solutions à nombre de nos problèmes se cachent dans les données : des téraoctets d’information sur l’expérience des gens soignés, les résultats cliniques et la mobilisation du personnel dorment patiemment dans les serveurs en attendant d’être repêchés et analysés. Les leaders en santé doivent être munis d’outils, de compétences, et encore une fois, de temps pour analyser ces données de façon continue et être en mesure de prendre des décisions éclairées en vue de l’amélioration des systèmes.
En troisième lieu, ces décisions doivent tenir compte de l’ensemble du système, y compris de la main-d’œuvre, de la patientèle, des communautés et de tout le continuum de soins. Il faut éviter de ne considérer qu’un élément au détriment des autres. Par exemple, la hausse du nombre d’heures travaillées par infirmière ou médecin risque de faire augmenter la fatigue, l’absentéisme, le roulement de personnel, ainsi que les erreurs médicales, diminuant ainsi le rendement dans son ensemble. De façon similaire, l’attribution de primes ponctuelles comme le fait le Québec pour son personnel infirmier ne fera que retarder l’inévitable : les mêmes conditions chaotiques se réinstalleront.
La responsabilité de consacrer du temps à la réflexion et à l’examen de données, ainsi que de régler les problèmes dans une optique systémique, ne relève pas des travailleuses et travailleurs de première ligne; leur travail consiste à sauver des vies. Ce sont les instances dirigeantes, et plus précisément les gestionnaires en santé de niveau intermédiaire, qui sont dans la meilleure position pour amorcer le changement. Ces leaders doivent avoir un esprit ouvert, flexible et innovant pour trouver le temps nécessaire à la réflexion et à l’analyse de données et pour proposer des solutions systémiques. Depuis le début de 2020, le personnel de première ligne est au cœur de nos préoccupations et de nos politiques. Alors que nous cherchons la voie à suivre, il est temps de regarder plus haut dans l’organigramme et de soutenir celles et ceux qui agiront comme catalyseurs de l’amélioration des soins de santé.
- Catégorie : Actualités
La reprise économique mondiale dépendra de manière disproportionnée de la capacité des entreprises familiales à gérer efficacement les transitions avec les nouvelles les générations. Celles-ci englobent 60 % de la main-d’œuvre mondiale, représentent les deux tiers des entreprises dans le monde et sont responsables de plus de 66 % du P.I.B. mondial. Les professeurs Peter Jaskiewicz et Sabine Rau de l’École de gestion Telfer abordent cette question de la transition entre les générations dans un nouvel ouvrage qui sera lancé dans le cadre du Forum mondial de l'investissement qui se tiendra cette semaine à Genève, en Suisse.
Intitulé Enabling Next Generation Legacies: 35 Questions That Next Generation Members in Enterprising Families Ask, le livre présente les détails de nombreuses années de recherche et d’expérience pratique menées à l’échelle internationale à propos des défis particuliers auxquels font face les entreprises familiales. Les solutions doivent non seulement tenir compte des enjeux transitionnels, mais aussi tirer parti des talents des nouvelles générations afin de remédier aux effets économiques dévastateurs de la pandémie.
« Sans un redressement vigoureux et durable des entreprises familiales, il n’y aura tout simplement pas de reprise économique mondiale, de dire le professeur Jaskiewicz. Nos travaux montrent la voie à suivre, en s’appuyant sur les pratiques exemplaires, pour guider les entreprises dans le processus de transformation intergénérationnel et donner les moyens aux nouvelles générations d’assumer les responsabilités de gestion avec succès, tout en stimulant l’emploi et la croissance mondiale. »
Le nouvel ouvrage explore les questions les plus importantes auxquelles les propriétaires d’entreprises familiales et les nouvelles générations doivent répondre afin de créer des sociétés durables et capables d’innover dans un monde postpandémie. Fort de l’apport de quelque cent collaborateurs provenant de 27 pays, le livre présente les pratiques exemplaires, des exemples concrets ainsi que des questions essentielles visant à susciter la réflexion. Ces commentaires d’experts proviennent de membres des entreprises familiales les plus importantes du monde, dont Auchan (France), Saputo (Canada) et Sabra (Israël) ainsi que de divers spécialistes universitaires travaillant dans des écoles de gestion renommées telles que Kellogg, IMD et INSEAD.
"La prochaine génération provenant d'entreprises familiales est désireuse et bien équipée pour faire passer les entreprises de leur famille au niveau supérieur", déclare la professeure Rau. "Notre livre les aide à poser des questions pertinentes, à discuter des réponses et à offrir davantage de matière à réflexion."
Les professeurs Jaskiewicz et Rau présenteront les conclusions de leurs travaux au cours du Forum mondial de l’investissement, tenu dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et développement (CNUCED), durant une allocution qui servira de toile de fond au lancement du livre. Selon les universitaires, les propriétaires d’entreprises et les membres du Family Business Network qui ont eu la chance de consulter l’ouvrage en avant-première, il s’agit d’un des livres les plus influents sur le sujet.
Les Nations Unies invitent le Forum mondial de l’investissement à présenter de solides recommandations axées sur le développement durables afin de permettre à l’économie mondiale de se remettre de la pandémie. Les conclusions du forum seront passées en revue au cours des débats de la 76e Assemblée générale des Nations Unies sur les stratégies mondiales. Aujourd’hui, le 7e Forum mondial de l’investissement de la CNUCED explorera la façon dont les gouvernements et les chefs d’entreprises peuvent investir dans une relance durable et s’attaquer aux principaux défis auxquels fait face actuellement le secteur du développement et de l’investissement à l’échelle mondiale.
Le livre peut être précommandé actuellement en Amérique du Nord (et pourra l’être bientôt en Europe, en Asie, en Océanie et en Afrique du Sud), et la version imprimée sera disponible au début du mois de décembre. Toutes les redevances seront versées au Fonds de la Telfer Nation en vue de soutenir la prochaine génération d’étudiantes et d’étudiants de l’École de gestion Telfer. Celui-ci soutient des activités et des occasions telles que des compétitions de cas d’affaires, des stages et des clubs étudiants qui enrichissent l’expérience étudiante en dehors de la classe.
Témoignages au sujet du livre Enabling Next Generation Legacies: 35 Questions That Next Generation Members in Enterprising Families Ask
« Quand Sabine et Peter m’ont approché au sujet de cet ouvrage, le moment n’aurait pas pu être mieux choisi. Le FBN s’apprêtait à célébrer le 20e anniversaire de sa communauté Nouvelles générations. Or, ce n’est pas qu’un simple livre. Il s’agit d’un guide utile et pratique qui pose des questions pertinentes et offre des conseils concrets sur la façon de relever les défis complexes auxquels font face les nouvelles générations au quotidien. »
— Alexis du Roy de Blicquy, P.-D. G. de Family Business Network (Suisse)
« Cet ouvrage très utile est un cadeau pour les nouvelles générations des familles entrepreneuriales. Chaque chapitre est un bijou et l’ensemble est une lecture incontournable. »
— John Davis, directeur de la faculté, programmes pour les entreprises familiales, Sloan School of Management du MIT (États-Unis)
Extrait du livre
« Pourquoi beaucoup de nouvelles générations ne parviennent-elles pas à assumer la succession de l’entreprise familiale? L’une des raisons est l’incapacité à se faire accepter par les employés et les dirigeants de longue date ou par les fournisseurs, les banques ou les clients [...] et sans cette acceptation par les principaux acteurs, les ressources ne seront pas accessibles, que ce soit sur le plan des finances, de l’information, des connaissances ou autres. Obtenir l’acceptation est crucial [...], car pour réussir il faut prendre le temps de discuter avec le plus grand nombre possible d’employés, de gestionnaires, de clients et de fournisseurs, de les écouter attentivement sans trop faire de promesses et, enfin, de créer des alliances. » [Traduction]
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Les résultats d’une nouvelle étude réalisée par la professeure de l’École de gestion Telfer Darlene Himick tendent à montrer que la lutte aux changements climatiques ne peut être menée sans la pression du public sur le système financier. Malgré l’importance du dialogue, le diplômé de Telfer Sean Sirois (B.Com. 1983, CFA, ICD.D, RIPC) est toutefois d’avis qu’il faut surtout prendre des mesures concrètes dès maintenant. Nous nous sommes entretenus avec M. Sirois au sujet des nouvelles recherches et pratiques, du désinvestissement sélectif à l’investissement responsable, et avons cerné certaines transformations majeures nécessaires pour augmenter la durabilité de notre système financier.
Définir l’investissement durable : une tâche complexe, mais essentielle
Dans le domaine de l’investissement, de nombreux novices se tournent vers le soi-disant « investissement durable », espérant ainsi contribuer à réduire les émissions de carbone et à résoudre la crise climatique. Pour Sean Sirois, diplômé de l’École de gestion Telfer, qui a longuement œuvré dans le secteur des marchés financiers au sein de grandes sociétés, telles que Valeurs mobilières TD, J.P. Morgan et la Deutsche Bank, et qui est maintenant conseiller principal chez KingsRock, une société de conseil stratégique mondiale, dans bien des cas, il ne s’agit pas d’un investissement durable.
On leur laisse croire qu’ils achètent des fonds durables ou responsables, mais l’incidence réelle de leur action est minime. « Par l’écoblanchiment du système économique, Wall Street ne fait que retarder l’adoption de mesures globales qui se font de plus en plus pressantes », affirme Sean Sirois, également fondateur de Demeter Advisors Inc., qui offre des conseils en matière de durabilité.
L’investissement durable, ou responsable, est un concept récent, et il n’en existe pas de définition universelle. Les organismes de réglementation nationaux et provinciaux, et d’autres organisations, notamment le Chartered Financial Analyst Institute, doivent préciser ce qui peut être qualifié de « fonds verts » et quels sont les autres types d’investissements durables, en tenant compte des questions sociales, environnementales et liées à la gouvernance. M. Sirois espère que les capitaux pourront ainsi être orientés « vers les bons secteurs et pour les bonnes raisons », et que les organismes de réglementation seront plus à même de décourager l’écoblanchiment et de responsabiliser les entreprises.
De nombreuses organisations ont d’ailleurs établi des modèles d’investissement responsable. Les Principes pour l’investissement responsable (PRI), une initiative lancée par l’ONU, énoncent par exemple six lignes directrices reconnues mondialement pour faciliter l’instauration de pratiques d’investissement responsable et faire valoir publiquement son engagement en ce sens. À ce jour, plus de 2 500 entreprises, organismes et particuliers ont adhéré aux PRI, pour une somme de quelque 121 billions de dollars américains.
Le poids de la pression publique dans le système financier
Le mouvement de désinvestissement de l’industrie pétrolière et gazière fait partie des nombreuses initiatives environnementales qui poussent le système financier à s’écologiser. À ce jour, 1 300 entreprises et organismes totalisant des investissements de plus de 14 billions de dollars américains se sont engagés en faveur du désinvestissement des combustibles fossiles.
La pression exercée par ces groupes publics pourrait entraîner une réduction des capitaux investis dans ces titres, mais M. Sirois, qui collabore également auprès d’une entreprise innovante du Royaume-Uni proposant un substitut écologique aux matières plastiques à usage unique destiné au commerce électronique, de même qu’avec une société de Singagour dont les innovations techniques permettent d’améliorer l’efficience et l’efficacité du transport par conteneurs, rappelle que l’effet de certaines de ces actions sur le système financier pourrait être limité.
L’engagement à désinvestir de l’industrie pétrolière et gazière est relativement faible : le capital flottant sur les marchés financiers et publics mondiaux étant estimé à plus de 230 billions de dollars américains d’actifs à investir. Or, les actions du pétrole, du gaz, du charbon et de l’énergie ne représentent que 3 % du total des actifs des marchés financiers. « Nous devons également avoir à l’esprit que […] d’autres entreprises ou investisseurs seront prêts à acquérir des actifs pétroliers et gaziers à un prix inférieur, auquel cas les activités à émissions de gaz nocifs vont se poursuivre », ajoute M. Sirois.
Orienter les capitaux vers des secteurs prometteurs
M. Sirois conseille aux gens d’investir dans des secteurs qui leur permettront de réduire les émissions de carbone. « L’un des domaines de pointe à cet égard est celui des énergies renouvelables. » D’après la liste des engagements financiers dans les énergies renouvelables de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le marché mondial de ce secteur a généré des revenus de 700 milliards de dollars américains en 2020. Ce secteur offre des occasions d’investissement : « Dans un marché en croissance, votre investissement pourrait être plus rentable que dans un secteur en déclin », souligne Sean Sirois.
Le soutien de l’efficacité énergétique, de l’électrification, des infrastructures et d’autres domaines du même acabit nécessitera un investissement massif totalisant 110 billions de dollars américains, selon un rapport de l’IRENA sur les besoins d’investissement publié en 2020. « Il nous faut dès maintenant une réorientation majeure des capitaux pour être en mesure d’atteindre certains objectifs internationaux de développement durable et d’assainir l’environnement pour les générations futures », estime M. Sirois.
Des progrès accomplis, mais encore bien du chemin à faire
Au Canada, les particuliers investisseurs sont de plus en plus nombreux à miser sur des fonds et des produits qui soutiennent l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, la purification de l’eau et d’autres initiatives connexes. Les grands régimes de retraite du secteur public s’efforcent aussi de réduire la part des émissions de carbone dans leurs portefeuilles, et certains donnent à leurs gestionnaires d’actifs des directives précises en matière d’investissement responsable. M. Sirois évoque l’appel à l’action de l’Association pour l’investissement responsable : « L’Association a récemment appelé ses membres à s’engager à prendre des mesures qui pourront nous aider à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. »
En dépit d’un progrès certain, Sean Sirois croit qu’une transformation plus étendue doit se produire pour que le Canada puisse atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. « La pandémie de COVID-19 nous aura appris l’importance d’écouter les scientifiques. Et nous devons aussi encourager nos leaders politiques à mettre en place des normes et des règlements qui imposeront un véritable changement », ajoute-t-il. En outre, l’établissement d’un dialogue ouvert est primordial. « Il s’agit notamment de comprendre les points de vue des autres et de communiquer les moyens que nous prenons pour atteindre nos objectifs », poursuit M. Sirois.
Efforts de l’École de gestion Telfer pour un développement durable
Les programmes et travaux de recherche de l’École de gestion Telfer portant sur l’investissement responsable peuvent aider les gestionnaires financiers, les décisionnaires et les entreprises à soutenir un avenir plus vert pour la population canadienne.
- Le Programme sur les marchés financiers de Telfer est un programme de perfectionnement échelonné sur deux ans destiné aux étudiants qui souhaitent acquérir des connaissances sur les marchés financiers. Il combine apprentissage pratique en finance, mentorat, réseautage et gestion d’un véritable portefeuille de placements.
Sean Sirois, qui est membre du conseil consultatif du Programme, en explique la nouvelle orientation. « Nous sommes en train de réorganiser le Fonds de capital de l’École de gestion Telfer pour en faire un programme de formation qui tient compte des facteurs sociaux, environnementaux et de gouvernance, et qui se concentre sur l’investissement de capitaux dans les entreprises qui favoriseront la transition vers une économie à faibles émissions de carbone. »
- L’un des pôles stratégiques d’impact de l’École de gestion Telfer regroupe la mondialisation, la gouvernance et le développement durable. Les chercheuses et chercheurs font évoluer notre compréhension du rôle et de l’incidence des organisations sur la durabilité sociale, économique et environnementale au Canada et ailleurs dans le monde.
Parmi ces scientifiques figure la professeure Darlene Himick. Les récents travaux de recherche de Himick portent sur l’effet de la pression populaire sur le désinvestissement de l’industrie pétrolière et gazière par les fonds publics. Selon Sirois, « les gouvernements doivent changer les règles du jeu afin d’inciter l’industrie à revoir ses pratiques et les investisseurs à placer leurs capitaux dans des secteurs qui favoriseront la création d’un avenir durable ».
Par Lidiane Cunha
- Catégorie : La voix des étudiants
Cet été, quatre étudiants de Telfer ont dirigé le Programme de mentorat Telfer de six semaines, en collaboration avec le Conseil scolaire du district d’Ottawa-Carleton (CSDOC). Ce programme vise à donner aux élèves du secondaire qui sont à la recherche d’un stage coop l’occasion d’en apprendre davantage sur le monde des affaires. Des étudiants et des diplômés récents, Wiam Ben Karroum, Jamie Harvie, Laura Oris-Naidenova et Priyesh Sarju, ont agi comme mentors pour l’École de gestion Telfer.
Programme de mentorat et certificat
Il est devenu de plus en plus difficile pour les élèves du secondaire de trouver un stage coopératif en personne cette année. Par conséquent, le CSDOC a lancé plusieurs programmes de mentorat virtuel en partenariat avec l’Université d’Ottawa, dont un avec Telfer. Le but de ce programme est de créer des occasions authentiques et réelles en matière de résolution de problèmes pour les élèves et d’offrir la possibilité de réseauter avec des professionnels des affaires et des étudiants universitaires.
Pendant six semaines, les mentors ont animé des séances thématiques, planifié des activités stimulantes et invité des conférenciers. Chaque semaine, les mentors présentaient un sujet différent, puis attribuaient une activité aux élèves pour qu’ils puissent appliquer ce qu’ils avaient appris. Des concepts comme le réseautage, le leadership, la comptabilité, le marketing numérique et l’entrepreneuriat étaient au cœur du programme. Les élèves du secondaire ont terminé l’été avec des crédits et un certificat présentés par l’École de gestion Telfer.
Voici quelques points saillants du programme :
- Jamie Harvie a fait une présentation sur LinkedIn et une conférencière, Tania D’Iorio de la Financière Banque Nationale, s’est jointe au groupe pour discuter de conseils en marketing.
- Wiam Ben Karroum a fait une présentation sur le leadership en collaboration avec Tina Cantrill, coach professionnelle.
- En compagnie du professeur Marc Tassé de Telfer, Priyesh Sarju a présenté aux élèves la comptabilité et leur a attribué des études de cas.
- Laure Oris-Naidenova a présenté un atelier sur le marketing numérique et a donné aux élèves la chance de créer leur propre logo sur Canva.
- Jamie Harvie a fait une présentation sur l’entrepreneuriat, en compagnie d’une conférencière, Anne Khazzam, une entrepreneure de 19 ans qui a lancé The S’moresBox à Ottawa.
Témoignages d’élèves du secondaire
William Driscoll, un élève du secondaire du CSDOC, a parlé des grandes lignes du programme en ces termes : « Au moment de choisir mon stage coop à l’école secondaire, le programme de mentorat en ligne Telfer a attiré mon attention et j’en suis heureux.
Dirigé par des étudiants de Telfer qualifiés et engagés, j’ai pu rencontrer des conférenciers avertis, participer à des discussions de groupe et travailler à des tâches comme des présentations et des études de cas.
Chaque séance que nous avons eue ensemble était axée sur un certain domaine du monde des affaires, comme le marketing numérique, la comptabilité, le leadership, l’entrepreneuriat et le réseautage, ce qui m’a permis d’acquérir une connaissance précieuse de chacun de ces domaines.
Bien que ce programme ait été limité dans certains domaines par l’exigence actuelle de le tenir en ligne, je crois qu’il sera encore amélioré à mesure qu’il passera à l’apprentissage en personne.
En tant qu’élève qui cherche à exercer une profession liée aux affaires à l’avenir, ce programme m’a certainement aidé à entamer ce processus. »
Roha Abourd, une élève du CSDOC, a aussi vécu une expérience positive en participant au programme. « J’ai vraiment aimé participer au programme de mentorat Telfer. Mes mentors ont été très gentils avec moi et avec les autres. Ce que j’ai vraiment aimé de ce programme, c’est qu’il n’y avait pas de pression concernant nos affectations ou notre participation aux réunions. Nos tâches étaient faciles et simples, et nous n’avions qu’à assister aux réunions du lundi et du vendredi. »
Le point de vue du mentor : Jamie
« En tant qu’ancien élève du CSDOC, j’ai beaucoup aimé le rôle de mentor. C’était formidable de retourner à mon ancien conseil scolaire quelques années après l’obtention de mon diplôme et d’établir des liens avec des élèves qui sont dans la même situation que celle où j’étais il n’y a pas si longtemps », a déclaré Jamie Harvie.
Prochaines étapes
Après le succès obtenu par le programme de mentorat virtuel cet été, Telfer et le CSDOC espèrent poursuivre le programme l’an prochain. Idéalement, le programme serait offert en mode hybride, afin de donner aux élèves la souplesse d’apprendre de la maison, mais aussi de permettre certaines activités en personne. L’une des suggestions était d’inviter les élèves sur le campus une fois par semaine pour explorer différents secteurs, comme l’Atelier Makerspace de l’Université d’Ottawa ou le Laboratoire de recherche et d’apprentissage en finance au Pavillon Desmarais.
L’équipe du CSDOC est optimiste et croit qu’en faisant la promotion du programme plus tôt dans l’année, un plus grand nombre d’élèves seront incités à s’inscrire, ce qui permettra à un plus grand nombre d’entre eux d’explorer leurs intérêts dans le domaine des affaires.
- Catégorie : Annonces Telfer
À l'École de gestion Telfer, nous avons officiellement nommé sept éminents chefs d'entreprise canadiens au sein du Cabinet de leadership stratégique de l'École afin de travailler avec le doyen Stéphane Brutus à la mise en œuvre de la vision de Telfer pour un meilleur Canada. Tous les membres du cabinet mettent à profit leurs années d'expérience à la tête de certaines des entreprises les plus importantes et les plus influentes du Canada. La réunion inaugurale a lieu aujourd'hui, le 6 octobre, au pavillon Desmarais.
Ce cabinet a pour mandat de conseiller l'École Telfer sur ses choix stratégiques et de fournir des informations permettant d'évaluer la pertinence, la qualité et l'efficacité de ses programmes actuels et futurs. Le Cabinet contribue également à identifier les moyens par lesquels le monde des affaires et le secteur public peuvent contribuer au développement de l'École.
Rencontrez le Cabinet de leadership stratégique
Rob Ashe (Telfer BCom ‘82), Président du Cabinet de leadership stratégique, est le fondateur de la firme Cognos, une entreprise reconnue mondialement pour ses produits d’informatique décisionnelle. Créée à Ottawa en 1984, elle deviendrait la toute première société logicielle milliardaire au Canada. Président et chef de la direction de l’entreprise de 2004 à 2012, Rob Ashe est demeuré à la barre de l’informatique décisionnelle de Cognos après son acquisition par IBM en 2008. Il occupe depuis mai 2015 le rôle de directeur indépendant principal chez Shopify, où il continue de faire progresser l’industrie informatique dans la région. L’Ottawa Business Journal et la Chambre de commerce d’Ottawa lui ont conjointement décerné, en 2020, un Prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations. Fellow de l’Institut des comptables agréés de l’Ontario, Rob Ashe est également partenaire en chef à Bridge Growth Partners, directeur principal de MSCI et directeur de ServiceSource International; il a été directeur principal chez Halogen jusqu’à sa vente à Saba Software en 2017.
Louis Gagnon (Telfer MBA ‘97) travaille au sein d’Intact Financial Corporation, le plus important fournisseur d’assurance dommages au Canada depuis 2007. M. Gagnon a occupé de nombreux postes de direction clés, en commençant par celui de vice-président principal, Québec, puis en passant par ceux de président, Intact Assurance; président et chef de l'exploitation; président, Service et Distribution; et président, Opérations canadiennes. En juin 2021, M. Gagnon a été nommé chef de la direction, Canada. Dans son rôle actuel, M. Gagnon est responsable de toutes les entités et opérations d'affaires basées au Canada, y compris Intact Assurance, belairdirect, BrokerLink et Johnson Insurance. Avant de se joindre à Intact, M. Gagnon a dirigé un courtier d'assurance prospère avec des bureaux au Québec et en Ontario et a été très actif dans les associations de courtiers provinciales et nationales. M. Gagnon est membre du conseil d'administration du Bureau d'assurance du Canada et de l'Institut C.D. Howe, membre du Cabinet de leadership stratégique du doyen de l'École de gestion Telfer et membre du Comité consultatif international du recteur de l'Université de Montréal. Il a été un membre actif de conseils d'administrations et un bénévole pour de nombreuses organisations caritatives et il est particulièrement fier d'avoir été impliqué dans Centraide pendant plus de 30 ans.
Justine Hendricks (Telfer MBA ‘04) a fait ses preuves dans le secteur des services financiers et est une membre essentielle de la communauté canadienne des exportateurs depuis ses débuts à Exportation et développement Canada (EDC) en 2006. Nommée première vice-présidente du commerce durable et de la facilitation des affaires en 2019, elle est également devenue la toute première chef du développement durable d’EDC en mai 2021. Au fil des ans, elle a travaillé de près avec les partenaires bancaires de l’organisation et joué un rôle prédominant au sein du groupe de développement des affaires. L’École de gestion Telfer lui a décerné en 2017 une médaille Trudeau en reconnaissance de son leadership, de son sens de l’initiative et de ses apports au monde des affaires.
Patricia Saputo est la cofondatrice et présidente exécutive de CRYSALIA, une entreprise qui accompagne les entreprises familiales dans leur réussite multigénérationnelle en créant et en proposant des parcours d'apprentissage délibérés aux membres de leur famille. Elle est un modèle pour les femmes leaders dans les industries à prédominance masculine, le monde des affaires et la communauté à plus grande échelle. Après avoir fait carrière en fiscalité chez Deloitte, elle a été invitée à se joindre au conseil d’administration de Saputo à son entrée en bourse, en 1997. Adhérente au principe de l’éducation à vie, elle partage volontiers ses connaissances, convaincue qu’on ne doit jamais cesser d’apprendre pour mieux s’améliorer, contribuer à sa famille et renforcer sa communauté.
Macky Tall (Telfer MBA ‘92) est coprésident du groupe Carlyle Infrastructure, un acteur des milieux du transport, des énergies renouvelables, de l’eau, des eaux usées et du numérique. Avant de se joindre au groupe, il a occupé différents postes d’administration à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), l’un des plus grands investisseurs mondiaux en infrastructures et la deuxième caisse de retraite en importance au Canada. Il a préalablement siégé au comité de direction et au comité investissement-risques de la CDPQ, en plus d’avoir assuré la présidence du conseil d’administration d’Ivanhoé Cambridge.
Ian Telfer (Telfer MBA ’76), de qui notre école tient son nom, est un administrateur et philanthrope canadien reconnu pour ses stratégies d’affaires dans le secteur de l’exploitation minière et des ressources naturelles. Il a assuré la direction de Goldcorp Inc., une société aurifère de Vancouver, et présidé le conseil d’administration du World Gold Council. Nommé d’abord président et chef de la direction de Goldcorp en 2005, il a pris les rênes de son conseil d’administration en 2006. Son génie pour la valorisation des sociétés minières lui a valu la réputation de visionnaire de l’entrepreneuriat minier. Ses 30 années de succès dans le secteur des ressources peuvent être attribuées à une aptitude intrinsèque pour les acquisitions stratégiques et les fusions axées sur la plus-value. En reconnaissance de ses maintes réalisations, Ian Telfer a été intronisé au Temple de la renommée du secteur minier canadien en 2015, de même qu’au Canadian Mining Hall of Fame en 2018. Il s’est également vu décerner un doctorat honorifique de l’Université d’Ottawa.
Kathryn Tremblay (Telfer BCom ‘95) est présidente directrice générale et cofondatrice d’excelHR, Altis Recruitment, Altis Technology et excelITR. Elle se spécialise depuis plus de 30 ans dans le volet humain des RH. À 21 ans, elle a fondé une petite boîte de recrutement en Outaouais; depuis, elle a consacré l’ensemble de sa carrière à l’amélioration des processus de dotation. Ce faisant, elle a proposé aux employeurs de nouvelles façons de recruter des cadres ainsi que de la main-d’oeuvre qualifiée. Excel HR et ses entreprises affiliées sont aujourd’hui reconnues comme chefs de file dans la prestation de services de recrutement et de dotation au Canada. Mentore engagée auprès des femmes sur le marché du travail, Kathryn Tremblay ne manque jamais d’encourager les jeunes à faire carrière en entrepreneuriat. Elle a également été nommée PDG de l'année 2021 par l'Ottawa Business Journal et l'Ottawa Board of Trade.
Stéphane Brutus, Doyen, est actuellement le doyen de l’École de gestion Telfer. Entre 2006 et 2017, professeur Brutus a été doyen (par intérim), doyen associé des programmes professionnels de deuxième cycle, directeur du Département de gestion et directeur du Centre de recherche Bell en innovation des processus de gestion à l’École d’affaires John Molson, Université de Concordia. Dans le passé, professeur Brutus a été un professeur invité à l’Université fédérale de Bahia, au Brésil, et à l’Université Pablo de Olavide et à l’École de gestion Instituto de Empresa, en Espagne.
James Price, Secrétaire du Cabinet de leadership stratégique, est directeur général du développement et de l’engagement communautaire à l’École de gestion Telfer, où il est responsable de la réalisation de la vision externe de l'école, du développement et des initiatives d'engagement communautaire. Soucieux d’avoir un impact positif sur les collectivités, il se fait un point d’honneur de créer des rapports et des partenariats durables au profit de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’innovation et du développement économique. Avant de se joindre à l’École de gestion Telfer en 2019, il était président et chef de la direction de la Fondation canadienne de cellules souches, où il pilotait les efforts de promotion et de financement stratégique du secteur au Canada.
- Catégorie : Diplômés aux commandes
Wiam Ben Karroum a obtenu un double diplôme en finance et systèmes d’information de gestion et analytique d’affaires (SIGA) de l'École de gestion Telfer en avril 2021. Elle a déjà obtenu un poste à temps plein chez Deloitte au sein de l'équipe Technologie, stratégie et transformation, après y avoir effectué un stage coop pendant ses études.
Wiam est également impliquée activement avec la Fondation Oublie Pour Un Instant, qui se concentre sur la sensibilisation des établissements de santé en incorporant la nature à l’intérieur. Organisme de bienfaisance enregistré depuis 2012, la fondation a été lancée par une diplômée de l'Université d'Ottawa, Jeannine Lafrenière, qui a elle-même été atteinte du cancer et souhaitait voir autre chose que des magazines dans les salles d'attente des hôpitaux pour les patients, les familles et le personnel.
Nous avons rencontré Wiam virtuellement pour mieux comprendre comment son implication parascolaire dans des clubs comme le Women in Management Network (WMN) l'a aidée à s'impliquer dans la Fondation Oublie Pour Un Instant. Comme beaucoup d'autres diplômés de Telfer, Wiam aide maintenant à bâtir un meilleur Canada.
Pourquoi était-il important de vous impliquer dans des activités parascolaires lorsque vous étiez étudiante? Qu'avez-vous appris en faisant du bénévolat dans des clubs?
« S'impliquer dans plusieurs clubs dirigés par des étudiants à Telfer m'a aidé à me développer personnellement et professionnellement. J'ai eu la chance d'acquérir plus de compétences en leadership et en communication et cela m'a permis de découvrir mes intérêts et mes passions en dehors des cours ! J'ai tissé des amitiés significatives avec des étudiants partageant les mêmes valeurs qui ont aidé et soutenu ma croissance tout au long de l'expérience universitaire et encore à ce jour.
J'ai également lancé le podcast « Words with WMN » pendant la pandémie ! Faire partie du Women in Management Network (WMN) m'a permis de rencontrer des femmes leaders incroyables et m'a fait comprendre où nous en sommes aujourd'hui sur le sujet de la diversité et de l'égalité et qu’il reste encore énormément à accomplir dans ce domaine. J'ai pu redonner à ma communauté et faire partie de causes qui me tiennent à cœur, ce qui m'a finalement amené à la Fondation Oublie Pour Un Instant. »
En tant que récente diplômée, qu’avez-vous tiré de votre expérience à Telfer?
« La meilleure chose que j'ai tirée de mon expérience à Telfer est ma capacité maintenant raffinée de réseauter et de maintenir des liens véritables. Dans l'ensemble, j'ai vécu une expérience merveilleuse, en essayant des nouvelles choses et en explorant la communauté, en passant par mon implication dans des clubs et le Programme de la profession de consultant en gestion (PMCP). J'ai compris le pouvoir de dire « oui » et de continuer à m'impliquer après l'obtention de mon diplôme. Telfer m'a fait réaliser que je m'intéresse à des choses que je ne connaissais même pas, dont la curiosité et les opportunités que j'ai saisies sont si importantes. »
Wiam s’est jointe à la Fondation Oublie Pour Un Instant en tant que coordinatrice de campagne au cours de sa dernière année d'université, grâce à la suggestion d'Omer Livvarcin, son professeur d'entreprise numérique. La fondation œuvre pour financer la construction de structures naturelles à l'intérieur des établissements de santé ainsi qu’appuyer leur première année d'entretien. Présentement, elle amasse des fonds pour le mur végétal du Carrefour santé d'Orléans, et ils ne le font pas simplement parce que les plantes sont jolies. De nombreuses études ont prouvé que le simple fait de regarder des plantes dans un environnement de soins aide les patients, les familles et le personnel à réduire leur stress.
La Fondation cherche à offrir aux malades, à leurs proches, à leurs soignants et au personnel un jardin naturel, sain et agréable pour leur permettre de faire une pause momentanée de leur peur, de leur douleur et de leur stress.
Wiam travaille avec des gens et des entreprises intéressées à joindre le programme de partenariat ou faire un don directement via leur site Web. La Fondation a pour objectif d'inclure systématiquement la nature dans la conception de dix hôpitaux, établissements de soins de longue durée ou foyers pour personnes âgées au cours de la prochaine décennie.
La passion de Wiam pour cette cause brille de mille feux et c'est un parfait exemple de la mission de Telfer de créer un changement social profond grâce à l'initiative d’un meilleur Canada. En plus de ce beau projet, nous avons également interrogé Wiam sur son avenir :
Quels sont vos plans pour l'avenir? Qu'attendez-vous avec le plus d'impatience?
« Mes plans sont de continuer à travailler avec les fondatrices du WMN pour étendre le réseau et de m'impliquer avec la Fondation Oublie Pour Un Instant pour le développer au niveau national. Je suis également ravie de commencer ma carrière à temps plein en tant que consultante technologique ! »
Nous sommes si fiers de toutes les réalisations de Wiam et que son implication dans la Telfer Nation ait pu lui donner la confiance et les compétences en leadership pour poursuivre un travail à but non-lucratif parallèlement à un emploi à temps plein. Nous sommes également ravis de voir une jeune diplômée s’unir à notre vision de bâtir un meilleur Canada. Nous souhaitons à Wiam du succès dans ses projets futurs.
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