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L’Université d’Ottawa reçoit la certification en matière d’accessibilité de la Fondation Rick Hansen
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Au Canada, près d’une personne sur cinq de plus de 15 ans vit avec un ou plusieurs handicaps. De plus, le risque de développer un handicap augmente avec l’âge. Pour les nombreuses personnes à mobilité réduite, il est important que l’environnement bâti tienne compte des contraintes physiques. C’est une condition essentielle à l’inclusivité.
Du 29 mai au 4 juin, nous avons célébré la Semaine nationale de l’accessibilité. Chaque année, le dernier dimanche de mai marque le début de cette semaine, qui met en valeur l’apport important dans nos sociétés des personnes se définissant comme handicapées.
C’est aussi l’occasion de reconnaître les efforts individuels, organisationnels et communautaires accomplis en ce sens, et de rappeler l’importance de la Loi canadienne sur l’accessibilité, adoptée en 2019 en vue de supprimer tous les obstacles à l’accessibilité au pays d’ici 2049.
Nous sommes fiers d’annoncer que cinq immeubles de l’Université d’Ottawa ont reçu la certification en matière d’accessibilité de la Fondation Rick Hansen, soit le pavillon Desmarais de l’École de gestion Telfer, le pavillon des Sciences sociales, le Complexe sportif Minto, le Complexe STEM et la résidence Henderson.
Le programme de certification en matière d’accessibilité de la Fondation Rick Hansen est voué à l’amélioration de l’accessibilité des immeubles partout au pays, évaluée selon l’expérience des personnes à mobilité réduite. Le programme appuie en outre la campagne #Envision2030 des Nations Unies, qui fait la promotion d’un monde plus inclusif pour les personnes handicapées dans le cadre de ses objectifs de développement durable.
À l’instar de la Fondation Rick Hansen, l’Université d’Ottawa et l’École de gestion Telfer mettent tout en œuvre pour répondre aux besoins des personnes handicapées et respecter les normes en matière d’accessibilité.
Renseignez-vous sur l’accessibilité à l’Université d’Ottawa.
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À l’École de gestion Telfer, la direction des programmes de cycle supérieur ainsi que des programmes destinés aux cadres se renouvelle régulièrement. Sur la recommandation favorable du comité de sélection, Stéphane Brutus, doyen de l’École de gestion Telfer, a annoncé la nomination du professeur Walid Ben Amar à la fonction de directeur du programme de doctorat en gestion pour un mandat de trois ans, soit du 1er juillet 2022 au 30 juin 2025.
Portrait du nouveau directeur
Titulaire d’une maîtrise ès sciences comptables de l’Université du Québec à Montréal et d’un doctorat en administration des affaires de l’École de gestion HEC Montréal, Walid Ben Amar est actuellement professeur agrégé de comptabilité à Telfer, où il enseigne la finance et la comptabilité de gestion au premier cycle ainsi qu’au programme de MBA. Il siège par ailleurs au comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion, qui œuvre à intégrer ces principes dans les programmes à Telfer.
Évolution du programme de doctorat en gestion de Telfer
La création d’un programme de doctorat, projet que L’École de gestion Telfer nourrissait depuis 40 ans, s’est réalisé sous la direction du doyen François Julien. La professeure Barbara Orser, de concert avec Danielle Bennette, s’est attelée à la tâche, avec l’appui du doyen Julien. Au bout de plusieurs années de dévouement et d’efforts, le programme a obtenu les approbations nécessaires en 2013, pour enfin voir le jour en 2016.
Ayant travaillé pendant deux ans à l’élaboration du programme, la professeure Silvia Bonaccio en a été la première directrice, en plus d’être une des principales artisanes de sa réussite. Au terme du mandat de cette dernière, la professeure Mirou Jaana a repris le flambeau et mené la première révision du doctorat, auquel s’est ajouté le volet « stratégie et organisation ».
Aujourd’hui, le programme compte six domaines d’études clés : comptabilité et contrôle, entrepreneuriat, finance, systèmes de santé, gestion des ressources humaines et comportements organisationnels, et stratégie et organisation.
En 2021, après avoir brillamment défendu sa thèse, Vusal Babashov est devenu le premier diplômé du programme de doctorat en gestion de Telfer. Il affirme que ces années d’études ont fait de lui une « meilleure personne, plus motivée et dotée de compétences en matière de résolution de problèmes et de leadership ».
Nos sincères remerciements à la professeure Chreim
La professeure Samia Chreim, directrice sortante du programme de doctorat, y a aussi laissé sa marque. « Grâce à elle, les doctorantes et doctorants ont accompli des progrès remarquables, en dépit de circonstances très difficiles », a souligné le doyen Brutus lors de l’annonce du changement de direction. En effet, la professeure Chreim a intégré de la souplesse et du soutien mental pour les étudiantes et étudiants pendant la pandémie, en plus d’organiser grand nombre de séances d’information et de mettre sur pied le salon étudiant du programme de doctorat. Nous remercions chaleureusement la professeure Samia Chreim pour son travail exceptionnel et son dévouement envers le programme de doctorat et sa communauté étudiante.
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Le mois dernier, le Club des entrepreneurs de Telfer (TECDE) a tenu son 31e souper d’honneur « Lever votre verre au succès ». Cette année, le thème de la soirée visait à célébrer la diversité dans le monde des affaires, tout particulièrement les personnes marginalisées. L’événement affichant complet a mis en vedette un percussionniste ouest-africain et des artistes des communautés noire et ukrainienne; Wes Hall, président et fondateur de Kingsdale Advisors, fondateur de BlackNorth Initiative et nouveau panéliste de l’émission Dragon’s Den, diffusée par la CBC, y a également prononcé un discours.
M. Hall a rappelé les moments clés de sa carrière, en plus de fournir des conseils aux futurs entrepreneurs et entrepreneuses qui se trouvaient dans la salle. Au cours de la soirée, on a annoncé la création de deux nouvelles bourses Wes-Hall, des bourses d’études complètes de quatre ans destinées à des étudiantes et étudiants noirs et autochtones inscrits en sciences commerciales à Telfer, et qui ont l’intention de faire carrière en finance.
Ces bourses exclusives visent à leur faciliter l’accès aux études en diminuant leur besoin de travailler durant l’année universitaire. Les bénéficiaires des bourses Wes Hall se verront également offrir du mentorat, possiblement par M. Hall lui-même, afin de favoriser leur succès scolaire, leur intégration à la vie extrascolaire de Telfer et leur transition réussie vers le monde professionnel.
En outre, l’École Telfer est fière d’annoncer la création de neuf bourses en équité et diversité en vue d’améliorer la vie d’étudiantes et étudiants issus de communautés racialisées ou autochtones. Nous vous invitons, comme Wes Hall, à promouvoir l’équité et la diversité à Telfer pour nous mener collectivement vers un meilleur Canada.
Faites un don pour les bourses en équité et diversité de l'École Telfer.
Revivez les moments forts de la soirée en lisant l’article sur le souper d’affaires annuel « Lever votre verre au succès » de l’Ottawa Business Journal (en anglais).
- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
Trouver réponse à ses questionnements : essentiel? Encore faut-il se poser les bonnes questions! Dans notre société actuelle où l’on trouve tout et son contraire, savoir formuler la bonne question, c’est aussi faire preuve d’une volonté à comprendre les besoins d’autrui.
Or, pour la relève de l’entreprise familiale, ces questions n’ont pas trouvé réponse; et pour cause, celles-ci n’ont pas encore été posées. De fait, il y a bien souvent un fossé entre les aspirations de l’ancienne génération et les préoccupations et besoins de la nouvelle. S’ajoute à ceci une recherche universitaire qui s’intéresse davantage à la génération en place, puisque c'est elle qui tient les rênes de l’entreprise. C’est cette réalité qui a conduit Peter Jaskiewicz et Sabine Rau, tous deux professeurs à Telfer, à se demander quels étaient réellement les besoins et les aspirations des membres de la nouvelle génération dans l’entreprise familiale.
Pour y répondre, les deux spécialistes ont interrogé les premières personnes intéressées, à savoir la génération montante, pour en connaître les avis, les approches et les préoccupations – une enquête qui a débouché sur une toute récente publication, disponible à présent en version papier : Enabling Next Generation Legacies: 35 Questions That Next Generation Members in Enterprising Families Ask. L’ouvrage réunit ainsi les trente-cinq questions brûlantes du moment pour de jeunes repreneuses et repreneurs du monde entier, auxquelles répondent des universitaires et des familles entrepreneuriales de renom.
D’où viennent ces questions? Le FFI Practitioner, revue en ligne du Family Firm Institute qui y a dernièrement consacré un article, en décrit la genèse : une série d’entrevues formelles et informelles réalisées sur plusieurs années avec les jeunes et anciennes générations de près de 100 entreprises familiales. De ces entrevues s’est en effet très vite dégagée une fracture entre les enjeux vécus par ces différentes générations : constatant un réel besoin de prêter davantage d’attention au point de vue de la relève, Peter Jaskiewicz et Sabina Rau ont alors recueilli toutes les questions soulevées et sollicité divers avis, aboutissant à la liste de questions que nous connaissons.
En proposant, pour chacune de ces questions, les commentaires de la jeune génération sur les réflexions menées par de célèbres universitaires et cadres, l’ouvrage vise à engager le dialogue plus qu’à livrer des réponses toutes faites. D’intérêt tant pour les universitaires que pour les cadres ou leurs entreprises, cette approche originale offre donc un regard nouveau sur le sujet de l’entreprise familiale, réunissant des quatre coins du monde les tenants de ce milieu autour des questionnements de la relève d’aujourd’hui.
C’est à partir notamment de ces recherches que Peter Jaskiewicz et Sabrina Rau, membres du nouvel Institut de l’héritage des entreprises familiales de Telfer, travaillent à combler le fossé intergénérationnel au sein des entreprises familiales. Abordent également ces enjeux des programmes spécialisés tels que le Certificat en propriété responsable dont le but est de préparer les membres de la nouvelle génération à reprendre le flambeau, et de favoriser des relations saines et durables en famille comme en entreprise.
Pour en savoir davantage sur la façon dont Telfer alimente la discussion sur l’avenir de l’entrepreneuriat familial – et travaille à poser les bonnes questions! –, visitez l’Institut de l’héritage des entreprises familiales et abonnez-vous à notre bulletin électronique.
- Catégorie : Annonces Telfer
À l’occasion du Mois de l’histoire des Noirs, nous rendons hommage à toutes les personnes de couleur qui ont réalisé de grandes choses et ont contribué à l’édification d’un Canada plus prospère, plus diversifié et plus inclusif. Le thème de cette année, En février et en tout temps : Célébrons l’histoire des communautés noires aujourd’hui et tous les jours, met l’accent sur la reconnaissance des contributions quotidiennes qu’apportent les Canadiennes et Canadiens noirs à notre pays.
À l’École de gestion Telfer, l’équité, la diversité et l’inclusion sont au cœur de nos programmes, de nos initiatives et de la vie étudiante. Nous tenons donc à célébrer, tout au long de février, l’héritage des personnes noires, et nous profitons de l’occasion pour présenter quelques ressources qui leur sont destinées.
Le Mois de l’histoire des Noirs au Canada
Les communautés noires façonnent l’histoire du Canada depuis que le navigateur et interprète Mathieu Da Costa y mit pied pour la première fois, dans les années 1600. Il faudra attendre les années 1920 pour que le pays célèbre leur histoire, en y consacrant d’abord une semaine. En 1995, la Chambre des communes a officiellement adopté le Mois de l’histoire des Noirs, à l’initiative de l’honorable Jean Augustine, première femme afro-canadienne à siéger au Parlement. Ce n’est qu’en 2008 que le Sénat a approuvé à l’unanimité la Motion visant à reconnaître les contributions de la population noire canadienne et le mois de février comme le Mois de l’histoire des Noirs, présentée par Donald Oliver, premier sénateur noir.
Parmi les premiers gens d’affaires et chefs d’entreprise noirs canadiens, mentionnons Thornton Blackburn, fondateur de la première entreprise de taxi de Toronto, dans les années 1830; Mary Ann Shadd Cary, première éditrice noire, fondatrice d’un hebdomadaire anti-esclavagiste appelé The Provincial Freeman; et Carrie Best, fondatrice du premier journal appartenant à des personnes noires en Nouvelle-Écosse, The Clarion.
Des ressources pour vous aider à atteindre vos objectifs
L’École de gestion Telfer fait siennes les valeurs traditionnelles canadiennes et promeut un environnement propice à l’épanouissement professionnel et personnel de toutes et tous. Ces valeurs contribuent à tisser une communauté qui est le reflet fidèle de notre identité. L’École poursuit son évolution et s’efforce d’améliorer la vie des membres de sa communauté, dans le cadre d’initiatives et de partenariats.
L’importance des bourses d’étude
Soucieux de pouvoir accueillir en nos murs les leaders les plus prometteurs, nous offrons de l’aide financière sous diverses formes, notamment des bourses d’excellence. En effet, sans soutien extérieur, certaines personnes pourraient difficilement se payer des études supérieures. Les bénéficiaires de ces bourses ont ainsi plus de temps à consacrer à leurs études, n’étant pas obligés de prendre un emploi à temps partiel qui peut les occuper jusqu’à 15 heures par semaine et compromettre leur réussite.
Heureusement, les membres de la communauté étudiante de Telfer peuvent compter sur la générosité de donatrices et donateurs pour réduire leur endettement et le nombre de prêts nécessaires pour terminer leurs études et, ainsi, travailler sereinement à redéfinir les pratiques d’affaires. Parmi les différentes bourses offertes à notre population étudiante, vous pouvez en trouver beaucoup qui sont attribuées aux étudiants qui font partie d’une communauté noire, autochtone ou racisée. Par exemple, les bourses KPMG pour les étudiants en comptabilité, créées par KPMG LLP, sont offertes chaque année à des étudiants de deuxième année du programme de B.Com. en comptabilité qui ont fait preuve d'excellence académique. La bourse d'admission Marlene King Patrick, généreusement créée par Markene King Patrick, est une autre bourse exclusive aux étudiantes de Telfer et est attribuée à une femme issue d’une communauté noire, autochtone ou racisée qui vient d'être admise dans un programme de premier cycle.
Pour en savoir plus sur ces bourses et voir si vous êtes admissible, le moteur de recherche Bourses en ligne est un outil qui vous donne accès au répertoire des bourses d'études offertes à l'Université d'Ottawa.
L’initiative Onyx
Les écoles de gestion sont depuis toujours de puissants pôles de réseautage reliant le monde universitaire au monde des affaires, unis par l’objectif de former les leaders de demain. Or, bien que le nombre de personnes noires siégeant aux conseils d’administration des 100 plus grandes sociétés cotées à la Bourse de Toronto (TSX) ait plus que triplé en un an, celui-ci ne représentait pas plus de 2,35 % de ce groupe en janvier 2021. Sur le marché du travail canadien, parmi les personnes noires de 25 à 54 ans, on recense plus de titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme supérieur (42,8 %) que dans la population du même groupe d’âge n’appartenant pas à une minorité visible (33,6 %). Ironiquement, le taux d’emploi est plus faible dans le premier groupe (86,1 %) que dans le second (91,1 %).
L’écart systémique relatif à l’embauche de stagiaires et de jeunes diplômées et diplômés noirs est difficile à combler. L’initiative Onyx s’attaque à ce problème. Elle se veut un catalyseur de croissance et de développement professionnels des Noires et Noirs qui démarrent leur carrière à leur sortie de l’université, les aidant à obtenir des stages, du mentorat, de l’encadrement et du perfectionnement.
En intervenant tôt, elle facilite sensiblement l’accès des personnes noires aux stages et aux emplois dans leur domaine d’études, tout en répondant aux besoins de main-d’œuvre qualifiée et diversifiée des entreprises. Comment? D’abord, en créant un bassin de talents par le recrutement, la préparation et la mise en valeur de membres de la communauté noire, notamment en leur offrant un accompagnement professionnel et du perfectionnement en ligne et, surtout, du mentorat, afin de les munir des outils essentiels pour se faire connaître et promouvoir leurs compétences auprès d’employeurs.
Le deuxième mandat de l’initiative consiste à stimuler la demande de talents noirs de la part du monde des affaires. Onyx entretient des liens avec diverses organisations, dont l’apport dépasse le simple cadre financier. En effet, ses partenaires échangent des idées et lui offrent du soutien en nature pour favoriser sa croissance.
Si vous souhaitez intégrer ce groupe pour profiter vous aussi d’un tremplin pour votre carrière, présentez une demande de scholar 2022 avant le 1er avril.
Programme d’entrepreneuriat noir
L’École de gestion Telfer se fait un point d’honneur d’aider celles et ceux qui ont la fibre de l’entrepreneuriat à développer les aptitudes essentielles pour se lancer en affaires, participer au succès d’une entreprise à forte croissance ou stimuler l’innovation au sein d’une organisation bien établie. Nous préparons les étudiantes et étudiants à réaliser leur projet, qu’il s’agisse de créer son entreprise, de prendre la relève de l’entreprise familiale ou de gérer la croissance d’une société. Nous offrons un large éventail de programmes et de cours sur l’entrepreneuriat (notamment l’option complémentaire en entrepreneuriat, le cours Fusion entrepreneuriale, le Club d’entrepreneurs de Telfer, Enactus), de même que le Carrefour de l’entrepreneuriat de l’Université d’Ottawa, qui a pour mission de propulser les carrières des aspirantes et aspirants entrepreneurs.
Des programmes financés par le gouvernement offrent aussi des possibilités intéressantes. Dans le cadre d’un partenariat entre le gouvernement du Canada, des organisations dirigées par des personnes noires et des institutions financières, le Programme pour l’entrepreneuriat des communautés noires (PECN) aide les membres de cette communauté à faire croître leur entreprise et à réaliser leurs objectifs d’affaires. Sous la direction d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada, ce programme a récolté 265 millions de dollars d’investissements par l’intermédiaire du Fonds de prêts pour l’entrepreneuriat des communautés noires de la Fédération africaine canadienne économique (FACE), du Fonds pour l’écosystème national et du Carrefour du savoir pour l’entrepreneuriat des communautés noires. Ces fonds aideront des milliers de gens d’affaires noirs en leur donnant accès à diverses ressources, comme du financement, du mentorat, des services de planification financière et des formations professionnelles.
Groupes de soutien en santé mentale à l’Université d’Ottawa
L’Université d’Ottawa a mis sur pied différents groupes de soutien, notamment pour les personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC), les étudiantes et étudiants noirs et les étudiantes et étudiants internationaux, qui leur offrent un espace sûr où gagner en force, lier des amitiés et s’exprimer sans filtre devant des pairs. Chacun de ces groupes vise à créer une communauté, à discuter des problèmes de ses membres et à établir un réseau de soutien.
Groupes d’entraide
Outre ces ressources, Telfer offre l’occasion de vivre des expériences enrichissantes en dehors du cadre scolaire, au sein d’une communauté étudiante tissée serrée. Parmi les multiples associations et clubs étudiants de Telfer et de l’Université d’Ottawa, l’Association des leaders étudiants noirs (ALEN) s’intéresse aux aspects scolaires, sociaux et philanthropiques de la vie des étudiantes et étudiants noirs sur le campus. Elle représente ses membres de manière à refléter fidèlement leur identité et à stimuler leur potentiel de leaders. L’ALEN accueille à bras ouverts tous les membres de la population étudiante et du corps professoral qui partagent ses valeurs.
« Comptez-moi »
Après un long processus de recherche, de consultation et d’analyse, le Comité sur l’équité, la diversité et l’inclusion (CEDI) de l’Université d’Ottawa a déployé un volet crucial de ses efforts dans le but d’inventorier les obstacles à l’inclusion et de proposer des initiatives pour intégrer les personnes traditionnellement marginalisées aux communautés de recherche, d’enseignement et d’administration de l’Université. La devise de l’initiative, « Count me in / Comptez-moi », invite les membres de la communauté étudiante, du corps professoral et du personnel à s’auto-identifier (dans l’anonymat et en toute confidentialité) quant à leur genre, leur race, leur appartenance à des groupes autochtones, leurs limitations et les mesures d’adaptation dont ils ont besoin, leur identité LGBTQIA2S+, leur langue de préférence et leur connaissance des deux langues officielles. Leurs réponses permettront à l’Université de déceler et d’abattre les obstacles systémiques à l’équité, à l’inclusion et à la diversité. Lorsque vous demandez à être du compte, vous montrez l’exemple à d’autres qui vous emboîteront peut-être le pas.
Le questionnaire se trouve dans uoZone. Le Bureau des droits de la personne protégera la confidentialité des données et veillera à ce que seules les données ventilées servent à orienter et à hiérarchiser les initiatives d’EDI à l’échelle du campus, et à en créer de nouvelles.
S’auto-identifier, c’est aussi faire un pas vers l’inclusion. C’est pourquoi, pour chaque questionnaire rempli, le Cabinet de la provost et vice-rectrice aux affaires académiques versera 1 $ à un fonds de bourse pour les étudiantes et étudiants qui intègrent les principes d’EDI à leurs projets d’études et de recherche.
Telfer et l’Université d’Ottawa célèbrent le Mois de l’histoire des Noirs
Le Mois de l’histoire des Noirs, c’est l’occasion de prendre conscience du rôle important des personnes noires dans la colonisation, l’expansion et le développement du Canada, mais aussi dans l’histoire de l’École de gestion Telfer. Suivez-nous sur les médias sociaux pour connaître les activités virtuelles et sur le campus organisées afin de célébrer la contribution de la communauté noire, durant tout le mois de février – et tout le reste de l’année.
Si vous estimez qu’une personne à Telfer mérite de la reconnaissance pour ce qu’elle a accompli, ou si vous dirigez une initiative à l’intention des personnes noires, nous vous invitons à nous en faire part.
- Catégorie : Diplômés aux commandes
La réussite de Brennan Loh, diplômé de l’École de gestion Telfer, l’inspire à soutenir et à guider la nouvelle génération d’entrepreneures et d’entrepreneurs.
Il n’y a pas deux chemins semblables qui mènent à la réussite, mais certains sont plus sûrs que d’autres. Celui qu’a tracé Brennan Loh est une bonne voie à suivre pour les entrepreneures et entrepreneurs en herbe. Aujourd’hui membre de la haute direction de Shopify, ce diplômé de l’École de gestion Telfer s’est lancé tôt dans l’aventure, s’est constitué un réseau et a su saisir les occasions. Son parcours l’ayant mené dans les hautes sphères du monde des affaires canadien l’inspire à soutenir la jeune génération à Telfer par de généreux dons, son investissement personnel et des activités bénévoles.
Se lancer tôt
Brennan a toujours eu un lien étroit avec l’entrepreneuriat. Enfant, il rêvait de démarrer une entreprise, de bâtir quelque chose à partir de rien. Son penchant naturel pour l’entrepreneuriat n’y est pas étranger, mais il a aussi trouvé l’inspiration auprès de son père, un Singapourien qui a immigré au Canada.
Après avoir perdu son emploi, cet homme a pris le risque de créer son entreprise pour subvenir aux besoins de sa famille. Fier de son père, Brennan a également compris l’importance de cultiver l’esprit d’entreprise chez les personnes qui y aspirent, mais aussi chez celles qui y sont contraintes financièrement. Il s’est inscrit à Telfer en 2007, déterminé à développer ses qualités d’entrepreneur. Impatient de s’y mettre, il a adhéré au Club des entrepreneurs avant même le début des cours. Un tel enthousiasme promettait beaucoup pour son avenir.
Le Club a été pour Brennan un lieu de rencontre accueillant et stimulant, où il a fait la connaissance de personnes partageant sa passion. Il y a beaucoup appris et, dans ce milieu rassurant, il a pu faire des tentatives audacieuses, sans succès, mais sans crainte d’en subir les conséquences personnelles ou financières. Très attaché au Club, il a fait partie de sa direction pendant quatre ans, dont deux à la présidence.
« Le Club des entrepreneurs était un terrain idéal pour Brennan, affirme le professeur Stephen Daze, entrepreneur en résidence Dom Herrick à l’École de gestion Telfer. Il sait depuis toujours comment créer de la valeur pour les commanditaires et motiver les autres. C’était déjà un entrepreneur obstiné, et il l’est encore aujourd’hui! »
Se constituer un réseau pour multiplier les possibilités
En entrepreneuriat, il ne faut jamais faire cavalier seul. Là encore, Brennan en est la preuve incarnée. Dans le cadre d’un cours de troisième année, il a créé, avec deux amis de la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa, une jeune entreprise de technologie nommée Avitu. À la fin de l’année scolaire, tous trois ont décidé de maintenir les activités de leur jeune pousse.
Cet été-là, ils travaillaient avec acharnement au projet Avitu dans un appartement surchauffé jusqu’à ce qu’un autre ancien étudiant de l’Université leur offre de partager les locaux de Shopify. Cet homme, c’est Harley Finkelstein, diplômé du programme conjoint de licence en droit et de maîtrise en administration des affaires, alors principal responsable de plateforme chez Shopify. Brennan a profité de la proximité avec Shopify pour discuter chaque semaine de pratiques éprouvées et de stratégies d’affaires avec Harley. En fait, le dévouement et les efforts acharnés des trois associés de Avitu ont tellement impressionné Harley et la haute direction de Shopify que l’entreprise leur a offert des emplois.
Saisir les occasions et en récolter les fruits
Brennan travaillait plus de 40 heures par semaine chez Shopify lorsqu’il a obtenu, en 2011, son baccalauréat en sciences commerciales spécialisé en marketing. Malgré les efforts énormes qu’il a dû déployer pour terminer ses études en travaillant à temps plein, l’expérience qu’il a acquise a renforcé sa confiance en lui et l’a incité à s’attaquer à de plus grands défis au sein de l’entreprise.
En une dizaine d’années, Brennan a contribué à faire de Shopify le géant du commerce électronique qu’il est aujourd’hui. Son ascension au sein de l’entreprise a de quoi impressionner : de responsable du développement des affaires, il est passé au poste de directeur du développement des affaires, puis à celui de directeur des marchés internationaux. Il a pris part à des projets variés, notamment des productions média et Shopify Rebellion, la branche de sports électroniques de l’entreprise.
Aujourd’hui directeur de la marque et des partenariats de marketing, Brennan confie que sa motivation vient en partie de sa fierté d’avoir réussi des projets qu’il croyait voués à l’échec. Malgré son parcours et ses réalisations remarquables, il reste modeste et n’aime pas attirer l’attention sur lui. D’ailleurs, à l’époque où il voyageait fréquemment pour son travail, il s’amusait du fait que peu de gens au siège social de Shopify savaient qui il était.
Un parcours inspirant au profit de la jeune génération
De nature humble, Brennan est prompt à louanger les personnes qui l’ont généreusement aidé à lancer et à propulser sa carrière. Il est reconnaissant à ses professeures et professeurs, à ses camarades et à ses collègues à Shopify de leur confiance et de leurs encouragements.
À son tour, Brennan s’inspire de sa réussite pour soutenir et guider les entrepreneures et entrepreneurs en devenir à Telfer. En tant que mentor officieux auprès de ces jeunes, il les encourage à chercher dès maintenant les occasions qui pourraient façonner leur avenir. Pour les aider à étendre leur réseau, il reste actif au sein du conseil d’administration du Club des entrepreneurs, à titre de conseiller. Enfin, pour les motiver et les soutenir, il agit comme mentor au Garage Démarrage du Carrefour de l’entrepreneuriat. Il est également investisseur providentiel dans le domaine des technologies.
Brennan a établi la Bourse Loh pour l’expérience entrepreneuriale, en appui aux initiatives audacieuses. Cette bourse offre aux étudiantes et étudiants de n’importe quelle faculté de l’Université d’Ottawa du soutien financier et du mentorat pendant leur cheminement entrepreneurial. « Il faut donner aux entrepreneures et entrepreneurs en herbe la possibilité d’échouer sans risque, soutient Brennan. Une des façons de le faire, c’est de leur fournir un filet de sécurité financière qui leur permettra de se consacrer à leur projet entrepreneurial pendant quatre mois, avec un coût minimal de renonciation à leurs études (en d’autres mots, en obtenant des crédits). J’aimerais que les universités fassent le pari de favoriser l’innovation entrepreneuriale de la population étudiante. »
En reconnaissance de sa contribution généreuse et intelligente, l’École de gestion Telfer a décerné à Brennan le Prix du jeune donateur de l’année 2021. Cet honneur pose un autre jalon dans sa carrière remarquable.
Si vous souhaitez soutenir l'expérience des étudiants à l'École de gestion Telfer, cliquez ici pour faire un don au Fond Telfer Nation. Pour plus d'informations, n'hésitez pas à contacter un membre de notre équipe.
- Catégorie : Innovation et entrepreneuriat
Lancer son entreprise tout en poursuivant ses études est un tour de force qui exige beaucoup de temps, mais qui procure en revanche une grande satisfaction. Karim Alibhai, diplômé de l’Université d’Ottawa, et Alina Jahani, diplômée de l’École de gestion Telfer, en savent long à ce sujet.
Les deux acolytes ont lancé leur entreprise en recrutement, HireFast, tout en poursuivant leurs études de premier cycle en sciences et au programme de système d’information de gestion, respectivement. Une grande société américaine a décidé de l’acquérir pour des centaines de milliers de dollars.
Les premiers pas
Karim, ingénieur de logiciels, raconte comment l’idée a germé dans son esprit : « J’étais dans un autobus à Ottawa avec un ami. Il m’expliquait qu’au cours de leurs entrevues, les employeurs demandaient aux personnes postulant aux postes d’ingénieure ou ingénieur en logiciels de résoudre divers problèmes. Ces problèmes portaient sur des algorithmes, ce qui est assez éloigné du travail d’une ingénieure ou d’un ingénieur en logiciels. »
C’est ainsi qu’est né HireFast, un outil d’évaluation qui mesure avec plus d’exactitude les aptitudes des personnes candidates aux postes d’ingénieure ou ingénieur en logiciels. Karim a ensuite rallié Alina pour la gestion du projet et le développement de l’entreprise. Aujourd’hui, HireFast s’appuie sur des connaissances et des données afin d’accélérer le processus d’embauche et de rehausser la qualité des candidatures et des emplois.
Concilier la vie étudiante et l'entrepreneuriat
Après avoir clairement défini leur idée d’entreprise, Karim et Alina ont demandé l’aide de Stephen Daze, professeur d’entrepreneuriat en troisième et quatrième années à Telfer, qui s’est avéré une ressource essentielle.
« Le professeur Daze a joué un rôle crucial pour notre entreprise, reconnaît Karim. Il a été extraordinaire! Il n’a jamais hésité à nous dire, avec une franchise parfois brutale, que [nous faisions fausse route]. »
Lorsque leur entreprise a commencé à prendre de l’expansion, Alina et Karim ont constaté à quel point il est éprouvant de concilier le travail à temps plein et les études. Le duo a dû s’attaquer à deux grands problèmes : la gestion du temps et le financement.
« La gestion du temps a été un véritable casse-tête, poursuit Karim. C’était très difficile de trouver un juste équilibre entre l’entreprise et les études. Nos résultats [scolaires] en ont souffert. De plus, les contraintes financières nous ont obligés à faire des économies de bouts de chandelle sur des choses que d’autres pouvaient aisément se permettre. »
Cela dit, étant à la fois aux études et en création d’entreprise, Karim et Alina ont pu bénéficier de possibilités et de concours offerts par l’Université d’Ottawa, comme le Garage Démarrage.
Les programmes d’entrepreneuriat et accélérateurs d’entreprises de l’Université d’Ottawa
HireFast a participé au programme Garage Démarrage du Carrefour de l’entrepreneuriat de l’Université d’Ottawa avec la cohorte de 2019. Karim et Alina ont choisi de s’inscrire à ce programme, car il leur permettait de mettre leurs études entre parenthèses pendant huit mois pour se consacrer à temps plein à l’entreprise.
« Le programme nous a donné bien plus que ça, affirme Karim. Nous avons travaillé au sein d’une communauté de personnes qui partagent nos points de vue, et ça a été très enrichissant. On peut se sentir dévasté après un échec, et dans ces moments, le soutien de personnes qui ont vécu la même situation est précieux. »
Karim voit un autre avantage au programme : la possibilité de consulter des spécialistes dans son domaine. « Nous avons pris contact avec Nolan Beanlands, un ancien responsable du Garage Démarrage. Il nous a beaucoup aidés. »
Les deux partenaires soulignent que leur entreprise a bénéficié du soutien financier de l’Université par l’intermédiaire de ses programmes et concours, outre le Garage Démarrage.
Quelques conseils sur la création d’entreprise
Karim a quelques conseils à donner à celles et ceux qui souhaitent donner vie à leur projet d’entreprise : « Prenez appui sur des spécialistes du domaine, des diplômées et des diplômés, et quiconque qui peut vous aider, dit-il. L’apport de gens formidables comme Stephen Daze et Nolan Beanlands a été crucial pour notre réussite. Nous entretenons toujours des liens avec eux. J’avais souvent une vision trop étroite des choses, et ils m’ont éclairé de leurs conseils. »
Pour Alina, ce qui compte le plus, c’est de ne jamais renoncer : « Quelle que soit l’ampleur du problème, la dernière chose à faire, c’est de s’enfermer dans une pièce pour trouver soi-même la solution, soutient-elle. Faites appel à vos ressources – utilisatrices et utilisateurs bêta, clientèle, spécialistes – pour vous aider à trouver la solution. Menez des expériences, petites mais efficaces, pour valider vos hypothèses et itérer ensuite. »
L’acquisition
Une société-conseil en recrutement de New York a fait l’acquisition de HireFast récemment.
Karim raconte les circonstances de la transaction : « Nous cherchions l’entreprise qui correspondait parfaitement à la nôtre, explique-t-il. Nous avons trouvé cette société-conseil en recrutement new-yorkaise, qui souhaitait justement étendre ses activités. HireFast est pour elle, en quelque sorte, un tremplin vers les logiciels de recrutement. »
Le nouvel acquéreur prévoit de lancer le logiciel en 2022.
Karim et Alina poursuivent maintenant leurs carrières respectives au sein de deux jeunes entreprises; Karim travaille à New York dans le secteur des services dentaires, tandis qu’Anita occupe le poste d’analyste de produits dans le domaine des régimes de retraite.
L’Université d’Ottawa et l’École de gestion Telfer savent à quel point il est difficile de concilier études et entrepreneuriat, et soutiennent les étudiantes et les étudiants qui se lancent à la poursuite de leur rêve.
Renseignez-vous sur le programme Garage Démarrage et les autres ressources d’aide à l’entrepreneuriat offertes par l’Université.
Crédit photos: Mélanie Provencher, photographer
- Catégorie : Actualités
La reprise économique mondiale dépendra de manière disproportionnée de la capacité des entreprises familiales à gérer efficacement les transitions avec les nouvelles les générations. Celles-ci englobent 60 % de la main-d’œuvre mondiale, représentent les deux tiers des entreprises dans le monde et sont responsables de plus de 66 % du P.I.B. mondial. Les professeurs Peter Jaskiewicz et Sabine Rau de l’École de gestion Telfer abordent cette question de la transition entre les générations dans un nouvel ouvrage qui sera lancé dans le cadre du Forum mondial de l'investissement qui se tiendra cette semaine à Genève, en Suisse.
Intitulé Enabling Next Generation Legacies: 35 Questions That Next Generation Members in Enterprising Families Ask, le livre présente les détails de nombreuses années de recherche et d’expérience pratique menées à l’échelle internationale à propos des défis particuliers auxquels font face les entreprises familiales. Les solutions doivent non seulement tenir compte des enjeux transitionnels, mais aussi tirer parti des talents des nouvelles générations afin de remédier aux effets économiques dévastateurs de la pandémie.
« Sans un redressement vigoureux et durable des entreprises familiales, il n’y aura tout simplement pas de reprise économique mondiale, de dire le professeur Jaskiewicz. Nos travaux montrent la voie à suivre, en s’appuyant sur les pratiques exemplaires, pour guider les entreprises dans le processus de transformation intergénérationnel et donner les moyens aux nouvelles générations d’assumer les responsabilités de gestion avec succès, tout en stimulant l’emploi et la croissance mondiale. »
Le nouvel ouvrage explore les questions les plus importantes auxquelles les propriétaires d’entreprises familiales et les nouvelles générations doivent répondre afin de créer des sociétés durables et capables d’innover dans un monde postpandémie. Fort de l’apport de quelque cent collaborateurs provenant de 27 pays, le livre présente les pratiques exemplaires, des exemples concrets ainsi que des questions essentielles visant à susciter la réflexion. Ces commentaires d’experts proviennent de membres des entreprises familiales les plus importantes du monde, dont Auchan (France), Saputo (Canada) et Sabra (Israël) ainsi que de divers spécialistes universitaires travaillant dans des écoles de gestion renommées telles que Kellogg, IMD et INSEAD.
"La prochaine génération provenant d'entreprises familiales est désireuse et bien équipée pour faire passer les entreprises de leur famille au niveau supérieur", déclare la professeure Rau. "Notre livre les aide à poser des questions pertinentes, à discuter des réponses et à offrir davantage de matière à réflexion."
Les professeurs Jaskiewicz et Rau présenteront les conclusions de leurs travaux au cours du Forum mondial de l’investissement, tenu dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et développement (CNUCED), durant une allocution qui servira de toile de fond au lancement du livre. Selon les universitaires, les propriétaires d’entreprises et les membres du Family Business Network qui ont eu la chance de consulter l’ouvrage en avant-première, il s’agit d’un des livres les plus influents sur le sujet.
Les Nations Unies invitent le Forum mondial de l’investissement à présenter de solides recommandations axées sur le développement durables afin de permettre à l’économie mondiale de se remettre de la pandémie. Les conclusions du forum seront passées en revue au cours des débats de la 76e Assemblée générale des Nations Unies sur les stratégies mondiales. Aujourd’hui, le 7e Forum mondial de l’investissement de la CNUCED explorera la façon dont les gouvernements et les chefs d’entreprises peuvent investir dans une relance durable et s’attaquer aux principaux défis auxquels fait face actuellement le secteur du développement et de l’investissement à l’échelle mondiale.
Le livre peut être précommandé actuellement en Amérique du Nord (et pourra l’être bientôt en Europe, en Asie, en Océanie et en Afrique du Sud), et la version imprimée sera disponible au début du mois de décembre. Toutes les redevances seront versées au Fonds de la Telfer Nation en vue de soutenir la prochaine génération d’étudiantes et d’étudiants de l’École de gestion Telfer. Celui-ci soutient des activités et des occasions telles que des compétitions de cas d’affaires, des stages et des clubs étudiants qui enrichissent l’expérience étudiante en dehors de la classe.
Témoignages au sujet du livre Enabling Next Generation Legacies: 35 Questions That Next Generation Members in Enterprising Families Ask
« Quand Sabine et Peter m’ont approché au sujet de cet ouvrage, le moment n’aurait pas pu être mieux choisi. Le FBN s’apprêtait à célébrer le 20e anniversaire de sa communauté Nouvelles générations. Or, ce n’est pas qu’un simple livre. Il s’agit d’un guide utile et pratique qui pose des questions pertinentes et offre des conseils concrets sur la façon de relever les défis complexes auxquels font face les nouvelles générations au quotidien. »
— Alexis du Roy de Blicquy, P.-D. G. de Family Business Network (Suisse)
« Cet ouvrage très utile est un cadeau pour les nouvelles générations des familles entrepreneuriales. Chaque chapitre est un bijou et l’ensemble est une lecture incontournable. »
— John Davis, directeur de la faculté, programmes pour les entreprises familiales, Sloan School of Management du MIT (États-Unis)
Extrait du livre
« Pourquoi beaucoup de nouvelles générations ne parviennent-elles pas à assumer la succession de l’entreprise familiale? L’une des raisons est l’incapacité à se faire accepter par les employés et les dirigeants de longue date ou par les fournisseurs, les banques ou les clients [...] et sans cette acceptation par les principaux acteurs, les ressources ne seront pas accessibles, que ce soit sur le plan des finances, de l’information, des connaissances ou autres. Obtenir l’acceptation est crucial [...], car pour réussir il faut prendre le temps de discuter avec le plus grand nombre possible d’employés, de gestionnaires, de clients et de fournisseurs, de les écouter attentivement sans trop faire de promesses et, enfin, de créer des alliances. » [Traduction]
- Catégorie : La voix des étudiants
Cet été, quatre étudiants de Telfer ont dirigé le Programme de mentorat Telfer de six semaines, en collaboration avec le Conseil scolaire du district d’Ottawa-Carleton (CSDOC). Ce programme vise à donner aux élèves du secondaire qui sont à la recherche d’un stage coop l’occasion d’en apprendre davantage sur le monde des affaires. Des étudiants et des diplômés récents, Wiam Ben Karroum, Jamie Harvie, Laura Oris-Naidenova et Priyesh Sarju, ont agi comme mentors pour l’École de gestion Telfer.
Programme de mentorat et certificat
Il est devenu de plus en plus difficile pour les élèves du secondaire de trouver un stage coopératif en personne cette année. Par conséquent, le CSDOC a lancé plusieurs programmes de mentorat virtuel en partenariat avec l’Université d’Ottawa, dont un avec Telfer. Le but de ce programme est de créer des occasions authentiques et réelles en matière de résolution de problèmes pour les élèves et d’offrir la possibilité de réseauter avec des professionnels des affaires et des étudiants universitaires.
Pendant six semaines, les mentors ont animé des séances thématiques, planifié des activités stimulantes et invité des conférenciers. Chaque semaine, les mentors présentaient un sujet différent, puis attribuaient une activité aux élèves pour qu’ils puissent appliquer ce qu’ils avaient appris. Des concepts comme le réseautage, le leadership, la comptabilité, le marketing numérique et l’entrepreneuriat étaient au cœur du programme. Les élèves du secondaire ont terminé l’été avec des crédits et un certificat présentés par l’École de gestion Telfer.
Voici quelques points saillants du programme :
- Jamie Harvie a fait une présentation sur LinkedIn et une conférencière, Tania D’Iorio de la Financière Banque Nationale, s’est jointe au groupe pour discuter de conseils en marketing.
- Wiam Ben Karroum a fait une présentation sur le leadership en collaboration avec Tina Cantrill, coach professionnelle.
- En compagnie du professeur Marc Tassé de Telfer, Priyesh Sarju a présenté aux élèves la comptabilité et leur a attribué des études de cas.
- Laure Oris-Naidenova a présenté un atelier sur le marketing numérique et a donné aux élèves la chance de créer leur propre logo sur Canva.
- Jamie Harvie a fait une présentation sur l’entrepreneuriat, en compagnie d’une conférencière, Anne Khazzam, une entrepreneure de 19 ans qui a lancé The S’moresBox à Ottawa.
Témoignages d’élèves du secondaire
William Driscoll, un élève du secondaire du CSDOC, a parlé des grandes lignes du programme en ces termes : « Au moment de choisir mon stage coop à l’école secondaire, le programme de mentorat en ligne Telfer a attiré mon attention et j’en suis heureux.
Dirigé par des étudiants de Telfer qualifiés et engagés, j’ai pu rencontrer des conférenciers avertis, participer à des discussions de groupe et travailler à des tâches comme des présentations et des études de cas.
Chaque séance que nous avons eue ensemble était axée sur un certain domaine du monde des affaires, comme le marketing numérique, la comptabilité, le leadership, l’entrepreneuriat et le réseautage, ce qui m’a permis d’acquérir une connaissance précieuse de chacun de ces domaines.
Bien que ce programme ait été limité dans certains domaines par l’exigence actuelle de le tenir en ligne, je crois qu’il sera encore amélioré à mesure qu’il passera à l’apprentissage en personne.
En tant qu’élève qui cherche à exercer une profession liée aux affaires à l’avenir, ce programme m’a certainement aidé à entamer ce processus. »
Roha Abourd, une élève du CSDOC, a aussi vécu une expérience positive en participant au programme. « J’ai vraiment aimé participer au programme de mentorat Telfer. Mes mentors ont été très gentils avec moi et avec les autres. Ce que j’ai vraiment aimé de ce programme, c’est qu’il n’y avait pas de pression concernant nos affectations ou notre participation aux réunions. Nos tâches étaient faciles et simples, et nous n’avions qu’à assister aux réunions du lundi et du vendredi. »
Le point de vue du mentor : Jamie
« En tant qu’ancien élève du CSDOC, j’ai beaucoup aimé le rôle de mentor. C’était formidable de retourner à mon ancien conseil scolaire quelques années après l’obtention de mon diplôme et d’établir des liens avec des élèves qui sont dans la même situation que celle où j’étais il n’y a pas si longtemps », a déclaré Jamie Harvie.
Prochaines étapes
Après le succès obtenu par le programme de mentorat virtuel cet été, Telfer et le CSDOC espèrent poursuivre le programme l’an prochain. Idéalement, le programme serait offert en mode hybride, afin de donner aux élèves la souplesse d’apprendre de la maison, mais aussi de permettre certaines activités en personne. L’une des suggestions était d’inviter les élèves sur le campus une fois par semaine pour explorer différents secteurs, comme l’Atelier Makerspace de l’Université d’Ottawa ou le Laboratoire de recherche et d’apprentissage en finance au Pavillon Desmarais.
L’équipe du CSDOC est optimiste et croit qu’en faisant la promotion du programme plus tôt dans l’année, un plus grand nombre d’élèves seront incités à s’inscrire, ce qui permettra à un plus grand nombre d’entre eux d’explorer leurs intérêts dans le domaine des affaires.
- Catégorie : Annonces Telfer
À l'École de gestion Telfer, nous avons officiellement nommé sept éminents chefs d'entreprise canadiens au sein du Cabinet de leadership stratégique de l'École afin de travailler avec le doyen Stéphane Brutus à la mise en œuvre de la vision de Telfer pour un meilleur Canada. Tous les membres du cabinet mettent à profit leurs années d'expérience à la tête de certaines des entreprises les plus importantes et les plus influentes du Canada. La réunion inaugurale a lieu aujourd'hui, le 6 octobre, au pavillon Desmarais.
Ce cabinet a pour mandat de conseiller l'École Telfer sur ses choix stratégiques et de fournir des informations permettant d'évaluer la pertinence, la qualité et l'efficacité de ses programmes actuels et futurs. Le Cabinet contribue également à identifier les moyens par lesquels le monde des affaires et le secteur public peuvent contribuer au développement de l'École.
Rencontrez le Cabinet de leadership stratégique
Rob Ashe (Telfer BCom ‘82), Président du Cabinet de leadership stratégique, est le fondateur de la firme Cognos, une entreprise reconnue mondialement pour ses produits d’informatique décisionnelle. Créée à Ottawa en 1984, elle deviendrait la toute première société logicielle milliardaire au Canada. Président et chef de la direction de l’entreprise de 2004 à 2012, Rob Ashe est demeuré à la barre de l’informatique décisionnelle de Cognos après son acquisition par IBM en 2008. Il occupe depuis mai 2015 le rôle de directeur indépendant principal chez Shopify, où il continue de faire progresser l’industrie informatique dans la région. L’Ottawa Business Journal et la Chambre de commerce d’Ottawa lui ont conjointement décerné, en 2020, un Prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations. Fellow de l’Institut des comptables agréés de l’Ontario, Rob Ashe est également partenaire en chef à Bridge Growth Partners, directeur principal de MSCI et directeur de ServiceSource International; il a été directeur principal chez Halogen jusqu’à sa vente à Saba Software en 2017.
Louis Gagnon (Telfer MBA ‘97) travaille au sein d’Intact Financial Corporation, le plus important fournisseur d’assurance dommages au Canada depuis 2007. M. Gagnon a occupé de nombreux postes de direction clés, en commençant par celui de vice-président principal, Québec, puis en passant par ceux de président, Intact Assurance; président et chef de l'exploitation; président, Service et Distribution; et président, Opérations canadiennes. En juin 2021, M. Gagnon a été nommé chef de la direction, Canada. Dans son rôle actuel, M. Gagnon est responsable de toutes les entités et opérations d'affaires basées au Canada, y compris Intact Assurance, belairdirect, BrokerLink et Johnson Insurance. Avant de se joindre à Intact, M. Gagnon a dirigé un courtier d'assurance prospère avec des bureaux au Québec et en Ontario et a été très actif dans les associations de courtiers provinciales et nationales. M. Gagnon est membre du conseil d'administration du Bureau d'assurance du Canada et de l'Institut C.D. Howe, membre du Cabinet de leadership stratégique du doyen de l'École de gestion Telfer et membre du Comité consultatif international du recteur de l'Université de Montréal. Il a été un membre actif de conseils d'administrations et un bénévole pour de nombreuses organisations caritatives et il est particulièrement fier d'avoir été impliqué dans Centraide pendant plus de 30 ans.
Justine Hendricks (Telfer MBA ‘04) a fait ses preuves dans le secteur des services financiers et est une membre essentielle de la communauté canadienne des exportateurs depuis ses débuts à Exportation et développement Canada (EDC) en 2006. Nommée première vice-présidente du commerce durable et de la facilitation des affaires en 2019, elle est également devenue la toute première chef du développement durable d’EDC en mai 2021. Au fil des ans, elle a travaillé de près avec les partenaires bancaires de l’organisation et joué un rôle prédominant au sein du groupe de développement des affaires. L’École de gestion Telfer lui a décerné en 2017 une médaille Trudeau en reconnaissance de son leadership, de son sens de l’initiative et de ses apports au monde des affaires.
Patricia Saputo est la cofondatrice et présidente exécutive de CRYSALIA, une entreprise qui accompagne les entreprises familiales dans leur réussite multigénérationnelle en créant et en proposant des parcours d'apprentissage délibérés aux membres de leur famille. Elle est un modèle pour les femmes leaders dans les industries à prédominance masculine, le monde des affaires et la communauté à plus grande échelle. Après avoir fait carrière en fiscalité chez Deloitte, elle a été invitée à se joindre au conseil d’administration de Saputo à son entrée en bourse, en 1997. Adhérente au principe de l’éducation à vie, elle partage volontiers ses connaissances, convaincue qu’on ne doit jamais cesser d’apprendre pour mieux s’améliorer, contribuer à sa famille et renforcer sa communauté.
Macky Tall (Telfer MBA ‘92) est coprésident du groupe Carlyle Infrastructure, un acteur des milieux du transport, des énergies renouvelables, de l’eau, des eaux usées et du numérique. Avant de se joindre au groupe, il a occupé différents postes d’administration à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), l’un des plus grands investisseurs mondiaux en infrastructures et la deuxième caisse de retraite en importance au Canada. Il a préalablement siégé au comité de direction et au comité investissement-risques de la CDPQ, en plus d’avoir assuré la présidence du conseil d’administration d’Ivanhoé Cambridge.
Ian Telfer (Telfer MBA ’76), de qui notre école tient son nom, est un administrateur et philanthrope canadien reconnu pour ses stratégies d’affaires dans le secteur de l’exploitation minière et des ressources naturelles. Il a assuré la direction de Goldcorp Inc., une société aurifère de Vancouver, et présidé le conseil d’administration du World Gold Council. Nommé d’abord président et chef de la direction de Goldcorp en 2005, il a pris les rênes de son conseil d’administration en 2006. Son génie pour la valorisation des sociétés minières lui a valu la réputation de visionnaire de l’entrepreneuriat minier. Ses 30 années de succès dans le secteur des ressources peuvent être attribuées à une aptitude intrinsèque pour les acquisitions stratégiques et les fusions axées sur la plus-value. En reconnaissance de ses maintes réalisations, Ian Telfer a été intronisé au Temple de la renommée du secteur minier canadien en 2015, de même qu’au Canadian Mining Hall of Fame en 2018. Il s’est également vu décerner un doctorat honorifique de l’Université d’Ottawa.
Kathryn Tremblay (Telfer BCom ‘95) est présidente directrice générale et cofondatrice d’excelHR, Altis Recruitment, Altis Technology et excelITR. Elle se spécialise depuis plus de 30 ans dans le volet humain des RH. À 21 ans, elle a fondé une petite boîte de recrutement en Outaouais; depuis, elle a consacré l’ensemble de sa carrière à l’amélioration des processus de dotation. Ce faisant, elle a proposé aux employeurs de nouvelles façons de recruter des cadres ainsi que de la main-d’oeuvre qualifiée. Excel HR et ses entreprises affiliées sont aujourd’hui reconnues comme chefs de file dans la prestation de services de recrutement et de dotation au Canada. Mentore engagée auprès des femmes sur le marché du travail, Kathryn Tremblay ne manque jamais d’encourager les jeunes à faire carrière en entrepreneuriat. Elle a également été nommée PDG de l'année 2021 par l'Ottawa Business Journal et l'Ottawa Board of Trade.
Stéphane Brutus, Doyen, est actuellement le doyen de l’École de gestion Telfer. Entre 2006 et 2017, professeur Brutus a été doyen (par intérim), doyen associé des programmes professionnels de deuxième cycle, directeur du Département de gestion et directeur du Centre de recherche Bell en innovation des processus de gestion à l’École d’affaires John Molson, Université de Concordia. Dans le passé, professeur Brutus a été un professeur invité à l’Université fédérale de Bahia, au Brésil, et à l’Université Pablo de Olavide et à l’École de gestion Instituto de Empresa, en Espagne.
James Price, Secrétaire du Cabinet de leadership stratégique, est directeur général du développement et de l’engagement communautaire à l’École de gestion Telfer, où il est responsable de la réalisation de la vision externe de l'école, du développement et des initiatives d'engagement communautaire. Soucieux d’avoir un impact positif sur les collectivités, il se fait un point d’honneur de créer des rapports et des partenariats durables au profit de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’innovation et du développement économique. Avant de se joindre à l’École de gestion Telfer en 2019, il était président et chef de la direction de la Fondation canadienne de cellules souches, où il pilotait les efforts de promotion et de financement stratégique du secteur au Canada.
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L'article suivant a été écrit par un membre de notre communauté étudiante. Les points de vue et opinions exprimés dans ce blog sont ceux des auteurs et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de l'École de gestion Telfer. Pour plus d'informations ou pour signaler un contenu inapproprié, veuillez