Blogue de carrière
En tant qu’étudiant de Telfer, vous pouvez tirer de nombreux avantages sur les plans social et personnel en faisant du bénévolat dans votre communauté. L’engagement communautaire peut aussi vous aider à réaliser vos aspirations professionnelles. Si vous avez quelques heures excédentaires dans votre horaire, pourquoi ne pas vous mobiliser pour les raisons suivantes :
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Gagner de l’expérience
Si vous trouvez une occasion de faire du bénévolat dans votre domaine d’intérêt ou encore au sein d’une organisation ou d’un organisme de bienfaisance pour laquelle/lequel vous aimeriez travailler dans le futur, ce pourrait être un moyen de vous tailler une place dans l’industrie de votre choix. Que vous souhaitiez travailler dans le secteur des soins de santé, dans le milieu des loisirs ou encore dans la sphère des services communautaires, faire du bénévolat peut être une expérience valable. Ce n’est pas parce que votre travail n’est pas rémunéré que ce dernier est moins valide ou moins important.
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Explorer les possibilités qui s’offrent à vous
Si vous ne savez pas encore ce que vous voulez faire au terme de vos études, une excellente façon de mettre différentes choses à l’essai est de vous engager auprès de divers organismes. Vous pourriez jouer divers rôles auprès de divers organismes, et cela vous permettra de mieux comprendre vos points forts et vos points faibles. Plus vous jouez une grande variété de rôles, mieux vous comprendrez le type d’emploi que vous souhaitez occuper après vos études.
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Faire des rencontres
Comme vous êtes susceptible de soutenir une cause qui vous tient très à cœur, il est fort probable que vos collègues bénévoles partagent vos sentiments. Vos rapports avec eux pourraient former l’assise solide d’amitiés futures. Telfer compte aussi de nombreux clubs auxquels vous pourriez vous joindre. Vous feriez ainsi partie d’un groupe d’étudiants avec qui vous pourriez devenir amis pour la vie ! Grâce au Navigateur de l’engagement communautaire d’uOzone, vous pourriez aussi découvrir des occasions incroyables. Avec de la chance, vous tirerez parti de tous les avantages que vous offre le bénévolat tout au long de vos études universitaires !
Lorsque j’ai terminé ma première année d’université, je n’aurais dit à personne que je me plaisais ici. Je n’aimais pas trop mes cours, je n’étais pas convaincu d’être dans le bon programme et je ne connaissais presque personne. La perspective de retourner à Telfer pour une deuxième année et de revivre tout ça me rebutait complètement.
J’ignorais comment je pourrais modifier mon expérience universitaire pour la trouver plus agréable. J’ai d’abord envisagé de changer de faculté. J’avais toujours aimé mes cours de géographie au secondaire, alors je me disais que je pourrais m’inscrire à un programme dans ce domaine. J’ai aussi pensé à changer de ville et d’université. Comme j’adore Montréal, je me suis dit que je pourrais poursuivre mon cheminement à l’une des nombreuses universités de la métropole. Toutes ces solutions me faisaient cependant un peu peur. Je ne savais pas si j’arriverais à me lancer et si, le cas échéant, si je me sentirais moins misérable dans un nouveau milieu. Je voulais prendre un trimestre de pause pour réfléchir à mon avenir. Ma mère s’opposait toutefois à cette idée, et je n’ai mis en œuvre aucun des grands changements que j’avais envisagés. J’allais donc vraisemblablement retourner à Telfer pour une deuxième année.
Je déprimais de voir l’été tirer à sa fin, car je ne voulais vraiment pas retourner à l’école. Je ne pouvais pas imaginer que ma deuxième année serait différente. J’y suis toutefois allé tous les jours, et pendant les quelques premiers mois, j’ai ressenti la même chose qu’au cours de ma première année. Mes études ne me plaisaient absolument pas. Au fil du temps, je me suis fait quelques amis, et ces liens sont devenus plus forts que ceux que j’avais tissés en première année. Une amie m’a demandé si j’aimerais me joindre à Enactus, car quelqu’un venait de quitter l’équipe. J’ai accepté, car je me suis dit que j’aurais besoin d’une telle expérience sur mon CV. Je savais que le régime coop approchait à grands pas, mais je n’avais aucune expérience de bénévolat. Cette décision a tout changé.
Dès le début de ma première année, tout le monde m’avait suggéré « m’impliquer ». Je n’ai toutefois jamais pris ce conseil au sérieux. Je trouvais tous ces clubs un peu lamentables et prétentieux. Je ne pouvais pas m’imaginer me joindre à l’un d’entre eux. De plus, comme j’avais à peine le temps d’étudier, je ne pensais pas pouvoir gérer mon temps adéquatement pour participer à un club. Aujourd’hui pourtant, je suis si content de l’avoir fait. Depuis que je me suis joint à Enactus, j’ai rencontré des centaines de personnes très intéressantes, et j’ai déjà vécu des expériences dont je me souviendrai toute ma vie. J’ai continué de présenter ma candidature à d’autres clubs, et au terme de ma deuxième année, j’étais devenu un administrateur de l’ASIG, un ambassadeur du Centre des carrières de Telfer et un membre d’Enactus. Bien que ce soit beaucoup à gérer, j’en tire beaucoup de plaisir, et cela a transformé mon expérience universitaire. Grâce à mes activités parascolaires, je constate les applications directes de mes études et je vis des moments extraordinaires. Je regrette d’avoir été aussi blasé au début de mes études et de ne pas avoir suivi le conseil qu’on m’a pourtant répété tant de fois : celui de « m’impliquer ». Faire partie d’une équipe me procure un sentiment incroyable, et cela a changé ma vision de l’université. Je suis maintenant très heureux dans mes études et on ne peut plus content de m’être « impliqué ». Si vous lisez ces mots, suivez ce conseil, je vous en conjure : joignez-vous à une activité parascolaire. Vous ne le regrettez pas.
« Wow, vous n’êtes qu’en première année ? C’est formidable de voir quelqu’un commencer à réseauter aussi tôt ! » Voilà ce que m’ont répondu la plupart des recruteurs en apprenant que j’en étais à ma toute première année d’études à Telfer, à l’occasion de la réception Vins et fromages tenue par le Club de comptabilité quelques semaines après la rentrée.
J’ai fait beaucoup de réseautage. Lorsque j’ai entrepris mes études en comptabilité, j’ai commencé à assister à des activités de réseautage dès mes premières semaines de cours, alors que le recrutement des étudiants du régime coop battait son plein. Je m’en souviens : je ne connaissais personne et je me sentais seule et un peu perdue. Cela dit, sortir ainsi de ma zone de confort m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences et une audace absolument indispensable lorsque l’on participe à des activités de réseautage. Commencer à réseauter tôt dans sa carrière comporte de nombreux avantages. En voici quelques-uns :
Comprendre son programme
Les activités de réseautage vous permettent de rencontrer une multitude de professionnels de votre domaine d’étude. Vous pouvez parler avec eux de ce qu’ils aiment de leur emploi, de ce à quoi ressemble leur horaire, des divers avantages et désavantages de leur emploi et des attentes à l’égard des employés qui occupent cette fonction. Si vous n’êtes pas tout à fait convaincu d’avoir choisi la bonne option ou d’aimer votre programme dans le futur, une activité de réseautage est un bon endroit pour vous renseigner directement auprès de professionnels pour savoir à quoi ressemble un emploi dans votre domaine.
Gagner de l’assurance
Lorsque j’ai commencé à assister à des activités de réseautage en première année, j’étais décidément nerveuse. Toutefois, plus vous pratiquerez l’art de vous glisser doucement dans une conversation de groupe et de quitter une conversation avec tact lorsque cette dernière s’étire, plus vous deviendrez habile. Une fois en troisième année, lorsque je me présentais à diverses séances de réseautage pendant la saison de recrutement du régime coop, je n’étais pas nerveuse du tout, et ce, même si c’était sans contredit la saison de recrutement la plus importante de mon baccalauréat (je cherchais alors mon premier stage). J’avais déjà assisté à tant d’événements auparavant que j’étais tout à fait à l’aise au moment de rencontrer de nouvelles personnes et les recruteurs. Lorsque l’on fait du réseautage, il faut absolument se rappeler que les gens à qui l’on s’adresse sont des personnes ordinaires qui ont déjà été aux études ! Ne vous laissez pas intimider et restez vous-mêmes.
Faire des rencontres
Naturellement, l’objectif du réseautage est de faire des rencontres ! Lorsque vous assistez à des activités de réseautage, il est fort probable que vous y croisiez les mêmes étudiants. C’est donc une excellente occasion d’apprendre à mieux connaître les membres de votre programme.
Mieux se connaître
Après avoir vécu une deuxième saison de recrutement en deuxième année, j’ai vraiment commencé à mieux connaître les différentes entreprises (surtout en comptabilité) grâce à mes rencontres. Une fois venue la saison de recrutement coop de troisième année, je me sentais mieux renseignée et plus à l’aise de choisir ou non l’un des quatre grands cabinets d’expertise comptable (communément appelés les « Big Four »). Après avoir compris pour qui je voulais (ou ne voulais pas) travailler, je me suis fait connaître à maintes occasions auprès des personnes que je devais vraiment rencontrer pour atteindre mes objectifs. J’ai ainsi tissé des relations plus significatives.
J’espère que ces arguments en faveur d’une initiation hâtive au réseautage vous inciteront à agir pour faire de nouvelles rencontres tôt dans votre carrière ! N’oubliez pas : s’exercer est la clé de la perfection ! Il n’est pas nécessaire d’assister à tous les événements au calendrier, mais rappelez-vous qu’une seule activité de plus vous permettra de gagner beaucoup plus d’expérience.
Bonne chance !