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En route pour un Meilleur Canada

Revue annuelle du doyen 2020-2021


DMS and TBT

Connaissez-vous votre doyen?

Le 9 mars 2021, Stéphane Brutus a amorcé son parcours en tant que nouveau doyen de l’École de gestion Telfer, mandat qu’il abordait avec une vision en tête. Les idées et objectifs qu’il entend accomplir feront grandir l’École. Il est motivé à la mener vers des sommets jusqu’ici jamais atteints et à en faire l’une des écoles de gestion les plus reconnues au Canada. Qui plus est, le doyen compte moderniser les programmes et continuer de faire progresser les efforts en recherche.

Stéphane Brutus explique ce qu’il veut absolument réaliser en tant que doyen, ainsi que sa vision pour l’École : « Même si c’est une très bonne école, Telfer passe encore un peu sous le radar dans le milieu canadien de l’enseignement supérieur en gestion. Bien sûr, elle doit continuer de se développer, mais elle est déjà solide. Le temps est venu de mieux faire connaître l’École de gestion Telfer. Ce qui m’anime le plus, c’est de dévoiler Telfer au monde en solidifiant nos piliers pour un meilleur Canada grâce au soutien continu de la recherche. Créons un Canada plus vert, plus en santé, plus heureux et plus prospère pour demain. »

Dean Brutus explained what he’s most looking forward to as Dean and more on his vision for the School: "Telfer is a really good school, and it kind of flies under the radar in the Canadian business school landscape. Of course, we need to grow and develop, but the school is strong as it is now. The biggest opportunity is getting Telfer more well-known. So, what excites me most is unveiling Telfer to the world by reinforcing the Better Canada pillars through continued support of our research and create a greener, healthier, happier, and wealthier tomorrow.”

Et quels sont plus précisément ses objectifs? « À court terme, j’ai deux objectifs : revitaliser nos programmes – ce qui, selon moi, peut se faire assez rapidement, en quelques années – et maintenir notre bel élan en recherche. À long terme, je pense que l’objectif sera d’augmenter la visibilité de l’École et de renforcer sa réputation au Canada et à l’international. Nous y parviendrons en créant des alliances avec d’autres écoles de gestion, en donnant accès à nos programmes aux quatre coins du monde et en créant des centres de recherche internationale de premier plan. »

En tant que grand défenseur des concours d’étude de cas, Stéphane Brutus croit qu’ils constituent une partie essentielle de l’expérience étudiante et qu’ils apportent de nombreux avantages. Il estime qu’ils permettent aussi le développement des compétences personnelles et professionnelles essentielles à une carrière réussie, en plus d’enrichir l’expérience des jeunes et de la rendre gratifiante. Conséquemment, même si elle est déjà excellente, il compte optimiser l’expérience étudiante à l’École de gestion Telfer et renforcer les liens avec les diplômées et diplômés; leur implication dans l’École est aussi importante, comme dans toute école de gestion.

Le doyen nous parle du gagnant-gagnant des concours d’étude de cas : « Les concours donnent la chance de performer sous pression. Les professeures et professeurs profitent aussi de ces événements qui leur donnent de la visibilité, autant lorsqu’ils participent que lorsqu’ils sont hôtes. Et les membres de la communauté de l’École peuvent en bénéficier en tant que juges ou commanditaires. C’est une excellente façon de mobiliser tout le monde. »

Tout au long de sa carrière, Stéphane Brutus s’est impliqué dans de nombreuses associations régionales et nationales, dont la Société canadienne de psychologie industrielle et organisationnelle, l’Académie de gestion et l’Ordre des conseillers en ressources humaines du Québec, en plus de siéger à divers comités, notamment au comité-conseil sur le racisme et la discrimination formé par le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion. De 2015 à 2018, il a également présidé le conseil d’administration de la Fondation KANPE, un organisme à but non lucratif qui aide les communautés les plus vulnérables d’Haïti à acquérir leur autonomie.

« C’est pour moi un privilège que de pouvoir façonner l’avenir de l’École de gestion Telfer. Je suis impatient de rencontrer les membres de l’École, de même que ceux de l’Université d’Ottawa en général », assure le doyen Brutus. « L’enthousiasme que je ressens à l’idée d’emménager dans ma nouvelle demeure professionnelle tient, entre autres choses, aux solides fondations érigées par mon prédécesseur, le doyen François Julien. »

 
DMS and TBT

Célébrons le programme de doctorat en gestion de Telfer

En 2016, l’École de gestion Telfer inaugurait son tout premier programme de doctorat en gestion; moins de cinq ans plus tard, Vusal Babashov défendait sa thèse et devenait le premier diplômé du programme. Toutes les diplômées et tous les diplômés au doctorat contribueront grandement à la création d’un Canada plus vert, plus en santé, plus heureux et plus prospère, ce qui nous mènera vers un meilleur Canada.
 
 L’ancien doyen, François Julien, avait très à cœur la mise en place du programme de doctorat. C’est une partie de l’héritage qu’il laisse après son mandat de 10 ans. Il attribue le succès du programme à un grand nombre de facteurs qui ont aidé l’École à se transformer en établissement axé sur la recherche, et reconnu comme tel. « Ces vingt dernières années, la culture de la recherche omniprésente dans l’École s’est construite grâce à diverses mesures incitatives pour stimuler le rendement et l’excellence en la matière et par l’embauche de professeures et de professeurs non seulement compétents en pédagogie et en enseignement, mais aussi hautement actifs dans des programmes de recherche influents et porteurs. »

L’histoire du doctorat à l’École de gestion Telfer

La direction, le corps professoral et le Bureau des études supérieures se sont unis pour mettre sur pied un programme qui reflète la vision de l’École, honore la valeur d’un doctorat en gestion et offre une expérience d’apprentissage utile et moderne. L’évolution du programme illustre également le leadership des professeures et du personnel féminin à toutes les étapes du développement : création, conception, mise en œuvre et évaluation.

À l’École, les efforts vers l’excellence en recherche dans l’intention de proposer un programme de doctorat étaient déjà bien amorcés lors de la création de deux programmes de maîtrise axés sur la recherche.

En 2009, l’École a mis sur pied un groupe de travail portant sur les études supérieures chargé de considérer la possibilité d’un doctorat « intégré à Telfer », et en 2010, le Comité de doctorat de Telfer a été créé pour établir des normes pour le programme et mener des recherches sur les doctorats canadiens et internationaux existants.

En 2011 et 2012, les détails du programme, tels que les cursus, les disciplines et la structure, ont été établis. Ces décisions ont été prises dans un esprit de collaboration, à la lumière de consultations avec les membres du corps professoral et divers partenaires, d’analyses comparatives et d’études de marché sur les programmes concurrents.

En 2013, les approbations nécessaires ont été obtenues auprès du Sénat de l’Université d’Ottawa et d’un certain nombre de ses comités, du ministère des Collèges et Universités de l’Ontario et du Conseil d’assurance de la qualité des universités de l’Ontario.

Cela a ensuite conduit à une discussion évolutive sur les études interdisciplinaires, et à l’embauche d’étudiantes et étudiants au doctorat. Cinq domaines d’études clés ont été créés dans le cadre du programme : comptabilité et contrôle, entrepreneuriat, finance, systèmes de santé et gestion des ressources humaines et comportements organisationnels.

En 2016, le programme a officiellement été lancé; la professeure Silvia Bonaccio en a été la toute première directrice. Elle était heureuse de l’ajout de ce programme à l’offre de l’École : « C’était la prochaine étape dans la croissance de Telfer – nous avions un effectif professoral de renommée mondiale qui était impatient de travailler avec cette relève et de former la prochaine génération de chercheuses et chercheurs. J’ai été ravie de me voir attribuer la responsabilité d’être la première directrice. »

Le doyen Julien parle de la valeur ajoutée à l’École une fois que le programme de doctorat a été lancé : « L’ajout d’un doctorat à notre offre nous a permis de compléter notre éventail de programmes. Ce programme place l’École à un tout autre niveau. Il témoigne de la rigueur et de l’excellence scolaire de ses membres et nous permet d’attirer et de recruter des professeures, professeurs, étudiantes et étudiants talentueux. »

Une fois le programme paré pour le succès, il n’a fallu que la bonne personne pour diriger le navire qu’est le doctorat de Telfer. La professeure Silvia Bonaccio était prête à relever le défi.

Barbara Orser

Barbara Orser

Professeur Deloitte en gestion des entreprises de croissance

Silvia Bonaccio

Silvia Bonaccio

Professeure Ian Telfer en psychologie du travail et des organisations

Mirou Jaana

Mirou Jaana

Directrice du programme MGSS, récipiendaire de la bourse professorale d'excellence Telfer en recherche

Samia Chreim

Samia Chreim

Professeure Ian Telfer en études des organisations. Directrice, programme de doctorat.

Lancement du programme

Silvia Bonaccio, professeure Ian Telfer en psychologie du travail et des organisations, a été nommée première directrice du programme de doctorat et a joué un rôle déterminant dans son évolution. Elle a été à sa tête pendant cinq ans, de 2013 à 2018, et a travaillé dans les coulisses pendant plus de deux ans à son élaboration avant son lancement officiel en 2016.

Lorsque la professeure Mirou Jaana, actuelle directrice du programme de MGSS de Telfer, a pris la direction du programme de doctorat, l’École avait également accueilli un grand nombre de professeures et professeurs qui faisaient de la recherche dans divers domaines en gestion.

Le mandat de la professeure Jaana en tant que directrice a été marqué par une révision du programme. « La plus grande réalisation pendant mon mandat a été le lancement de la première révision du programme de doctorat, qui a entraîné, parmi d’autres changements, l’ajout d’un nouveau champ d’études nommé Stratégie et organisation, souligne-t-elle. Ce champ offrira des possibilités de recherche aux doctorantes et doctorants qui souhaitent se spécialiser dans ce domaine. La révision du programme a également mené à des améliorations et à des changements, ce qui a renforcé l’expérience étudiante et permis plus de flexibilité en ce qui a trait à la prestation du programme. »

La troisième et actuelle directrice du programme de doctorat depuis juillet 2020, Samia Chreim, professeure Ian Telfer en études des organisations, partage le même enthousiasme que sa prédécesseure à l’égard des changements : « Nous avons récemment effectué une révision du programme en fonction des commentaires reçus, au cours de ses quatre premières années, de la part de divers groupes, dont la population étudiante et le corps professoral. Dans le cadre de cette révision, nous avons accordé plus de flexibilité dans le choix des cours. L’ajout d’un sixième domaine de spécialisation donne aussi plus de choix à ceux et celles qui s’intéressent à ce doctorat. »

Selon la professeure Chreim, le concours de thèse, que les étudiantes et les étudiants au doctorat et à la maîtrise ès sciences organisent et animent chaque année avec l’aide de la direction de la recherche de Telfer, témoigne de l’esprit de communauté et d’engagement en recherche.

 

 

 

 

 

Un don généreux pour soutenir la première cohorte de Telfer

Un autre témoignage de l'esprit de communauté et d'engagement à Telfer est venu de la part de Lilian et Swee Chua Goh. Grâce à un don généreux, ils ont contribué à soutenir la première cohorte d'étudiants, afin d'attirer les meilleurs candidats au doctorat grâce à une aide financière au cours des deux premières années d'études, qui sont toujours cruciales.

Mme Goh, qui a été conseillère du Centre de recherche CPA de Telfer sur la comptabilité et la gouvernance pendant plus de 20 ans, et M. Goh, professeur émérite de Telfer, savaient à quel point il était crucial pour cette première cohorte de créer une forte dynamique dans le programme dès le début. Pour eux, le fait que l'École mette en place son programme de doctorat envoie un message important, à savoir que Telfer encourage la recherche de haut niveau. Cela a donné le ton en montrant que la nouvelle mission de l'École Telfer est axée sur la promotion de la recherche qui contribue à l'acquisition de nouvelles connaissances dans le domaine de la gestion. 

L'École de gestion Telfer sera toujours reconnaissante de la contribution de Mme et M. Goh à l'excellence croissante de son programme de doctorat.

Les échos du programme 

François Julien

François Julien

Ancien doyen

Pour l'ancien doyen François Julien, le succès du programme de doctorat est indéniable : « Il ne fait aucun doute que le programme nous a permis de recruter d’excellents membres du corps professoral très actifs en recherche qui ont été attirés par la chance de travailler avec nos chercheuses et chercheurs et faire de la direction de thèse. La qualité des étudiantes et étudiants que nous avons recrutés pour le doctorat, ainsi que pour nos programmes de maîtrise de recherche, est excellente. »

Ayant participé à la création du programme, la professeure Barbara Orser fait part de ce qu’elle espère voir au doctorat à l’avenir : « Il serait bien d’ajouter plus de disciplines, de renforcer l’intégration dans les portfolios de recherche multidisciplinaires, de créer des centres de soutien étudiant et de voir Telfer devenir l’école incontournable pour les candidates et candidats potentiels. »

« Je crois sincèrement que cette nouveauté porte l’École à un nouveau niveau d’excellence et que le programme et ses diplômées et diplômés contribueront grandement à renforcer sa réputation en tant qu’école de gestion de premier plan au Canada et dans le monde! », conclut fièrement François Julien.

Puisque l’École est engagée et unie par une conviction commune selon laquelle de meilleures affaires mènent à un meilleur Canada, le programme de doctorat et sa contribution au monde universitaire favoriseront plus que jamais un Canada plus vert, plus en santé, plus heureux et plus prospère pour toutes et tous.

© 2024 École de gestion Telfer, Université d'Ottawa
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