Passer au contenu principal
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Carrefour du savoir Telfer

Doctorant à l’honneur - Ali Mahdi


Ali Mahdi

Ali Mahdi a commencé le programme de doctorat de Telfer en 2019. Ses travaux, qui portent sur le marketing entrepreneurial, sont dirigés par le professeur David Crick. Il a obtenu une bourse d’études supérieures de la Reine Elizabeth II en sciences et technologie et une bourse d’excellence de l’Université d’Ottawa. Comme il s’intéresse à l’enseignement, à la mission professorale et à la notion de service, Ali Mahdi a terminé un certificat en pédagogie universitaire au Centre d’innovation pédagogique et d’apprentissage numérique de l’Université d’Ottawa et a dirigé l’Association des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs en recherche de Telfer durant l’année 2022-2023.

Pourquoi avez-vous choisi d’étudier le marketing entrepreneurial?

L’entrepreneuriat et le marketing sont entrés dans ma vie lorsque j’ai commencé à travailler dans l’entreprise familiale. J’étais tout jeune à l’époque. Mon intérêt pour le marketing entrepreneurial s’est transformé en une passion qui m’a motivé à faire un baccalauréat et une maîtrise en marketing, puis à publier mon mémoire de maîtrise dans le Journal of Consumer Marketing. J’étais fasciné par le fait que l’entreprise de ma famille concurrençait de grands joueurs. Cela dit, c’est le décalage entre les stratégies de marketing conventionnelles apprises en classe et celles que l’entreprise familiale mettait en œuvre qui m’a donné envie d’en savoir plus sur le marketing entrepreneurial. Je rédige aujourd’hui une thèse de doctorat sur le sujet, maintenant que je sais comment notre entreprise familiale parvenait à concurrencer de plus grandes entreprises au moyen de stratégies reposant sur l’innovation, les risques calculés, l’initiative, l’exploitation de possibilités, le volume de la clientèle, l’utilisation des ressources et la création de valeur.

Sur quoi porte votre recherche et comment contribuera-t-elle au domaine?

Ma recherche se situe au carrefour de l’entrepreneuriat et du marketing. Je me sers d’approches quantitatives et qualitatives pour découvrir comment les petites et moyennes entreprises (PME) utilisent leurs ressources limitées pour rivaliser contre la concurrence, prendre de l’expansion et créer de la valeur pour les consommatrices et consommateurs. Mon intérêt pour le marketing entrepreneurial découle d’une multitude d’expériences : mon parcours de spécialiste en marketing numérique, les cours en entrepreneuriat que j’ai suivis au doctorat et le cours de marketing que j’ai donné à l’Université d’Ottawa ainsi que l’attachement profond au marketing entrepreneurial que j’ai développé en travaillant pendant plusieurs années dans l’entreprise familiale.

Vous avez récemment présenté vos travaux lors de la conférence universitaire estivale 2023 de l’American Marketing Association. Quelles en sont les grandes lignes?

Cette étude, intitulée Manoeuvring Global Crises: Entrepreneurial Marketing in SMEs (Le marketing entrepreneurial dans les PME au temps des crises mondiales), repose sur des données provenant de sondages réalisés auprès de plus de 300 PME américaines et d’entrevues de fond que j’utilise dans le but d’analyser comment l’environnement concurrentiel influence les activités des PME. Elle porte tout particulièrement sur les PME en période d’incertitude et de bouleversements. Les données montrent que si les activités de marketing entrepreneurial dynamisent le rendement des entreprises, certaines d’entre elles sont plus susceptibles que d’autres d’avoir un effet sur ce rendement. Elles pourraient notamment l’influencer en fonction de l’importance de la concurrence dans le domaine.

Quelle est l’incidence de vos recherches sur le milieu des affaires au Canada?

Si une gestion efficace des activités de marketing entrepreneurial protège le rendement contre les conséquences négatives de l’environnement concurrentiel où l’entreprise évolue, les décisionnaires doivent faire preuve de prudence en ce qui concerne certains aspects des activités de marketing, comme la prise de risques calculés et la volonté d’innover, qui sont davantage soumis à l’influence des marchés où la concurrence est très forte.

Articles connexes

Apprenez-en plus au sujet de Justin Boutilier, nouveau professeur d'analytique d’affaires et performance à Telfer.

Shahin Basiratzadeh a entrepris des études doctorales de Telfer en gestion des systèmes de santé en 2019. Il travaille sous la direction de Wojtek Michalowski, Herna Viktor et Natalie Baddour.

Adelphe Ekponon a été embauché cet été à titre de professeur adjoint en finance à l’École de gestion Telfer.

L'article présente Milena Parent, nouvelle professeure de management à Telfer

Prochain article ›

Bourse et argent
Rachat d’actions : dans l’intérêt de la main-d’œuvre ou au détriment de celle-ci?

© 2025 École de gestion Telfer, Université d'Ottawa
Politiques  |  Urgences

alert icon
uoAlert