Formation en entrepreneuriat et EDI : un nouveau tableau de bord de Telfer pour aider les organisations
Grâce à un nouveau rapport et à son outil d’évaluation intégré, les organisations pourront repérer les préjugés et les stéréotypes dans leurs programmes de formation, améliorer leur contenu et leurs façons de transmettre l’information, et ainsi bâtir des systèmes d’entrepreneuriat plus robustes.
L’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa, en partenariat avec le Babson College et l’Université Johns Hopkins, vient tout juste d’introduire une nouvelle méthode pour évaluer l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI) dans les programmes de formation en entrepreneuriat au sein de la communauté.
Barbara Orser et Catherine Elliott, toutes deux professeures à Telfer, ont publié en ligne le tableau de bord Éducation et formation à l’entrepreneuriat plus sensible au genre (EFPE+) 2.0, un rapport et un outil d’évaluation conçus pour faciliter l’intégration des concepts d’EDI aux programmes de formation en entrepreneuriat.
Des études ont déjà mis en relief l’absence d’approches inclusives dans les services d’aide à l’entrepreneuriat. Il est peu étonnant, donc, que le contenu des programmes de formation ne tienne souvent pas compte de l’expérience des communautés sous-représentées et marginalisées, ce qui limite l’accès de celles-ci à certaines ressources.
En offrant aux organisations un outil pour repérer les préjugés et les stéréotypes, la méthode EFPE+ 2.0 les aide à améliorer le contenu, la conception et l’évaluation de leurs programmes, de même que la façon dont ils sont donnés. Les sept composantes de son cadre – qui repose sur des travaux de recherche primés et les apports de pédagogues de quelque 19 pays – s’articulent autour des efforts d’une organisation en matière d’EDI.
« Les leaders de l’entrepreneuriat se préoccupent fortement de l’EDI. La méthode EFPE+ a été conçue précisément pour les aider à structurer leurs discussions sur l’EDI et à altérer les perceptions dans le contexte de la formation en entrepreneuriat, explique la professeure Barbara Orser, chef de projet et professeure émérite à Telfer. Nous voulons nous assurer que les programmes offerts sont pertinents et stimulants pour les apprenantes et apprenants de différents horizons. Le rapport saura particulièrement intéresser quiconque travaille au sein d’accélérateurs, d’incubateurs ou d’espaces de fabrication, mais aussi les réseaux d’investissement, les organisations qui viennent en aide aux entreprises, les centres de démarrage d’entreprises étudiantes, les chambres de commerce, les bureaux de développement économique et les organisations d’entreprise sociale. »
Candida Brush, professeure Franklin-W.-Olin spécialisée en entrepreneuriat au Collège Babson, au Massachusetts, ajoute que « la méthode EFPE+ 2.0 fournit des renseignements pratiques pour accroître la représentation des femmes et de gens d’horizons divers dans les principaux services de soutien aux entreprises. Des formatrices et formateurs de partout dans le monde pourront y puiser de l’information sur les ressources inclusives d’aide à l’entrepreneuriat. »