En cette ère du numérique, une nouvelle vague d’influenceurs et d’influenceuses de la finance, connus sous le nom de « finfluenceurs » ou « finfluenceuses », a vu le jour sur les médias sociaux. L’influence de ces personnes ne s’appuie ni sur la mode ni sur les égoportraits, mais plutôt sur leurs connaissances financières, dont elles se servent pour transformer les médias sociaux, un conseil financier à la fois.
Les jeunes ont tendance à chercher des conseils dans ce domaine ailleurs que dans les médias traditionnels – qu’ils consultent très peu –, notamment sur les plateformes de médias sociaux telles que TikTok, YouTube et Instagram. Or, devant le nombre croissant de personnes qui créent du contenu en ligne, il peut s’avérer difficile de séparer le bon grain de l’ivraie.
Les finfluenceuses et finfluenceurs en sont même venus à jouer un véritable rôle dans la sphère financière : on les consulte aux côtés d’autres parties prenantes influentes, comme les responsables des politiques, les universitaires et les spécialistes du milieu. On les voit façonner et éclairer les processus de prise de décision des jeunes, sans compter mettre à profit de nouveaux moyens de communiquer et de diffuser de l’information en lien avec la finance.
C’est dans ce contexte que les membres du corps professoral Errol Osecki et Darlene Himick ont soumis une demande conjointe de subvention de développement de la recherche de Telfer, qu’ils ont obtenue, pour leur projet intitulé « Finfluencers' social media content – influences on financial literacy », qui a pour objectif d’examiner l’impact qu’ont les finfluenceuses et finfluenceurs sur leur auditoire et la qualité du contenu présentée sur différentes plateformes.
À l’aide d’une méthodologie factuelle qui passera en revue le contenu hautement visible des finfluenceuses et finfluenceurs, les professeurs Osecki et Himick espèrent comprendre leur comportement en ligne. Ils souhaitent également éclairer les politiques de littératie financière en identifiant et en classant les différentes façons dont les finfluenceuses et finfluenceurs ont une incidence sur le processus de prise de décision financière et, en fin de compte, sur le mieux-être de leur auditoire. Le projet leur donnera également l’occasion d’explorer les effets parfois importants qu’ont les vidéos diffusées sur la santé mentale de l’auditoire, soit en provoquant de l’anxiété et du stress, soit en encourageant à prendre des décisions financières plus facilement et avec confiance.
