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Carrefour du savoir Telfer

Un projet pour un secteur de la construction et du développement plus vert et plus circulaire


bâtiments écologiques dans un horizon urbain

Selon Waste Direct, le secteur de la construction et du développement (CD) se classe parmi les pires contrevenants environnementaux, générant plus de 40 % des émissions de CO2 mondiales, et consommant la moitié des matières brutes. Malgré cela, il demeure l’un des plus lents à adopter des pratiques durables.

Pour combler cette lacune, la professeure Daina Mazutis a reçu une subvention de développement de partenariat du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada dans le but de créer le Partenariat de recherche appliquée sur la construction et le développement durables entre l’École de gestion Telfer, l’Institut pour l’IntelliProsperité (IIP) et Circular Economy Leadership Canada (CELC).

Daina Mazutis

Dans le cadre de cette initiative, le secteur de la CD et le monde universitaire collaboreront sur des projets de recherche pratique et théorique qui accéléreront le progrès vers une économie circulaire à faibles émissions de CO2.

Le partenariat doit donner lieu à des cas d’affaires, à des cadres de travail théoriques, à des solutions basées sur des politiques ainsi qu’à des trousses à outils fondées sur des données probantes pour mettre en pratique les avancées de la recherche sur les pratiques zéro déchet, de faibles émissions de carbone et d’économie circulaire dans le secteur de la CD.

Pour la professeure Mazutis, « le partenariat avec le CELC favorisera la création de liens et la mobilisation des connaissances, et celui avec l’IIP apportera des éclairages du point de vue des politiques et du droit, ce qui s’avère particulièrement important, puisque le gouvernement fédéral a renouvelé son engagement de faire de l’environnement bâti une priorité. »

Combattre l’apathie environnementale du secteur grâce à des exemples concrets

L’apathie environnementale du secteur de la CD nuit sérieusement aux grandes cibles climatiques, notamment celle de la carboneutralité d’ici 2050 que s’est fixée le Canada par l’intermédiaire de la Loi canadienne sur la responsabilité en matière de carboneutralité.

Le modèle de l’économie circulaire (EC), qui propose de réutiliser les matières autant que possible, est une avenue prometteuse pour briser le cycle traditionnel « extraire, fabriquer, jeter ». Malheureusement, il existe peu d’exemples concrets démontrant l’efficacité de ce modèle dans le secteur de la CD, surtout au pays.

Voici les avantages dont bénéficieront les organisations ainsi que les professionnelles et professionnels associés au projet :

  • Le CELC aura accès à des données de recherche et à de l’expertise lui permettant de monter des études de cas, de créer des indicateurs financiers, environnementaux et socioéconomiques liés aux projets d’économie circulaire dans le secteur de la CD, et de mettre en place des projets pilotes et des démonstrations.

  • Les partenaires universitaires (École Telfer et IIP) pourront consulter les membres du CELC et mettre à profit son expertise en modèles d’affaires circulaires dans ce secteur.

  • L’ensemble des partenaires tireront parti de cette synergie entre recherche et connaissances pratiques, ce qui les aidera à mieux comprendre les possibilités et les enjeux associés à la circularité dans la construction et le développement.

Ce partenariat combinera les connaissances et l’expertise de tout un éventail de domaine d’études et de secteurs économiques, ce qui en fera le cadre idéal pour aborder les enjeux multifacettes de la transition du secteur vers la durabilité et la circularité, et ainsi mener à l’élaboration de politiques universitaires, sans compter orienter les leaders du secteur.

Avantages pour la recherche universitaire et la formation des étudiantes et étudiants des cycles supérieurs

Emma Segal, une doctorante possédant plus de 20 ans d’expérience dans le secteur de la conception durable qui participe à l’étude, « s’intéresse beaucoup à la manière dont les choses sont fabriquées, et aux moyens de mieux le faire. »

Elle explore les façons de « concevoir dès les premiers stades la gestion des déchets, de la pollution et des impacts sur la santé au lieu de réparer les pots cassés en bout de chaîne. » Pour elle, la raison d’être principale du projet est de « montrer par des exemples concrets pourquoi les entreprises doivent adopter ces approches novatrices et transformatrices. »

« Je m’intéresse notamment à la mobilisation des données de recherche dans l’élaboration des politiques », ajoute-t-elle. C’est avec beaucoup d’enthousiasme qu’elle souhaite « contribuer à créer un répertoire de cas d’affaires pratique et à fort impact auquel les entreprises pourront se référer pour travailler sur la durabilité et la circularité. »

À qui profitera cette étude? 

Le projet sera guidé par les besoins des partenaires et des organisations affiliées, ce qui alimentera les connaissances théoriques sur les modèles d’affaires circulaires et favorisera l’élaboration de politiques dans le secteur de la CD.

Rapprochant les universitaires, les entreprises, les OBNL et les étudiantes et étudiants des cycles supérieurs, ce partenariat intégrera les perspectives uniques de ce secteur aux discussions mondiales sur la création d’une économie durable et circulaire des ressources.

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