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Carrefour du savoir Telfer

Prix Telfer 2025 : les bâtisseuses et bâtisseurs de communautés


Les prix Telfer sont disposés à côté de fleurs sur une table

Partie 3 de 3 

Après cinq décennies, l’École de gestion Telfer est la somme du travail de générations de personnes qui ont propulsé notre école là où elle est aujourd’hui. Ces bâtisseuses et bâtisseurs de communautés donnent selon leurs moyens – du temps, une expertise ou une aide financière – afin d’aplanir les obstacles aux études, de promouvoir l’innovation et d’encourager l’excellence. 

Cette année, la troisième partie de notre série sur les prix Telfer est consacrée aux réalisations de ces personnes, récompensées par les prix Philos du doyen, Esprit de générosité, Donatrice ou donateur de l’année et Bénévole de l’année. 


Kyle Braatz (B.Com. 2009) et Rachel Braatz (J.D. 2013) : prix Philos du doyen

Photo de Kyle et Rachel Braatz

Le prix Philos du doyen souligne les efforts philanthropiques exceptionnels et l’engagement auprès de la communauté. C’est avec fierté que nous décernons ce prix à Kyle Braatz (B.Com. 2009) et Rachel Braatz (J.D. 2013) pour leurs efforts philanthropiques dans la région d’Ottawa. 

Diplômé de Telfer, Kyle Braatz est cofondateur et chef de la direction de Fullscript, une plateforme de santé en ligne pour la prestation intégrée de soins en Amérique du Nord. En 2022, il a été nommé PDG de l’année par l’Ottawa Business Journal et la Chambre de commerce d’Ottawa. Rachel Braatz est diplômée de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et avocate en Ontario et en Californie. Fiers parents de trois enfants de moins de six ans, tous deux partagent leur temps entre la vie de famille, le travail et les activités bénévoles.  

Ce couple à l’esprit communautaire soutient plusieurs initiatives caritatives par l’intermédiaire de partenariats avec la Fondation du CHEO et la Fondation des Sénateurs d’Ottawa. Les Braatz coprésident actuellement la campagne « Les enfants aujourd’hui » du CHEO et, en 2024, ont généreusement égalé la somme des fonds recueillis lors du gala annuel du club étudiant CASCO de Telfer, dont toutes les recettes ont été versées à l’hôpital pour enfants. 

Qu’est-ce qui vous motive à redonner à l’École ou à la communauté?  

Kyle : J’ai toujours pensé que, quand on a eu la chance de construire quelque chose, on a la responsabilité de réinvestir dans les personnes et les établissements qui nous ont permis d’y parvenir. Ce qui m’inspire, c’est l’idée qu’on ne fait pas simplement partie d’une communauté; on contribue à la façonner. Le fait de redonner, que ce soit par une entreprise, par un don ou du mentorat, crée un effet boule de neige. Ce geste aide des personnes à exploiter leur potentiel, fait naître des idées et crée quelque chose de plus puissant qu’une simple personne ou entreprise. Les retombées de ce genre, qu’on ne peut pas mesurer, mais qui se ressentent dans la réalité, me poussent à continuer. 

Rachel : Pour moi, Ottawa n’est pas seulement la ville où j’ai fait mes études en droit. C’est une communauté qui m’a accueillie, transformée et aidée à avancer dans ma vie professionnelle et personnelle. C’est en redonnant par du mentorat, du bénévolat ou des initiatives communautaires que je rends hommage à cette ville que j’ai adoptée et où Kyle et moi élevons nos enfants. Pour moi, c’est une part essentielle de la réussite. La réussite ne se limite pas à des réalisations personnelles; c’est aussi la façon d’utiliser ses connaissances, ses compétences, son expérience et ses relations au service des autres.   

Est-ce à la suite d’une expérience particulière que vous avez voulu donner?  

Kyle : J’ai toujours eu l’esprit altruiste. C’est ce qui m’a poussé à construire. Mes premiers projets, notamment un organisme sans but lucratif, étaient ancrés dans ma conviction qu’on peut construire quelque chose d’important au profit des autres. C’est cette façon de penser qui me guide depuis. Il n’y a pas eu de moment décisif. Je pense simplement que si on a quelque chose à donner, que ce soit du temps, des compétences ou de l’énergie, il faut le faire sans attendre. 

Rachel : Le jour où on m’a demandé de coprésider la campagne du CHEO a été très marquant pour moi. C’était un appel à jouer un rôle de leadership au service d’une cause beaucoup plus importante que moi. Et cette campagne défend des valeurs qui me tiennent à cœur : l’accès aux soins de santé, le bien-être de la communauté, le soutien aux familles et la construction d’un meilleur avenir. Ça m’a fait réfléchir à ce que j’ai à offrir, et j’ai réalisé qu’à cette étape de ma vie, j’avais beaucoup à donner. J’ai aussi réfléchi à ce que mon mari et moi avions déjà réalisé et, pour la première fois, j’ai vu le don de soi non plus comme une transaction, mais comme une forme de leadership et d’héritage. Cette expérience a changé ma vision et maintenant, je donne pour créer des moments qui comptent, en étant solidaire avec la communauté et en contribuant à façonner son avenir. 

Qu’espérez-vous voir se réaliser grâce à votre don de temps ou de ressources? 

Kyle : J’espère aider les gens à réaliser leur potentiel, donner vie à des idées et changer des systèmes qui ont besoin d’évoluer. Je veux mettre en place les conditions propices aux réalisations fructueuses, par exemple pour qu’un étudiant puisse concrétiser son idée, qu’une praticienne repousse les limites des soins de santé ou qu’une jeune entreprise contribue au bien commun. Le but n’est pas de produire des résultats, mais de supprimer les frictions, d’ouvrir des portes et de donner un élan aux autres. Si mon temps et mes ressources peuvent aider quelqu’un à me dépasser, ce sera la plus belle des récompenses. 

Rachel : J’aimerais voir des gens remettre en question l’ordre établi, repousser les limites et penser différemment. Mettre le doigt sur ce qui ne tourne pas rond ou sur des lacunes et trouver des solutions. En droit et dans d’autres sphères, j’ai appris que le progrès n’est jamais le fait d’une personne isolée; c’est le fruit de la collaboration de plusieurs personnes qui partagent une même vision et qui veulent s’entraider. C’est très important pour Kyle et moi de promouvoir une culture du don, dans laquelle on apprend très tôt dans la vie qu’il est normal d’être solidaire et de contribuer à la société. 

Michael Mulvey (B.Com. 1991) : prix Esprit de générosité

Photo de Michael Mulvey

Le prix Esprit de générosité récompense une ou un membre du personnel ou du corps professoral qui incarne les grandes valeurs de Telfer, contribue à son succès avec dynamisme et adhère personnellement et sincèrement aux priorités philanthropiques de l’École. La communauté de Telfer a décidé de remettre le prix Esprit de générosité 2025 au professeur Michael Mulvey, en reconnaissance de son soutien au programme de mobilité étudiante, qui règle une partie des frais de déplacement des étudiantes et étudiants de Telfer qui participent à un échange international. 

Michael Mulvey est professeur agrégé en marketing. Après avoir obtenu un baccalauréat en sciences commerciales spécialisé en marketing de Telfer en 1991, une maîtrise ès sciences en systèmes de gestion de l’Université Clarkson en 1992 et un doctorat en marketing de l’Université d’État de Pennsylvanie en 1997, il a reçu plus de 1,4 million de dollars en fonds de recherche et compte à son actif de nombreuses publications sur les comportements des consommatrices et consommateurs, la signification des marques et le voyage inclusif. Il est également consultant et témoin expert pour le compte de grandes marques et dans le cadre de procédures judiciaires. 

Qu’est-ce qui vous motive à redonner à l’École ou à la communauté? 

Au départ, c’est la gratitude qui m’a incité à donner. J’avais pu jouir d’expériences transformatrices, dont un échange international, et je ne voulais pas être un profiteur ingrat. Au fil du temps, ma motivation est devenue plus profonde, une volonté de simplement défendre une cause. J’aide les étudiantes et étudiants parce que j’ai à cœur de soutenir les études supérieures et d’investir dans un meilleur avenir. Telfer s’est donné pour mission de bâtir un meilleur Canada, et je pense que l’expérience internationale est essentielle pour réaliser cet objectif. Les étudiantes et étudiants qui partent découvrir une autre partie du monde reviennent avec une vision différente qui contribue à rendre notre pays plus vert, plus en santé, plus heureux et plus prospère. 

Est-ce à la suite d’une expérience particulière que vous avez voulu aider la population étudiante de Telfer? 

Pendant mes études aux États-Unis, j’ai réalisé que j’y étais bien préparé. Mon baccalauréat à l’Université d’Ottawa m’avait aidé à me construire de solides assises pour réussir dans un établissement d’élite. Cette expérience a renforcé ma confiance en moi et m’a inspiré une profonde reconnaissance. Je repensais toujours à cet échange étudiant qui m’avait transformé. Quand je suis revenu à Telfer pour y enseigner, il m’a semblé tout naturel de soutenir la population étudiante, en particulier les jeunes qui souhaitaient étudier à l’étranger. La chance qui m’a été donnée ne doit pas être un privilège; quiconque a envie d’explorer d’autres horizons devrait pouvoir le faire. 

Qu’espérez-vous voir se réaliser grâce à votre don de temps ou de ressources? 

J’espère voir des étudiantes et étudiants prendre des décisions courageuses, comme partir étudier à l’étranger, non pas parce que c’est facile, mais parce qu’on les a encouragés et soutenus. Les voyages sont des défis, élargissent les perspectives et changent la vision du possible. Ils éveillent la curiosité, développent l’empathie et stimulent l’innovation, autant de qualités dont le Canada a désespérément besoin. Quand j’étais jeune, ma mère m’a offert le livre du Docteur Seuss, Oh, the Places You'll Go! Ce livre m’a insufflé l’idée que la vie est faite de hauts et de bas, mais qu’on a le pouvoir de partir à la découverte d’endroits formidables. C’est ce que je souhaite à nos étudiantes et étudiants. Grâce à mon équipe de recherche, j’ai bouclé la boucle avec l’initiative Daring to Travel, qui fait la promotion de l’accessibilité des transports pour que tout le monde puisse voyager et découvrir d’autres lieux.  

Bing Cheung (MBA 2002) : prix Donateur de l’année 

Photo de Bing Cheung

Le prix Donatrice ou donateur de l’année souligne l’extraordinaire générosité de la personne honorée et l’impact profond et durable qu’elle a eu sur la communauté de l’École. Nous sommes heureux de remettre ce prix en 2025 à Bing Cheung (MBA 2002), le généreux créateur des bourses d’excellence Telfer octroyées chaque année aux quatre étudiantes et étudiants de premier cycle ayant obtenu la meilleure moyenne pondérée cumulative, en reconnaissance de leur talent exceptionnel, de leurs efforts et de leur détermination inébranlable. 

Bing Cheung est ingénieur et travaille depuis plus de 20 ans dans les TI et les télécommunications. Sa brillante carrière l’a mené chez Nortel, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada et, récemment, Services partagés Canada, qui lui a décerné un Prix de reconnaissance des pairs en 2023. 

Est-ce à la suite d’une expérience particulière que vous avez voulu aider la population étudiante de Telfer? 

J’ai toujours été fier de faire partie de la communauté de Telfer. Mes études à l’Université d’Ottawa jusqu’à l’obtention de mon MBA en 2002 comptent parmi les moments forts de ma vie. Pendant ces années, j’ai rencontré des personnes remarquables pour leur travail acharné et leur excellence, qui m’ont ensuite motivé à redonner.  

Le moment déterminant qui m’a incité à passer à l’action a été la lecture du livre Halftime: Moving from Success to Significance de Bob Buford, un ouvrage inspirant qui souligne l’importance de donner du sens à notre deuxième moitié de vie. Ce message m’a profondément marqué et j’ai senti le besoin de consacrer cette période de ma vie au don. J’espère que mon apport servira de tremplin à des étudiantes et étudiants pour démarrer leur carrière et leur offrira un milieu d’apprentissage positif. 

Pensez-vous avoir un esprit de communauté? Si oui, que signifie la communauté pour vous? 

Je vois la communauté comme un cercle, une contribution continuelle. Tout le monde s’entraide, s’encourage, s’inspire des autres et prend soin de l’environnement commun. Le soutien de la communauté universitaire restera toujours l’une de mes expériences étudiantes les plus mémorables. Les membres du corps professoral venaient des quatre coins de la planète, mais étaient unis autour d’un objectif : la réussite des étudiantes et étudiants. Cet exemple m’a inspiré. En redonnant, j’ai l’impression de perpétuer leur héritage et de contribuer au cercle communautaire que ces personnes ont créé. 

Qu’espérez-vous voir se réaliser grâce à votre don de temps ou de ressources? 

Avant tout, j’aimerais que les lauréates et lauréats des bourses prennent le temps de vraiment savourer leur victoire. La vie est longue, et les réalisations comme celle-ci méritent qu’on les célèbre. Dans l’ensemble, j’espère que ces bourses les aideront à obtenir le poste de leurs rêves et, surtout, les motiveront à continuer de viser l’excellence tout au long de leur carrière. J’espère aussi que les lauréates et lauréats mesureront l’importance de ces bourses et auront un jour l’envie de redonner à leur tour pour en aider d’autres à avancer sur la voie du succès. 

Andrew Raftus (B.Sc.Soc. 2016, J.D.-MBA 2021) : prix Bénévole de l’année 

Photo d’Andrew Raftus

Le prix Bénévole de l’année récompense une diplômée ou un diplômé dont l’engagement, le leadership et les activités bénévoles ont contribué de manière importante à la mission de l’École et à sa communauté. Nous sommes fiers de décerner ce prix en 2025 à Andrew Raftus en reconnaissance de son engagement continu et de son dévouement envers la communauté étudiante et les activités de la communauté diplômée. 

Andrew Raftus est agent principal du droit de la concurrence à la Direction générale des fusions et des pratiques monopolistiques du Bureau de la concurrence Canada. Après avoir obtenu son diplôme du programme de J.D.-MBA de l’Université d’Ottawa en 2021, il a été admis au Barreau de l’Ontario, il a travaillé en droit de la concurrence dans les secteurs public et privé, et il a été chef adjoint à l’unité du renseignement et de la réception de cas monopolistique. Il a assumé diverses fonctions bénévoles à l’Université d’Ottawa, notamment conférencier invité, juge lors de compétitions de cas et directeur de l’Association des diplômées et diplômés du MBA et de l’Association des diplômés de Telfer. 

Qu’est-ce qui vous motive à redonner à l’École ou à la communauté? 

Je tiens à redonner à l’École de gestion Telfer parce que j’ai personnellement bénéficié du pouvoir transformateur du mentorat. Dans le cadre du programme de J.D.-MBA, j’ai eu la chance de participer à des compétitions de cas, de travailler à des projets d’aide à des entreprises canadiennes, de nouer de solides liens avec mes pairs et d’apprendre auprès de professeures et professeurs passionnés dont les conseils m’ont aidé à tracer ma voie au croisement des affaires et du droit. Je ressens de la fierté et un sentiment d’accomplissement quand j’aide des étudiantes et étudiants à découvrir comment tirer profit de leur expérience à Telfer pour définir leur parcours universitaire et professionnel.  

J’aime mon rôle de mentor, discuter de choix de carrière, animer des conférences, être juge dans une compétition de cas ou donner des conseils professionnels aux étudiantes et étudiants pour les aider à se frayer un chemin entre leurs études et le monde du travail. Ainsi, j’entretiens mon lien avec la communauté qui m’a accompagné et je contribue à la croissance des leaders de demain. Cette expérience très gratifiante m’a fait comprendre qu’il ne faut pas attendre d’avoir une longue carrière derrière soi pour redonner. 

Est-ce à la suite d’une expérience particulière que vous avez voulu aider la population étudiante de Telfer?  

Il y en a deux. Dans le programme de J.D.-MBA, j’ai eu la chance de travailler à des projets de MBA pour des entreprises canadiennes et de participer à des compétitions de cas. Grâce au soutien de Telfer, j’ai pu mettre en pratique les compétences acquises en classe. Ces occasions de relier la théorie et la réalité des affaires m’ont bien préparé à entrer dans le marché du travail avec une valeur ajoutée pour mes employeurs. Après mes études, je souhaitais vivement offrir ces mêmes occasions à d’autres étudiantes et étudiants. En collaboration avec le Bureau de la concurrence, j’ai donné bénévolement plusieurs conférences à l’intention des étudiantes et étudiants sur les avantages de la concurrence et la réduction des risques qui y sont liés en vertu de la Loi sur la concurrence. Je me suis aussi rendu à Ottawa à quelques reprises pour faire office de juge lors de compétitions de cas et conseiller des étudiantes et étudiants. 

Qu’espérez-vous voir se réaliser grâce à votre don de temps ou de ressources? 

En donnant de mon temps, j’espère offrir aux étudiantes et étudiants des conseils pratiques pour tirer parti de leur expérience universitaire dans leur vie personnelle et professionnelle. J’espère aussi que celles et ceux que j’accompagne aujourd’hui vers la réussite rendront la pareille à la prochaine génération. Enfin, j’espère inspirer d’autres diplômées et diplômés de Telfer à soutenir des étudiantes et étudiants pour agrandir notre communauté et promouvoir l’excellence, l’apprentissage continu et des relations durables. 


Félicitations aux lauréates et lauréats de 2025! Votre attachement à redonner aux autres est très inspirant. Votre exemple est une preuve éclatante de l’influence positive que peuvent exercer les personnes diplômées et philanthropes sur les étudiantes et étudiants. Vous contribuez à leur assurer un bel avenir. Nous avons bien hâte de voir ce que vous accomplirez encore.  

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Vous souhaitez aussi apporter un précieux soutien à notre communauté étudiante? Découvrez toutes les possibilités de bénévolat ou de financement d’initiatives qu’offre l’École de gestion Telfer pour favoriser l’essor de la prochaine génération de leaders.  

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