Bonjour et bienvenue au blogue! Je suis en ce moment au beau milieu de mes examens finaux et je me suis rendu compte que je suis profondément affectée par le syndrome de la 2e année. Ce syndrome se caractérise par une « désillusion en lien avec l’université au cours de la 2e année d’étude », alors que la fébrilité de la première année s’est dissipée et que la fin est encore loin. Ce syndrome est courant chez les étudiants, et je suis ici pour vous venir en aide. Vous trouverez dans le présent article les leçons que j’ai tirées de la première moitié de mon baccalauréat, ainsi que des trucs et des conseils généraux (qui vous seront, je l’espère, utiles). [Bien entendu, il s’agit de mon expérience personnelle, hautement subjective, alors si vous n’êtes pas d’accord avec un élément ou si ça ne s’applique pas à vous, c’est tout à fait correct.]

D’abord, essayez d’éviter les cours de 8 h 30. Vous êtes peut-être du type matinal, et si oui, c’est super, mais ce n’est pas du tout mon cas. Lorsque j’ai un cours si tôt, je ne déjeune habituellement pas afin de me réveiller le plus tard possible. Par contre, si j’ai un cours à 10 h, j’ai le temps de me réveiller à mon aise, de me faire du café et de déjeuner (10 h, c’est tout de même tôt, d’accord?) avant de me rendre à mon cours, où je réussis à me concentrer parce que je n’ai pas l’esprit totalement occupé par la nourriture (rien de plus distrayant que de penser à des crêpes pendant une heure et demie).

Deuxièmement, choisissez judicieusement vos professeurs. Nous avons tous des styles d’apprentissage différents, alors avoir un professeur dont le style d’enseignement nous correspond se révèle crucial. Sinon, vous aurez de la difficulté à apprendre quoi que ce soit et vous peinerez à vous débrouiller seul. Pour choisir un professeur, consultez leur biographie sur le site de Telfer, demandez à vos amis dans votre cohorte s’ils ont déjà eu ce professeur et consultez des étudiants d’années supérieures au sujet de leur expérience. Il est aussi utile d’assister à différentes sections au début du trimestre pour « faire l’essai » du style d’enseignement de différents professeurs. Vous pouvez par la suite facilement faire un changement de section sur uOzone en toute connaissance de cause.

Ensuite, pour apaiser le malaise lié au syndrome de la 2e année, cherchez à participer à la vie étudiante, mais faites-le judicieusement. Je traite de ce sujet plus en détail dans mon article Participer à la vie étudiante : comment et pourquoi? En bref, évitez de remplir complètement votre emploi du temps avec des activités et des événements parce qu’il est très facile de perdre de vue ce qui est important – l’école! Concentrez-vous plutôt sur 2-3 choses qui sont les plus importantes pour vous et gardez-vous suffisamment de temps pour vos études, en prenant en compte votre participation aux activités étudiantes.

Alors, c’est bien beau tout ça, mais que faire pour échapper au syndrome mentalement? Eh bien, selon mon expérience, le meilleur est vraiment à venir. La deuxième année est plus amusante que la première puisque vous connaissez tout le monde, mais n’oubliez pas que c’est aussi l’année la plus difficile. Par contre, vos dernières années iront mieux. Vous en aurez fini avec vos cours techniques et mathématiques comme Analytique de gestion et Statistiques à la fin de votre 2e année, et vous pourrez enfin vous spécialiser et faire ce qui vous intéresse vraiment. Personnellement, j’ai très hâte de suivre mes cours en marketing pour mieux cerner mes champs d’intérêt et apprendre sur cette industrie qui me passionne. Alors, voyez vos deux premières années comme le moment de développer votre éthique de travail, ce qui vous donnera une bonne base pour réussir dans ces années plus agréables que seront la 3e et la 4e année.

Pour rendre mes dernières années à Telfer plus plaisantes, j’ai aussi évité de suivre des cours optionnels (le nombre de cours au choix varie selon la spécialisation) dans ma 2e année. J’ai plutôt suivi mes cours du code ADM2000 prévus pour la 3e année comme Gestion des ressources humaines et Systèmes d’information de gestion. De cette façon, j’ai une année plus difficile en ce moment, mais j’aurai l’occasion de suivre un plus grand nombre de cours au choix par la suite et de varier mes apprentissages.

En résumé, faites de votre santé physique et mentale une priorité, prenez de sages décisions, obtenez des conseils au besoin et sachez que le meilleur est vraiment à venir, vous devez juste vous y rendre. Je crois qu’il convient maintenant de signaler une initiative qui circule dernièrement, c’est-à-dire « Project Lets » (letserasethestigma.com), qui rappelle: « qu’il n’y a rien de cool, utile ou héroïque à ne pas dormir ni manger. Ce n’est ni sain ni acceptable. » Cette initiative encourage les étudiants à prendre soin d’eux pendant la période des examens de fin de trimestre et à ne pas idéaliser la culture du surmenage qui mène à l’épuisement. Ne l’oubliez pas et utilisez sagement votre temps pour avoir le temps de manger, de dormir et de faire le point avec vos amis pour voir comment ils vont.

En conclusion, je sais que les examens finaux ne sont pas une partie de plaisir. Mais vous savez ce qui l’est? L’été. Il reste à peine plus d’une semaine avant la fin de la période d’examen. Bonne chance!