Investir autrement et intelligemment : entretien exclusif
James Price, directeur général du développement et de l’engagement communautaire à Telfer, mène, avec toute son équipe, la campagne Investir autrement et intelligemment à l’appui de notre Vision pour un meilleur Canada. Quelques heures seulement avant le coup d’envoi de la plus ambitieuse campagne de sensibilisation et de financement de toute l’histoire de Telfer, il a pris quelques minutes pour expliquer le but de la campagne, ce qu’elle permettra d’accomplir à Telfer et au Canada et pourquoi il faut s’y mettre dès maintenant. Toute personne qui rêve d’un meilleur Canada, qu’elle soit diplômée ou non de Telfer, peut y avoir un rôle à jouer.
Sur quoi repose la nouvelle vision de Telfer?
Nous croyons que le domaine des affaires a un rôle central à jouer dans la résolution des plus grands défis sociaux, économiques et financiers de notre pays. Nous générons de nouvelles connaissances, idées et pratiques par la recherche. Surtout, nous utilisons ces découvertes pour former de jeunes étudiants et des cadres chevronnés.
Quel est le rôle de la campagne Investir autrement et intelligemment dans tout ça?
Cette campagne de cinq ans est un effort ciblé pour stimuler des investissements judicieux et stratégiques dans l’avenir par la recherche, l’apprentissage expérientiel et le renouvellement des programmes.
Pourquoi la campagne fait-elle une si grande place à l’enseignement basé sur la recherche?
La recherche amène de nouvelles perspectives et se traduit par une meilleure expérience en classe, chose d’une importance absolue. Selon les évaluations étudiantes, nos meilleurs chercheurs et praticiens sont aussi nos meilleurs professeurs et une source constante de nouvelles idées, de nouveaux défis et de nouvelles études de cas. Ils sont aussi à la fine pointe des connaissances dans leur domaine.
Cette approche favorise également de meilleures pratiques d’affaires
Oui, et non seulement pour nos étudiants, mais aussi pour les cadres. Dans le contexte de notre vision et de ses quatre thèmes, ça se traduit notamment par des initiatives visant la mise en œuvre de nouvelles pratiques d’affaires pour favoriser l’inclusion au travail, structurer les entreprises familiales de façon à encourager la relève, intégrer les préoccupations écologiques aux décisions d’affaires et aux rapports aux actionnaires, et repenser les systèmes de santé pour offrir de meilleurs soins de façon plus efficace.
Vous avez mentionné les entreprises familiales. Ces entreprises jouent un rôle important dans l’économie canadienne, n’est-ce pas?
Oui, et nous avons tout un groupe de chercheurs et de praticiens de renommée mondiale pour nous guider. Nous travaillons à mettre sur pied un programme complet de formation pour la relève des entreprises familiales.
Est-ce innovateur de se préoccuper de la relève plutôt que de se concentrer sur l’entreprise elle-même ou sur la figure du patriarche ou de la matriarche?
Nous nous intéressons à la prochaine génération, c’est-à-dire les personnes qui pourraient prendre — ou pas — la relève de l’entreprise familiale. Nous étudions différentes choses, comme la façon dont les enfants et petits-enfants utilisent le patrimoine familial pour créer de nouvelles entreprises qui sont souvent connexes. Notre perspective va au-delà de l’entreprise familiale elle-même.
Quelles sont les trois grandes idées maîtresses pour les cinq prochaines années?
Premièrement, l’apprentissage expérientiel. Notre doyen est convaincu que c’est en vivant des expériences concrètes que les étudiants peuvent réaliser leur plein potentiel. C’est pourquoi nous voulons ajouter une composante d’apprentissage expérientiel à tous nos programmes et activités d’apprentissage, et intégrer le plus possible cette approche à l’expérience étudiante. Nos équipes compétitives et nos clubs font un excellent travail en ce sens et sont très forts, mais nous voulons que les étudiants aient accès à ce type d’apprentissage là où ça compte le plus.
L’enseignement basé sur la recherche, dont nous avons déjà parlé, est la deuxième grande idée maîtresse.
La troisième est l’occasion de réinventer le Canada après la pandémie. Notre nouveau doyen a donc demandé le renouvellement complet de nos programmes. La campagne de financement va nous permettre d’innover dans tous nos programmes de premier cycle et d’études supérieures.
Il y a aussi de nouvelles infrastructures de prévues?
Oui, quand la situation l’exige. Dans le cas du Laboratoire des organisations et sociétés en croissance, de grands travaux sont prévus pour aménager un espace de pointe où il sera réellement possible d’étudier les dynamiques organisationnelles et le stress au travail en tirant parti de l’expertise de grands spécialistes canadiens de la santé psychologique au travail.
Certains pensent que la vision a été conçue dans la foulée de la pandémie
En fait, le travail sur la vision a commencé avant la pandémie. À l’approche de notre 50e anniversaire, célébré récemment, nous avions mené un processus de consultation pour déterminer nos pôles stratégiques d’impact. En réfléchissant à notre passé et à notre avenir, nous nous sommes rendu compte que notre École travaille depuis toujours à bâtir un meilleur Canada. Ça fait partie de son ADN. Il se trouve que la nouvelle vision répond aussi au besoin actuel de rebâtir le Canada sur de meilleures bases.
La santé est un des piliers de cette vision. Regardez ce qui s’est passé pendant la pandémie : beaucoup des problèmes sont de nature opérationnelle ou logistique. Le bonheur est un autre pilier de la vision : or, le milieu de travail a complètement changé. Les équipes travaillent à distance depuis un an. Quelles seront les conséquences sur les milieux de travail, les équipes et le bien-être des travailleurs?
N’oublions pas non plus les problèmes systémiques liés à l’équité, à la diversité et à l’inclusion. Nos chercheurs étudient ces choses depuis longtemps, mais ont récemment suscité beaucoup d’intérêt par leurs travaux démontrant que les groupes marginalisés sont frappés plus durement que les autres par la pandémie et qu’il faut mettre ces personnes au centre de tout effort de reprise économique.
Impossible de rester les bras croisés. C’est le moment d’agir et nous sommes déterminés à le faire.
Diriez-vous que notre message aux diplômés qui veulent s’impliquer n’est pas « nous sommes les meilleurs, donnez-nous votre argent », mais bien « bâtissons cet avenir ensemble »?
Totalement! Nous avons une excellente École et une direction claire, mais nous avons besoin de votre aide. Cette vision et cette campagne sont ambitieuses. D’ici cinq ans, tout le monde saura que notre École fait partie des meilleures, mais nous ne pouvons y arriver sans vous.
Il y a tant de façons de contribuer
Oui, et chaque don compte. Bien sûr, nous avons besoin de dons d’envergure pour bâtir ces instituts et recruter de nouvelles chaires et leaders de renom, mais il nous faut aussi développer notre équipe actuelle, déjà très forte, et faire rayonner son travail. Nos efforts de recrutement des dernières années ont porté d’excellents fruits. Notre corps professoral est un groupe motivé et moderne, et chaque dollar nous aide à avancer sur la voie de l’excellence.
Autre exemple de vos dons à l’œuvre : nos instituts ne sont pas des tours d’ivoire. La présence de cadres en résidence permet à nos professeurs de travailler main dans la main avec des praticiens de façon à ancrer la recherche et l’enseignement dans la pratique. En contribuant au Fonds Telfer pour un meilleur Canada, vous appuyez la poursuite de ce travail qui contribue à la fois à la qualité de l’enseignement et à l’amélioration des pratiques.
D’autre part, vos contributions au Fonds de la Telfer Nation, qui appuient notre engagement envers l’apprentissage expérientiel et l’expérience étudiante, nous aideront à offrir toute une gamme de possibilités uniques à nos étudiants et étudiantes, quel que soit leur programme.
À quels fonds peut-on contribuer?
Vous pouvez faire un don au Fonds de la Telfer Nation, qui porte sur l’apprentissage expérientiel et l’amélioration de l’expérience étudiante, ou au Fonds Telfer pour un meilleur Canada, qui appuie la recherche et son application à l’enseignement et à la pratique.
Chaque don, qu’il soit de l’ordre de 100 $, 1000 $ ou 1 000 000 $, sera mis à contribution de façon extrêmement judicieuse. Le but ultime est de créer l’École, les entreprises et, oui, le pays que nous voulons et qu’il nous faut d’ici cinq ans.
Il n’y a donc pas de temps à perdre. Il faut s’y mettre tout de suite
Extraits d'un entretien avec James Price