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Centre de recherche en comptabilité et gouvernance CPA-Canada et TRSS - Anup Srivastava (en anglais) Wealthier

Entre sanctions politiques anti-ESG et réalité économique Le cas de la loi texane qui bannit les investissements dans les sociétés de gestion d’actifs tournées vers l’ESG


Date et heure

le 28 mars 2023
de à (HAE)

Lieu

En ligne- Lien à envoyer dans un courriel de rappel 2 heures avant l'événement

Coordonnées

Kathy Cunningham
cunningham@telfer.uottawa.ca

Veuillez noter que cet événement se déroulera uniquement en anglais.

Dans le cadre de la série de séminaires de recherche Telfer

***Étudiants et étudiantes à la maîtrise ès sciences : cet événement peut compter parmi les six séminaires de recherche auxquels vous devez assister (MHS6991 ou MGT6991).***

***French to be updated when possible..

Anup Srivastava, PhD

Partant de l’adoption d’une loi au Texas, nous analysons les fondements économiques du vif débat suscité actuellement par les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). En septembre 2021, le législateur du Texas a interdit aux agences d’État d’investir dans les sociétés de placement qui soutiennent des causes ESG et « boycottent » les titres énergétiques. Le 24 août 2022, le contrôleur de l’État a dévoilé sa liste noire. Parmi les fonds bannis, nous examinons ceux qui investissent dans les actions américaines et comparons leurs caractéristiques à un échantillon témoin de fonds communs de placement de taille et d’orientation semblables. Nous constatons que les fonds bannis portent des titres à connotation écoresponsable. Toutefois, i) les fonds bannis sont largement indiciels et légèrement moins portés vers les titres énergétiques; leur exposition à l’énergie est cependant loin d’être nulle ou négligeable d’un point de vue économique; ii) les trois régimes de retraite généraux du Texas sur lesquels nous pouvons trouver des données ne reflètent pas les orientations politiques de l’État, c’est-à-dire qu’ils n’investissent pas davantage dans le secteur énergétique que les fonds bannis; iii) les répercussions de l’interdiction texane sur BlackRock, seul gestionnaire d’actifs américain figurant sur la liste noire, ne sont ni statistiquement ni économiquement significatives. Nous concluons que la législation du Texas n’aura probablement pas d’influence notable sur l’exposition à l’énergie et les caractéristiques risques-rendement ou sur l’évolution et les stratégies d’investissement des fonds tournés vers l’ESG. La législation ne serait donc qu’une prise de position politique. En somme, voilà ni plus ni moins qu’une habile manœuvre.


À propos du conférencier

La réputation mondiale d’Anup Srivastava, auteur, conférencier et spécialiste des enjeux touchant la finance, l’évaluation et la comptabilité des sociétés technologiques modernes, n’est plus à faire.  Anup Srivastava
Titulaire d’une prestigieuse chaire de recherche du Canada accordée par le gouvernement fédéral, il est professeur à la Haskayne School of Business (Université de Calgary). Il a également enseigné à l’École de gestion Kellogg (Université Northwestern) et à la Tuck School of Business (Collège Dartmouth). 
Anup Srivastava détient un baccalauréat en génie mécanique de l’Institut indien de technologie à Delhi, un MBA en finance de l’Université de Delhi et un doctorat en comptabilité de l’Université A&M du Texas. Il fait bénéficier le monde universitaire d’une vaste expérience de 14 ans en entreprise. En effet, il a notamment été banquier, consultant et cadre dans des entreprises de fabrication et des entreprises du savoir. Il a travaillé aussi bien avec des industries traditionnelles qu’avec des sociétés de logiciel à faible intensité capitalistique, et tant pour des conglomérats milliardaires que pour des entreprises en démarrage aux moyens très modestes. Il a vu s’amenuiser la pertinence des états financiers pour l’évaluation, l’attribution de contrats et la rémunération.
Ses recherches soulignent les principaux éléments financiers et comptables perturbés par la progression vers une économie du savoir. Il a publié de nombreux articles dans des revues savantes, comme Management Science, Accounting Review, Journal of Accounting and Economics, Journal of Financial Economics et Review of Accounting Studies. 
Plus important encore, Anup Srivastava compte à son actif plus de quarante articles percutants dans des revues de gestion destinées aux professionnelles et professionnels de haut niveau. Cinq de ses articles du Harvard Business Review abordent sans détour les problèmes de l’heure en communication de l’information financière : 

  • “Why financial statements don’t work for digital companies,” 
  • “U.S. Financial Reporting Is Stuck in the 20th Century,” 
  • “A blueprint for digital companies’ financial reporting,” 
  • “Why we need to update financial reporting for the digital Era,” and 
  • “Mind the GAAP?” 

Il a aussi publié « Explaining the Recent Failure of Value Investing » dans Critical Finance Review. Son nouvel article à paraître dans le Journal of Applied Corporate Finance s’intitulera « The Case for Reinventing Financial Reporting in the 21st Century ». Un autre à paraître dans Management and Business Review définira l’entreprise technologique moderne et ses différences par rapport aux géants industriels du 20e siècle. « Losses », la récente conférence qu’il a donnée à l’Université Stanford où il explique pourquoi les pertes rapportées ne signifient plus rien de nos jours, a été vue par près de 25 000 cadres de partout dans le monde. 
Ses travaux ont été cités par la BBC, Bloomberg, le Financial Times, le Wall Street Journal, l’Economist Intelligence Unit, National Public Radio, MarketWatch, le Globe and Mail, Forbes, le Chicago Tribune, Barron’s et Reuters.  

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