Centre de recherche en comptabilité et gouvernance CPA-Canada et TRSS- Bugra Ozel
Rémunération des cadres supérieurs, taux d’imposition et individuels et profits des opérations d’initiés
Dans le cadre de la série de séminaires de recherche Telfer
***Étudiants et étudiantes à la maîtrise ès sciences : cet événement peut compter parmi les six séminaires de recherche auxquels vous devez assister (MHS6991 ou MGT6991).***
Bugra Ozel, PhD
Nous tentons de vérifier si les taux d’imposition individuels encouragent les cadres supérieurs à effectuer des transactions d’initié en utilisant des informations confidentielles. Nous prédisons, et constatons, une corrélation positive entre les profits anormaux de transactions d’initiés et les taux d’imposition. Tenant compte de variations apparemment exogènes des taux d’imposition des États, nous estimons nous estimons que la part de l'impôt sur le revenu que le cadre supérieur moyen compense par les profits de ses transactions d'initié se situe entre 12,2 et 19,6 %. Nous montrons que la sensibilité de ces profits aux taux d’imposition varie, sans surprise, en fonction d’éléments tels que la rémunération, la participation dans le capital, l’efficacité du contrôle interne et le degré d’asymétrie d’information entre initiés et investisseurs extérieurs. Nous démontrons également l’existence d’une corrélation positive entre les initiatives répressives de la SEC et les taux d’imposition, ce qui porte à croire que la fluctuation des profits anormaux liés aux transactions d’initié en fonction des taux d’imposition présente un risque juridique. Selon nos observations, le volume des transactions d’initié est peu sensible aux taux d’imposition. Nos constatations montrent cependant un lien entre le niveau de l’impôt sur le revenu et la tendance des cadres principaux à tirer profit d’informations confidentielles dans leurs transactions.
À propos du conférencier
Bugra Ozel est professeur agrégé de comptabilité à la Jindal School of Management de l’Université du Texas à Dallas. Auparavant membre du corps professoral de l’Anderson School of Management de l’UCLA, Il a également été professeur agrégé invité Harry W. Reynolds et Judith et William Bollinger à la Wharton School de l’Université de la Pennsylvanie. Il a obtenu son doctorat en comptabilité à la Columbia Business School.
Le professeur Ozel est un chercheur et enseignant primé. Ses recherches portent sur les choix de divulgation, les pratiques de conformité et les retombées sociales et environnementales des sociétés ainsi que sur les litiges en matière de gouvernance d’entreprise. Il a vu ses travaux publiés dans de grandes revues spécialisées, dont le Journal of Accounting and Economics, le Journal of Accounting Research, The Accounting Review et The Review of Accounting Studies. Ses articles ont remporté plusieurs prix, notamment l’American Accounting Association's 2022 FARS Best Paper Award, et sont cités dans de nombreux médias, tels que le Wall Street Journal, le New York Times, Bloomberg et la Harvard Business Review.
Le professeur Ozel figure au palmarès des meilleurs professeurs de gestion de moins de 40 ans (Best 40 Business School Professors under 40) dressé en 2021 par Poets & Quants. Il a de plus reçu le prix Dean George Robbins Award for Teaching Excellencedécerné par l’Anderson Management School de l’UCLA en 2014, et deux prix d’excellence en enseignement de la Wharton School en 2020 et 2021.
Fondateur et chercheur principal du Center for Corporate Compliance à la Jindal School, il est en outre engagé dans Girls Who Invest, une organisation à but non lucratif qui vise à accroître la diversité des genres dans la gestion d’investissements.