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Carrefour du savoir Telfer

Susan St. Amand, cadre en résidence de FELI, discute de son nouveau rôle et du soutien à la relève


Photo de Susan St. Amand

Elle est présidente du conseil d’administration d’Entreprises familiales Canada (FEC), entrepreneure et membre d’une famille en affaires – et maintenant la première cadre en résidence  de l’Institut de l’héritage des entreprises familiales (FELI). Il va sans dire que Susan St. Amand a l’entrepreneuriat familial dans le sang.

Lisez l’annonce officielle de la nomination de Susan St. Amand

Nous avons récemment discuté avec elle de ses projets pour son nouveau rôle, de son point de vue sur les familles entrepreneuriales et de l’importance de soutenir la relève.

Pourquoi avez-vous décidé de vous joindre à l’Institut en tant que cadre en résidence?

Les entreprises familiales sont le moteur de l’économie du pays et de la communauté entrepreneuriale dans son ensemble.

Au sein d’une entreprise familiale, une personne peut faire ses premiers pas en entrepreneuriat, prendre son envol et développer son plein potentiel. Ces entreprises favorisent le mentorat multigénérationnel et la vision à long terme, ce qui stimule l’innovation et apporte à l’écosystème entrepreneurial une stabilité économique durable.

L’Université d’Ottawa est située dans la capitale du Canada, et elle attire des étudiantes et étudiants de partout dans le monde. Le professeur Peter Jaskiewicz, titulaire de la Chaire de recherche de l’Université en entrepreneuriat durable, a envisagé la mise sur pied d’un institut durable au Canada avec beaucoup de dynamisme et d’enthousiasme. Expert réputé sur la scène internationale, il a su rassembler une équipe remarquable pour former un institut international de pointe destiné à préparer la relève.

J’ai l’insigne honneur de contribuer à la mise en place de cet institut multigénérationnel.

Quels sont vos projets pour votre passage à l’Institut?

Pour que tout institut à un stade précoce soit viable, il est crucial d’établir une bonne gouvernance et des mécanismes de financement à long terme.

De concert avec la communauté des entreprises familiales, l’Université et l’Institut, je travaillerai à établir la gouvernance nécessaire pour attirer des sources de financement permanent et générer des retombées multigénérationnelles et multilatérales.

Nous enrichirons l’Institut en alimentant les conversations et en faisant mieux connaître l’apport précieux et durable des entreprises familiales au Canada.

FELI logo

Pourquoi doit-on fonder un établissement comme l’Institut pour aider les familles entrepreneuriales et la relève?

Les entreprises familiales créent de l’emploi pour les personnes qui n’ont peut-être pas la fibre entrepreneuriale, elles prennent des risques et investissent dans l’économie, et elles sont généralement axées sur les objectifs, souhaitant appuyer les collectivités où elles sont implantées. Au sein des familles en affaires, la relève a soif de durabilité. Elle se compose de personnes aux idées novatrices et créatives. Il faut leur fournir le tremplin qui leur permettra de concrétiser leur vision.

Fort des différentes cultures de sa population, notre jeune pays est riche en possibilités. L’Institut fournira les outils, les occasions de réseautage, le mentorat et la plateforme dont auront besoin les prochaines générations pour s’épanouir.

Vous représentez vous-même la troisième génération d’une famille entrepreneuriale. Quel est, selon vous, le principal souci ou besoin des entreprises familiales au Canada?

Jusqu’à tout récemment, la contribution des familles entrepreneuriales n’était pas reconnue à sa juste valeur au Canada.

Ces familles n’avaient pas accès aux appuis financiers, aux outils d’apprentissage et aux autres mesures de soutien dont disposaient les entreprises de toute taille dont les propriétaires ne sont pas apparentés. Le transfert de propriété était souvent pénalisé à cause des conséquences imprévues de règles fiscales, plutôt qu’encouragé et célébré en raison de la vision à long terme dont il témoigne.

Le Canada aurait plutôt intérêt à soutenir la vision multigénérationnelle et multilatérale des familles en affaires. Elles sont le moteur de notre économie, et elles ont souvent des relations dans le monde entier. Pour conserver nos meilleurs talents, nous devons faciliter l’échange des savoirs, offrir un soutien financier équitable et encourager ces familles à innover et à prospérer.

Pour savoir comment l’Institut de l’héritage des entreprises familiales de l’École de gestion Telfer contribue à faire le pont entre les générations, consultez le site Web de l’Institut.

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Peter Jaskiewicz
« On peut gérer une entreprise de main de maître, mais gérer une famille, c’est une autre paire de manches »

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