Passer au contenu principal
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Carrefour du savoir Telfer

L’importance de présenter ses excuses : comprendre et solidifier les relations en milieu de travail


Trois personnes assises en réunion, se sourient l'une à l'autre

Le maintien de bonnes relations au travail est essentiel au succès d’une entreprise, car lorsqu’elles se détériorent, c’est à la fois les gens et l’organisation qui en souffrent.  

Il faut savoir non seulement comment réduire le nombre de transgressions, mais aussi comment intervenir lorsqu’elles sont commises. Présenter ses excuses après une telle situation peut en atténuer l’impact et favoriser le maintien d’une relation positive entre les parties concernées. Toutefois, nombre de personnes hésitent à agir de la sorte.  

La professeure Sana Rizvi veut comprendre les facteurs qui influencent la façon dont les personnes fautives réagissent lors de transgressions en milieu de travail et elle a reçu dernièrement une subvention de développement de la recherche de Telfer pour son projet intitulé « The effects of distanced self-talk on offender apologies ». 

La création d’une distance psychologique nécessaire 

Sana Rizvi

De l’avis de la professeure Rizvi, le « discours intérieur à distance »  – une technique cognitive de réflexion qui nécessite de se parler à soi-même à la troisième personne ou en utilisant son propre prénom – peut accroître les probabilités qu’une personne ayant commis une transgression présente ses excuses. Créant une distance psychologique entre l’événement et la personne fautive, cette technique lui permet d’examiner ce qui s’est passé avec une objectivité accrue. 

La professeure entend mener des expériences en laboratoire et des enquêtes en ligne afin d’analyser comment le discours intérieur à distance influence la réflexion des gens sur leurs expériences interpersonnelles négatives ainsi que leur volonté de s’excuser. Le recrutement des participantes et participants à l’expérience en laboratoire se fera à partir du bassin étudiant du Système intégré de participation à la recherche (SIPR) de l’Université d’Ottawa, tandis que celui de celles et ceux qui répondront à l’enquête en ligne se fera sur la plateforme Prolific.  

Souvent, les conflits entre membres du personnel découlent de transgressions interpersonnelles, comme la rupture d’une promesse, le non-respect des attentes et la prise de décisions égoïstes. Un conflit qu’on néglige de régler nuit au rendement au travail, au niveau d’engagement à l’égard de l’entreprise et à la satisfaction vis-à-vis de l’emploi (De Dreu et Weingart, 2003). 

De nouvelles façons de faire 

Cette étude enrichira les connaissances dans le domaine et offrira aux entreprises ainsi qu’aux intervenantes et intervenants de l’information utile sur la gestion des transgressions en milieu de travail. 

Les résultats pourraient donner lieu à des méthodes d’intervention ou à de nouvelles approches susceptibles d’augmenter les probabilités que les gens présentent leurs excuses et de favoriser les bonnes relations au travail. Ils pourraient également faciliter la création de programmes et d’ateliers de formation visant à accroître la résolution de conflits en général.  

Articles connexes

La professeure Jane O’Reilly a reçu une subvention Savoir du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada pour son projet intitulé « How do remote employees develop a sense of belonging ».

Le professeur Ferris est lauréat de la subvention savoir du CRSH. Son projet vise à développer une formation pour doter les entreprises d'outils permettant d'enraciner la motivation autonome chez leur

Lysanne Lessard a reçu une subvention de Telfer pour son projet intitulé « Vers la plateforme numérique EMPOWER pour outiller les familles dans leur cheminement vers la santé mentale. »

Christopher Sun a reçu une subvention du CRSNG pour son projet « L’optimisation et l’apprentissage machine au service de l’équité dans les systèmes et la prise de décisions humano-algorithmiques. »

Prochain article ›

Personne âgée tenant les mains d'une autre personne
Faire la lumière sur l’invisibilité des personnes âgées dans le secteur philanthropique

© 2025 École de gestion Telfer, Université d'Ottawa
Politiques  |  Urgences

alert icon
uoAlert