Ajmal Sataar, Kathleen Kemp, Neil Gangal et le diplômé Adam Tomaszewski aspirent à assainir et à s'enrichir; ils vont ramasser des mégots de cigarette pour les transformer en profits.
L'initiative est toujours en voie d'élaboration, mais une présentation de six minutes sur l'idée a été récompensée du premier prix durant la fin de semaine de la compétition entrepreneuriale Launch Some Good, laquelle permet de contribuer à un monde meilleur.
Le groupe compte créer des boîtes à mégots spécialisées pour ensuite offrir un service de ramassage. En vue de contribuer encore plus à un monde meilleur, les postes de ramasseur seront offerts à des personnes atteintes de maladies mentales par l'entremise de programmes d'emplois de transition. Les mégots pourront être ramassés pour être transformés en isolants ou pour être offerts à une entreprise du New Jersey qui fabrique des meubles à partir de mégots.
Le groupe aimerait également créer un flux de rentrées en affichant des publicités sur ses boîtes à mégots. Il ajoute qu'en vue de capter l'intérêt du public, ces boîtes compteraient automatiquement le nombre de mégots y entrant et fonctionneraient à l'énergie solaire.
Les cigarettes ne semblent peut-être pas constituer une industrie en expansion rapide, mais Sataar affirme qu'en ce moment, les mégots représentent toujours le type d'ordure le plus commun au monde; par conséquent, cette industrie devrait donner lieu à de nombreuses possibilités commerciales. Il faudra tout de même déterminer à quel point une telle mesure de protection de l'environnement sera une priorité pour les fumeurs, mais le groupe compte miser sur la culpabilité des fumeurs, laquelle devrait faire office d'arme puissante.
Lisez l'article dans son intégralité sur le site Web de l'Ottawa Citizen [Ce lien n'est plus disponible] (disponible en anglais seulement).