Le deuxième concours sur les opérations boursières de l'École Telfer a connu une autre année couronnée de succès ici à l'Université d'Ottawa alors que quarante étudiants se sont inscrits à l'événement. Ces étudiants se sont réunis le 4 octobre 2014 pour s'affronter, travailler fort et pousser les limites de leurs capacités d'effectuer des opérations boursières. Les participants ont eu l'occasion de s'exercer à négocier des titres financiers, à construire des modèles financiers et des macros et à vivre le grand frisson d'un parquet de bourse classique. L'événement était une collaboration conjointe entre le Laboratoire de recherche et d'apprentissage en finance et le Club d'investissement des étudiants de l'Université d'Ottawa.
Les étudiants ont été nombreux à consacrer du temps en vue de se préparer et de s'entraîner pour relever les multiples défis du concours. La journée a été difficile et intense et seuls les étudiants les mieux préparés sont sortis vainqueurs et ont réussi à surclasser leurs pairs pour remporter un prix totalisant plus de 800 $. Les six meilleurs étudiants évalués selon les résultats globaux de l'ensemble des cas ont remporté des prix en argent allant de cinquante à deux cents dollars. De l'argent et des prix ont aussi été remis aux gagnants de chacun des cinq cas. Cependant, les étudiants recherchaient une récompense encore plus grande à la suite du concours.
Le concours constituait l'unique occasion pour les participants d'essayer de faire l'équipe cette année de la Rotman International Trading Competition. L'équipe doit se rendre à Toronto pour représenter l'École en février 2015. Seuls six étudiants exceptionnels de l'Université d'Ottawa sont choisis chaque année pour ce concours prestigieux et le concours sur les opérations boursières de l'École Telfer devient alors la plateforme de sélection. La structure du concours sur les opérations boursières a été conçue pour découvrir des candidats ambitieux, compétents et motivés en vue de former l'équipe de la Rotman International Trading Competition de l'Université. Les douze meilleurs étudiants ont eu l'occasion de présenter une demande officielle. Leur classement, leur curriculum vitæ, leur lettre d'accompagnement et une entrevue officielle seront utilisés par le comité de sélection finale.
L'événement a commencé dans la grande salle de conférence du pavillon Desmarais où les étudiants ont eu droit à un mot de bienvenue et à une brève présentation. Peu de temps après, ils ont commencé à se réchauffer en vue du volet de la criée à haute voix du concours. Ce volet ressemblait à un parquet boursier d'antan où les gens brandissent leurs bras et crient leur mise et leurs ordres d'achat. Les participants ont effectué leurs opérations sur la base de l'indice Telfer-500, un indice simulé créé par Alex Tyutyunnik qui est un récent diplômé de l'École Telfer et maintenant employé à Valeurs mobilières TD en gestion des risques. Alex est venu de Toronto pour le concours et a grandement aidé à sa préparation. Il a été un administrateur clé du déroulement de l'événement. L'indice Telfer-500 fut programmé pour produire des bulletins d'information fréquents propulsant l'indice des prix à la hausse et à la baisse. Les graphiques et les bulletins d'information s'affichaient aux quatre grands écrans de projection sur les murs de la salle de conférence. Les étudiants devaient interpréter correctement les bulletins d'information et prendre des décisions de placement basées sur leurs conclusions. Une fois qu'un étudiant avait trouvé un homologue pour l'échange, les deux devaient confirmer la transaction sur une fiche de commande et la présenter aux teneurs de marché désignés. Seules les transactions des acheteurs et des vendeurs effectuées sur le parquet permettaient de créer de la liquidité, donc la compétition était féroce.
Une fois le volet de la criée à haute voix terminé, les étudiants se sont rendus au laboratoire informatique pour la section axée sur les cas. Ce deuxième volet visait à utiliser un simulateur de marché régi par les ordres appelé le Rotman Interactive Trader. Les cas portaient sur l'arrivée dynamique des ordres, l'aspect intégrateur de la microstructure, le cadre sur les produits de base et l'arbitrage algorithmique. Chaque scénario offrait une nouvelle catégorie qui exigeait un ensemble de compétences, un style d'échange et une adaptabilité au risque différents. Chaque cas comportait trois rondes de cinq à dix minutes chacune. Au moment de diffuser en direct les opérations boursières, on pouvait entendre les étudiants crier et applaudir en voyant leurs profits monter et descendre. Lorsque la volatilité envahissait les écrans de tous les opérateurs, on sentait l'atmosphère de la pièce se tendre. Tous les opérateurs étaient rivés à leurs écrans guettant tout indicateur de fluctuation des cours ou scrutant tous les bulletins d'information. Il fallait que les étudiants accordent toute l'attention nécessaire aux occasions de faire des gains en capital. Chaque seconde était précieuse et la capacité de profiter de chacune de ces secondes comptait davantage. Le cadre dynamique était étroitement comparable à la nature mouvementée d'un parquet de bourse.
À mi-chemin du deuxième volet du concours, du café a été servi et les étudiants en ont profité pour prendre une pause et bavarder avec leurs pairs. À la fin de la pause, les étudiants sont retournés à leurs stations de négociation et ont commencé à se préparer pour le dernier cas de l'arbitrage algorithmique. Pour ce scénario précis, les participants devaient préparer un algorithme sur une feuille de calcul Excel en VBA afin de profiter des écarts de prix entre la même valeur qui se négociait sur deux bourses différentes. Au moment de la diffusion en direct du cas, les étudiants devaient prendre de la distance et surveiller leurs algorithmes se disputer la mise.
Le concept reposant sur la simulation s'est avéré une autre fois une excellente expérience d'apprentissage pour tout étudiant souhaitant poursuivre une carrière dans les marchés financiers. La nature du concours a permis aux étudiants de s'exercer à prendre des décisions optimales fondées sur des circonstances et des scénarios inattendus. Cette expérience pratique offerte lors de cet événement n'aurait pas été possible sans les ressources pédagogiques du Laboratoire de recherche et d'apprentissage en finance. Le laboratoire vise toujours à fournir aux étudiants un plus grand potentiel de croissance, d'autoperfectionnement et d'accomplissement. Afin de rendre ces concours plus satisfaisants et gratifiants à l'avenir, le Laboratoire de recherche et d'apprentissage en finance continuera de travailler à des projets en collaboration avec les clubs étudiants tels que le Club d'investissement des étudiants de l'Université d'Ottawa. On dit que la planification du troisième concours sur les opérations boursières Telfer de janvier 2015 est déjà en cours. Cependant, la rumeur veut que le prochain concours se tienne sur une échelle totalement différente!
Les gagnants de la journée sont :
Dans l'ensemble :
- Cassy Aite
- William Tu
- Luke Filice
- (Égalité) Ian Harten, Ethan Zhang
- Max Davis
Gagnants des cas
Gagnant de la criée à haute voix : Cassy Aite
Arrivée dynamique des ordres : Talib Sadat
Aspect intégrateur de la microstructure : Daniel Shannon
Cadre sur les produits de base : Ethan Zhang
Arbitrage algorithmique : Ethan Zhang
Photo: Cassy Aite (centre), Alex Tyutyunnik (gauche), Pouya Safi (droite)