La majorité d’entre nous connaissent quelqu’un qui a déjà fait l’objet de harcèlement sexuel au travail. Il n’est pas rare que ces victimes ressentent de la honte et qu’elles hésitent à dénoncer les actes par crainte de représailles. Ainsi, beaucoup de victimes préfèrent garder le secret.

Mais la situation change lentement. À la suite de récentes allégations de harcèlement sexuel au travail, un nombre croissant de femmes de tous les horizons trouvent le courage de briser ce trop lourd silence.

Nous commençons enfin à percevoir l’ampleur du problème, notamment à la suite des sorties publiques de grandes stars hollywoodiennes, d’athlètes médaillées d’or et de membres féminines de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qui ont osé raconter leur histoire.

Ce qui a changé, c’est que les femmes ont trouvé un lieu sûr pour être entendues.

« Je crois que le mouvement #moiaussi et le fait que de plus en plus de gens soutiennent et écoutent les victimes ont encouragé beaucoup de femmes à parler du harcèlement sexuel qu’elles ont vécu dans leur vie de tous les jours, y compris au travail », explique la professeure de l’École de gestion Telfer Jane O’Reilly. La professeure étudie actuellement les relations interpersonnelles nocives, y compris le harcèlement sexuel, au sein des organisations.

Si vous désirez en savoir plus sur les raisons pour lesquelles les organisations devraient prendre au sérieux même les formes les plus subtiles de harcèlement sexuel pour créer un milieu de travail respectueux, cliquez ici.