
L’Académie internationale de recherche sur la gestion et l’étude des organisations autochtones
L’Académie internationale de recherche sur la gestion et l’étude des organisations autochtones a pour mission de réunir des spécialistes de la gestion, des doctorantes et doctorants et de jeunes chercheuses et chercheurs (postdoctorantes et postdoctorants et membres du corps professoral en début de carrière) autochtones et non autochtones afin de leur permettre de participer à des discussions et d’échanger leurs connaissances.
L’événement, qui se tiendra du 10 au 12 août 2023 à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa, est organisé par la titulaire de la Chaire de recherche du Canada en entrepreneuriat social et inclusif, Ana Maria Peredo, en collaboration avec Robert Anderson et Peter Moroz (Université de Regina), Irene Henriquez (Université York), Leo Paul Dana (Université Dalhousie) et Rick Colbourne (Université Carleton).
Le programme de ces deux jours et demi comporte des exposés, des tables rondes en compagnie d’illustres membres autochtones de la communauté de recherche et de spécialistes de la relève, ainsi que des ateliers sur les recherches menées par les jeunes chercheuses et chercheurs. Nous tiendrons également une table ronde avec des membres de la communauté, notamment des leaders autochtones, dont la présence à l’événement nous rappellera les réalités autochtones pour que la recherche dans ce domaine reste pertinente.
**La conférence est disponible en anglais seulement**
Prenez part à la discussion
Les peuples autochtones du monde entier s’intéressent de plus en plus à l’entrepreneuriat. Cette tendance a donné naissance à un nouveau domaine d’études en gestion axé sur la vision autochtone de l’organisation et de l’activité économique. Au Canada, aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande, en Australie et ailleurs dans le monde, les écoles de gestion et de commerce s’efforcent d’attirer une clientèle étudiante et un corps professoral autochtones et de mettre sur pied des initiatives pour cette communauté universitaire. Cependant, il subsiste des obstacles à la participation des Autochtones dans les études en gestion et un manque de reconnaissance de leur apport à l’économie, aux organisations et aux affaires.
Il faut soutenir davantage la nouvelle génération de chercheuses et chercheurs autochtones et non autochtones qui tentent de concilier les visions autochtone et occidentale du savoir dans une approche que l’Aîné Mi’kmaw Albert Marshall appelle la « double perspective ».
La chercheuse ou le chercheur principal et les cocandidates et cocandidats mettent à profit leur grande expérience, leurs compétences complémentaires et leurs réseaux de soutien pour réaliser un événement de cette importance.
Conférenciers

Bobby Banerjee
Université de Londres
Bobby Banerjee est professeur de gestion, doyen associé de la recherche et des entreprises à la Bayes Business School et chercheur renommé dans les domaines de l’irresponsabilité sociale des entreprises, de la durabilité, des changements climatiques et des mouvements de résistance. Ses recherches portent notamment sur l’écologie autochtone et les études postcoloniales. C’est un ardent défenseur des études sur la gestion critique et de l’examen critique de l’influence des entreprises sur la société et l’environnement.

Professor Ella Henry
Université de technologie d’Auckland
Ella Henry est une chercheuse maorie. Très active dans le milieu de la recherche et de l’enseignement depuis plus d’une vingtaine d’années, elle fait aussi activement la promotion des médias maoris. La professeure Henry agit à titre de négociatrice de traités pour son iwi, Ngātikahu ki Whangaroa, et est intervenue auprès de l’entité sur la gouvernance après la colonisation à titre de fiduciaire et de présidente. Au nombre de ses domaines de recherche, mentionnons les systèmes d’information et de connaissances maoris. Dans ses cours à l’université, elle enseigne notamment en puisant dans les traditions et les connaissances de son peuple.
Appel de propositions
Nous invitons à soumettre leur proposition les doctorantes et doctorants, les postdoctorantes et postdoctorants et les membres du corps professoral en début de carrière, autochtones et non autochtones, qui travaillent sur des sujets en lien avec l’entreprise, la gestion et l’entrepreneuriat autochtones, particulièrement dans un esprit de durabilité, de réconciliation et de résurgence.
Nous souhaitons englober une diversité de méthodologies, de sujets, de champs d’intérêts et d’enjeux. Les propositions peuvent émaner de travaux en cours dans le cadre d’une thèse ou d’un projet de publication, ou s’inscrire dans un nouveau projet en lien avec le thème exploré par l’Académie.
Les écrits acceptés pour l’Académie pourraient être publiés dans les actes de conférence que préparera un éditeur universitaire reconnu. Il n’y aura pas de frais d’inscription. Le déjeuner et le dîner seront fournis. Les frais de déplacement et d’hébergement ne seront pas remboursés. Toutefois, des subventions peuvent être accordées aux participantes et participants qui font des recherches doctorales ou postdoctorales et qui ont besoin d’aide pour payer ces frais. Un formulaire de demande de subvention sera mis à la disposition des personnes dont la proposition est acceptée.
Date limite : 15 avril 2023
Renseignements supplémentaires
Prière d’envoyer le tout au moyen du formulaire ci-dessus ou par courriel à la Conférence de l’Académie internationale autochtone, à
Veuillez remplir le formulaire ci-dessous, et l’Académie examinera votre candidature. Les propositions doivent contenir : 1) un résumé de 5 000 mots (sans les références, annexes et documents complémentaires); et 2) un C.V.
More information
Submission packages should be sent through the form above or emailed directly to The International Indigenous Academy Conference:
À propos de l’Académie
La Commission de vérité et réconciliation du Canada a reconnu, entre autres, que les peuples autochtones doivent être inclus dans le monde des affaires selon leurs propres conditions. L’événement de l’Académie vise à soutenir leur autodétermination et la réconciliation économique en stimulant la recherche et la formation à la recherche sur les questions autochtones pour la nouvelle génération de chercheuses et chercheurs autochtones et non autochtones dans les domaines de la gestion et de l’organisation. Il s’agit d’une réponse directe à l’appel de la Commission, qui profite à l’ensemble de notre société.
Ana María Peredo occupe une chaire de recherche du Canada de niveau 1 et est professeure titulaire en entrepreneuriat social et inclusif à l’École de gestion Telfer. Elle est aussi professeure d’écologie politique (en congé) à l’École d’études environnementales de l’Université de Victoria (C.-B.), où elle a également exercé les fonctions de directrice du Centre d’économie coopérative et communautaire (CCCBE).
Les travaux de Mme Peredo contribuent à notre compréhension des stratégies employées localement pour lutter contre la pauvreté, à savoir le développement de moyens de subsistance gratifiants et viables puisés dans la culture et l’environnement spécifiques du lieu. Ce sont son parcours universitaire en anthropologie et en gestion ainsi que son expérience sur le terrain dans les Andes de son Pérou natal qui l’ont menée à étudier d’autres modèles économiques, de même que leur incidence sociale et environnementale à l’échelle locale.
Ana María Peredo