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Séminaires de recherche sur les systèmes de santé - Lauren Cipriano Healthier

COVID-19 et réouverture des universités : impact sur la communauté


Date et heure

le 22 février 2021
de à (HNE)

Lieu

Zoom - Lien à envoyer dans un courriel de rappel la veille de l'événement

Veuillez noter que cet événement se déroulera uniquement en anglais.

***Étudiants et étudiantes à la maîtrise ès sciences en systèmes de santé: cet événement peut compter parmi les six séminaires de recherche auxquels vous devez assister (MHS6991).***

Lauren Cipriano, PhD

Titulaire d’une chaire de recherche du Canada en politiques, gestion et analyse des soins de santé; Professeure agrégée à l’Ivey Business School et au Département d’épidémiologie et de biostatistique de l’Université Western

Contexte : En moyenne, les étudiantes et étudiants universitaires ont plus d’interactions avec les autres que le reste de la population. Leur retour sur les campus peut donc avoir une incidence importante sur l’évolution de la pandémie.

Méthodes : Nous avons conçu un modèle dynamique pour simuler la propagation de COVID-19 dans une ville de taille moyenne (500 000 habitants) où le taux d’infection serait faible. Nous avons évalué les impacts qu’aurait l’arrivée de 20 000 étudiants et étudiantes le 1er septembre en ce qui concerne les infections cumulatives de COVID-19, l’évolution des admissions aux soins intensifs et le temps nécessaire pour atteindre le point culminant de la courbe. Enfin, nous avons estimé comment ces impacts pourraient être atténués grâce à des interventions de dépistage dans la population étudiante.

Résultats : Même si les étudiants et étudiantes réduisent leurs contacts de 24 % par rapport à leurs habitudes d’avant la pandémie, le nombre total d’infections dans la communauté augmente de 87 % (passant de 3 900 à 7 299); 71 % des nouveaux cas se manifestent alors au sein de la population générale, entraînant 17 morts supplémentaires imputables à la COVID-19. Tester les étudiants et les étudiantes tous les 5 jours réduit de 42 % le nombre d’infections qui leur sont attribuables, et de 7 le total des décès. Un dépistage de masse effectué une seule fois au sein de la population étudiante prévient moins d’infections qu’un dépistage tous les 5 jours, mais est plus efficient (il faut 157 tests pour prévenir une infection, comparativement à 348).

Interprétation : Les étudiants et étudiantes universitaires ont une grande incidence sur la communauté environnante, hors campus. Un dépistage qui cible la population étudiante, dont le taux de transmission est élevé, a de nets avantages pour la santé publique : diminution des infections, baisse des admissions aux soins intensifs et réduction des décès attribuables à la COVID-19.


À propos du conférencier

Lauren Cipriano est professeure agrégée à l’Ivey Business School et au Département d’épidémiologie et de biostatistique de l’Université Western, où elle est également titulaire d’une chaire de recherche du Canada en politiques, gestion et analyse des soins de santé. Elle détient un doctorat en génie et science de la gestion ainsi qu’une maîtrise en statistique de l’Université Stanford. Ses recherches portent essentiellement sur l’application des statistiques, l’analyse décisionnelle, la recherche opérationnelle et l’analyse systémique liée aux problèmes découlant des politiques de santé. Auparavant, elle a travaillé pour l’Institute for Technology Assessment du Massachusetts General Hospital. Lauréate en 2019 du prix Dr-Maurice-McGregor, qui récompense les étoiles montantes du domaine de l’évaluation des technologies de la santé, Lauren est rédactrice adjointe de Medical Decision Making et de MDM Policy & Practice.

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